Plateforme libre de discussion
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Le conseil d'administration de l'Union des Hôteliers du département de Trikala (Grèce centrale) a annoncé récemment une initiative en faveur du tourisme religieux dans la région et décidé de l'organisation d'un Congrès international scientifique du tourisme religieux et de pélerinage du 25 au 28 février en 2010.
En juillet dernier, Kalambaka a été le centre d'une rencontre panhellénique d'affaires centrée sur le tourisme de pélerinage et les objets religieux, dans le cadre duquel les représentants de 50 entreprises grecques ont rencontré les représentants de 30 entreprises de pays orthodoxes (Russie, Bulgarie, Roumanie, Ukraine, Moldavie, Chypre, Israël et Serbie).
Le secrétaire d'Etat à la Coopération internationale économique du ministère des Finances extérieures et des Relations internationales de Russie, Valery Nikolaev, venu en Grèce quelques mois auparavant pour une réunion à l'initiative de la Chambre de Trikala à Kalambaka axée sur les "Perspectives d'un resserrement des relations Grèce-Russie dans les questions du tourisme religieux, avait déclaré que la mairie de Moscou est à la disposition de la Chambre de Trikala, ainsi que de tous les hommes d'affaires du département, pour toute aide éventuelle dans la promotion de leurs activités d'affaires dans la région.
En juillet dernier, Kalambaka a été le centre d'une rencontre panhellénique d'affaires centrée sur le tourisme de pélerinage et les objets religieux, dans le cadre duquel les représentants de 50 entreprises grecques ont rencontré les représentants de 30 entreprises de pays orthodoxes (Russie, Bulgarie, Roumanie, Ukraine, Moldavie, Chypre, Israël et Serbie).
Le secrétaire d'Etat à la Coopération internationale économique du ministère des Finances extérieures et des Relations internationales de Russie, Valery Nikolaev, venu en Grèce quelques mois auparavant pour une réunion à l'initiative de la Chambre de Trikala à Kalambaka axée sur les "Perspectives d'un resserrement des relations Grèce-Russie dans les questions du tourisme religieux, avait déclaré que la mairie de Moscou est à la disposition de la Chambre de Trikala, ainsi que de tous les hommes d'affaires du département, pour toute aide éventuelle dans la promotion de leurs activités d'affaires dans la région.
Rédigé par l'équipe rédaction le 24 Octobre 2009 à 14:06
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Le communiqué final de la onzième réunion de la Commission internationale mixte pour le dialogue théologique entre l'Eglise orthodoxe et l'Eglise catholique
Pour lire une traduction française de celui-ci, cliquez sur ce lien
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L'équipe de rédaction félicite de tout cœur le père Boris. Voici quelques lignes consacrées aux débuts de son sacerdoce dans l'église de la crypte de la cathédrale Saint Alexandre de la Neva.
Arrivée de Père Boris à la Crypte
La mort du Père Pierre Struve
Au moment où la communauté prenait tout son essor le 3 décembre 1968 survint l’évènement bouleversant de la mort du Père Pierre. Comme le P. Valentin, le P. Pierre Struve mourut dans un accident de voiture sur la route au petit matin à Chelles, alors qu’il se rendait au chevet d’un malade. L’émotion fut immense, dépassant de beaucoup le cadre de la communauté et elle reste dans la mémoire de tous ceux qui l’ont vécue. L’archevêque, Monseigneur Georges, avant même l’enterrement du P. Pierre, s’inquiéta de ne pas laisser orpheline cette communauté si pleine de promesse. Il en parla à Tatiana Borissovna, car il désirait son accord. Son choix se porta sur le Père Boris Bobrinskoy qui demeurait à l’Institut St Serge et qui accepta immédiatement.
Père Boris Bobrinskoy et la communauté française orthodoxe de la Sainte Trinité : une continuité et une évolution
Le Père Boris enseignait la Dogmatique à l’Institut St Serge]b où il vivait avec sa femme Hélène et, à l’époque, ses deux enfants lorsqu’il a été nommé à la Crypte. À son arrivée, immédiatement après l’enterrement du Père Pierre, il trouva une communauté ébranlée dont la composition se modifia quelque peu. Mais Père Boris releva le défi et continua l’œuvre commencée par le Père Pierre et on peut dire avec le recul du temps, qu’il l’a accomplie.
Arrivée de Père Boris à la Crypte
La mort du Père Pierre Struve
Au moment où la communauté prenait tout son essor le 3 décembre 1968 survint l’évènement bouleversant de la mort du Père Pierre. Comme le P. Valentin, le P. Pierre Struve mourut dans un accident de voiture sur la route au petit matin à Chelles, alors qu’il se rendait au chevet d’un malade. L’émotion fut immense, dépassant de beaucoup le cadre de la communauté et elle reste dans la mémoire de tous ceux qui l’ont vécue. L’archevêque, Monseigneur Georges, avant même l’enterrement du P. Pierre, s’inquiéta de ne pas laisser orpheline cette communauté si pleine de promesse. Il en parla à Tatiana Borissovna, car il désirait son accord. Son choix se porta sur le Père Boris Bobrinskoy qui demeurait à l’Institut St Serge et qui accepta immédiatement.
Père Boris Bobrinskoy et la communauté française orthodoxe de la Sainte Trinité : une continuité et une évolution
Le Père Boris enseignait la Dogmatique à l’Institut St Serge]b où il vivait avec sa femme Hélène et, à l’époque, ses deux enfants lorsqu’il a été nommé à la Crypte. À son arrivée, immédiatement après l’enterrement du Père Pierre, il trouva une communauté ébranlée dont la composition se modifia quelque peu. Mais Père Boris releva le défi et continua l’œuvre commencée par le Père Pierre et on peut dire avec le recul du temps, qu’il l’a accomplie.
Dépêche de l'Agence France Presse:
Une rencontre entre le Pape et le Patriarche "impossible" pour le moment (Orthodoxes)
Une rencontre entre le Patriarche de l'Eglise orthodoxe russe, Kirill et le Pape Benoît XVI est "impossible" faute d'"avancées positives" dans les différends opposant les deux Eglises, a déclaré le chef de la diplomatie orthodoxe, Ilarion, cité jeudi par l'agence Itar-Tass.
"Il est impossible d'organiser une rencontre entre le Patriarche et le Pape", a-t-il estimé.
Une rencontre entre le Pape et le Patriarche "impossible" pour le moment (Orthodoxes)
Une rencontre entre le Patriarche de l'Eglise orthodoxe russe, Kirill et le Pape Benoît XVI est "impossible" faute d'"avancées positives" dans les différends opposant les deux Eglises, a déclaré le chef de la diplomatie orthodoxe, Ilarion, cité jeudi par l'agence Itar-Tass.
