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Père Nikolaï Tikhonchuk
Chers frères et sœurs !
Cette année est particulièrement difficile pour nous tous, pour notre pays la France, pour tout le monde : cette terrible épidémie contagieuse qui s’abat sur l’univers entier. Quand est-ce que cette épidémie va s’arrêter ? Il’a une autre question : comment arrêter l’épidémie qui atteint nos cœurs, mon cœur ?
Hier soir, en écrivant cette homélie, mes pensées se sont adressées à Celui qui est présent ici au milieu de l’icône de la Nativité : un enfant et en même temps Dieu, qui se donne dans les mains rudes des êtres humains, volontairement, Il se donne totalement à nous : vulnérable et fragile. Nous voyons sur l’icône Dieu le Fils dans son extrême humilité et même temps qui a confiance en l’homme.
Quand nous voyons un enfant, nous ne voulons que l’aimer, n’est-ce pas ? Je pense qu’en ce moment chacun de nous peut penser aussi à nos propres enfants, et peut-être à notre propre enfance. Oui, autrefois nous aussi nous étions aussi petits et aussi fragiles.
Chers frères et sœurs !
Cette année est particulièrement difficile pour nous tous, pour notre pays la France, pour tout le monde : cette terrible épidémie contagieuse qui s’abat sur l’univers entier. Quand est-ce que cette épidémie va s’arrêter ? Il’a une autre question : comment arrêter l’épidémie qui atteint nos cœurs, mon cœur ?
Hier soir, en écrivant cette homélie, mes pensées se sont adressées à Celui qui est présent ici au milieu de l’icône de la Nativité : un enfant et en même temps Dieu, qui se donne dans les mains rudes des êtres humains, volontairement, Il se donne totalement à nous : vulnérable et fragile. Nous voyons sur l’icône Dieu le Fils dans son extrême humilité et même temps qui a confiance en l’homme.
Quand nous voyons un enfant, nous ne voulons que l’aimer, n’est-ce pas ? Je pense qu’en ce moment chacun de nous peut penser aussi à nos propres enfants, et peut-être à notre propre enfance. Oui, autrefois nous aussi nous étions aussi petits et aussi fragiles.
J’ai dit à moi-même : l’âme de chacun de nous est comme le petit Jésus, une âme qui demeure dans son état fragile et vulnérable. Nous avons tous besoin d’avoir les mains tendres pour nous accueillir, des mains maternelles, qui nous soutiennent, qui nous portent, qui nous fassent un câlin (pourquoi pas). Parce que nous sommes tous les enfants de Dieu, les plus petits comme dit Jésus, nous sommes tous seulement au début de notre âge spirituel, au début du chemin qui nous dirige vers Dieu - notre Père Éternel.
Je me dis à moi-même et je voudrais dire à vous tous : soyons attentifs aux âmes des enfants de Dieu, soyons patients et tendres comme Marie la Vierge qui prend aujourd’hui dans ses mains l’enfant le plus précieux au Monde. Cet enfant est chacun de nous.
Je me dis à moi-même et je voudrais dire à vous tous : soyons attentifs aux âmes des enfants de Dieu, soyons patients et tendres comme Marie la Vierge qui prend aujourd’hui dans ses mains l’enfant le plus précieux au Monde. Cet enfant est chacun de nous.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 27 Décembre 2020 à 21:20
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1 commentaire
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Acheté par Pierre Ier de Russie, un enfant de 8 ans capturé en Afrique arrive en 1704 à Saint-Pétersbourg. Ibrahim deviendra Hanibal, un homme exceptionnel. Après son baptême sous le nom de Piotr Petrovitch Petrov, l'élève est accueilli par le tsar comme s'il était l'un des siens.
Polyglotte, traducteur, mathématicien, il connaît alors une ascension fulgurante : il devient major-général. Il meurt à 85 ans, dans le domaine que lui a offert l'impératrice. Sa petite-fille donnera naissance au poète Alexandre Pouchkine.
***
A Saint-Pétersbourg, devenue la capitale de la Russie et l'emblème de son règne réformateur, le tsar Pierre Ier, dit le Grand, attend, un matin de mars 1704, l'arrivée de son ambassadeur Savva Vladislavitch. Pour l'accueillir, il a demandé à Alexandre Danilovitch Menchikov, puissant gouverneur général de la ville et complice des débauches de sa jeunesse, d'être auprès de lui. « Ne vous impatientez pas, Majesté. Ils devraient arriver d'une minute à l'autre », glisse, en soupirant, le gouverneur, une pointe d'agacement dans la voix.
Polyglotte, traducteur, mathématicien, il connaît alors une ascension fulgurante : il devient major-général. Il meurt à 85 ans, dans le domaine que lui a offert l'impératrice. Sa petite-fille donnera naissance au poète Alexandre Pouchkine.
***
A Saint-Pétersbourg, devenue la capitale de la Russie et l'emblème de son règne réformateur, le tsar Pierre Ier, dit le Grand, attend, un matin de mars 1704, l'arrivée de son ambassadeur Savva Vladislavitch. Pour l'accueillir, il a demandé à Alexandre Danilovitch Menchikov, puissant gouverneur général de la ville et complice des débauches de sa jeunesse, d'être auprès de lui. « Ne vous impatientez pas, Majesté. Ils devraient arriver d'une minute à l'autre », glisse, en soupirant, le gouverneur, une pointe d'agacement dans la voix.
L'ambassadeur doit lui présenter trois jeunes esclaves africains. Ils ont été achetés clandestinement pour le compte du tsar et doivent intégrer sa maison comme pages. Au palais, c'est la mode des domestiques noirs : on les appelle les « araps ». Mais le général Menchikov sait bien que Pierre le Grand a d'autres vues sur ces enfants, au moins sur l'un d'entre eux.
Celui qui bénéficiera du soutien du tsar pour être élevé à l'européenne et devenir la preuve que l'éducation peut transformer les hommes les plus éloignés de la civilisation. Pour le général, ce projet semble extravagant, mais il n'en dit pas un mot au tsar, de peur d'éveiller sa colère légendaire.
Pierre le Grand le prend sous son aile
La porte s'ouvre enfin sur Savva Vladislavitch, suivi de sa délégation de jeunes Noirs. Le tsar reste à bonne distance, le temps d'observer les visages des garçons, âgés de 7 et 8 ans. Son regard se pose plus longuement sur l'un d'entre eux. L'enfant a un air de simplicité, de douceur, associé à un physique élégant et à un regard lumineux qui séduisent le tsar.
Alors que l'ambassadeur prononce son discours de présentation, Pierre le Grand s'approche, et demande : « Quel est le nom de ce jeune garçon ? » L'enfant est impressionné par la silhouette du tsar, qui mesure près de deux mètres !
« Ibrahim, Majesté, répond l'ambassadeur. Comme tous les Nègres (sic) capturés par les esclavagistes ottomans et destinés à la cour du sultan, il a été converti à l'islam. »
« D'où vient-il ? » s'enquiert le tsar.
« D'un lieu appelé Logone, près du lac Tchad, dit-on. »
Au palais, on a du mal à s'imaginer de si lointaines contrées. Après avoir jeté un coup d'oeil à Menchikov, le tsar se penche vers Ibrahim, qui le regarde, éberlué.
« Je vais faire de toi mon secrétaire, lui annonce-t-il. Tu devras te tenir prêt à noter mes pensées de nuit, celles qui me viennent lorsque je me réveille ou que je ne dors pas ! »
Celui qui bénéficiera du soutien du tsar pour être élevé à l'européenne et devenir la preuve que l'éducation peut transformer les hommes les plus éloignés de la civilisation. Pour le général, ce projet semble extravagant, mais il n'en dit pas un mot au tsar, de peur d'éveiller sa colère légendaire.
Pierre le Grand le prend sous son aile
La porte s'ouvre enfin sur Savva Vladislavitch, suivi de sa délégation de jeunes Noirs. Le tsar reste à bonne distance, le temps d'observer les visages des garçons, âgés de 7 et 8 ans. Son regard se pose plus longuement sur l'un d'entre eux. L'enfant a un air de simplicité, de douceur, associé à un physique élégant et à un regard lumineux qui séduisent le tsar.
Alors que l'ambassadeur prononce son discours de présentation, Pierre le Grand s'approche, et demande : « Quel est le nom de ce jeune garçon ? » L'enfant est impressionné par la silhouette du tsar, qui mesure près de deux mètres !
« Ibrahim, Majesté, répond l'ambassadeur. Comme tous les Nègres (sic) capturés par les esclavagistes ottomans et destinés à la cour du sultan, il a été converti à l'islam. »
« D'où vient-il ? » s'enquiert le tsar.
« D'un lieu appelé Logone, près du lac Tchad, dit-on. »
Au palais, on a du mal à s'imaginer de si lointaines contrées. Après avoir jeté un coup d'oeil à Menchikov, le tsar se penche vers Ibrahim, qui le regarde, éberlué.
« Je vais faire de toi mon secrétaire, lui annonce-t-il. Tu devras te tenir prêt à noter mes pensées de nuit, celles qui me viennent lorsque je me réveille ou que je ne dors pas ! »
Face à la mine étonnée de l'ambassadeur, l'empereur ajoute : « Mais pour commencer, ce garçon doit être baptisé, et je serai son parrain ! »
Comme promis, le tsar prend l'enfant sous son aile, au grand dam de certains courtisans, notamment du gouverneur.
Après son baptême sous le nom de Piotr Petrovitch Petrov , l'élève est accueilli par le tsar comme s'il était l'un des siens. Après avoir appris le russe, il devient, comme prévu, le secrétaire de nuit du tsar. Des rumeurs à propos de leur relation bruissent. Cette proximité dure jusqu'en 1717, année durant laquelle le tsar convoque, un jour, son protégé.
« Mon fils, tu me donnes entière satisfaction et même au-delà, lui confie-t-il. Pour parfaire ton éducation et faire de toi un homme complet, je vais t'envoyer en France pour étudier l'art de la guerre ! »
Devenu un jeune homme de 21 ans de grande taille, à la chevelure abondante, Ibrahim écarquille les yeux comme s'il allait accéder à un rêve impossible.
Il étudie trois ans à l'école d'artillerie de La Fère, près de Reims. Il y apprend plusieurs langues et s'avère doué pour les mathématiques.
Enrôlé dans les armées de Louis XV contre l'Espagne, il devient capitaine sous la régence de Philippe d'Orléans. Durant ce séjour, il change de nom pour Hanibal, en l'honneur du général carthaginois Hannibal (écrit avec deux « n »).
A Paris, c'est la coqueluche des salons. Son arrière-petit-fils Alexandre Pouchkine écrira, dans « Le Nègre de Pierre le Grand » : « L'apparition d'Ibrahim, son extérieur, son instruction et son intelligence naturelle éveillèrent à Paris l'attention générale. Toutes les dames voulaient voir chez elles le Nègre (sic) du tsar et se l'arrachaient. Le régent l'invita plus d'une fois à ses joyeuses soirées. » SUITE >>>Amélie de Bourbon Parme
Comme promis, le tsar prend l'enfant sous son aile, au grand dam de certains courtisans, notamment du gouverneur.
Après son baptême sous le nom de Piotr Petrovitch Petrov , l'élève est accueilli par le tsar comme s'il était l'un des siens. Après avoir appris le russe, il devient, comme prévu, le secrétaire de nuit du tsar. Des rumeurs à propos de leur relation bruissent. Cette proximité dure jusqu'en 1717, année durant laquelle le tsar convoque, un jour, son protégé.
« Mon fils, tu me donnes entière satisfaction et même au-delà, lui confie-t-il. Pour parfaire ton éducation et faire de toi un homme complet, je vais t'envoyer en France pour étudier l'art de la guerre ! »
Devenu un jeune homme de 21 ans de grande taille, à la chevelure abondante, Ibrahim écarquille les yeux comme s'il allait accéder à un rêve impossible.
Il étudie trois ans à l'école d'artillerie de La Fère, près de Reims. Il y apprend plusieurs langues et s'avère doué pour les mathématiques.
Enrôlé dans les armées de Louis XV contre l'Espagne, il devient capitaine sous la régence de Philippe d'Orléans. Durant ce séjour, il change de nom pour Hanibal, en l'honneur du général carthaginois Hannibal (écrit avec deux « n »).
A Paris, c'est la coqueluche des salons. Son arrière-petit-fils Alexandre Pouchkine écrira, dans « Le Nègre de Pierre le Grand » : « L'apparition d'Ibrahim, son extérieur, son instruction et son intelligence naturelle éveillèrent à Paris l'attention générale. Toutes les dames voulaient voir chez elles le Nègre (sic) du tsar et se l'arrachaient. Le régent l'invita plus d'une fois à ses joyeuses soirées. » SUITE >>>Amélie de Bourbon Parme
C’est avec la bénédiction de Mgr Antoine, métropolite de Chersonèse, que Madame Marina Politova devient la responsable de la chaire des chorales du conservatoire Rachmaninov de Paris.
Elle restera en charge de la coordination de la chorale de la cathédrale de la Sainte Trinité et de le l’élargissement de son répertoire.
En 2020 une vie nouvelle commence pour le Conservatoire ! L’équipe responsable et le corps enseignant du Conservatoire se renouvellent entièrement. D’importants travaux de rénovation sont effectués. Les programmes d’études sont révisés, les répertoires sont renouvelés.
Le Conservatoire russe de Paris porte le nom de Sergei Rachmaninov
Le Conservatoire se considère comme le successeur des traditions de la Société musicale impériale russe de Saint-Pétersbourg, créée en 1859, et des Conservatoires impériaux de Saint-Pétersbourg (1862) et impérial de Moscou ( 1866 ).
Elle restera en charge de la coordination de la chorale de la cathédrale de la Sainte Trinité et de le l’élargissement de son répertoire.
En 2020 une vie nouvelle commence pour le Conservatoire ! L’équipe responsable et le corps enseignant du Conservatoire se renouvellent entièrement. D’importants travaux de rénovation sont effectués. Les programmes d’études sont révisés, les répertoires sont renouvelés.
Le Conservatoire russe de Paris porte le nom de Sergei Rachmaninov
Le Conservatoire se considère comme le successeur des traditions de la Société musicale impériale russe de Saint-Pétersbourg, créée en 1859, et des Conservatoires impériaux de Saint-Pétersbourg (1862) et impérial de Moscou ( 1866 ).
Le Conservatoire a été fondé en 1923 par des professeurs des Conservatoires de Saint-Pétersbourg et de Moscou; Nikolai Cherepnin était à ses origines . Sergei Rachmaninov a été élu président d'honneur du conservatoire , parmi les enseignants des premières années se trouvaient Fédor Chaliapine , Alexander Glazunov , Alexander Gretchaninov .
En 1931-1932, le Conservatoire passa sous la responsabilité de la Société musicale russe de Paris, créée pour poursuivre le travail de l'ancienne Société musicale impériale russe.
Depuis 1932, de nombreux interprètes célèbres ont donné des concerts au Conservatoire, dont le pianiste Vladimir Horowitz , le violoniste Nathan Milstein , le violoncelliste Grigory Pyatigorsky .
Depuis 1983, la Société musicale russe de Paris est reconnue en France comme organisme d’utilité publique.
Depuis 1990, la mairie de la ville de Paris subventionne régulièrement le conservatoire, démontrant ainsi son soutien et son engagement envers la culture musicale russe.
En 2020 une vie nouvelle commence pour le Conservatoire ! L’équipe responsable et le corps enseignant du Conservatoire se renouvellent entièrement. D’importants travaux de rénovation sont effectués. Les programmes d’études sont révisés, les répertoires sont renouvelés.
En 1931-1932, le Conservatoire passa sous la responsabilité de la Société musicale russe de Paris, créée pour poursuivre le travail de l'ancienne Société musicale impériale russe.
Depuis 1932, de nombreux interprètes célèbres ont donné des concerts au Conservatoire, dont le pianiste Vladimir Horowitz , le violoniste Nathan Milstein , le violoncelliste Grigory Pyatigorsky .
Depuis 1983, la Société musicale russe de Paris est reconnue en France comme organisme d’utilité publique.
Depuis 1990, la mairie de la ville de Paris subventionne régulièrement le conservatoire, démontrant ainsi son soutien et son engagement envers la culture musicale russe.
En 2020 une vie nouvelle commence pour le Conservatoire ! L’équipe responsable et le corps enseignant du Conservatoire se renouvellent entièrement. D’importants travaux de rénovation sont effectués. Les programmes d’études sont révisés, les répertoires sont renouvelés.
En souvenir de la date tragique du Grand Exode russe, une Panikhide sera célébrée le Dimanche 27 décembre à 13 heures ( heure de Moscou) par le protopresbytre Alexei Emelianov, en l’église de l’Icône de Notre Dame d’Iveron dont il est le recteur, à Moscou, Bolchaya Polyanka :
C’est à l’initiative du chef de chœur et liturgiste Alexei Rudnevsky, dont l’activité est principalement consacrée à la commémoration des compositeurs liturgistes russes du XXème siècle, à l’étude approfondie de leur œuvre, de leur vie et également de leur mort," dernier acte de leur création", que l’office des défunts sera chanté par six membres du chœur « Kastalsky » sous sa direction : « en mémoire de tous ceux qui ont œuvré pour le chant choral liturgique de l’Eglise, et qui ont souffert en Russie pendant les années de persécutions, et également de tous ceux qui furent obligés de quitter leur terre natale et qui avaient conservé la Mémoire de leur Patrie ».
