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Le pape Benoît XVI a appelé catholiques et orthodoxes à "continuer à progresser" vers l'unité pour mieux diffuser le message chrétien dans le monde, aujourd'hui dans un message au patriarche oecuménique de Constantinople Bartholomée 1er.Benoît XVI a fait du rapprochement entre catholiques et orthodoxes, séparés depuis le schisme de 1054, une de ses priorités.Suite "Le FIGARO"
Rédigé par l'équipe de rédaction le 30 Novembre 2010 à 17:54
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Lancement du site officiel de l'Assemblée des évêques orthodoxes de France ICI
sur lequel sont disponibles des repères historiques, des photos et vidéos, et des informations sur le fonctionnement de l'église orthodoxe en France et dans le monde.
Ce site, explique le porte parole de l'assemblée des évêques orthodoxes de France (AEOF) Carol Saba, doit être "un espace de témoignage, de transmission, de communion", la "maison commune électronique des orthodoxes de France. Il y a en France entre 300.000 et 400.000 orthodoxes, dont une majorité d'origine russe. AFP
sur lequel sont disponibles des repères historiques, des photos et vidéos, et des informations sur le fonctionnement de l'église orthodoxe en France et dans le monde.
Ce site, explique le porte parole de l'assemblée des évêques orthodoxes de France (AEOF) Carol Saba, doit être "un espace de témoignage, de transmission, de communion", la "maison commune électronique des orthodoxes de France. Il y a en France entre 300.000 et 400.000 orthodoxes, dont une majorité d'origine russe. AFP
Vladimir Golovanow
Dans un texte adopté vendredi, la Douma considère que le massacre de Katyn a été commis sur les ordres directs du tsar rouge. (Par Pierre Avril Le Figaro 26/11/2010 )
La Russie a accompli un pas très important dans la reconnaissance des crimes du stalinisme. Pour la première fois vendredi, la Douma - le parlement russe - a reconnu que le massacre de 4 400 officiers polonais dans la forêt de Katyn, en avril 1940, a été ordonné par Joseph Staline lui-même. «Les informations, longtemps conservés dans des archives secrètes, ont non seulement révélé l'ampleur de cette horrible tragédie mais également montré que ce crime a été commis sur les ordres directs de Staline et d'autres dirigeants soviétiques», rapporte le texte adopté par les députés. Seuls les communistes ont voté contre cette résolution, qui intervient dix jours avant une visite officielle du président Dmitri Medvedev en Pologne, le 6 décembre. «Il s'agit d'un bon pas et d'un signe important», s'est aussitôt félicité le président de la Diète polonaise, Gzegorz Schetyna. Suite ici
Ce geste se place dans le contexte de la campagne de "déstalinisation" lancée depuis plus d'un an par le
Dans un texte adopté vendredi, la Douma considère que le massacre de Katyn a été commis sur les ordres directs du tsar rouge. (Par Pierre Avril Le Figaro 26/11/2010 )
La Russie a accompli un pas très important dans la reconnaissance des crimes du stalinisme. Pour la première fois vendredi, la Douma - le parlement russe - a reconnu que le massacre de 4 400 officiers polonais dans la forêt de Katyn, en avril 1940, a été ordonné par Joseph Staline lui-même. «Les informations, longtemps conservés dans des archives secrètes, ont non seulement révélé l'ampleur de cette horrible tragédie mais également montré que ce crime a été commis sur les ordres directs de Staline et d'autres dirigeants soviétiques», rapporte le texte adopté par les députés. Seuls les communistes ont voté contre cette résolution, qui intervient dix jours avant une visite officielle du président Dmitri Medvedev en Pologne, le 6 décembre. «Il s'agit d'un bon pas et d'un signe important», s'est aussitôt félicité le président de la Diète polonaise, Gzegorz Schetyna. Suite ici
Ce geste se place dans le contexte de la campagne de "déstalinisation" lancée depuis plus d'un an par le
Le 30 novembre 2010 sera le trentième anniversaire de l’ordination épiscopale de Mgr Marc, archevêque de Berlin. Mgr Marc insiste pour que les solennités soient modestes, moins éclatantes, en tout cas, que la célébration du 25e anniversaire de sa chirotonie. L’on attend cependant la présence du métropolite Hilarion d’Amérique de l’Est et de New York (EORHF) ainsi que du métropolite de Volokolamsk Hilarion, Président du Département des relations extérieures du patriarcat de Moscou.
