Plateforme libre de discussion
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Les Eglises orthodoxe russe et catholique ont eu des entretiens à haut niveau afin de préparer une rencontre historique entre leurs dirigeants respectifs, Kirill et Benoît XVI, après des années de tensions entre leurs confessions, a déclaré mercredi un haut responsable orthodoxe.
"Les deux parties souhaitent préparer cette rencontre", a déclaré Ilarion, chef de la diplomatie de l'Eglise orthodoxe russe, lors d'une rencontre avec des journalistes.
"Il y a eu des visites à haut niveau", a-t-il souligné. "Nous nous rapprochons du moment où il deviendra possible de préparer une rencontre entre le pape et le patriarche de Moscou", a-t-il indiqué.
"Les deux parties souhaitent préparer cette rencontre", a déclaré Ilarion, chef de la diplomatie de l'Eglise orthodoxe russe, lors d'une rencontre avec des journalistes.
"Il y a eu des visites à haut niveau", a-t-il souligné. "Nous nous rapprochons du moment où il deviendra possible de préparer une rencontre entre le pape et le patriarche de Moscou", a-t-il indiqué.
Rédigé par l'équipe rédaction le 12 Novembre 2009 à 12:24
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Une des saintes les plus populaires en Roumanieь en Bulgarie et en Russie.
Elle s'était enfuie de la Thrace, son pays, en désaccord avec ses parents. Elle donnait aux pauvres les jolies robes que ses parents lui achetaient, les échangeant contre les haillons des mendiants. Son père courut après elle pendant dix ans. Il la retrouva enfin à Jérusalem, mais elle venait de partir la veille.
Elle retourna à Constantinople et gagna enfin Caricatia en Turquie. Son père découvrit son refuge deux ans après.
Elle venait de mourir et déjà les pèlerins accouraient sur son tombeau.
FETE DE LA TRANSLATION DES RELIQUES DE SAINTE HELENE A PARIS
CELEBRATION SOLENNELLE
13 NOVEMBRE A 17H
Eglise St Leu St Gilles
92, rue St Denis
(metro Etienne Marcel)
Contactez nous pour avoir plus de renseignement: Alla Gouraud
( ou 0632494610)
CELEBRATION SOLENNELLE
13 NOVEMBRE A 17H
Eglise St Leu St Gilles
92, rue St Denis
(metro Etienne Marcel)
Contactez nous pour avoir plus de renseignement: Alla Gouraud
( ou 0632494610)
La Prière pour autrui est la plus élevée
La guérison du serviteur du centurion (Mt 8, 5-13)
Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit.
Aujourd’hui, nous avons entendu l’histoire du centurion, cet officier romain venu demander au Seigneur la guérison de son serviteur préféré qui était gravement malade. Le Seigneur lui répondit : « Je viendrai chez toi et je guérirai ton serviteur. »
Mais l’officier lui dit : « Mon Seigneur, je donne des ordres à mes soldats et ils les exécutent. Toi-même, dis seulement un ordre et la maladie le quittera. » Telle était sa foi dans la puissance de guérison du Sauveur. Le Christ s’en émerveilla et lui dit : « Va, qu’il en soit selon ta foi. » Et sur le chemin du retour, le centurion apprit que son serviteur était guéri.
Chaque fois que, dans l’Évangile, quelqu’un fait appel au Seigneur, il s’agit d’une prière. Car la prière est une façon de s’adresser au Seigneur. Qui s’adressait au Christ et comment? Très souvent, c’étaient des personnes souffrantes, malades, chargées d’afflictions et de maux. Souvent aussi, c’étaient des personnes qui priaient pour les autres.
Son premier miracle, le Seigneur l’a accompli à la demande de Marie à Cana, en Galilée. La Vierge Marie l’a prié d’aider des amis ou des proches qui les avaient invités à leur noce, quand le vin a manqué. On peut considérer cette demande comme la première prière d’intercession de la Mère de Dieu. Souvenez-vous du paralytique amené à Jésus, de la demande de guérison formulée par ses amis qui le descendirent à travers le toit d’une maison ; l’Évangile dit que Jésus, voyant leur foi, le guérit (Mt 9,1-12). Rappelez-vous également la femme syro-phénicienne qui suppliait le Christ de guérir sa fille (Mt 15,22-28), de ce malheureux père qui lui avait amené son fils souffrant d’épilepsie et qui disait : « Je crois, Seigneur, viens en aide à mon peu de foi » (Mt 17,14-18).
La guérison du serviteur du centurion (Mt 8, 5-13)
Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit.
