Plateforme libre de discussion
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Les medias russes laïcs publient un très grand nombres d’articles traitant de la déclaration récente du synode de l’Eglise russe hors frontières à propos du livre du père Georges Mitrofanov et donc du mouvement « vlassovien ».
La polémique est devenue virulente à un tel point que l'archevêque Marc de Berlin et d’Allemagne a cru nécessaire d’apporter des clarifications sous la forme d’une interview à Interfax.
En voici l’essentiel :
Excellence, la déclaration du synode l’EORHF a suscité en Russie de fortes réactions pour la plupart critiques. Ceci non seulement dans les milieux communistes, mais aussi dans des cercles que l’on pourrait nommer « patriotiques blancs », chez ceux des croyants qui estiment faussé le choix « Staline ou Vlassov ». On aurait souhaité voir des personnages plus acceptables et plus univoques en tant que symboles de la résistance au pouvoir athée et de service à l’idée nationale russe. Comment, selon vous, se poursuivra le dialogue entre la partie de l’Eglise qui se situe à l’étranger et la société russe qui éprouve une forte vénération à l’égard de la victoire de 1945 ?
-La résolution adoptée par le Synode n’avait pas pour but de glorifier Vlassov et d’en faire l’alternative à ce qui existait à l’époque dans le pays. Telle n’était pas la portée de ce texte. Le Synode tenait à contribuer à ce qu’un débat ouvert se développe quant à ce qui s’est produit en réalité. Jamais ces thèmes n’a encore été discutés en profondeur en Russie. La parution de l’ouvrage du Père Georges Mitrofanov a pour ainsi dire ouvert le feu. Le livre s’est heurté à de violentes critiques. Les évêques de l’étranger ont simplement tenu à préciser que le personnage du général Vlassov devait être abordé dans toute sa complexité. Il y de cela assez longtemps Alexandre Soljenitsyne a longuement parlé de Vlassov dans son « Archipel ».
La polémique est devenue virulente à un tel point que l'archevêque Marc de Berlin et d’Allemagne a cru nécessaire d’apporter des clarifications sous la forme d’une interview à Interfax.
En voici l’essentiel :
Excellence, la déclaration du synode l’EORHF a suscité en Russie de fortes réactions pour la plupart critiques. Ceci non seulement dans les milieux communistes, mais aussi dans des cercles que l’on pourrait nommer « patriotiques blancs », chez ceux des croyants qui estiment faussé le choix « Staline ou Vlassov ». On aurait souhaité voir des personnages plus acceptables et plus univoques en tant que symboles de la résistance au pouvoir athée et de service à l’idée nationale russe. Comment, selon vous, se poursuivra le dialogue entre la partie de l’Eglise qui se situe à l’étranger et la société russe qui éprouve une forte vénération à l’égard de la victoire de 1945 ?
-La résolution adoptée par le Synode n’avait pas pour but de glorifier Vlassov et d’en faire l’alternative à ce qui existait à l’époque dans le pays. Telle n’était pas la portée de ce texte. Le Synode tenait à contribuer à ce qu’un débat ouvert se développe quant à ce qui s’est produit en réalité. Jamais ces thèmes n’a encore été discutés en profondeur en Russie. La parution de l’ouvrage du Père Georges Mitrofanov a pour ainsi dire ouvert le feu. Le livre s’est heurté à de violentes critiques. Les évêques de l’étranger ont simplement tenu à préciser que le personnage du général Vlassov devait être abordé dans toute sa complexité. Il y de cela assez longtemps Alexandre Soljenitsyne a longuement parlé de Vlassov dans son « Archipel ».
Rédigé par l'équipe de rédaction le 16 Septembre 2009 à 20:38
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Première visite du responsable des relations extérieures
ROME, Lundi 14 septembre 2009 (ZENIT.org)
Le responsable des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou, l'archevêque Hilarion de Volokolamsk rencontrera Benoît XVI au cours de sa visite au Vatican où il a été invité par le cardinal Kasper, du 15 au 20 septembre.
Un communiqué du Conseil pontifical pour la promotion de l'unité des chrétiens, présidé par le cardinal Walter Kasper souligne que cette visite témoigne de « la continuité des bonnes relations » entre le conseil pontifical et le département présidé par l'archevêque Hilarion.
Il s'agit de « confirmer les rapports d'amitié entre l'Eglise catholique et l'Eglise orthodoxe russe ».
