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Le 24 juillet/ 6 août, mémoire des Saints Martyrs BORIS et GLEB, nommés ROMAIN et DAVID au Saint Baptême; premiers Saints canonisés de l'Église russe, ils sont aussi les premiers représentants des Strastoterptsi, c'est-à-dire les Saints laïcs "qui ont souffert la passion sans résistance", catégorie de Saints particulière à l'hagiographie russe à laquelle appartiennent aussi le saint empereur Nicolas 1 et sa famille.
Mille ans déjà
C'était en 1015, le 24 juillet (calendrier julien évidemment!).
Mais revenons un peu avant.
En 988, le prince Vladimir de Kiev – païen adorateur de Peroun – se détourne de ses idoles et, comme Clovis en son temps, "brûle ce qu'il a adoré et adore ce qu'il a brûlé"... Bref, en 988, Vladimir reçoit le baptême (1).
Mille ans déjà
C'était en 1015, le 24 juillet (calendrier julien évidemment!).
Mais revenons un peu avant.
En 988, le prince Vladimir de Kiev – païen adorateur de Peroun – se détourne de ses idoles et, comme Clovis en son temps, "brûle ce qu'il a adoré et adore ce qu'il a brûlé"... Bref, en 988, Vladimir reçoit le baptême (1).
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 6 Août 2021 à 16:26
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Le prophète Elie a exercé son ministère prophétique sous le règne de deux rois d'Israël, Achab et Ahazia, entre 873 et 852 av. J.-C.
Le prophète Elie est l’un des saints les plus vénérés par les catholiques comme par les orthodoxes. Le judaïsme, l’islam et les sectes protestantes le commémorent. Le personnage d’Elie est également présent dans religions païennes. Nous ne savons pas quelles sont les premières mentions d’Elie. Ce nom n’est peut-être d’ailleurs pas un nom propre. Selon la tradition il n’y a dans l’histoire de l’humanité que trois d’hommes s’étant transporté au Ciel de leur vivant : l’apôtre Jean, Enoch et Elie.
C’est précisément Elie qui est dans ce sens le précurseur du Christ. Les nombreux miracles qu’il a accomplis en témoignent. Résurrection des morts, envoi de la pluie lors de sécheresses, multiplication de l’huile et de la farine dans la maison d’une veuve, etc.
Le prophète Elie est l’un des saints les plus vénérés par les catholiques comme par les orthodoxes. Le judaïsme, l’islam et les sectes protestantes le commémorent. Le personnage d’Elie est également présent dans religions païennes. Nous ne savons pas quelles sont les premières mentions d’Elie. Ce nom n’est peut-être d’ailleurs pas un nom propre. Selon la tradition il n’y a dans l’histoire de l’humanité que trois d’hommes s’étant transporté au Ciel de leur vivant : l’apôtre Jean, Enoch et Elie.
C’est précisément Elie qui est dans ce sens le précurseur du Christ. Les nombreux miracles qu’il a accomplis en témoignent. Résurrection des morts, envoi de la pluie lors de sécheresses, multiplication de l’huile et de la farine dans la maison d’une veuve, etc.
Dans l’Église russe, avant le début des réformes nikoniennes du XVIIe siècle, il existait une pieuse coutume dite des sept saluts d’entrée, qui est toujours strictement observée dans la tradition du rite ancien, ainsi que dans les paroisses coreligionnaires (communautés vieilles-ritualistes du Patriarcat de Moscou).
Il s’agit d’un petit rituel composé de courtes prières, d’un signe de croix, de saluts et de prosternations, effectué avant et après la règle de la prière, à l’entrée et à la sortie de l’église, ainsi qu’avant le début de tout travail. Dans cet article, nous parlerons de cette tradition et des raisons pour lesquelles elle est si importante dans l’Edinoverie (coreligionnaires).