C’est le 30 novembre 1980 que l’évêque Marc (Arndt) a été fait archevêque. Le diocèse dont il est responsable est profondément marqué par sa personnalité. Mgr Marc a pris les ordres en 1975 à Wiesbaden à l’église russe Sainte Elisabeth. Un cercle de disciple se forma autour de lui. Il les aidait à avoir de l’Eglise orthodoxe une perception cohérente. Mgr Marc a beaucoup puisé à la richesse spirituelle des moines et des ermites de la Sainte Montagne. Le père Abel, higoumène du monastère russe Saint Panteleimon au Mont Athos a donné sa béni la décision du futur archevêque Marc d’apporter ses vœux monastiques.
C’est le 30 novembre 1980 que l’évêque Marc (Arndt) a été fait archevêque. Le diocèse dont il est responsable est profondément marqué par sa personnalité. Mgr Marc a pris les ordres en 1975 à Wiesbaden à l’église russe Sainte Elisabeth. Un cercle de disciple se forma autour de lui. Il les aidait à avoir de l’Eglise orthodoxe une perception cohérente. Mgr Marc a beaucoup puisé à la richesse spirituelle des moines et des ermites de la Sainte Montagne. Le père Abel, higoumène du monastère russe Saint Panteleimon au Mont Athos a donné sa béni la décision du futur archevêque Marc d’apporter ses vœux monastiques.
Le patriarche Cyrille annonce que le monastère des îles Solovki a validé un programme de restauration de ses monuments. Les travaux sont prévus pour 2011-2018. Le monastère comprend 270 bâtiments. Près de la moitié d’entre eux ont été classés prioritaires. Des skits, des sentiers, des canaux et de nombreux embarcadères seront remis à neuf.Il est important pour l’Eglise de pallier à tout soupçon d’abus, aussi les travaux seront soumis à un audit en temps réel. Un Conseil de tutelle a été récemment mis en place qui va gérer les travaux de restauration sur l’archipel des Solovki. Les membres de ce Conseil ont choisi les bâtiments et les ouvrages dont ils suivront personnellement le ravalement.
Le patriarche a constaté avec regret que l’Eglise n’a pas, malgré ses efforts, réussi à obtenir pour le monastère un approvisionnement d’hiver adéquat.
Interfax religion Traduction "P.O."
"P.O." Le Père Paul (Pavel) Florensky et ses enfants
Des étudiants en théologie aux Solovki
Le patriarche de Moscou se rend aux Solovki
Le patriarche a constaté avec regret que l’Eglise n’a pas, malgré ses efforts, réussi à obtenir pour le monastère un approvisionnement d’hiver adéquat.
Interfax religion Traduction "P.O."
"P.O." Le Père Paul (Pavel) Florensky et ses enfants
Des étudiants en théologie aux Solovki
Le patriarche de Moscou se rend aux Solovki
Le numéro 21 du Messager de l'Église orthodoxe russe est consacré au père Alexandre Men, assassiné près de Moscou il y a vingt ans.
Le dossier comprend des témoignages du métropolite Juvénal, évêque diocésain du père Alexandre, du cardinal Jean-Marie Lustiger, d'Alexandre Soljénitsyne, une biographie par André Erémine et deux textes du père Alexandre lui-même, dont un inédit en français.
DOSSIER. AU SERVICE DE L’ÉVANGILE : LE PERE ALEXANDRE MEN
« Son ministère pastoral était pur et sans tâche », par le métropolite Juvénal
« Nous nous reverrons au ciel », par le cardinal Jean-Marie Lustiger
Le merveilleux père Alexandre Men, par Alexandre Soljenitsyne
L’archiprêtre Alexandre Men : notice biographique, par André Eremine
Au seuil du Nouveau Testament, par le père Alexandre Men
« Prends ta croix », homélie du père Alexandre Men
Le dossier comprend des témoignages du métropolite Juvénal, évêque diocésain du père Alexandre, du cardinal Jean-Marie Lustiger, d'Alexandre Soljénitsyne, une biographie par André Erémine et deux textes du père Alexandre lui-même, dont un inédit en français.