C'est la première visite de l'archevêque Hilarion à Rome, depuis sa nomination à cette responsabilité, auparavant assumée par le nouveau patriarche de Moscou, Kirill.
L'archevêque orthodoxe russe rencontrera outre le cardinal Kasper, le cardinal-secrétaire d'Etat Tarcisio Bertone, et le cardinal Leonardo Sandri, préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales, et Mgr Gianfranco Ravasi, président du Conseil pontifical de la culture.
Dans son communiqué, le Conseil pontifical pour la promotion de l'unité des chrétiens fait observer que, « dans le sillage de nombreuses rencontres et conversations tenues par le passé avec le patriarche, cette visite confirmera les rapports d'amitié entre l'Eglise catholique et de l'Eglise orthodoxe russe, sur de solides bases de compréhension et de respect réciproques, dans la perspective d'une collaboration par la présence des Eglises dans la vie des peuples en Europe et dans le monde ».
Anita S. Bourdin
L’Eglise russe considère qu’elle a un rôle important à jouer dans les relations russo-géorgiennes.
L’archevêque métropolitain de Moscou a estimé, ce 13 septembre 2009, que les liens d’amitiés qui persistent entre les Eglises russe et géorgiennes sont un gage d’amitié entre ces deux pays qui se disputent la tutelle de l’Abkhazie et de l’Ossétie du Sud. Alors que la Fédération de Russie a reconnu, il y a un an, l’indépendance de ces deux régions sécessionnistes, l’Eglise russe se révèle plus prudente.
Pour elle, la loi canonique de partage d’influence des provinces n’est pas remise en question : l’Eglise orthodoxe géorgienne, autocéphale, inclut l’Abkhazie et l’Ossétie du Sud, « malgré le changement de frontière » qui a eu lieu avec leur détachement officiel de la Géorgie. Rappelons toutefois que ce redécoupage n’est reconnu que de la Russie, du Nicaragua et du Vénézuela.
Par Sophie Tournon. Source : Georgia Times
L’archevêque métropolitain de Moscou a estimé, ce 13 septembre 2009, que les liens d’amitiés qui persistent entre les Eglises russe et géorgiennes sont un gage d’amitié entre ces deux pays qui se disputent la tutelle de l’Abkhazie et de l’Ossétie du Sud. Alors que la Fédération de Russie a reconnu, il y a un an, l’indépendance de ces deux régions sécessionnistes, l’Eglise russe se révèle plus prudente.
Pour elle, la loi canonique de partage d’influence des provinces n’est pas remise en question : l’Eglise orthodoxe géorgienne, autocéphale, inclut l’Abkhazie et l’Ossétie du Sud, « malgré le changement de frontière » qui a eu lieu avec leur détachement officiel de la Géorgie. Rappelons toutefois que ce redécoupage n’est reconnu que de la Russie, du Nicaragua et du Vénézuela.
Par Sophie Tournon. Source : Georgia Times
vendredi11 septembre 2009, par Gari/armenews
Le Patriarcat arménien de Jérusalem a récemment émis une vive protestation contre une décision du ministère israélien de l’Intérieur d’expulser deux séminaristes impliqués dans une rixe avec un jeune homme juif qui avait craché sur une procession religieuse à laquelles ils prenaient part.
Le porte-parole du Patriarcat, le Père Pakrad Bourjekian, a noté que ce n’était pas la première fois que des membres du clergé arménien ou d’autres églises chrétiennes étaient victimes d’agressions de ce genre à Jérusalem. Il a ajouté que les hommes d’église n’étaient d’ailleurs pas les seuls visés par ces actes gratuits de violence ou de mépris, qui s’en prennent indifféremment aux membres de la communauté arménienne affichant leur appartenance religieuse par le port de la croix ou tout autre signe.
Cette dernière provocation est survenue le soir du dimanche 6 septembre, alors que les séminaristes arméniens réintégraient le couvent de Saint-Jacques à l’issue de leur procession hebdomadaire à l’église du Saint-Sépulcre. Aux abords du couvent, un jeune Juif coiffé de la kipa a craché au passage du cortège religieux.
Le Patriarcat arménien de Jérusalem a récemment émis une vive protestation contre une décision du ministère israélien de l’Intérieur d’expulser deux séminaristes impliqués dans une rixe avec un jeune homme juif qui avait craché sur une procession religieuse à laquelles ils prenaient part.
