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Un office des défunts à la mémoire des victimes de la révolution de 1917 et de la guerre civile a été dit le 4 novembre, Jour de l’unité nationale, à l’église de la Vierge du Signe à Moscou par l’archiprêtre Vsevolod Tchapline, responsable du Département des relations avec la société civile au patriarcat de Moscou.
Il y avait parmi les assistants des membres de la Maison Romanov, des clercs et des laïcs des paroisses du patriarcat de Moscou en Europe Occidentale, des descendants des émigrés ainsi que Vladimir Loukine, Secrétaire d’Etat aux droits de l’homme.
"Nous sommes réunis, a dit le père Vsevolod, pour commémorer ceux qui ont souffert pour leur pays
Il y avait parmi les assistants des membres de la Maison Romanov, des clercs et des laïcs des paroisses du patriarcat de Moscou en Europe Occidentale, des descendants des émigrés ainsi que Vladimir Loukine, Secrétaire d’Etat aux droits de l’homme.
"Nous sommes réunis, a dit le père Vsevolod, pour commémorer ceux qui ont souffert pour leur pays
Rédigé par l'équipe de rédaction le 6 Novembre 2009 à 15:35
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Ajoute Osservatore Romano citant l'écrivain Natalia Ginzburg /// ROME, 4 nov 2009 (AFP) - En interdisant les crucifix dans les écoles en Italie, l'Europe "ne nous laisse que les citrouilles" d'Halloween, a déploré mercredi le numéro deux du Vatican, le cardinal-secrétaire d'Etat Tarcisio Bertone.
"Cette Europe du troisième millénaire ne nous laisse que les citrouilles des fêtes récentes", celles d'Halloween, critiquées par le Vatican car considérées comme anti-chrétiennes, "et elle nous enlève nos symboles les plus chers", a déploré devant la presse le cardinal au cours d'une visite dans un hôpital romain.
"Nous ne pouvons que déplorer" cette décision et "chercher avec toutes nos forces à conserver les signes de notre foi pour ceux qui croient et pour les autres", a-t-il ajouté, en allusion à la condamnation quasi-unanime en Italie du verdict de la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) interdisant les crucifix dans les écoles italiennes.
La Cour de Strasbourg a jugé mardi la présence de crucifix contraire au droit des parents d'éduquer leurs enfants selon leurs convictions et au droit des enfants à la liberté de religion.
"Cette Europe du troisième millénaire ne nous laisse que les citrouilles des fêtes récentes", celles d'Halloween, critiquées par le Vatican car considérées comme anti-chrétiennes, "et elle nous enlève nos symboles les plus chers", a déploré devant la presse le cardinal au cours d'une visite dans un hôpital romain.
"Nous ne pouvons que déplorer" cette décision et "chercher avec toutes nos forces à conserver les signes de notre foi pour ceux qui croient et pour les autres", a-t-il ajouté, en allusion à la condamnation quasi-unanime en Italie du verdict de la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) interdisant les crucifix dans les écoles italiennes.
La Cour de Strasbourg a jugé mardi la présence de crucifix contraire au droit des parents d'éduquer leurs enfants selon leurs convictions et au droit des enfants à la liberté de religion.
Vladimir Paperny est un designer russo-américain.
Il étudie l'architecture soviétique
Pour en finir avec la religion, l’Union soviétique transformait les églises en piscines, en entrepôts ou même en cliniques pour alcooliques. L’Eglise orthodoxe de Russie prend aujourd’hui sa revanche.
Un cinéma devenu église
Le cinéma Shakhter à Safonovo, dans la région de Smolensk (Est), avant sa transformation.
Dans les années 1960, le bâtiment abritait un cinéma. /Photo : Russia Today/.
L'Église orthodoxe et la nostalgie de Staline gagnent aujourd'hui en popularité!
La religion étant considérée, selon Karl Marx, comme l'opium du peuple, le régime soviétique avait lancé une transformation massive des églises en entrepôts, en usines ou en musées. Ce qui est étonnant, c'est que le peuple n'avait alors opposé que très peu de résistance. Le temple Kazan de Saint-Pétersbourg était ainsi devenu un musée de la propagande antireligieuse ; le monastère de Danilov, à Moscou, un centre de détention pour jeunes ; celui de Novospassky, un centre de désintoxication et celui d'Alekseevsky, un centre éducatif - j'ai même pris un cours de dessin là-bas en 1978. Et l'église de Serafim Sarovsky et Anna Kashinskaya a été reconvertie en crématorium.
Il étudie l'architecture soviétique
Pour en finir avec la religion, l’Union soviétique transformait les églises en piscines, en entrepôts ou même en cliniques pour alcooliques. L’Eglise orthodoxe de Russie prend aujourd’hui sa revanche.
Un cinéma devenu église
Le cinéma Shakhter à Safonovo, dans la région de Smolensk (Est), avant sa transformation.
Dans les années 1960, le bâtiment abritait un cinéma. /Photo : Russia Today/.
