Plateforme libre de discussion
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"Le Centre culturel et spirituel russe" présentera à l'occasion du 30- ème anniversaire du rappel à Dieu de Léonide Ouspensky une grande exposition de ses œuvres. Entrée visiteurs 1 quai Branly.
Léonide Alexandrovitch Ouspensky est né le 8 août 1902 à Golaya Snova (aujourd'hui Golosnovka) dans la partie Nord du gouvernement de Voronej, à soixante-dix kilomètres de la ville de Zadonsk en Russie. On lui donna le nom d'un saint commémoré en Russie le jour de sa naissance. Son père appartenait à la petite noblesse provinciale ; sa mère, née Koutouzov, était d’une famille paysanne.
Léonide Alexandrovitch Ouspensky est né le 8 août 1902 à Golaya Snova (aujourd'hui Golosnovka) dans la partie Nord du gouvernement de Voronej, à soixante-dix kilomètres de la ville de Zadonsk en Russie. On lui donna le nom d'un saint commémoré en Russie le jour de sa naissance. Son père appartenait à la petite noblesse provinciale ; sa mère, née Koutouzov, était d’une famille paysanne.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 12 Octobre 2017 à 16:00
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Père Vladimir Zelinsky
Le centenaire de la révolution d’Octobre coïncide presque jour pour jour avec celui d’un autre événement qui n’est connu aujourd’hui que des spécialistes : le grand concile de Moscou de l’Église russe qui a restauré le système patriarcal. Les deux conséquences de la révolution de Février, dite démocratique, d’une portée incomparable, ont en un certain sens un statut semblable : l’oubli un peu forcé.
Certes, on ne peut pas oublier la révolution qui a renversé l’Empire russe en changeant le visage de la planète. Pourtant, pour la Russie officielle d’aujourd’hui, très patriotique, orgueilleuse de sa force, comme pour celle qui s’oppose à elle farouchement – les nostalgiques de l’URSS mis à part –, 1917 a été une catastrophe. Mais pas pour les mêmes raisons. Pour les uns, la révolution a conduit à la destruction d’un État puissant, devenu un mythe. Pour les autres, elle a donné naissance à un monstre sanglant. Sanglant surtout pour tous les croyants, l’orthodoxie en premier lieu, vue comme complice de l’ancien régime. Il faut toujours rappeler l’ampleur du martyre qu’elle a enduré : des centaines de milliers de vies humaines, des dizaines de milliers d’églises détruites ou profanées.
Le centenaire de la révolution d’Octobre coïncide presque jour pour jour avec celui d’un autre événement qui n’est connu aujourd’hui que des spécialistes : le grand concile de Moscou de l’Église russe qui a restauré le système patriarcal. Les deux conséquences de la révolution de Février, dite démocratique, d’une portée incomparable, ont en un certain sens un statut semblable : l’oubli un peu forcé.
Certes, on ne peut pas oublier la révolution qui a renversé l’Empire russe en changeant le visage de la planète. Pourtant, pour la Russie officielle d’aujourd’hui, très patriotique, orgueilleuse de sa force, comme pour celle qui s’oppose à elle farouchement – les nostalgiques de l’URSS mis à part –, 1917 a été une catastrophe. Mais pas pour les mêmes raisons. Pour les uns, la révolution a conduit à la destruction d’un État puissant, devenu un mythe. Pour les autres, elle a donné naissance à un monstre sanglant. Sanglant surtout pour tous les croyants, l’orthodoxie en premier lieu, vue comme complice de l’ancien régime. Il faut toujours rappeler l’ampleur du martyre qu’elle a enduré : des centaines de milliers de vies humaines, des dizaines de milliers d’églises détruites ou profanées.
A l'occasion de l'exposition "Chrétiens d'Orient, 2000 ans d'histoire" à l'Institut du Monde Arabe de Paris, Carol Saba reçoit Raphaëlle Ziadé, Responsable du Département byzantin du Petit Palais
Charles Personnaz, historien et membre du conseil scientifique de l'exposition.
Charles Personnaz, historien et membre du conseil scientifique de l'exposition.