Le porte-parole du Patriarcat, le Père Pakrad Bourjekian, a noté que ce n’était pas la première fois que des membres du clergé arménien ou d’autres églises chrétiennes étaient victimes d’agressions de ce genre à Jérusalem. Il a ajouté que les hommes d’église n’étaient d’ailleurs pas les seuls visés par ces actes gratuits de violence ou de mépris, qui s’en prennent indifféremment aux membres de la communauté arménienne affichant leur appartenance religieuse par le port de la croix ou tout autre signe.
Cette dernière provocation est survenue le soir du dimanche 6 septembre, alors que les séminaristes arméniens réintégraient le couvent de Saint-Jacques à l’issue de leur procession hebdomadaire à l’église du Saint-Sépulcre. Aux abords du couvent, un jeune Juif coiffé de la kipa a craché au passage du cortège religieux.
CITE DU VATICAN
Le pape Benoît XVI rencontrera des artistes du monde entier le 21 novembre dans la chapelle Sixtine pour renouer les liens entre culture et religion, a annoncé jeudi Mgr Gianfranco Ravasi, président du Conseil pontifical de la culture.
Benoît XVI "invitera les artistes à reprendre le dialogue avec l'Eglise", a dit le cardinal lors d'une conférence de presse. Il a rappelé que les relations avaient été fécondes dans le passé mais qu'elles étaient "problématiques" dans la période actuelle, où il y a un "divorce" entre les deux mondes.
"Le 21 novembre n'est qu'une étape de départ et nous voudrions que cette rencontre ait toute une série de réalisations concrètes par la suite", a-t-il précisé, citant l'exemple de la participation envisagée du Vatican à la Biennale de Venise 2011.
Le pape Benoît XVI rencontrera des artistes du monde entier le 21 novembre dans la chapelle Sixtine pour renouer les liens entre culture et religion, a annoncé jeudi Mgr Gianfranco Ravasi, président du Conseil pontifical de la culture.
Benoît XVI "invitera les artistes à reprendre le dialogue avec l'Eglise", a dit le cardinal lors d'une conférence de presse. Il a rappelé que les relations avaient été fécondes dans le passé mais qu'elles étaient "problématiques" dans la période actuelle, où il y a un "divorce" entre les deux mondes.
"Le 21 novembre n'est qu'une étape de départ et nous voudrions que cette rencontre ait toute une série de réalisations concrètes par la suite", a-t-il précisé, citant l'exemple de la participation envisagée du Vatican à la Biennale de Venise 2011.
La miraculeuse icône de Notre Dame du Signe protectrice de Koursk sortie de la Russie aux années de la Révolution, est arrivée samedi à Moscou venant de New York. L’icône devenue sacrée pour tous les Russes de l’étranger séjournera en Russie pendant trois semaines.
Elle sera exposée en la cathédrale du Christ Sauveur et les fidèles pourront l’adorer pendant 12 jours.
Le 23 septembre l’icône rejoindra Koursk, sa patrie d’origine ou une procession religieuse nombreuse aura lieu le 25 septembre.
On peut voir un de ces événements sur le tableau d’Ilya Repine « Une procession religieuse dans le gouvernement de Koursk ». D’après la légende, l’icône a été en son temps retrouvée sous un arbre tombé
Lettre des membres du synode de l’Eglise orthodoxe russe hors frontières à l’archiprêtre Georges Mitrofanov, auteur de « La tragédie de la Russie : Les sujets 'interdits' de l’histoire du XX siècle »
Révérend Père,
Le Synode des évêques de l’Eglise orthodoxe russe hors frontières vous exprime sa profonde gratitude pour votre livre « La tragédie de la Russie ». Les articles et les homélies qui sont composent ce recueil formulent des problèmes essentiels pour la Russie. Ils y donnent un début de réponse car votre approche des choses est avant tout chrétienne, tellement indispensable de nos jours, et souvent sacrifiée au nom de stéréotypes et de clichés devenus coutumiers.
Se délivrer des concepts faussés et plats qui ont nous ont été imposés par les décennies que s’est maintenu au pouvoir le régime athée est une tâche primordiale. Le retour aux valeurs fondamentales de la Russie orthodoxe est indispensable pour l’avenir du pays, pour celui des peuples voisins.