Aujourd’hui, nous avons entendu l’histoire du centurion, cet officier romain venu demander au Seigneur la guérison de son serviteur préféré qui était gravement malade. Le Seigneur lui répondit : « Je viendrai chez toi et je guérirai ton serviteur. »
Mais l’officier lui dit : « Mon Seigneur, je donne des ordres à mes soldats et ils les exécutent. Toi-même, dis seulement un ordre et la maladie le quittera. » Telle était sa foi dans la puissance de guérison du Sauveur. Le Christ s’en émerveilla et lui dit : « Va, qu’il en soit selon ta foi. » Et sur le chemin du retour, le centurion apprit que son serviteur était guéri.
Chaque fois que, dans l’Évangile, quelqu’un fait appel au Seigneur, il s’agit d’une prière. Car la prière est une façon de s’adresser au Seigneur. Qui s’adressait au Christ et comment? Très souvent, c’étaient des personnes souffrantes, malades, chargées d’afflictions et de maux. Souvent aussi, c’étaient des personnes qui priaient pour les autres.
Son premier miracle, le Seigneur l’a accompli à la demande de Marie à Cana, en Galilée. La Vierge Marie l’a prié d’aider des amis ou des proches qui les avaient invités à leur noce, quand le vin a manqué. On peut considérer cette demande comme la première prière d’intercession de la Mère de Dieu. Souvenez-vous du paralytique amené à Jésus, de la demande de guérison formulée par ses amis qui le descendirent à travers le toit d’une maison ; l’Évangile dit que Jésus, voyant leur foi, le guérit (Mt 9,1-12). Rappelez-vous également la femme syro-phénicienne qui suppliait le Christ de guérir sa fille (Mt 15,22-28), de ce malheureux père qui lui avait amené son fils souffrant d’épilepsie et qui disait : « Je crois, Seigneur, viens en aide à mon peu de foi » (Mt 17,14-18).
L'épouse du président russe, Svetlana Medvedev, a quitté samedi soir Thessalonique a bord d'un avion privé après avoir visité "incognito" le nord de la Grèce depuis mercredi.
Accompagnée des hommes de sécurité, Mme Medvedev a visité jeudi Ouranopoli (Chalcidique) ou elle a pu admirer depuis un yacht le monastère du Jardin de la Vierge et s'est rendue samedi en l'église de St Dimitri ou elle a été accueillie par le père Ioannis et assisté à une cérémonie religieuse consacrée à St Dimitri qui est fêté en Russie le 8 octobre.
Accompagnée des hommes de sécurité, Mme Medvedev a visité jeudi Ouranopoli (Chalcidique) ou elle a pu admirer depuis un yacht le monastère du Jardin de la Vierge et s'est rendue samedi en l'église de St Dimitri ou elle a été accueillie par le père Ioannis et assisté à une cérémonie religieuse consacrée à St Dimitri qui est fêté en Russie le 8 octobre.
Une église orthodoxe arménienne de Turquie datant du XIIe siècle et considérée comme étant la première d'Anatolie, a été réouverte dimanche après un an de travaux de rénovation, ont rapporté les médias.
Une cérémonie spéciale et une messe ont été tenues pour l'occasion dans l'Eglise St Grégoire l'Illuminateur de Kayseri, dans le centre de la Turquie, célébrées par l'archevêque Aram Ateshian du Patriarcat arménien de Turquie situé à Istanbul (nord-ouest), a indiqué l'agence de presse Anatolie..
Selon une porte-parole du patriarcat , l'église a été fermée pendant près d'un an pour des travaux. Le dernier travail de maintenance sur le bâtiment datait des années 1990, a expliqué Luiz Bakar à l'AFP.
Une cérémonie spéciale et une messe ont été tenues pour l'occasion dans l'Eglise St Grégoire l'Illuminateur de Kayseri, dans le centre de la Turquie, célébrées par l'archevêque Aram Ateshian du Patriarcat arménien de Turquie situé à Istanbul (nord-ouest), a indiqué l'agence de presse Anatolie..
Selon une porte-parole du patriarcat , l'église a été fermée pendant près d'un an pour des travaux. Le dernier travail de maintenance sur le bâtiment datait des années 1990, a expliqué Luiz Bakar à l'AFP.
Lectures Saint Serge.