Le Centre culturel orthodoxe russe à Paris organise la projection du film documentaire « La naissance de l’icône » . Le film a été décerné par le jury au festival Radonezh. Après la projection, une rencontre est prévue avec le réalisateur du film Pavel Shilov. Entrée libre.
Les solennités auront lieu les 26 et 27 septembre 2017 avec la participation de nombreux invités.
Chers Paroissiens, Frères et Sœurs,
En 2017, la Cathédrale de l'Exaltation de la Sainte et Vivifiante Croix de Genève va fêter le 150 ème anniversaire de sa consécration effectuée en 1866.
Avec la bénédiction de Son Eminence Mgr Michel, Archevêque de Genève et d'Europe occidentale la célébration de ce jubilé coïncidera avec la fin de la majeure partie des travaux de restauration de la Cathédrale.
A l’occasion de l’anniversaire du lieu de culte, les Archives d’Etat de Genève dévoilent des documents inédits.
Chers Paroissiens, Frères et Sœurs,
En 2017, la Cathédrale de l'Exaltation de la Sainte et Vivifiante Croix de Genève va fêter le 150 ème anniversaire de sa consécration effectuée en 1866.
Avec la bénédiction de Son Eminence Mgr Michel, Archevêque de Genève et d'Europe occidentale la célébration de ce jubilé coïncidera avec la fin de la majeure partie des travaux de restauration de la Cathédrale.
A l’occasion de l’anniversaire du lieu de culte, les Archives d’Etat de Genève dévoilent des documents inédits.
Centre Spirituel et Culturel Orthodoxe russe à Paris : Lundi 2 et mardi 3 octobre 2017
Projet ouvert de sciences humaines de l'Institut A.M. Gorki de littérature mondiale de l'Académie des Sciences de Russie
PROGRAMME
Lundi 2 octobre 2017
9 h 45-10 h : Accueil des participants
10 h : Ouverture de la Table Ronde
Vadim Polonski (IMLI). Introduction
Projet ouvert de sciences humaines de l'Institut A.M. Gorki de littérature mondiale de l'Académie des Sciences de Russie
PROGRAMME
Lundi 2 octobre 2017
9 h 45-10 h : Accueil des participants
10 h : Ouverture de la Table Ronde
Vadim Polonski (IMLI). Introduction
Les 16 et 17 septembre se sont déroulées les « Journées du patrimoine ». La cathédrale de la Sainte-Trinité et le Centre Culturel et Spirituel Russe ont été l’un des lieux les plus visité du 7ème arrondissement de Paris accueillant sur les deux jours plus de 12 000 visiteurs
Les visiteurs ont été très nombreux le 16 septembre. Ce jour là, de même que les dimanches, la cathédrale russe est restée ouverte pendant huit heures.
De grands quotidiens tels "Le Monde" et "Le Figaro" avaient, la veille, conseillé la visite de la cathédrale du quai Branly. Les parisiens et les touristes ont patiemment attendu de longues heures avant de pouvoir entrer.
Le clergé et le personnel de la cathédrale accueillaient les visiteurs, répondaient à toutes leurs questions, guidaient ceux qui le désiraient dans les locaux du centre culturel. Voici quelques photos de Daniel Naberezhny
Les visiteurs ont été très nombreux le 16 septembre. Ce jour là, de même que les dimanches, la cathédrale russe est restée ouverte pendant huit heures.
De grands quotidiens tels "Le Monde" et "Le Figaro" avaient, la veille, conseillé la visite de la cathédrale du quai Branly. Les parisiens et les touristes ont patiemment attendu de longues heures avant de pouvoir entrer.
Le clergé et le personnel de la cathédrale accueillaient les visiteurs, répondaient à toutes leurs questions, guidaient ceux qui le désiraient dans les locaux du centre culturel. Voici quelques photos de Daniel Naberezhny
Maria Tchobanov Vidéo Orthodoxie. com
Les icônes artisanales de l’atelier Prikosnoviénié sont de véritables œuvres d’art, uniques en leur genre, réalisées selon une ancienne technique de broderie d’icônes avec des pierres précieuses, des perles, de la nacre et de fins tubes en verre (de 1 mm de longueur et de 0,3-0,4 mm d’épaisseur).