L'Église orthodoxe et la nostalgie de Staline gagnent aujourd'hui en popularité!
La religion étant considérée, selon Karl Marx, comme l'opium du peuple, le régime soviétique avait lancé une transformation massive des églises en entrepôts, en usines ou en musées. Ce qui est étonnant, c'est que le peuple n'avait alors opposé que très peu de résistance. Le temple Kazan de Saint-Pétersbourg était ainsi devenu un musée de la propagande antireligieuse ; le monastère de Danilov, à Moscou, un centre de détention pour jeunes ; celui de Novospassky, un centre de désintoxication et celui d'Alekseevsky, un centre éducatif - j'ai même pris un cours de dessin là-bas en 1978. Et l'église de Serafim Sarovsky et Anna Kashinskaya a été reconvertie en crématorium.
A la demande de sœur Tam Tuyet Dac nous citons le lien AFP en question:
lundi 28 septembre 2009
L'équipe de rédaction
lundi 28 septembre 2009
L'équipe de rédaction
L’archevêque de Volokolamsk Hilarion, président du Département des relations extérieures du patriarcat de Moscou, vient de faire paraître une biographie du patriarche Cyrille I : « Le patriarche Cyrille : sa vie, sa vision du monde ».
La parution de cet ouvrage répond aux attentes de nombreux lecteurs proches de l’Eglise comme non croyants. Seules de courtes notices biographiques officielles existaient jusqu’à présent et personne n’avait encore essayé d’exposer d’une manière systématique les prises de position du patriarche quant aux questions les plus diverses concernant la vie de l’Eglise et de la société.
Le livre sera présenté à partir du 4 novembre à l’exposition « La Russie orthodoxe » dans les salles du Manège à Moscou.
La parution de cet ouvrage répond aux attentes de nombreux lecteurs proches de l’Eglise comme non croyants. Seules de courtes notices biographiques officielles existaient jusqu’à présent et personne n’avait encore essayé d’exposer d’une manière systématique les prises de position du patriarche quant aux questions les plus diverses concernant la vie de l’Eglise et de la société.
Le livre sera présenté à partir du 4 novembre à l’exposition « La Russie orthodoxe » dans les salles du Manège à Moscou.
LE PROPHÈTE VENU DE L'EST
PAR BERNARD LECOMTE
Si le pape élu en 1978 avait été italien, français ou brésilien, le mur de Berlin serait peut-être encore debout...
Nous sommes le 17 août 1980. A Castel Gandolfo, dans sa résidence d'été, le pape Jean-Paul II a allumé la télévision : il a l'habitude de regarder le journal de la RAI. Ce soir-là, c'est la Pologne qui fait l'actualité. A Gdansk, au bord de la Baltique, des milliers d'ouvriers en grève occupent les chantiers Lénine. La tension, au cœur du bloc communiste, est à son comble. Soudain, le visage de Jean-Paul II se fige. Sur l'écran, le pape voit distinctement que les ouvriers de Gdansk ont accroché, sur les grilles de leur usine, son propre portrait...
L'histoire innove. De la révolte ouvrière de Berlin-Est (1953) au Printemps de Prague (1968) en passant par l'insurrection de Budapest (1956), jamais aucune révolte populaire en Europe de l'Est n'avait eu de connotation religieuse. Cette fois, les représentants de la classe ouvrière - les vrais, pas les fonctionnaires du parti qui prétendent en être l'avant-garde - assistent à la messe chaque matin, prient la Sainte Vierge sans complexe, et en appellent ostensiblement au souverain pontife, à ce pape polonais qui les a visités un an plus tôt, sitôt élu par le conclave. Tous ont en mémoire l'extraordinaire tournée pastorale de l'ancien archevêque de Cracovie à travers son pays natal, en juin 1979 - un voyage qui restera, pour tous les historiens, la première brèche opérée dans le rideau de fer.
Jamais un pape italien, français ou brésilien n'aurait entrepris pareil périple. A l'heure de la « détente » entre l'Est et l'Ouest, et alors que le communisme continue de progresser dans le reste du monde (de l'Angola au Laos, du Mozambique à l'Afghanistan), seul un pape venu de l'Est pouvait oser affirmer, au mépris de toutes les censures, que le pouvoir communiste était une «parenthèse» dans la vie de ces pays, et que la coupure de l'Europe en deux était un «accident» de l'histoire !
«N'ayez pas peur !» avait lancé le pape slave le jour de son intronisation, en octobre 1978. En Tchécoslovaquie, en Hongrie, mais aussi dans les régions catholiques de l'URSS (Lituanie, Ukraine occidentale), on a vite compris le message. «Ouvrez, ouvrez les frontières des Etats !» a-t-il clamé lors de son premier voyage à l'Est, en ce fameux mois de juin 1979, avant d'en appeler avec obstination, de discours en homélie, à la réunification de l'Europe.
PAR BERNARD LECOMTE
Si le pape élu en 1978 avait été italien, français ou brésilien, le mur de Berlin serait peut-être encore debout...