DOSSIER. AU SERVICE DE L’ÉVANGILE : LE PERE ALEXANDRE MEN
« Son ministère pastoral était pur et sans tâche », par le métropolite Juvénal
« Nous nous reverrons au ciel », par le cardinal Jean-Marie Lustiger
Le merveilleux père Alexandre Men, par Alexandre Soljenitsyne
L’archiprêtre Alexandre Men : notice biographique, par André Eremine
Au seuil du Nouveau Testament, par le père Alexandre Men
« Prends ta croix », homélie du père Alexandre Men
Mgr Hilarion, métropolite de Volokolamsk, a déclaré : « Les autorités estoniennes sont aujourd’hui disposées à examiner la question des biens appartenant à l’Eglise orthodoxe d’Estonie (patriarcat de Moscou). Cela à la condition que l’Eglise orthodoxe d’Estonie (patriarcat de Constantinople) n’y élève pas d’objections. Il convient de préciser que cette dernière se refusait jusqu’à ces derniers temps à l’examen de la question des biens ecclésiaux. L’ensemble des divergences et des désaccords doivent maintenant trouver une solution dans le cadre d’un dialogue pacifique et fraternel entre les deux Églises. Ce dialogue a commencé.
Le tribunal correctionnel de Grasse a condamné vendredi un ancien évêque de l'église orthodoxe russe de Cannes à six mois de prison avec sursis pour le détournement en 2006 de 405.000 euros de dons destinés à l'association qu'il présidait.
Accusé d'abus de confiance, Wladimir Prokofieff (Mgr Barnabé), 65 ans, avait fait valoir lors de l'audience, le 20 octobre, que ces dons, censés servir à la réfection de l'église, n'étaient qu'en transit sur son compte bancaire personnel et qu'il comptait bien rendre cet argent et nullement se l'approprier.
Suite GRASSE (Alpes-Maritimes), 26 nov 2010 (AFP)
Accusé d'abus de confiance, Wladimir Prokofieff (Mgr Barnabé), 65 ans, avait fait valoir lors de l'audience, le 20 octobre, que ces dons, censés servir à la réfection de l'église, n'étaient qu'en transit sur son compte bancaire personnel et qu'il comptait bien rendre cet argent et nullement se l'approprier.
Suite GRASSE (Alpes-Maritimes), 26 nov 2010 (AFP)
Vladimir GOLOVANOW
Le nouveau de l'Église au Kazakhstan, devenir métropole autonome du patriarcat de Moscou, a déjà été évoqué. Une nouvelle évolution intéressante vient d'être annoncée dans un interview à ia regnum par le primat, Mgr Alexandre d'Astana: "Les célébrations bilingues, en slavon et en kazakh littéraire, semblent tout à fait possibles dans un proche avenir dans les paroisses où prient des fidèles pour qui la langue kazakh est la langue maternelle".
Et il a rappelé que le Kazakh était déjà obligatoire au séminaire d'Astana.
Il m'a semblé intéressant de proposer cette information au moment même où nous avons un débat sur le rôle du patriarcat de Moscou en dehors de ses frontières et celui de l'Église hors frontière.
Le nouveau de l'Église au Kazakhstan, devenir métropole autonome du patriarcat de Moscou, a déjà été évoqué. Une nouvelle évolution intéressante vient d'être annoncée dans un interview à ia regnum par le primat, Mgr Alexandre d'Astana: "Les célébrations bilingues, en slavon et en kazakh littéraire, semblent tout à fait possibles dans un proche avenir dans les paroisses où prient des fidèles pour qui la langue kazakh est la langue maternelle".
Et il a rappelé que le Kazakh était déjà obligatoire au séminaire d'Astana.
Il m'a semblé intéressant de proposer cette information au moment même où nous avons un débat sur le rôle du patriarcat de Moscou en dehors de ses frontières et celui de l'Église hors frontière.
Ce texte qui s'insère parfaitement dans les débats conduits sur "Parlons" par nos contributeurs nous a été envoyé par le forum "OLTR membres" . Voilà une contribution qui enrichira certainement cette conversation qui reste, hélas, d'actualité.