Sont invités à cet office, les descendants de la première vague de l’émigration russe, ainsi que les membres de" l’Association des Descendants des Combattants de Gallipoli", et tous les fidèles des autres paroisses moscovites et de l’Outre-Moskva, pour lesquels la Mémoire des évènements commémorés survenus il y a cent ans reste particulièrement chère..
dr. Jean Liamine
C’est à l’initiative du chef de chœur et liturgiste Alexei Rudnevsky, dont l’activité est principalement consacrée à la commémoration des compositeurs liturgistes russes du XXème siècle, à l’étude approfondie de leur œuvre, de leur vie et également de leur mort," dernier acte de leur création", que l’office des défunts sera chanté par six membres du chœur « Kastalsky » sous sa direction : « en mémoire de tous ceux qui ont œuvré pour le chant choral liturgique de l’Eglise, et qui ont souffert en Russie pendant les années de persécutions, et également de tous ceux qui furent obligés de quitter leur terre natale et qui avaient conservé la Mémoire de leur Patrie ».
Sont invités à cet office, les descendants de la première vague de l’émigration russe, ainsi que les membres de" l’Association des Descendants des Combattants de Gallipoli", et tous les fidèles des autres paroisses moscovites et de l’Outre-Moskva, pour lesquels la Mémoire des évènements commémorés survenus il y a cent ans reste particulièrement chère..
dr. Jean Liamine
По предложению Алексея Максимовича Рудневского, хормейстера хора "Кастальский " : Панихида в храме Иверской Иконы Божей Матери, что на Большой Полянке
27 декабря, вспоминая трагическую дату Русского исхода, Отец Алексей Емельянов отслужиT" Панихиду памяти всех трудников на церковно-певческой ниве, пострадавших в России в годы гонений , а также принужденных покинуть Родину и сохранивших память о своём Отечестве.
Состав хора "Кастальский" будет состоять из шести певчих.
На Богослужение приглашены потомки первой волны Русской эмиграции и члены общества Союза Потомков Галлиполийцев.
Это именно те, кому памятные события, произошедшие столетие назад по особому дороги."
"Начало Панихиды в 13 часов.
Это удобное время, чтобы и прихожане Иверского храма немного подождали после Литургии, и успели также подъехать в этот храм певчие моего хора и все желающие из других приходов.
27 декабря, вспоминая трагическую дату Русского исхода, Отец Алексей Емельянов отслужиT" Панихиду памяти всех трудников на церковно-певческой ниве, пострадавших в России в годы гонений , а также принужденных покинуть Родину и сохранивших память о своём Отечестве.
Состав хора "Кастальский" будет состоять из шести певчих.
На Богослужение приглашены потомки первой волны Русской эмиграции и члены общества Союза Потомков Галлиполийцев.
Это именно те, кому памятные события, произошедшие столетие назад по особому дороги."
"Начало Панихиды в 13 часов.
Это удобное время, чтобы и прихожане Иверского храма немного подождали после Литургии, и успели также подъехать в этот храм певчие моего хора и все желающие из других приходов.
Vladimir Golovanow
La question du calendrier se pose de façon particulièrement aigue à Noël quand même les Orthodoxes sont divisés et ne fêtent pas ensemble la nativité du Christ. Cette question est bien entendu à l’ordre du jour du prochain Concile panorthodoxe et a fait l’objet de plusieurs communications lors du dernier séminaire théologique à Saint Serge (1) où Pierre Sollogoub a souligné que « le calendrier julien s’est révélé (avec les siècles) inadéquat pour relier les dates des fêtes liturgiques de l’année aux événements cosmiques » (ibid).
Icône cosmique et anniversaire
Mais de quels « événements cosmiques » s’agit-il ? En fait, comme l’écrit Nicolas Osorguine (2), certains théologiens expliquent les dates de Noël et Pâques par une "icône cosmique" qui montre l'univers entier participant au sens de la fête : pour Noël le rallongement des jours à partir du solstice (3) marque cette naissance qui "a fait resplendir dans le monde la lumière de l'intelligence" comme le proclame le tropaire de Noël (4).
Remarquons toutefois que cette date a été fixée assez tard : Noël a d’abord été fêté le 6 janvier, en tout cas en Orient, comme c’est encore les cas dans l’Eglise arménienne et comme le rappelle la fête des Rois dans l’Eglise catholique. La première mention de la fête de Noël au 25 Décembre se trouve dans le calendrier romain des martyrs (le Martyrologue de 354 établi à partir d’un texte qui remonte à 336) et ce n’est qu’en 425 que l'empereur Théodose II codifie officiellement les cérémonies de la fête de Noël. (Ibid. 4)
La question du calendrier se pose de façon particulièrement aigue à Noël quand même les Orthodoxes sont divisés et ne fêtent pas ensemble la nativité du Christ. Cette question est bien entendu à l’ordre du jour du prochain Concile panorthodoxe et a fait l’objet de plusieurs communications lors du dernier séminaire théologique à Saint Serge (1) où Pierre Sollogoub a souligné que « le calendrier julien s’est révélé (avec les siècles) inadéquat pour relier les dates des fêtes liturgiques de l’année aux événements cosmiques » (ibid).
Icône cosmique et anniversaire
Mais de quels « événements cosmiques » s’agit-il ? En fait, comme l’écrit Nicolas Osorguine (2), certains théologiens expliquent les dates de Noël et Pâques par une "icône cosmique" qui montre l'univers entier participant au sens de la fête : pour Noël le rallongement des jours à partir du solstice (3) marque cette naissance qui "a fait resplendir dans le monde la lumière de l'intelligence" comme le proclame le tropaire de Noël (4).
Remarquons toutefois que cette date a été fixée assez tard : Noël a d’abord été fêté le 6 janvier, en tout cas en Orient, comme c’est encore les cas dans l’Eglise arménienne et comme le rappelle la fête des Rois dans l’Eglise catholique. La première mention de la fête de Noël au 25 Décembre se trouve dans le calendrier romain des martyrs (le Martyrologue de 354 établi à partir d’un texte qui remonte à 336) et ce n’est qu’en 425 que l'empereur Théodose II codifie officiellement les cérémonies de la fête de Noël. (Ibid. 4)
Mais d’autres théologiens insistent sur l’anniversaire de la Naissance de Jésus Christ : ainsi dans « l’Homélie sur la Fête de la Nativité de Notre-Seigneur Jésus-Christ », (386) Saint Jean Chrysostome ne fait pas référence à l’astronomie mais cherche à démontrer que le 25 décembre est bien l’anniversaire de la naissance de Jésus en apportant trois séries de preuves : (i) l'empressement avec lequel la fête a été reçue par les croyants, (ii) le recensement décrété par César Auguste dont la date est consignée dans les registres de Rome, (iii) par le récit évangélique qui permet de déduire la date de naissance de Jésus en partant du temps où Zacharie reçut la nouvelle que son épouse Elizabeth était enceinte de saint Jean (5). Tous ces éléments indiquent bien la fin décembre, mais aucun ne permet d’en préciser le jour.
Vox populi
Alors pourquoi ce 25 décembre qui intervient 3 jours après le solstice sans raison évidente ? Et de fait l’origine de cette date plonge dans les cultes païens de Rome : c’était une fête populaire qui avait été établie pour commémore officiellement "la naissance du soleil invaincu" (dies natalis solis invicti) sous l'empereur Aurélien (270-275). Il s’agissait des anciennes "saturnales", qui culminaient au solstice d’hiver, et le 25 décembre correspondait bien au solstice quand fut instauré le calendrier julien en -45. Mais un décalage commençait à s’instaurer dès le siècle suivant à cause de l'imprécision scientifique du calendrier julien (6) et quand la fête de Noël est officiellement codifiée, au 5ème siècle, le décalage atteint ces 3 jours… Toutefois le peuple ayant pris l’habitude du 25 décembre il n’était pas question d’en changer ! C’est bien cette habitude de la fête le 25 décembre qui, pour moi, explique la facilité avec laquelle cette date a été acceptée pour fêter Noël comme le souligne saint Jean Chrisostome.
Les dates des solstices et équinoxes sont parfaitement connues des Pères qui décident de fixer les fêtes de Noël et de Pâques au IV-Vèmes siècles : ils définissent très justement le 21 mars comme étant la date de l’équinoxe qui va servir aux calculs des Pâques, mais ils laissent Noël le 25 décembre et pour moi cela montre que la réception populaire leur parait plus importante que l’exactitude scientifique.
Ainsi la question de la précision scientifique du calendrier liturgique et de sa "capacité à relier les dates des fêtes liturgiques de l’année aux événements cosmiques" ne se pose tout simplement pas. Pour changer ses règles l'Église attend non une preuve scientifique mais un signe de l’Esprit qui la dirige, et c'est le consensus du Peuple de Dieu qui constitue le plus souvent ce signe. Or nous n'en avons pas eu et j’en vois au contraire deux en faveur de la conservation du calendrier julien:
- En 1923 un concile restreint décida de passer au calendrier dit "julien révisé" (7) mais ce changement a été rejeté par la majorité des fidèles. Voilà pourquoi nous constatons autant de différences sur ce sujet (8).
- Les Eglises catholiques du Moyen Orient ont décidé de fêter Pâques avec les Orthodoxes, le 5 mai en 2013, alors même que c’est l’une des dates les plus éloignées possibles de "l’événement cosmique" considéré (l’équinoxe). Mais la demande "émane d’une pression de la part des fidèles"(9) et vient donc bien du Peuple de Dieu.
Pourquoi le 25 décembre a été choisi pour célébrer la naissance du Christ?
Pour conclure, je citerais Sa Sainteté Cyrille I: "le changement de calendrier n'est pas à l'ordre du jour et, de toute façon, le salut n'est pas une question de calendrier."
Amen !
Vox populi
Alors pourquoi ce 25 décembre qui intervient 3 jours après le solstice sans raison évidente ? Et de fait l’origine de cette date plonge dans les cultes païens de Rome : c’était une fête populaire qui avait été établie pour commémore officiellement "la naissance du soleil invaincu" (dies natalis solis invicti) sous l'empereur Aurélien (270-275). Il s’agissait des anciennes "saturnales", qui culminaient au solstice d’hiver, et le 25 décembre correspondait bien au solstice quand fut instauré le calendrier julien en -45. Mais un décalage commençait à s’instaurer dès le siècle suivant à cause de l'imprécision scientifique du calendrier julien (6) et quand la fête de Noël est officiellement codifiée, au 5ème siècle, le décalage atteint ces 3 jours… Toutefois le peuple ayant pris l’habitude du 25 décembre il n’était pas question d’en changer ! C’est bien cette habitude de la fête le 25 décembre qui, pour moi, explique la facilité avec laquelle cette date a été acceptée pour fêter Noël comme le souligne saint Jean Chrisostome.
Les dates des solstices et équinoxes sont parfaitement connues des Pères qui décident de fixer les fêtes de Noël et de Pâques au IV-Vèmes siècles : ils définissent très justement le 21 mars comme étant la date de l’équinoxe qui va servir aux calculs des Pâques, mais ils laissent Noël le 25 décembre et pour moi cela montre que la réception populaire leur parait plus importante que l’exactitude scientifique.
Ainsi la question de la précision scientifique du calendrier liturgique et de sa "capacité à relier les dates des fêtes liturgiques de l’année aux événements cosmiques" ne se pose tout simplement pas. Pour changer ses règles l'Église attend non une preuve scientifique mais un signe de l’Esprit qui la dirige, et c'est le consensus du Peuple de Dieu qui constitue le plus souvent ce signe. Or nous n'en avons pas eu et j’en vois au contraire deux en faveur de la conservation du calendrier julien:
- En 1923 un concile restreint décida de passer au calendrier dit "julien révisé" (7) mais ce changement a été rejeté par la majorité des fidèles. Voilà pourquoi nous constatons autant de différences sur ce sujet (8).
- Les Eglises catholiques du Moyen Orient ont décidé de fêter Pâques avec les Orthodoxes, le 5 mai en 2013, alors même que c’est l’une des dates les plus éloignées possibles de "l’événement cosmique" considéré (l’équinoxe). Mais la demande "émane d’une pression de la part des fidèles"(9) et vient donc bien du Peuple de Dieu.
Pourquoi le 25 décembre a été choisi pour célébrer la naissance du Christ?
Pour conclure, je citerais Sa Sainteté Cyrille I: "le changement de calendrier n'est pas à l'ordre du jour et, de toute façon, le salut n'est pas une question de calendrier."
Amen !
Notes :
(1) Colloque "Comprendre les enjeux du prochain Concile de l'Eglise orthodoxe", 18-20 octobre 2012, Cf
(2) In Nicolas Osorguine, professeur à Saint Serge (Paris), dans "La pensée Russe" du 21-27 mars 2003.
(3) Le solstice d’hiver dans l’hémisphère nord correspond au point de l’orbite terrestre où le soleil se trouve au zénith du tropique sud ce qui correspond au jour le plus court. La terre se trouve à ce point précis à un moment bien déterminé dont la date et l’heure exactes varient en fonction des fuseaux horaires.
(4) ICI
(5) Cf. texte de l’homélie
(6) Rappelons que les 365 jours et 6 heures d’une année moyenne du calendrier julien (en comptant les années bissextiles) font 11 minutes en plus de l'année astronomique, soit 18 heures par siècle. (Cf pour plus de détails.)
(7) Dans ce calendrier, le cycle des fêtes fixes (Annonciation, Noël, Théophanie, Transfiguration, …) et les fêtes des saints suivent le calendrier grégorien tandis que le cycle mobile (Grand carême, Pâques, Ascension, Pentecôte) est calculé en fonction du calendrier julien.
(8) En fait, les Orthodoxes se partagent entre 3 calendriers:
a. Julien: les Églises de Russie, Serbie, Géorgie et Jérusalem, le mont Athos et le monastère Sainte Catherine du Sinaï, qui constituent la majorité de l'Orthodoxie en nombre de fidèles, de paroisses, de monastères, de clercs…
b. Grégorien: la seule Église orthodoxe de Finlande (patriarcat de Constantinople)
c. Julien révisé: les autres Eglises, qui subissent les dissidences des "paléo-calendaristes" (tenants de l'ancien calendrier).
L'Église copte suit aussi le calendrier Julien, de même que les Églises orientales (non-chalcédoniennes) et quelques Églises catholique de rite orientales. Pour 2013 toutes les Eglises catholiques du Proche Orient ont décidé de fêter Pâques avec les Orthodoxes (Julien révisé)
(9) ICI
(1) Colloque "Comprendre les enjeux du prochain Concile de l'Eglise orthodoxe", 18-20 octobre 2012, Cf
(2) In Nicolas Osorguine, professeur à Saint Serge (Paris), dans "La pensée Russe" du 21-27 mars 2003.
(3) Le solstice d’hiver dans l’hémisphère nord correspond au point de l’orbite terrestre où le soleil se trouve au zénith du tropique sud ce qui correspond au jour le plus court. La terre se trouve à ce point précis à un moment bien déterminé dont la date et l’heure exactes varient en fonction des fuseaux horaires.
(4) ICI
(5) Cf. texte de l’homélie
(6) Rappelons que les 365 jours et 6 heures d’une année moyenne du calendrier julien (en comptant les années bissextiles) font 11 minutes en plus de l'année astronomique, soit 18 heures par siècle. (Cf pour plus de détails.)
(7) Dans ce calendrier, le cycle des fêtes fixes (Annonciation, Noël, Théophanie, Transfiguration, …) et les fêtes des saints suivent le calendrier grégorien tandis que le cycle mobile (Grand carême, Pâques, Ascension, Pentecôte) est calculé en fonction du calendrier julien.
(8) En fait, les Orthodoxes se partagent entre 3 calendriers:
a. Julien: les Églises de Russie, Serbie, Géorgie et Jérusalem, le mont Athos et le monastère Sainte Catherine du Sinaï, qui constituent la majorité de l'Orthodoxie en nombre de fidèles, de paroisses, de monastères, de clercs…
b. Grégorien: la seule Église orthodoxe de Finlande (patriarcat de Constantinople)
c. Julien révisé: les autres Eglises, qui subissent les dissidences des "paléo-calendaristes" (tenants de l'ancien calendrier).
L'Église copte suit aussi le calendrier Julien, de même que les Églises orientales (non-chalcédoniennes) et quelques Églises catholique de rite orientales. Pour 2013 toutes les Eglises catholiques du Proche Orient ont décidé de fêter Pâques avec les Orthodoxes (Julien révisé)
(9) ICI
Le 16 octobre 2020, Vincent Niclo et les Prêtres Orthodoxes interprètent le titre "Ils s'aiment", pour la première fois en public, un extrait du nouvel album "Esperanto", lors de l'émission "300 Choeurs" chantent les plus belles chansons de Joe Dassin. L'émission « 300 Chœurs » a rendu un hommage à Joe Dassin, à l'occasion des 40 ans de sa disparition, lors d'une soirée spéciale.
