Plateforme libre de discussion
|
Le patriarche Cyrille a commémoré les membres du clergé décédés récemment.
Mardi, les croyants célèbrent Radonitsa. Ce jour-là, le patriarche a célébré la liturgie de la Pâque des défunts. L'office a eu lieu dans l'église Saint Alexandre de la Neva dans le monastère éponyme près de la résidence patriarcale de Peredelkino.
Pendant la liturgie, le primat a dit une prière pour le repos des âmes des membres du clergé récemment décédés ", rapporte le site Internet de l'Église orthodoxe russe.
Ces derniers jours, quatre de ses ecclésiastiques sont morts du coronavirus. La maladie a coûté la vie à l'évêque Benjamin de Zheleznogorsk et Lgovsky, à l'archiprêtre Vladimir Verigi, du clergé de la cathédrale de l’Épiphanie à Moscou, à l'archiprêtre Alexander Ageykin et au protodiacre Evgeny Trofimov
Lien В день Радоницы патриарх Кирилл помолился за упокой недавно скончавшихся клириков Русской церкви
Mardi, les croyants célèbrent Radonitsa. Ce jour-là, le patriarche a célébré la liturgie de la Pâque des défunts. L'office a eu lieu dans l'église Saint Alexandre de la Neva dans le monastère éponyme près de la résidence patriarcale de Peredelkino.
Pendant la liturgie, le primat a dit une prière pour le repos des âmes des membres du clergé récemment décédés ", rapporte le site Internet de l'Église orthodoxe russe.
Ces derniers jours, quatre de ses ecclésiastiques sont morts du coronavirus. La maladie a coûté la vie à l'évêque Benjamin de Zheleznogorsk et Lgovsky, à l'archiprêtre Vladimir Verigi, du clergé de la cathédrale de l’Épiphanie à Moscou, à l'archiprêtre Alexander Ageykin et au protodiacre Evgeny Trofimov
Lien В день Радоницы патриарх Кирилл помолился за упокой недавно скончавшихся клириков Русской церкви
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 28 Avril 2020 à 21:27
|
1 commentaire
|
Permalien
Le mardi (ou le lundi dans certaines régions) de la seconde semaine après Pâques, qui s'appelle la semaine de Thomas ou de «Radonitsa», l'Eglise Orthodoxe russe célèbre «Radonitsa», le jour de joie où les défunts sont particulièrement commémorés (je ne sais pas si cette tradition se retrouve ailleurs tellement elle est peu mentionnée en français; http://en.wikipedia.org/wiki/Radonitsa ne mentionne que l'Eglise russe …
Selon Saint Jean Chrisostome (IVème siècle), une commémoration était déjà célébrée après Pâques dans les cimetières chrétiens au tout début de notre ère. Néanmoins la fête russe nous vient plutôt d'une fête printanière païenne slave qui s'appelait «Navim dnièm», «Mogilkami», «Radavanitsami» ou bien «Triznani». Ethimologiquement.
«Radonitsa» - ce nom provient du slave radost, « joie ». En Rus' de Kiev, le nom de la fête est Красная горка, Krasnaya Gorka, « Belle colline », qui a le même sens. On peut s'étonner que l'on qualifie de « joyeuse » une commémoration des morts. Toutefois, dans la foi chrétienne, la mort est liée à la Résurrection de Jésus, à la joie et à l'espérance qu'elle apporte.
De plus, la place particulière de cette fête dans le cycle liturgique annuel, juste après la lumineuse semaine de Pâques, stimule le chrétien à ne pas se morfondre de la perte de ses proches, mais au contraire à se réjouir de leur naissance dans une autre vie à la vie éternelle.
La victoire sur la mort, démontrée par la résurrection du Christ, nous enlève la peine occasionnée par l'absence temporaire de nos proches, et c'est pour cela que, selon le métropolite Antoine de Souroge, nous devons « avec foi, espoir, et vérité pascale nous tenir devant le tombeau de nos disparus ».
Selon Saint Jean Chrisostome (IVème siècle), une commémoration était déjà célébrée après Pâques dans les cimetières chrétiens au tout début de notre ère. Néanmoins la fête russe nous vient plutôt d'une fête printanière païenne slave qui s'appelait «Navim dnièm», «Mogilkami», «Radavanitsami» ou bien «Triznani». Ethimologiquement.
«Radonitsa» - ce nom provient du slave radost, « joie ». En Rus' de Kiev, le nom de la fête est Красная горка, Krasnaya Gorka, « Belle colline », qui a le même sens. On peut s'étonner que l'on qualifie de « joyeuse » une commémoration des morts. Toutefois, dans la foi chrétienne, la mort est liée à la Résurrection de Jésus, à la joie et à l'espérance qu'elle apporte.
De plus, la place particulière de cette fête dans le cycle liturgique annuel, juste après la lumineuse semaine de Pâques, stimule le chrétien à ne pas se morfondre de la perte de ses proches, mais au contraire à se réjouir de leur naissance dans une autre vie à la vie éternelle.
La victoire sur la mort, démontrée par la résurrection du Christ, nous enlève la peine occasionnée par l'absence temporaire de nos proches, et c'est pour cela que, selon le métropolite Antoine de Souroge, nous devons « avec foi, espoir, et vérité pascale nous tenir devant le tombeau de nos disparus ».
Eminences, Excellences, vénérables prêtres et diacres, moines et moniales, chers frères et sœurs.
En cette lumineuse nuit de Pâques je vous adresse des mots de salutation hérités de la profondeur des siècles : " Le Christ est ressuscité ! " Je vous félicite tous de la fête de la résurrection du Seigneur !