Mes chers Amis,
Nous pensons que la situation ne pourra évoluer que par une approche conciliaire, c’est à dire acceptée par tous comme juste. Il faut pour cela que les orthodoxes de nos contrées, appartenant à différentes Églises, en discutent abondamment, non pas pour trouver un compromis , mais pour discerner la solution ecclésiale la plus adaptée.
Nous avons aussi évoqué la situation de plus en plus préoccupante de l’Archevêché des paroisses orthodoxes russes en Europe occidentale. Car si les nouvelles locales des autres composantes de l’Eglise russes sont bonnes, celles qui concernent l’Archevêché sont encore attristantes.
Mes chers Amis,
Nous pensons que la situation ne pourra évoluer que par une approche conciliaire, c’est à dire acceptée par tous comme juste. Il faut pour cela que les orthodoxes de nos contrées, appartenant à différentes Églises, en discutent abondamment, non pas pour trouver un compromis , mais pour discerner la solution ecclésiale la plus adaptée.
Nous avons aussi évoqué la situation de plus en plus préoccupante de l’Archevêché des paroisses orthodoxes russes en Europe occidentale. Car si les nouvelles locales des autres composantes de l’Eglise russes sont bonnes, celles qui concernent l’Archevêché sont encore attristantes.
À Paris ce 9 décembre, place Saint Augustin, à 19 Heures, Solidarité et Prière pour les chrétiens persécutés !
Les chrétiens sont persécutés aujourd’hui en Corée du nord et toujours privés de droits fondamentaux au Vietnam, en Chine et à Cuba.
Voici maintenant, après la condamnation à mort d’Asia Bibi, graciée grâce à la mobilisation internationale mais toujours menacée de mort par les activistes islamiques, que c’est à Kaboul qu’un homme doit être « jugé » ce 28 novembre, aucun avocat ne se risquant à le défendre, pour le crime de conversion au christianisme. Après lui aussi, on hurle à la mort !
Les chrétiens sont persécutés aujourd’hui en Corée du nord et toujours privés de droits fondamentaux au Vietnam, en Chine et à Cuba.
Voici maintenant, après la condamnation à mort d’Asia Bibi, graciée grâce à la mobilisation internationale mais toujours menacée de mort par les activistes islamiques, que c’est à Kaboul qu’un homme doit être « jugé » ce 28 novembre, aucun avocat ne se risquant à le défendre, pour le crime de conversion au christianisme. Après lui aussi, on hurle à la mort !
ANTOINE PERRAUD
Julius Margolin (1900-1971), incarcéré en URSS de 1939 à 1945, rédigea dès sa libération un livre formidable, enfin publié dans son intégralité
Le livre bénéficie de surcroît du titre approprié, "Voyage au pays des Ze-Ka", qui reprend le sigle z/k, ou zek, désignant à l’origine les «détenus du canal», c’est-à-dire affectés au creusement de l’ouvrage reliant la Baltique à la mer Blanche, avant de s’appliquer à tous les prisonniers du goulag, cet archipel de camps esclavagistes propre à l’URSS. Le récit reconquiert enfin sa cohérence et sa puissance, puisque l’édition de 1949, certes magnifiée par une traduction de Nina Berberova et Mina Journot, avait hélas escamoté un tiers du manuscrit, en particulier les passages les plus durs à propos du système soviétique.
Le lecteur ne trouve pas l’ampleur des visions et des sensations d’un Varlam Chalamov (Les Récits de la Kolyma, aux Éditions Verdier), qui en est venu à incarner le goulag, alors que Julius Margolin le traverse.
Julius Margolin (1900-1971), incarcéré en URSS de 1939 à 1945, rédigea dès sa libération un livre formidable, enfin publié dans son intégralité
Le livre bénéficie de surcroît du titre approprié, "Voyage au pays des Ze-Ka", qui reprend le sigle z/k, ou zek, désignant à l’origine les «détenus du canal», c’est-à-dire affectés au creusement de l’ouvrage reliant la Baltique à la mer Blanche, avant de s’appliquer à tous les prisonniers du goulag, cet archipel de camps esclavagistes propre à l’URSS. Le récit reconquiert enfin sa cohérence et sa puissance, puisque l’édition de 1949, certes magnifiée par une traduction de Nina Berberova et Mina Journot, avait hélas escamoté un tiers du manuscrit, en particulier les passages les plus durs à propos du système soviétique.