L'album « Esperanto », chanté par des prêtres orthodoxes devrait sortir au printemps 2021.
Les cinq chanteurs de la chorale ont accepté de répondre au questionnaire du site musical. Aujourd’hui le père Pierre, adjoint au recteur du séminaire orthodoxe russe d'Epinay s/Sénart, aîné du chœur a appris à chanter dès l’âge de sept ans dans la chorale d’un monastère moscovite avant de découvrir la France il y a dix ans.
L'album « Esperanto », chanté par des prêtres orthodoxes devrait sortir au printemps 2021.
Les cinq chanteurs de la chorale ont accepté de répondre au questionnaire du site musical. Aujourd’hui le père Pierre, adjoint au recteur du séminaire orthodoxe russe d'Epinay s/Sénart, aîné du chœur a appris à chanter dès l’âge de sept ans dans la chorale d’un monastère moscovite avant de découvrir la France il y a dix ans.
On se souvient de l' émission "The Voice" (sur TF 1) en janvier 2020 où les chanteurs (formateurs et séminaristes) du chœur du séminaire russe avaient touché un large public en interprétant a capella « Ô mon âme ». Ce chant liturgique du canon orthodoxe pénitentiel de saint André de Crète, est chanté habituellement pendant la première semaine de carême.
Le chœur sort en ce mois de novembre un album en collaboration avec le ténor Vincent Niclo. "Esperanto" offre 17 titres, certains profanes (« Ensemble » de J.J. Goldman par exemple) et des morceaux du répertoire religieux (De « l’Ave Maria » au chant liturgique en slavon « Sovet prevechnii ».
Vincent Niclo est un chanteur qui revisite notamment le répertoire lyrique classique , nous fait découvrir l'univers singulier dans lequel évoluent ses amis Les Prêtres Orthodoxes, lors de sa visite au séminaire russe d'Epinay-sous-Sénart. Les 5 prêtres apportent l'harmonie de leurs voix uniques sur le nouvel opus Vincent Niclo «Espéranto» sortie initialement prévue le 13 novembre mais reportée au 27 novembre en raison des mesures sanitaires.
Le chœur sort en ce mois de novembre un album en collaboration avec le ténor Vincent Niclo. "Esperanto" offre 17 titres, certains profanes (« Ensemble » de J.J. Goldman par exemple) et des morceaux du répertoire religieux (De « l’Ave Maria » au chant liturgique en slavon « Sovet prevechnii ».
Vincent Niclo est un chanteur qui revisite notamment le répertoire lyrique classique , nous fait découvrir l'univers singulier dans lequel évoluent ses amis Les Prêtres Orthodoxes, lors de sa visite au séminaire russe d'Epinay-sous-Sénart. Les 5 prêtres apportent l'harmonie de leurs voix uniques sur le nouvel opus Vincent Niclo «Espéranto» sortie initialement prévue le 13 novembre mais reportée au 27 novembre en raison des mesures sanitaires.
Le MONDE
Par Nathalie Calmé
L’ancien gendarme, devenu un temps conseiller de Bertrand Delanoë puis d’Anne Hidalgo, a été ordonné diacre en 2018, et demeure un poète hors normes et inclassable, à mille lieues de l’image lisse attendue du dévot
François Esperet a été ordonné diacre en 2018 par Monseigneur Nestor. A 40 ans, ce père de six enfants est aujourd’hui à la tête de la société de conseil qu’il a fondée.
Si, dans sa jeunesse, les premiers pas en religion de François Esperet sont balbutiants, c’est à l’âge de 17 ans qu’il a « une révélation chrétienne ». Bouleversé, l’adolescent recherche alors l’écrin spirituel qui pourrait accueillir cette expérience, et c’est au catholicisme qu’il choisit tout d’abord de confier sa foi.
Né en 1980 à Paris, François Esperet est un homme dont la vie se conjugue au pluriel. Après des études à l’Ecole normale supérieure, il intègre le corps de la gendarmerie en 2002, comme chef de groupe, à Paris. Dans cet univers, le jeune homme, jusqu’alors tourné vers les choses de l’esprit, multiplie les apprentissages qui ont trait au « prochain ».
Par Nathalie Calmé
L’ancien gendarme, devenu un temps conseiller de Bertrand Delanoë puis d’Anne Hidalgo, a été ordonné diacre en 2018, et demeure un poète hors normes et inclassable, à mille lieues de l’image lisse attendue du dévot
François Esperet a été ordonné diacre en 2018 par Monseigneur Nestor. A 40 ans, ce père de six enfants est aujourd’hui à la tête de la société de conseil qu’il a fondée.
Si, dans sa jeunesse, les premiers pas en religion de François Esperet sont balbutiants, c’est à l’âge de 17 ans qu’il a « une révélation chrétienne ». Bouleversé, l’adolescent recherche alors l’écrin spirituel qui pourrait accueillir cette expérience, et c’est au catholicisme qu’il choisit tout d’abord de confier sa foi.
Né en 1980 à Paris, François Esperet est un homme dont la vie se conjugue au pluriel. Après des études à l’Ecole normale supérieure, il intègre le corps de la gendarmerie en 2002, comme chef de groupe, à Paris. Dans cet univers, le jeune homme, jusqu’alors tourné vers les choses de l’esprit, multiplie les apprentissages qui ont trait au « prochain ».
Il découvre le commandement, la direction d’une fraternité d’armes, « l’autorité comme service ». Et quand il croise bandits, voyous ou prostituées, il se dit « frappé par l’éclat du semblable plus que par l’altérité ».
Gendarmes et voleurs
Rattrapé par son passé de normalien, il finit par quitter le feu de l’action et devient chargé de mission au cabinet du directeur général de la gendarmerie nationale. C’est à ce moment-là qu’il couche sur le papier ses premiers vers : « Le 21 septembre 2008, se souvient-il, jour de la saint Matthieu, j’ai commencé à écrire de la poésie. Il fallait que je sois extrait des aventures pour pouvoir les raconter. »
Sa « vie antérieure », à démanteler trafics de drogue et racolage sur la voie publique, l’inspire à la fois en tant que chrétien et que poète. Dans ses recueils, Larrons (2010), puis Gagneuses (2014), consacrés au banditisme et à la prostitution, il peint, dans un souffle épique dénué de ponctuations, des « âmes à nu », « écorchées vives », « dérogeant à la loi », mais « possédant une grande liberté sociale non encore convertie en liberté spirituelle ».
Pour François Esperet, côtoyer ces milieux en marge de la société a été « un extraordinaire amplificateur d’humanité » et « un approfondissement de l’incarnation ».
Au bout de deux ans de vie de cabinet, l’officier bien noté, brillant, se sent « bloqué dans un mouvement ascendant professionnellement » : « Quand ma carrière menace de s’élever, j’ai tendance à me déporter à l’horizontale », lance-t-il en riant.
Lire aussi L’histoire d’un diplomate français devenu diacre orthodoxe
Gendarmes et voleurs
Rattrapé par son passé de normalien, il finit par quitter le feu de l’action et devient chargé de mission au cabinet du directeur général de la gendarmerie nationale. C’est à ce moment-là qu’il couche sur le papier ses premiers vers : « Le 21 septembre 2008, se souvient-il, jour de la saint Matthieu, j’ai commencé à écrire de la poésie. Il fallait que je sois extrait des aventures pour pouvoir les raconter. »
Sa « vie antérieure », à démanteler trafics de drogue et racolage sur la voie publique, l’inspire à la fois en tant que chrétien et que poète. Dans ses recueils, Larrons (2010), puis Gagneuses (2014), consacrés au banditisme et à la prostitution, il peint, dans un souffle épique dénué de ponctuations, des « âmes à nu », « écorchées vives », « dérogeant à la loi », mais « possédant une grande liberté sociale non encore convertie en liberté spirituelle ».
Pour François Esperet, côtoyer ces milieux en marge de la société a été « un extraordinaire amplificateur d’humanité » et « un approfondissement de l’incarnation ».
Au bout de deux ans de vie de cabinet, l’officier bien noté, brillant, se sent « bloqué dans un mouvement ascendant professionnellement » : « Quand ma carrière menace de s’élever, j’ai tendance à me déporter à l’horizontale », lance-t-il en riant.
Lire aussi L’histoire d’un diplomate français devenu diacre orthodoxe
De conseiller des princes aux rives de l’Orient
C’est vers la Mairie de Paris que François Esperet se « déporte » donc, de 2010 à 2016, comme conseiller spécial de maires Bertrand Delanoë puis Anne Hidalgo. Une nouvelle vie en politique, non pas comme « chrétien de gauche », mais comme « pèlerin et nomade dans le champ politique ». Electron libre dans l’âme, celui qui s’est fait tatouer le corps de représentations du Christ et de citations latines se reconnaît dans ces paroles du théologien carthaginois Tertullien : « Pour nous chrétiens, que la passion de la gloire et les honneurs laissent froids, en vérité (…) nous ne connaissons qu’une chose publique, commune à tous : le monde. »
En 2016, il converge du catholicisme vers l’orthodoxie, après sa découverte de la voie hésychaste, ou prière du cœur (méthode ascétique d’oraison qui utilise l’invocation du nom de Jésus sur le rythme de la respiration et, finalement, celui du cœur), et fréquente le séminaire orthodoxe russe à Epinay-sous-Sénart (Essonne).
Après une année de lecture des pères grecs et des théologiens orthodoxes du XXe siècle – en particulier Olivier Clément – et de la pratique de la prière du nom de Jésus, les astres se sont alignés du côté de l’Orient ! »
Un homme est aussi à l’origine de ce basculement, le père Alexandre Siniakov, figure du dialogue Orient-Occident.
« Mais, précise-t-il, je ne renie rien du christianisme catholique. Je lis toujours avec autant de joie sainte Thérèse d’Avila, dont les plus belles pages font écho à celles des Récits d’un pèlerin russe ! » Epris de mystique orthodoxe, François Esperet voit en elle « moins une échappatoire merveilleuse et abyssale – privilège des âmes d’élite – qu’un simple pain quotidien ».
Lire aussi COMMENT UN FRANCAIS A DEMENAGE A IVANOVO ET TROUVE UN SENS A SA VIE : L’HISTOIRE DE JEAN-MICHEL COSNIEAU
C’est vers la Mairie de Paris que François Esperet se « déporte » donc, de 2010 à 2016, comme conseiller spécial de maires Bertrand Delanoë puis Anne Hidalgo. Une nouvelle vie en politique, non pas comme « chrétien de gauche », mais comme « pèlerin et nomade dans le champ politique ». Electron libre dans l’âme, celui qui s’est fait tatouer le corps de représentations du Christ et de citations latines se reconnaît dans ces paroles du théologien carthaginois Tertullien : « Pour nous chrétiens, que la passion de la gloire et les honneurs laissent froids, en vérité (…) nous ne connaissons qu’une chose publique, commune à tous : le monde. »
En 2016, il converge du catholicisme vers l’orthodoxie, après sa découverte de la voie hésychaste, ou prière du cœur (méthode ascétique d’oraison qui utilise l’invocation du nom de Jésus sur le rythme de la respiration et, finalement, celui du cœur), et fréquente le séminaire orthodoxe russe à Epinay-sous-Sénart (Essonne).
Après une année de lecture des pères grecs et des théologiens orthodoxes du XXe siècle – en particulier Olivier Clément – et de la pratique de la prière du nom de Jésus, les astres se sont alignés du côté de l’Orient ! »
Un homme est aussi à l’origine de ce basculement, le père Alexandre Siniakov, figure du dialogue Orient-Occident.
« Mais, précise-t-il, je ne renie rien du christianisme catholique. Je lis toujours avec autant de joie sainte Thérèse d’Avila, dont les plus belles pages font écho à celles des Récits d’un pèlerin russe ! » Epris de mystique orthodoxe, François Esperet voit en elle « moins une échappatoire merveilleuse et abyssale – privilège des âmes d’élite – qu’un simple pain quotidien ».
Lire aussi COMMENT UN FRANCAIS A DEMENAGE A IVANOVO ET TROUVE UN SENS A SA VIE : L’HISTOIRE DE JEAN-MICHEL COSNIEAU
Fugues autour du Royaume
En 2018, le croyant hors normes publie « Visions de Jacob » (2018). Comme dans ses recueils précédents, il y tisse une toile narrative où s’entremêlent le langage biblique et l’argot. Le poète aime citer ses grands frères, Apollinaire, Rimbaud, Kerouac, Bloy, « des gens qui ont une authentique piété vis-à-vis de la parole de Dieu, et qui osent tout. C’est dans l’esprit du “je peux tout en celui qui me donne la force”, de Paul, que j’aborde l’écriture ».
Dans le prologue de son dernier livre « Ne restons pas ce que nous sommes », qui vient de paraître chez Robert Laffont, François Esperet observe : « Quand la parole humaine vient se lover contre la parole divine (…), une mélodie nouvelle se fait entendre. » C’est cette langue nouvelle que l’auteur a appris à parler au cours de l’année liturgique qui a suivi son ordination diaconale à la cathédrale orthodoxe de la Sainte-Trinité, à Paris – en 2018, le jour de la fête de Lazare, la veille du dimanche des Rameaux. Unemission lui est confiée : commenter, tous les dimanches et jours de fête, la première lecture, dite « apostolique », pour l’assemblée des fidèles. Et ce sont ses homélies autour des Epîtres de Paul que le diacre-poète a réunies dans son livre.
Il compare les épîtres pauliniennes à des « portulans » – ces anciennes cartes de navigation : « Paul est un vrai navigateur humain, qui nous a rendus visible le tracé des côtes du Royaume. »Quant au titre, il est inspiré d’une phrase du théologien Grégoire de Nazianze, au IVe siècle : « Ne restons pas ce que nous sommes, mais devenons qui nous étions », parole qui conserve à ses yeux une part de mystère. « Elle pourrait signifier, pense-t-il, ne nous laissons pas enfermer à un moment de nous-mêmes, ne nous laissons pas réifier, mais devenons des participants du Royaume… et renouons en toute liberté avec ce que Maxime le Confesseur [théologien byzantin du VIIe siècle] appelle notre logos, notre identité et notre vocation primordiales. »
A 40 ans, ce père de six enfants est aujourd’hui à la tête de la société de conseil qu’il a fondée, Beltassar (le nom babylonien du prophète Daniel, celui qui interprétait les songes du roi Nabuchodonosor), auprès de grands dirigeants d’entreprises. Et aspire à endosser l’habit de prêtre orthodoxe, « avec cette impatience, confie-t-il, qui est le péché de l’espérance et dont j’ai toujours peiné à me départir. Mais aussi, au fil des mois et des années, avec une sérénité souriante ».... SUITE
Lire François Esperet :
Larrons (Le Temps des cerises, 2013, 114 pages, 12 euros) ; Gagneuses(Le Temps des cerises, 2014, 100 pages, 10 euros) ; Visions de Jacob(Editions du Sandre, 2018, 200 pages, 18 euros)
En 2018, le croyant hors normes publie « Visions de Jacob » (2018). Comme dans ses recueils précédents, il y tisse une toile narrative où s’entremêlent le langage biblique et l’argot. Le poète aime citer ses grands frères, Apollinaire, Rimbaud, Kerouac, Bloy, « des gens qui ont une authentique piété vis-à-vis de la parole de Dieu, et qui osent tout. C’est dans l’esprit du “je peux tout en celui qui me donne la force”, de Paul, que j’aborde l’écriture ».
Dans le prologue de son dernier livre « Ne restons pas ce que nous sommes », qui vient de paraître chez Robert Laffont, François Esperet observe : « Quand la parole humaine vient se lover contre la parole divine (…), une mélodie nouvelle se fait entendre. » C’est cette langue nouvelle que l’auteur a appris à parler au cours de l’année liturgique qui a suivi son ordination diaconale à la cathédrale orthodoxe de la Sainte-Trinité, à Paris – en 2018, le jour de la fête de Lazare, la veille du dimanche des Rameaux. Unemission lui est confiée : commenter, tous les dimanches et jours de fête, la première lecture, dite « apostolique », pour l’assemblée des fidèles. Et ce sont ses homélies autour des Epîtres de Paul que le diacre-poète a réunies dans son livre.