La Société Impériale des Etudes de la Palestine reprend la tradition interrompue à la suite de la révolution de 1917 des conférences destinées aux pèlerins orthodoxes russes en Terre Sainte
Les Eglises ont joué un rôle dans la chute du mur, mais depuis font un aprentissage difficile de la liberté et de la démocratie
Henri Tincq
Qui pourrait contester la part prise par les croyants dans les événements qui ont provoqué la chute du mur de Berlin le 9 novembre 1989? A Berlin-Est, la contestation pacifique n'aurait pas été possible sans l'engagement des pasteurs de l'Eglise évangélique allemande qui non seulement militaient de longue date pour des réformes démocratiques, mais qui ont su accueillir dans leurs églises - Saint-Nicolas à Leipzig, Gethsemani à Berlin - les manifestants de l'automne 1989. Du côté catholique, grâce à Jean-Paul II, le pape polonais élu en 1978, l'«Eglise du silence», écrasée par la persécution communiste des années d'après-guerre, va non seulement retrouver une voix puissante, mais devenir actrice des événements qui précéderont la chute du mur et le retour à des régimes libres et démocratiques.
Les trois voyages de ce pape dans la Pologne communiste - il visite son pays natal en 1979, 1983 et 1987 - vont former la trame d'une résistance politique et spirituelle, préparer les esprits à l'alliance des intellectuels dissidents, des ouvriers et des catholiques qui, dans ce pays et, par effet de contagion, dans les «pays frères» de l'Est, va lézarder le système, avant de lui donner le coup de grâce. Leur retentissement a touché tous les pays de l'orbite soviétique.
Henri Tincq
Qui pourrait contester la part prise par les croyants dans les événements qui ont provoqué la chute du mur de Berlin le 9 novembre 1989? A Berlin-Est, la contestation pacifique n'aurait pas été possible sans l'engagement des pasteurs de l'Eglise évangélique allemande qui non seulement militaient de longue date pour des réformes démocratiques, mais qui ont su accueillir dans leurs églises - Saint-Nicolas à Leipzig, Gethsemani à Berlin - les manifestants de l'automne 1989. Du côté catholique, grâce à Jean-Paul II, le pape polonais élu en 1978, l'«Eglise du silence», écrasée par la persécution communiste des années d'après-guerre, va non seulement retrouver une voix puissante, mais devenir actrice des événements qui précéderont la chute du mur et le retour à des régimes libres et démocratiques.
Les trois voyages de ce pape dans la Pologne communiste - il visite son pays natal en 1979, 1983 et 1987 - vont former la trame d'une résistance politique et spirituelle, préparer les esprits à l'alliance des intellectuels dissidents, des ouvriers et des catholiques qui, dans ce pays et, par effet de contagion, dans les «pays frères» de l'Est, va lézarder le système, avant de lui donner le coup de grâce. Leur retentissement a touché tous les pays de l'orbite soviétique.
Les Eglises tireront les relations bilatérales de la crise (patriarche Cyrille)
Les Eglises orthodoxes russe et géorgienne sont en mesure de tirer les relations entre les deux pays de l'impasse, a affirmé vendredi le patriarche Cyrille de Moscou et de toutes les Russies lors d'une rencontre à Bakou avec le catholicos-patriarche Elie II de Géorgie.
"Sa Sainteté le patriarche Cyrille a comparé nos Eglises à des locomotives capables de tirer de l'impasse les relations entre les deux Etats. Mais pour y parvenir, il faut du temps", a déclaré aux journalistes l'archiprêtre Nikolaï Balachov, vice-président du département des relations ecclésiastiques extérieures du patriarcat de Moscou, qui a assisté à la rencontre entre les deux patriarches.
Les Eglises orthodoxes russe et géorgienne sont en mesure de tirer les relations entre les deux pays de l'impasse, a affirmé vendredi le patriarche Cyrille de Moscou et de toutes les Russies lors d'une rencontre à Bakou avec le catholicos-patriarche Elie II de Géorgie.
"Sa Sainteté le patriarche Cyrille a comparé nos Eglises à des locomotives capables de tirer de l'impasse les relations entre les deux Etats. Mais pour y parvenir, il faut du temps", a déclaré aux journalistes l'archiprêtre Nikolaï Balachov, vice-président du département des relations ecclésiastiques extérieures du patriarcat de Moscou, qui a assisté à la rencontre entre les deux patriarches.
Un office des défunts à la mémoire des victimes de la révolution de 1917 et de la guerre civile a été dit le 4 novembre, Jour de l’unité nationale, à l’église de la Vierge du Signe à Moscou par l’archiprêtre Vsevolod Tchapline, responsable du Département des relations avec la société civile au patriarcat de Moscou.
Il y avait parmi les assistants des membres de la Maison Romanov, des clercs et des laïcs des paroisses du patriarcat de Moscou en Europe Occidentale, des descendants des émigrés ainsi que Vladimir Loukine, Secrétaire d’Etat aux droits de l’homme.