Préparation à la prière
Dans l’ancienne église russe, la vie d’un chrétien était imprégnée de l’expérience de l’église et illuminée par la prière. Cependant, dans l’esprit de nos ancêtres, l’opinion selon laquelle la vie dans le monde est totalement sans grâce et pleine de vanité prévalait, de sorte que vous ne pouvez pas commencer une prière et participer à un service divin tel que vous êtes. Vous devez plutôt accomplir un certain nombre de rites préparatoires. L’un de ces rites consiste à se vêtir de vêtements de prière spéciaux. Les hommes portent des kaftans spéciaux sur leur chemise, les femmes viennent dans des robes plus élégantes que les robes ordinaires, ainsi que des foulards à épingles couvrant le cou et les épaules.
Il s’agit d’un petit rituel composé de courtes prières, d’un signe de croix, de saluts et de prosternations, effectué avant et après la règle de la prière, à l’entrée et à la sortie de l’église, ainsi qu’avant le début de tout travail. Dans cet article, nous parlerons de cette tradition et des raisons pour lesquelles elle est si importante dans l’Edinoverie (coreligionnaires).
Préparation à la prière
Dans l’ancienne église russe, la vie d’un chrétien était imprégnée de l’expérience de l’église et illuminée par la prière. Cependant, dans l’esprit de nos ancêtres, l’opinion selon laquelle la vie dans le monde est totalement sans grâce et pleine de vanité prévalait, de sorte que vous ne pouvez pas commencer une prière et participer à un service divin tel que vous êtes. Vous devez plutôt accomplir un certain nombre de rites préparatoires. L’un de ces rites consiste à se vêtir de vêtements de prière spéciaux. Les hommes portent des kaftans spéciaux sur leur chemise, les femmes viennent dans des robes plus élégantes que les robes ordinaires, ainsi que des foulards à épingles couvrant le cou et les épaules.
Marina est née en Anatolie du Sud, plus précisément à Antioche, à la fin du troisième siècle, pendant le règne de Claude II (268-270). Elle était la seule fille de parents païens nobles. Quand elle avait cinq ans, sa mère est morte (certaines sources disent qu'elle est morte peu de temps après l'accouchement), et depuis que son père Aidesios, était trop occupé à l'exercice de ses fonctions en tant que prêtre païen pour l'éduquer correctement, il tourna ses soins envers Marina avec une femme qui se trouvait être chrétienne. Suite Sainte Marina, grande martyre et vainqueur des démons
Un miracle de sainte Marina
Version française Claude Lopez-Ginisty
Il y a quelques années, une famille de Lymassol, à Chypre, nommée Vassiliou a été bénéficiaire du miracle suivant. En Grèce, cette famille est bien connue à cause des demandes télévisées qu'elle a faites en vue de trouver un donneur pour leur jeune garçon Andrea, qui souffrait de leucémie. Le donateur a bien été trouvé et les parents ont commencé à préparer leur voyage au Texas (USA) où la greffe de moelle osseuse allait être exécutée. Entre-temps, ils ont aussi prié et supplié Jésus-Christ de sauver leur petit garçon. Avant leur départ pour les USA les parents ont entendu parler de miracles de sainte Marina et ils ont appelé le monastère de Sainte-Marina situé sur l'île d'Andros en Grèce pour demander sa bénédiction.
Un miracle de sainte Marina
Version française Claude Lopez-Ginisty
Il y a quelques années, une famille de Lymassol, à Chypre, nommée Vassiliou a été bénéficiaire du miracle suivant. En Grèce, cette famille est bien connue à cause des demandes télévisées qu'elle a faites en vue de trouver un donneur pour leur jeune garçon Andrea, qui souffrait de leucémie. Le donateur a bien été trouvé et les parents ont commencé à préparer leur voyage au Texas (USA) où la greffe de moelle osseuse allait être exécutée. Entre-temps, ils ont aussi prié et supplié Jésus-Christ de sauver leur petit garçon. Avant leur départ pour les USA les parents ont entendu parler de miracles de sainte Marina et ils ont appelé le monastère de Sainte-Marina situé sur l'île d'Andros en Grèce pour demander sa bénédiction.