Il compare les épîtres pauliniennes à des « portulans » – ces anciennes cartes de navigation : « Paul est un vrai navigateur humain, qui nous a rendus visible le tracé des côtes du Royaume. »Quant au titre, il est inspiré d’une phrase du théologien Grégoire de Nazianze, au IVe siècle : « Ne restons pas ce que nous sommes, mais devenons qui nous étions », parole qui conserve à ses yeux une part de mystère. « Elle pourrait signifier, pense-t-il, ne nous laissons pas enfermer à un moment de nous-mêmes, ne nous laissons pas réifier, mais devenons des participants du Royaume… et renouons en toute liberté avec ce que Maxime le Confesseur [théologien byzantin du VIIe siècle] appelle notre logos, notre identité et notre vocation primordiales. »
A 40 ans, ce père de six enfants est aujourd’hui à la tête de la société de conseil qu’il a fondée, Beltassar (le nom babylonien du prophète Daniel, celui qui interprétait les songes du roi Nabuchodonosor), auprès de grands dirigeants d’entreprises. Et aspire à endosser l’habit de prêtre orthodoxe, « avec cette impatience, confie-t-il, qui est le péché de l’espérance et dont j’ai toujours peiné à me départir. Mais aussi, au fil des mois et des années, avec une sérénité souriante ».... SUITE
Lire François Esperet :
Larrons (Le Temps des cerises, 2013, 114 pages, 12 euros) ; Gagneuses(Le Temps des cerises, 2014, 100 pages, 10 euros) ; Visions de Jacob(Editions du Sandre, 2018, 200 pages, 18 euros)
Frères de Jésus
Dans le christianisme oriental, les frères de Jésus sont des enfants que Joseph a eus avec une autre femme avant d'épouser Marie. Dans le christianisme occidental, ce sont des cousins de Jésus. Les évangiles synoptiques et de nombreux textes apocryphes mentionnent les frères de Jésus et indiquent leurs noms : Jacques, Joseph (parfois appelé Joset), Jude et Simon. De très nombreux documents chrétiens attestent de l'appellation « frère du Seigneur » donnée à Jacques le Juste
St Jacques, frère de notre Seigneur et 1er Evêque de Jérusalem : il était fils du premier mariage de Joseph le divin fiancé.
Cet homme fut béni par Dieu dès le sein de sa mère et à cause de son éminente justice, tous ceux de sa race l'appelaient «le Juste» et «Oblias», ce qui signifie en hébreux «rempart du peuple» et «justice». Dès son enfance, il vécut dans l'ascèse la plus stricte. Il ne buvait ni vin, ni boisson fermentée. Comme St Jean le Précurseur, il ne mangea jamais rien qui eût vécu. Le rasoir ne passa jamais sur sa tête, comme le recommande la Loi à ceux qui se consacrent à Dieu. Il ne prenait jamais de bain et ne s'oignait pas d'huile, préférant le soin de l'âme à celui du corps.
Icône de saint Jacques, frère de Notre Seigneur
Dans le christianisme oriental, les frères de Jésus sont des enfants que Joseph a eus avec une autre femme avant d'épouser Marie. Dans le christianisme occidental, ce sont des cousins de Jésus. Les évangiles synoptiques et de nombreux textes apocryphes mentionnent les frères de Jésus et indiquent leurs noms : Jacques, Joseph (parfois appelé Joset), Jude et Simon. De très nombreux documents chrétiens attestent de l'appellation « frère du Seigneur » donnée à Jacques le Juste
St Jacques, frère de notre Seigneur et 1er Evêque de Jérusalem : il était fils du premier mariage de Joseph le divin fiancé.
Cet homme fut béni par Dieu dès le sein de sa mère et à cause de son éminente justice, tous ceux de sa race l'appelaient «le Juste» et «Oblias», ce qui signifie en hébreux «rempart du peuple» et «justice». Dès son enfance, il vécut dans l'ascèse la plus stricte. Il ne buvait ni vin, ni boisson fermentée. Comme St Jean le Précurseur, il ne mangea jamais rien qui eût vécu. Le rasoir ne passa jamais sur sa tête, comme le recommande la Loi à ceux qui se consacrent à Dieu. Il ne prenait jamais de bain et ne s'oignait pas d'huile, préférant le soin de l'âme à celui du corps.
Icône de saint Jacques, frère de Notre Seigneur
Après l'Ascension aux Cieux du Seigneur, les Apôtres unanimes choisirent Jacques le Juste comme premier Evêque de Jérusalem. Accompli dans toutes les vertus de la vie active et de la contemplation, Jacques pénétrait seul dans le sanctuaire de la Nouvelle Alliance - non pas une fois par an, comme le grand prêtre des Juifs, mais chaque jour - afin d'y célébrer les Sts Mystères. Vêtu de lin, il pénétrait seul dans le Temple, et se tenait de longues heures à genoux, intercédant pour le peuple et le salut du monde, de telle sorte que ses genoux étaient endurcis comme la pierre.
C'est lui qui présidait au conseil des Anciens et qui, lors des discussions intervenues à Antioche sur la nécessité de circoncire les païens qui embrassaient la foi, demanda qu'on ne les tourmente pas avec les préceptes de l'ancienne Loi, mais qu'on leur demande seulement de s'abstenir des viandes immolées aux idoles et de la fornication (cf. Actes 15:20).
C'est lui qui écrivit également la Lettre qui porte son nom dans le canon des Ecritures. Dans celle-ci, il corrige ceux qui considéraient Dieu comme la cause des maux. «Dieu, en effet ne tente personne, dit-il, mais chacun est tenté par sa propre convoitise qui le pousse et le séduit» (Jc 1:14). Il exhorte aussi à ne pas se contenter de confesser sa foi dans le Christ, mais à la faire resplendir dans les oeuvres de la vertu. Car «de même que sans le souffle de vie le corps est mort, ainsi la foi sans les oeuvres est morte» (Jc 2:26). Il ajoute de nombreuses autres recommandations pour mener une vie agréable à Dieu et obtenir la sagesse d'En-Haut, nous apprenant à reconnaître en tout le don de Dieu: « Tout don excellent et tout cadeau parfait viennent d'En-Haut et descendent du Père des lumières, qui ne connaît ni variations, ni obscurcissement passager» (Jc 1:16). C'est lui aussi qui a rédigé la Divine Liturgie conservée sous son nom, source de toutes les Liturgies de l'Eglise Orthodoxe2
Vers l'an 62, alors que la Judée était dans le désordre et l'anarchie après la mort du gouverneur Festus, les Juifs, qui avaient échoué dans leur tentative de mettre Paul à mort (Actes 25-26), s'en prirent à Jacques, dont la réputation de juste parmi le peuple donnait forte créance à sa prédication. Beaucoup, et même des chefs du peuple, avaient déjà embrassé la foi, et les scribes et les pharisiens s'émouvaient et craignaient que tous reconnaissent bientôt en Jésus le Christ Sauveur. Ils allèrent donc perfidement vers Jacques, louèrent sa vertu et sa justice, et lui dirent: «Nous t'en prions, toi qui es juste et ne fais pas acception des personnes, persuade le peuple, qui va bientôt se réunir pour la Pâque, de ne pas s'égarer sur la personne de Jésus. Tiens-toi donc sur le pinacle du temple, afin que de là-haut tu sois en vue et que tes paroles soient entendues de tout le peuple et des païens qui sont accourus en foule pour la fête».
C'est lui qui présidait au conseil des Anciens et qui, lors des discussions intervenues à Antioche sur la nécessité de circoncire les païens qui embrassaient la foi, demanda qu'on ne les tourmente pas avec les préceptes de l'ancienne Loi, mais qu'on leur demande seulement de s'abstenir des viandes immolées aux idoles et de la fornication (cf. Actes 15:20).
C'est lui qui écrivit également la Lettre qui porte son nom dans le canon des Ecritures. Dans celle-ci, il corrige ceux qui considéraient Dieu comme la cause des maux. «Dieu, en effet ne tente personne, dit-il, mais chacun est tenté par sa propre convoitise qui le pousse et le séduit» (Jc 1:14). Il exhorte aussi à ne pas se contenter de confesser sa foi dans le Christ, mais à la faire resplendir dans les oeuvres de la vertu. Car «de même que sans le souffle de vie le corps est mort, ainsi la foi sans les oeuvres est morte» (Jc 2:26). Il ajoute de nombreuses autres recommandations pour mener une vie agréable à Dieu et obtenir la sagesse d'En-Haut, nous apprenant à reconnaître en tout le don de Dieu: « Tout don excellent et tout cadeau parfait viennent d'En-Haut et descendent du Père des lumières, qui ne connaît ni variations, ni obscurcissement passager» (Jc 1:16). C'est lui aussi qui a rédigé la Divine Liturgie conservée sous son nom, source de toutes les Liturgies de l'Eglise Orthodoxe2
Vers l'an 62, alors que la Judée était dans le désordre et l'anarchie après la mort du gouverneur Festus, les Juifs, qui avaient échoué dans leur tentative de mettre Paul à mort (Actes 25-26), s'en prirent à Jacques, dont la réputation de juste parmi le peuple donnait forte créance à sa prédication. Beaucoup, et même des chefs du peuple, avaient déjà embrassé la foi, et les scribes et les pharisiens s'émouvaient et craignaient que tous reconnaissent bientôt en Jésus le Christ Sauveur. Ils allèrent donc perfidement vers Jacques, louèrent sa vertu et sa justice, et lui dirent: «Nous t'en prions, toi qui es juste et ne fais pas acception des personnes, persuade le peuple, qui va bientôt se réunir pour la Pâque, de ne pas s'égarer sur la personne de Jésus. Tiens-toi donc sur le pinacle du temple, afin que de là-haut tu sois en vue et que tes paroles soient entendues de tout le peuple et des païens qui sont accourus en foule pour la fête».
Церковь посвященная Св.Иакову - брату Иисуса по родству. Он занимал особое место среди апостолов, т.к. стал первым епископом Иерусалима
Lorsqu'il fut monté au sommet du temple, les scribes et les pharisiens lui crièrent d'en-bas: «Juste en qui nous devons avoir confiance, puisque le peuple se trompe en suivant Jésus le Crucifié, annonce nous, qui est ce Jésus».
Jacques répondit alors à haute voix: «Pourquoi m'interrogez-vous sur le Fils de l'homme? Il est assis maintenant au ciel à la droite de la Grande Puissance et il reviendra sur les nuées du ciel pour juger l'univers avec justice.» Beaucoup furent alors convaincus par le témoignage de Jacques et criaient: «Hosanna au Fils de David!» Mais les scribes et les pharisiens grinçaient les dents de rage et s'écriaient: «ô, même le Juste a été égaré». Et ils accomplirent la Prophétie écrite par Isaïe: «Enlevons le Juste, parce qu'il nous est insupportable» (Is. 3:10). Ils se ruèrent donc vers le pinacle du temple et jetèrent en bas le Juste. Jacques ne mourut pas en tombant, malgré la hauteur; mais s'étant retourné et mis à genoux, il cria vers Dieu: «Je T'en prie, Seigneur Dieu Père, pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu'il font».
Tandis qu'il priait ainsi pour ses bourreaux, à l'exemple du Christ et de St Etienne (cf. Luc 23:34; Act. 7:59-60), les juifs le lapidaient. L'un d'entre eux, devenu furieux en voyant la charité inébranlable du Juste, prit le bâton avec lequel il foulait les étoffes et lui en frappa la tête. C'est ainsi que Jacques le Juste rendit témoignage. On l'enterra sur les lieux mêmes, près du temple. Jacques était si admirable et si renommé pour sa vertu que les juifs les plus raisonnables virent dans son Martyre la cause immédiate du siège et de la ruine de Jérusalem en l'an 70.
1. Il faut distinguer St Jacques, fils d'Alphée (9 oct.) Apôtre et frère de l'Evangéliste St Matthieu; St Jacques le frère du Seigneur, commémoré aujourd'hui et le dimanche qui suit la Nativité; et Jacques, fils de Zébédée et frère de St Jean le Théologien (30 avril).
2. Dans certaines Eglises et Monastères, on célèbre aujourd'hui l'antique Liturgie de St-Jacques . Lien
Lorsqu'il fut monté au sommet du temple, les scribes et les pharisiens lui crièrent d'en-bas: «Juste en qui nous devons avoir confiance, puisque le peuple se trompe en suivant Jésus le Crucifié, annonce nous, qui est ce Jésus».
Jacques répondit alors à haute voix: «Pourquoi m'interrogez-vous sur le Fils de l'homme? Il est assis maintenant au ciel à la droite de la Grande Puissance et il reviendra sur les nuées du ciel pour juger l'univers avec justice.» Beaucoup furent alors convaincus par le témoignage de Jacques et criaient: «Hosanna au Fils de David!» Mais les scribes et les pharisiens grinçaient les dents de rage et s'écriaient: «ô, même le Juste a été égaré». Et ils accomplirent la Prophétie écrite par Isaïe: «Enlevons le Juste, parce qu'il nous est insupportable» (Is. 3:10). Ils se ruèrent donc vers le pinacle du temple et jetèrent en bas le Juste. Jacques ne mourut pas en tombant, malgré la hauteur; mais s'étant retourné et mis à genoux, il cria vers Dieu: «Je T'en prie, Seigneur Dieu Père, pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu'il font».
Tandis qu'il priait ainsi pour ses bourreaux, à l'exemple du Christ et de St Etienne (cf. Luc 23:34; Act. 7:59-60), les juifs le lapidaient. L'un d'entre eux, devenu furieux en voyant la charité inébranlable du Juste, prit le bâton avec lequel il foulait les étoffes et lui en frappa la tête. C'est ainsi que Jacques le Juste rendit témoignage. On l'enterra sur les lieux mêmes, près du temple. Jacques était si admirable et si renommé pour sa vertu que les juifs les plus raisonnables virent dans son Martyre la cause immédiate du siège et de la ruine de Jérusalem en l'an 70.
1. Il faut distinguer St Jacques, fils d'Alphée (9 oct.) Apôtre et frère de l'Evangéliste St Matthieu; St Jacques le frère du Seigneur, commémoré aujourd'hui et le dimanche qui suit la Nativité; et Jacques, fils de Zébédée et frère de St Jean le Théologien (30 avril).
2. Dans certaines Eglises et Monastères, on célèbre aujourd'hui l'antique Liturgie de St-Jacques . Lien
Réjouis-toi, Mère de Dieu, joie des anges et des hommes ; réjouis-toi, ferme espoir et protection de la ville ; réjouis-toi, car par ta puissance, nous terrassons nos ennemis ; réjouis-toi, Mère du soleil spirituel qui éclaire les fidèles et plonge les infidèles dans l’obscurité ; réjouis-toi, ô Vierge, louange des chrétiens.
La célébration en l'honneur de l'icône a lieu le 27 novembre ( 10 décembre ).
Novgorod en Russie (Cathédrale Sainte-Sophie) possédait une icône de la Mère de Dieu sur le modèle byzantin de la Vierge du Signe. Ce modèle représente Marie portant en médaillon, sur le devant, le Christ enfant et bénissant. Son nom évoque le "signe de la Vierge enceinte" annoncé par le prophète Isaïe.
Le 27 novembre 1150, la ville est assiégée. Son archevêque place l’icône au-dessus des remparts ; la Vierge est frappée d’une flèche, les ténèbres couvrent la ville et les ennemis doivent lever le siège. Ce miracle est commémoré chaque année.
La célébration en l'honneur de l'icône a lieu le 27 novembre ( 10 décembre ).
Novgorod en Russie (Cathédrale Sainte-Sophie) possédait une icône de la Mère de Dieu sur le modèle byzantin de la Vierge du Signe. Ce modèle représente Marie portant en médaillon, sur le devant, le Christ enfant et bénissant. Son nom évoque le "signe de la Vierge enceinte" annoncé par le prophète Isaïe.
Le 27 novembre 1150, la ville est assiégée. Son archevêque place l’icône au-dessus des remparts ; la Vierge est frappée d’une flèche, les ténèbres couvrent la ville et les ennemis doivent lever le siège. Ce miracle est commémoré chaque année.
L'icône montre l'image de la Mère de Dieu avec les mains levées dans la prière ( Oranta ) et avec l'image du bébé Divin sur sa poitrine. La Mère de Dieu est représentée à la fois assise et debout.
L'icône mesure 59 sur 52,7 cm L'image est recto-verso (au dos - images des justes Joachim et Anna , debout en prière devant Jésus-Christ), a un bâton, c'est-à-dire une icône portable . Au XVIe siècle, la peinture de l'icône est renouvelée (l' archevêque Macaire , futur métropolite de Moscou, est appelé un maître possible ). De la peinture ancienne originale, seuls des fragments et de la robe de la Vierge et du médaillon autour de l'image de l'enfant Jésus ont survécu . L'image au dos de l'icône est complètement préservée dans la peinture ancienne.
L'icône mesure 59 sur 52,7 cm L'image est recto-verso (au dos - images des justes Joachim et Anna , debout en prière devant Jésus-Christ), a un bâton, c'est-à-dire une icône portable . Au XVIe siècle, la peinture de l'icône est renouvelée (l' archevêque Macaire , futur métropolite de Moscou, est appelé un maître possible ). De la peinture ancienne originale, seuls des fragments et de la robe de la Vierge et du médaillon autour de l'image de l'enfant Jésus ont survécu . L'image au dos de l'icône est complètement préservée dans la peinture ancienne.
NEW YORK, 8 décembre 2020
Dans l'émission "Vesti Nedeli" sur la chaîne de télévision Rossia1 le 30 novembre 2020, consacrée à l'église russe Saint Archange-Michel à Cannes (France), un grand nombre de personnes de haut rang et de responsables sont intervenus. Mais de graves inexactitudes et omissions ont été commises qui pourraient compliquer le contexte juridique.