Nous avons franchi le chemin du Grand Carême. Nous sommes les témoins du merveilleux miracle de l'immense amour de Dieu pour le monde et pour l'homme qu'il a créés - miracle de la résurrection des morts de notre Seigneur Jésus-Christ.
En ces journées nous partageons tous l'annonce de l'heureux événement de la Résurrection de notre Sauveur et nous entendons en réponse des mots attestant de notre inébranlable foi commune en le triomphe de la vie éternelle surgie du vivifiant cercueil.
Souvenons-nous aujourd'hui que la bonne nouvelle de la Résurrection a été pour la première fois dans l'histoire de l'Eglise néotestamentaire prononcée par les Saints Apôtres. C'est à leur frère l'apôtre Thomas qu'elle était adressée : " Christ est ressuscité ! ". Thomas ne crut pas en cette annonce. Il n'y crut pas car la nouvelle de la Résurrection ne changea rien dans la vie des apôtres. Même après avoir vu leur Maître ressuscité ils continuaient à craindre leurs ennemis, les persécuteurs de Jésus. Ils sont restés confinés dans un local exigu habités par l'horreur et la peur. Qui craindre, pourquoi être triste ? La manifestation de la foi en le Christ ressuscité devient convaincante seulement quand elle se fonde sur l'expérience spirituelle personnelle. Cette expérience se base sur les mots, les actes, les pensées et les sentiments.
En cette lumineuse nuit de Pâques je vous adresse des mots de salutation hérités de la profondeur des siècles : " Le Christ est ressuscité ! " Je vous félicite tous de la fête de la résurrection du Seigneur !
Nous avons franchi le chemin du Grand Carême. Nous sommes les témoins du merveilleux miracle de l'immense amour de Dieu pour le monde et pour l'homme qu'il a créés - miracle de la résurrection des morts de notre Seigneur Jésus-Christ.
En ces journées nous partageons tous l'annonce de l'heureux événement de la Résurrection de notre Sauveur et nous entendons en réponse des mots attestant de notre inébranlable foi commune en le triomphe de la vie éternelle surgie du vivifiant cercueil.
Souvenons-nous aujourd'hui que la bonne nouvelle de la Résurrection a été pour la première fois dans l'histoire de l'Eglise néotestamentaire prononcée par les Saints Apôtres. C'est à leur frère l'apôtre Thomas qu'elle était adressée : " Christ est ressuscité ! ". Thomas ne crut pas en cette annonce. Il n'y crut pas car la nouvelle de la Résurrection ne changea rien dans la vie des apôtres. Même après avoir vu leur Maître ressuscité ils continuaient à craindre leurs ennemis, les persécuteurs de Jésus. Ils sont restés confinés dans un local exigu habités par l'horreur et la peur. Qui craindre, pourquoi être triste ? La manifestation de la foi en le Christ ressuscité devient convaincante seulement quand elle se fonde sur l'expérience spirituelle personnelle. Cette expérience se base sur les mots, les actes, les pensées et les sentiments.
En ce jour est suspendu au gibet / Celui qui a suspendu la terre sur les eaux..., / est couvert d’une couronne d’épines, le Roi des anges.
(15ème Antienne des matines du vendredi saint)
Tu t’es laissé crucifier / Afin de faire jaillir pour moi le pardon / Ton côté fut transpercé pour me donner la source de vie / Tu t’es laissé percer de clous / Pour que la profondeur de tes souffrances / Me révèle la grandeur de ta Royauté
Stichère des matines du vendredi saint aux Béatitudes
Celui qui a souffert les crachats, les coups, les soufflets meurt pour la vie du Monde. Nous suivons ici Jésus jusqu’au Golgotha. Golgotha veut dire « lieu du crâne » et nous voyons bien le crâne d’Adam, au fond des enfers.Nous suivons Jésus non à la manière de ceux qui le suivaient de loin, mais à la manière de sa mère, de Jean et des saintes femmes. Jésus est mis à mort en dehors de la ville, devant les murs de Jérusalem. (Que nous avons déjà croisé lors d’autres fêtes... voir Les Rameaux, La Résurrection de Lazare). Seule la partie supérieure de la croix se détache contre le ciel, nous reliant à sa signification cosmique.
(15ème Antienne des matines du vendredi saint)
Tu t’es laissé crucifier / Afin de faire jaillir pour moi le pardon / Ton côté fut transpercé pour me donner la source de vie / Tu t’es laissé percer de clous / Pour que la profondeur de tes souffrances / Me révèle la grandeur de ta Royauté
Stichère des matines du vendredi saint aux Béatitudes
Celui qui a souffert les crachats, les coups, les soufflets meurt pour la vie du Monde. Nous suivons ici Jésus jusqu’au Golgotha. Golgotha veut dire « lieu du crâne » et nous voyons bien le crâne d’Adam, au fond des enfers.Nous suivons Jésus non à la manière de ceux qui le suivaient de loin, mais à la manière de sa mère, de Jean et des saintes femmes. Jésus est mis à mort en dehors de la ville, devant les murs de Jérusalem. (Que nous avons déjà croisé lors d’autres fêtes... voir Les Rameaux, La Résurrection de Lazare). Seule la partie supérieure de la croix se détache contre le ciel, nous reliant à sa signification cosmique.