L’art de la broderie des icônes orthodoxes réalisées en fil d’or trouve ses racines dans l’histoire de l’ancienne Russie.
Du 16 septembre au 8 octobre, ces joyaux sont exposés au Centre culturel et spirituel russe, au 1, quai Branly à Paris.
« L’apparition des visages brodés des saints a surtout été liée à la nécessité de présence des icônes dans les troupes lors des campagnes militaires. Par la suite sont nés les premiers gonfalons et les icônes brodées de pierres précieuses, réalisées avec cette technique unique », a rappelé le ministre de la culture russe Vladimir Medinski, qui a inauguré l’exposition La peinture à l’aiguille le 15 septembre au Centre culturel et spirituel russe à Paris.
Les icônes artisanales de l’atelier Prikosnoviénié sont de véritables œuvres d’art, uniques en leur genre, réalisées selon une ancienne technique de broderie d’icônes avec des pierres précieuses, des perles, de la nacre et de fins tubes en verre (de 1 mm de longueur et de 0,3-0,4 mm d’épaisseur).
L’art de la broderie des icônes orthodoxes réalisées en fil d’or trouve ses racines dans l’histoire de l’ancienne Russie.
Du 16 septembre au 8 octobre, ces joyaux sont exposés au Centre culturel et spirituel russe, au 1, quai Branly à Paris.
« L’apparition des visages brodés des saints a surtout été liée à la nécessité de présence des icônes dans les troupes lors des campagnes militaires. Par la suite sont nés les premiers gonfalons et les icônes brodées de pierres précieuses, réalisées avec cette technique unique », a rappelé le ministre de la culture russe Vladimir Medinski, qui a inauguré l’exposition La peinture à l’aiguille le 15 septembre au Centre culturel et spirituel russe à Paris.
L’exposition sera ouverte à tous du 16 septembre au 8 octobre. Entrée libre.
Le 15 septembre prochain à 18h00, le Centre Culturel et Spirituel Russe à Paris accueillera l’exposition « La Peinture à l’aiguille » qui sera consacrée à l’art de la couture des icônes par l’atelier « Prikosnoviéniè ».
Au vernissage de l’exposition seront présent le ministre de la culture russe Vladimir Medinsky, l’ambassadeur de Russie Alexandre Orlov, l’évêque de Chersonèse Nestor, le directeur du Centre des sciences et de la culture à Paris E. Solotsinskaia, le président du Centre des festivals cinématographiques et des programmes internationaux T. Choumova, le directeur de l’atelier «Prikosnoviéniè » N. Gorkovenko, ainsi que d’autres personnalités officielles. Organisateurs: Ministère de la Culture de la Fédération de Russie, Ministère des affaires étrangères de la Fédération de Russie, le Conseil patriarcal pour la culture de l'Eglise orthodoxe russe, le Centre des festivals et des programmes internationaux avec le soutien de « Rossotrudnichestvo », diocèse de Chersonèse et le Centre russe des sciences et de la culture à Paris.
Le 15 septembre prochain à 18h00, le Centre Culturel et Spirituel Russe à Paris accueillera l’exposition « La Peinture à l’aiguille » qui sera consacrée à l’art de la couture des icônes par l’atelier « Prikosnoviéniè ».
Au vernissage de l’exposition seront présent le ministre de la culture russe Vladimir Medinsky, l’ambassadeur de Russie Alexandre Orlov, l’évêque de Chersonèse Nestor, le directeur du Centre des sciences et de la culture à Paris E. Solotsinskaia, le président du Centre des festivals cinématographiques et des programmes internationaux T. Choumova, le directeur de l’atelier «Prikosnoviéniè » N. Gorkovenko, ainsi que d’autres personnalités officielles. Organisateurs: Ministère de la Culture de la Fédération de Russie, Ministère des affaires étrangères de la Fédération de Russie, le Conseil patriarcal pour la culture de l'Eglise orthodoxe russe, le Centre des festivals et des programmes internationaux avec le soutien de « Rossotrudnichestvo », diocèse de Chersonèse et le Centre russe des sciences et de la culture à Paris.