L'émission montre l'histoire de l’église, mais il n'est pas mentionné que pendant un siècle elle se trouvait sous la juridiction de l'Église russe à l'étranger (EORHF) comme en témoignent les archives du début du XXe siècle. L'Acte d’union canonique, signé en 2007 entre l'Église russe à l'étranger et le patriarcat de Moscou, reconnaît également les droits de l'Église russe à l'étranger, de sorte que cette église ne peut pas être transférée à quiconque sans le consentement et l'approbation du Synode des évêques.
Par conséquent, il est étrange que des représentants de l'Église russe à l'étranger n'aient pas été invités à participer à l’émission RTR. Car l'Église russe à l'étranger faisait et fait des efforts financiers et organisationnels importants pour résoudre les problèmes complexes de l'Église de Cannes.
Dans l'émission "Vesti Nedeli" sur la chaîne de télévision Rossia1 le 30 novembre 2020, consacrée à l'église russe Saint Archange-Michel à Cannes (France), un grand nombre de personnes de haut rang et de responsables sont intervenus. Mais de graves inexactitudes et omissions ont été commises qui pourraient compliquer le contexte juridique.
L'émission montre l'histoire de l’église, mais il n'est pas mentionné que pendant un siècle elle se trouvait sous la juridiction de l'Église russe à l'étranger (EORHF) comme en témoignent les archives du début du XXe siècle. L'Acte d’union canonique, signé en 2007 entre l'Église russe à l'étranger et le patriarcat de Moscou, reconnaît également les droits de l'Église russe à l'étranger, de sorte que cette église ne peut pas être transférée à quiconque sans le consentement et l'approbation du Synode des évêques.
Par conséquent, il est étrange que des représentants de l'Église russe à l'étranger n'aient pas été invités à participer à l’émission RTR. Car l'Église russe à l'étranger faisait et fait des efforts financiers et organisationnels importants pour résoudre les problèmes complexes de l'Église de Cannes.
Depuis 2016, nous avons également proposé un certain nombre de mesures pratiques concrètes aux autorités russes, et nous attendons de la Russie qu'elle participe à la sauvegarde de ce monument spirituel et culturel russe unique de la Côte d'Azur. Il est nécessaire de constater toute l'aide possible du personnel du ministère russe des Affaires étrangères,
L'émission RTR donne l'impression que l'église de Cannes semble avoir complètement péri. En 2013, un groupe de schismatiques dirigé par M. Jansen, dont on parle si respectueusement à la télévision, a pris le contrôle total de tous les biens de la paroisse, y compris l'église, son parc, la maison paroissiale et d'autres bâtiments. Il était impossible pour le clergé orthodoxe et les paroissiens de continuer à célébrer et à prier dans leur propre église.
Par conséquent, la paroisse Saint Archange Michel, dirigée par le prêtre Antoine Odaysky, qui est subordonnée au premier hiérarque de l'Église russe à l'étranger, le métropolite Hilarion d'Amérique de l'Est et de New York, a été forcée de quitter son édifice historique et a commencé à louer l'église Saint Roch dans le centre-ville pour continuer à célébrer. L’église Saint Archange Michel a été perdue mais une grande communauté multinationale a survécu et s’accroit - une incarnation claire de la vérité biblique.
L'année dernière, dans l'église Saint Roch, la paroisse Saint Archange Michel a célébré le 125e anniversaire de sa création avec Son Eminence l'évêque Nicolas de Manhattan, envoyé par Son Eminence le Premier Hiérarque pour soutenir spirituellement sa paroisse et partager la joie de l'anniversaire. Un reportage vidéo a été réalisé par un studio londonien.
Il est dommage que la télévision centrale russe admette de telles erreurs.
L'émission RTR donne l'impression que l'église de Cannes semble avoir complètement péri. En 2013, un groupe de schismatiques dirigé par M. Jansen, dont on parle si respectueusement à la télévision, a pris le contrôle total de tous les biens de la paroisse, y compris l'église, son parc, la maison paroissiale et d'autres bâtiments. Il était impossible pour le clergé orthodoxe et les paroissiens de continuer à célébrer et à prier dans leur propre église.
Par conséquent, la paroisse Saint Archange Michel, dirigée par le prêtre Antoine Odaysky, qui est subordonnée au premier hiérarque de l'Église russe à l'étranger, le métropolite Hilarion d'Amérique de l'Est et de New York, a été forcée de quitter son édifice historique et a commencé à louer l'église Saint Roch dans le centre-ville pour continuer à célébrer. L’église Saint Archange Michel a été perdue mais une grande communauté multinationale a survécu et s’accroit - une incarnation claire de la vérité biblique.
L'année dernière, dans l'église Saint Roch, la paroisse Saint Archange Michel a célébré le 125e anniversaire de sa création avec Son Eminence l'évêque Nicolas de Manhattan, envoyé par Son Eminence le Premier Hiérarque pour soutenir spirituellement sa paroisse et partager la joie de l'anniversaire. Un reportage vidéo a été réalisé par un studio londonien.
Il est dommage que la télévision centrale russe admette de telles erreurs.
Cependant, dans l'émission de télévision, une grande attention est accordée à deux personnages avec lesquels la catastrophe du temple de Cannes est directement liée - c'est le déjà mentionné Monsieur Jansen, dans lequel la maison paroissiale a été reconstruite en son hôtel privé; et une autre figure - le moine Sérafim (Baranchikov) qui a été déchu en raison de la profonde incohérence de ses actions avec le mode de vie chrétien, n'est plus impliqué dans le temple de Cannes, mais en quelque sorte outrageusement présenté comme un clerc du temple. Espérons que ce n'était qu'un oubli d'une production télévisuelle et non un complot du réalisateur délibéré en faveur de ces deux personnalités très controversées.
Je voudrais espérer que la télévision russe et les autres médias accorderont dorénavant toute l’attention voulue au rôle inaliénable, à l’importance et à l’activité significative de l’Église russe à l’étranger dans la résolution des graves troubles de l’Église de l’Archange Michel à Cannes.
L'Église russe à l'étranger, malgré les obstacles et les difficultés, continuera à se battre pour l'église et le patrimoine culturel de Cannes - la belle église Saint Archange Michel.
***
En russe
Заявление канцелярии Архиерейского Синода Русской Зарубежной Церкви в связи с телепередачей о положении Архангело-Михайловской церкви в Каннах
Je voudrais espérer que la télévision russe et les autres médias accorderont dorénavant toute l’attention voulue au rôle inaliénable, à l’importance et à l’activité significative de l’Église russe à l’étranger dans la résolution des graves troubles de l’Église de l’Archange Michel à Cannes.
L'Église russe à l'étranger, malgré les obstacles et les difficultés, continuera à se battre pour l'église et le patrimoine culturel de Cannes - la belle église Saint Archange Michel.
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En russe
Заявление канцелярии Архиерейского Синода Русской Зарубежной Церкви в связи с телепередачей о положении Архангело-Михайловской церкви в Каннах
Chers frères et sœurs,
L'archiprêtre Nicolas Rehbinder, recteur de la paroisse des Trois Saints Docteurs, vous invite à participer à son cours en ligne « Introduction à l’orthodoxie » à l'aide d'une réunion Zoom planifiée
Premier cours : mercredi 9 décembre 2020 18:30-20:00
Participer à la réunion Zoom ICI
Les cours en langue française ont lieu le mercredi par Zoom, 18h30 à 20H00.
ID de réunion : 999 7972 6740
Code secret : 765629
1. Introduction – Présence dans le monde - rappels sur la naissance de l’Eglise - son organisation - les premiers siècles.
2. Le symbole de Nicée-Constantinople - Les grands conciles – Les icônes.
3. La liturgie orthodoxe : Introduction et bref historique, Symbolismes - contenu – cycles, Liturgie quotidienne (vigile, vêpres, matines, heures), Les grandes fêtes
4. L’Eucharistie et les sacrements
L'archiprêtre Nicolas Rehbinder, recteur de la paroisse des Trois Saints Docteurs, vous invite à participer à son cours en ligne « Introduction à l’orthodoxie » à l'aide d'une réunion Zoom planifiée
Premier cours : mercredi 9 décembre 2020 18:30-20:00
Participer à la réunion Zoom ICI
Les cours en langue française ont lieu le mercredi par Zoom, 18h30 à 20H00.
ID de réunion : 999 7972 6740
Code secret : 765629
1. Introduction – Présence dans le monde - rappels sur la naissance de l’Eglise - son organisation - les premiers siècles.
2. Le symbole de Nicée-Constantinople - Les grands conciles – Les icônes.
3. La liturgie orthodoxe : Introduction et bref historique, Symbolismes - contenu – cycles, Liturgie quotidienne (vigile, vêpres, matines, heures), Les grandes fêtes
4. L’Eucharistie et les sacrements
Дорогие братья и сестры,
Внизу этого сообщения вы найдете информацию о курсе лекций протоиерея Николая Ребиндера "Введение в православие", которые будут проходить на французском языке по видеоконференции с использованием программы Zoom. Первое занятие - сегодня 9 декабря в 18:30.
Благодарим вас за внимание
Внизу этого сообщения вы найдете информацию о курсе лекций протоиерея Николая Ребиндера "Введение в православие", которые будут проходить на французском языке по видеоконференции с использованием программы Zoom. Первое занятие - сегодня 9 декабря в 18:30.
Благодарим вас за внимание
L'Eglise orthodoxe d’Ukraine /Mgr Onuphre/ a présenté un livre basé sur les archives du KGB
La présentation d'un livre consacré à l'histoire de la persécution de l'Église orthodoxe à l'époque soviétique à Kiev : selon le Centre d'Information de l'UOC, la publication "L'Église des Martyrs: la persécution de la foi et l'Église au XXe siècle" comprend des recherches menées par des scientifiques, des théologiens, des prêtres de plus de 10 pays.
La publication a été élaborée avec la bénédiction et le soutien du responsable de l'Église orthodoxe d’Ukraine canonique, le métropolite Anthony (Pakanich).
Au cours de la présentation, Mgr Ambrose de Zgurov a souligné l'importance de la recherche sur les archives des croyants et des prêtres réprimés par le régime communiste.
« Nous savons que le 20e siècle a été spécial dans la vie de l'Église orthodoxe. Dans presque tous les villages, le prêtre a été forcé de se cacher, de célébrer clandestinement pour soutenir les fidèles, ou a été déporté dans des camps, emprisonné et fusillé. En nous souvenant de ces personnes qui ont souffert pour la foi en Christ, nous nous souvenons des saints qui ont prié le Christ malgré le martyr.
La présentation d'un livre consacré à l'histoire de la persécution de l'Église orthodoxe à l'époque soviétique à Kiev : selon le Centre d'Information de l'UOC, la publication "L'Église des Martyrs: la persécution de la foi et l'Église au XXe siècle" comprend des recherches menées par des scientifiques, des théologiens, des prêtres de plus de 10 pays.
La publication a été élaborée avec la bénédiction et le soutien du responsable de l'Église orthodoxe d’Ukraine canonique, le métropolite Anthony (Pakanich).
Au cours de la présentation, Mgr Ambrose de Zgurov a souligné l'importance de la recherche sur les archives des croyants et des prêtres réprimés par le régime communiste.
« Nous savons que le 20e siècle a été spécial dans la vie de l'Église orthodoxe. Dans presque tous les villages, le prêtre a été forcé de se cacher, de célébrer clandestinement pour soutenir les fidèles, ou a été déporté dans des camps, emprisonné et fusillé. En nous souvenant de ces personnes qui ont souffert pour la foi en Christ, nous nous souvenons des saints qui ont prié le Christ malgré le martyr.
Selon le responsable du Centre d'étude des nouveaux martyrs et confesseurs du XXe siècle, Sergei Shumilo, les documents sur l'histoire de la répression des nouveaux martyrs sont uniques par leur vaste géographie: Roumanie, Pologne, Slovaquie, Moldavie, Biélorussie, États-Unis, France et d'autres pays.
La vie du nouveau confesseur roumain Valériou Gafencou 1920-1952
«Nous sommes heureux de présenter notre collection comme une contribution à la mémoire des Nouveaux martyrs et du clergé ayant souffert En février, à la Laure de Kiev-Petchersk, s'est tenue une conférence internationale «L'Église des Martyrs: la persécution de la foi et de l'Église au XXe siècle», la collection a reçu le même titre. La publication contient les preuves , des matériaux d'enquête, des recherches. La plupart des travaux des chercheurs ukrainiens sont présentés sur la base des archives déclassifiées du KGB. La collection contient plus de 600 pages et plus de 40 documents de recherche, à la fois profanes et ecclésiastiques », a noté Sergei Shumilo.
Lire Le couvent de femmes de Pokrov dans les années trente du XX siècle
Le Centre d'étude du patrimoine des nouveaux martyrs et confesseurs du XXe siècle a présenté une exposition de photos consacrée à l'histoire de la persécution de l'Église à l'époque soviétique et des Saints nouveaux martyrs du XXe siècle. L'exposition présente des photographies rares, des livres, des documents, des extraits des affaires des dossiers des nouveaux martyrs et confesseurs du XXe siècle.
«Церковь мучеников: гонение на веру и Церковь в ХХ веке»
В УПЦ презентовали книгу на основе рассекреченных архивов КГБ о репрессированных верующих и священниках
La vie du nouveau confesseur roumain Valériou Gafencou 1920-1952
«Nous sommes heureux de présenter notre collection comme une contribution à la mémoire des Nouveaux martyrs et du clergé ayant souffert En février, à la Laure de Kiev-Petchersk, s'est tenue une conférence internationale «L'Église des Martyrs: la persécution de la foi et de l'Église au XXe siècle», la collection a reçu le même titre. La publication contient les preuves , des matériaux d'enquête, des recherches. La plupart des travaux des chercheurs ukrainiens sont présentés sur la base des archives déclassifiées du KGB. La collection contient plus de 600 pages et plus de 40 documents de recherche, à la fois profanes et ecclésiastiques », a noté Sergei Shumilo.
Lire Le couvent de femmes de Pokrov dans les années trente du XX siècle
Le Centre d'étude du patrimoine des nouveaux martyrs et confesseurs du XXe siècle a présenté une exposition de photos consacrée à l'histoire de la persécution de l'Église à l'époque soviétique et des Saints nouveaux martyrs du XXe siècle. L'exposition présente des photographies rares, des livres, des documents, des extraits des affaires des dossiers des nouveaux martyrs et confesseurs du XXe siècle.
«Церковь мучеников: гонение на веру и Церковь в ХХ веке»
В УПЦ презентовали книгу на основе рассекреченных архивов КГБ о репрессированных верующих и священниках
Auparavant, l'archidiocèse des paroisses orthodoxes russes en Europe et le métropolite de France ont convenu de mettre fin à leurs différends
L'Eglise orthodoxe russe (PM) se félicite de l'accord à l'amiable entre l'archidiocèse des paroisses d'Europe occidentale de tradition russe centrée à Paris et le métropolite de Gaule ( patriarcat de Constantinople) sur l'absence de revendications mutuelles, a déclaré dimanche à TASS le vice-président du Département synodal des relations extérieures avec l'Église (DECR) du Patriarcat de Moscou, l'archiprêtre Nikolaï Balachov.
« L’Église orthodoxe russe a accepté sans difficulté ces communautés au sein de l'archidiocèse d'Europe occidentale qu'elle souhaitait faire. Cela ne peut être que bien accueilli. Que Dieu accorde une paix durable », a-t-il dit.
L'Eglise orthodoxe russe (PM) se félicite de l'accord à l'amiable entre l'archidiocèse des paroisses d'Europe occidentale de tradition russe centrée à Paris et le métropolite de Gaule ( patriarcat de Constantinople) sur l'absence de revendications mutuelles, a déclaré dimanche à TASS le vice-président du Département synodal des relations extérieures avec l'Église (DECR) du Patriarcat de Moscou, l'archiprêtre Nikolaï Balachov.
« L’Église orthodoxe russe a accepté sans difficulté ces communautés au sein de l'archidiocèse d'Europe occidentale qu'elle souhaitait faire. Cela ne peut être que bien accueilli. Que Dieu accorde une paix durable », a-t-il dit.
Le 4 décembre, le responsable de l'archidiocèse, le métropolite Jean de Doubna (Renneto) et le métropolite Emmanuel de Gaule (Adamakis) ont signé à Paris un communiqué conjoint. Ce document instaure la nécessité d'assurer des relations pacifiques entre l'archidiocèse, qui est passé au Patriarcat de Moscou, et les paroisses restées dans la métropole de France (PC).
Chaque paroisse a choisi, il n’y aura donc plus de revendications réciproques.
РПЦ приветствует соглашение Парижской архиепископии с Галльской митрополией KП
Chaque paroisse a choisi, il n’y aura donc plus de revendications réciproques.
