Plateforme libre de discussion
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L’Académie d’iconographie de Bruxelles a été fondée en septembre 2005 par Irina Gorbounova-Lomax avec la bénédiction de Mgr Simon, archevêque de Bruxelles et de Belgique ( Une icône d'Irina Gourbounova, page de garde du site) Plus de vingt personnes appartenant à diverses confessions chrétiennes suivent actuellement ses cours.
Les cours durent quatre ans, à la fin des études des diplômes sont remis, signés par le recteur, par Mgr Simon ainsi que par un représentant de l'Église catholique responsable pour les relations inter confessionnelles
"L’icône : Vérité et élucubrations"
par Irina Gorbounova-Lomax
Lorsque l’objet de mes préoccupations, qui m’a finalement poussée à écrire cet essai, se présenta à moi pour la première fois à la fin des années 1990, je ne devinais pas encore qu’un jour je viendrais vivre en Belgique, ni que j’écrirais sur l’icône. A l’époque je me contentais de peindre des icônes au fin fond de la Carélie, dans l’atelier de Mère N., sur les bords du lac Onega.
Mon « objet » prit les traits d'une sympathique jeune femme, une journaliste de la télévision française, qui avait fait un voyage interminable (des centaines de kilomètres en avion, et puis une nuit de train, et puis encore deux heures de bus dans des forêts sans fin) pour trouver la paroisse de la Dormition de Kondopoga, et notre atelier. C’est là, lui avait-on assuré, que de vrais iconographes peignaient encore de vraies icônes, en respectant toutes les règles et tous les canons… !
A peine a-t-elle aperçu notre maison paroissiale, que notre intrépide voyageuse est déjà légèrement découragée : la grande isba est aménagée et meublée à la manière d’une maison de campagne européenne. De plus, une des iconographes (l’auteure de ce livre) qui aide la Mère N. s’adresse à elle dans un français assez correct, si bien qu’elle n'a pas besoin de l'interprète amené de Saint-Pétersbourg. Mais les plus grosses déceptions sont encore à venir… En entrant dans l’atelier, notre visiteuse s’arrête horrifiée : sur une table elle aperçoit une icône... du 19ème siècle, de style académique, en attente de restauration.
« Qu’est-ce que c’est que ça ? » demande la visiteuse. « Est-ce que ce genre d’icône n’est pas interdit en Russie ? »
Rédigé par l'équipe de rédaction le 15 Janvier 2010 à 13:49
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La famille Romanov a saisi vendredi la justice russe pour réclamer la reprise de l'enquête criminelle sur l'exécution du dernier tsar de Russie Nicolas II close il y a un an, ont annoncé leurs représentants lors d'une conférence de presse à Moscou.
La famille Romanov a saisi vendredi la justice russe pour réclamer la reprise de l'enquête criminelle sur l'exécution du dernier tsar de Russie Nicolas II close il y a un an, ont annoncé leurs représentants lors d'une conférence de presse à Moscou.
La grande-duchesse Maria Vladimirovna, chef de la maison impériale Romanov, "a déposé une plainte au tribunal Basmanny de Moscou en demandant de juger illégale et infondée" la décision du comité d'enquête du parquet russe de clore l'enquête, a déclaré l'avocat Guerman Loukianov.
Elle demande également d'"obliger le comité d'enquête à lui fournir une copie de la résolution sur la fermeture de l'enquête", selon la même source.
La famille Romanov a saisi vendredi la justice russe pour réclamer la reprise de l'enquête criminelle sur l'exécution du dernier tsar de Russie Nicolas II close il y a un an, ont annoncé leurs représentants lors d'une conférence de presse à Moscou.
La grande-duchesse Maria Vladimirovna, chef de la maison impériale Romanov, "a déposé une plainte au tribunal Basmanny de Moscou en demandant de juger illégale et infondée" la décision du comité d'enquête du parquet russe de clore l'enquête, a déclaré l'avocat Guerman Loukianov.
Elle demande également d'"obliger le comité d'enquête à lui fournir une copie de la résolution sur la fermeture de l'enquête", selon la même source.
Le « Codex Pauli » renferme les contributions inédites, préparées spécialement pour l'occasion, du patriarche Œcuménique de Constantinople, Bartholomée I; du patriarche de Moscou et de toute les Russies, Cyrille ; de Gregorios III Laham ; de Rowan Williams, primat de la communion anglicane; d'Eduard Lohse, évêque émérite de l'Eglise évangélique d'Hannovre; et de nombreux autres.
le « Codex Pauli », une œuvre monumentale, unique en son genre, conçue dans le style des anciens codex monastiques et agrémentée d'une minutieuse sélection de frises, enluminures et illustrations provenant de manuscrits de différentes époques conservés à l'Abbaye de Saint-Paul hors-les-Murs.
L'œuvre, un tome unique de 424 pages de haute valeur œcuménique, est dédiée à Benoît XVI, qui a lancé les célébrations pour le bimillénaire de la naissance de saint Paul. Le tirage est limité à 998 copies numérotées.
En même temps que le Codex a été créé le font original « Paulus 2008 », reproduisant la graphie du copiste de la Bible carolingienne (IXème siècle).
L'œuvre sera présentée au Capitole, dans la salle de la Protomoteca, à 17h30, en préparation à la Semaine de prière pour l'unité des chrétiens (18-25 janvier).