"Il est impossible d'organiser une rencontre entre le Patriarche et le Pape", a-t-il estimé.
Mgr Innocent, archevêque de Chersonèse, a béni
une nouvelle paroisse orthodoxe à Ravenne
Mgr Innocent a commencé le 16 octobre un voyage pastoral à travers l’Italie. La première étape en était la ville de Faenza. La communauté orthodoxe Saints Pierre et Paul s’y est installée dans l’église catholique San Sevino. Le soir du 16 octobre Mgr Innocent a dit un office d’action de grâces à l’occasion de l’inauguration de cette nouvelle paroisse.
Le 17 octobre Mgr Innocent a dit la divine liturgie dans la chapelle Sainte Catherine de la ville d’Imola. Lui concélébraient des prêtres moldaves affectés dans diverses paroisses d’Italie. Mgr Tomas Garelli, évêque catholique d’Imola, M.Georges Mounteanu, consul général de Moldavie à Bologne assistaient à l’office. Des vêpres ont eu lieu le soir du même jour à Bologne dans l’église Saint Basile le Grand.
Le 18 oct. Mgr Innocent a béni l’église de la Protection de la Mère de Dieu à Ravenne. C’est une ancienne paroisse catholique dont le patriarcat de Moscou a fait l’acquisition, cela grâce aux efforts du recteur de la paroisse l’archimandrite Marc (Davitti). L’archimandrite est l’un des plus anciens prêtres orthodoxes d’Italie. Il a été ordonné presbytre en 1970. Ce prêtre appartient à une ancienne lignée florentine qui est mentionnée dans les chroniques de Florence de 1280. Au cours de cette liturgie le diacre Serge Averine a été ordonné prêtre. Plus de 250 fidèles s’étaient réunis pour assister à l’office.
une nouvelle paroisse orthodoxe à Ravenne
Mgr Innocent a commencé le 16 octobre un voyage pastoral à travers l’Italie. La première étape en était la ville de Faenza. La communauté orthodoxe Saints Pierre et Paul s’y est installée dans l’église catholique San Sevino. Le soir du 16 octobre Mgr Innocent a dit un office d’action de grâces à l’occasion de l’inauguration de cette nouvelle paroisse.
Le 17 octobre Mgr Innocent a dit la divine liturgie dans la chapelle Sainte Catherine de la ville d’Imola. Lui concélébraient des prêtres moldaves affectés dans diverses paroisses d’Italie. Mgr Tomas Garelli, évêque catholique d’Imola, M.Georges Mounteanu, consul général de Moldavie à Bologne assistaient à l’office. Des vêpres ont eu lieu le soir du même jour à Bologne dans l’église Saint Basile le Grand.
Le 18 oct. Mgr Innocent a béni l’église de la Protection de la Mère de Dieu à Ravenne. C’est une ancienne paroisse catholique dont le patriarcat de Moscou a fait l’acquisition, cela grâce aux efforts du recteur de la paroisse l’archimandrite Marc (Davitti). L’archimandrite est l’un des plus anciens prêtres orthodoxes d’Italie. Il a été ordonné presbytre en 1970. Ce prêtre appartient à une ancienne lignée florentine qui est mentionnée dans les chroniques de Florence de 1280. Au cours de cette liturgie le diacre Serge Averine a été ordonné prêtre. Plus de 250 fidèles s’étaient réunis pour assister à l’office.
La police chypriote a annoncé mardi avoir arrêté six personnes, dont deux moines orthodoxes, qui manifestaient contre une conférence prônant le dialogue entre orthodoxes et catholiques. Une centaine d'orthodoxes, dont des moines et des prêtres, ont manifesté le week-end dernier à Paphos (sud-ouest) devant l'hôtel où se réunit la Commission mixte pour le dialogue théologique entre les Eglises catholique et orthodoxe.
L'Eglise de Chypre, orthodoxe, qui accueille cette conférence, avait alors averti les manifestants qu'elle appellerait la police s'ils ne cessaient pas leurs actions. "Malgré les demandes répétées de la police pour qu'ils se retirent pacifiquement, les manifestants n'ont pas écouté", a déclaré à la presse le porte-parole de la police Michalis Katsounotos. Il a en outre annoncé l'ouverture d'une enquête interne, après qu'une télévision eut montré des images d'"un moine en train d'être traîné par les cheveux lors de son arrestation".
L'archevêque Chrysostomos II a menacé d'excommunier les religieux qui protestaient contre la conférence qui se poursuit jusqu'à vendredi.
L'Eglise de Chypre, orthodoxe, qui accueille cette conférence, avait alors averti les manifestants qu'elle appellerait la police s'ils ne cessaient pas leurs actions. "Malgré les demandes répétées de la police pour qu'ils se retirent pacifiquement, les manifestants n'ont pas écouté", a déclaré à la presse le porte-parole de la police Michalis Katsounotos. Il a en outre annoncé l'ouverture d'une enquête interne, après qu'une télévision eut montré des images d'"un moine en train d'être traîné par les cheveux lors de son arrestation".
L'archevêque Chrysostomos II a menacé d'excommunier les religieux qui protestaient contre la conférence qui se poursuit jusqu'à vendredi.
Le dialogue théologique entre orthodoxes et catholiques se poursuit
Un communiqué du 19.10. 2009 du département des relations extérieures du patriarcat de Moscou indique que la nouvelle session plénière de la Commission mixte internationale pour le dialogue théologique entre les orthodoxes et les catholiques a lieu, comme prévu, du 17 au 23 octobre à Paphos (Chypre). Elle est consacrée au « rôle de l’évêque de Rome dans la communion de l’Eglise au cours du premier millénaire ».
Un document a été préparé par le comité de coordination de la Commission mixte il y a un an et a fait l'objet de remarques critiques de la part de la délégation russe dès avant l'ouverture de cette session. L'Église russe participe en effet à cette session, contrairement à la précédente (cf. notes dédiées), la délégation étant dirigée par Mgr Hilarion de Volokolamsk, président du département des relations extérieures. Les autres Églises orthodoxes participantes sont: Chypre, Constantinople, Alexandrie, Serbie, Roumanie, Géorgie, Grèce, Pologne, Tchéquie et Slovaquie, Jerusalem et Albanie.
Remarque VG: l'Église de Bulgarie ne participe pas; Antioche n'est pas citée, l'Église orthodoxe en Amérique (OCA) n'y a jamais été invitée. L'Église russe a donc obtenu que la juridiction estonienne de Constantinople n'y soit plus représentée.