РПЦ приветствует соглашение Парижской архиепископии с Галльской митрополией KП
Reprise des célébrations des offices en présence des fidèles dans la cathédrale de la Sainte Trinité à partir du samedi 28 novembre
Mesdames, Messieurs,
Chers amis, frères et sœurs,
compte tenu des modifications des mesures sanitaires, annoncées hier soir par le président de la République française E. Macron, avec la bénédiction du Monseigneur Antoine, métropolite de Chersonèse et d’Europe occidentale, à partir du samedi 28 novembre 2020 les paroisses de notre diocèse peuvent reprendre les célébrations des offices en présence des fidèles.
Soucieux de mieux accueillir nos fidèles, nous avons repris la pratique printanière de deux Divines Liturgies célébrées le dimanche /la première commencera à 8h00 et la deuxième aura lieu à 10.00/.
La cathédrale de la Sainte Trinité reste ouverte au public de 11.00 à 19.00, mais à partir de ce samedi les offices qui y sont célébrés redeviendront ouverts aux fidèles (dans la limite de 30 personnes).
Mesdames, Messieurs,
Chers amis, frères et sœurs,
compte tenu des modifications des mesures sanitaires, annoncées hier soir par le président de la République française E. Macron, avec la bénédiction du Monseigneur Antoine, métropolite de Chersonèse et d’Europe occidentale, à partir du samedi 28 novembre 2020 les paroisses de notre diocèse peuvent reprendre les célébrations des offices en présence des fidèles.
Soucieux de mieux accueillir nos fidèles, nous avons repris la pratique printanière de deux Divines Liturgies célébrées le dimanche /la première commencera à 8h00 et la deuxième aura lieu à 10.00/.
La cathédrale de la Sainte Trinité reste ouverte au public de 11.00 à 19.00, mais à partir de ce samedi les offices qui y sont célébrés redeviendront ouverts aux fidèles (dans la limite de 30 personnes).
Les vigiles célébrées le samedi soir débuteront à 17.00.
Pour mieux préparer votre visite à la cathédrale nous vous demandons de bien vouloir prendre connaissance de l'information relatée ci-dessous et de respecter les règles sanitaires :
1.Munissez-vous de votre attestation de déplacement dérogatoire en cochant la case 4 (déplacement pour motif familial impérieux) ;
2. Selon les normes sanitaires actuelles notre cathédrale ne peut contenir que 30 personnes simultanément. Au-delà les fidèles peuvent se voir refuser l'entrée dans la cathédrale ;
3. Le port d'un masque individuel est obligatoire ;
4. Nous vous demandons de vous abstenir d'embrasser d'autres fidèles ainsi que des icônes ;
5. Le port du masque est indispensable pendant la confession. Il est à noter que la confession peut être reçue hors des offices liturgiques."
Pour toute information supplémentaire
veuillez visiter le site du diocèse de Chersonèse (cliquez ici)
Cordialement,
CSCOR
Pour mieux préparer votre visite à la cathédrale nous vous demandons de bien vouloir prendre connaissance de l'information relatée ci-dessous et de respecter les règles sanitaires :
1.Munissez-vous de votre attestation de déplacement dérogatoire en cochant la case 4 (déplacement pour motif familial impérieux) ;
2. Selon les normes sanitaires actuelles notre cathédrale ne peut contenir que 30 personnes simultanément. Au-delà les fidèles peuvent se voir refuser l'entrée dans la cathédrale ;
3. Le port d'un masque individuel est obligatoire ;
4. Nous vous demandons de vous abstenir d'embrasser d'autres fidèles ainsi que des icônes ;
5. Le port du masque est indispensable pendant la confession. Il est à noter que la confession peut être reçue hors des offices liturgiques."
Pour toute information supplémentaire
veuillez visiter le site du diocèse de Chersonèse (cliquez ici)
Cordialement,
CSCOR
Le site « ortograf.ru » publie une communication consacrée à des représentations inhabituelles du Christ sur des enluminures.
Dans le psautier « Chludov » (IX siècle, Byzance) les chercheurs ont trouvé, en frontispice, l’effigie d’un Christ imberbe et sans moustache. M. Tchepkina, spécialisée dans l’étude du psautier « Chludov » écrit à ce propos en se référant aux travaux de N.Kondakov : « Le roi David assis sur son trône surplombé d’un arc semi circulaire s’appuyant sur des colonnes joue du psautier= kinnôr, la lyre hébraïque ancienne.
Dans le psautier « Chludov » (IX siècle, Byzance) les chercheurs ont trouvé, en frontispice, l’effigie d’un Christ imberbe et sans moustache. M. Tchepkina, spécialisée dans l’étude du psautier « Chludov » écrit à ce propos en se référant aux travaux de N.Kondakov : « Le roi David assis sur son trône surplombé d’un arc semi circulaire s’appuyant sur des colonnes joue du psautier= kinnôr, la lyre hébraïque ancienne.
En haut de page, un médaillon représentant le sauveur Emmanuel. Cette effigie est inhabituelle dans l’iconographie : nous voyons un adolescent au front très haut, le crâne dégagé et aux cheveux courts ». Les autres miniatures de ce psautier montrent le Christ tel que nous habitué à Le voir sur les icônes.
Des représentations peu coutumières ont été découvertes dans un évangile syrien du VI siècle. A quatre reprises au moins Jésus est montré avec une coupe très courte : ses cheveux paraissent frisés, la barbe et la moustache sont également coupées très court.
L’absence de cheveux longs tombant sur la nuque est également constatée sur l’une des miniatures de cet Evangile montrant le jardin de Gethsémani. La tête est légèrement tournée de coté, les cheveux ne tombent pas sur les épaules. Nous trouvons dans le même manuscrit des représentations connues et tout à fait identifiables du Christ.
Plusieurs autres exemples intéressants dans un manuscrit copto-arabe datant de 1684 se trouvant au Musée Walter, Baltimore : le Christ arborant un couvre-chef sur le chemin d’Emmaüs ainsi que le Christ en jardinier, tel qu’Il a été perçu par Marie-Madeleine. Il est revêtu d’un habit de travail le plus simple qui puisse être, tel que le portaient les paysans, manches retroussées, arborant une ceinture et tenant une pelle. Ces deux effigies sont uniques et nous n’en trouvons nulle part ailleurs de semblables.
Lien Непривычные изображение Христа Traduction Marina Popova pour " Parlons d'orthodoxie"
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Les fresques dans le réfectoire du Séminaire orthodoxe russe: présentation de ce magnifique ensemble iconographique
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Communiqué du Bureau de l’Archevêque du 4 décembre 2020
« Le nom de l’Église n’est pas un nom de division, mais d’union et d’harmonie. L’Église est venue à l’existence non pour que nous soyons divisés, mais unis. » Saint Jean Chrysostome
Le 4 décembre 2020 un accord a été signé qui constitue l’aboutissement d’une démarche visant à trouver une issue pacifique à la situation conflictuelle rappelée ci-dessous et qui a été portée unanimement, tant par Monseigneur Jean et le Conseil de l’Archevêché que par Monseigneur Emmanuel et les paroisses qui, réunies en assemblée générale sous sa présidence, se sont prononcées en ce sens.
« Le nom de l’Église n’est pas un nom de division, mais d’union et d’harmonie. L’Église est venue à l’existence non pour que nous soyons divisés, mais unis. » Saint Jean Chrysostome
Le 4 décembre 2020 un accord a été signé qui constitue l’aboutissement d’une démarche visant à trouver une issue pacifique à la situation conflictuelle rappelée ci-dessous et qui a été portée unanimement, tant par Monseigneur Jean et le Conseil de l’Archevêché que par Monseigneur Emmanuel et les paroisses qui, réunies en assemblée générale sous sa présidence, se sont prononcées en ce sens.
La décision prise le 27 novembre 2018 par le Saint-Synode du Patriarcat Œcuménique de Constantinople de révoquer la charte patriarcale (Tomos) qui reliait canoniquement à celui-ci l’Archevêché des églises orthodoxes de tradition russe en Europe occidentale, structure ecclésiale de l’Union directrice diocésaine des associations orthodoxes russes en Europe occidentale, a généré durant deux ans, au sein des paroisses qui étaient membres de l’Union directrice au niveau européen, d’intenses débats au cours desquels toutes les opinions ont pu être exprimées, révélant une grande diversité de positions et de sensibilités.
Durant ce processus, souvent douloureux, a émergé une nouvelle réalité : d’une part le souhait d’une partie des paroisses de suivre les décisions du Saint-Synode et de rester dans l’obédience du Patriarcat Œcuménique, et d’autre part le rattachement de l’Archevêché des églises de tradition russe en Europe occidentale au Patriarcat de Moscou, confirmé le 3 novembre 2019 par l’octroi d’une Gramota patriarcale et synodale. Ceci a rendu nécessaire la mise en place d’un accord formel admis par tous afin de garantir de bonnes relations entre les communautés.
C’est dans cet esprit que les représentants des deux parties ont travaillé pour donner un signal fort d’exemplarité conforme à ce que doit être la vie en Église. Un accord a ainsi été conclu entre le métropolite Emmanuel de France, représentant du Patriarcat œcuménique, et l’archevêque métropolite Jean de Doubna, président de l’Union directrice diocésaine des associations orthodoxes russes en Europe occidentale visant à garantir un avenir des différentes communautés dans la paix et la concorde.
La démarche commune ainsi engagée entre les deux parties s’est articulée autour de trois axes :
- Pacifier les relations entre les parties, par la reconnaissance mutuelle et le respect scrupuleux des décisions des paroisses et communautés membres de l’union diocésaine de rester ou non dans l’Union (passée sous l’autorité du Patriarcat de Moscou) en préservant les moyens, notamment matériels, qui doivent permettre aux communautés de poursuivre paisiblement leur cheminement spirituel, quelle que soit la décision qu’elles auront prise.
- Organiser et garantir la coexistence fraternelle et ecclésiale entre les communautés des différentes Métropoles en Europe présidées par les hiérarques du Patriarcat Œcuménique et celles de l’Union directrice diocésaine des associations orthodoxes russes en Europe occidentale présidée par Mgr Jean de Doubna, conformes aux exigences de la vie en Église.
- Garantir l’accès de tous au riche héritage spirituel et culturel commun, qui sera préservé et numérisé par l’Union directrice diocésaine des associations orthodoxes russes en Europe occidentale pour les générations à venir.
Les deux parties signataires soulignent que la démarche entreprise pour l’élaboration de cet accord est antérieure au déclenchement de la pandémie qui a durement éprouvé les paroisses, les communautés en même temps que le plérôme de l’Église orthodoxe, et plus généralement la société. Ils partagent la conviction que cette épreuve peut et doit concourir à la pacification ecclésiale souhaitée par tous et appellent chacune et chacun à se recentrer sur l’essentiel : l’amour du prochain et l’exemple du pardon.
Durant ce processus, souvent douloureux, a émergé une nouvelle réalité : d’une part le souhait d’une partie des paroisses de suivre les décisions du Saint-Synode et de rester dans l’obédience du Patriarcat Œcuménique, et d’autre part le rattachement de l’Archevêché des églises de tradition russe en Europe occidentale au Patriarcat de Moscou, confirmé le 3 novembre 2019 par l’octroi d’une Gramota patriarcale et synodale. Ceci a rendu nécessaire la mise en place d’un accord formel admis par tous afin de garantir de bonnes relations entre les communautés.
C’est dans cet esprit que les représentants des deux parties ont travaillé pour donner un signal fort d’exemplarité conforme à ce que doit être la vie en Église. Un accord a ainsi été conclu entre le métropolite Emmanuel de France, représentant du Patriarcat œcuménique, et l’archevêque métropolite Jean de Doubna, président de l’Union directrice diocésaine des associations orthodoxes russes en Europe occidentale visant à garantir un avenir des différentes communautés dans la paix et la concorde.
La démarche commune ainsi engagée entre les deux parties s’est articulée autour de trois axes :
- Pacifier les relations entre les parties, par la reconnaissance mutuelle et le respect scrupuleux des décisions des paroisses et communautés membres de l’union diocésaine de rester ou non dans l’Union (passée sous l’autorité du Patriarcat de Moscou) en préservant les moyens, notamment matériels, qui doivent permettre aux communautés de poursuivre paisiblement leur cheminement spirituel, quelle que soit la décision qu’elles auront prise.
- Organiser et garantir la coexistence fraternelle et ecclésiale entre les communautés des différentes Métropoles en Europe présidées par les hiérarques du Patriarcat Œcuménique et celles de l’Union directrice diocésaine des associations orthodoxes russes en Europe occidentale présidée par Mgr Jean de Doubna, conformes aux exigences de la vie en Église.
- Garantir l’accès de tous au riche héritage spirituel et culturel commun, qui sera préservé et numérisé par l’Union directrice diocésaine des associations orthodoxes russes en Europe occidentale pour les générations à venir.
Les deux parties signataires soulignent que la démarche entreprise pour l’élaboration de cet accord est antérieure au déclenchement de la pandémie qui a durement éprouvé les paroisses, les communautés en même temps que le plérôme de l’Église orthodoxe, et plus généralement la société. Ils partagent la conviction que cette épreuve peut et doit concourir à la pacification ecclésiale souhaitée par tous et appellent chacune et chacun à se recentrer sur l’essentiel : l’amour du prochain et l’exemple du pardon.
Anastasia Popova
L’église historique de l'archange Michel à Cannes français est en détresse. Ceci est un SOS.
Construite en 1894, elle était sous la juridiction de l'Église orthodoxe russe et appartenait à l'Empire russe. En tant que successeur légal - la Russie modern est, l'héritier de ce site culturel important. Mais une organisation locale appelée Association culturelle orthodoxe de Cannes (ACOR) y est solidement implantée et ne veut pas transférer le bâtiment à la Russie. Le temple continue de s'effondrer.
En 2015, le dôme doré qui couronnait le clocher s'est effondré. Il a brisé un carreau de couleur unique à motifs personnalisés. Et maintenant il est froissé, rouillé et pourri, à peine reconnaissable. Les étoiles dorées sont arrachées, la croix est cassée, les restes sont entassés dans la crypte.
Brève description de l’histoire et de la situation actuelle de l’église Saint-Michel-Archange à Cannes En 2013, le tribunal décida de remettre la gestion de l’église au groupe des anciens paroissiens (redevenus membres de l’association cultuelle lors de leur conflit avec Varnava et Sérafim). Ceux-ci décidèrent de se placer sous l’autorité d’une organisation religieuse non canonique dont la hiérarchie se trouve en Ukraine. Pendant la saison des pluies, la crypte est inondée, de la moisissure - sur les murs, sur les icônes, l'iconostase pourrit.
L’église historique de l'archange Michel à Cannes français est en détresse. Ceci est un SOS.
Construite en 1894, elle était sous la juridiction de l'Église orthodoxe russe et appartenait à l'Empire russe. En tant que successeur légal - la Russie modern est, l'héritier de ce site culturel important. Mais une organisation locale appelée Association culturelle orthodoxe de Cannes (ACOR) y est solidement implantée et ne veut pas transférer le bâtiment à la Russie. Le temple continue de s'effondrer.
En 2015, le dôme doré qui couronnait le clocher s'est effondré. Il a brisé un carreau de couleur unique à motifs personnalisés. Et maintenant il est froissé, rouillé et pourri, à peine reconnaissable. Les étoiles dorées sont arrachées, la croix est cassée, les restes sont entassés dans la crypte.
Brève description de l’histoire et de la situation actuelle de l’église Saint-Michel-Archange à Cannes En 2013, le tribunal décida de remettre la gestion de l’église au groupe des anciens paroissiens (redevenus membres de l’association cultuelle lors de leur conflit avec Varnava et Sérafim). Ceux-ci décidèrent de se placer sous l’autorité d’une organisation religieuse non canonique dont la hiérarchie se trouve en Ukraine. Pendant la saison des pluies, la crypte est inondée, de la moisissure - sur les murs, sur les icônes, l'iconostase pourrit.
Les sépultures de l'adjudant de Nicolas II, le grand-duc Pierre Romanov et de son épouse Miliztia Nikolaevna, celle du premier prêtre qui a servi ici, Grigory Ostroumov, le plus grand bienfaiteur de cette époque, le fondateur de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, le prince Pierre d'Oldenbourg, l'héroïne du mouvement de résistance, la femme grecque Elena Vagliano se trouvent dans le sous-sol. Le sol de la crypte tombe à travers, le drapeau est souillé. Ici, les rats ont rongé tout ce qu'ils pouvaient.
Pendant la saison des pluies, la crypte est inondée, de la moisissure - sur les murs, sur les icônes, l'iconostase pourrit. C'est la forme sous laquelle l'uniforme militaire d'Alexandre II est stocké. Toutes les archives ont également disparu et les papiers restés étaient humides et moisis. L'argent qui a été donné pour la restauration du temple en 2006 a également disparu des comptes de l'association qui gère le temple.
En 2014, le responsable de l'association en faillite, Vladimir Jansen, en crée une autre - culturelle - et loue à lui-même tous les biens immobiliers russes du site, à l'exception de l'église. Il a converti la maison du prêtre en hôtel, où pendant 5 années consécutives, les clients se sont vus offrir un choix d'hébergement dans différentes chambres et un gîte séparé dans le jardin, un parking gratuit dans une zone fermée. Alors que le propriétaire (Russie) n'a pas donné l'autorisation pour l'utilisation commerciale du terrain.