Il est l'une des grandes figures de la Russie médiévale, tant d'un point de vue politique que spirituel.
Vladimir était le plus jeune fils du prince de Kiev, Sviatoslav. Sa mère s'était convertie au christianisme, mais le jeune prince fut élevée dans le paganisme. En 980, il devint prince de Kiev, après avoir éliminé son frère aîné (qui avait lui-même assassiné un autre de leurs frères).
Son alliance est alors sollicitée par les Bulgares, les Khazars, les Allemands et les Byzantins qui représentent les quatre religions de présence: l'islam, le judaïsme, le christianisme latin et le christianisme byzantin. Vladimir, d'après la tradition, envoie alors des ambassadeurs recueillir de plus amples renseignements sur ces religions.
L'islam des Bulgares respire la tristesse; les offices latins des allemands sont dépourvus de beauté. A Constantinople, la splendeur de la liturgie célébrée dans l'église Sainte Sophie, l'encens projeté vers le ciel par le balancement des lourds encensoirs, l'or des icônes, les hymnes célestes transportent d'enthousiasme les âmes slaves des envoyés du prince: "Nous ne savions plus si nous étions au ciel ou sur la terre ! C'est là que Dieu demeure avec les hommes!" Vladimir se fait donc baptiser, avec tous ses sujets en 988 et reçoit pour épouse une princesse byzantine.
Vladimir était le plus jeune fils du prince de Kiev, Sviatoslav. Sa mère s'était convertie au christianisme, mais le jeune prince fut élevée dans le paganisme. En 980, il devint prince de Kiev, après avoir éliminé son frère aîné (qui avait lui-même assassiné un autre de leurs frères).
Son alliance est alors sollicitée par les Bulgares, les Khazars, les Allemands et les Byzantins qui représentent les quatre religions de présence: l'islam, le judaïsme, le christianisme latin et le christianisme byzantin. Vladimir, d'après la tradition, envoie alors des ambassadeurs recueillir de plus amples renseignements sur ces religions.
L'islam des Bulgares respire la tristesse; les offices latins des allemands sont dépourvus de beauté. A Constantinople, la splendeur de la liturgie célébrée dans l'église Sainte Sophie, l'encens projeté vers le ciel par le balancement des lourds encensoirs, l'or des icônes, les hymnes célestes transportent d'enthousiasme les âmes slaves des envoyés du prince: "Nous ne savions plus si nous étions au ciel ou sur la terre ! C'est là que Dieu demeure avec les hommes!" Vladimir se fait donc baptiser, avec tous ses sujets en 988 et reçoit pour épouse une princesse byzantine.
Mère de Sviatoslav (+ 969) Sainte OLGA ou Hélène. Elle se convertit au Christianisme à Constantinople en 958 et prit le nom d’Hélène. C'est la première princesse chrétienne qu'ait connue la Russie.
Née à Pskov (anciennement Pleskov) ou dans le voisinage.
Olga épousa le Prince Igor 1er, duc de Kiev en 903. Après l’assassinat de son mari en 945, elle gouverna la Russie avec sagesse et miséricorde jusqu’à sa propre mort.
Elle se chargea en particulier de l’éducation de son petit fils, saint Vladimir qui allait définitivement donner le Saint Baptême à la Russie.
Issue d'une noble famille du pays de Pskov, à linitiative de laquelle les Varègues étaient venus en Russie, la princesse Olga avait été dotée par Dieu d'une rare beauté et d'une brillante intelligence.
Un jour, alors qu'elle traversait le fleuve Pskov, elle rencontra le jeune prince Igor qui aussitôt s'éprit d'elle.
Née à Pskov (anciennement Pleskov) ou dans le voisinage.
Olga épousa le Prince Igor 1er, duc de Kiev en 903. Après l’assassinat de son mari en 945, elle gouverna la Russie avec sagesse et miséricorde jusqu’à sa propre mort.
Elle se chargea en particulier de l’éducation de son petit fils, saint Vladimir qui allait définitivement donner le Saint Baptême à la Russie.