"Nous sommes réunis, a dit le père Vsevolod, pour commémorer ceux qui ont souffert pour leur pays
Il y avait parmi les assistants des membres de la Maison Romanov, des clercs et des laïcs des paroisses du patriarcat de Moscou en Europe Occidentale, des descendants des émigrés ainsi que Vladimir Loukine, Secrétaire d’Etat aux droits de l’homme.
"Nous sommes réunis, a dit le père Vsevolod, pour commémorer ceux qui ont souffert pour leur pays
Ajoute Osservatore Romano citant l'écrivain Natalia Ginzburg /// ROME, 4 nov 2009 (AFP) - En interdisant les crucifix dans les écoles en Italie, l'Europe "ne nous laisse que les citrouilles" d'Halloween, a déploré mercredi le numéro deux du Vatican, le cardinal-secrétaire d'Etat Tarcisio Bertone.
"Cette Europe du troisième millénaire ne nous laisse que les citrouilles des fêtes récentes", celles d'Halloween, critiquées par le Vatican car considérées comme anti-chrétiennes, "et elle nous enlève nos symboles les plus chers", a déploré devant la presse le cardinal au cours d'une visite dans un hôpital romain.
"Nous ne pouvons que déplorer" cette décision et "chercher avec toutes nos forces à conserver les signes de notre foi pour ceux qui croient et pour les autres", a-t-il ajouté, en allusion à la condamnation quasi-unanime en Italie du verdict de la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) interdisant les crucifix dans les écoles italiennes.
La Cour de Strasbourg a jugé mardi la présence de crucifix contraire au droit des parents d'éduquer leurs enfants selon leurs convictions et au droit des enfants à la liberté de religion.
"Cette Europe du troisième millénaire ne nous laisse que les citrouilles des fêtes récentes", celles d'Halloween, critiquées par le Vatican car considérées comme anti-chrétiennes, "et elle nous enlève nos symboles les plus chers", a déploré devant la presse le cardinal au cours d'une visite dans un hôpital romain.
"Nous ne pouvons que déplorer" cette décision et "chercher avec toutes nos forces à conserver les signes de notre foi pour ceux qui croient et pour les autres", a-t-il ajouté, en allusion à la condamnation quasi-unanime en Italie du verdict de la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) interdisant les crucifix dans les écoles italiennes.
La Cour de Strasbourg a jugé mardi la présence de crucifix contraire au droit des parents d'éduquer leurs enfants selon leurs convictions et au droit des enfants à la liberté de religion.
Vladimir Paperny est un designer russo-américain.
Il étudie l'architecture soviétique
Pour en finir avec la religion, l’Union soviétique transformait les églises en piscines, en entrepôts ou même en cliniques pour alcooliques. L’Eglise orthodoxe de Russie prend aujourd’hui sa revanche.
Un cinéma devenu église
Le cinéma Shakhter à Safonovo, dans la région de Smolensk (Est), avant sa transformation.
Dans les années 1960, le bâtiment abritait un cinéma. /Photo : Russia Today/.
L'Église orthodoxe et la nostalgie de Staline gagnent aujourd'hui en popularité!
La religion étant considérée, selon Karl Marx, comme l'opium du peuple, le régime soviétique avait lancé une transformation massive des églises en entrepôts, en usines ou en musées. Ce qui est étonnant, c'est que le peuple n'avait alors opposé que très peu de résistance. Le temple Kazan de Saint-Pétersbourg était ainsi devenu un musée de la propagande antireligieuse ; le monastère de Danilov, à Moscou, un centre de détention pour jeunes ; celui de Novospassky, un centre de désintoxication et celui d'Alekseevsky, un centre éducatif - j'ai même pris un cours de dessin là-bas en 1978. Et l'église de Serafim Sarovsky et Anna Kashinskaya a été reconvertie en crématorium.
Il étudie l'architecture soviétique
Pour en finir avec la religion, l’Union soviétique transformait les églises en piscines, en entrepôts ou même en cliniques pour alcooliques. L’Eglise orthodoxe de Russie prend aujourd’hui sa revanche.
Un cinéma devenu église
Le cinéma Shakhter à Safonovo, dans la région de Smolensk (Est), avant sa transformation.
Dans les années 1960, le bâtiment abritait un cinéma. /Photo : Russia Today/.
L'Église orthodoxe et la nostalgie de Staline gagnent aujourd'hui en popularité!