«Chaque propriétaire a le droit d'expulser les habitants illégaux, même s'ils contestent la propriété. Pour le moment, le propriétaire établi est la Fédération de Russie, donc si un squatter y habite, il faut saisir un tribunal civil. La procédure d'expulsion prend environ trois mois. Maintenant la mairie a l'intention d'écrire une lettre à M. Poutine pour que les choses bougent car le salut de l'église et du patrimoine russe est en jeu », a déclaré Thierry Migoul, un représentant de la mairie de Cannes.
"Nous avons besoin d'une base juridique solide pour que personne d'autre ne puisse revendiquer cette propriété dans 10, 90 ou 100 ans. Ce temple serait vraiment le centre de la vie spirituelle et culturelle, il pourrait être utilisé par les paroissiens. Malheureusement , la justice française est longue. Mais nos avocats français font tout leur possible pour que la décision soit prise dans les plus brefs délais. Et nous sommes soutenus par le Bureau du maire, qui se dit ouvertement intéressé par la victoire de la Russie dans ce différend "- a déclaré Mikhail Galperin, vice-ministre de la Justice de la Fédération de Russie.
Des litiges sans fin au sein de l'association de la paroisse et la lutte pour l'argent ont conduit au fait qu'un liquidateur français nommé par le tribunal tente de retirer la propriété des terres à la Russie. Le territoire - 6 mille mètres carrés dans l'un des meilleurs quartiers de la ville - va être vendu aux enchères pour rembourser les dettes de l'association. La prochaine réunion sur cette affaire aura lieu près d'un an plus tard, déclare l'avocat Andrea Pinna, qui mène cette affaire depuis trois ans: jusqu'à la décision finale du tribunal, mais le processus n'est pas encore terminé. Nous sommes maintenant devant le tribunal de première instance, il y a toujours le droit de faire appel, puis le droit d’aller en cassation. "
Le sud de la France pour les aristocrates russes au milieu du XIXe siècle a été ouvert par l'impératrice Alexandra Feodorovna, la mère d'Alexandre II: elle aimait s'y détendre avec ses enfants. Sa suite - 400 personnes - s'est installée dans les meilleurs hôtels de la côte. La villa Kazbek, où le grand-duc Mikhail Romanov s'est installé, est devenue le centre de la vie sociale. La résidence néo-Renaissance, qui a été construite pour lui-même par le prince Lev Kochubey - le conseiller privé d'Alexandre II – est devenue aujourd'hui le musée des Beaux-Arts de Nice.
Sur la côte, les aristocrates passaient l'hiver, et l'été, ils partaient à la recherche de fraîcheur dans les montagnes, dans les Alpes françaises, dans la ville de Thoranc. La maison où ils logeaient était alors à deux étages, l'entrée sculptée a été conservée dans sa forme d'origine et la tour est restée en place. Sur la façade, tout est comme il y a plus de cent ans, les carreaux de céramique décoratifs sont intacts. Et dans cette maison, vivent encore les descendants de l'architecte du temple de l'archange Michel à Cannes. Vous pouvez toujours rencontrer nos gens dans la ville, mais peu savent que le trésor principal de cet endroit est une chapelle orthodoxe en bois cachée au milieu d'une forêt dense, debout dans les basses terres.
Ici, à l'ombre des pins, il y avait un espace pour boire du thé, et en face - une chapelle, construite à peu près en même temps que le temple de Cannes. La verrière était tapissée de tuiles multicolores jaune-vert, une icône était fixée à la place de la fenêtre, la même pierre était utilisée pour les marches, comme dans la construction du temple de Cannes. Nous entrons à l'intérieur par la partie de l'autel.
Dans la partie de l'autel, malgré les pluies, une fresque sur une toile épaisse a été conservée. Sur le côté se trouvent les vestiges des vitraux qui ornaient le temple. Un escalier en bois sculpté mène au deuxième étage, où se trouvait le chœur de l'église, les murs de bouclier ont été construits depuis des siècles. Les offices divins ont eu lieu ici le dimanche et les vacances d'été. Le Grand-Duc lui-même et sa suite sont venus prier.
***
Rue Alexandre III, avenue Nicolas II, difficile à prononcer pour les Français, le boulevard Tsarévitch écrit à l'allemande ... Voici la première pierre de la villa Bermont, où se trouve aujourd'hui la cathédrale orthodoxe Nicolas de Nice. Elle a été construite sur le site où l'héritier du trône, le fils aîné de l'empereur Alexandre II, le tsarévitch Nicolas, est mort en 1865.
Parmi les reliques historiques - l'uniforme de hussard dans lequel l'empereur s’était marié, un médaillon avec les cheveux du prince héritier, des écharpes avec des initiales et une chemise sanglante d'Alexandre II - c'était sur lui le jour de sa mort en 1881. Il y a aussi une icône miraculeuse, qui a été noircie par le soleil, et 23 ans plus tard, s’est éclairée elle-même dans l'autel.
"Les fonds pour la construction de la cathédrale ont été alloués par l'empereur Nicolas II, sa sœur a présenté l'icône de la Mère de Dieu de Kazan, brodée de sa propre main. Un grand cadeau à la cathédrale est l'icône personnelle du tsar Ivan le Terrible. Nicolas le Thaumaturge du 16ème siècle, ce pli a été présenté par la demoiselle d'honneur de la dernière impératrice", a précisé le recteur, l’archiprêtre Andrei Elisseev de la cathédrale de Saint Nicolas a Nice.
Trois parcelles de terrain autour de la cathédrale sont l’objet d’un litige judiciaire avec l'association qui gère le temple depuis de nombreuses années. L'église Saint-Nicolas et Alexandra, rue de Longchamp reste entre leurs mains.
L'Église orthodoxe russe a été consacrée en 1859. Essayons d'entrer à l'intérieur. Personne ne répond, les portes sont fermées, il n'y a même pas d'horaire à l'entrée. Dans les documents historiques, le propriétaire du terrain, comme dans le cas du temple de Cannes, est le Saint Synode et son successeur légal la Russie. En fait, les locaux sont toujours gérés par l'association.
"Ils essaient de prouver qu'il s'agit de leur propriété privée. L'association, qui est située à Nice, a décidé qu'elle n'appartiendrait ni à l'Église russe ni à l'Église grecque, mais est entrée dans le giron de l'Église roumaine. La question se pose de quel droit moral la paroisse roumaine détient la propriété du Saint Synode de l'Église orthodoxe russe », déclare le père Andrei Elisseev.
Lorsque la communauté russe a choisi ce coin tranquille au sommet d'une colline surplombant la ville pour enterrer les membres de leur communauté les uns à côté des autres, ils ne pouvaient pas imaginer que quelqu'un vienne intenter un procès à cause de lui.
Il s'agit du deuxième plus grand cimetière orthodoxe russe de France après celui de Sainte-Geneviève-des-Bois. Le cimetière a été aménagé sur une parcelle achetée par la Russie en 1867 sur la colline de Caucade à une époque où la colonie russe était importante sur la Côte d'Azur. Le site de la périphérie de Nice a été racheté par le consulat russe en 1866, mais aujourd'hui ce lieu fait également l'objet d'un différend entre la Russie et l'association française.
Ici reposent: les princes Romanov, Gagarine, Obolensky, Volkonsky, Tolstoï, Narychkine, la princesse Yuryevskaya - l'épouse morganatique de l'empereur Alexandre II, commandant en chef du Front du Caucase, le général Nikolai Yudenich, le fondateur du mouvement scout Oleg Pantyukhov, le philosophe et publiciste Alexandre Oleg Pantyukhov, Peter Bark et le ministre tsariste des Affaires étrangères Sergei Sazonov.
Au centre se trouve une petite chapelle, derrière elle une fosse commune, où les restes de compatriotes enterrés ailleurs ont été transférés. Il y a beaucoup de pierres tombales abandonnées - dans un état déplorable, quelque part envahies par l'herbe, où les lettres sont presque effacée. Des sépultures nouvelles ont soudainement commencé à apparaître à leur place.
"Nous ne pouvons pas contrôler ce qui se passe au cimetière, car toute la documentation est entre les mains de l'association. Apparemment, ils sont engagés dans la vente de tombes dans le cimetière, ils en assurent une sorte de gestion", explique le père Andrei Elisseev.
Les litiges, tant à Nice qu'à Cannes, durent depuis plusieurs années, cela permet à des personnes sans base légale de continuer à utiliser les terres russes, tandis que le patrimoine culturel unique de la Côte d'Azur russe, qui a besoin de protection et de restauration urgente s'écroule sous nos yeux.
VESTI et VIDEO
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Pendant la saison des pluies, la crypte est inondée, de la moisissure - sur les murs, sur les icônes, l'iconostase pourrit. C'est la forme sous laquelle l'uniforme militaire d'Alexandre II est stocké. Toutes les archives ont également disparu et les papiers restés étaient humides et moisis. L'argent qui a été donné pour la restauration du temple en 2006 a également disparu des comptes de l'association qui gère le temple.
En 2014, le responsable de l'association en faillite, Vladimir Jansen, en crée une autre - culturelle - et loue à lui-même tous les biens immobiliers russes du site, à l'exception de l'église. Il a converti la maison du prêtre en hôtel, où pendant 5 années consécutives, les clients se sont vus offrir un choix d'hébergement dans différentes chambres et un gîte séparé dans le jardin, un parking gratuit dans une zone fermée. Alors que le propriétaire (Russie) n'a pas donné l'autorisation pour l'utilisation commerciale du terrain.
«Chaque propriétaire a le droit d'expulser les habitants illégaux, même s'ils contestent la propriété. Pour le moment, le propriétaire établi est la Fédération de Russie, donc si un squatter y habite, il faut saisir un tribunal civil. La procédure d'expulsion prend environ trois mois. Maintenant la mairie a l'intention d'écrire une lettre à M. Poutine pour que les choses bougent car le salut de l'église et du patrimoine russe est en jeu », a déclaré Thierry Migoul, un représentant de la mairie de Cannes.
"Nous avons besoin d'une base juridique solide pour que personne d'autre ne puisse revendiquer cette propriété dans 10, 90 ou 100 ans. Ce temple serait vraiment le centre de la vie spirituelle et culturelle, il pourrait être utilisé par les paroissiens. Malheureusement , la justice française est longue. Mais nos avocats français font tout leur possible pour que la décision soit prise dans les plus brefs délais. Et nous sommes soutenus par le Bureau du maire, qui se dit ouvertement intéressé par la victoire de la Russie dans ce différend "- a déclaré Mikhail Galperin, vice-ministre de la Justice de la Fédération de Russie.
Des litiges sans fin au sein de l'association de la paroisse et la lutte pour l'argent ont conduit au fait qu'un liquidateur français nommé par le tribunal tente de retirer la propriété des terres à la Russie. Le territoire - 6 mille mètres carrés dans l'un des meilleurs quartiers de la ville - va être vendu aux enchères pour rembourser les dettes de l'association. La prochaine réunion sur cette affaire aura lieu près d'un an plus tard, déclare l'avocat Andrea Pinna, qui mène cette affaire depuis trois ans: jusqu'à la décision finale du tribunal, mais le processus n'est pas encore terminé. Nous sommes maintenant devant le tribunal de première instance, il y a toujours le droit de faire appel, puis le droit d’aller en cassation. "
Le sud de la France pour les aristocrates russes au milieu du XIXe siècle a été ouvert par l'impératrice Alexandra Feodorovna, la mère d'Alexandre II: elle aimait s'y détendre avec ses enfants. Sa suite - 400 personnes - s'est installée dans les meilleurs hôtels de la côte. La villa Kazbek, où le grand-duc Mikhail Romanov s'est installé, est devenue le centre de la vie sociale. La résidence néo-Renaissance, qui a été construite pour lui-même par le prince Lev Kochubey - le conseiller privé d'Alexandre II – est devenue aujourd'hui le musée des Beaux-Arts de Nice.
Sur la côte, les aristocrates passaient l'hiver, et l'été, ils partaient à la recherche de fraîcheur dans les montagnes, dans les Alpes françaises, dans la ville de Thoranc. La maison où ils logeaient était alors à deux étages, l'entrée sculptée a été conservée dans sa forme d'origine et la tour est restée en place. Sur la façade, tout est comme il y a plus de cent ans, les carreaux de céramique décoratifs sont intacts. Et dans cette maison, vivent encore les descendants de l'architecte du temple de l'archange Michel à Cannes. Vous pouvez toujours rencontrer nos gens dans la ville, mais peu savent que le trésor principal de cet endroit est une chapelle orthodoxe en bois cachée au milieu d'une forêt dense, debout dans les basses terres.
Ici, à l'ombre des pins, il y avait un espace pour boire du thé, et en face - une chapelle, construite à peu près en même temps que le temple de Cannes. La verrière était tapissée de tuiles multicolores jaune-vert, une icône était fixée à la place de la fenêtre, la même pierre était utilisée pour les marches, comme dans la construction du temple de Cannes. Nous entrons à l'intérieur par la partie de l'autel.
Dans la partie de l'autel, malgré les pluies, une fresque sur une toile épaisse a été conservée. Sur le côté se trouvent les vestiges des vitraux qui ornaient le temple. Un escalier en bois sculpté mène au deuxième étage, où se trouvait le chœur de l'église, les murs de bouclier ont été construits depuis des siècles. Les offices divins ont eu lieu ici le dimanche et les vacances d'été. Le Grand-Duc lui-même et sa suite sont venus prier.
***
Rue Alexandre III, avenue Nicolas II, difficile à prononcer pour les Français, le boulevard Tsarévitch écrit à l'allemande ... Voici la première pierre de la villa Bermont, où se trouve aujourd'hui la cathédrale orthodoxe Nicolas de Nice. Elle a été construite sur le site où l'héritier du trône, le fils aîné de l'empereur Alexandre II, le tsarévitch Nicolas, est mort en 1865.
Parmi les reliques historiques - l'uniforme de hussard dans lequel l'empereur s’était marié, un médaillon avec les cheveux du prince héritier, des écharpes avec des initiales et une chemise sanglante d'Alexandre II - c'était sur lui le jour de sa mort en 1881. Il y a aussi une icône miraculeuse, qui a été noircie par le soleil, et 23 ans plus tard, s’est éclairée elle-même dans l'autel.
"Les fonds pour la construction de la cathédrale ont été alloués par l'empereur Nicolas II, sa sœur a présenté l'icône de la Mère de Dieu de Kazan, brodée de sa propre main. Un grand cadeau à la cathédrale est l'icône personnelle du tsar Ivan le Terrible. Nicolas le Thaumaturge du 16ème siècle, ce pli a été présenté par la demoiselle d'honneur de la dernière impératrice", a précisé le recteur, l’archiprêtre Andrei Elisseev de la cathédrale de Saint Nicolas a Nice.
Trois parcelles de terrain autour de la cathédrale sont l’objet d’un litige judiciaire avec l'association qui gère le temple depuis de nombreuses années. L'église Saint-Nicolas et Alexandra, rue de Longchamp reste entre leurs mains.
L'Église orthodoxe russe a été consacrée en 1859. Essayons d'entrer à l'intérieur. Personne ne répond, les portes sont fermées, il n'y a même pas d'horaire à l'entrée. Dans les documents historiques, le propriétaire du terrain, comme dans le cas du temple de Cannes, est le Saint Synode et son successeur légal la Russie. En fait, les locaux sont toujours gérés par l'association.
"Ils essaient de prouver qu'il s'agit de leur propriété privée. L'association, qui est située à Nice, a décidé qu'elle n'appartiendrait ni à l'Église russe ni à l'Église grecque, mais est entrée dans le giron de l'Église roumaine. La question se pose de quel droit moral la paroisse roumaine détient la propriété du Saint Synode de l'Église orthodoxe russe », déclare le père Andrei Elisseev.
Lorsque la communauté russe a choisi ce coin tranquille au sommet d'une colline surplombant la ville pour enterrer les membres de leur communauté les uns à côté des autres, ils ne pouvaient pas imaginer que quelqu'un vienne intenter un procès à cause de lui.
Il s'agit du deuxième plus grand cimetière orthodoxe russe de France après celui de Sainte-Geneviève-des-Bois. Le cimetière a été aménagé sur une parcelle achetée par la Russie en 1867 sur la colline de Caucade à une époque où la colonie russe était importante sur la Côte d'Azur. Le site de la périphérie de Nice a été racheté par le consulat russe en 1866, mais aujourd'hui ce lieu fait également l'objet d'un différend entre la Russie et l'association française.
Ici reposent: les princes Romanov, Gagarine, Obolensky, Volkonsky, Tolstoï, Narychkine, la princesse Yuryevskaya - l'épouse morganatique de l'empereur Alexandre II, commandant en chef du Front du Caucase, le général Nikolai Yudenich, le fondateur du mouvement scout Oleg Pantyukhov, le philosophe et publiciste Alexandre Oleg Pantyukhov, Peter Bark et le ministre tsariste des Affaires étrangères Sergei Sazonov.