Le soixante-dixième anniversaire du début de la Seconde guerre mondiale nous rappelle que la Russie a vocation à devenir en quelque sorte la conscience du monde. Que dire des voies qu’ont suivies la Russie et les peuples qui lui sont liés ? Quelle est la nature des combats spirituels qu’elle a du mener, quel est son potentiel – même s’il ne s’est pas toujours pleinement réalisé ? La réponse est : Aspiration à la Vérité de Dieu, à Son Royaume.
Révérend Père,
Le Synode des évêques de l’Eglise orthodoxe russe hors frontières vous exprime sa profonde gratitude pour votre livre « La tragédie de la Russie ». Les articles et les homélies qui sont composent ce recueil formulent des problèmes essentiels pour la Russie. Ils y donnent un début de réponse car votre approche des choses est avant tout chrétienne, tellement indispensable de nos jours, et souvent sacrifiée au nom de stéréotypes et de clichés devenus coutumiers.
Se délivrer des concepts faussés et plats qui ont nous ont été imposés par les décennies que s’est maintenu au pouvoir le régime athée est une tâche primordiale. Le retour aux valeurs fondamentales de la Russie orthodoxe est indispensable pour l’avenir du pays, pour celui des peuples voisins.
Le soixante-dixième anniversaire du début de la Seconde guerre mondiale nous rappelle que la Russie a vocation à devenir en quelque sorte la conscience du monde. Que dire des voies qu’ont suivies la Russie et les peuples qui lui sont liés ? Quelle est la nature des combats spirituels qu’elle a du mener, quel est son potentiel – même s’il ne s’est pas toujours pleinement réalisé ? La réponse est : Aspiration à la Vérité de Dieu, à Son Royaume.
« Rossiïsskaya Gazeta », le 10 septembre. N.Lebedeva
L’Eglise orthodoxe ukrainienne s’apprête à reprendre contact avec « l’Eglise autocéphale orthodoxe ukrainienne » et à entamer un dialogue avec des représentants du prétendu « patriarcat de Kiev ».
Cette décision du Saint Synode de l’Eglise Orthodoxe d’Ukraine réuni la veille à la laure de la Vierge de Potchaev a été annoncée par l’archiprêtre Georges Kovalenko, porte-parole du métropolite Vladimir de Kiev et d’Ukraine.
La commission synodale pour le dialogue avec « l’autocéphalie » reprendra ses travaux. Un groupe de travail a été installé, il est chargé des contacts avec un autre groupe schismatique dénommé « patriarcat de Kiev ».
L’Eglise orthodoxe ukrainienne s’apprête à reprendre contact avec « l’Eglise autocéphale orthodoxe ukrainienne » et à entamer un dialogue avec des représentants du prétendu « patriarcat de Kiev ».
Cette décision du Saint Synode de l’Eglise Orthodoxe d’Ukraine réuni la veille à la laure de la Vierge de Potchaev a été annoncée par l’archiprêtre Georges Kovalenko, porte-parole du métropolite Vladimir de Kiev et d’Ukraine.
La commission synodale pour le dialogue avec « l’autocéphalie » reprendra ses travaux. Un groupe de travail a été installé, il est chargé des contacts avec un autre groupe schismatique dénommé « patriarcat de Kiev ».
Le samedi 26 septembre, l'Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge ouvre ses portes et accueille les visiteurs à partir de 10h00.
Au programme :
10h30 – Conférence donnée par le père Boris Bobrinskoy :
« Comment je suis rentré à l'Institut Saint-Serge »
11h00 – Exposé du père Nicolas Cernokrak, doyen de l'Institut, sur les différents cursus et formations
14h00 – Présentation de l'Enseignement théologique à distance (ETD) et de la Formation théologique par correspondance (FTC)
14h30 – Rencontre avec les étudiants
15h00 – Visite de l'église Saint-Serge et concert donné par les étudiants de l'Institut
Au programme :
10h30 – Conférence donnée par le père Boris Bobrinskoy :
« Comment je suis rentré à l'Institut Saint-Serge »
11h00 – Exposé du père Nicolas Cernokrak, doyen de l'Institut, sur les différents cursus et formations
14h00 – Présentation de l'Enseignement théologique à distance (ETD) et de la Formation théologique par correspondance (FTC)
14h30 – Rencontre avec les étudiants
15h00 – Visite de l'église Saint-Serge et concert donné par les étudiants de l'Institut
Voici quelques extraits de l’interview accordée lors de son séjour en Grèce par Mgr Hilarion, président du département des relations extérieures du patriarcat de Moscou, au site « Romfea.gr ».