Nous sommes le 17 août 1980. A Castel Gandolfo, dans sa résidence d'été, le pape Jean-Paul II a allumé la télévision : il a l'habitude de regarder le journal de la RAI. Ce soir-là, c'est la Pologne qui fait l'actualité. A Gdansk, au bord de la Baltique, des milliers d'ouvriers en grève occupent les chantiers Lénine. La tension, au cœur du bloc communiste, est à son comble. Soudain, le visage de Jean-Paul II se fige. Sur l'écran, le pape voit distinctement que les ouvriers de Gdansk ont accroché, sur les grilles de leur usine, son propre portrait...
L'histoire innove. De la révolte ouvrière de Berlin-Est (1953) au Printemps de Prague (1968) en passant par l'insurrection de Budapest (1956), jamais aucune révolte populaire en Europe de l'Est n'avait eu de connotation religieuse. Cette fois, les représentants de la classe ouvrière - les vrais, pas les fonctionnaires du parti qui prétendent en être l'avant-garde - assistent à la messe chaque matin, prient la Sainte Vierge sans complexe, et en appellent ostensiblement au souverain pontife, à ce pape polonais qui les a visités un an plus tôt, sitôt élu par le conclave. Tous ont en mémoire l'extraordinaire tournée pastorale de l'ancien archevêque de Cracovie à travers son pays natal, en juin 1979 - un voyage qui restera, pour tous les historiens, la première brèche opérée dans le rideau de fer.
Jamais un pape italien, français ou brésilien n'aurait entrepris pareil périple. A l'heure de la « détente » entre l'Est et l'Ouest, et alors que le communisme continue de progresser dans le reste du monde (de l'Angola au Laos, du Mozambique à l'Afghanistan), seul un pape venu de l'Est pouvait oser affirmer, au mépris de toutes les censures, que le pouvoir communiste était une «parenthèse» dans la vie de ces pays, et que la coupure de l'Europe en deux était un «accident» de l'histoire !
«N'ayez pas peur !» avait lancé le pape slave le jour de son intronisation, en octobre 1978. En Tchécoslovaquie, en Hongrie, mais aussi dans les régions catholiques de l'URSS (Lituanie, Ukraine occidentale), on a vite compris le message. «Ouvrez, ouvrez les frontières des Etats !» a-t-il clamé lors de son premier voyage à l'Est, en ce fameux mois de juin 1979, avant d'en appeler avec obstination, de discours en homélie, à la réunification de l'Europe.
La ministre italienne de l'Education s'est insurgée mardi contre la décision "idéologique" de la Cour européenne des droits de l'Homme condamnant la présence de crucifix dans les salles de classe italiennes, tandis que le gouvernement a annoncé un recours.
"La présence du crucifix dans les classes ne signifie pas une adhésion au catholicisme, mais c'est un symbole de notre tradition", a affirmé Mariastella Gelmini, citée par l'agence Ansa.
"L'histoire de l'Italie passe aussi à travers des symboles : en les supprimant on supprime une partie de nous-mêmes. Dans notre pays, personne ne veut imposer la religion catholique", a-t-elle affirmé.
"Personne, et encore moins une cour européenne idéologique, ne réussira à supprimer notre identité. Notre Constitution reconnaît en outre, justement, une valeur particulière à la religion catholique", a-t-elle ajouté.
"La présence du crucifix dans les classes ne signifie pas une adhésion au catholicisme, mais c'est un symbole de notre tradition", a affirmé Mariastella Gelmini, citée par l'agence Ansa.
"L'histoire de l'Italie passe aussi à travers des symboles : en les supprimant on supprime une partie de nous-mêmes. Dans notre pays, personne ne veut imposer la religion catholique", a-t-elle affirmé.
"Personne, et encore moins une cour européenne idéologique, ne réussira à supprimer notre identité. Notre Constitution reconnaît en outre, justement, une valeur particulière à la religion catholique", a-t-elle ajouté.
"LE POINT"
Par Hervé CLERC
La bataille judiciaire pour la propriété de la prestigieuse cathédrale Saint-Nicolas de Nice, revendiquée par la Fédération de Russie et une association cultuelle locale, s'est engagée lundi devant le tribunal de Nice, où les deux parties se sont accusées d'arrière-pensées mercantiles ou idéologiques.
La cathédrale Saint-Nicolas, le plus grand édifice orthodoxe russe hors de Russie, reçoit chaque année entre 100.000 et 150.000 visiteurs, ce qui en fait l'une des principales attractions touristiques de la Côte d'Azur. Chaque visiteur paye 3 euros.
L'avocat de la Fédération de Russie, Me Alain Confino, a estimé que derrière le conflit juridique en cours, "la vérité est très prosaïque": "c'est quelque chose qui relève du poker menteur, c'est-à-dire de questions financières". L'association cultuelle orthodoxe de Nice ne veut pas, selon lui, se voir privée de "la manne" constituée par les droits d'entrée, lesquels seraient supprimés si la Fédération se voyait reconnaître le droit de propriété.