Le Séminaire orthodoxe russe Sainte-Géneviève diffusion en direct des célébrations orthodoxes du Grand Carême
Chers frères et sœurs, nous vous invitons à suivre toutes les célébrations de notre communauté en direct sur notre chaîne YouTube
Voici les horaires des offices de la Semaine Sainte et de Pâques:
Lundi saint (13 avril):
19 h Vêpres et Liturgie des Dons Présanctifiés
Mardi saint (14 avril):
7 h 30 Matines
19 h Vêpres et Liturgie des Dons Présanctifiés
Mercredi saint (15 avril):
7 h 30 Matines
19 h Vêpres et Liturgie des Dons Présanctifiés
Chers frères et sœurs, nous vous invitons à suivre toutes les célébrations de notre communauté en direct sur notre chaîne YouTube
Voici les horaires des offices de la Semaine Sainte et de Pâques:
Lundi saint (13 avril):
19 h Vêpres et Liturgie des Dons Présanctifiés
Mardi saint (14 avril):
7 h 30 Matines
19 h Vêpres et Liturgie des Dons Présanctifiés
Mercredi saint (15 avril):
7 h 30 Matines
19 h Vêpres et Liturgie des Dons Présanctifiés
Chers frères et sœurs, paroissiens de notre église !
S'achèvent les quarante jours du Grand Carême. Dans le Triode, un des stichères aux vêpres ce soir annonce : " Achevant les quarante jours qui ont secouru l'âme - puissions nous voir la semaine Sainte de ta Passion."
Mais la quarantaine (qui se traduit également par « quarante jour») n'est malheureusement pas terminée!
Nous allons nous essayer, comme pendant les semaines précédentes, à prier dans nos maisons tout en suivant pas à pas notre Sauveur. Ces jours-ci, par Lui sont produites les œuvres étonnantes, redoutables et fabuleuses : la résurrection de Lazare mort depuis quatre jours et l'entrée du Seigneur à Jérusalem.
La résurrection de Lazare est, on peut le dire, le plus grand miracle jamais accompli sur terre. Seul Dieu incarné pouvait l'accomplir. Ce miracle est si frappant que "Plusieurs des Juifs venus chez Marie, qui avaient vu ce qu'il avait fait, crurent en lui" (Jean 11:45). Ce grand événement est précédé de rencontres étonnantes entre le Sauveur et les sœurs de Lazare, Marthe et Marie.
Ces rencontres et dialogues décrits dans le chapitre 11 de l'Évangile de Jean (que nous devons relire souvent) sont si impressionnants qu'ils ont été reflétés dans la littérature mondiale, comme, par exemple, dans le roman de F. M. Dostoïevski « Crime and châtiment». La lecture de ce passage par la pauvre Sonya à Raskolnikov a radicalement changé le sort des deux héros du roman et les a conduits au repentir et à l'amour.
S'achèvent les quarante jours du Grand Carême. Dans le Triode, un des stichères aux vêpres ce soir annonce : " Achevant les quarante jours qui ont secouru l'âme - puissions nous voir la semaine Sainte de ta Passion."
Mais la quarantaine (qui se traduit également par « quarante jour») n'est malheureusement pas terminée!
Nous allons nous essayer, comme pendant les semaines précédentes, à prier dans nos maisons tout en suivant pas à pas notre Sauveur. Ces jours-ci, par Lui sont produites les œuvres étonnantes, redoutables et fabuleuses : la résurrection de Lazare mort depuis quatre jours et l'entrée du Seigneur à Jérusalem.
La résurrection de Lazare est, on peut le dire, le plus grand miracle jamais accompli sur terre. Seul Dieu incarné pouvait l'accomplir. Ce miracle est si frappant que "Plusieurs des Juifs venus chez Marie, qui avaient vu ce qu'il avait fait, crurent en lui" (Jean 11:45). Ce grand événement est précédé de rencontres étonnantes entre le Sauveur et les sœurs de Lazare, Marthe et Marie.
Ces rencontres et dialogues décrits dans le chapitre 11 de l'Évangile de Jean (que nous devons relire souvent) sont si impressionnants qu'ils ont été reflétés dans la littérature mondiale, comme, par exemple, dans le roman de F. M. Dostoïevski « Crime and châtiment». La lecture de ce passage par la pauvre Sonya à Raskolnikov a radicalement changé le sort des deux héros du roman et les a conduits au repentir et à l'amour.
Dimanche des Rameaux /autrefois appelé en français Dimanche de l'Hosanne!/
Qui n'a pas rencontré du Seigneur quand, comme un roi, triomphant Il entra dans Jérusalem, et qui n'a pas crié alors, Hosanna au Fils de David! (Matthieu 21:15)?
Mais seulement quatre jours se sont écoulés, et la même foule avec les mêmes langues crie, Crucifie-le, crucifie-le! (Jean 19:6). Changement incroyable!
Mais pourquoi devrions-nous être surpris? N'avons-nous pas fait la même chose, quand après avoir reçu les saints mystères du Corps et du Sang du Seigneur, nous quittons à peine l'église avant de tout oublier, à la fois notre révérence et la miséricorde de Dieu envers nous.
Nous nous adonnons comme avant à des actes agréables pour nous, d'abord petits puis ensuite grands. Peut-être même qu'avant que quatre jours ne se soient écoulés, bien que nous ne criions point, "Crucifie-le!" nous crucifions le Seigneur en nous-mêmes. Le Seigneur voit tout cela, et Il souffre. Gloire à Ta patience, ô Seigneur!
Qui n'a pas rencontré du Seigneur quand, comme un roi, triomphant Il entra dans Jérusalem, et qui n'a pas crié alors, Hosanna au Fils de David! (Matthieu 21:15)?
Mais seulement quatre jours se sont écoulés, et la même foule avec les mêmes langues crie, Crucifie-le, crucifie-le! (Jean 19:6). Changement incroyable!