De la primauté dans l’Eglise orthodoxe
Monseigneur, le Saint Synode l’Eglise orthodoxe russe a récemment décidé de créer un groupe de travail qui se consacrerait à l’étude de la question de la primauté dans l’Eglise orthodoxe. Certains disent qu’il s’agit là d’une initiative visant à mettre en doute la primauté du patriarcat de Constantinople?
C’est sur ma proposition que ce groupe a été mis en place. Il définira l’attitude du patriarcat de Moscou à l’égard de la primauté dans les rapports interorthodoxes ainsi que dans notre dialogue avec les catholiques romains. Il est indispensable d’avoir des positions bien arrêtées quant à la primauté, de savoir s’il s’agit d’une primauté d’honneur ou de pouvoir ? De s’entendre sur les paramètres de ces deux catégories de primauté. Notre Église se doit de formuler sa position officielle à l’égard de tout ceci. C’est à cette fin que le groupe a été crée. J’en fais moi-même partie.
De la primauté dans l’Eglise orthodoxe
Monseigneur, le Saint Synode l’Eglise orthodoxe russe a récemment décidé de créer un groupe de travail qui se consacrerait à l’étude de la question de la primauté dans l’Eglise orthodoxe. Certains disent qu’il s’agit là d’une initiative visant à mettre en doute la primauté du patriarcat de Constantinople?
C’est sur ma proposition que ce groupe a été mis en place. Il définira l’attitude du patriarcat de Moscou à l’égard de la primauté dans les rapports interorthodoxes ainsi que dans notre dialogue avec les catholiques romains. Il est indispensable d’avoir des positions bien arrêtées quant à la primauté, de savoir s’il s’agit d’une primauté d’honneur ou de pouvoir ? De s’entendre sur les paramètres de ces deux catégories de primauté. Notre Église se doit de formuler sa position officielle à l’égard de tout ceci. C’est à cette fin que le groupe a été crée. J’en fais moi-même partie.
Interfax annonce qu'un grand calvaire a été érigé à Makarievo, région de Kostroma. L'ouvrage a été assemblé à partir de rails provenant d'une voie ferrée construite par les déportés. C'est là que se trouvaient les célèbres camps "Ounjlag" fondés en 1938. Les effectifs de ces camps variaient entre quinze et trente mille déportés entre 1938 et 1960.
"Interfax" annonce le 28 août que des schismatiques de l’église autoproclamée autocéphale d’Ukraine se sont adressés au patriarche Barthélemy de Constantinople le priant de les accepter sous son omophore. « Le concile des évêques » de cette formation ecclésiale affirme vouloir ne pas rester dans l’isolement canonique et par conséquent relever du patriarcat de Constantinople.
Dix « évêques » de cette structure scissionniste approuvé le texte de ce message à la suite d’un débat portant sur la situation ecclésiale en Ukraine à la suite de la visite effectuée dans le pays par le patriarche Cyrille I. Il est dit ce message que la situation en Ukraine s’explique « par une crise de la conscience ecclésiale et le renoncement aux idéaux de l’universalisme chrétien ». Les évêques de l’église autoproclamée prient Constantinople de leur fournir « les remèdes grâce auxquels les plaies dont souffre cette formation seront guéries ».
Dix « évêques » de cette structure scissionniste approuvé le texte de ce message à la suite d’un débat portant sur la situation ecclésiale en Ukraine à la suite de la visite effectuée dans le pays par le patriarche Cyrille I. Il est dit ce message que la situation en Ukraine s’explique « par une crise de la conscience ecclésiale et le renoncement aux idéaux de l’universalisme chrétien ». Les évêques de l’église autoproclamée prient Constantinople de leur fournir « les remèdes grâce auxquels les plaies dont souffre cette formation seront guéries ».
Dans son discours à l'occasion de la fête nationale de l'Ukraine - le Jour de l'Indépendance - le président ukrainien Viktor Iouchtchenko est revenu, une fois de plus, sur l'affermissement de l'Église orthodoxe locale unifiée: "Nous avons commencé un vaste travail de rétablissement de la vérité et de la mémoire historique. Nous avons donné une impulsion à l'affermissement en Ukraine d'une seule Église orthodoxe locale. Profitant de l'occasion, du haut de cette tribune, je m'adresse au clergé orthodoxe ukrainien: commencez votre dialogue interconfessionnel ! C'est votre devoir. Sachez-le: aujourd'hui, l'Ukraine a besoin de l'unité spirituelle comme de l'air."
