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Venant après le succès de la rencontre avec le patriarche Barthélemy, cette visite pastorale de patriarche Cyrille de Moscou en Ukraine revêt une importance essentielle pour faire progresser l'unité de l'orthodoxie, que le patriarche Cyrille considère comme l'un de ses deux objectifs principaux(1). L'Église orthodoxe Ukrainienne constitue bien évidement une donnée essentielle dans ce processus: majoritaire dans le pays et comprenant autant de paroisses et de monastère qu'en Russie "intra muros", elle est divisée en 3 juridictions(2) – l'Église orthodoxe d'Ukraine (EOU), autonome au sein du patriarcat de Moscou, est très largement majoritaire (environ 9-10 000 paroisses), le "patriarcat de Kiev" (PK) autoproclamé, est une dissidence minoritaire (environ 1-2000 paroisses. Enfin "l'Église orthodoxe autocéphale ukrainienne" (EOAU) est une réimplantation de l'Église ukrainienne émigrée qui compte 2-300 paroisses … Le rassemblement de cette Église disloqué est donc un objectif majeur pour le Patriarche de Moscou.
Un article d'Alexis Makarkin (3) donne une analyse de ce voyage après la fin de sa première étape – Kiev.
Un article d'Alexis Makarkin (3) donne une analyse de ce voyage après la fin de sa première étape – Kiev.
Rédigé par Vladimir Golovanow le 3 Août 2009 à 09:31
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A partir de septembre la chaîne "Vesti" diffusera une émission orthodoxe hebdomadaire
"L'Eglise et le monde".
Le responsable de cette émission sera Mgr Hilarion, président du département des relations ecclésiales extérieures du patriarcat de Moscou. Les spectateurs seront ainsi informés de la manière dont l'Eglise voit les grands problèmes de l'actualité. L'archevêque Hialrion répondra aux questions qui lui seront adressées par l'intermédiaire du site "vera.vesti.ru" ou celui de la revue "Neskoutchny Sad"
L'unde des rubriques sera intitulée "Dictionnaire orthodoxe", y seront explicités les fondements de la doctrine orthodoxe, de l'histoire de l'Eglise, de l'ordo... L'émission comportera également un sujet relatant la vie des saints.
Elle sera co-produite par Ivan Semionov, commentateur de la chaîne. Nos lecteurs peuvent regarder "Vesti.ru" sur leurs ordinateurs grâce au site
Nous annoncerons les horaires de "L'Eglise et les monde".
"L'Eglise et le monde".
Le responsable de cette émission sera Mgr Hilarion, président du département des relations ecclésiales extérieures du patriarcat de Moscou. Les spectateurs seront ainsi informés de la manière dont l'Eglise voit les grands problèmes de l'actualité. L'archevêque Hialrion répondra aux questions qui lui seront adressées par l'intermédiaire du site "vera.vesti.ru" ou celui de la revue "Neskoutchny Sad"
L'unde des rubriques sera intitulée "Dictionnaire orthodoxe", y seront explicités les fondements de la doctrine orthodoxe, de l'histoire de l'Eglise, de l'ordo... L'émission comportera également un sujet relatant la vie des saints.
Elle sera co-produite par Ivan Semionov, commentateur de la chaîne. Nos lecteurs peuvent regarder "Vesti.ru" sur leurs ordinateurs grâce au site
Nous annoncerons les horaires de "L'Eglise et les monde".
En marge de la visite du patriarche Cyrille en Ukraine, le père André Kuraev (1) a émis une opinion originale sur le nom même du pays (2): d'après lui, ce nom provient d'un "sobriquet péjoratif" dont les Polonais ont affublé la région pendent leur domination (3).
En effet, "okraïna", d'où provient le nom, signifie extrémité, banlieue d'une ville, or "Kiev, la mère des villes russes, ne peut être une banlieue pour les Russes!" Les Russes ont toujours préféré le terme Petite Russie (Malorossia), nom officiel de la province dans l'Empire russe. Et il ne faut pas voir là un terme dévalorisant, inventé par les "Moskali" (nom péjoratif donné aux Russes par les Ukrainiens): ce qualificatif fut donné par les Grecs anciens, en transposant leur propre situation. En effet dans l'antiquité, "la Petite Grèce" était le cœur historique du pays, avec Athènes, Sparte… etc. alors que "la Grande Grèce" qualifiait les colonies, en particulier en Asie mineure…
Ainsi, 'la Petite Russie" serait le cœur historique, avec Kiev, et "la Grande Russie", une espèce de colonie de la première…
Je laisse au P. André la responsabilité de cette présentation. Mais le sens en est clair: pour l'Église orthodoxe russe, l'Ukraine revêt une importance capitale.