Pour plus d'informations ICI
Mgr Hilarion (Alféev), archevêque de Volokolamsk, a rencontré le 12 janvier des représentants de la presse. Il a souligné que l’Eglise orthodoxe russe souhaite approfondir ses contacts avec l’Union Européenne et le Conseil de l’Europe.
« Notre dialogue doit essentiellement porter sur les aspects moraux et éthiques de la vie humaine. Nous croyons que lors de l’élaboration des textes législatifs il est indispensable de tenir compte de la vision religieuse, plutôt que séculière ou athée des choses. Les organisations européennes s’inspirent actuellement d’une certaine idéologie qui a mis longtemps à prendre forme. Nous constatons à regret qu’aujourd’hui cette idéologie a des problèmes éthiques et moraux une approche séculière et athée.
L’Eglise orthodoxe russe estime nécessaire de prendre en compte une conception religieuse du monde lors de l’élaboration de projets de loi ayant trait à l’éthique de la famille, à la fin de vie, à l’euthanasie. Il est impensable à nos yeux que l’athéisme soit considéré comme une sorte de dénominateur commun. Certains hommes politiques disent qu’il existe des divergences entre les religions. Aussi conviendrait-il de s’inspirer d’une vision agnostique afin de ne vexer personne. Une telle approche est à nos yeux totalement fausse et inacceptable. En effet, il y a bien plus de points communs que de divergences dans le domaine moral entre les confessions traditionnelles. Les organisations régionales européennes se doivent de prendre en comte les valeurs morales essentielles des communautés religieuses. La communauté chrétienne s’inspire de ces valeurs depuis de nombreux siècles.
« Notre dialogue doit essentiellement porter sur les aspects moraux et éthiques de la vie humaine. Nous croyons que lors de l’élaboration des textes législatifs il est indispensable de tenir compte de la vision religieuse, plutôt que séculière ou athée des choses. Les organisations européennes s’inspirent actuellement d’une certaine idéologie qui a mis longtemps à prendre forme. Nous constatons à regret qu’aujourd’hui cette idéologie a des problèmes éthiques et moraux une approche séculière et athée.
L’Eglise orthodoxe russe estime nécessaire de prendre en compte une conception religieuse du monde lors de l’élaboration de projets de loi ayant trait à l’éthique de la famille, à la fin de vie, à l’euthanasie. Il est impensable à nos yeux que l’athéisme soit considéré comme une sorte de dénominateur commun. Certains hommes politiques disent qu’il existe des divergences entre les religions. Aussi conviendrait-il de s’inspirer d’une vision agnostique afin de ne vexer personne. Une telle approche est à nos yeux totalement fausse et inacceptable. En effet, il y a bien plus de points communs que de divergences dans le domaine moral entre les confessions traditionnelles. Les organisations régionales européennes se doivent de prendre en comte les valeurs morales essentielles des communautés religieuses. La communauté chrétienne s’inspire de ces valeurs depuis de nombreux siècles.
Le Catholicos de tous les Arméniens Garéguine II est attendu les 21 et 22 janvier à Moscou où il s'entretiendra avec le patriarche de Moscou et de Toutes les Russies Cyrille, a annoncé mardi la Section des relations extérieures du Patriarcat de Moscou.
"En 2010, nous envisageons de continuer à développer nos relations avec les Églises chalcédoniennes (orthodoxes, ndlr). Notamment, le patriarche Cyrille rencontrera le Catholicos de tous les Arméniens Garéguine II qui arrivera le 21 janvier pour une visite de deux jours à Moscou", a indiqué l'archevêque Hilarion de Volokolamsk.
L'objectif principal de cette visite est l'assistance le 21 janvier à la cérémonie de remise des prix du Fonds international pour l'unité entre les peuples orthodoxes, dont il est lauréat.
Le Patriarcat a en outre signalé qu'en vue de la rencontre avec Garéguine II et avec les hauts responsables de l'Etat arménien, le patriarche Cyrille envisageait à son tour de se rendre à Erevan en mars.
RIA Novosti
"En 2010, nous envisageons de continuer à développer nos relations avec les Églises chalcédoniennes (orthodoxes, ndlr). Notamment, le patriarche Cyrille rencontrera le Catholicos de tous les Arméniens Garéguine II qui arrivera le 21 janvier pour une visite de deux jours à Moscou", a indiqué l'archevêque Hilarion de Volokolamsk.
L'objectif principal de cette visite est l'assistance le 21 janvier à la cérémonie de remise des prix du Fonds international pour l'unité entre les peuples orthodoxes, dont il est lauréat.
Le Patriarcat a en outre signalé qu'en vue de la rencontre avec Garéguine II et avec les hauts responsables de l'Etat arménien, le patriarche Cyrille envisageait à son tour de se rendre à Erevan en mars.
RIA Novosti
Au séminaire orthodoxe russe de Paris, dimanche dernier, premier dimanche après la Nativité, mémoire de saint Jacques, frère du Seigneur, la divine liturgie a été célébrée selon le très ancien rite attribué à saint Jacques, premier évêque de Jérusalem.
Cette très belle et chaleureuse liturgie, au cours de laquelle les laïcs communient d’abord au Corps puis au Sang de notre Seigneur, a été célébrée par le recteur du séminaire, le hiéromoine Alexandre Siniakov et chantée par le très bon chœur des séminaristes.