Par Hervé CLERC
La bataille judiciaire pour la propriété de la prestigieuse cathédrale Saint-Nicolas de Nice, revendiquée par la Fédération de Russie et une association cultuelle locale, s'est engagée lundi devant le tribunal de Nice, où les deux parties se sont accusées d'arrière-pensées mercantiles ou idéologiques.
La cathédrale Saint-Nicolas, le plus grand édifice orthodoxe russe hors de Russie, reçoit chaque année entre 100.000 et 150.000 visiteurs, ce qui en fait l'une des principales attractions touristiques de la Côte d'Azur. Chaque visiteur paye 3 euros.
L'avocat de la Fédération de Russie, Me Alain Confino, a estimé que derrière le conflit juridique en cours, "la vérité est très prosaïque": "c'est quelque chose qui relève du poker menteur, c'est-à-dire de questions financières". L'association cultuelle orthodoxe de Nice ne veut pas, selon lui, se voir privée de "la manne" constituée par les droits d'entrée, lesquels seraient supprimés si la Fédération se voyait reconnaître le droit de propriété.
Une panikhide sera dite à Moscou le 4 novembre, Jour de l’Unité nationale, à la mémoire des victimes de la révolution et de la guerre civile, de tous les Russes décédés hors du pays. Le père Vsevolod Tchapline, responsable du département des relations avec la société du patriarcat de Moscou a déclaré à Interfax que cet office funèbre réunira les descendants des Blancs et des Rouges ainsi que ceux qui continuent à rester fidèles à ces valeurs.
« Seront présents des descendants de l’émigration blanche, de la noblesse russe, des personnalités de l’époque soviétique, des représentants du parti communiste russe. Ce sera une manifestation toute particulière d’unité, de l’unité sous le signe de laquelle se dérouleront ces jours de fête. Unité, de tous, du pouvoir, du peuple, des communautés religieuses, de ceux qui restent jusqu’à présent séparés par des frontières. Les évènements de 1917, les combats de la guerre civile ont laissé dans les âmes de nombreux millions de nos compatriotes des plaies qui ne se sont pas encore cicatrisées. Le pays s’est divisé entre les Blancs et les Rouges. De grands efforts sont entrepris en vue d’aboutir au pardon ainsi qu’à l’unité sociale ».
« Le premier monument aux victimes d’une guerre civile a été érigé aux Etats-Unis à la suite de la guerre entre le Nord et le Sud, le deuxième, un immense crucifix, en Espagne, dans la Vallée des morts, non loin de Madrid (voir photo) ».
« Seront présents des descendants de l’émigration blanche, de la noblesse russe, des personnalités de l’époque soviétique, des représentants du parti communiste russe. Ce sera une manifestation toute particulière d’unité, de l’unité sous le signe de laquelle se dérouleront ces jours de fête. Unité, de tous, du pouvoir, du peuple, des communautés religieuses, de ceux qui restent jusqu’à présent séparés par des frontières. Les évènements de 1917, les combats de la guerre civile ont laissé dans les âmes de nombreux millions de nos compatriotes des plaies qui ne se sont pas encore cicatrisées. Le pays s’est divisé entre les Blancs et les Rouges. De grands efforts sont entrepris en vue d’aboutir au pardon ainsi qu’à l’unité sociale ».
« Le premier monument aux victimes d’une guerre civile a été érigé aux Etats-Unis à la suite de la guerre entre le Nord et le Sud, le deuxième, un immense crucifix, en Espagne, dans la Vallée des morts, non loin de Madrid (voir photo) ».
La paroisse lyonnaise de la Protection de la Vierge (Pokrov) a été fondée en 1924; c'est donc l'une des plus anciennes paroisses de l'émigration et, depuis 85 ans, elle témoigne sans discontinuer des traditions orthodoxes russes.
Le jubilée mérite d'être marqué et la paroisse a voulu le partager avec toutes les paroisses canoniques de Lyon; il y en 8, représentant 5 patriarcats, dont tous les recteurs ont été invités à concélébrer la liturgie avec Mgr Innocent de Chersonèse et Mgr Michel de Genève le 29 novembre. Un grand chœur russe donnera encore plus de solennité à cette fête et les autorités civiles et religieuses sont invitées.
Je pense intéressant de signaler cette manifestation régionale sur notre forum car, avec modestie, elle apporte aussi sa petite pierre au grand édifice de l'unité orthodoxe: il y a encore un an c'était imposible à imaginer! D'autres actions sont d'ailleurs envisageables pour aller plus loin ensemble, comme la vénération commune des reliques de Saint Irénée, une préparation de Pâques (que Catholiques et Orthodoxes fêterons ensembles en 2010 et 2011), le Dimanche de l'Orthodoxie, une catéchèse orthodoxe … etc. La coopération entre Orthodoxes remplacerait ainsi la confrontation qui n'a pas épargné Lyon tout au long de ces 85 ans d'histoire
Le jubilée mérite d'être marqué et la paroisse a voulu le partager avec toutes les paroisses canoniques de Lyon; il y en 8, représentant 5 patriarcats, dont tous les recteurs ont été invités à concélébrer la liturgie avec Mgr Innocent de Chersonèse et Mgr Michel de Genève le 29 novembre. Un grand chœur russe donnera encore plus de solennité à cette fête et les autorités civiles et religieuses sont invitées.