En effet, "okraïna", d'où provient le nom, signifie extrémité, banlieue d'une ville, or "Kiev, la mère des villes russes, ne peut être une banlieue pour les Russes!" Les Russes ont toujours préféré le terme Petite Russie (Malorossia), nom officiel de la province dans l'Empire russe. Et il ne faut pas voir là un terme dévalorisant, inventé par les "Moskali" (nom péjoratif donné aux Russes par les Ukrainiens): ce qualificatif fut donné par les Grecs anciens, en transposant leur propre situation. En effet dans l'antiquité, "la Petite Grèce" était le cœur historique du pays, avec Athènes, Sparte… etc. alors que "la Grande Grèce" qualifiait les colonies, en particulier en Asie mineure…
Ainsi, 'la Petite Russie" serait le cœur historique, avec Kiev, et "la Grande Russie", une espèce de colonie de la première…
Je laisse au P. André la responsabilité de cette présentation. Mais le sens en est clair: pour l'Église orthodoxe russe, l'Ukraine revêt une importance capitale.
Nous vous proposons ici un extrait du la conférence de presse du patriarche Cyrille de Moscou aux journalistes ukrainiens, publié sur le site de l'Église orthodoxe russe en France.
En répondant aux questions des journalistes ukrainiens, la veille de sa visite en Ukraine, le patriarche Cyrille de Moscou a mis l'accent sur le fait que "l'Église orthodoxe russe n'est pas l'Église de la Fédération de Russie", dans la mesure où la majeure partie de ses évêques et communautés se trouve en dehors de la Russie.
"C'est pourquoi, lorsque nous parlons du patriotisme, nous ne pensons pas au patriotisme des citoyens de la Fédération de Russie, en tout cas pas seulement. Nous parlons de l'amour de tout membre de l'Église pour le pays ou l'ethos auxquels il s'identifie. Pour cette raison, le patriotisme chrétien est différent du nationalisme. Ce patriotisme est toujours équilibré par l'universalisme chrétien, ce qui n'est pas le cas du nationalisme", a ajouté le patriarche.
"L'universalisme chrétien procure à l'homme un fondement éthique très solide de telle sorte que l'amour qu'il a pour son peuple, la fidélité qu'il a à son pays sont toujours équilibrés par les valeurs humaines universelles, dans le sens chrétien du terme", a souligné le patriarche.
En répondant aux questions des journalistes ukrainiens, la veille de sa visite en Ukraine, le patriarche Cyrille de Moscou a mis l'accent sur le fait que "l'Église orthodoxe russe n'est pas l'Église de la Fédération de Russie", dans la mesure où la majeure partie de ses évêques et communautés se trouve en dehors de la Russie.
"C'est pourquoi, lorsque nous parlons du patriotisme, nous ne pensons pas au patriotisme des citoyens de la Fédération de Russie, en tout cas pas seulement. Nous parlons de l'amour de tout membre de l'Église pour le pays ou l'ethos auxquels il s'identifie. Pour cette raison, le patriotisme chrétien est différent du nationalisme. Ce patriotisme est toujours équilibré par l'universalisme chrétien, ce qui n'est pas le cas du nationalisme", a ajouté le patriarche.
"L'universalisme chrétien procure à l'homme un fondement éthique très solide de telle sorte que l'amour qu'il a pour son peuple, la fidélité qu'il a à son pays sont toujours équilibrés par les valeurs humaines universelles, dans le sens chrétien du terme", a souligné le patriarche.