L’homélie du père Alexandre et des photographies de cette célébration sont disponibles sur le site du séminaire ICI
Cette très belle et chaleureuse liturgie, au cours de laquelle les laïcs communient d’abord au Corps puis au Sang de notre Seigneur, a été célébrée par le recteur du séminaire, le hiéromoine Alexandre Siniakov et chantée par le très bon chœur des séminaristes.
L’homélie du père Alexandre et des photographies de cette célébration sont disponibles sur le site du séminaire ICI
Le patriarche Bartholomée de Constantinople effectuera une visite officielle en Russie, dans la deuxième quinzaine de mai 2010, à l'invitation du primat de l'Église orthodoxe russe, le patriarche de Moscou Cyrille Ier, a annoncé lors d'une conférence de presse, le 12 janvier dernier, l'archevêque Hilarion (Alféïev), responsable du département des relations extérieures du patriarcat de Moscou. Le programme de cette visite comportera des célébrations liturgiques à Moscou, Vladimir, Souzdal et Saint-Pétersbourg, a-t-il été précisé. L'archevêque Hilarion, cité par l'agence de presse RIA-Novosti, avant d'estimer que cette visite avait été rendu possible grâce au fait qu'en 2009 s'était produite " une substantielle amélioration de nos relations avec le patriarcat de Constantinople " du fait de " la prise de conscience de la nécessité d'une coopération plus étroite entre les Églises orthodoxes locales".
Lors de la visite, l’été dernier, du patriarche Cyrille à Istanbul le patriarche Bartholomé avait déclaré : « Nous vous tendons notre main droite en signe d’amour sincère et non feint. L’actuel patriarche de Moscou a toujours été connu comme un brillant théologien et un fervent ouvrier de l’Evangile. Le peuple russe est un peuple empreint de piété, il est béni par Dieu ». Le patriarche de Constantinople a souligné que « les nuages qui, parfois, avaient obscurci les relations entre les deux Églises sœurs ne sont que passagers et ont vocation à disparaître . Personne n’est à même de porter dommage à l’unité qui nous a été donné dans le Calice ».
Lors de la visite, l’été dernier, du patriarche Cyrille à Istanbul le patriarche Bartholomé avait déclaré : « Nous vous tendons notre main droite en signe d’amour sincère et non feint. L’actuel patriarche de Moscou a toujours été connu comme un brillant théologien et un fervent ouvrier de l’Evangile. Le peuple russe est un peuple empreint de piété, il est béni par Dieu ». Le patriarche de Constantinople a souligné que « les nuages qui, parfois, avaient obscurci les relations entre les deux Églises sœurs ne sont que passagers et ont vocation à disparaître . Personne n’est à même de porter dommage à l’unité qui nous a été donné dans le Calice ».
D’après un sondage de Selection Readers Digest (*) portant sur 16 pays, plus des ¾ des personnes interrogées croient au royaume céleste. Je reprend ci-dessous l'essentiel de l'article.
Les Français sont les plus sceptiques puisque 50 % à peine s’imaginent aux côtés de Dieu après leur trépas.
Elle est accompagnée dans le scepticisme par 4 pays de la "Vieille Europe" et la Chine:
* Pays bas 54%,
* Chine 57% plus chez les jeunes
* Allemagne 58%,
* Espagne 63%, plus chez les jeunes
* Royaume Uni 64%.
Les Français sont les plus sceptiques puisque 50 % à peine s’imaginent aux côtés de Dieu après leur trépas.
Elle est accompagnée dans le scepticisme par 4 pays de la "Vieille Europe" et la Chine:
* Pays bas 54%,
* Chine 57% plus chez les jeunes
* Allemagne 58%,
* Espagne 63%, plus chez les jeunes
* Royaume Uni 64%.
Voici un bel article de " La CROIX " par Bruno BOUVET:
« Ce projet m’a ramené à certaines valeurs essentielles »
Durant sa détention, vécue « comme un moment de retraite intérieure », Gilles Grégoire a mûri un projet qu’il nourrissait depuis sa jeunesse : construire des bateaux en bois. À sa sortie, il est entré dans une école de charpente et, depuis quatre mois, il effectue un stage en Bretagne, au Chantier du Guip, où il participe à la restauration du dernier thonier en bois…
« Je rappelle toujours aux détenus que Dieu n’a pas de rétroviseur, indique le P. Frigaux. Il n’enferme pas les gens dans leur passé et ne les confond pas avec ce qu’ils ont fait. Cette cathédrale, je l’appellerais bien Notre-Dame de l’Ailleurs. »
La Cité de l’architecture et du patrimoine à Paris a fait l’acquisition d’une maquette de la cathédrale de Laon, réalisée par 57 détenus de la maison d’arrêt du Val-d’Oise
Six ans de travail, soit trente-cinq mille heures de construction patiente et ingénieuse, pour un projet mené au total par 57 détenus… et, au final, une entrée triomphale dans un musée national, la Cité de l’architecture et du patrimoine au Palais de Chaillot, à Paris.