Un manuscrit considéré comme disparu depuis 1.500 ans vient de refaire surface dans la bibliothèque de la cathédrale de Cologne. Il s’agit des commentaires les plus anciens des Evangiles en latin.
Le Journal catholique de Sibérie écrit qu’en 2012 le professeur Lukas Dorfbauer, université de Salzburg, a découvert un document de cent pages qu’il a fait numériser. Personne, à l’époque, n’a eu conscience de la valeur qu’avait cette trouvaille. Il est possible que ces notes datent du IX siècle.
Le professeur Dorfbauer a procédé à une analyse méticuleuse du manuscrit et l’a comparé à un texte de Saint Hiéronyme de Strid, auteur d’une vulgate où ce commentaire des Evangiles est évoqué dans « La vie des gens illustres ».
Le Journal catholique de Sibérie écrit qu’en 2012 le professeur Lukas Dorfbauer, université de Salzburg, a découvert un document de cent pages qu’il a fait numériser. Personne, à l’époque, n’a eu conscience de la valeur qu’avait cette trouvaille. Il est possible que ces notes datent du IX siècle.
Le professeur Dorfbauer a procédé à une analyse méticuleuse du manuscrit et l’a comparé à un texte de Saint Hiéronyme de Strid, auteur d’une vulgate où ce commentaire des Evangiles est évoqué dans « La vie des gens illustres ».
JEAN-CLAUDE GUILLEBAUD, JOURNALISTE, ÉCRIVAIN ET ESSAYISTE
Dans ces colonnes, le 27 juillet dernier, j’évoquais un récent voyage en Russie avec les Amis de La Vie, et combien nous avait frappés ce spectaculaire retour au christianisme, après trois quarts de siècle d’un régime athée et hostile à la religion orthodoxe. Les nombreux messages reçus m’ont amené à dialoguer avec un frère catholique hors du commun. Serge Grandais se présente lui-même comme un « pèlerin de Dieu ».
Né en 1942, il a passé 40 années de sa vie à sillonner le monde à pied. Au départ, il s’agissait de lutter contre un asthme précoce. Puis tout changea. Encore adolescent, il lut les fameux "Récits d’un pèlerin russe", publiés anonymement à la fin du XIXe siècle, l’un des chefs-d’œuvre de la tradition orthodoxe.
Cette lecture bouleversa le jeune garçon. Elle lui révéla les vertus proprement spirituelles de la marche – des vertus qu’appréciait Charles Péguy. Les déambulations de Serge, devenu frère Serge, devinrent vite d’authentiques pèlerinages. « Le pèlerin, dit-il aujourd’hui, est un chercheur de sens, pour lui et pour les autres. »
Dans ces colonnes, le 27 juillet dernier, j’évoquais un récent voyage en Russie avec les Amis de La Vie, et combien nous avait frappés ce spectaculaire retour au christianisme, après trois quarts de siècle d’un régime athée et hostile à la religion orthodoxe. Les nombreux messages reçus m’ont amené à dialoguer avec un frère catholique hors du commun. Serge Grandais se présente lui-même comme un « pèlerin de Dieu ».
Né en 1942, il a passé 40 années de sa vie à sillonner le monde à pied. Au départ, il s’agissait de lutter contre un asthme précoce. Puis tout changea. Encore adolescent, il lut les fameux "Récits d’un pèlerin russe", publiés anonymement à la fin du XIXe siècle, l’un des chefs-d’œuvre de la tradition orthodoxe.
Cette lecture bouleversa le jeune garçon. Elle lui révéla les vertus proprement spirituelles de la marche – des vertus qu’appréciait Charles Péguy. Les déambulations de Serge, devenu frère Serge, devinrent vite d’authentiques pèlerinages. « Le pèlerin, dit-il aujourd’hui, est un chercheur de sens, pour lui et pour les autres. »
L’association Nereus-Arts convie la presse à une rencontre exceptionnelle avec Monseigneur Pancrace, évêque de Trinité, vicaire du patriarche de Moscou et de toutes les Russies*, qui expose ses photos pour la première fois en France et s'engage aux côtés de Nereus-Arts pour défendre l'environnement, dimanche 17 septembre, à 18h15, à l'hôtel de Paris, Monaco.