Le lecteur ne trouve pas l’ampleur des visions et des sensations d’un Varlam Chalamov (Les Récits de la Kolyma, aux Éditions Verdier), qui en est venu à incarner le goulag, alors que Julius Margolin le traverse.
Extrait de l'interview de Natalia Soljenitsina, réalisée par Rossiïskaïa Gazeta
Pourquoi la version raccourcie de L'Archipel du Goulag n'est-elle sortie en Russie que beaucoup plus tard qu'en Angleterre ou aux États-Unis?
Il y a 25 ans, Alexandre Isaïevitch avait donné son accord avec difficulté, pour la publication d’une version courte de L'Archipel à destination des étudiants américains. Nous avions alors estimé, peut-être avec un peu d'arrogance, qu'il était évidemment difficile pour les Américains de venir au bout de trois tomes ; mais en Russie, quand le pays s'est émancipé et que le livre a été imprimé, il n'a pas été question de le réduire. Vingt années ont passé. L'Archipel du Goulag a été imprimé... Mais la vie s'est tellement resserrée, que les gens n'ont plus ni espace de liberté, ni temps. Il s'est avéré que non seulement les enfants, mais également de nombreux adultes, ne peuvent hélas pas lire ce livre en intégralité. La vie n'offre simplement pas cette chance.
Pourquoi la version raccourcie de L'Archipel du Goulag n'est-elle sortie en Russie que beaucoup plus tard qu'en Angleterre ou aux États-Unis?
Il y a 25 ans, Alexandre Isaïevitch avait donné son accord avec difficulté, pour la publication d’une version courte de L'Archipel à destination des étudiants américains. Nous avions alors estimé, peut-être avec un peu d'arrogance, qu'il était évidemment difficile pour les Américains de venir au bout de trois tomes ; mais en Russie, quand le pays s'est émancipé et que le livre a été imprimé, il n'a pas été question de le réduire. Vingt années ont passé. L'Archipel du Goulag a été imprimé... Mais la vie s'est tellement resserrée, que les gens n'ont plus ni espace de liberté, ni temps. Il s'est avéré que non seulement les enfants, mais également de nombreux adultes, ne peuvent hélas pas lire ce livre en intégralité. La vie n'offre simplement pas cette chance.
Les responsables religieux des principaux cultes en France ont inauguré mardi soir 23 novembre un rendez-vous régulier de réflexion commune, qui se veut indépendant des agendas médiatique et politique
Quelle a été la genèse de cette rencontre ?
Organisée discrètement, cette rencontre est une première : mardi soir 24 novembre, les représentants des différents cultes de France se sont retrouvés pour mieux se connaître et réfléchir à des sujets de société, dans un climat « convivial », sans obéir à l’urgence de l’actualité.
Étaient conviés deux responsables par culte, dont le pasteur Claude Baty, président de la FPF, le grand rabbin de France Gilles Bernheim, le métropolite Emmanuel, président de l’Assemblée des évêques orthodoxes de France, Mohammed Moussaoui, président du Conseil français du culte musulman (CFCM), le cardinal André Vingt-Trois, président de la Conférence des évêques de France (CEF), et enfin Olivier Wang-Genh, président de l’Union bouddhiste de France.
Quelle a été la genèse de cette rencontre ?
Organisée discrètement, cette rencontre est une première : mardi soir 24 novembre, les représentants des différents cultes de France se sont retrouvés pour mieux se connaître et réfléchir à des sujets de société, dans un climat « convivial », sans obéir à l’urgence de l’actualité.
Étaient conviés deux responsables par culte, dont le pasteur Claude Baty, président de la FPF, le grand rabbin de France Gilles Bernheim, le métropolite Emmanuel, président de l’Assemblée des évêques orthodoxes de France, Mohammed Moussaoui, président du Conseil français du culte musulman (CFCM), le cardinal André Vingt-Trois, président de la Conférence des évêques de France (CEF), et enfin Olivier Wang-Genh, président de l’Union bouddhiste de France.