DES PROBLEMES ENTRE ORTHODOXES
Mais, comme je l'indiquai dans la note citée plus haut, cette réunion suscite l'opposition de certains milieux orthodoxes qui, cette fois, se manifeste publiquement. Ainsi le site religo.ru, citant le journal chypriote "Sandy Mail", rapporte que des moines du monastère de Stavrovuni et des laïcs du diocèse de Larnaca ont manifesté dans la rue leur opposition à la tenue de dialogue et ont exigé de Mgr Chrisostome II, primat de l'Eglise de Chypre, qu'il y mette fin. Les manifestants déclaraient que la prière commune avec les Catholiques était anti-canonique et que le but du dialogue était de soumettre l'Orthodoxie au Vatican… La prière commune, qui devait réunir les délégations orthodoxe et catholique dans la cathédrale Saint-Georges de Paphos, a été annulée à la suite de cette manifestation.
Un communiqué du 19.10. 2009 du département des relations extérieures du patriarcat de Moscou indique que la nouvelle session plénière de la Commission mixte internationale pour le dialogue théologique entre les orthodoxes et les catholiques a lieu, comme prévu, du 17 au 23 octobre à Paphos (Chypre). Elle est consacrée au « rôle de l’évêque de Rome dans la communion de l’Eglise au cours du premier millénaire ».
Un document a été préparé par le comité de coordination de la Commission mixte il y a un an et a fait l'objet de remarques critiques de la part de la délégation russe dès avant l'ouverture de cette session. L'Église russe participe en effet à cette session, contrairement à la précédente (cf. notes dédiées), la délégation étant dirigée par Mgr Hilarion de Volokolamsk, président du département des relations extérieures. Les autres Églises orthodoxes participantes sont: Chypre, Constantinople, Alexandrie, Serbie, Roumanie, Géorgie, Grèce, Pologne, Tchéquie et Slovaquie, Jerusalem et Albanie.
Remarque VG: l'Église de Bulgarie ne participe pas; Antioche n'est pas citée, l'Église orthodoxe en Amérique (OCA) n'y a jamais été invitée. L'Église russe a donc obtenu que la juridiction estonienne de Constantinople n'y soit plus représentée.
DES PROBLEMES ENTRE ORTHODOXES
Mais, comme je l'indiquai dans la note citée plus haut, cette réunion suscite l'opposition de certains milieux orthodoxes qui, cette fois, se manifeste publiquement. Ainsi le site religo.ru, citant le journal chypriote "Sandy Mail", rapporte que des moines du monastère de Stavrovuni et des laïcs du diocèse de Larnaca ont manifesté dans la rue leur opposition à la tenue de dialogue et ont exigé de Mgr Chrisostome II, primat de l'Eglise de Chypre, qu'il y mette fin. Les manifestants déclaraient que la prière commune avec les Catholiques était anti-canonique et que le but du dialogue était de soumettre l'Orthodoxie au Vatican… La prière commune, qui devait réunir les délégations orthodoxe et catholique dans la cathédrale Saint-Georges de Paphos, a été annulée à la suite de cette manifestation.
Le pape a ouvert mardi la porte de l'Eglise catholique aux anglicans traditionnalistes déçus par leur Eglise, y compris des prêtres mariés, une préfiguration de ce qu'il pourrait offrir aux intégristes catholiques lefebvristes, relèvent les vaticanistes.
Le cardinal William Joseph Levada, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, a annoncé à la presse la publication imminente d'une "Constitution apostolique" signée par Benoît XVI. Celle-ci donne un cadre permettant d'accueillir au sein de l'Eglise romaine, dans le respect de certaines de leurs traditions, ces anglicans qui ne se reconnaissent plus dans l'Eglise fondée en 1534 par le roi Henri VIII d'Angleterre.
Ces dissidents dénoncent notamment l'ordination sacerdotale et la consécration de femmes ainsi que les bénédictions de mariages homosexuels. La nouvelle structure permettra l'ordination comme prêtres catholiques d'anciens membres du clergé anglican déjà mariés. Mais l'ordination d'évêques anglicans mariés ne sera en revanche pas possible, a précisé Mgr Levada. Ces nouveaux fidèles auront également une liturgie spéciale, a-t-il relevé. Mgr Levada a chiffré à "20 à 30 évêques et quelques centaines de personnes" les anglicans qui ont souhaité revenir dans le giron de Rome. Cette annonce surprise - la conférence de presse avait été convoquée la veille au soir, un fait inhabituel au Vatican - intervient à quelques jours de l'ouverture du dialogue doctrinal avec les lefebvristes, prévue lundi. Un observateur relève que "le Vatican montre qu'il peut renouer avec des fidèles issus d'un schisme vieux de près de 500 ans et donc, pourquoi pas, à plus forte raison, avec des catholiques qui se sont séparés il y a une vingtaine d'années", en 1988. Mgr Levada a réfuté toute coïncidence entre ces deux événements autre que "temporelle". "Je crois que les coïncidences temporelles n'arrivent pas par hasard", rétorque Sandro Magister, vaticaniste de l'hebdomadaire L'Espresso.
Pour lui, le retour de ces anglicans dans l'Eglise catholique, qui s'effectue avec une "facilité certaine car ils sont déjà en total accord sur le fond et on leur offre des facilités sur la forme", peut servir d'exemple à certains fidèles lefebvristes. "Une grande partie d'entre eux est prête au retour aux conditions proposées par Rome", relève-t-il, soulignant qu'il n'y a que quatre évêques lefebvristes. Marco Politi, vaticaniste du quotidien La Repubblica, estime de façon plus directe que la structure spécifique "est une indication de la voie" qui pourrait être proposée aux lefebvristes. "On a une structure juridique qui peut fonctionner avec les anglicans, les lefebvristes ou d'autres" comme par exemple, à l'avenir, d'autres mouvements protestants ou des orthodoxes.
"On crée des satellites qui ont leur profil de rite et de liturgie et sont rattachés à l'Eglise catholique", affirme-t-il, relevant que dans le passé, Rome avait déjà accueilli, mais à titre individuel, d'anciens prêtres anglicans mariés. Comme les fidèles de la Fraternité Saint Pie X, ces anglicans que Rome reçoit sont opposés à la modernité. "Tous les pas en avant du Vatican sont vers la tradition", souligne Sandro Magister. Même le fait qu'avec eux, Rome accepte des prêtres mariés n'est "pas une libéralisation du mariage des prêtres" puisque ceux-ci sont mariés avant d'être ordonnés prêtres catholiques.