Issue d'une noble famille du pays de Pskov, à linitiative de laquelle les Varègues étaient venus en Russie, la princesse Olga avait été dotée par Dieu d'une rare beauté et d'une brillante intelligence.
Un jour, alors qu'elle traversait le fleuve Pskov, elle rencontra le jeune prince Igor qui aussitôt s'éprit d'elle.
Le 17 juillet 1918, le Tsar Nicolas II et tous les membres de sa famille, retenus prisonniers par les bolcheviks, sont assassinés sans jugement à Ekaterineburg, à l’est de l’Oural.
Testament du tsar Nicolas II. Ecrit de la main de la Grande-Duchesse Olga Nikolaïevna en 1918 : « Le Père demande de transmettre à tous ceux qui lui sont restés dévoués, et à ceux sur lesquels ils peuvent avoir une influence qu'ils ne le vengent pas, puisqu'il a pardonné à tout le monde et prie pour tout le monde, pour qu'ils ne se vengent pas eux-mêmes et qu'ils se souviennent que le mal qui est maintenant dans le monde sera encore plus fort mais que le bien triomphera du mal, ainsi que l'amour ... "
Le Tsar aura régné sur la Russie de 1894 à 1917. Après avoir abdiqué en mars 1917, il s’était vu refuser le droit d’asile par les Britanniques. Relégué en Sibérie, il sera fait prisonnier par les bolcheviks. Il fut d’abord détenu au palais Tsarkoïe Selo, puis près de Tobolsk. La progression, en juillet 1918, des forces contre-révolutionnaires fit craindre aux Soviets que Nicolas ne soit libéré ; lors d’une réunion secrète, une sentence de mort fut prononcée pour le tsar et sa famille. Ils furent tués avec leurs serviteurs dans une cellule à Ekaterinbourg, dans la nuit du 16 juillet.
Pierre Gilliard, né en 1879 et mort le 30 mai 1962 à Lausanne était le précepteur des enfants du Tsar Nicolas II : les grandes-duchesses Olga, Tatiana, Maria, Anastasia et le tsarévitch Alexei. Gilliard raconte dans son livre : "Le 4 juillet 1918, le commissaire Yakov Yourovski prit le commandement de la villa Ipatiev. Il emmena avec lui dix hommes, qui seront chargés de l’exécution. Pendant quelques jours, il parcouru la région à cheval pour repérer un endroit sûr où faire disparaître les corps. Le 16 juillet au soir, Yourovski procura des pistolets à ses hommes. Après minuit, il demanda aux Romanov et à leurs suivants: Evgueni Botkine, la femme de chambre Anna Demidova, Ivan Kharitonov et Aloïs Troupp - de se préparer à être transférés dans un lieu plus sûr.
Testament du tsar Nicolas II. Ecrit de la main de la Grande-Duchesse Olga Nikolaïevna en 1918 : « Le Père demande de transmettre à tous ceux qui lui sont restés dévoués, et à ceux sur lesquels ils peuvent avoir une influence qu'ils ne le vengent pas, puisqu'il a pardonné à tout le monde et prie pour tout le monde, pour qu'ils ne se vengent pas eux-mêmes et qu'ils se souviennent que le mal qui est maintenant dans le monde sera encore plus fort mais que le bien triomphera du mal, ainsi que l'amour ... "
Le Tsar aura régné sur la Russie de 1894 à 1917. Après avoir abdiqué en mars 1917, il s’était vu refuser le droit d’asile par les Britanniques. Relégué en Sibérie, il sera fait prisonnier par les bolcheviks. Il fut d’abord détenu au palais Tsarkoïe Selo, puis près de Tobolsk. La progression, en juillet 1918, des forces contre-révolutionnaires fit craindre aux Soviets que Nicolas ne soit libéré ; lors d’une réunion secrète, une sentence de mort fut prononcée pour le tsar et sa famille. Ils furent tués avec leurs serviteurs dans une cellule à Ekaterinbourg, dans la nuit du 16 juillet.