Mais pourquoi devrions-nous être surpris? N'avons-nous pas fait la même chose, quand après avoir reçu les saints mystères du Corps et du Sang du Seigneur, nous quittons à peine l'église avant de tout oublier, à la fois notre révérence et la miséricorde de Dieu envers nous.
Nous nous adonnons comme avant à des actes agréables pour nous, d'abord petits puis ensuite grands. Peut-être même qu'avant que quatre jours ne se soient écoulés, bien que nous ne criions point, "Crucifie-le!" nous crucifions le Seigneur en nous-mêmes. Le Seigneur voit tout cela, et Il souffre. Gloire à Ta patience, ô Seigneur!
Homélie de Mgr Nestor, archevêque de Madrid et Lisbonne pour le samedi l’Acathiste à la Mère de Dieu
Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit !
Aujourd’hui, vendredi de la cinquième semaine du grand Carême, nous lisons l’Acathiste à la Mère de Dieu. Cet office nous rappelle que la très sainte Mère de Dieu n’accueille pas que nos afflictions et nos faiblesses, Elle nous défend aussi.
Cet office a été établi au cours de la période byzantine de l’histoire de l’Église après que Constantinople a été maintes fois menacée par les invasions des Perses et des Avars. C’est en mémoire de l’un de ces événements qu’a été écrit l’acathiste que nous lisons jusqu’à nos jours. Dans les églises de Grèce, il est lu tous les vendredis du grand Carême et ces offices rassemblent toujours beaucoup de croyants. Aujourd’hui, il nous rappelle comme les peuples chrétiens par le passé honoraient la Mère de Dieu. Elle était pour eux délivrance des malheurs et des dangers — c’est ce que nous rappellent de nombreux noms de villes, dédicaces d’églises, histoires de lieux saints, icônes et autres, et, bien sûr, cet acathiste qui est familier à beaucoup d’entre nous…
Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit !
Aujourd’hui, vendredi de la cinquième semaine du grand Carême, nous lisons l’Acathiste à la Mère de Dieu. Cet office nous rappelle que la très sainte Mère de Dieu n’accueille pas que nos afflictions et nos faiblesses, Elle nous défend aussi.
Cet office a été établi au cours de la période byzantine de l’histoire de l’Église après que Constantinople a été maintes fois menacée par les invasions des Perses et des Avars. C’est en mémoire de l’un de ces événements qu’a été écrit l’acathiste que nous lisons jusqu’à nos jours. Dans les églises de Grèce, il est lu tous les vendredis du grand Carême et ces offices rassemblent toujours beaucoup de croyants. Aujourd’hui, il nous rappelle comme les peuples chrétiens par le passé honoraient la Mère de Dieu. Elle était pour eux délivrance des malheurs et des dangers — c’est ce que nous rappellent de nombreux noms de villes, dédicaces d’églises, histoires de lieux saints, icônes et autres, et, bien sûr, cet acathiste qui est familier à beaucoup d’entre nous…
La cérémonie religieuse sera à suivre en direct, vendredi 10 avril à partir de 11h30 sur BFMTV. VIDEO
Le Lundi saint le 15 avril en 2019 un incendie majeur est survenu à la cathédrale Notre-Dame de Paris. Rappelons que c'était exactement il y a un an.
Les orthodoxes du monde entier ont souffert avec leurs frères catholiques +
Nous apprenons aujourd’hui que demain, Vendredi Saint, une liturgie sera pour la première fois à nouveau célébrée dans la cathédrale. Cela est d'autant plus signifiant en cette dure période de pandémie... Un espoir pour tous!
C'est l'archevêque de la capitale, Monseigneur Michel Aupetit, qui a confirmé la tenue de cet office religieux à BFMTV, précisant que celui-ci se ferait en comité très restreint.
Au départ, Monseigneur Michel Aupetit prévoyait la traditionnelle procession, mais "ce n’est plus possible évidemment" en raison du confinement. La cérémonie aura donc lieu "à l'intérieur de la cathédrale". "Nous allons faire une méditation autour de grands textes, par des acteurs professionnels comme Philippe Torreton, Judith Chemla... Et puis il y aura de la musique qui va accompagner, c'est Renaud Capuçon qui a accepté de venir jouer", a expliqué Monseigneur Aupetit
Une vénération suivra ainsi qu’une méditation très courte de ma part." précise l'archevêque. Il s’agit, selon ce dernier, de "permettre aux gens de rentrer puis de laisser quand même ce message de la tradition française" à l’intérieur de la cathédrale Notre-Dame de Paris, près d'un an après l'incendie qui l'a grandement endommagée.
Le Lundi saint le 15 avril en 2019 un incendie majeur est survenu à la cathédrale Notre-Dame de Paris. Rappelons que c'était exactement il y a un an.
Les orthodoxes du monde entier ont souffert avec leurs frères catholiques +
Nous apprenons aujourd’hui que demain, Vendredi Saint, une liturgie sera pour la première fois à nouveau célébrée dans la cathédrale. Cela est d'autant plus signifiant en cette dure période de pandémie... Un espoir pour tous!
C'est l'archevêque de la capitale, Monseigneur Michel Aupetit, qui a confirmé la tenue de cet office religieux à BFMTV, précisant que celui-ci se ferait en comité très restreint.