Le cardinal William Joseph Levada, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, a annoncé à la presse la publication imminente d'une "Constitution apostolique" signée par Benoît XVI. Celle-ci donne un cadre permettant d'accueillir au sein de l'Eglise romaine, dans le respect de certaines de leurs traditions, ces anglicans qui ne se reconnaissent plus dans l'Eglise fondée en 1534 par le roi Henri VIII d'Angleterre.
Ces dissidents dénoncent notamment l'ordination sacerdotale et la consécration de femmes ainsi que les bénédictions de mariages homosexuels. La nouvelle structure permettra l'ordination comme prêtres catholiques d'anciens membres du clergé anglican déjà mariés. Mais l'ordination d'évêques anglicans mariés ne sera en revanche pas possible, a précisé Mgr Levada. Ces nouveaux fidèles auront également une liturgie spéciale, a-t-il relevé. Mgr Levada a chiffré à "20 à 30 évêques et quelques centaines de personnes" les anglicans qui ont souhaité revenir dans le giron de Rome. Cette annonce surprise - la conférence de presse avait été convoquée la veille au soir, un fait inhabituel au Vatican - intervient à quelques jours de l'ouverture du dialogue doctrinal avec les lefebvristes, prévue lundi. Un observateur relève que "le Vatican montre qu'il peut renouer avec des fidèles issus d'un schisme vieux de près de 500 ans et donc, pourquoi pas, à plus forte raison, avec des catholiques qui se sont séparés il y a une vingtaine d'années", en 1988. Mgr Levada a réfuté toute coïncidence entre ces deux événements autre que "temporelle". "Je crois que les coïncidences temporelles n'arrivent pas par hasard", rétorque Sandro Magister, vaticaniste de l'hebdomadaire L'Espresso.
Pour lui, le retour de ces anglicans dans l'Eglise catholique, qui s'effectue avec une "facilité certaine car ils sont déjà en total accord sur le fond et on leur offre des facilités sur la forme", peut servir d'exemple à certains fidèles lefebvristes. "Une grande partie d'entre eux est prête au retour aux conditions proposées par Rome", relève-t-il, soulignant qu'il n'y a que quatre évêques lefebvristes. Marco Politi, vaticaniste du quotidien La Repubblica, estime de façon plus directe que la structure spécifique "est une indication de la voie" qui pourrait être proposée aux lefebvristes. "On a une structure juridique qui peut fonctionner avec les anglicans, les lefebvristes ou d'autres" comme par exemple, à l'avenir, d'autres mouvements protestants ou des orthodoxes.
"On crée des satellites qui ont leur profil de rite et de liturgie et sont rattachés à l'Eglise catholique", affirme-t-il, relevant que dans le passé, Rome avait déjà accueilli, mais à titre individuel, d'anciens prêtres anglicans mariés. Comme les fidèles de la Fraternité Saint Pie X, ces anglicans que Rome reçoit sont opposés à la modernité. "Tous les pas en avant du Vatican sont vers la tradition", souligne Sandro Magister. Même le fait qu'avec eux, Rome accepte des prêtres mariés n'est "pas une libéralisation du mariage des prêtres" puisque ceux-ci sont mariés avant d'être ordonnés prêtres catholiques.
Le président polonais Lech Kaczynski décernera lundi à titre posthume l'Ordre de l'Aigle blanc, la plus haute distinction polonaise à l'aumônier de Solidarité, le père Jerzy Popieluszko, 25 ans après son assassinat par la police politique communiste (SB).
"Le président remettra aujourd'hui l'Ordre de l'Aigle blanc à la famille du père Popieluszko à l'issue d'une messe solennelle célébrée à l'église de Saint Stanislaw Kostka à Zoliborz où officiait le père Popieluszko", a déclaré à l'AFP un conseiller du président Pawel Wypych. Jerzy Popieluszko, assassiné à 37 ans, symbolise aux yeux des Polonais la lutte commune de l'opposition démocratique et de l'Eglise catholique contre un régime totalitaire.
"Nous espérons que la mère du père Popieluszko sera présente et recevra la distinction", a-t-il ajouté. Marianna Popieluszko qui a aujourd'hui 89 ans vient tous les ans le jour anniversaire de son assassinat se recueillir sur la tombe de son fils, enterré près de l'église de Saint Stanislaw Kostka. Dimanche, dans le cadre des commémorations du 25e anniversaire de sa mort une messe a été célébrée au bord du barrage sur la Vistule près de Wloclawek (centre), où son corps avait été jeté. Le père Jerzy a été enlevé par trois officiers de la SB le 19 octobre 1984, après avoir célébré à Bydgoszcz (centre) sa dernière messe. Ses ravisseurs l'ont torturé à mort avant de le jeter dans les eaux de la Vistule, à 120 km au nord de Varsovie.
"Le président remettra aujourd'hui l'Ordre de l'Aigle blanc à la famille du père Popieluszko à l'issue d'une messe solennelle célébrée à l'église de Saint Stanislaw Kostka à Zoliborz où officiait le père Popieluszko", a déclaré à l'AFP un conseiller du président Pawel Wypych. Jerzy Popieluszko, assassiné à 37 ans, symbolise aux yeux des Polonais la lutte commune de l'opposition démocratique et de l'Eglise catholique contre un régime totalitaire.
"Nous espérons que la mère du père Popieluszko sera présente et recevra la distinction", a-t-il ajouté. Marianna Popieluszko qui a aujourd'hui 89 ans vient tous les ans le jour anniversaire de son assassinat se recueillir sur la tombe de son fils, enterré près de l'église de Saint Stanislaw Kostka. Dimanche, dans le cadre des commémorations du 25e anniversaire de sa mort une messe a été célébrée au bord du barrage sur la Vistule près de Wloclawek (centre), où son corps avait été jeté. Le père Jerzy a été enlevé par trois officiers de la SB le 19 octobre 1984, après avoir célébré à Bydgoszcz (centre) sa dernière messe. Ses ravisseurs l'ont torturé à mort avant de le jeter dans les eaux de la Vistule, à 120 km au nord de Varsovie.
Rôle croissant de l’Eglise orthodoxe russe dans le débat public
Moscou, 11 octobre 2009
L’Eglise orthodoxe russe s’est prononcée en septembre contre la mise en place d’une phrase faisant l’éloge de Joseph Staline dans une station de métro de Moscou. Dans le même temps, l’Eglise se retrouve prise dans un débat sur l’héritage d’un général de l’armée soviétique qui a rejoint les nazis pour lutter contre le dictateur soviétique.