La veille de son départ pour Kiev le patriarche Cyrille de Moscou a reçu plusieurs journalistes ukrainiens. Il leur a, entre autre, déclaré : "La mission de l'Église est de témoigner de la Vérité, les accusation que l'on porte à son égard de s'être mise au service du pouvoir sont sans fondements. Nous devons nous adresser à la conscience des gens, nous devons éveiller leurs consciences. L'Église n'a pas à être tributaire de doctrines ou de pratiques politiques de tel ou autre État. Si l'Église s'engageait dans cette voie, elle cesserait de personnifier la conscience de la nation. Ce positionnement nous a permis de rester indépendants du pouvoir, de formuler notre attitude à l'égard de nombreux problèmes du monde moderne, d'avoir élaboré en 2000 "Les fondements de la doctrine sociale de l'Église".
"Il se dit de part et d'autre que nous entretenons des relations de proximité avec les autorités, que nous accordons notre soutien idéologique à la politique du gouvernement. Ces affirmations sont totalement erronées. Elles sont destinées à des personnes qui sont dans l'ignorance des relations qui existent actuellement entre l'Église et l'État . L'Église n'a vocation ni à se situer dans l'opposition. au pouvoir, ni à lui accorder son soutien politique. Nous portons la Divine Vérité en nous fondant sur les Saintes Écritures. L'Église se doit en premier de préserver son autonomie à l'égard du pouvoir séculier. Elle reste libre, indépendante de quelque parti politique que ce soit, au service du peuple."
"Il se dit de part et d'autre que nous entretenons des relations de proximité avec les autorités, que nous accordons notre soutien idéologique à la politique du gouvernement. Ces affirmations sont totalement erronées. Elles sont destinées à des personnes qui sont dans l'ignorance des relations qui existent actuellement entre l'Église et l'État . L'Église n'a vocation ni à se situer dans l'opposition. au pouvoir, ni à lui accorder son soutien politique. Nous portons la Divine Vérité en nous fondant sur les Saintes Écritures. L'Église se doit en premier de préserver son autonomie à l'égard du pouvoir séculier. Elle reste libre, indépendante de quelque parti politique que ce soit, au service du peuple."
Le 22 juillet, à l'initiative du patriarcat de Moscou, un certain nombre de chefs religieux chrétiens (orthodoxes, catholiques, protestants), musulmans et juifs ont rencontré à Moscou le directeur général de l'UNESCO Koïchiro Matsuura. A l'ordre du jour de cette rencontre inhabituelle - réflexion sur la mise en place d'un organe de dialogue interreligieux sous l'égide de l'UNESCO.
Il s'agit, comme l'a expliqué dans la conférence de presse le patriarche Cyrille de Moscou, d'un groupe de travail qui réunirait des hauts représentants des religions mondiales. Ce groupe fonctionnerait en partenariat avec l'UNESCO, tout en étant indépendant institutionnellement.
Un communiqué a été adopté à la fin de la rencontre. La traduction française est publiée sur le site du diocèse de Chersonèse. Voyons si cette nouvelle initiative apportera quelque chose de nouveau ou sera juste un organe interreligieux mondial de plus. En tout cas, le dialogue entre les religions semble au centre des préoccupations des orthodoxes à Moscou...
Il s'agit, comme l'a expliqué dans la conférence de presse le patriarche Cyrille de Moscou, d'un groupe de travail qui réunirait des hauts représentants des religions mondiales. Ce groupe fonctionnerait en partenariat avec l'UNESCO, tout en étant indépendant institutionnellement.
Un communiqué a été adopté à la fin de la rencontre. La traduction française est publiée sur le site du diocèse de Chersonèse. Voyons si cette nouvelle initiative apportera quelque chose de nouveau ou sera juste un organe interreligieux mondial de plus. En tout cas, le dialogue entre les religions semble au centre des préoccupations des orthodoxes à Moscou...
Mesdames et Messieurs les lecteurs, voici une prière adressée à ceux d'entre vous qui avez la bonté de laisser des commentaires aux articles proposés sur ce blog:
Pourriez-vous, de grâce, ne pas utiliser d'abréviations (telles que EOR, DREE, EORHF etc). En effet, elles ne sont pas intelligibles pour les hôtes de passage de cette plateforme qui souhaite être ouverte au plus grand nombre possible de personnes. Nous vous saurons gré d'écrire les appellations des Églises et des institutions religieuses en entier.
Merci de votre coopération précieuse et de vos contributions instructives.