Marie GENKO
La première remarque que me suggère cet article de Sergueï Tchapnine est qu’avant la révolution russe, il n’y avait qu’une seule juridiction russe en Europe occidentale.
Il y avait par ailleurs des Grecs, des Serbes, des Bulgares et des Roumains, et tous ces orthodoxes en dispersion dépendaient de leurs patriarcats respectifs.
C’est la révolution russe de 1917 qui a divisé, en Europe occidentale, les Russes en trois entités ecclésiales différentes. D’un côté la juridiction du Patriarcat de Moscou et de autres juridictions . Les uns s’appelant l’Archevêché des Eglises russes d’Europe occidentale et les autres, l’Eglise Orthodoxe Russe Hors Frontières. L’article de Sergueï Tchapnine s’intéresse essentiellement à cette dernière entité ecclésiale qui a voulu en 2007 retrouver son unité avec son Eglise Mère l’Eglise de Russie tout en conservant sa dénomination.
Quelle sera la mission de cette Eglise russe hors frontières, voilà la question qui est posée à la fin de cet article.
La première remarque que me suggère cet article de Sergueï Tchapnine est qu’avant la révolution russe, il n’y avait qu’une seule juridiction russe en Europe occidentale.
Il y avait par ailleurs des Grecs, des Serbes, des Bulgares et des Roumains, et tous ces orthodoxes en dispersion dépendaient de leurs patriarcats respectifs.
C’est la révolution russe de 1917 qui a divisé, en Europe occidentale, les Russes en trois entités ecclésiales différentes. D’un côté la juridiction du Patriarcat de Moscou et de autres juridictions . Les uns s’appelant l’Archevêché des Eglises russes d’Europe occidentale et les autres, l’Eglise Orthodoxe Russe Hors Frontières. L’article de Sergueï Tchapnine s’intéresse essentiellement à cette dernière entité ecclésiale qui a voulu en 2007 retrouver son unité avec son Eglise Mère l’Eglise de Russie tout en conservant sa dénomination.
Quelle sera la mission de cette Eglise russe hors frontières, voilà la question qui est posée à la fin de cet article.
Sergueï Tchapnine rédacteur en chef de «La revue du Patriarcat de Moscou»
L’Eglise russe hors frontières va célébrer ces jours ci son 90ème anniversaire.
Lorsqu’on y réfléchit, l’Eglise « hors frontières » est une appellation bizarre et même fantaisiste. Nous nous sommes déjà habitués au fait qu’au XXIème siècle les frontières sont devenues transparentes et même, en un certain sens, conventionnelles. Pourquoi fallait-il souligner avec tant de force la russité de l’Eglise et, en même temps, affirmer sa séparation géographique avec la Russie ?
Si nous tenons compte du fait, qu’au cours du XIXème siècle des églises orthodoxes russes furent construites bien au-delà des frontières de l’empire russe –en Allemagne, en France, en Italie et au Japon, et qu’en Amérique elles avaient même leur propre administration diocésaine, dans cette perspective la compréhension d’une Eglise hors frontières nous rend encore plus perplexes.
L’Eglise russe hors frontières va célébrer ces jours ci son 90ème anniversaire.
Lorsqu’on y réfléchit, l’Eglise « hors frontières » est une appellation bizarre et même fantaisiste. Nous nous sommes déjà habitués au fait qu’au XXIème siècle les frontières sont devenues transparentes et même, en un certain sens, conventionnelles. Pourquoi fallait-il souligner avec tant de force la russité de l’Eglise et, en même temps, affirmer sa séparation géographique avec la Russie ?
Si nous tenons compte du fait, qu’au cours du XIXème siècle des églises orthodoxes russes furent construites bien au-delà des frontières de l’empire russe –en Allemagne, en France, en Italie et au Japon, et qu’en Amérique elles avaient même leur propre administration diocésaine, dans cette perspective la compréhension d’une Eglise hors frontières nous rend encore plus perplexes.
Le 10 novembre 1924, père Arsène remit en paix son âme à Dieu, avec la confiance du fidèle serviteur.
Il était âgé de 83 ans. Depuis 1970, Saint Arsène n'a cessé de témoigner de la familiarité qu'il a acquise auprès de Dieu par quantité d'apparitions et de miracles advenus auprès de ses précieuses Reliques, déposées au Monastère de Sourôti, proche de Thessalonique.