La religion étant considérée, selon Karl Marx, comme l'opium du peuple, le régime soviétique avait lancé une transformation massive des églises en entrepôts, en usines ou en musées. Ce qui est étonnant, c'est que le peuple n'avait alors opposé que très peu de résistance. Le temple Kazan de Saint-Pétersbourg était ainsi devenu un musée de la propagande antireligieuse ; le monastère de Danilov, à Moscou, un centre de détention pour jeunes ; celui de Novospassky, un centre de désintoxication et celui d'Alekseevsky, un centre éducatif - j'ai même pris un cours de dessin là-bas en 1978. Et l'église de Serafim Sarovsky et Anna Kashinskaya a été reconvertie en crématorium.
« La mission orthodoxe de Pskov » est l’un des épisodes les moins connus de la Seconde guerre mondiale.
D’août 1941 à février 1944 des prêtres orthodoxes venus des pays baltes ont œuvré à la renaissance de la vie orthodoxe dans les régions de l’URSS occupées par la Wermacht. Au retour des troupes soviétiques ces prêtres furent déportés dans les camps.
Le starets Ioan Krestiankine interprété par Serge Makovetzky est le modèle du père Alexandre Ionine, le personnage principal du nouveau film de Vladimir Khotinenko « Le pope ». Makovetzky s’est inspiré du physique, de la manière de parler, de la manière de se comporter du célèbre starets. Le réalisateur a voulu montrer un homme simple, humble et ouvert.
L’acteur qui joue le père Ionine a réussi à montrer des traits de caractère inhérents à de nombreux prêtres dont le défunt patriarche Alexis II. "Nous nous sommes beaucoup servis des textes des sermons prononcés par le père Ioan, avons visionné beaucoup de documentaires dans lesquels il figure".
Le film a été tourné avec la bénédiction du patriarche Alexis qui ne voulait pas que l’épisode tragique de la mission orthodoxe de Pskov soit oublié devait d’abord être intitulé « La Transfiguration ».
Le patriarche Alexis II savait parfaitement que traiter ce sujet n’est pas sans danger.
D’août 1941 à février 1944 des prêtres orthodoxes venus des pays baltes ont œuvré à la renaissance de la vie orthodoxe dans les régions de l’URSS occupées par la Wermacht. Au retour des troupes soviétiques ces prêtres furent déportés dans les camps.
Le starets Ioan Krestiankine interprété par Serge Makovetzky est le modèle du père Alexandre Ionine, le personnage principal du nouveau film de Vladimir Khotinenko « Le pope ». Makovetzky s’est inspiré du physique, de la manière de parler, de la manière de se comporter du célèbre starets. Le réalisateur a voulu montrer un homme simple, humble et ouvert.
L’acteur qui joue le père Ionine a réussi à montrer des traits de caractère inhérents à de nombreux prêtres dont le défunt patriarche Alexis II. "Nous nous sommes beaucoup servis des textes des sermons prononcés par le père Ioan, avons visionné beaucoup de documentaires dans lesquels il figure".
Le film a été tourné avec la bénédiction du patriarche Alexis qui ne voulait pas que l’épisode tragique de la mission orthodoxe de Pskov soit oublié devait d’abord être intitulé « La Transfiguration ».
Le patriarche Alexis II savait parfaitement que traiter ce sujet n’est pas sans danger.
A la demande de sœur Tam Tuyet Dac nous citons le lien AFP en question:
lundi 28 septembre 2009
L'équipe de rédaction
lundi 28 septembre 2009
L'équipe de rédaction
L’archevêque de Volokolamsk Hilarion, président du Département des relations extérieures du patriarcat de Moscou, vient de faire paraître une biographie du patriarche Cyrille I : « Le patriarche Cyrille : sa vie, sa vision du monde ».
La parution de cet ouvrage répond aux attentes de nombreux lecteurs proches de l’Eglise comme non croyants. Seules de courtes notices biographiques officielles existaient jusqu’à présent et personne n’avait encore essayé d’exposer d’une manière systématique les prises de position du patriarche quant aux questions les plus diverses concernant la vie de l’Eglise et de la société.
Le livre sera présenté à partir du 4 novembre à l’exposition « La Russie orthodoxe » dans les salles du Manège à Moscou.
La parution de cet ouvrage répond aux attentes de nombreux lecteurs proches de l’Eglise comme non croyants. Seules de courtes notices biographiques officielles existaient jusqu’à présent et personne n’avait encore essayé d’exposer d’une manière systématique les prises de position du patriarche quant aux questions les plus diverses concernant la vie de l’Eglise et de la société.
Le livre sera présenté à partir du 4 novembre à l’exposition « La Russie orthodoxe » dans les salles du Manège à Moscou.