Je pense intéressant de signaler cette manifestation régionale sur notre forum car, avec modestie, elle apporte aussi sa petite pierre au grand édifice de l'unité orthodoxe: il y a encore un an c'était imposible à imaginer! D'autres actions sont d'ailleurs envisageables pour aller plus loin ensemble, comme la vénération commune des reliques de Saint Irénée, une préparation de Pâques (que Catholiques et Orthodoxes fêterons ensembles en 2010 et 2011), le Dimanche de l'Orthodoxie, une catéchèse orthodoxe … etc. La coopération entre Orthodoxes remplacerait ainsi la confrontation qui n'a pas épargné Lyon tout au long de ces 85 ans d'histoire
L'article de son blog (cité par ailleurs) est historique: c'est la première fois que la plus haute autorité de l'état prend clairement le parti de condamner Staline et le stalinisme. Et Medvedev a écrit un véritable réquisitoire, contrant par avance les principaux arguments adverses et lançant aune véritable campagne pour le devoir de mémoire envers les victimes.
Dès le départ le président frappe un grand coup psychologique: il met la commémoration des "tragédies nationales" au même niveau "sacré" que les victoires. Quand on sait la vénération officielle et populaire dont bénéficie la Victoire (avec un V majuscule il s'agit de "la Grande Guerre Patriotique") on comprend l'importance du changement de discours: le 30 octobre serait-il en passe de devenir équivalent au 8 mai?
Car l'une des plus grandes tragédies de l'histoire russe – c'est la terreur stalinienne: après avoir cité "la Volga de la douleur du peuple" de A. Soljenitsine, parlant du "flot" des victimes, Medvedev insiste sur l'horreur des exactions et les millions de victimes des répressions et des fausses accusations; il se dit convaincu qu'aucun succès ou ambition nationale ne peut justifier cela. "Rien ne peut être mis plus haut que la valeur de la vie humaine" écrit-il, et c'est là le deuxième point clé de l'article car il attaque les défenseurs du stalinisme qui puisent leurs arguments dans le principe de la fin qui justifie les moyens: c'est la nécessité de bâtir un pays puissant pour se défendre et le succès final, industrialisation et Victoire de 1945, qui sont censés absoudre les criminels. Le président met fin à cette argumentation.
Dès le départ le président frappe un grand coup psychologique: il met la commémoration des "tragédies nationales" au même niveau "sacré" que les victoires. Quand on sait la vénération officielle et populaire dont bénéficie la Victoire (avec un V majuscule il s'agit de "la Grande Guerre Patriotique") on comprend l'importance du changement de discours: le 30 octobre serait-il en passe de devenir équivalent au 8 mai?
Car l'une des plus grandes tragédies de l'histoire russe – c'est la terreur stalinienne: après avoir cité "la Volga de la douleur du peuple" de A. Soljenitsine, parlant du "flot" des victimes, Medvedev insiste sur l'horreur des exactions et les millions de victimes des répressions et des fausses accusations; il se dit convaincu qu'aucun succès ou ambition nationale ne peut justifier cela. "Rien ne peut être mis plus haut que la valeur de la vie humaine" écrit-il, et c'est là le deuxième point clé de l'article car il attaque les défenseurs du stalinisme qui puisent leurs arguments dans le principe de la fin qui justifie les moyens: c'est la nécessité de bâtir un pays puissant pour se défendre et le succès final, industrialisation et Victoire de 1945, qui sont censés absoudre les criminels. Le président met fin à cette argumentation.
Moscou 30 octobre . INTERFAX - Le Ministère Public de Russie a satisfait la demande de la Maison Romanoff quant à la réhabilitation de leurs serviteurs, qui, avaient été éxecutés après la révolution.
En ce 30 octobre, jour de la commémoration des victimes des répressions politiques une réponse a été reçue du Ministère Public dans laquelle , ce dernier informe le chef de la Maison des Romanoff, la grande duchesse Marie Vladimirovna, que sa demande, concernant la réhabilitation de 52 proches de la famille impériale, a été examinée et satisfaite.
Le Ministère Public adresse une attestation à 23 proches de la famille impériale. En ce qui concerne les autres « des attestations n’ont pas été établies du fait de l’absence de données biographiques suffisantes. Données qu’il n’a pas été possible de réunir .La demande formulée par la grande duchesse Marie Vladimirovna le 17 juillet 2009 a donc été pleinement satisfaite par le Ministère Public de la Fédération de Russie »
En ce 30 octobre, jour de la commémoration des victimes des répressions politiques une réponse a été reçue du Ministère Public dans laquelle , ce dernier informe le chef de la Maison des Romanoff, la grande duchesse Marie Vladimirovna, que sa demande, concernant la réhabilitation de 52 proches de la famille impériale, a été examinée et satisfaite.