Une exposition pour défendre l'environnement
Mgr Pancrace a fait don à l’association Nereus- Arts d’une vingtaine de photos qui seront exposées en septembre pour la première fois en France, à Beaulieu-sur-mer (Alpes-Maritimes) et à Monaco, deux lieux réputés pour leur engagement en faveur de l’environnement.
Dans le cadre de l'Année de l’Écologie en Russie
L’exposition organisée par Nereus-Arts à l’occasion de l'Année de l’Écologie en Russie a reçu le soutien du Centre de Russie pour la culture et les sciences (Paris) et celui du Consulat honoraire de la Russie à Monaco.
Une exposition pour défendre l'environnement
Mgr Pancrace a fait don à l’association Nereus- Arts d’une vingtaine de photos qui seront exposées en septembre pour la première fois en France, à Beaulieu-sur-mer (Alpes-Maritimes) et à Monaco, deux lieux réputés pour leur engagement en faveur de l’environnement.
Dans le cadre de l'Année de l’Écologie en Russie
L’exposition organisée par Nereus-Arts à l’occasion de l'Année de l’Écologie en Russie a reçu le soutien du Centre de Russie pour la culture et les sciences (Paris) et celui du Consulat honoraire de la Russie à Monaco.
"1917 est l’année des révolutions russes de février et d’octobre qui ont mené les communistes au pouvoir, instituant le plus long régime totalitaire de l’histoire.
L’événement est d’importance, aussi lui avons-nous consacré notre dossier du mois. Mars marque également l’entrée en carême et pour ceux qui chercheraient une œuvre à soutenir, nous proposons un grand entretien avec Dom Jean-Charles Nault, Père Abbé de Saint-Wandrille, dont l’abbaye a besoin d’aide pour de nécessaires travaux.
Signalons enfin la question du sort des enfants morts sans baptême auquel Dom Jean Pateau, Père Abbé de Fontgombault, consacre un livre essentiel".
Christophe Geffroy
Directeur de La Nef
DOSSIER : LA RÉVOLUTION RUSSE DE 1917
La chute du tsarisme, par Michel Toda
Le rôle du Père Gapone, par Victor Loupan
La révolution d’Octobre, par l’abbé Hervé Benoît
Entre négationnisme et repentance, par Nikita Krivochéine
L’Église et la révolution, par Yves Chiron
De l’anarchisme russe, par Jacques de Guillebon
L’événement est d’importance, aussi lui avons-nous consacré notre dossier du mois. Mars marque également l’entrée en carême et pour ceux qui chercheraient une œuvre à soutenir, nous proposons un grand entretien avec Dom Jean-Charles Nault, Père Abbé de Saint-Wandrille, dont l’abbaye a besoin d’aide pour de nécessaires travaux.
Signalons enfin la question du sort des enfants morts sans baptême auquel Dom Jean Pateau, Père Abbé de Fontgombault, consacre un livre essentiel".
Christophe Geffroy
Directeur de La Nef
DOSSIER : LA RÉVOLUTION RUSSE DE 1917
La chute du tsarisme, par Michel Toda
Le rôle du Père Gapone, par Victor Loupan
La révolution d’Octobre, par l’abbé Hervé Benoît
Entre négationnisme et repentance, par Nikita Krivochéine
L’Église et la révolution, par Yves Chiron
De l’anarchisme russe, par Jacques de Guillebon
Traduit du russe par Marie et André Donzeau
Père Patrick, parlez-nous s'il vous plaît de vous et dites-nous quelle Eglise orthodoxe vous représentez.