LE PROPHÈTE VENU DE L'EST
PAR BERNARD LECOMTE
Si le pape élu en 1978 avait été italien, français ou brésilien, le mur de Berlin serait peut-être encore debout...
Nous sommes le 17 août 1980. A Castel Gandolfo, dans sa résidence d'été, le pape Jean-Paul II a allumé la télévision : il a l'habitude de regarder le journal de la RAI. Ce soir-là, c'est la Pologne qui fait l'actualité. A Gdansk, au bord de la Baltique, des milliers d'ouvriers en grève occupent les chantiers Lénine. La tension, au cœur du bloc communiste, est à son comble. Soudain, le visage de Jean-Paul II se fige. Sur l'écran, le pape voit distinctement que les ouvriers de Gdansk ont accroché, sur les grilles de leur usine, son propre portrait...
L'histoire innove. De la révolte ouvrière de Berlin-Est (1953) au Printemps de Prague (1968) en passant par l'insurrection de Budapest (1956), jamais aucune révolte populaire en Europe de l'Est n'avait eu de connotation religieuse. Cette fois, les représentants de la classe ouvrière - les vrais, pas les fonctionnaires du parti qui prétendent en être l'avant-garde - assistent à la messe chaque matin, prient la Sainte Vierge sans complexe, et en appellent ostensiblement au souverain pontife, à ce pape polonais qui les a visités un an plus tôt, sitôt élu par le conclave. Tous ont en mémoire l'extraordinaire tournée pastorale de l'ancien archevêque de Cracovie à travers son pays natal, en juin 1979 - un voyage qui restera, pour tous les historiens, la première brèche opérée dans le rideau de fer.
Jamais un pape italien, français ou brésilien n'aurait entrepris pareil périple. A l'heure de la « détente » entre l'Est et l'Ouest, et alors que le communisme continue de progresser dans le reste du monde (de l'Angola au Laos, du Mozambique à l'Afghanistan), seul un pape venu de l'Est pouvait oser affirmer, au mépris de toutes les censures, que le pouvoir communiste était une «parenthèse» dans la vie de ces pays, et que la coupure de l'Europe en deux était un «accident» de l'histoire !
«N'ayez pas peur !» avait lancé le pape slave le jour de son intronisation, en octobre 1978. En Tchécoslovaquie, en Hongrie, mais aussi dans les régions catholiques de l'URSS (Lituanie, Ukraine occidentale), on a vite compris le message. «Ouvrez, ouvrez les frontières des Etats !» a-t-il clamé lors de son premier voyage à l'Est, en ce fameux mois de juin 1979, avant d'en appeler avec obstination, de discours en homélie, à la réunification de l'Europe.
PAR BERNARD LECOMTE
Si le pape élu en 1978 avait été italien, français ou brésilien, le mur de Berlin serait peut-être encore debout...
Nous sommes le 17 août 1980. A Castel Gandolfo, dans sa résidence d'été, le pape Jean-Paul II a allumé la télévision : il a l'habitude de regarder le journal de la RAI. Ce soir-là, c'est la Pologne qui fait l'actualité. A Gdansk, au bord de la Baltique, des milliers d'ouvriers en grève occupent les chantiers Lénine. La tension, au cœur du bloc communiste, est à son comble. Soudain, le visage de Jean-Paul II se fige. Sur l'écran, le pape voit distinctement que les ouvriers de Gdansk ont accroché, sur les grilles de leur usine, son propre portrait...
L'histoire innove. De la révolte ouvrière de Berlin-Est (1953) au Printemps de Prague (1968) en passant par l'insurrection de Budapest (1956), jamais aucune révolte populaire en Europe de l'Est n'avait eu de connotation religieuse. Cette fois, les représentants de la classe ouvrière - les vrais, pas les fonctionnaires du parti qui prétendent en être l'avant-garde - assistent à la messe chaque matin, prient la Sainte Vierge sans complexe, et en appellent ostensiblement au souverain pontife, à ce pape polonais qui les a visités un an plus tôt, sitôt élu par le conclave. Tous ont en mémoire l'extraordinaire tournée pastorale de l'ancien archevêque de Cracovie à travers son pays natal, en juin 1979 - un voyage qui restera, pour tous les historiens, la première brèche opérée dans le rideau de fer.
Jamais un pape italien, français ou brésilien n'aurait entrepris pareil périple. A l'heure de la « détente » entre l'Est et l'Ouest, et alors que le communisme continue de progresser dans le reste du monde (de l'Angola au Laos, du Mozambique à l'Afghanistan), seul un pape venu de l'Est pouvait oser affirmer, au mépris de toutes les censures, que le pouvoir communiste était une «parenthèse» dans la vie de ces pays, et que la coupure de l'Europe en deux était un «accident» de l'histoire !