Le Ministère Public adresse une attestation à 23 proches de la famille impériale. En ce qui concerne les autres « des attestations n’ont pas été établies du fait de l’absence de données biographiques suffisantes. Données qu’il n’a pas été possible de réunir .La demande formulée par la grande duchesse Marie Vladimirovna le 17 juillet 2009 a donc été pleinement satisfaite par le Ministère Public de la Fédération de Russie »
Le patriarcat de Moscou estime que la Russie doit continuer à ne pas appliquer la peine de mort. L’archiprêtre Vsevolod Tchapline, responsable du département des relations entre l’Eglise et la société, a déclaré le 30 octobre à Interfax. La société est assez forte pour résister à la criminalité, elle peut faire preuve de miséricorde et ne pas enlever la vie aux criminels. Le châtiment suprême n’a pas été appliqué en Russie pendant les meilleures périodes de l’histoire du pays et les raisons à cela étaient d’ordre chrétien. L’Ancien Testament énumère en effet les transgressions passibles de la peine de mort. Le Nouveau Testament passe sous silence la nécessité d’abolir la peine de mort. Cependant les chrétiens sont immuablement pour la miséricorde, pour que le pire des pêcheurs disposent du temps indispensable pour se repentir. Cette attitude a toujours été celle des États chrétiens.
Cheikh Meskine, membre du Conseil des Imams de France, le rabin Yoram Federmann (Communauté juive de Strasbourg) et Monseigneur Jacques Gaillot, ancien évêque d'Evreux, ont apporté vendredi leur soutien à une marche internationale organisée, à partir du 27 décembre, à Gaza.
"Je fais cette marche pour que le peuple de Gaza ne tombe pas dans l'oubli", a annoncé Mgr Gaillot, lors d'une conférence de presse aux côtés des deux autres représentants religieux.
"On va montrer que ce n'est pas un problème de religion, c'est un problème d'humanité", a ajouté Mgr Gaillot, qui a plusieurs fois rendu visites aux 1,5 millions d'habitants de la bande de Gaza : "On n'enferme pas les gens dans cette immense prison à ciel ouvert".
"Si je vais marcher pour Gaza, c'est pour protéger Israël de lui-même", a déclaré Yoram Federmann. "Israël aura besoin de la Palestine pour rester une démocratie", a-t-il ajouté.
"Je fais cette marche pour que le peuple de Gaza ne tombe pas dans l'oubli", a annoncé Mgr Gaillot, lors d'une conférence de presse aux côtés des deux autres représentants religieux.
"On va montrer que ce n'est pas un problème de religion, c'est un problème d'humanité", a ajouté Mgr Gaillot, qui a plusieurs fois rendu visites aux 1,5 millions d'habitants de la bande de Gaza : "On n'enferme pas les gens dans cette immense prison à ciel ouvert".
"Si je vais marcher pour Gaza, c'est pour protéger Israël de lui-même", a déclaré Yoram Federmann. "Israël aura besoin de la Palestine pour rester une démocratie", a-t-il ajouté.
Le président russe Dmitri Medvedev a appelé à ne pas "justifier" les répressions staliniennes qui ont fait des "millions" de victimes, dans un message vidéo publié dans la nuit de jeudi à vendredi sur son blog.
"Je suis convaincu que la mémoire des tragédies nationales est aussi sacrée que celle des victoires", a déclaré le président russe, à l'occasion de la Journée de commémoration des victimes des répressions politiques, célébrée le 30 octobre en Russie.
"Il est très important que de jeunes gens (...) soient capables de compatir émotionnellement à une des plus grandes tragédies dans l'Histoire russe", à des "millions de personnes qui ont été tuées à la suite du terreur et des fausses accusations" pendant les purges des années 30 en URSS, a-t-il poursuivi.
"Il y a ceux qui disent jusqu'à présent que ces victimes ont été justifiées par certains objectifs d'Etat suprêmes", mais "je suis convaincu qu'aucun développement, aucun succès, aucune ambition d'un pays ne peuvent être atteints au prix du chagrin et des pertes humains", a indiqué M. Medvedev.
"Je suis convaincu que la mémoire des tragédies nationales est aussi sacrée que celle des victoires", a déclaré le président russe, à l'occasion de la Journée de commémoration des victimes des répressions politiques, célébrée le 30 octobre en Russie.
"Il est très important que de jeunes gens (...) soient capables de compatir émotionnellement à une des plus grandes tragédies dans l'Histoire russe", à des "millions de personnes qui ont été tuées à la suite du terreur et des fausses accusations" pendant les purges des années 30 en URSS, a-t-il poursuivi.
"Il y a ceux qui disent jusqu'à présent que ces victimes ont été justifiées par certains objectifs d'Etat suprêmes", mais "je suis convaincu qu'aucun développement, aucun succès, aucune ambition d'un pays ne peuvent être atteints au prix du chagrin et des pertes humains", a indiqué M. Medvedev.