Ces deux affaires reflètent la confusion qui règne au sein de la société russe au sujet de cette période de l’histoire du XXe siècle, ainsi que le rôle croissant de l’Eglise orthodoxe russe dans le débat public.
Des usagers du métro se sont montrés ravis en voyant les deux phrases sur Staline, mais des militants des droits de l’homme se sont dit choqués lorsque la station de métro Kourskaïa a rouvert le 25 août après une année de restaurations minutieuses.
Moscou, 11 octobre 2009
L’Eglise orthodoxe russe s’est prononcée en septembre contre la mise en place d’une phrase faisant l’éloge de Joseph Staline dans une station de métro de Moscou. Dans le même temps, l’Eglise se retrouve prise dans un débat sur l’héritage d’un général de l’armée soviétique qui a rejoint les nazis pour lutter contre le dictateur soviétique.
Ces deux affaires reflètent la confusion qui règne au sein de la société russe au sujet de cette période de l’histoire du XXe siècle, ainsi que le rôle croissant de l’Eglise orthodoxe russe dans le débat public.
Des usagers du métro se sont montrés ravis en voyant les deux phrases sur Staline, mais des militants des droits de l’homme se sont dit choqués lorsque la station de métro Kourskaïa a rouvert le 25 août après une année de restaurations minutieuses.
Librairie « Les Editeurs Réunis »
le jeudi 22 octobre à 18h 30 et sera consacrée à
la présentation de la traduction française du
"JOURNAL (1973-1983)"
du Père Alexandre Schmemann
paru aux Editions des Syrtes
avec la participation des traducteurs : René Marichal, Anne Davidenkoff, Anne Kichilov, Daniel Struve.
Seront également présentés les homélies et entretiens en langue russe du P.A. Schmemann, parus en livres et en DVD et le recueil de ses articles théologiques et littéraires récemment parus en russe.
.............................................
"Journal" d'une grande figure de l'orthodoxie russe dans lequel sont consignées ses joies et ses peines, ses interrogations spirituelles. Compte rendu intime de sa vie, ces écrits évoquent ses souvenirs et ses rencontres, abordent les problèmes de l'Eglise et de la foi, de la hiérarchie ecclésiastique ou encore les événements politiques de cette période.
L'existence de ce journal n'a été révélée qu'après la mort du père Alexandre Schmemann, le 13 décembre 1983, lorsqu'on retrouva huit cahiers de notes dans son bureau du séminaire de Saint-Vladimir, à New York.
En 1973, lorsqu'il entreprend de tenir son journal, Alexandre Schmemann a cinquante-deux ans et est une figure éminente de l'Orthodoxie.
Avec un tel personnage, Pavel Lounguine se devait d'imposer un souffle imposant à ce moment d'une richesse dramatique intense. Il n'y parvient que par intermittences et passe donc à côté du grand film annoncé.
Nicolas Schiavi
Il a filmé les espoirs et les dérives de la perestroïka, avant de plonger au tréfonds de l'âme russe. Avec Ivan le Terrible, Pavel Lounguine s'attaque à l'un des personnages les plus complexes de l'histoire russe.
Pendant cinq mois, le réalisateur de "Taxi Blues", d'"Un nouveau Russe" et "L'île" a tourné ce film ambitieux, qui retrace la confrontation entre le tsar despotique et le métropolite Philippe, symbole de la conscience éclairée, à Souzdal, au coeur de la Russie éternelle.
"Pour moi, c'est un film sur la contradiction entre le pouvoir absolu et l'idée du Christ, de spiritualité. Il y a là quelque chose de profondément antinomique", explique Pavel Lounguine, dont le film est monté à Moscou en vue d'une sortie au printemps 2009.
Se croyant investi d'une mission divine dans une Russie en proie aux complots et au désordre, Ivan le Terrible (1530-1584) instaura un pouvoir absolu en écrasant, avec une cruauté légendaire, tous ceux qui pouvaient le gêner.
Dans ce climat de terreur, le métropolite Philippe, grand érudit, ami d'Ivan, osa se lever et dénoncer la tyrannie mystique du souverain, malgré la certitude d'une mort brutale. Il finit exilé dans un monastère, où un des hommes de main du tsar l'étouffa dans sa cellule.
"C'est l'histoire d'une amitié trahie, entre deux personnages très shakespeariens, dont l'un est devenu un saint et l'autre un monstre", constate Pavel Lounguine qui rejette toute idée de film politique et tout lien avec la Russie d'aujourd'hui, beaucoup plus "paisible", note-t-il.
Nicolas Schiavi
Il a filmé les espoirs et les dérives de la perestroïka, avant de plonger au tréfonds de l'âme russe. Avec Ivan le Terrible, Pavel Lounguine s'attaque à l'un des personnages les plus complexes de l'histoire russe.
Pendant cinq mois, le réalisateur de "Taxi Blues", d'"Un nouveau Russe" et "L'île" a tourné ce film ambitieux, qui retrace la confrontation entre le tsar despotique et le métropolite Philippe, symbole de la conscience éclairée, à Souzdal, au coeur de la Russie éternelle.
"Pour moi, c'est un film sur la contradiction entre le pouvoir absolu et l'idée du Christ, de spiritualité. Il y a là quelque chose de profondément antinomique", explique Pavel Lounguine, dont le film est monté à Moscou en vue d'une sortie au printemps 2009.
Se croyant investi d'une mission divine dans une Russie en proie aux complots et au désordre, Ivan le Terrible (1530-1584) instaura un pouvoir absolu en écrasant, avec une cruauté légendaire, tous ceux qui pouvaient le gêner.
Dans ce climat de terreur, le métropolite Philippe, grand érudit, ami d'Ivan, osa se lever et dénoncer la tyrannie mystique du souverain, malgré la certitude d'une mort brutale. Il finit exilé dans un monastère, où un des hommes de main du tsar l'étouffa dans sa cellule.
"C'est l'histoire d'une amitié trahie, entre deux personnages très shakespeariens, dont l'un est devenu un saint et l'autre un monstre", constate Pavel Lounguine qui rejette toute idée de film politique et tout lien avec la Russie d'aujourd'hui, beaucoup plus "paisible", note-t-il.
Vers une rencontre entre Moscou et Rome ?
La récente rencontre à Castel Gandolfo pourrait marquer un tournant décisif
ROME, Mercredi 30 septembre 2009 (ZENIT.org) - Nous publions ci-dessous une analyse des relations entre catholiques et orthodoxes, que le journaliste américain Robert Moynihan, directeur du mensuel « Inside the Vatican », propose aux lecteurs de ZENIT.