Pourriez-vous, de grâce, ne pas utiliser d'abréviations (telles que EOR, DREE, EORHF etc). En effet, elles ne sont pas intelligibles pour les hôtes de passage de cette plateforme qui souhaite être ouverte au plus grand nombre possible de personnes. Nous vous saurons gré d'écrire les appellations des Églises et des institutions religieuses en entier.
Merci de votre coopération précieuse et de vos contributions instructives.
La semaine dernière, pendant l'assemblée générale de la Conférence des Églises européennes (KEK) du 15 au 21 juillet, le patriarche Barthélemy de Constantinople a invité l'Église catholique à rejoindre cette instance de l'œcuménisme européen. En effet, la KEK regroupe aujourd'hui des dizaines d'Églises protestantes et les Églises locales orthodoxes (voir sur le site de la KEK la liste des Églises membres), mais l'Église catholique romaine n'en a jamais fait partie.
"A ce propos, nous aimerions souligner que la coopération entre la KEK et le Conseil des Conférences épiscopales d’Europe était nécessaire et constructive. Pour améliorer cet engagement œcuménique, nous proposons de mettre en place un mode de coopération mieux organisé et structuré entre ces deux instances. Nous souhaitons rappeler que l’Église de Constantinople avait naguère proposé, lors de la huitième Assemblée de notre Conférence, tenue à l’Académie orthodoxe de Crète en 1979, que l’Église catholique romaine devienne dans l’avenir membre de la KEK. Il est évident que cet enjeu n’est pas facile et que des travaux préalables et des amendements des règlements relatifs s’avèrent nécessaires. Néanmoins, nous sommes convaincus qu’une Conférence de toutes les Églises européennes peut, à l’unisson, répondre au mieux au commandement sacré du rétablissement de la communion ecclésiale et servir l’homme contemporain confronté à une multitude de problèmes complexes", disait le patriarche Barthélemy.
"A ce propos, nous aimerions souligner que la coopération entre la KEK et le Conseil des Conférences épiscopales d’Europe était nécessaire et constructive. Pour améliorer cet engagement œcuménique, nous proposons de mettre en place un mode de coopération mieux organisé et structuré entre ces deux instances. Nous souhaitons rappeler que l’Église de Constantinople avait naguère proposé, lors de la huitième Assemblée de notre Conférence, tenue à l’Académie orthodoxe de Crète en 1979, que l’Église catholique romaine devienne dans l’avenir membre de la KEK. Il est évident que cet enjeu n’est pas facile et que des travaux préalables et des amendements des règlements relatifs s’avèrent nécessaires. Néanmoins, nous sommes convaincus qu’une Conférence de toutes les Églises européennes peut, à l’unisson, répondre au mieux au commandement sacré du rétablissement de la communion ecclésiale et servir l’homme contemporain confronté à une multitude de problèmes complexes", disait le patriarche Barthélemy.
21/07/2009 15:55 MOSCOU, 21 juillet - RIA Novosti
Les questions du dialogue interreligieux doivent être débattues au niveau global, y compris au sein de l'UNESCO, a estimé le président Medvedev rencontrant mardi le directeur général de l'organisation internationale, Koichiro Mazuura.
"La Russie possède une expérience séculaire unique en matière de dialogue interreligieux", a expliqué le chef de l'État russe. Ayant relevé que les droits de toutes les confessions étaient respectés en Russie, M.Medvedev a dit: "Je juge normal que cette expérience et les difficultés actuelles en la matière soient débattues au niveau global, notamment au sein de l'UNESCO".
Le président a qualifié d'opportune la mise sur pied d'un Groupe de haut niveau pour le dialogue interreligieux, sous l'égide de l'UNESCO. "J'espère que ce mécanisme fonctionnera sans à coups, donnera les résultats escomptés, sera en mesure de contribuer au prestige de l'UNESCO et au dialogue interreligieux", a ajouté le chef de l'État russe.
A son tour, M.Mazuura a remercié le président russe pour son initiative de créer un Groupe de haut niveau. Selon lui, "cette initiative est très importante dans le contexte de la promotion du dialogue interreligieux".