Le 30 octobre est, depuis 1991, la "journée de commémoration des victimes des répressions politiques" en Russie. Tout a commencé 30 Octobre 1974: les détenus politiques des camps sibériens ont fait grève de la faim et allumé des cierges en souvenir de toutes les victimes innocentes par une. En même temps, à Moscou, A Sakharov et S. Kovalev organisaient une conférence de presse dans l'appartement du savant pour rendre publique l'action des détenus et montrer des documents provenant des camps ainsi que le nouveau numéro tout juste imprimé de "La chronique des événements courants" (journal clandestin de défense des droits de l'homme qui existât en 1968-1983) qui était consacré à cette évènement (1).
Après cela des grèves de la faim ont eu lieu chaque année le 30 octobre parmi les détenus politiques et des manifestations ont été organisées dans les grandes villes d'URSS.
Après cela des grèves de la faim ont eu lieu chaque année le 30 octobre parmi les détenus politiques et des manifestations ont été organisées dans les grandes villes d'URSS.
"Nous faisons le maximum d'efforts dans le cadre de notre dialogue bilatéral avec l'Église de Géorgie pour trouver une solution à la situation crée" a déclaré Mgr Hilarion de Volokolamsk dans une émission TV rapportée par Interfax.
Pour résumer son intervention, il confirme que l'Église russe considère ces deux territoires comme partie intégrante de l'Église de Géorgie, car les vicissitudes politiques n'ont pas à influer sur l'organisation de l'Église. Mais il faut bien prendre en compte la situation sur le terrain, quand aucun évêques ni prêtre géorgien ne peut se rendre dans les territoires déclarés indépendants, et les fidèles se trouvent privés d'un service pastoral normal. Il faut donc venir en aide aux clercs qui sont sur place. Ce ne sont pas des schismatiques et il faut leur trouver un statut canonique, peut être provisoire, qui leur permette de rejoindre la pleine communion orthodoxe (je rappelle que c'est bien par l'intermédiaire des évêques que celle-ci se réalise). La situation diffère d'ailleurs d'un territoire à l'autre: en Abkhazie il y a un groupe de clercs canoniques, ordonnés par l'Église Géorgienne ou l'Église russe, qui ne peuvent matériellement plus répondre à l'Église de Géorgie; ils ont demandés à intégrer l'Église russe.
En Ossétie du sud, par contre, il s'est formé un groupe schismatique qui n'est plus en communion avec l'Orthodoxie et il faut tenter de renouer le dialogue avec eux pour leur faire cesser leurs activités schismatiques. Ce sont là, en gros, les problèmes que tentent de résoudre ensemble les Églises russe et géorgienne au cours de nombreuses rencontres. Mgr Hilarion a souligné qu'aucun schéma de solution satisfaisant n'a encore pu être défini. Le fond du problème est bien que l'Église russe considère ces territoires comme faisant partie du territoire canonique de l'Église de Géorgie, "et la modification des frontières politiques n'influe aucunement sur cette reconnaissance."
Pour résumer son intervention, il confirme que l'Église russe considère ces deux territoires comme partie intégrante de l'Église de Géorgie, car les vicissitudes politiques n'ont pas à influer sur l'organisation de l'Église. Mais il faut bien prendre en compte la situation sur le terrain, quand aucun évêques ni prêtre géorgien ne peut se rendre dans les territoires déclarés indépendants, et les fidèles se trouvent privés d'un service pastoral normal. Il faut donc venir en aide aux clercs qui sont sur place. Ce ne sont pas des schismatiques et il faut leur trouver un statut canonique, peut être provisoire, qui leur permette de rejoindre la pleine communion orthodoxe (je rappelle que c'est bien par l'intermédiaire des évêques que celle-ci se réalise). La situation diffère d'ailleurs d'un territoire à l'autre: en Abkhazie il y a un groupe de clercs canoniques, ordonnés par l'Église Géorgienne ou l'Église russe, qui ne peuvent matériellement plus répondre à l'Église de Géorgie; ils ont demandés à intégrer l'Église russe.
En Ossétie du sud, par contre, il s'est formé un groupe schismatique qui n'est plus en communion avec l'Orthodoxie et il faut tenter de renouer le dialogue avec eux pour leur faire cesser leurs activités schismatiques. Ce sont là, en gros, les problèmes que tentent de résoudre ensemble les Églises russe et géorgienne au cours de nombreuses rencontres. Mgr Hilarion a souligné qu'aucun schéma de solution satisfaisant n'a encore pu être défini. Le fond du problème est bien que l'Église russe considère ces territoires comme faisant partie du territoire canonique de l'Église de Géorgie, "et la modification des frontières politiques n'influe aucunement sur cette reconnaissance."
Moscou, Interfax.
Le patriarche Cyrille a souhaité qu’un office des défunts (panikhide) soit dit vendredi le 30 octobre auprès de « la pierre des camps de l’archipel Solovki », monument sur la place Loubianka à Moscou. L’office sera célébré par l’archiprêtre Vsevolod Tchapline, responsable des relations entre l’Eglise et la société au patriarcat de Moscou.