«N'ayez pas peur !» avait lancé le pape slave le jour de son intronisation, en octobre 1978. En Tchécoslovaquie, en Hongrie, mais aussi dans les régions catholiques de l'URSS (Lituanie, Ukraine occidentale), on a vite compris le message. «Ouvrez, ouvrez les frontières des Etats !» a-t-il clamé lors de son premier voyage à l'Est, en ce fameux mois de juin 1979, avant d'en appeler avec obstination, de discours en homélie, à la réunification de l'Europe.
La ministre italienne de l'Education s'est insurgée mardi contre la décision "idéologique" de la Cour européenne des droits de l'Homme condamnant la présence de crucifix dans les salles de classe italiennes, tandis que le gouvernement a annoncé un recours.
"La présence du crucifix dans les classes ne signifie pas une adhésion au catholicisme, mais c'est un symbole de notre tradition", a affirmé Mariastella Gelmini, citée par l'agence Ansa.
"L'histoire de l'Italie passe aussi à travers des symboles : en les supprimant on supprime une partie de nous-mêmes. Dans notre pays, personne ne veut imposer la religion catholique", a-t-elle affirmé.
"Personne, et encore moins une cour européenne idéologique, ne réussira à supprimer notre identité. Notre Constitution reconnaît en outre, justement, une valeur particulière à la religion catholique", a-t-elle ajouté.
"La présence du crucifix dans les classes ne signifie pas une adhésion au catholicisme, mais c'est un symbole de notre tradition", a affirmé Mariastella Gelmini, citée par l'agence Ansa.
"L'histoire de l'Italie passe aussi à travers des symboles : en les supprimant on supprime une partie de nous-mêmes. Dans notre pays, personne ne veut imposer la religion catholique", a-t-elle affirmé.
"Personne, et encore moins une cour européenne idéologique, ne réussira à supprimer notre identité. Notre Constitution reconnaît en outre, justement, une valeur particulière à la religion catholique", a-t-elle ajouté.
"LE POINT"
Par Hervé CLERC
La bataille judiciaire pour la propriété de la prestigieuse cathédrale Saint-Nicolas de Nice, revendiquée par la Fédération de Russie et une association cultuelle locale, s'est engagée lundi devant le tribunal de Nice, où les deux parties se sont accusées d'arrière-pensées mercantiles ou idéologiques.
La cathédrale Saint-Nicolas, le plus grand édifice orthodoxe russe hors de Russie, reçoit chaque année entre 100.000 et 150.000 visiteurs, ce qui en fait l'une des principales attractions touristiques de la Côte d'Azur. Chaque visiteur paye 3 euros.
L'avocat de la Fédération de Russie, Me Alain Confino, a estimé que derrière le conflit juridique en cours, "la vérité est très prosaïque": "c'est quelque chose qui relève du poker menteur, c'est-à-dire de questions financières". L'association cultuelle orthodoxe de Nice ne veut pas, selon lui, se voir privée de "la manne" constituée par les droits d'entrée, lesquels seraient supprimés si la Fédération se voyait reconnaître le droit de propriété.
Par Hervé CLERC
La bataille judiciaire pour la propriété de la prestigieuse cathédrale Saint-Nicolas de Nice, revendiquée par la Fédération de Russie et une association cultuelle locale, s'est engagée lundi devant le tribunal de Nice, où les deux parties se sont accusées d'arrière-pensées mercantiles ou idéologiques.
La cathédrale Saint-Nicolas, le plus grand édifice orthodoxe russe hors de Russie, reçoit chaque année entre 100.000 et 150.000 visiteurs, ce qui en fait l'une des principales attractions touristiques de la Côte d'Azur. Chaque visiteur paye 3 euros.
L'avocat de la Fédération de Russie, Me Alain Confino, a estimé que derrière le conflit juridique en cours, "la vérité est très prosaïque": "c'est quelque chose qui relève du poker menteur, c'est-à-dire de questions financières". L'association cultuelle orthodoxe de Nice ne veut pas, selon lui, se voir privée de "la manne" constituée par les droits d'entrée, lesquels seraient supprimés si la Fédération se voyait reconnaître le droit de propriété.
Une panikhide sera dite à Moscou le 4 novembre, Jour de l’Unité nationale, à la mémoire des victimes de la révolution et de la guerre civile, de tous les Russes décédés hors du pays. Le père Vsevolod Tchapline, responsable du département des relations avec la société du patriarcat de Moscou a déclaré à Interfax que cet office funèbre réunira les descendants des Blancs et des Rouges ainsi que ceux qui continuent à rester fidèles à ces valeurs.