N’importe quel esprit rationnel imagine qu’il a fallu un sacré chef de chantier et une incroyable foi en l’avenir pour assurer la continuité d’une telle entreprise, avec des « ouvriers » souvent appelés à finir leur peine ailleurs, voire à retrouver la liberté. Eh bien, non… À en croire le P. Dominique Frigaux, 75 ans, sa participation à la fantastique maquette de la cathédrale de Laon se résumerait à l’achat de kilomètres de papier millimétré et à de multiples allers-retours entre le Val-d’Oise et l’Aisne pour prendre des photos.
« Ce projet m’a ramené à certaines valeurs essentielles »
Durant sa détention, vécue « comme un moment de retraite intérieure », Gilles Grégoire a mûri un projet qu’il nourrissait depuis sa jeunesse : construire des bateaux en bois. À sa sortie, il est entré dans une école de charpente et, depuis quatre mois, il effectue un stage en Bretagne, au Chantier du Guip, où il participe à la restauration du dernier thonier en bois…
« Je rappelle toujours aux détenus que Dieu n’a pas de rétroviseur, indique le P. Frigaux. Il n’enferme pas les gens dans leur passé et ne les confond pas avec ce qu’ils ont fait. Cette cathédrale, je l’appellerais bien Notre-Dame de l’Ailleurs. »
La Cité de l’architecture et du patrimoine à Paris a fait l’acquisition d’une maquette de la cathédrale de Laon, réalisée par 57 détenus de la maison d’arrêt du Val-d’Oise
Six ans de travail, soit trente-cinq mille heures de construction patiente et ingénieuse, pour un projet mené au total par 57 détenus… et, au final, une entrée triomphale dans un musée national, la Cité de l’architecture et du patrimoine au Palais de Chaillot, à Paris.
N’importe quel esprit rationnel imagine qu’il a fallu un sacré chef de chantier et une incroyable foi en l’avenir pour assurer la continuité d’une telle entreprise, avec des « ouvriers » souvent appelés à finir leur peine ailleurs, voire à retrouver la liberté. Eh bien, non… À en croire le P. Dominique Frigaux, 75 ans, sa participation à la fantastique maquette de la cathédrale de Laon se résumerait à l’achat de kilomètres de papier millimétré et à de multiples allers-retours entre le Val-d’Oise et l’Aisne pour prendre des photos.
Mgr Hilarion, président du Département des relations extérieures du patriarcat de Moscou, estime qu’il ne convient pas de changer de calendrier ecclésial à la hâte. Les Églises orthodoxes serbes, géorgienne, de Jérusalem ont célébré Noël dans la nuit du 6 au 7 janvier, en même temps que l’Eglise russe. Les monastères du Mont Athos, les catholiques de rite oriental ainsi que certains protestants qui s’en tiennent au calendrier Julien ont fait de même. Le décalage entre les calendriers Julien et Grégorien est de treize jours. « Le nouveau style calendaire » a été introduit en Russie soviétique en 1918.
Les autres onze Églises orthodoxes ont célébré Noël dans la nuit du 24 au 25 décembre de même que la majorité des catholiques et des protestants.
Il faut préciser qu’il ne s’agit pas du calendrier Grégorien catholique mais de Nouveau calendrier Julien qui, jusqu’à présent, coïncide avec le calendrier Grégorien. En 2800 le décalage entre les deux calendriers deviendra de quatorze jours. Mgr Hilarion a déclaré à la radio « Écho de Moscou » : " Tous les fidèles doivent être prêts à accepter la coïncidence des calendriers ecclésiaux. Il ne serait pas admissible d’imposer de force la synchronisation des deux calendriers car cela risquerait d’avoir des conséquences indésirables. Nous avons l’exemple de la Grèce.
Les autres onze Églises orthodoxes ont célébré Noël dans la nuit du 24 au 25 décembre de même que la majorité des catholiques et des protestants.
Il faut préciser qu’il ne s’agit pas du calendrier Grégorien catholique mais de Nouveau calendrier Julien qui, jusqu’à présent, coïncide avec le calendrier Grégorien. En 2800 le décalage entre les deux calendriers deviendra de quatorze jours. Mgr Hilarion a déclaré à la radio « Écho de Moscou » : " Tous les fidèles doivent être prêts à accepter la coïncidence des calendriers ecclésiaux. Il ne serait pas admissible d’imposer de force la synchronisation des deux calendriers car cela risquerait d’avoir des conséquences indésirables. Nous avons l’exemple de la Grèce.
Les téléphones portables bénis par un prêtre dans une église de la City
Des employés de la City de Londres ont pu faire bénir leurs téléphones portables par un prêtre lundi au cours d'une cérémonie organisée dans une église du quartier financier de la capitale britannique.
Le service spécial en l'église St. Lawrence Jewry, qui date de 1136, a été suivi par quelque 80 personnes qui ont brandi leurs téléphones pendant la bénédiction, a expliqué à l'AFP le prêtre anglican David Parrott.
L'idée de cette bénédiction est venue d'une ancienne tradition chrétienne qui voulait que les travailleurs apportent leur outil de travail, comme leur charrue, pour le faire bénir le premier lundi après Noël.
Des employés de la City de Londres ont pu faire bénir leurs téléphones portables par un prêtre lundi au cours d'une cérémonie organisée dans une église du quartier financier de la capitale britannique.
Le service spécial en l'église St. Lawrence Jewry, qui date de 1136, a été suivi par quelque 80 personnes qui ont brandi leurs téléphones pendant la bénédiction, a expliqué à l'AFP le prêtre anglican David Parrott.