Je suis prêtre de l'Église d'Antioche, l'une des plus anciennes, l'une des premières Eglises du monde chrétien. Je dessers une paroisse et celle-ci se trouve à Los Angeles, en Californie. Notre église est fréquentée par des gens de tous les âges et de tous les coins du globe. Je suis devenu orthodoxe étant déjà adulte, mais cela ne s'est pas fait du tout dans une église orthodoxe. Alors que j'avais entre 17 et 19 ans, je cherchais des réponses aux questions que je me posais et j'avais des doutes quant à la valeur de l'enseignement chrétien. D'une façon générale, mon attitude à l'égard du christianisme était plutôt négative. Je n'aimais pas l'Église, entre autres choses, parce que mes parents disaient que je devais y aller. Mes parents étaient catholiques et fréquentaient une église dans le New-Jersey, près de New-York.
Plus tard, j'ai quitté la maison, je suis entré dans un collège aux États-Unis, puis à l'université. J'ai beaucoup étudié et j'ai commencé à approfondir mes connaissance sur le christianisme. Je me suis mis à apprendre de façon de plus en plus assidue et j'ai soudain pris conscience, un jour, que la sainte Église, la mère de toutes les églises, est ici, tout près de nous, à New York. C'est ainsi que je suis devenu orthodoxe, j'ai poursuivi mes études, puis je suis devenu prêtre...
Père Patrick, parlez-nous s'il vous plaît de vous et dites-nous quelle Eglise orthodoxe vous représentez.
Je suis prêtre de l'Église d'Antioche, l'une des plus anciennes, l'une des premières Eglises du monde chrétien. Je dessers une paroisse et celle-ci se trouve à Los Angeles, en Californie. Notre église est fréquentée par des gens de tous les âges et de tous les coins du globe. Je suis devenu orthodoxe étant déjà adulte, mais cela ne s'est pas fait du tout dans une église orthodoxe. Alors que j'avais entre 17 et 19 ans, je cherchais des réponses aux questions que je me posais et j'avais des doutes quant à la valeur de l'enseignement chrétien. D'une façon générale, mon attitude à l'égard du christianisme était plutôt négative. Je n'aimais pas l'Église, entre autres choses, parce que mes parents disaient que je devais y aller. Mes parents étaient catholiques et fréquentaient une église dans le New-Jersey, près de New-York.
Plus tard, j'ai quitté la maison, je suis entré dans un collège aux États-Unis, puis à l'université. J'ai beaucoup étudié et j'ai commencé à approfondir mes connaissance sur le christianisme. Je me suis mis à apprendre de façon de plus en plus assidue et j'ai soudain pris conscience, un jour, que la sainte Église, la mère de toutes les églises, est ici, tout près de nous, à New York. C'est ainsi que je suis devenu orthodoxe, j'ai poursuivi mes études, puis je suis devenu prêtre...
L'ancien rédacteur en chef de la Tribune de Genève, Guy Mettan-RI est allé en visite à Moscou et a présenté son nouveau livre "La Russie et l’Occident : Un millier d'années de guerre, qui passe en revue le phénomène de la russophobie" : ses racines, l’évolution historique et ses incarnations modernes. Izvestia a eu l'occasion de l’interviewer.
Qu'est-ce qui vous a poussé à écrire sur ce sujet ?
Il y a deux raisons pour lesquelles j’ai commencé ce travail. La première est une raison personnelle, familiale. En 1994, ma femme et moi avons adopté une fillette russe, qui a maintenant 25 ans. Son nom est Oksana, et elle est de la région de Vladimir. Après son adoption, je me suis intéressé à apprendre autant de choses que possible sur la Russie, et à me familiariser avec ce grand pays. Dans les années 1990, on pouvait obtenir la citoyenneté russe après l’adoption d’un enfant russe. Alors nous l'avons fait: mon épouse et moi sommes citoyens de Russie et de Suisse, et la Russie est devenue une partie de la vie et de l’histoire de notre famille. Je suis un citoyen de Russie, mais je paie des impôts en Suisse.
Qu'est-ce qui vous a poussé à écrire sur ce sujet ?