* * *
Parfois il n'y a pas de feux d'artifice. Les tournants peuvent s'opérer dans le silence, passer presque inaperçus.
Il pourrait en être ainsi avec le « Grand Schisme », la plus grave division de toute l'histoire de l'Eglise. La fin du schisme peut venir plus vite, et de façon plus inattendue, que beaucoup peuvent l'imaginer.
Le 18 septembre dernier, à Castel Gandolfo, le palais d'été des papes situé à une quarantaine de kilomètres de Rome, un archevêque orthodoxe russe du nom de Hilarion Alfeyev, 43 ans (un érudit, théologien, spécialiste en liturgie, compositeur et amateur de musique), a rencontré Benoît XVI, 82 ans (lui aussi un érudit, théologien, spécialiste en liturgie et amateur de musique), pendant près de deux heures, selon des sources bien informées. (Pour le moment, il n'y a pas de sources « officielles » sur cette réunion - et le Saint-Siège n'a toujours pas publié de communiqué.)
Ce silence laisse à penser que ce qui s'est passé était important - tellement important peut-être que le Saint-Siège n'estime pas prudent pour le moment de révéler publiquement la teneur de l'entretien.
La récente rencontre à Castel Gandolfo pourrait marquer un tournant décisif
ROME, Mercredi 30 septembre 2009 (ZENIT.org) - Nous publions ci-dessous une analyse des relations entre catholiques et orthodoxes, que le journaliste américain Robert Moynihan, directeur du mensuel « Inside the Vatican », propose aux lecteurs de ZENIT.
* * *
Parfois il n'y a pas de feux d'artifice. Les tournants peuvent s'opérer dans le silence, passer presque inaperçus.
Il pourrait en être ainsi avec le « Grand Schisme », la plus grave division de toute l'histoire de l'Eglise. La fin du schisme peut venir plus vite, et de façon plus inattendue, que beaucoup peuvent l'imaginer.
Le 18 septembre dernier, à Castel Gandolfo, le palais d'été des papes situé à une quarantaine de kilomètres de Rome, un archevêque orthodoxe russe du nom de Hilarion Alfeyev, 43 ans (un érudit, théologien, spécialiste en liturgie, compositeur et amateur de musique), a rencontré Benoît XVI, 82 ans (lui aussi un érudit, théologien, spécialiste en liturgie et amateur de musique), pendant près de deux heures, selon des sources bien informées. (Pour le moment, il n'y a pas de sources « officielles » sur cette réunion - et le Saint-Siège n'a toujours pas publié de communiqué.)
Ce silence laisse à penser que ce qui s'est passé était important - tellement important peut-être que le Saint-Siège n'estime pas prudent pour le moment de révéler publiquement la teneur de l'entretien.
Nous avons signalé dans plusieurs notes tous les signes qui inclinent à l'optimisme et montrent que la marche vers l'unité dans l'Orthodoxie est en bonne voie. Oui, il semblait possible d'envisager la fin des divisions nées depuis plus d'un siècle, et surtout à la suite des tragédies du XXe. Mais voilà qu'une nouvelle division nous menace par suite de la grande maladresse de quelques théologiens qui ne sentent pas les convictions profondes du "Peuple orthodoxe", pourtant seul détenteur de la Vérité. Il s'agit de l'opposition au "document de Ravenne" qui semble se transformer en un grand mouvement anti-œcuménique.
Une naissance aux forceps
Je ne vais pas revenir en détail sur le "document de Ravenne" en lui-même: JF Colosimo lui a consacré un "Bloc note" très détaillé et orthodoxie.com en a publié le texte en français. Mais voici quelques points essentiels à la compréhension de la situation:
* Ce texte a été discuté et approuvé par les membres de la « Commission mixte internationale pour le dialogue théologique entre l’Église catholique romaine et l’Église orthodoxe » lors de la dixième session plénière de la Commission à Ravenne (8–15 octobre 2007), sans l’Eglise orthodoxe russe, dont la délégation avait quitté la rencontre à cause de la présence des représentants de l’Eglise apostolique d’Estonie. La validité du texte était déjà posée…
Une naissance aux forceps
Je ne vais pas revenir en détail sur le "document de Ravenne" en lui-même: JF Colosimo lui a consacré un "Bloc note" très détaillé et orthodoxie.com en a publié le texte en français. Mais voici quelques points essentiels à la compréhension de la situation:
* Ce texte a été discuté et approuvé par les membres de la « Commission mixte internationale pour le dialogue théologique entre l’Église catholique romaine et l’Église orthodoxe » lors de la dixième session plénière de la Commission à Ravenne (8–15 octobre 2007), sans l’Eglise orthodoxe russe, dont la délégation avait quitté la rencontre à cause de la présence des représentants de l’Eglise apostolique d’Estonie. La validité du texte était déjà posée…
Monsieur Serge Stépachine qui est à la tête de la Société Palestinienne Impériale et Président de la Cour des comptes de la Fédération de Russie a exprimé sa gratitude au gouvernement de l’Etat d’Israël pour la restitution à la Russie du métochion Saint Serge à Jérusalem. Le métochion deviendra après des travaux de réfection l’un des plus beaux édifices de la ville, a-t-il dit. M.Stépachine a exprimé l’espoir de voir les actuels locataires de l’édifice libérer les lieux au plus vite. C’est le 28 décembre dernier que le gouvernement de Tel-Aviv a pris la décision de remettre le bâtiment du métochion la Russie. C’est en l’honneur du grand duc Serge Romanov, gouverneur général de Moscou et premier président de la Société russe des études palestiniennes que le métochion a été nommé.
PHOTOGRAPHIES JUBILE
SAMEDI 10 OCTOBRE 2009
Аlbums photos du jubilé sont disponibles à cette adresse [
SAMEDI 10 OCTOBRE 2009
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70e anniversaire de la consécration de l’église de la Dormition de la Mère de Dieu à Sainte-Geneviève-des-Bois
CHERS AMIS
Vous avez raison de souligner que notre situation, ici en Europe occidentale, est bien différente de celle qui s’est formée en Ukraine. Nous en avons eu la preuve éclatante dimanche à Sainte Geneviève des Bois.
Mgr Gabriel de Comane, exarque du Patriarche de Constantinople, ayant à sa droite Mgr Innocent de Chersonèse du Patriarcat de Moscou et à sa gauche Mgr Michel de Genève de l’Eglise orthodoxe russe hors frontières bien voulu accueillir dans la petite église de l’Assomption de la Très Sainte Mère de Dieu les fidèles des trois juridictions russe de France.