Son culte a été reconnu par le Patriarcat Œcuménique en 1986. Doué du charisme de clairvoyance, le Père Arsène prédit bien à l'avance l'expulsion des Grecs d'Asie-Mineure, et organisa le départ des habitants de Farassa. Lorsque l'ordre d'expulsion vint, le 14 août 1924, le vieillard se mit à la tête de son troupeau, tel un autre Moïse, pour une exode de 300 km à pied, au milieu des Turcs menaçants. Toujours uni à Dieu, il n'en cessait pas pour autant de répandre la miséricorde divine indistinctement pour les Chrétiens et les musulmans. Conformément à ce qu'il avait annoncé à ses fidèles, il ne vécut que quarante jours après leur arrivée sur la terre grecque.
Né vers 1840 dans cette Cappadoce chrétienne, patrie des Pères de l'Eglise, qui, malgré l'oppression turque, gardait au début de ce siècle une surprenante vivacité chrétienne, Saint Arsène était doué d'une vive intelligence. Devenu moine à l'issue de ses études, il fut envoyé comme Prêtre dans son village natal, Farassa, pour instruire les enfants abandonnés.
Il était âgé de 83 ans. Depuis 1970, Saint Arsène n'a cessé de témoigner de la familiarité qu'il a acquise auprès de Dieu par quantité d'apparitions et de miracles advenus auprès de ses précieuses Reliques, déposées au Monastère de Sourôti, proche de Thessalonique.
Son culte a été reconnu par le Patriarcat Œcuménique en 1986. Doué du charisme de clairvoyance, le Père Arsène prédit bien à l'avance l'expulsion des Grecs d'Asie-Mineure, et organisa le départ des habitants de Farassa. Lorsque l'ordre d'expulsion vint, le 14 août 1924, le vieillard se mit à la tête de son troupeau, tel un autre Moïse, pour une exode de 300 km à pied, au milieu des Turcs menaçants. Toujours uni à Dieu, il n'en cessait pas pour autant de répandre la miséricorde divine indistinctement pour les Chrétiens et les musulmans. Conformément à ce qu'il avait annoncé à ses fidèles, il ne vécut que quarante jours après leur arrivée sur la terre grecque.
Né vers 1840 dans cette Cappadoce chrétienne, patrie des Pères de l'Eglise, qui, malgré l'oppression turque, gardait au début de ce siècle une surprenante vivacité chrétienne, Saint Arsène était doué d'une vive intelligence. Devenu moine à l'issue de ses études, il fut envoyé comme Prêtre dans son village natal, Farassa, pour instruire les enfants abandonnés.
Plus de 10.000 personnes ont assisté dimanche à la cérémonie de consécration à Swiebodzin, dans l'ouest de la Pologne, de la plus haute statue du Christ au monde, plus élevée que le Christ de Rio de Janeiro, a rapporté l'agence polonaise PAP.
Erigée le 6 novembre, la statue mesure au total 36 mètres, contre 33 mètres pour celle de Rio de Janeiro. Elle repose sur une butte de terre haute de 16 mètres. Le poids total de la construction est estimé à 440 tonnes.
"C'est l'œuvre de ma vie. (...) Il sera le plus grand catéchiste. L'Europe a besoin des catéchistes comme le Christ", avait déclaré début novembre à l'AFP Sylwester Zawadzki, curé de la paroisse de la Miséricorde divine à Swiebodzin, à l'origine de ce projet lancé il y a cinq ans....suite AFP
Erigée le 6 novembre, la statue mesure au total 36 mètres, contre 33 mètres pour celle de Rio de Janeiro. Elle repose sur une butte de terre haute de 16 mètres. Le poids total de la construction est estimé à 440 tonnes.
"C'est l'œuvre de ma vie. (...) Il sera le plus grand catéchiste. L'Europe a besoin des catéchistes comme le Christ", avait déclaré début novembre à l'AFP Sylwester Zawadzki, curé de la paroisse de la Miséricorde divine à Swiebodzin, à l'origine de ce projet lancé il y a cinq ans....suite AFP
Le gouvernement de la Fédération de Russie a approuvé la liste des lieux d’inhumation se trouvant à l’étranger qui ont une signification historique et mémorielle pour le pays.