Source: site officiel de la présidence
Source: site officiel de la présidence
"Le Monde" 22.08.09
Une croix orthodoxe en bois sculptée de trois mètres de haut, qui se trouvait dans une propriété de l'Église orthodoxe roumaine en Seine-et-Marne, a été sciée et emportée par des inconnus, a annoncé samedi à l'AFP un responsable orthodoxe. Une plainte a été déposée jeudi auprès de la gendarmerie, a précisé le père Jean Boboc, prêtre de l'Église orthodoxe roumaine de Paris. Il n'a pas été en mesure de donner la date exacte du vol, cette propriété située à Ormesson (Seine-et-Marne) n'étant pas habitée.
Cette croix en bois avait été confectionnée par des artisans roumains et consacrée en 2003 par le métropolite Joseph, métropolite de l'Église orthodoxe roumaine d'Europe occidentale et méridionale, sur un terrain de 20 hectares destiné à accueillir un centre monastique.
Environ 500.000 Roumains ou Français d'origine roumaine vivent en France, selon le père Boboc.
Une croix orthodoxe en bois sculptée de trois mètres de haut, qui se trouvait dans une propriété de l'Église orthodoxe roumaine en Seine-et-Marne, a été sciée et emportée par des inconnus, a annoncé samedi à l'AFP un responsable orthodoxe. Une plainte a été déposée jeudi auprès de la gendarmerie, a précisé le père Jean Boboc, prêtre de l'Église orthodoxe roumaine de Paris. Il n'a pas été en mesure de donner la date exacte du vol, cette propriété située à Ormesson (Seine-et-Marne) n'étant pas habitée.
Cette croix en bois avait été confectionnée par des artisans roumains et consacrée en 2003 par le métropolite Joseph, métropolite de l'Église orthodoxe roumaine d'Europe occidentale et méridionale, sur un terrain de 20 hectares destiné à accueillir un centre monastique.
Environ 500.000 Roumains ou Français d'origine roumaine vivent en France, selon le père Boboc.
La revue OGONIOK publie une interview de Benjamin Vladimirovich Simonov, chef de l'inspection des banques et établissements financiers à la Chambres de comptes, dans le siècle, et hégoumène Philippe pour l'Église. Il est présenté comme l'unique religieux travaillant comme fonctionnaire en Russie.
Le cumul d'un emploi civil et d'une fonction religieuse est monnaie courante chez-nous: la plupart de nos prêtres le font par nécessité, pour subvenir aux besoins de leur famille. Nombre d'entre eux sont fonctionnaires(1). Il n'en est pas de même en Russie où tous les membres du clergé se consacrent exclusivement à leur sacerdoce et sont normalement rémunérés par l'Église. D'où la curiosité provoquée par ce cas exceptionnel qui montre en tout cas que l'Église russe n'est pas aussi monolithique que certains le pensent: il suffit de regarder la tenue du P. Philippe dans son bureau pour constater qu'il n'a pas la tenue d'un moine en Russie.
Benjamin Vladimirovich était fonctionnaire quand il s'est fait moine, en 1992. Ses supérieurs ont laissé faire et la hiérarchie ecclésiale ne lui a pas demandé de renoncer à ses fonctions. Par la suite sa carrière civile s'est développée et il a été promu dans les sphères du pouvoir, avec la bénédiction de son évêque et l'accord du patriarche Alexis II. Cyrille I avait fait appel à ses compétences pour des questions financières avant de devenir patriarche. Ses collègues le respectent et, si la loi de la fonction publique interdit tout prêche sur le lieu de travail, certains viennent le voir comme prêtre à titre personnel.
L'interview ne parle pas vraiment de sa vocation, mais il précise que "le monachisme est, en quelque sorte un système égoïste. Ton premier but – c'est de te sauver toi-même.
Le cumul d'un emploi civil et d'une fonction religieuse est monnaie courante chez-nous: la plupart de nos prêtres le font par nécessité, pour subvenir aux besoins de leur famille. Nombre d'entre eux sont fonctionnaires(1). Il n'en est pas de même en Russie où tous les membres du clergé se consacrent exclusivement à leur sacerdoce et sont normalement rémunérés par l'Église. D'où la curiosité provoquée par ce cas exceptionnel qui montre en tout cas que l'Église russe n'est pas aussi monolithique que certains le pensent: il suffit de regarder la tenue du P. Philippe dans son bureau pour constater qu'il n'a pas la tenue d'un moine en Russie.