« Seront présents des descendants de l’émigration blanche, de la noblesse russe, des personnalités de l’époque soviétique, des représentants du parti communiste russe. Ce sera une manifestation toute particulière d’unité, de l’unité sous le signe de laquelle se dérouleront ces jours de fête. Unité, de tous, du pouvoir, du peuple, des communautés religieuses, de ceux qui restent jusqu’à présent séparés par des frontières. Les évènements de 1917, les combats de la guerre civile ont laissé dans les âmes de nombreux millions de nos compatriotes des plaies qui ne se sont pas encore cicatrisées. Le pays s’est divisé entre les Blancs et les Rouges. De grands efforts sont entrepris en vue d’aboutir au pardon ainsi qu’à l’unité sociale ».
« Le premier monument aux victimes d’une guerre civile a été érigé aux Etats-Unis à la suite de la guerre entre le Nord et le Sud, le deuxième, un immense crucifix, en Espagne, dans la Vallée des morts, non loin de Madrid (voir photo) ».
« Seront présents des descendants de l’émigration blanche, de la noblesse russe, des personnalités de l’époque soviétique, des représentants du parti communiste russe. Ce sera une manifestation toute particulière d’unité, de l’unité sous le signe de laquelle se dérouleront ces jours de fête. Unité, de tous, du pouvoir, du peuple, des communautés religieuses, de ceux qui restent jusqu’à présent séparés par des frontières. Les évènements de 1917, les combats de la guerre civile ont laissé dans les âmes de nombreux millions de nos compatriotes des plaies qui ne se sont pas encore cicatrisées. Le pays s’est divisé entre les Blancs et les Rouges. De grands efforts sont entrepris en vue d’aboutir au pardon ainsi qu’à l’unité sociale ».
« Le premier monument aux victimes d’une guerre civile a été érigé aux Etats-Unis à la suite de la guerre entre le Nord et le Sud, le deuxième, un immense crucifix, en Espagne, dans la Vallée des morts, non loin de Madrid (voir photo) ».
La paroisse lyonnaise de la Protection de la Vierge (Pokrov) a été fondée en 1924; c'est donc l'une des plus anciennes paroisses de l'émigration et, depuis 85 ans, elle témoigne sans discontinuer des traditions orthodoxes russes.
Le jubilée mérite d'être marqué et la paroisse a voulu le partager avec toutes les paroisses canoniques de Lyon; il y en 8, représentant 5 patriarcats, dont tous les recteurs ont été invités à concélébrer la liturgie avec Mgr Innocent de Chersonèse et Mgr Michel de Genève le 29 novembre. Un grand chœur russe donnera encore plus de solennité à cette fête et les autorités civiles et religieuses sont invitées.
Je pense intéressant de signaler cette manifestation régionale sur notre forum car, avec modestie, elle apporte aussi sa petite pierre au grand édifice de l'unité orthodoxe: il y a encore un an c'était imposible à imaginer! D'autres actions sont d'ailleurs envisageables pour aller plus loin ensemble, comme la vénération commune des reliques de Saint Irénée, une préparation de Pâques (que Catholiques et Orthodoxes fêterons ensembles en 2010 et 2011), le Dimanche de l'Orthodoxie, une catéchèse orthodoxe … etc. La coopération entre Orthodoxes remplacerait ainsi la confrontation qui n'a pas épargné Lyon tout au long de ces 85 ans d'histoire
Le jubilée mérite d'être marqué et la paroisse a voulu le partager avec toutes les paroisses canoniques de Lyon; il y en 8, représentant 5 patriarcats, dont tous les recteurs ont été invités à concélébrer la liturgie avec Mgr Innocent de Chersonèse et Mgr Michel de Genève le 29 novembre. Un grand chœur russe donnera encore plus de solennité à cette fête et les autorités civiles et religieuses sont invitées.
Je pense intéressant de signaler cette manifestation régionale sur notre forum car, avec modestie, elle apporte aussi sa petite pierre au grand édifice de l'unité orthodoxe: il y a encore un an c'était imposible à imaginer! D'autres actions sont d'ailleurs envisageables pour aller plus loin ensemble, comme la vénération commune des reliques de Saint Irénée, une préparation de Pâques (que Catholiques et Orthodoxes fêterons ensembles en 2010 et 2011), le Dimanche de l'Orthodoxie, une catéchèse orthodoxe … etc. La coopération entre Orthodoxes remplacerait ainsi la confrontation qui n'a pas épargné Lyon tout au long de ces 85 ans d'histoire
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