L'idée de cette bénédiction est venue d'une ancienne tradition chrétienne qui voulait que les travailleurs apportent leur outil de travail, comme leur charrue, pour le faire bénir le premier lundi après Noël.
Pour "Parlons d'orthodoxie", texte de Vladimir Golovanow
Le site géopolitique diploweb.com publie sous ce titre provocateur un article de Nathalie OUVAROFF Journaliste, correspondante à Moscou durant plusieurs années. Il commence bien – "Alors que s’approche le Noël orthodoxe, début janvier, il est utile de s’interroger sur la place de l’orthodoxie dans la Russie de 2010" et, après une analyse rapide des 20 dernières années en Russie, conclu lapidairement: "Il semble donc que la Russie s’orienterait plutôt vers une forme de « conservatisme social » dont l’orthodoxie serait une composante au même titre que les autres religions traditionnelles. Ce qui n’empêche pas de l’utiliser sur le plan international comme un étendard permettant de rallier, voire d’instrumentaliser, les communautés russes de l’étranger en cas de besoin."
L'approche est intéressante car l'auteur connaît bien la situation en Russie. Ce qu'il écrit n'est pas faux mais son analyse, si brève qu'elle en devient caricaturale, souffre surtout du défaut habituel chez les analystes occidentaux: on juge la situation en Russie à partir de critères occidentaux et en occultant complètement le contexte historique. Or la réalité russe ne rentre pas dans les cases de la grille d'analyse occidentale car l'échelle de valeurs des Russes n'est pas identique à celles des Occidentaux (qui croient leur échelle de valeurs universelles!). De ce fait il est difficile d'en rendre compte brièvement sans caricaturer et je prie mes lecteurs d'excuser la longueur inhabituelle de cet article.
Le site géopolitique diploweb.com publie sous ce titre provocateur un article de Nathalie OUVAROFF Journaliste, correspondante à Moscou durant plusieurs années. Il commence bien – "Alors que s’approche le Noël orthodoxe, début janvier, il est utile de s’interroger sur la place de l’orthodoxie dans la Russie de 2010" et, après une analyse rapide des 20 dernières années en Russie, conclu lapidairement: "Il semble donc que la Russie s’orienterait plutôt vers une forme de « conservatisme social » dont l’orthodoxie serait une composante au même titre que les autres religions traditionnelles. Ce qui n’empêche pas de l’utiliser sur le plan international comme un étendard permettant de rallier, voire d’instrumentaliser, les communautés russes de l’étranger en cas de besoin."
L'approche est intéressante car l'auteur connaît bien la situation en Russie. Ce qu'il écrit n'est pas faux mais son analyse, si brève qu'elle en devient caricaturale, souffre surtout du défaut habituel chez les analystes occidentaux: on juge la situation en Russie à partir de critères occidentaux et en occultant complètement le contexte historique. Or la réalité russe ne rentre pas dans les cases de la grille d'analyse occidentale car l'échelle de valeurs des Russes n'est pas identique à celles des Occidentaux (qui croient leur échelle de valeurs universelles!). De ce fait il est difficile d'en rendre compte brièvement sans caricaturer et je prie mes lecteurs d'excuser la longueur inhabituelle de cet article.
IMAGES SAINTES. MAÎTRE DENIS, ROUBLEV ET LES AUTRES
Fondation Gianadda, à Martigny
Jusqu’au 13 juin 2010
Accrochées le long de piliers, les icônes de saint Jean Chrysostome et de saint Grégoire de Nazianze dominent la salle d’exposition. Représentés en pied sur plus de trois mètres de hauteur, ces Pères de l’Église orthodoxe fascinent par leur attitude tranquille. Ces images ont été peintes en 1408 par le moine Andreï Roublev pour l’iconostase (1) de la cathédrale de la Dormition de Vladimir, à Moscou. Épurées de détails narratifs, elles se distinguent par leur clarté et l’harmonie de leurs motifs et couleurs.
Célèbre pour son icône de la Trinité, Roublev figure, avec Maître Denis et Simon Ouchakov, parmi les grands artistes présentés dans ce nouvel accrochage de la Fondation Gianadda, à Martigny. Après deux premières expositions avec la galerie Trétiakov de Moscou – en 1997, sur l’Ancien et le Nouveau Testament, et en 2000, sur les saints russes –, la Fondation renouvelle son partenariat avec le musée russe. Sous le titre «Images saintes, Maître Denis, Roublev et les autres», elle accueille 64 icônes du XIVe au XVIIIe siècle, issues de différents ateliers : Souzdal, Vladimir, Iaroslav, Novgorod, Pskov et Moscou.
Fondation Gianadda, à Martigny
Jusqu’au 13 juin 2010
Accrochées le long de piliers, les icônes de saint Jean Chrysostome et de saint Grégoire de Nazianze dominent la salle d’exposition. Représentés en pied sur plus de trois mètres de hauteur, ces Pères de l’Église orthodoxe fascinent par leur attitude tranquille. Ces images ont été peintes en 1408 par le moine Andreï Roublev pour l’iconostase (1) de la cathédrale de la Dormition de Vladimir, à Moscou. Épurées de détails narratifs, elles se distinguent par leur clarté et l’harmonie de leurs motifs et couleurs.