Il y a deux raisons pour lesquelles j’ai commencé ce travail. La première est une raison personnelle, familiale. En 1994, ma femme et moi avons adopté une fillette russe, qui a maintenant 25 ans. Son nom est Oksana, et elle est de la région de Vladimir. Après son adoption, je me suis intéressé à apprendre autant de choses que possible sur la Russie, et à me familiariser avec ce grand pays. Dans les années 1990, on pouvait obtenir la citoyenneté russe après l’adoption d’un enfant russe. Alors nous l'avons fait: mon épouse et moi sommes citoyens de Russie et de Suisse, et la Russie est devenue une partie de la vie et de l’histoire de notre famille. Je suis un citoyen de Russie, mais je paie des impôts en Suisse.
Une exposition exceptionnelle « PARIS » d’Alexandre SEREBRIAKOFF sera réitérée au Centre Spirituel et Culturel Orthodoxe Russe à partir du 8 juillet au 14 août 2017.
C’est Anastasie Nikolaeva, héritière de Zinaïda et Alexandre Serebriakoff qui a organisé et préparé l’exposition.
Un catalogue, des calendriers et des cartes postales illustrant des oeuvres du peintre Serebriakoff seront mis en vente. L’exposition a été conçue à l’initiative du diocèse de Chersonèse dont Anastasie Nikolaieva est une fidèle.
C’est Anastasie Nikolaeva, héritière de Zinaïda et Alexandre Serebriakoff qui a organisé et préparé l’exposition.
Un catalogue, des calendriers et des cartes postales illustrant des oeuvres du peintre Serebriakoff seront mis en vente. L’exposition a été conçue à l’initiative du diocèse de Chersonèse dont Anastasie Nikolaieva est une fidèle.
Serge Grigoriev
Le besoin est grand de mieux comprendre la nature de la société qui est la nôtre. Tout ce qui s’écrit à ce sujet ne nous satisfait pas, loin de là. Les auteurs ont des visions très différentes des intérêts nationaux de notre peuple.
D’où des analyses diamétralement opposées des mêmes évènements. Notre société est aujourd’hui divisée à l’extrême. Mais nous continuons à appréhender le peuple russe comme une entité. Mais puisque nous sommes divisés les intérêts de chacune des parties constituant le peuple divergent et il ne saurait être question d’intérêt national. Il est indispensable de discerner « qui est qui » ?
Avant la révolution les sujets de l’Empire Russe étaient répertoriés selon leur langue maternelle, leur appartenance confessionnelle, leur état social et la région de leur résidence. Les libertés et les privilèges dont ils disposaient ainsi que leurs obligations se répartissaient en fonction de l’ensemble de ces critères. Cette répartition facilitait grandement la tâche des gouvernants.
Le besoin est grand de mieux comprendre la nature de la société qui est la nôtre. Tout ce qui s’écrit à ce sujet ne nous satisfait pas, loin de là. Les auteurs ont des visions très différentes des intérêts nationaux de notre peuple.
D’où des analyses diamétralement opposées des mêmes évènements. Notre société est aujourd’hui divisée à l’extrême. Mais nous continuons à appréhender le peuple russe comme une entité. Mais puisque nous sommes divisés les intérêts de chacune des parties constituant le peuple divergent et il ne saurait être question d’intérêt national. Il est indispensable de discerner « qui est qui » ?
Avant la révolution les sujets de l’Empire Russe étaient répertoriés selon leur langue maternelle, leur appartenance confessionnelle, leur état social et la région de leur résidence. Les libertés et les privilèges dont ils disposaient ainsi que leurs obligations se répartissaient en fonction de l’ensemble de ces critères. Cette répartition facilitait grandement la tâche des gouvernants.
Ces icônes en fil de lin exposées à l’église Saint Nicolas le Thaumaturge (Aloushta, Crimée) ont pour auteur le professeur Vladimir Denschtchikov.
Il est le fondateur d’une école iconographique nouvelle : sans avoir recours à quelque moyen technique que ce soit chaque nodule de fil de lin est noué à la main, la méthode employée est celle du macramé.
L’artiste a breveté cette technologie. Seuls les faces et les mains des Saints sont peints sur toile.
On a le sentiment de voir des miniatures tridimensionnelles sous verre. Cette iconographie est respectueuse des canons. Nombre de se trouvent dans des collections particulières.