Au départ, Monseigneur Michel Aupetit prévoyait la traditionnelle procession, mais "ce n’est plus possible évidemment" en raison du confinement. La cérémonie aura donc lieu "à l'intérieur de la cathédrale". "Nous allons faire une méditation autour de grands textes, par des acteurs professionnels comme Philippe Torreton, Judith Chemla... Et puis il y aura de la musique qui va accompagner, c'est Renaud Capuçon qui a accepté de venir jouer", a expliqué Monseigneur Aupetit
Une vénération suivra ainsi qu’une méditation très courte de ma part." précise l'archevêque. Il s’agit, selon ce dernier, de "permettre aux gens de rentrer puis de laisser quand même ce message de la tradition française" à l’intérieur de la cathédrale Notre-Dame de Paris, près d'un an après l'incendie qui l'a grandement endommagée.
Les défunts sont commémorés par un Office spécial appelé "samedi des âmes," célébré 4 fois par an :
Les 2 samedis précédant le Grand Carême, le premier samedi du Grand Carême, et le samedi avant la Pentecôte.
Les Orthodoxes croient qu'il est du devoir des vivants de se souvenir et de prier pour les défunts. Une prière générale est prononcée pour les personnes spécifiques, et pour toutes les âmes inconnues qui n'ont personne pour prier à leur mémoire. Les paroissiens apportent de petits plats de "kollyva" à l'église (plats de blé cuit mêlé à des épices, sucre, raisins, etc), et remettent une liste des prénoms de leurs bien-aimés défunts au prêtre.
Mieux vaut mourir saint et loin des siens, que pécheur et chez soi!
Il n'en est pas de même du juste : à son départ, il recueille une foule d'avantages; il est utile à tous les vivants par le souvenir de sa propre vertu, il les rend meilleurs. Les pécheurs au contraire sont encore punis par là. Car ce n'est pas seulement de leur vivant, mais jusqu'après leur mort, qu'ils nuisent à beaucoup de monde en laissant partout des exemples de leur avarice.
Les 2 samedis précédant le Grand Carême, le premier samedi du Grand Carême, et le samedi avant la Pentecôte.
Les Orthodoxes croient qu'il est du devoir des vivants de se souvenir et de prier pour les défunts. Une prière générale est prononcée pour les personnes spécifiques, et pour toutes les âmes inconnues qui n'ont personne pour prier à leur mémoire. Les paroissiens apportent de petits plats de "kollyva" à l'église (plats de blé cuit mêlé à des épices, sucre, raisins, etc), et remettent une liste des prénoms de leurs bien-aimés défunts au prêtre.
Mieux vaut mourir saint et loin des siens, que pécheur et chez soi!
Il n'en est pas de même du juste : à son départ, il recueille une foule d'avantages; il est utile à tous les vivants par le souvenir de sa propre vertu, il les rend meilleurs. Les pécheurs au contraire sont encore punis par là. Car ce n'est pas seulement de leur vivant, mais jusqu'après leur mort, qu'ils nuisent à beaucoup de monde en laissant partout des exemples de leur avarice.
Depuis 1951 l’icône réside aux Etats-Unis, au siège de l'Eglise Russe Hors Frontières, elle voyage dans le monde des vivants et elle est partout une source de miracles continus.
Icône de la Très Sainte Mère de Dieu de la racine de Koursk est également connue en tant que "Znamenie" - signe
L’icône a été trouvée le 8 septembre 1295, par un homme de la ville de Rylsk, près d’un grand chêne sur la rive du fleuve Touskara.
Tandis qu’il prenait l’icône, un petit courant d’eau a commencé à couler de dessous les racines du chêne: l’homme qui a trouvé cette icône et ses compagnons construisirent une chapelle en bois (Tchasovnia, en Russe, de «tchasy « (les heures canoniques)
C'était un petit bâtiment sans autel, non consacré, normalement utilisé sans clergé, pour des offices de lecture qui ne requièrent pas de prêtre, tel que des heures, ou prières, ou des lectures d’hymnes acathistes etc.).
Icône de la Très Sainte Mère de Dieu de la racine de Koursk est également connue en tant que "Znamenie" - signe
L’icône a été trouvée le 8 septembre 1295, par un homme de la ville de Rylsk, près d’un grand chêne sur la rive du fleuve Touskara.
Tandis qu’il prenait l’icône, un petit courant d’eau a commencé à couler de dessous les racines du chêne: l’homme qui a trouvé cette icône et ses compagnons construisirent une chapelle en bois (Tchasovnia, en Russe, de «tchasy « (les heures canoniques)
C'était un petit bâtiment sans autel, non consacré, normalement utilisé sans clergé, pour des offices de lecture qui ne requièrent pas de prêtre, tel que des heures, ou prières, ou des lectures d’hymnes acathistes etc.).
Le 20 mars 2020 à partir de 9 h émission en direct de la Liturgie des Dons Présanctifiés sur notre page Facebook
Conformément aux indications des autorités françaises la liturgie sera célébrée les portes de l'église étant fermées, seul le clergé sera présent à l'intérieur de l'église.
Трехсвятительский кафедральный храм в Париже
Друзья, завтра 20 марта 2020 в 9.00 будем передавать прямую трансляцию Литургии Преждеосвященных Даров здесь на нашей странице в Фейсбуке.
В связи с указаниями Правительства Франции, Литургия будет служиться в закрытом храме и без прихожан, только силами и в присутствии духовенства.
Надеемся, что видеотрансляция хотя бы отчасти утешит христианские души, жаждущие оказаться в Храме Божием в это сложное время.
Conformément aux indications des autorités françaises la liturgie sera célébrée les portes de l'église étant fermées, seul le clergé sera présent à l'intérieur de l'église.
Трехсвятительский кафедральный храм в Париже
Друзья, завтра 20 марта 2020 в 9.00 будем передавать прямую трансляцию Литургии Преждеосвященных Даров здесь на нашей странице в Фейсбуке.