Célèbre pour son icône de la Trinité, Roublev figure, avec Maître Denis et Simon Ouchakov, parmi les grands artistes présentés dans ce nouvel accrochage de la Fondation Gianadda, à Martigny. Après deux premières expositions avec la galerie Trétiakov de Moscou – en 1997, sur l’Ancien et le Nouveau Testament, et en 2000, sur les saints russes –, la Fondation renouvelle son partenariat avec le musée russe. Sous le titre «Images saintes, Maître Denis, Roublev et les autres», elle accueille 64 icônes du XIVe au XVIIIe siècle, issues de différents ateliers : Souzdal, Vladimir, Iaroslav, Novgorod, Pskov et Moscou.
Invitation pour une conférence du père Georges Mitrofanov.
Cette rencontre sur le thème de son dernier livre « La tragédie de la Russie » se tiendra le 15 janvier à 19H dans la salle paroissiale, 87 Bd Exelmans 75016 PARIS
Sur le blog « Parlons d’orthodoxie » : Communisme et décommunisation: à propos du livre du père Georges Mitrofanov
Et ICI
"La Vie"
par Frédéric Théobald
Date de sortie cinéma : 13 janvier 2010
Avec son nouveau film, Tsar, Pavel Lounguine s’attaque à un mythe russe toujours brûlant, entre foi et politique.
Eisenstein, qui, en 1942, se lança dans l’aventure, vit le second volet de son diptyque censuré, Staline s’étant sans doute reconnu dans cette figure paranoïaque. Filmer la figure d’Ivan IV, dit le Terrible, c’est, en Russie, s’attaquer à un mythe.
Pavel Lounguine, lui, relate un épisode particulier du règne du premier tsar : sa confrontation avec le métropolite Philippe. En 1565, Ivan tira son ami d’enfance de son monastère de Solovski pour le mettre à la tête de l’Église orthodoxe. Mais le nouveau prélat, loin d’être un allié, va s’opposer corps et âme au tsar. Au péril de sa vie. Conflit spirituel, incandescent et violent. Tortures, décapitation, supplices en tout genre…
Tsar n’est pas une œuvre émolliente. Mais un film à grand spectacle, où action et métaphysique s’entrechoquent dans un Moscou rarement vu au cinéma. Âmes sensibles, s’abstenir ! Mais si La Vie parraine le film, c’est parce que cette violence est au service d’une réflexion aiguë sur ce qu’il peut y avoir de plus russe dans les rapports entre religion et pouvoir. Sujet brûlant, qui a provoqué un vif débat en Russie.
Jusqu’ici, vous avez ausculté la Russie contemporaine, pourquoi ce retour sur la figure d’Ivan le Terrible ?
Il est impossible de comprendre la Russie sans s’interroger sur ce personnage qui demeure le plus important de notre histoire. Ivan IV fut le premier à se donner le titre de tsar (du latin caesar) et il a créé la matrice du pouvoir russe qui demeure inchangée.
par Frédéric Théobald
Date de sortie cinéma : 13 janvier 2010
Avec son nouveau film, Tsar, Pavel Lounguine s’attaque à un mythe russe toujours brûlant, entre foi et politique.
Eisenstein, qui, en 1942, se lança dans l’aventure, vit le second volet de son diptyque censuré, Staline s’étant sans doute reconnu dans cette figure paranoïaque. Filmer la figure d’Ivan IV, dit le Terrible, c’est, en Russie, s’attaquer à un mythe.
Pavel Lounguine, lui, relate un épisode particulier du règne du premier tsar : sa confrontation avec le métropolite Philippe. En 1565, Ivan tira son ami d’enfance de son monastère de Solovski pour le mettre à la tête de l’Église orthodoxe. Mais le nouveau prélat, loin d’être un allié, va s’opposer corps et âme au tsar. Au péril de sa vie. Conflit spirituel, incandescent et violent. Tortures, décapitation, supplices en tout genre…
Tsar n’est pas une œuvre émolliente. Mais un film à grand spectacle, où action et métaphysique s’entrechoquent dans un Moscou rarement vu au cinéma. Âmes sensibles, s’abstenir ! Mais si La Vie parraine le film, c’est parce que cette violence est au service d’une réflexion aiguë sur ce qu’il peut y avoir de plus russe dans les rapports entre religion et pouvoir. Sujet brûlant, qui a provoqué un vif débat en Russie.
Jusqu’ici, vous avez ausculté la Russie contemporaine, pourquoi ce retour sur la figure d’Ivan le Terrible ?
Il est impossible de comprendre la Russie sans s’interroger sur ce personnage qui demeure le plus important de notre histoire. Ivan IV fut le premier à se donner le titre de tsar (du latin caesar) et il a créé la matrice du pouvoir russe qui demeure inchangée.