L’office sera suivi par une réunion de deuil organisée par l’association « Memorial » et l’association des victimes des répressions.
Le patriarche Cyrille a souhaité qu’un office des défunts (panikhide) soit dit vendredi le 30 octobre auprès de « la pierre des camps de l’archipel Solovki », monument sur la place Loubianka à Moscou. L’office sera célébré par l’archiprêtre Vsevolod Tchapline, responsable des relations entre l’Eglise et la société au patriarcat de Moscou.
L’office sera suivi par une réunion de deuil organisée par l’association « Memorial » et l’association des victimes des répressions.
Ainsi Interfax à Washington écrit :
Le Département d’Etat des Etats-Unis a hautement estimé le rôle du Patriarche de Moscou et de toutes les Russies Cyrille pour la sauvegarde des libertés religieuses en Russie.
« Certains leaders, bien connus de la vie publique incluant le Patriarche Cyrille , ont entrepris des démarches positives en vue de défendre la cause des libertés religieuses » lit on dans le compte rendu, du Département d’Etat pour l’année 2009, sur l’état de la liberté de conscience dans le monde.
Dans la partie du compte rendu consacré à la Russie il est fait mention que la constitution de la Fédération de Russie renforce la liberté religieuse « et le gouvernement dans son ensemble reconnaît ce droit ».
« Cependant dans certains cas les autorités fixent des limites à des groupements. Bien que la constitution garantisse l’égalité de tous les groupements religieux face à la loi ainsi que la séparation de l’Eglise et de l’Etat, le gouvernement ne respecte pas toujours cela » est il écrit dans ce document. Leurs auteurs constatent que les conditions restent cependant les mêmes pour la majorité des groupements religieux et que dans son ensemble la politique du gouvernement de Russie concours à la liberté de croyance pour la majorité de la population.
De l’avis du Département d’Etat des Etats-Unis il y a des signes montrant que des organes de sécurité, incluant le FSB, regardent certains groupes islamiques ainsi que des groupements non traditionnels ( comme par exemple les Témoins de Jéhovah ) comme des menaces pour la sécurité publique.
Le Département d’Etat des Etats-Unis a hautement estimé le rôle du Patriarche de Moscou et de toutes les Russies Cyrille pour la sauvegarde des libertés religieuses en Russie.
« Certains leaders, bien connus de la vie publique incluant le Patriarche Cyrille , ont entrepris des démarches positives en vue de défendre la cause des libertés religieuses » lit on dans le compte rendu, du Département d’Etat pour l’année 2009, sur l’état de la liberté de conscience dans le monde.
Dans la partie du compte rendu consacré à la Russie il est fait mention que la constitution de la Fédération de Russie renforce la liberté religieuse « et le gouvernement dans son ensemble reconnaît ce droit ».
« Cependant dans certains cas les autorités fixent des limites à des groupements. Bien que la constitution garantisse l’égalité de tous les groupements religieux face à la loi ainsi que la séparation de l’Eglise et de l’Etat, le gouvernement ne respecte pas toujours cela » est il écrit dans ce document. Leurs auteurs constatent que les conditions restent cependant les mêmes pour la majorité des groupements religieux et que dans son ensemble la politique du gouvernement de Russie concours à la liberté de croyance pour la majorité de la population.
De l’avis du Département d’Etat des Etats-Unis il y a des signes montrant que des organes de sécurité, incluant le FSB, regardent certains groupes islamiques ainsi que des groupements non traditionnels ( comme par exemple les Témoins de Jéhovah ) comme des menaces pour la sécurité publique.
Compte-rendu de la rencontre à Chypre
La Commission internationale mixte pour le dialogue théologique entre l'Eglise catholique et l'Eglise orthodoxe, lors de sa rencontre à Paphos (Chypre), du 16 au 23 octobre derniers, a fait un pas en avant dans sa réflexion commune sur la question décisive pour retrouver l'unité : le rôle de l'Evêque de Rome.
L'atmosphère chaleureuse de la réunion a été assombrie par les manifestations de protestation d'orthodoxes radicaux opposés au dialogue avec l'Eglise catholique. Devant la violence des protestations, la police de Chypre a arrêté quatre citoyens et deux moines du Monastère de Stavrovuni, confirme le site Amen.gr. Un communiqué conjoint paru au lendemain de la réunion confirme la bonne avancée de la rédaction d'un document conjoint sur « le rôle de l'Evêque de Rome dans la communion de l'Eglise au premier millénaire ».
Ce document se base sur un « texte préliminaire préparé par le comité mixte de coordination, qui s'est réuni à Elounda (Crète, Grèce) l'année dernière » .
« Lors de son assemblée, la commission a considéré avec soin et amendé le texte provisoire préparé par le comité mixte de coordination. Elle a décidé de terminer l'année prochaine son travail sur ce texte, en réunissant de nouveau la Commission mixte », indique le communiqué.
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