Benjamin Vladimirovich était fonctionnaire quand il s'est fait moine, en 1992. Ses supérieurs ont laissé faire et la hiérarchie ecclésiale ne lui a pas demandé de renoncer à ses fonctions. Par la suite sa carrière civile s'est développée et il a été promu dans les sphères du pouvoir, avec la bénédiction de son évêque et l'accord du patriarche Alexis II. Cyrille I avait fait appel à ses compétences pour des questions financières avant de devenir patriarche. Ses collègues le respectent et, si la loi de la fonction publique interdit tout prêche sur le lieu de travail, certains viennent le voir comme prêtre à titre personnel.
L'interview ne parle pas vraiment de sa vocation, mais il précise que "le monachisme est, en quelque sorte un système égoïste. Ton premier but – c'est de te sauver toi-même.
Le site «Pravoslavie.ru» publie le 14 août un entretien de Svetlana Boukharina avec le hiéromoine Alexis (Dumond), diocèse de Chersonèse, patriarcat de Moscou.
Le père Alexis, bilingue franco-russe, a été il y a trois ans accrédité par le Ministère de la défense en tant qu’aumônier orthodoxe de la Légion Étrangère. Cette formation est apparue dans l’armée française en 1831 à l’époque de la colonisation de l’Algérie.
Il serait simplifiant de considérer les étrangers et les Français qui s’engagent dans ces régiments d’élite comme des mercenaires. Ce sont des volontaires, ils sont actifs dans toutes les opérations du maintien de la paix conduites par l’ONU et l’OTAN, ils sont à la défense des faibles et des démunis. La solde qu’ils perçoivent est modeste, mais à la fin de leur engagement les légionnaires sont naturalisés français.
Des représentants de 138 ethnies servent dans ces unités. Les orthodoxes, russes, ukrainiens, biélorusses, roumains, bulgares, serbes, géorgiens, abkhazes, ossètes, grecs constituaient en 2003 plus de 40% du contingent.
Le père Alexis, bilingue franco-russe, a été il y a trois ans accrédité par le Ministère de la défense en tant qu’aumônier orthodoxe de la Légion Étrangère. Cette formation est apparue dans l’armée française en 1831 à l’époque de la colonisation de l’Algérie.
Il serait simplifiant de considérer les étrangers et les Français qui s’engagent dans ces régiments d’élite comme des mercenaires. Ce sont des volontaires, ils sont actifs dans toutes les opérations du maintien de la paix conduites par l’ONU et l’OTAN, ils sont à la défense des faibles et des démunis. La solde qu’ils perçoivent est modeste, mais à la fin de leur engagement les légionnaires sont naturalisés français.
Des représentants de 138 ethnies servent dans ces unités. Les orthodoxes, russes, ukrainiens, biélorusses, roumains, bulgares, serbes, géorgiens, abkhazes, ossètes, grecs constituaient en 2003 plus de 40% du contingent.
Nous avons souligné à plusieurs reprises sur ce forum les efforts déployés pour préserver l'unité de l'orthodoxie entrepris par l'Église russe. Il devient en effet de plus en plus évident que notre Église, présente sur les cinq continents et représentant plus de la moitié de toute l'Orthodoxie, en est un élément essentiel, "l'objectif du patriarche Cyrille, en renouant et reconstituant les liens interrompus, c'est de faire comprendre au plus grand nombre que l'Église porte au monde un message qui sauve et unifie" écrit le 6 aout Mgr Hilarion de Volokolamsk, président du département des relations extérieures, dans une interview. Après avoir rappelé les difficultés des 10 dernières années, au cours desquels "on a cassé beaucoup de bois entre Orthodoxes…" (et il cite l'Estonie comme un très mauvais exemple) il parle des deux premiers voyages du patriarche Cyrille à l'étranger et il me semble que son éclairage de la conférence de Chambesy (cf. note dédiée) va dans le même sens.
Le prochain déplacement hors Moscou du patriarche Cyrille est prévu pour les 20-22 août. Il se rendra dans les monastères et ermitages de l’archipel des îles Solovki, haut lieu du martyr des peuples de la Russie dans les années vingt et trente du siècle dernier. Basile Goundïaev, grand-père de Cyrille I, a souffert dans ces camps de concentration pour avoir fondé une école orthodoxe du dimanche.