Ont pris part à la rencontre Medvedev-Mazuura le patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, la porte-parole de la présidence Natalia Timakova, le chef de la Direction des musulmans du Caucase Allahchoukiour Pacha-zadé, le rabbin Artour Chnaïer et Mgr Antonio Mennini, représentant du Saint-Siège en Russie.
Les questions du dialogue interreligieux doivent être débattues au niveau global, y compris au sein de l'UNESCO, a estimé le président Medvedev rencontrant mardi le directeur général de l'organisation internationale, Koichiro Mazuura.
"La Russie possède une expérience séculaire unique en matière de dialogue interreligieux", a expliqué le chef de l'État russe. Ayant relevé que les droits de toutes les confessions étaient respectés en Russie, M.Medvedev a dit: "Je juge normal que cette expérience et les difficultés actuelles en la matière soient débattues au niveau global, notamment au sein de l'UNESCO".
Le président a qualifié d'opportune la mise sur pied d'un Groupe de haut niveau pour le dialogue interreligieux, sous l'égide de l'UNESCO. "J'espère que ce mécanisme fonctionnera sans à coups, donnera les résultats escomptés, sera en mesure de contribuer au prestige de l'UNESCO et au dialogue interreligieux", a ajouté le chef de l'État russe.
A son tour, M.Mazuura a remercié le président russe pour son initiative de créer un Groupe de haut niveau. Selon lui, "cette initiative est très importante dans le contexte de la promotion du dialogue interreligieux".
Ont pris part à la rencontre Medvedev-Mazuura le patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, la porte-parole de la présidence Natalia Timakova, le chef de la Direction des musulmans du Caucase Allahchoukiour Pacha-zadé, le rabbin Artour Chnaïer et Mgr Antonio Mennini, représentant du Saint-Siège en Russie.
Comme chaque année, l'archevêque Théophane de Stavropol et Vladikavkaz (un des principaux diocèses dans le Caucase du Nord) a baptisé le 19 juillet 1200 Ossètes. La célébration s'est déroulée au lac du monastère de la Théophanie, en Ossétie du Nord. Plus de 20 prêtres, en plus de l'archevêque, y ont participé.
Cette tradition des baptêmes collectifs annuels a commencé en 2005. Depuis, plus de 6 500 personnes furent baptisées dans les eaux du lac du monastère. Pour l'évêque, c'est une preuve que le peuple ossète, après des décennies du régime soviétique athée, revient à la foi de ses ancêtres.
Source: site du diocèse de Stavropol
Cette tradition des baptêmes collectifs annuels a commencé en 2005. Depuis, plus de 6 500 personnes furent baptisées dans les eaux du lac du monastère. Pour l'évêque, c'est une preuve que le peuple ossète, après des décennies du régime soviétique athée, revient à la foi de ses ancêtres.
Source: site du diocèse de Stavropol
Selon l'agence russe ITAR-TASS, les députés de la fraction majoritaire du parlement russe, "Russie Unie", ont proposé des amendements à la loi sur la publicité rendant obligatoires les avertissements sur le danger de l'interruption volontaire de la grossesse.
Selon les statistiques cités par les députés, en 2006, le nombre d'avortements en Russie a dépassé le chiffre de 1 500 000. En revanche, le nombre de naissances s'élève à 1 479 600. Des chiffres inquiétants pour la démographie du pays !
Source: site du service de presse du patriarcat de Moscou.
Selon les statistiques cités par les députés, en 2006, le nombre d'avortements en Russie a dépassé le chiffre de 1 500 000. En revanche, le nombre de naissances s'élève à 1 479 600. Des chiffres inquiétants pour la démographie du pays !
Source: site du service de presse du patriarcat de Moscou.
Selon Mgr Paolo Pezzi, archevêque de la Mère de Dieu à Moscou
Information diffusée par l'agence de presse ZENIT.org:
L'archevêque du diocèse de la Mère de Dieu, à Moscou, se félicite de l'amélioration des relations entre l'Eglise catholique et le gouvernement.
« Des signaux positifs et concrets d'amélioration dans les relations entre la communauté catholique et les autorités gouvernementales sont en train d'émerger dans la Fédération de Russie, et cela nous donne espoir pour l'avenir », a déclaré Mgr Paolo Pezzi dans un entretien à L'Osservatore Romano.