Comme je l’ai promis , je vais m’efforcer de vous faire le récit de cette journée complètement extraordinaire. L’église est elle-même un lieu miraculeux où reposent les différents évêques de l’archevêché. Nous avons pu descendre dans la crypte et nous recueillir un instant devant les pierres tombales de ceux qui ont donné leur vie au service du troupeau orthodoxe disséminé sur les terres d’occident. La présence de ces grands pasteurs est bien tangible, et ils étaient sans aucun doute parmi nous durant la glorieuse liturgie célébrée par trois prélats en témoignage de l’unité de notre religion orthodoxe.
Dans la chapelle du haut, un joyau de fresques claires obscures chante la Résurrection. Sous le regard des Séraphins aux six ailes l’admirable chœur de la paroisse, dirigé par Alexis Tchertkoff à répondu aux voix masculines d’un chœur venu de Russie. Toute la magnificence de la liturgie russe portée par ces voix puissantes, ou angéliques, s’est envolée avec ferveur vers le ciel. Les visages des trois évêques rayonnaient. Il me semble bien que, pour la première fois de leur plein gré, ils ont voulu témoigner de leur volonté de fraternité. Et après toutes les querelles, qui ont si durement divisé l’émigration russe, nous pouvons mesurer la vacuité des divergences politiques, qui, quatre vingt années plus tard, sont bel et bien tombées en désuétude. De nombreux paroissiens de Meudon de l’EORHF étaient parmi nous. Car ce sont nos morts qui aujourd’hui nous rassemblent. Nous avons voulu honorer nos parents, ces exilés tragiques qui ont semé sur le sol de France et d’Occident la semence de la Foi orthodoxe.
Ce dimanche 11 octobre marque le soixante-dixième anniversaire de la création du cimetière russe de Sainte Geneviève des Bois. L’importance de cet évènement n’a échappé à personne car la municipalité a voulu marquer par la présence de son maire et d’un premier adjoint la solennité de cette date. Deux prêtres catholiques, délégués par leur évêque diocésain étaient aussi parmi nous.
CHERS AMIS
Vous avez raison de souligner que notre situation, ici en Europe occidentale, est bien différente de celle qui s’est formée en Ukraine. Nous en avons eu la preuve éclatante dimanche à Sainte Geneviève des Bois.
Mgr Gabriel de Comane, exarque du Patriarche de Constantinople, ayant à sa droite Mgr Innocent de Chersonèse du Patriarcat de Moscou et à sa gauche Mgr Michel de Genève de l’Eglise orthodoxe russe hors frontières bien voulu accueillir dans la petite église de l’Assomption de la Très Sainte Mère de Dieu les fidèles des trois juridictions russe de France.
Comme je l’ai promis , je vais m’efforcer de vous faire le récit de cette journée complètement extraordinaire. L’église est elle-même un lieu miraculeux où reposent les différents évêques de l’archevêché. Nous avons pu descendre dans la crypte et nous recueillir un instant devant les pierres tombales de ceux qui ont donné leur vie au service du troupeau orthodoxe disséminé sur les terres d’occident. La présence de ces grands pasteurs est bien tangible, et ils étaient sans aucun doute parmi nous durant la glorieuse liturgie célébrée par trois prélats en témoignage de l’unité de notre religion orthodoxe.
Dans la chapelle du haut, un joyau de fresques claires obscures chante la Résurrection. Sous le regard des Séraphins aux six ailes l’admirable chœur de la paroisse, dirigé par Alexis Tchertkoff à répondu aux voix masculines d’un chœur venu de Russie. Toute la magnificence de la liturgie russe portée par ces voix puissantes, ou angéliques, s’est envolée avec ferveur vers le ciel. Les visages des trois évêques rayonnaient. Il me semble bien que, pour la première fois de leur plein gré, ils ont voulu témoigner de leur volonté de fraternité. Et après toutes les querelles, qui ont si durement divisé l’émigration russe, nous pouvons mesurer la vacuité des divergences politiques, qui, quatre vingt années plus tard, sont bel et bien tombées en désuétude. De nombreux paroissiens de Meudon de l’EORHF étaient parmi nous. Car ce sont nos morts qui aujourd’hui nous rassemblent. Nous avons voulu honorer nos parents, ces exilés tragiques qui ont semé sur le sol de France et d’Occident la semence de la Foi orthodoxe.
Ce dimanche 11 octobre marque le soixante-dixième anniversaire de la création du cimetière russe de Sainte Geneviève des Bois. L’importance de cet évènement n’a échappé à personne car la municipalité a voulu marquer par la présence de son maire et d’un premier adjoint la solennité de cette date. Deux prêtres catholiques, délégués par leur évêque diocésain étaient aussi parmi nous.
Les enfants spirituels du métropolite Nicodème (Rotov) dont le patriarche Cyrille I commémorent le 12 octobre à Saint Pétersbourg le quatre vingtième anniversaire de sa naissance.
Voici le texte d’une allocution du patriarche Cyrille ("Messager de l’Eglise Orthodoxe Russe" N°11, 2009) Ce numéro 11 est consacré au métropolite Nicodème (Rotov) de Leningrad et Novgorod, une des personnalités majeures de l'Église orthodoxe au XXe siècle.
Allocution du métropolite Cyrille de Smolensk et de Kaliningrad à la conférence consacrée au trentième anniversaire du décès du métropolite Nicodème (Rotov) de Leningrad et de Novgorod
Nous commémorons aujourd’hui le trentième anniversaire du rappel à Dieu de Monseigneur Nicodème (Rotov), éminent hiérarque de notre Eglise. Son action continue de nos jours à déterminer dans une grande mesure la vie de notre Eglise, nous sommes nombreux à garder dans nos cœurs le souvenir de cette éminente personnalité.
La vie terrestre du métropolite défunt était avant tout une floraison d’idées hardies et profondes, de vastes projets, d’immenses travaux à la mesure de ces projets. Une vie d’une très grande intensité et, malheureusement, trop brève. Mgr Nicodème, comme s’il avait eu le pressentiment de la brièveté de son séjour en ce monde, comme s’il savait que le temps qui lui était imparti n’était pas suffisant pour réaliser tout ce à quoi il aspirait voulait hâter le cours des évènements. Il aimait répéter la phrase du généralissime Souvorov : « Il me faut combattre, à l’histoire de me juger ». Mgr Nicodème a été un guerrier sage, puissant et tenace de l’Eglise du Christ. Les trente ans qui se sont écoulés depuis qu’il nous a quitté sont amplement suffisants pour que nous puissions évaluer sa personnalité sub specie aeternitatis.