В связи с указаниями Правительства Франции, Литургия будет служиться в закрытом храме и без прихожан, только силами и в присутствии духовенства.
Надеемся, что видеотрансляция хотя бы отчасти утешит христианские души, жаждущие оказаться в Храме Божием в это сложное время.
Les lectures du Grand canon Saint André de Crète ont pris fin. Il y a deux jours, une fidèle de la cathédrale, toujours très aimable, a voulu me montrer la petite église voisine consacrée à saint Serge. Elle était toute excitée de me dire qu'on y avait trouvé des fresques. Et en chemin, nous avons rencontré le prêtre. "Ce sont des fresques de style néo russe, art nouveau, Vaznetsov.
- Elles sont de lui?
- Non, mais c'est le même genre".
J'avais vu cette église il y a peut-être un an, quand on venait de la restituer à l'église après avoir servi de local à la Sberbank pendant des décennies. elle était dans un état affreux, badigeonnée de plusieurs couches de peinture verdâtre, et il y avait encore l'escalier menant à l'étage ménagé sous la coupole. On voyait juste un lutrin et quelques cierges au milieu du désastre.
Elle est à présent couverte d'échafaudages, décroûtée, il y a une modeste iconostase. Je n'ai pas vu grand chose des fresques révélées, à part une tête de Christ, d'une excellente qualité artistique. J'ai mieux vu sur le téléphone du prêtre. Pour l'instant, on a retrouvé juste le Christ. Et puis des ornements, typiques de l'époque. Ce devait être beau. Comme il s'est trouvé un sponsor, l'église bénéficiera d'un fresquiste qui essaiera d'en retrouver l'esprit, d'après tous ces fragments.
- Elles sont de lui?
- Non, mais c'est le même genre".
J'avais vu cette église il y a peut-être un an, quand on venait de la restituer à l'église après avoir servi de local à la Sberbank pendant des décennies. elle était dans un état affreux, badigeonnée de plusieurs couches de peinture verdâtre, et il y avait encore l'escalier menant à l'étage ménagé sous la coupole. On voyait juste un lutrin et quelques cierges au milieu du désastre.
Elle est à présent couverte d'échafaudages, décroûtée, il y a une modeste iconostase. Je n'ai pas vu grand chose des fresques révélées, à part une tête de Christ, d'une excellente qualité artistique. J'ai mieux vu sur le téléphone du prêtre. Pour l'instant, on a retrouvé juste le Christ. Et puis des ornements, typiques de l'époque. Ce devait être beau. Comme il s'est trouvé un sponsor, l'église bénéficiera d'un fresquiste qui essaiera d'en retrouver l'esprit, d'après tous ces fragments.
Moscou, 20 décembre 2019 — RIA Novosti. Le patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie admet officiellement la lecture, au cours des offices divins, de certains textes en langue russe contemporaine, alors que dans la majorité des lieux de culte de l’Église orthodoxe russe les offices sont célébrés exclusivement en slavon.
Ce vendredi, au cours de l’assemblée diocésaine de Moscou qui s’est tenue dans l’église du Christ Sauveur, le patriarche Cyrille a déclaré :
« J’estime que, là où les fidèles y sont prêts, la lecture des Apôtres et de l’Écriture sainte dont le texte est difficilement compréhensible soit faite en russe. Ce peut être aussi le cas de la lecture des Évangiles lors des offices célébrés à la demande des paroissiens (treby) ou de la lecture du texte complet des quatre Évangiles durant la Semaine sainte, lecture qui dans la pratique se répartit sur toute la durée du grand carême. »
Ce vendredi, au cours de l’assemblée diocésaine de Moscou qui s’est tenue dans l’église du Christ Sauveur, le patriarche Cyrille a déclaré :
« J’estime que, là où les fidèles y sont prêts, la lecture des Apôtres et de l’Écriture sainte dont le texte est difficilement compréhensible soit faite en russe. Ce peut être aussi le cas de la lecture des Évangiles lors des offices célébrés à la demande des paroissiens (treby) ou de la lecture du texte complet des quatre Évangiles durant la Semaine sainte, lecture qui dans la pratique se répartit sur toute la durée du grand carême. »
J'étais malade, et vous M'avez visité...
Le dimanche qui suit est appelé dimanche de Carnaval /cf. TRIODE/ parce que pendant la semaine qui le suit, un jeûne limité est prescrit par l'Église – abstention de toute viande. Il faut comprendre cette prescription à la lumière de ce qui a été dit auparavant à propos de la signification de la préparation. L'Église commence maintenant à nous "ajuster" pour le grand effort qu'elle attendra de notre part 7 jours plus tard. Elle nous introduit progressivement dans cet effort – connaissant notre fragilité, prévoyant notre faiblesse spirituelle.
La veille de ce jour (Samedi de Carnaval), l'Église nous invite à une commémoration universelle de tous ceux qui "se sont endormis dans l'espoir de la résurrection et de la vie éternelle." C'est en effet le grand jour de prière de l'Église pour ses membres défunts. Pour comprendre la signification de cette relation entre le Grand Carême et la prière pour les défunts, il faut se souvenir que le Christianisme est la religion de l'amour.
Le Christ a laissé Ses disciples non pas avec une doctrine de Salut individuel, mais avec un commandement nouveau : "aimez-vous les uns les autres", et Il avait ajouté : "C'est à l'amour que vous aurez les uns pour les autres, que tous vous reconnaîtront pour Mes disciples" (Jn 13,34-35). Dès lors, l'amour est le fondement, la vie même de l'Église qui est, selon les paroles de saint Ignace d'Antioche, "unité de Foi et d'amour."