Il souligne « l'espoir » que cela engendre pour « l'établissement et l'accroissement de relations diplomatiques plénières entre le Saint-Siège et la Fédération de Russie ».
Information diffusée par l'agence de presse ZENIT.org:
L'archevêque du diocèse de la Mère de Dieu, à Moscou, se félicite de l'amélioration des relations entre l'Eglise catholique et le gouvernement.
« Des signaux positifs et concrets d'amélioration dans les relations entre la communauté catholique et les autorités gouvernementales sont en train d'émerger dans la Fédération de Russie, et cela nous donne espoir pour l'avenir », a déclaré Mgr Paolo Pezzi dans un entretien à L'Osservatore Romano.
Il souligne « l'espoir » que cela engendre pour « l'établissement et l'accroissement de relations diplomatiques plénières entre le Saint-Siège et la Fédération de Russie ».
Sur le site du diocèse de Chersonèse, on peut désormais trouver la traduction française du Tomos du patriarche Alexis II de Moscou et de toute la Russie, accordant en 1993 l'autonomie à l'Église orthodoxe en Estonie. C'était trois ans avant que le patriarcat de Constantinople ne décidât de faire de même, créant dans ce pays une juridiction parallèle.
C'est la raison, pour laquelle l'Église russe n'est pas présente à l'assemblée de la Conférence des Églises européennes qui se déroule actuellement à Lyon. Il se trouve que la Conférence a accepté en son sein la juridiction estonienne de Constantinople, refusant l'entrée à l'Église orthodoxe autonome d'Estonie, reconnue par le patriarcat de Moscou et dix fois supérieure par le nombre de fidèles et du clergé à la structure constantinopolitaine.
Le Tomos a d'abord été publié dans le numéro 13 du Messager de l'Église orthodoxe russe, revue bimestrielle en français du diocèse de Chersonèse. Ainsi, l'on ne dira sans doute plus que le patriarcat de Moscou s'oppose à l'autonomie de l'Église en Estonie...
C'est la raison, pour laquelle l'Église russe n'est pas présente à l'assemblée de la Conférence des Églises européennes qui se déroule actuellement à Lyon. Il se trouve que la Conférence a accepté en son sein la juridiction estonienne de Constantinople, refusant l'entrée à l'Église orthodoxe autonome d'Estonie, reconnue par le patriarcat de Moscou et dix fois supérieure par le nombre de fidèles et du clergé à la structure constantinopolitaine.
Le Tomos a d'abord été publié dans le numéro 13 du Messager de l'Église orthodoxe russe, revue bimestrielle en français du diocèse de Chersonèse. Ainsi, l'on ne dira sans doute plus que le patriarcat de Moscou s'oppose à l'autonomie de l'Église en Estonie...
Le catholicos de tous les Arméniens Gargéuine II a rencontré le 15 juillet le patriarche Cyrille de Moscou au monastère Saint-Daniel. Le primat de l'Église russe a souligné que le catholicos arménien est le premier patriarche à se rendre à Moscou depuis le dernier concile local:
"C'est la première fois que nous nous voyons depuis que le Seigneur m'a appelé au ministère patriarcal. J'apprécie beaucoup le fait que le premier patriarche qui visite Moscou, ce soit Votre Sainteté, le patriarche suprême et catholicos de tous les Arméniens. Nos contacts personnels ont toujours été empreints de chaleur fraternelle, de cordialité et d'amitié sincère, de même que les relations entre nos Églises", a affirmé le patriarche Cyrille. "Je peux dire en tout sincérité que notre rencontre d'aujourd'hui est celle de très vieux amis. En effet, des liens anciens d'amitié lient le patriarcat de Moscou à Etchmiadzine. Moi-même, j'ai eu à maintes reprises la joie de visiter Etchmiadzine, le lieu le plus sacré d'Arménie, et d'y rencontrer vous-même, vos prédécesseurs, vos confrères qui vous accompagnent actuellement dont je connais très bien personnellement la majorité", a ajouté le patriarche Cyrille s'adressant au catholicos.