Six chrétiens et un policier ont été tués mercredi soir à la sortie de la messe de Noël dans un village du sud de l’Égypte. Cet événement, le plus sanglant de ces dernières années, illustre le regain de tension entre coptes et musulmans égyptiens
Comme quelque huit millions de coreligionnaires, les coptes de Nag Hammadi, une ville moyenne de Haute-Égypte, célébraient Noël mercredi 6 janvier au soir. Mais à l’issue de la cérémonie religieuse, une voiture s’est arrêtée devant l’église Mar Girgis, la plus importante de la ville, et des hommes ont tiré sur la foule qui en sortait. Sept personnes ont été tuées, six coptes et un policier, et dix ont été blessées, dont deux musulmans.
suite ICI
Comme quelque huit millions de coreligionnaires, les coptes de Nag Hammadi, une ville moyenne de Haute-Égypte, célébraient Noël mercredi 6 janvier au soir. Mais à l’issue de la cérémonie religieuse, une voiture s’est arrêtée devant l’église Mar Girgis, la plus importante de la ville, et des hommes ont tiré sur la foule qui en sortait. Sept personnes ont été tuées, six coptes et un policier, et dix ont été blessées, dont deux musulmans.
suite ICI
Pour "Parlons d'orthodoxie" texte de Vladimir Golovanow
"Ne résistez pas à celui qui vous veut du mal; au contraire, si quelqu'un te gifle sur la joue droite, tends-lui aussi l'autre.…
Aimez vos ennemis et priez pour ceux qui vous persécutent.…
Remets ton épée à sa place, car tous ceux qui se serviront de l'épée mourront par l'épée."
Ces prescriptions de l'Évangile sont bien connues de tous. Mais comment les mettre en pratique? Comment réagir en Chrétien face aux "méchants" bien concrets qui s'en prennent à nous, à nos proches, à nos coreligionnaires? La Tradition et les vies des saints nous donnent des éléments de réponse.
Ainsi de la vie de saint Antoine le Grand (250-350): les persécutions, au cours des premiers siècles, ont eu cet effet particulier de rendre le désert inutile pour les moines. Eux qui avaient pratiqué l'anachorèse pour s'en aller combattre le diable au désert et maîtriser leurs passions voyaient que le démon se déchaînait dans les villes. Il exacerbait les passions et faisait des victimes parmi les serviteurs et servantes de Dieu, lesquels n'avaient que leur foi pour transformer par leur douceur (qualité virile s'il en est) leur malheur en occasion de salut. Dès lors, le retrait du monde des moines n'avait plus aucun sens, du moins pour les plus hardis d'entre eux, dont saint Antoine le Grand. Ce dernier quitta donc sa chère montagne et revint à Alexandrie. Pour quoi faire ? Un réseau de résistance ? Des attentats ? Pour protester hautement et réclamer le martyr afin de faire honte aux persécuteurs et les invectiver du haut du prétoire ? Non, rien de tout cela. Il se mit, sans se cacher et sans parader non plus, à servir les chrétiens emprisonnés pour les encourager à considérer, au delà de la souffrance présente, la récompense du Royaume céleste. Et ceux-ci - beaucoup en ont témoigné - subissaient sévices et tortures avec joie, car c'était le Christ lui-même qui souffrait en eux.
Dans cette expérience unitive de la mort consentie par amour en bénissant leurs bourreaux, ils goûtaient à l'avance leur union à Dieu dans la Résurrection. Par une disposition de la divine Providence, Antoine passa entre les mailles du filet des persécuteurs, lui qui était prêt à partager le sort des persécutés. La persécution prit fin et il retourna dans sa montagne aussi calmement qu'il l'avait quittée afin de reprendre le lent martyre de son ascèse monastique.
"Ne résistez pas à celui qui vous veut du mal; au contraire, si quelqu'un te gifle sur la joue droite, tends-lui aussi l'autre.…
Aimez vos ennemis et priez pour ceux qui vous persécutent.…
Remets ton épée à sa place, car tous ceux qui se serviront de l'épée mourront par l'épée."
Ces prescriptions de l'Évangile sont bien connues de tous. Mais comment les mettre en pratique? Comment réagir en Chrétien face aux "méchants" bien concrets qui s'en prennent à nous, à nos proches, à nos coreligionnaires? La Tradition et les vies des saints nous donnent des éléments de réponse.
Ainsi de la vie de saint Antoine le Grand (250-350): les persécutions, au cours des premiers siècles, ont eu cet effet particulier de rendre le désert inutile pour les moines. Eux qui avaient pratiqué l'anachorèse pour s'en aller combattre le diable au désert et maîtriser leurs passions voyaient que le démon se déchaînait dans les villes. Il exacerbait les passions et faisait des victimes parmi les serviteurs et servantes de Dieu, lesquels n'avaient que leur foi pour transformer par leur douceur (qualité virile s'il en est) leur malheur en occasion de salut. Dès lors, le retrait du monde des moines n'avait plus aucun sens, du moins pour les plus hardis d'entre eux, dont saint Antoine le Grand. Ce dernier quitta donc sa chère montagne et revint à Alexandrie. Pour quoi faire ? Un réseau de résistance ? Des attentats ? Pour protester hautement et réclamer le martyr afin de faire honte aux persécuteurs et les invectiver du haut du prétoire ? Non, rien de tout cela. Il se mit, sans se cacher et sans parader non plus, à servir les chrétiens emprisonnés pour les encourager à considérer, au delà de la souffrance présente, la récompense du Royaume céleste. Et ceux-ci - beaucoup en ont témoigné - subissaient sévices et tortures avec joie, car c'était le Christ lui-même qui souffrait en eux.
Dans cette expérience unitive de la mort consentie par amour en bénissant leurs bourreaux, ils goûtaient à l'avance leur union à Dieu dans la Résurrection. Par une disposition de la divine Providence, Antoine passa entre les mailles du filet des persécuteurs, lui qui était prêt à partager le sort des persécutés. La persécution prit fin et il retourna dans sa montagne aussi calmement qu'il l'avait quittée afin de reprendre le lent martyre de son ascèse monastique.