Le dimanche qui suit est appelé dimanche de Carnaval /cf. TRIODE/ parce que pendant la semaine qui le suit, un jeûne limité est prescrit par l'Église – abstention de toute viande. Il faut comprendre cette prescription à la lumière de ce qui a été dit auparavant à propos de la signification de la préparation. L'Église commence maintenant à nous "ajuster" pour le grand effort qu'elle attendra de notre part 7 jours plus tard. Elle nous introduit progressivement dans cet effort – connaissant notre fragilité, prévoyant notre faiblesse spirituelle.
La veille de ce jour (Samedi de Carnaval), l'Église nous invite à une commémoration universelle de tous ceux qui "se sont endormis dans l'espoir de la résurrection et de la vie éternelle." C'est en effet le grand jour de prière de l'Église pour ses membres défunts. Pour comprendre la signification de cette relation entre le Grand Carême et la prière pour les défunts, il faut se souvenir que le Christianisme est la religion de l'amour.
Le Christ a laissé Ses disciples non pas avec une doctrine de Salut individuel, mais avec un commandement nouveau : "aimez-vous les uns les autres", et Il avait ajouté : "C'est à l'amour que vous aurez les uns pour les autres, que tous vous reconnaîtront pour Mes disciples" (Jn 13,34-35). Dès lors, l'amour est le fondement, la vie même de l'Église qui est, selon les paroles de saint Ignace d'Antioche, "unité de Foi et d'amour."
Le patriarche a dit dans son message adressé au clergé:
"La mission essentielle du clergé consiste à aider les fidèles à mieux comprendre le contenu et le sens de la liturgie orthodoxe. Il faut apprendre à se débarrasser de la hâte et de la confusion dans l'énoncé des textes et des invocations. Les lenteurs voulues, l'émotivité et la théâtralité doivent disparaître des offices.
Là où les communautés y sont disposées le patriarche estime que les textes des apôtres, les Évangiles peuvent être lus en russe lors de certains offices, en particulier pendant le Carême de Pâques et la Semaine sainte.
Les recteurs doivent se montrer attentifs aux souhaits des communautés. L'introduction du russe peut parfois être bien accueillie, des réactions hostiles sont également possibles. Les prêtres doivent faire preuve de tact et se concerter avec les fidèles".
"La mission essentielle du clergé consiste à aider les fidèles à mieux comprendre le contenu et le sens de la liturgie orthodoxe. Il faut apprendre à se débarrasser de la hâte et de la confusion dans l'énoncé des textes et des invocations. Les lenteurs voulues, l'émotivité et la théâtralité doivent disparaître des offices.
Là où les communautés y sont disposées le patriarche estime que les textes des apôtres, les Évangiles peuvent être lus en russe lors de certains offices, en particulier pendant le Carême de Pâques et la Semaine sainte.
Les recteurs doivent se montrer attentifs aux souhaits des communautés. L'introduction du russe peut parfois être bien accueillie, des réactions hostiles sont également possibles. Les prêtres doivent faire preuve de tact et se concerter avec les fidèles".
Le patriarche a dit: " Les règles régissant les carêmes sont exposées dans le Typicon. Les chapitres consacrés au carême s'inspirent de la pratique monastique au Proche-Orient. De nos jours, dans le monde moderne l'homme moderne s'il n'a pas la coutume de jeûner, d'autant plus dans les conditions des mégalopoles, n'est pas capables de respecter les jeûnes tels qu'ils sont prescrits par le Typicon.
Les médias et les sites laïcs mettent en ligne des "calendriers de carême" s'inspirant de la règle monastique et des critères du typicon. Ces règles sont perçues par les lecteurs comme exotiques et irréalisables.
Les médias et les sites laïcs mettent en ligne des "calendriers de carême" s'inspirant de la règle monastique et des critères du typicon. Ces règles sont perçues par les lecteurs comme exotiques et irréalisables.
Père Lev Gillet
L'icône: la Sainte Rencontre (détail)
On nomme aussi la fête "la sainte rencontre" ou "hypapanthe" du grec «aller au-devant». La fête est appelée également la chandeleur car elle se fêtait à la lumière des chandelles pour exprimer le témoignage de Siméon sur Jésus-Christ: "lumière pour la révélation aux nations".
On la nomme aussi la fête de la Purification parce que, quarante jours après la naissance du Seigneur, la Vierge vint au Temple se purifier, selon la loi de Moïse.
Jésus fut présenté au Temple par Marie et Joseph, il rencontra le vieillard Siméon et la prophétesse Anne qui se trouvaient alors dans le Temple. La Sainte Rencontre est celle de Dieu et de son peuple, elle préfigure la rencontre liturgique.
L'icône: la Sainte Rencontre (détail)
On nomme aussi la fête "la sainte rencontre" ou "hypapanthe" du grec «aller au-devant». La fête est appelée également la chandeleur car elle se fêtait à la lumière des chandelles pour exprimer le témoignage de Siméon sur Jésus-Christ: "lumière pour la révélation aux nations".
On la nomme aussi la fête de la Purification parce que, quarante jours après la naissance du Seigneur, la Vierge vint au Temple se purifier, selon la loi de Moïse.
Jésus fut présenté au Temple par Marie et Joseph, il rencontra le vieillard Siméon et la prophétesse Anne qui se trouvaient alors dans le Temple. La Sainte Rencontre est celle de Dieu et de son peuple, elle préfigure la rencontre liturgique.
Aux archipasteurs, pasteurs, diacres, moines et à tous les fidèles enfants de l’Église orthodoxe russe
Bien-aimés dans le Seigneur archipasteurs, dignes prêtres et diacres, vénérables moines et moniales, chers frères et sœurs,
Je vous souhaite à tous une bonne fête de la Nativité de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ.