Il s’agira de travaux de rénovation des pierres tombales, la couverture des frais d’entretien des sépultures ainsi que du renouvellement des concessions.
La liste des ces cimetières comprend des sites en Macédoine (ville de Bitola, monastère d’Erze, etc), au Maroc (Rabat, où se trouve une chapelle orthodoxe, Casablanca, etc), en Tunisie (Tunis, Bizerte, Menzel Bourguiba), nombreuses sépultures en Grèce, en Italie et en Turquie.
Iterfax religion
Traduction " P.O."
Il s’agira de travaux de rénovation des pierres tombales, la couverture des frais d’entretien des sépultures ainsi que du renouvellement des concessions.
La liste des ces cimetières comprend des sites en Macédoine (ville de Bitola, monastère d’Erze, etc), au Maroc (Rabat, où se trouve une chapelle orthodoxe, Casablanca, etc), en Tunisie (Tunis, Bizerte, Menzel Bourguiba), nombreuses sépultures en Grèce, en Italie et en Turquie.
Iterfax religion
Traduction " P.O."
Reçu par mail cette lettre de religieuses de Bagdad : la haine dans l'islam et le martyre de catholiques. Elle est adressée à tous les chrétiens du monde. Vous la trouverez en intégralité et telle qu'elle fut écrite (sans correction d'orthographe ou d'accent)
"Chers frères et sœurs de partout,
Nous voulons commencer cette lettre par vous remercier de tous les messages de communion et de solidarité que nous avons reçus. Il y a beaucoup de catastrophes naturelles en ce moment dans le monde qui font des victimes bien plus nombreuses que chez nous, mais la cause n’en est pas la haine, c’est ce qui fait toute la différence.
Notre église est habituée aux coups durs, mais c’est la 1ere fois que c’est aussi violent et sauvage et surtout la 1ere fois que cela se passé a l’intérieur de l’église, d’habitude ils font exploser des bombes dans la cour des églises.
L’église Notre Dame du Salut est une des 3 églises syriaques catholiques de Bagdad, la plupart des gens qui la fréquentent sont des chrétiens de rite syriaque originaires de Mossoul ou des 3 villages chrétiens syriaques proches de Mossoul : Qaraqosh dont sont originaires nos ps. Virgin Hanan et Rajah Nour, Bartolla et Bashiqa dont est originaire ps. Mariam Farah. Grâces à Dieu aucune d’elles n’a eu de parents proches tués ou blessés gravement.
"Chers frères et sœurs de partout,
Nous voulons commencer cette lettre par vous remercier de tous les messages de communion et de solidarité que nous avons reçus. Il y a beaucoup de catastrophes naturelles en ce moment dans le monde qui font des victimes bien plus nombreuses que chez nous, mais la cause n’en est pas la haine, c’est ce qui fait toute la différence.
Notre église est habituée aux coups durs, mais c’est la 1ere fois que c’est aussi violent et sauvage et surtout la 1ere fois que cela se passé a l’intérieur de l’église, d’habitude ils font exploser des bombes dans la cour des églises.
L’église Notre Dame du Salut est une des 3 églises syriaques catholiques de Bagdad, la plupart des gens qui la fréquentent sont des chrétiens de rite syriaque originaires de Mossoul ou des 3 villages chrétiens syriaques proches de Mossoul : Qaraqosh dont sont originaires nos ps. Virgin Hanan et Rajah Nour, Bartolla et Bashiqa dont est originaire ps. Mariam Farah. Grâces à Dieu aucune d’elles n’a eu de parents proches tués ou blessés gravement.
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10/05/2022 03:22 - pere jean -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
14/04/2022 19:15 - Hai Lin -
Deux hiérarques russes s’expriment à titre personnel à propos de la guerre et de la paix, de la situation en Russie
14/04/2022 10:39 - Marie Genko -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
14/04/2022 10:26 - Marie Genko -
Le Parlement Européen a condamné le patriarche Cyrille et a félicité le clergé orthodoxe qui s'est opposé à la guerre en Ukraine
13/04/2022 21:21 - Gilles -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
12/04/2022 23:05 - Théophile -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
12/04/2022 22:00 - Nadejda na Mir
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