Parmi les déportés de ces camps, les premiers crées sous Lénine, le philosophe Florensky, l’académicien Serge Likhatchev, l’écrivain Oleg Volkov…
En août 2007 un grand crucifix y fut béni dans le monastère de la Transfiguration et solennellement transporté à Moscou pour être érigé au « polygone » de Boutovo, lieu où des dizaines de milliers de victimes de la vague de terreur de 1937-1938 furent exécutées.
En novembre 2008, une délégation de l'Église catholique de France, conduite par le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, a visité le monastère de Solovki pour rendre hommage aux martyrs chrétiens.
Parmi les déportés de ces camps, les premiers crées sous Lénine, le philosophe Florensky, l’académicien Serge Likhatchev, l’écrivain Oleg Volkov…
En août 2007 un grand crucifix y fut béni dans le monastère de la Transfiguration et solennellement transporté à Moscou pour être érigé au « polygone » de Boutovo, lieu où des dizaines de milliers de victimes de la vague de terreur de 1937-1938 furent exécutées.
En novembre 2008, une délégation de l'Église catholique de France, conduite par le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, a visité le monastère de Solovki pour rendre hommage aux martyrs chrétiens.
Le Pape Jean-Paul II avait marqué l'Église catholique par ses nombreux déplacements pastoraux. Il semble bien que le patriarche Cyrille de Moscou fasse de même: après la Turquie et l'Ukraine, il prévoit de visiter la Biélorussie en septembre et l'Égypte en novembre, annonce Mgr Hilarion de Volokolamsk, président du département des relations extérieures.
Cette visite au Patriarche d'Alexandrie et de toute l'Afrique confirme l'intention du patriarche Cyrille de rencontrer les primats orthodoxes dans l'ordre des dytiques(1). Au cours de son voyage pastoral de 9 jours en Ukraine le patriarche de Moscou a visité 7 diocèses et 9 monastères. (cf. photo)
Il est incontestable que ces déplacements pastoraux illustrent le souci d'unité de l'Orthodoxie, que nous avons souligné à plusieurs reprises, et le rôle prépondérant que l'Église russe jouera pour y parvenir.
Cette visite au Patriarche d'Alexandrie et de toute l'Afrique confirme l'intention du patriarche Cyrille de rencontrer les primats orthodoxes dans l'ordre des dytiques(1). Au cours de son voyage pastoral de 9 jours en Ukraine le patriarche de Moscou a visité 7 diocèses et 9 monastères. (cf. photo)
Il est incontestable que ces déplacements pastoraux illustrent le souci d'unité de l'Orthodoxie, que nous avons souligné à plusieurs reprises, et le rôle prépondérant que l'Église russe jouera pour y parvenir.
Mgr Paolo Pezzi, archevêque du diocèse catholique de la Mère de Dieu à Moscou, demande aux autorités moscovites un terrain ou un immeuble pour l'installation d'une nouvelle paroisse dans la capitale russe. Dans la lettre qu'il a transmise aux autorités de Moscou par l'intermédiaire du vice-maire S. Baïdakov, il note que l'Église catholique en Russie "a la possibilité d'exister paisiblement et de se développer, mais a besoin du soutien des autorités civiles".
L'archevêque souligne que les deux églises catholiques de Moscou - la cathédrale de l'Immaculée-Conception et Saint-Louis-des-Français sont surchargées: le dimanche, "jusqu'à 15 saintes messes sont célébrées dans la cathédrale". La troisième église se trouve à Lublino, un quartier éloigné du centre de la ville. Elle est toujours en travaux.
Mgr Paolo Pezzi demande également la restitution de la chapelle catholique Marie-Madeleine au cimetière Vvédenski de Moscou. De nombreux catholiques, dont des prêtres, sont enterrés près de cette chapelle où l'archevêque souhaite recommencer les offices à la mémoire des défunts.
L'archevêque souligne que les deux églises catholiques de Moscou - la cathédrale de l'Immaculée-Conception et Saint-Louis-des-Français sont surchargées: le dimanche, "jusqu'à 15 saintes messes sont célébrées dans la cathédrale". La troisième église se trouve à Lublino, un quartier éloigné du centre de la ville. Elle est toujours en travaux.
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