La misère persuade le désespoir, l'orgueil persuade la présomption. L'incarnation montre à l'homme la grandeur de sa misère, par la grandeur du remède qu'il a fallu.
Pensées, 526
Suis tombé sur ce texte aujourd'hui le 7 janvier, tout à fait par hasard.
N.K.
Pensées, 526
Suis tombé sur ce texte aujourd'hui le 7 janvier, tout à fait par hasard.
N.K.
Les chrétiens d'Orient fêtent Noël ce jeudi 7 janvier.
Ce jour correspond en effet au 25 décembre dans le calendrier julien, en usage dans la plupart des Églises chrétiennes d'Orient (y compris certaines Églises orientales unies à Rome).
Le calendrier julien (introduit en 46 av. J.-C. par Jules César) accuse en effet aujourd'hui un retard de 13 jours sur le calendrier grégorien en usage en Occident depuis la réforme décidée en 1582 par le pape Grégoire XIII.
À Moscou, dans une cathédrale Saint-Sauveur pleine à craquer, le patriarche Kirill de Moscou a souhaité jeudi 7 janvier un «soutien de Dieu» au président Dmitri Medvedev et l'a remercié«pour son action qui a aidé la Russie à "ne pas reculer au niveau de chute profonde, où elle s'est trouvée à la suite des turbulences politiques des années 1990».
Ce jour correspond en effet au 25 décembre dans le calendrier julien, en usage dans la plupart des Églises chrétiennes d'Orient (y compris certaines Églises orientales unies à Rome).
Le calendrier julien (introduit en 46 av. J.-C. par Jules César) accuse en effet aujourd'hui un retard de 13 jours sur le calendrier grégorien en usage en Occident depuis la réforme décidée en 1582 par le pape Grégoire XIII.
À Moscou, dans une cathédrale Saint-Sauveur pleine à craquer, le patriarche Kirill de Moscou a souhaité jeudi 7 janvier un «soutien de Dieu» au président Dmitri Medvedev et l'a remercié«pour son action qui a aidé la Russie à "ne pas reculer au niveau de chute profonde, où elle s'est trouvée à la suite des turbulences politiques des années 1990».
Office de Noël bilingue (slavon-français) ici (édition de la cathédrale orthodoxe russe de l'Exaltation de la Croix à Genève [[Eglise russe hors frontières:
Selon les paroles du staretz Porphyre (†1991) du Mont Athos, « les offices de l’Église sont les paroles avec lesquelles nous parlons à Dieu… Lorsque nous suivons tous ensemble les saints offices, les paroles du Seigneur avec les Évangiles, l’épître, les canons et les tropaires de l’octoèque, le triode, les ménées, nous atteignons notre union avec le Christ… Il faut aller à l’église d’une autre façon, non par obligation et par contrainte, mais avec plaisir. Pour en arriver là, il faut être attentif, trouver son plaisir dans l’office, les tropaires, les lectures, les prières. Il convient faire attention à chaque mot, de suivre son sens. Comprenez, c’est de là que commence la joie ! Les offices sont une grande oeuvre – c’est le tout. Je l’ai vécu. Il suffit que tout se fasse avec ardeur, intérêt, avec une attitude liturgique sincère, sans mélange, envers le Christ. Non pas comme une corvée, ni de façon mécanique ». Il faut également avoir conscience du fait que nos offices ont été composés par des saints qui nous communiquent ainsi leur expérience de prière. Nous avons donc la possibilité de nous adresser à Dieu avec les paroles qu’ils ont employées. Aussi convient-il de bien comprendre la langue liturgique. C’est ce qui nous a incités à publier cette édition bilingue de l’office de la Nativité du Christ, tel qu’il est célébré dans l’Église Orthodoxe Russe.
Selon les paroles du staretz Porphyre (†1991) du Mont Athos, « les offices de l’Église sont les paroles avec lesquelles nous parlons à Dieu… Lorsque nous suivons tous ensemble les saints offices, les paroles du Seigneur avec les Évangiles, l’épître, les canons et les tropaires de l’octoèque, le triode, les ménées, nous atteignons notre union avec le Christ… Il faut aller à l’église d’une autre façon, non par obligation et par contrainte, mais avec plaisir. Pour en arriver là, il faut être attentif, trouver son plaisir dans l’office, les tropaires, les lectures, les prières. Il convient faire attention à chaque mot, de suivre son sens. Comprenez, c’est de là que commence la joie ! Les offices sont une grande oeuvre – c’est le tout. Je l’ai vécu. Il suffit que tout se fasse avec ardeur, intérêt, avec une attitude liturgique sincère, sans mélange, envers le Christ. Non pas comme une corvée, ni de façon mécanique ». Il faut également avoir conscience du fait que nos offices ont été composés par des saints qui nous communiquent ainsi leur expérience de prière. Nous avons donc la possibilité de nous adresser à Dieu avec les paroles qu’ils ont employées. Aussi convient-il de bien comprendre la langue liturgique. C’est ce qui nous a incités à publier cette édition bilingue de l’office de la Nativité du Christ, tel qu’il est célébré dans l’Église Orthodoxe Russe.
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