Au centre se trouve une petite chapelle, derrière elle une fosse commune, où les restes de compatriotes enterrés ailleurs ont été transférés. Il y a beaucoup de pierres tombales abandonnées - dans un état déplorable, quelque part envahies par l'herbe, où les lettres sont presque effacée. Des sépultures nouvelles ont soudainement commencé à apparaître à leur place.
"Nous ne pouvons pas contrôler ce qui se passe au cimetière, car toute la documentation est entre les mains de l'association. Apparemment, ils sont engagés dans la vente de tombes dans le cimetière, ils en assurent une sorte de gestion", explique le père Andrei Elisseev.
Les litiges, tant à Nice qu'à Cannes, durent depuis plusieurs années, cela permet à des personnes sans base légale de continuer à utiliser les terres russes, tandis que le patrimoine culturel unique de la Côte d'Azur russe, qui a besoin de protection et de restauration urgente s'écroule sous nos yeux.
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Anatole Krasnov-Levitine
(1930-1991, écrivain orthodoxe, il a été à plusieurs reprises arrêté. Expulsé d’URSS en 1975, il termine ses jours à Lucerne et Paris. Auteur de nombreux ouvrages consacrés à l’orthodoxie)
* * *
De nos jours, tous les termes vieillissent à une vitesse effrayante. Cela s’explique par le rythme précipité de notre vie. Autrefois, dans les années 50, l’Eglise orthodoxe russe était l’Eglise du silence. Mais, avec les années 60, l’Eglise du silence s’est mise à parler.D’abord doucement, sans assurance, par la voix du Samizdat religieux, puis de plus en plus fort, et enfin de toute sa voix, pour le monde entier.
Cela se passait le 13 décembre 1965, quand fut publiée ma pétition de deux prêtres moscovites, les pères Gleb Iakounine et Nikolai Echliman. Et depuis, l’Eglise russe ne s’est plus tue : elle parle par la bouche de l’archevêque Hermogène et d’Alexandre Issaevitch Soljenitsyne, par celles du père Alexandre Men et du père Serge Jeloudkov, et dans les sermons du père Dimitri Doudko.
(1930-1991, écrivain orthodoxe, il a été à plusieurs reprises arrêté. Expulsé d’URSS en 1975, il termine ses jours à Lucerne et Paris. Auteur de nombreux ouvrages consacrés à l’orthodoxie)
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De nos jours, tous les termes vieillissent à une vitesse effrayante. Cela s’explique par le rythme précipité de notre vie. Autrefois, dans les années 50, l’Eglise orthodoxe russe était l’Eglise du silence. Mais, avec les années 60, l’Eglise du silence s’est mise à parler.D’abord doucement, sans assurance, par la voix du Samizdat religieux, puis de plus en plus fort, et enfin de toute sa voix, pour le monde entier.
Cela se passait le 13 décembre 1965, quand fut publiée ma pétition de deux prêtres moscovites, les pères Gleb Iakounine et Nikolai Echliman. Et depuis, l’Eglise russe ne s’est plus tue : elle parle par la bouche de l’archevêque Hermogène et d’Alexandre Issaevitch Soljenitsyne, par celles du père Alexandre Men et du père Serge Jeloudkov, et dans les sermons du père Dimitri Doudko.
Et d’autres Eglises ont élevé la voix : l’Eglise baptiste (dissidente), les Pentecôtistes, les catholiques lituaniens. Ce qui fait qu’on ne peut plus appeler les Eglises d’URSS des Eglises du silence. Elles parlent, obligeant le monde entier à écouter leurs paroles, et rendent vaines toutes tentatives de les réduire au silence.
Et maintenant, alors que l’Eglise russe a parlé, on voudrait se rappeler le temps où elle était une Eglise du silence. Le silence l’enveloppait dans les années 30 et 40. Ce fut particulièrement terrible entre 1935 et 1941. Tout le clergé orthodoxe se trouvait dans les camps dont il ne revint pas. Ne restons pas dans le vague, citons des chiffres : en 1933, l’Eglise orthodoxe russe avait 370 évêques ; en 1941, il n’en restait plus que 7 ; en 1933, l’Eglise orthodoxe rénovée avait 420 évêques, en 1941, 12.
En 1933, le diocèse de Leningrad comptait 1.500 prêtres orthodoxes, en 1941 seulement 14. L’Eglise rénovée 480 desservants en 1935, et en 1941 seulement 8. En 1932, en un seul jour, le 18 février, furent arrêtés tous les moines russes : environ 10.000 personnes ; presque aucun d’entre eux ne revint. Les choses se déroulèrent exactement de la même façon pour les sectes : « sectaires » était un mot analogue à « ennemi du peuple », « contre-révolutionnaire ».
« Les ecclésiastiques et les sectaires veulent inoculer à nos enfants le poison de la religion. Nous combattrons l’œuvre destructrice des ecclésiastiques et des sectaires », proclamait l’un des slogans du Comité central du parti communiste soviétiques déployés sur les banderoles rouges des manifestations d’Octobre et du 1 mai entre 1935 et 1941.
Bien sûr, il n’y avait pas que des prêtres et des moines dans les prisons et les camps : il y avait aussi d’anciens communistes, des mencheviks, des socialistes révolutionnaires et des gens tombés par hasard dans les mains du KGB. Cependant, le clergé se trouvait dans une position particulière : ils étaient les seuls à pouvoir se sauver et il ne dépendait que d’eux de rester en liberté. Il leur suffisait de quitter la prêtrise et de renier (en le publiant dans les journaux) la foi en Dieu.
Je ne connais pas un seul cas où un défroqué a été arrêté. Et, pour l’honneur du clergé russe, les défroqués ont été remarquablement peu nombreux : ils étaient littéralement l’exception. Les prêtres étaient des parias : on ne leur donnait pas de cartes de pain, ils ne pouvaient pas (dans les villages) entrer dans une boutique, leurs enfants n’étaient pas admis à l’institut, on crachait sur eux, on les offensait – et tout cela n’était qu’un prélude à l’arrestation et à la mort dans les camps. Et ils auraient pu s’éviter tout cela : il suffisait de s’asseoir à sa table, d’écrire quelques lignes et de les envoyer à un journal.
Et des milliers de prêtres, des popes de village peu instruits, ont préféré la mort au reniement. Ils ont agi sans grands mots, sans pose, sans aucune affectation : « je vais souffrir pour le Christ », dit doucement un certain prêtre de Kharkov faisant ses adieux à sa femme au moment de son arrestation. La majorité du clergé ne dit même pas cela : l’image du Christ dans le cœur, le sceau du silence sur les lèvres, ils partaient au camp et y mourraient de faim, de froid, des balles des tchékistes.
Et maintenant, alors que l’Eglise russe a parlé, on voudrait se rappeler le temps où elle était une Eglise du silence. Le silence l’enveloppait dans les années 30 et 40. Ce fut particulièrement terrible entre 1935 et 1941. Tout le clergé orthodoxe se trouvait dans les camps dont il ne revint pas. Ne restons pas dans le vague, citons des chiffres : en 1933, l’Eglise orthodoxe russe avait 370 évêques ; en 1941, il n’en restait plus que 7 ; en 1933, l’Eglise orthodoxe rénovée avait 420 évêques, en 1941, 12.
En 1933, le diocèse de Leningrad comptait 1.500 prêtres orthodoxes, en 1941 seulement 14. L’Eglise rénovée 480 desservants en 1935, et en 1941 seulement 8. En 1932, en un seul jour, le 18 février, furent arrêtés tous les moines russes : environ 10.000 personnes ; presque aucun d’entre eux ne revint. Les choses se déroulèrent exactement de la même façon pour les sectes : « sectaires » était un mot analogue à « ennemi du peuple », « contre-révolutionnaire ».
« Les ecclésiastiques et les sectaires veulent inoculer à nos enfants le poison de la religion. Nous combattrons l’œuvre destructrice des ecclésiastiques et des sectaires », proclamait l’un des slogans du Comité central du parti communiste soviétiques déployés sur les banderoles rouges des manifestations d’Octobre et du 1 mai entre 1935 et 1941.
Bien sûr, il n’y avait pas que des prêtres et des moines dans les prisons et les camps : il y avait aussi d’anciens communistes, des mencheviks, des socialistes révolutionnaires et des gens tombés par hasard dans les mains du KGB. Cependant, le clergé se trouvait dans une position particulière : ils étaient les seuls à pouvoir se sauver et il ne dépendait que d’eux de rester en liberté. Il leur suffisait de quitter la prêtrise et de renier (en le publiant dans les journaux) la foi en Dieu.
Je ne connais pas un seul cas où un défroqué a été arrêté. Et, pour l’honneur du clergé russe, les défroqués ont été remarquablement peu nombreux : ils étaient littéralement l’exception. Les prêtres étaient des parias : on ne leur donnait pas de cartes de pain, ils ne pouvaient pas (dans les villages) entrer dans une boutique, leurs enfants n’étaient pas admis à l’institut, on crachait sur eux, on les offensait – et tout cela n’était qu’un prélude à l’arrestation et à la mort dans les camps. Et ils auraient pu s’éviter tout cela : il suffisait de s’asseoir à sa table, d’écrire quelques lignes et de les envoyer à un journal.
Et des milliers de prêtres, des popes de village peu instruits, ont préféré la mort au reniement. Ils ont agi sans grands mots, sans pose, sans aucune affectation : « je vais souffrir pour le Christ », dit doucement un certain prêtre de Kharkov faisant ses adieux à sa femme au moment de son arrestation. La majorité du clergé ne dit même pas cela : l’image du Christ dans le cœur, le sceau du silence sur les lèvres, ils partaient au camp et y mourraient de faim, de froid, des balles des tchékistes.
C’était la véritable Eglise du silence.
Ces gens n’attendaient pour eux ni monuments ni couronnes de lauriers. Aucun d’eaux ne pensait que la mémoire des hommes garderait leurs noms. Et en effet, ils furent bientôt oubliés – même de leurs enfants. Et on ne distingue quelques fois les petits-enfants de prêtres que par leurs noms : Ousspensky (de la Dormition), Arkhangelsky (de l’Archange), Voskressensky (de la Résurrection).
Humbles, ils n’auraient jamais accepté d’être appelés martyrs. Ils se seraient effrayés de ce nom et auraient dit : « Voyons, quels martyrs sommes-nous – nous sommes des pêcheurs ! » et personne aujourd’hui ne se souvient de leur héroïsme. Et seul Celui qui sait tout et se souvient de tout sait leurs noms.
Article paru dans « Catacombes », avril 1975
Anatole Krasnov-Levitine
"Les nouveaux martyrs de la terre russe", éditions Résiac, archiprêtre Michel Polsky, 1976
....................................
Parlons d'orthodoxie
Femmes martyres pour la foi 1932-1938
«Ils sont morts pour leur foi»
Pensons aux nouveaux martyrs
Ces gens n’attendaient pour eux ni monuments ni couronnes de lauriers. Aucun d’eaux ne pensait que la mémoire des hommes garderait leurs noms. Et en effet, ils furent bientôt oubliés – même de leurs enfants. Et on ne distingue quelques fois les petits-enfants de prêtres que par leurs noms : Ousspensky (de la Dormition), Arkhangelsky (de l’Archange), Voskressensky (de la Résurrection).
Humbles, ils n’auraient jamais accepté d’être appelés martyrs. Ils se seraient effrayés de ce nom et auraient dit : « Voyons, quels martyrs sommes-nous – nous sommes des pêcheurs ! » et personne aujourd’hui ne se souvient de leur héroïsme. Et seul Celui qui sait tout et se souvient de tout sait leurs noms.
Article paru dans « Catacombes », avril 1975
Anatole Krasnov-Levitine
"Les nouveaux martyrs de la terre russe", éditions Résiac, archiprêtre Michel Polsky, 1976
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Parlons d'orthodoxie
Femmes martyres pour la foi 1932-1938
«Ils sont morts pour leur foi»
Pensons aux nouveaux martyrs
L'Union mondiale des vieux croyants s'est opposée à l'avortement et a noté que les prestations de naissance ne conduisent pas à une augmentation du taux de natalité.
«Mon conseil à tout le monde, y compris à l'assistante présidentielle Anna Kuznetsova: œuvrez pour interdire l'avortement,», a déclaré le chef du syndicat, Leonid Sevastianov, dans une vidéo publiée sur YouTube.
Selon Sevastianov, l'État doit garantir le caractère sacré de la vie humaine, l'absence d'avortement en Russie, s'assurer qu'une femme mariée ne peut pas avorter, que le mariage existe pour enfanter. "Si elle ne veut pas avoir d'enfants, si elle se fait avorter, alors son mariage n'est pas différent d'une union homosexuelle", a déclaré Sévastianov.
Il a exprimé l'opinion que lorsqu'un mariage est conclu, l'État devrait souscrire à ce que les avortements n'y soient pas pratiqués. Ce n'est que dans ce cas, estime le chef de l'Union des vieux croyants, qu'une femme a le droit de réclamer une sorte de prime sociale du mariage. Dans le même temps, a souligné Sevastyanov, "l'Etat ne devrait pas payer pour les enfants, ne devrait pas acheter d'enfants".
«Mon conseil à tout le monde, y compris à l'assistante présidentielle Anna Kuznetsova: œuvrez pour interdire l'avortement,», a déclaré le chef du syndicat, Leonid Sevastianov, dans une vidéo publiée sur YouTube.
Selon Sevastianov, l'État doit garantir le caractère sacré de la vie humaine, l'absence d'avortement en Russie, s'assurer qu'une femme mariée ne peut pas avorter, que le mariage existe pour enfanter. "Si elle ne veut pas avoir d'enfants, si elle se fait avorter, alors son mariage n'est pas différent d'une union homosexuelle", a déclaré Sévastianov.
Il a exprimé l'opinion que lorsqu'un mariage est conclu, l'État devrait souscrire à ce que les avortements n'y soient pas pratiqués. Ce n'est que dans ce cas, estime le chef de l'Union des vieux croyants, qu'une femme a le droit de réclamer une sorte de prime sociale du mariage. Dans le même temps, a souligné Sevastyanov, "l'Etat ne devrait pas payer pour les enfants, ne devrait pas acheter d'enfants".
Il a souligné que, malgré le soutien de l'État aux mères ces dernières années, le taux de natalité en Russie n'augmente pas, mais au contraire diminue. Dans le même temps, des taux de maternité toujours élevés persistent en Afrique et dans les pays asiatiques, où les femmes ne peuvent pas se vanter de leur bien-être.
«Chaque jour, le soutien financier aux mères augmente, tandis que le taux de natalité chute de manière catastrophique! "
Староверы призвали запретить аборты на территории России и перестать платить пособия по рождению детей
«Chaque jour, le soutien financier aux mères augmente, tandis que le taux de natalité chute de manière catastrophique! "
Староверы призвали запретить аборты на территории России и перестать платить пособия по рождению детей
Le président de l'Azerbaïdjan a promis de protéger les églises chrétiennes et d'en assurer l'accès aux croyants.
Malheureusement, les fresques de Sainte Sophie et de l’église de Chora restent inaccessibles, ceci malgré les promesses faites au Président Vladimir Poutine par le Président Erdogan.
Le gouvernement azerbaïdjanais s'est engagé à protéger les églises et sanctuaires chrétiens du Haut-Karabakh , a rapporté le Christian Post .
Lors d'une conversation téléphonique, le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev a promis au président russe Vladimir Poutine "que les églises chrétiennes des territoires azerbaïdjanais, qui ont été restituées à Azerbaïdjan conformément à la déclaration trilatérale, seraient également protégées par l'État".
Malheureusement, les fresques de Sainte Sophie et de l’église de Chora restent inaccessibles, ceci malgré les promesses faites au Président Vladimir Poutine par le Président Erdogan.
Le gouvernement azerbaïdjanais s'est engagé à protéger les églises et sanctuaires chrétiens du Haut-Karabakh , a rapporté le Christian Post .
Lors d'une conversation téléphonique, le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev a promis au président russe Vladimir Poutine "que les églises chrétiennes des territoires azerbaïdjanais, qui ont été restituées à Azerbaïdjan conformément à la déclaration trilatérale, seraient également protégées par l'État".
Le président du pays a promis que « les chrétiens d'Azerbaïdjan auront accès à ces églises ».
Auparavant, il avait été dit que les combats au Karabakh avaient endommagé la cathédrale arménienne du Saint-Christ-Sauveur . Plus tard, à Shusha, Haut-Karabakh, les Azerbaïdjanais ont tenu leur première prière depuis 28 ans
Азербайджан пообещал защитить христианские святыни Нагорного Карабаха
Auparavant, il avait été dit que les combats au Karabakh avaient endommagé la cathédrale arménienne du Saint-Christ-Sauveur . Plus tard, à Shusha, Haut-Karabakh, les Azerbaïdjanais ont tenu leur première prière depuis 28 ans
Азербайджан пообещал защитить христианские святыни Нагорного Карабаха
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