Chaque icône représente de trois à six mois de travail.
Il est le fondateur d’une école iconographique nouvelle : sans avoir recours à quelque moyen technique que ce soit chaque nodule de fil de lin est noué à la main, la méthode employée est celle du macramé.
L’artiste a breveté cette technologie. Seuls les faces et les mains des Saints sont peints sur toile.
On a le sentiment de voir des miniatures tridimensionnelles sous verre. Cette iconographie est respectueuse des canons. Nombre de se trouvent dans des collections particulières.
Chaque icône représente de trois à six mois de travail.
Dans mon article précédent je me demandais si l'Église russe allait jamais autoriser la publication des véritables résultats des expertises en cours sur les restes exhumés dans le "Vallon du Porcelet", prés de Ekaterinbourg entre 1979 et 2007.
Toutefois l’évêque de Yegorevsk Tikhon (Chevkounov), vicaire du patriarche de Moscou responsable de l'enquête pour l'Église russe, avait annoncé que les représentants de l'Église, avec l'autorisation du patriarche, avaient demandé à la Commission d'enquête* d'autoriser la divulgation des résultats partiels considérés comme définitifs et d'autoriser les experts à donner des explications publiques sur les questions considérées comme résolues.
* En russe "Следственный комитет Российской Федерации", c'est le principal organe d'enquêtes criminelles de la Fédération de Russie qui a la haute main sur les enquêtes d'importance fédérale, dont fait partie l'enquête sur le massacre de la famille impériale.
Toutefois l’évêque de Yegorevsk Tikhon (Chevkounov), vicaire du patriarche de Moscou responsable de l'enquête pour l'Église russe, avait annoncé que les représentants de l'Église, avec l'autorisation du patriarche, avaient demandé à la Commission d'enquête* d'autoriser la divulgation des résultats partiels considérés comme définitifs et d'autoriser les experts à donner des explications publiques sur les questions considérées comme résolues.
* En russe "Следственный комитет Российской Федерации", c'est le principal organe d'enquêtes criminelles de la Fédération de Russie qui a la haute main sur les enquêtes d'importance fédérale, dont fait partie l'enquête sur le massacre de la famille impériale.
Serge Tchapnine président de l’association "Arthos":
"L’association fait paraître, depuis 2015, un almanach intitulé " Les Saints Dons". Trois cahiers en sont déjà sortis, ils sont consacrés à la culture chrétienne moderne. "Arthos" organise fréquemment des exposition d'icônes . Une galerie d'art chrétien moderne a été mise en ligne" Contact info@artos.org
Le démarrage du projet « Les Saints de l’Église indivisée » a été annoncé par son commissaire Serge Tchapnine
Objectifs du projet :
- Attirer l’attention des communautés chrétiennes d’Orient et d’Occident sur les images de la sainteté et des saints du premier millénaire ;
- Multiplier les témoignages d’orthodoxes et de catholiques sur les racines chrétiennes de l’Europe moderne ;
- Développer la culture chrétienne moderne ;
- Développer les échanges culturels entre les communautés chrétiennes des pays européens et de la Russie.
"L’association fait paraître, depuis 2015, un almanach intitulé " Les Saints Dons". Trois cahiers en sont déjà sortis, ils sont consacrés à la culture chrétienne moderne. "Arthos" organise fréquemment des exposition d'icônes . Une galerie d'art chrétien moderne a été mise en ligne" Contact info@artos.org
Le démarrage du projet « Les Saints de l’Église indivisée » a été annoncé par son commissaire Serge Tchapnine
Objectifs du projet :
- Attirer l’attention des communautés chrétiennes d’Orient et d’Occident sur les images de la sainteté et des saints du premier millénaire ;
- Multiplier les témoignages d’orthodoxes et de catholiques sur les racines chrétiennes de l’Europe moderne ;
- Développer la culture chrétienne moderne ;
- Développer les échanges culturels entre les communautés chrétiennes des pays européens et de la Russie.
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12/04/2022 22:00 - Nadejda na Mir
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