"C'est la première fois que nous nous voyons depuis que le Seigneur m'a appelé au ministère patriarcal. J'apprécie beaucoup le fait que le premier patriarche qui visite Moscou, ce soit Votre Sainteté, le patriarche suprême et catholicos de tous les Arméniens. Nos contacts personnels ont toujours été empreints de chaleur fraternelle, de cordialité et d'amitié sincère, de même que les relations entre nos Églises", a affirmé le patriarche Cyrille. "Je peux dire en tout sincérité que notre rencontre d'aujourd'hui est celle de très vieux amis. En effet, des liens anciens d'amitié lient le patriarcat de Moscou à Etchmiadzine. Moi-même, j'ai eu à maintes reprises la joie de visiter Etchmiadzine, le lieu le plus sacré d'Arménie, et d'y rencontrer vous-même, vos prédécesseurs, vos confrères qui vous accompagnent actuellement dont je connais très bien personnellement la majorité", a ajouté le patriarche Cyrille s'adressant au catholicos.
A une semaine de sa visite en Ukraine, le patriarche Cyrille de Moscou a accordé un entretien au service de presse officiel de l'Église orthodoxe d'Ukraine. Il y exprime notamment le souhait que Kiev devienne un des principaux centres mondiaux de pèlerinage pour tous les orthodoxes. "Nous devons faire revivre les traditions du pèlerinage orthodoxe et Kiev en doit devenir un des principaux centres universels", a affirmé le patriarche.
Il a ajouté que tous les ans, des millions de touristes russes se rendent en Espagne, France, Grande-Bretagne, Italie et "découvrent l'histoire et la culture de ces pays, tandis que Kiev et les autres centres spirituels de notre Église ne font pas partie des itinéraires recherchés".
Le patriarche Cyrille se rendra en Ukraine du 27 juillet au 5 août 2009.
Il a ajouté que tous les ans, des millions de touristes russes se rendent en Espagne, France, Grande-Bretagne, Italie et "découvrent l'histoire et la culture de ces pays, tandis que Kiev et les autres centres spirituels de notre Église ne font pas partie des itinéraires recherchés".
Le patriarche Cyrille se rendra en Ukraine du 27 juillet au 5 août 2009.
L'Église orthodoxe d'Ukraine - Église autonome au sein du patriarcat de Moscou - a annoncé la création de son propre organe pour la défense des droits de l'homme. Cette nouvelle institution s'appellera "Défense orthodoxe des droits de l'homme". Elle a reçu la bénédiction du métropolite Vladimir de Kiev.
Son objectif est "de fournir l'aide juridique et de défendre les droits des croyants en Ukraine", selon le site officiel de l'Église orthodoxe d'Ukraine. Divers mouvements de défense des droits de l'homme du pays ont salué cette initiative et exprimé le souhait de coopérer avec la nouvelle organisation.
Son objectif est "de fournir l'aide juridique et de défendre les droits des croyants en Ukraine", selon le site officiel de l'Église orthodoxe d'Ukraine. Divers mouvements de défense des droits de l'homme du pays ont salué cette initiative et exprimé le souhait de coopérer avec la nouvelle organisation.
Le site officiel de l'Église orthodoxe bulgare, cité par Bogoslov.ru, a annoncé que le Saint-Synode de cette Église a refusé d'envoyer des délégués à la prochaine assemblée plénière de la Commission internationale mixte catholique-orthodoxe de dialogue théologique qui aura lieu à Chypre du 16 au 23 octobre 2009. Le Saint-Synode de l'Église bulgare examina le 8 juillet l'invitation à participer à cette session du dialogue envoyée par le patriarcat de Constantinople et y donna une réponse négative. La participation de l'Église bulgare au travail de la Commission internationale mixte fut jugée "inopportune".
A la dernière assemblée, à Ravenne, en octobre 2007, c'est la délégation de l'Église orthodoxe russe qui fut contrainte de quitter les séances à cause des différends avec les représentants du patriarcat de Constantinople sur la composition des délégations orthodoxes.
A la dernière assemblée, à Ravenne, en octobre 2007, c'est la délégation de l'Église orthodoxe russe qui fut contrainte de quitter les séances à cause des différends avec les représentants du patriarcat de Constantinople sur la composition des délégations orthodoxes.