Il peut, à première vue, nous paraître paradoxal que c’est sur les années soixante du dernier siècle, période de persécutions administratives cruelles contre l’orthodoxie russe, que tombe la période la plus intense du service pastoral et ecclésialo-politique de Mgr Nicodème. En effet, ce n’était plus l’époque féroce quand, et il en a été ainsi au cours de plusieurs décennies, en réponse aux ordres cannibales de Lénine, des télégrammes étaient envoyés au Kremlin disant : « La ville de Kazan est nettoyée. Il n’y reste plus un seul pope, pas un seul moine, aucun bourgeois. Personne à fusiller ».
Or, les années soixante du XXe siècle, considérées comme « végétariennes », bien que Khrouchtchev avait alors promis de montrer « le dernier pope du pays » à la télévision, ont été pour l’orthodoxie russe une terrible épreuve. Jamais dans l’histoire russe, même à ses pires époques, les ennemis du Christ, n’ont levé la main sur l’existence institutionnelle de l’Eglise Russe en tant que telle. Ni la Horde d’Or (les occupants tatars au Moyen Age), ni le III Reich ne s’étaient fixés de tels buts. Le régime déicide a été le seul à formuler et commencer à mettre en œuvre cet objectif.
Il va de soi que Nikita Khrouchtchev n’était pas féru des écrits de Saint Justinien. Il y est dit « Le bien-être de l’Eglise, c’est la solidité de l’Empire ». Mais Mgr Nicodème, homme d’Eglise et patriote russe, était parfaitement conscient du bien fondé de ces paroles.
Aussi, la tâche de sauvegarder l’Eglise institutionnelle pour le bien de la Russie future était aux yeux de Mgr Nicodème primordiale et vitale. Il était en cela en harmonie avec notre contemporain Alexandre Soljenitsyne qui estimait que l’idée nationale russe essentielle et l’impératif de notre survie commune consistent en premier lieu à sauvegarder physiquement et moralement notre peuple.
Voici le texte d’une allocution du patriarche Cyrille ("Messager de l’Eglise Orthodoxe Russe" N°11, 2009) Ce numéro 11 est consacré au métropolite Nicodème (Rotov) de Leningrad et Novgorod, une des personnalités majeures de l'Église orthodoxe au XXe siècle.
Allocution du métropolite Cyrille de Smolensk et de Kaliningrad à la conférence consacrée au trentième anniversaire du décès du métropolite Nicodème (Rotov) de Leningrad et de Novgorod
Nous commémorons aujourd’hui le trentième anniversaire du rappel à Dieu de Monseigneur Nicodème (Rotov), éminent hiérarque de notre Eglise. Son action continue de nos jours à déterminer dans une grande mesure la vie de notre Eglise, nous sommes nombreux à garder dans nos cœurs le souvenir de cette éminente personnalité.
La vie terrestre du métropolite défunt était avant tout une floraison d’idées hardies et profondes, de vastes projets, d’immenses travaux à la mesure de ces projets. Une vie d’une très grande intensité et, malheureusement, trop brève. Mgr Nicodème, comme s’il avait eu le pressentiment de la brièveté de son séjour en ce monde, comme s’il savait que le temps qui lui était imparti n’était pas suffisant pour réaliser tout ce à quoi il aspirait voulait hâter le cours des évènements. Il aimait répéter la phrase du généralissime Souvorov : « Il me faut combattre, à l’histoire de me juger ». Mgr Nicodème a été un guerrier sage, puissant et tenace de l’Eglise du Christ. Les trente ans qui se sont écoulés depuis qu’il nous a quitté sont amplement suffisants pour que nous puissions évaluer sa personnalité sub specie aeternitatis.
Il peut, à première vue, nous paraître paradoxal que c’est sur les années soixante du dernier siècle, période de persécutions administratives cruelles contre l’orthodoxie russe, que tombe la période la plus intense du service pastoral et ecclésialo-politique de Mgr Nicodème. En effet, ce n’était plus l’époque féroce quand, et il en a été ainsi au cours de plusieurs décennies, en réponse aux ordres cannibales de Lénine, des télégrammes étaient envoyés au Kremlin disant : « La ville de Kazan est nettoyée. Il n’y reste plus un seul pope, pas un seul moine, aucun bourgeois. Personne à fusiller ».
Or, les années soixante du XXe siècle, considérées comme « végétariennes », bien que Khrouchtchev avait alors promis de montrer « le dernier pope du pays » à la télévision, ont été pour l’orthodoxie russe une terrible épreuve. Jamais dans l’histoire russe, même à ses pires époques, les ennemis du Christ, n’ont levé la main sur l’existence institutionnelle de l’Eglise Russe en tant que telle. Ni la Horde d’Or (les occupants tatars au Moyen Age), ni le III Reich ne s’étaient fixés de tels buts. Le régime déicide a été le seul à formuler et commencer à mettre en œuvre cet objectif.
Il va de soi que Nikita Khrouchtchev n’était pas féru des écrits de Saint Justinien. Il y est dit « Le bien-être de l’Eglise, c’est la solidité de l’Empire ». Mais Mgr Nicodème, homme d’Eglise et patriote russe, était parfaitement conscient du bien fondé de ces paroles.
Aussi, la tâche de sauvegarder l’Eglise institutionnelle pour le bien de la Russie future était aux yeux de Mgr Nicodème primordiale et vitale. Il était en cela en harmonie avec notre contemporain Alexandre Soljenitsyne qui estimait que l’idée nationale russe essentielle et l’impératif de notre survie commune consistent en premier lieu à sauvegarder physiquement et moralement notre peuple.
Les actes du péché provoquent les passions ; les passions, les pensées ; et les pensées les imaginations.
La mémoire est cause des réflexions ; et l’oubli de la mémoire. L’ignorance enfante l’oubli ; et la négligence l’ignorance. La convoitise engendre la négligence. Le mouvement qui altère est mère des désirs. Et l’énergie de l’acte est mère du mouvement. L’acte, c’est l’impulsion déraisonnable du mal qui nous fait disposer du sensible et des sens.
Grégoire le Sinaïte, sentences diverses, 62
(Agora, 2008)
La mémoire est cause des réflexions ; et l’oubli de la mémoire. L’ignorance enfante l’oubli ; et la négligence l’ignorance. La convoitise engendre la négligence. Le mouvement qui altère est mère des désirs. Et l’énergie de l’acte est mère du mouvement. L’acte, c’est l’impulsion déraisonnable du mal qui nous fait disposer du sensible et des sens.
Grégoire le Sinaïte, sentences diverses, 62
(Agora, 2008)
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