L’admirable miracle de l’incarnation divine, accompli il y a plus de deux mille ans, emplit encore aujourd’hui nos âmes d’une joie indicible. Aujourd’hui Dieu est venu sur terre et l’homme est monté aux cieux (Stichère idiomèle, vêpres de la fête). Le Créateur et la Providence de toute chose est venu dans le monde car, dans Sa miséricorde, Il ne pouvait voir les hommes tourmentés par le diable (rite du saint Baptême) ; vaincu par l’amour, l’Éternel et l’Ineffable est venu chercher Sa créature égarée (kondakion sur la drachme perdue de saint Roman le Mélode).
Bien-aimés dans le Seigneur archipasteurs, dignes prêtres et diacres, vénérables moines et moniales, chers frères et sœurs,
Je vous souhaite à tous une bonne fête de la Nativité de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ.
L’admirable miracle de l’incarnation divine, accompli il y a plus de deux mille ans, emplit encore aujourd’hui nos âmes d’une joie indicible. Aujourd’hui Dieu est venu sur terre et l’homme est monté aux cieux (Stichère idiomèle, vêpres de la fête). Le Créateur et la Providence de toute chose est venu dans le monde car, dans Sa miséricorde, Il ne pouvait voir les hommes tourmentés par le diable (rite du saint Baptême) ; vaincu par l’amour, l’Éternel et l’Ineffable est venu chercher Sa créature égarée (kondakion sur la drachme perdue de saint Roman le Mélode).
L’Évangile ne nous apprend rien de l’enfance de Marie.
Son titre de Mère de Dieu efface tout le reste. Mais la tradition est plus explicite ; elle nous apprend que la Sainte Vierge, dans Son enfance, fut solennellement offerte à Dieu dans Son Temple. Cette présentation est le sujet de la fête qu’on célèbre aujourd’hui.
Où mieux que loin du monde, dans l’enceinte du temple, Marie se fût-Elle préparée à Sa mission ?
Douze années de recueillement, de prière, de contemplation, telle fut la préparation de l’Élue de Dieu.
Cet épisode de la vie de la Vierge Marie ne se trouve pas dans les quatre évangiles, mais dans un livre apocryphe, le "protévangile de Jacques". La piété populaire et la spiritualité mariale en furent marquées, car elle soulignait bien la disponibilité de la Vierge Marie, à l'égard de la volonté divine. Tant en Orient qu'en Occident, cette fête connut un grand succès.
Marie est bien prédestinée à devenir le temple vivant de la divinité. La scène est toute simple, selon cet évangile apocryphe: Anne et Joachim voulurent remercier Dieu de la naissance de cette enfant. Ils la lui consacrèrent. Lorsqu'elle eut trois ans, Marie fut conduite au Temple, un prêtre l'accueille par des paroles qui ressemblent au Magnificat et l'enfant s'assied sur les marches de l'autel. "Tout le peuple d'Israël l'aima". Cette fête est attestée dès le VIe siècle.
Son titre de Mère de Dieu efface tout le reste. Mais la tradition est plus explicite ; elle nous apprend que la Sainte Vierge, dans Son enfance, fut solennellement offerte à Dieu dans Son Temple. Cette présentation est le sujet de la fête qu’on célèbre aujourd’hui.
Où mieux que loin du monde, dans l’enceinte du temple, Marie se fût-Elle préparée à Sa mission ?
Douze années de recueillement, de prière, de contemplation, telle fut la préparation de l’Élue de Dieu.
Cet épisode de la vie de la Vierge Marie ne se trouve pas dans les quatre évangiles, mais dans un livre apocryphe, le "protévangile de Jacques". La piété populaire et la spiritualité mariale en furent marquées, car elle soulignait bien la disponibilité de la Vierge Marie, à l'égard de la volonté divine. Tant en Orient qu'en Occident, cette fête connut un grand succès.
Marie est bien prédestinée à devenir le temple vivant de la divinité. La scène est toute simple, selon cet évangile apocryphe: Anne et Joachim voulurent remercier Dieu de la naissance de cette enfant. Ils la lui consacrèrent. Lorsqu'elle eut trois ans, Marie fut conduite au Temple, un prêtre l'accueille par des paroles qui ressemblent au Magnificat et l'enfant s'assied sur les marches de l'autel. "Tout le peuple d'Israël l'aima". Cette fête est attestée dès le VIe siècle.
Derniers commentaires
-
Surprenantes fresques dans un monastère en Serbie
19/09/2024 13:35 - Patrick -
"Il n'y a aucune excuse pour ceux qui déclenchent des guerres", - Mgr Onuphre, Primat de l'Eglise d’Ukraine, PM
14/04/2023 05:58 - Gilles -
Le père George Egorov, sa visite pastorale à la Légion étrangère
12/12/2022 12:55 - Baron André -
OSCE demande à Russie ce cesser la destruction d'églises en Ukraine
10/05/2022 03:22 - pere jean -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
14/04/2022 19:15 - Hai Lin -
Deux hiérarques russes s’expriment à titre personnel à propos de la guerre et de la paix, de la situation en Russie
14/04/2022 10:39 - Marie Genko -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
14/04/2022 10:26 - Marie Genko -
Le Parlement Européen a condamné le patriarche Cyrille et a félicité le clergé orthodoxe qui s'est opposé à la guerre en Ukraine
13/04/2022 21:21 - Gilles -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
12/04/2022 23:05 - Théophile -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
12/04/2022 22:00 - Nadejda na Mir
Liens francophones