Le 4 juillet 2009, le patriarche Cyrille de Moscou a visité l'ancienne basilique Sainte-Sophie de Constantinople à Istanbul. Le primat de l'Église russe effectuait sa première visite "protocolaire" au siège du patriarcat de Constantinople qui inaugure ses visites dans les Églises orthodoxes locales. C'est une tradition en Orient qu'un nouveau primat fasse une visite fraternelle et de courtoisie à ses confrères d'autres Églises.
A Sainte-Sophie, le patriarche Cyrille a demandé à ceux qui l'accompagnaient de prier une minute silencieusement. Il se trouve que la prière publique et ouverte est interdite dans la basilique, transformée aujourd'hui en musée, après avoir servi de mosquée depuis la prise de Constantinople par les Ottomans. Ainsi, un patriarche orthodoxe, visitant un haut lieu de l'histoire chrétienne, est obligé de prier silencieusement, comme tout pèlerin, et cela dans un pays aspirant à devenir membre de l'Union européenne!
Les discours du patriarche Cyrille pendant sa visite au siège de l'Église de Constantinople sont tous marqués par la nostalgie "des événements lointains communs de notre histoire", de l'histoire chrétienne de l'Anatolie qui semble bien être définitivement révolue. C'est une immense douleur pour l'ensemble de la chrétienté.
A Sainte-Sophie, le patriarche Cyrille a demandé à ceux qui l'accompagnaient de prier une minute silencieusement. Il se trouve que la prière publique et ouverte est interdite dans la basilique, transformée aujourd'hui en musée, après avoir servi de mosquée depuis la prise de Constantinople par les Ottomans. Ainsi, un patriarche orthodoxe, visitant un haut lieu de l'histoire chrétienne, est obligé de prier silencieusement, comme tout pèlerin, et cela dans un pays aspirant à devenir membre de l'Union européenne!
Les discours du patriarche Cyrille pendant sa visite au siège de l'Église de Constantinople sont tous marqués par la nostalgie "des événements lointains communs de notre histoire", de l'histoire chrétienne de l'Anatolie qui semble bien être définitivement révolue. C'est une immense douleur pour l'ensemble de la chrétienté.
Le 3 et le 4 juillet, les orthodoxes de San Francisco ont célébré dans leur cathédrale, dédiée à l'icône de la Mère de Dieu Joie-de-tous-les-Affligés, le quinzième anniversaire de la canonisation de Jean de Shanghai, le saint le plus célèbre de l'Église russe hors frontières. Les vigiles solennelles furent célébré le 3 juillet. Le samedi 4 juillet, la divine liturgie fut suivie d'une procession.
Les célébrations étaient présidées par l'archevêque Cyrille de San Francisco et l'évêque Théodose de Seattle. Des photographies sont mises en ligne sur le site du service de presse du patriarcat de Moscou.
Les célébrations étaient présidées par l'archevêque Cyrille de San Francisco et l'évêque Théodose de Seattle. Des photographies sont mises en ligne sur le site du service de presse du patriarcat de Moscou.
La Fédération de Russie se chargera de la reconstruction d'une église catholique dans la région de l'Aquila, en Italie, durement touchée par un séisme en avril dernier. Cette initiative a été annoncée le 3 juillet par Sergueï Prichodko, conseiller du président russe pour les questions de la politique étrangère, cité par l'agence de presse Interfax.
Le premier ministre italien Silvio Berlusconi a proposé aux présidents russe et américain, à l'occasion du sommet du G8 (8-10 juillet 2009), d'aller en Aquila pour voir la reconstruction de la région. Cette invitation semble avoir été acceptée par Dimitri Medvedev.
Le premier ministre italien Silvio Berlusconi a proposé aux présidents russe et américain, à l'occasion du sommet du G8 (8-10 juillet 2009), d'aller en Aquila pour voir la reconstruction de la région. Cette invitation semble avoir été acceptée par Dimitri Medvedev.
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Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
14/04/2022 10:26 - Marie Genko -
Le Parlement Européen a condamné le patriarche Cyrille et a félicité le clergé orthodoxe qui s'est opposé à la guerre en Ukraine
13/04/2022 21:21 - Gilles -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
12/04/2022 23:05 - Théophile -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
12/04/2022 22:00 - Nadejda na Mir
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