Pierre Gilliard, né en 1879 et mort le 30 mai 1962 à Lausanne était le précepteur des enfants du Tsar Nicolas II : les grandes-duchesses Olga, Tatiana, Maria, Anastasia et le tsarévitch Alexei. Gilliard raconte dans son livre : "Le 4 juillet 1918, le commissaire Yakov Yourovski prit le commandement de la villa Ipatiev. Il emmena avec lui dix hommes, qui seront chargés de l’exécution. Pendant quelques jours, il parcouru la région à cheval pour repérer un endroit sûr où faire disparaître les corps. Le 16 juillet au soir, Yourovski procura des pistolets à ses hommes. Après minuit, il demanda aux Romanov et à leurs suivants: Evgueni Botkine, la femme de chambre Anna Demidova, Ivan Kharitonov et Aloïs Troupp - de se préparer à être transférés dans un lieu plus sûr.
ÉVANGILE DES MATINES: JEAN 21, 14-25
L’amour pour le Christ – « Cet évangile a deux choses à nous dire. Tout d’abord, il pose clairement la question unique, la question sur laquelle nous avons et nous aurons à répondre : ‘M’aimes-tu ?’ Tout, dans la vie chrétienne, se réduit à cette question. Pouvons-nous répondre avec Pierre : ‘Oui, Seigneur, Tu sais que je t’aime’ ? Nos actions ne donneraient-elles pas un lamentable démenti à cette affirmation. Cependant, répondre simplement que nous n’aimons pas le Seigneur serait méconnaître et étouffer les aspirations – si faibles soient-elles – que le Saint-Esprit met dans nos cœurs et dirige vers le Christ. Disons donc à jésus : ‘Seigneur, Tu sais tout, Tu sais que je t’aime. Je n’attends rien de moi ; j’attends tout de la grâce’.
L’autorité dans l’Eglise
Le deuxième enseignement donné par cet évangile concerne la nature de l’autorité dans l’Église. Le Seigneur confère ici à Pierre une autorité spéciale. On remarquera, d’abord, que cette autorité est fondée sur une primauté d’amour – ‘m’aimes-tu plus que ceux-ci ?’ – et ensuite qu’elle consiste dans un service humble et désintéressé – ‘paix mes agneaux’. Toute prééminence parmi les chrétiens qui ne serait pas une prééminence d’amour et de service ne correspond pas aux intentions de notre Seigneur.
L’amour pour le Christ – « Cet évangile a deux choses à nous dire. Tout d’abord, il pose clairement la question unique, la question sur laquelle nous avons et nous aurons à répondre : ‘M’aimes-tu ?’ Tout, dans la vie chrétienne, se réduit à cette question. Pouvons-nous répondre avec Pierre : ‘Oui, Seigneur, Tu sais que je t’aime’ ? Nos actions ne donneraient-elles pas un lamentable démenti à cette affirmation. Cependant, répondre simplement que nous n’aimons pas le Seigneur serait méconnaître et étouffer les aspirations – si faibles soient-elles – que le Saint-Esprit met dans nos cœurs et dirige vers le Christ. Disons donc à jésus : ‘Seigneur, Tu sais tout, Tu sais que je t’aime. Je n’attends rien de moi ; j’attends tout de la grâce’.
L’autorité dans l’Eglise
Le deuxième enseignement donné par cet évangile concerne la nature de l’autorité dans l’Église. Le Seigneur confère ici à Pierre une autorité spéciale. On remarquera, d’abord, que cette autorité est fondée sur une primauté d’amour – ‘m’aimes-tu plus que ceux-ci ?’ – et ensuite qu’elle consiste dans un service humble et désintéressé – ‘paix mes agneaux’. Toute prééminence parmi les chrétiens qui ne serait pas une prééminence d’amour et de service ne correspond pas aux intentions de notre Seigneur.
L’origine de cette icône remonte au VIII° saint Jean Damascène, grand défenseur du culte des icônes, fut condamné à avoir la main droite tranchée.Après l’exécution de la sentence, le Saint homme implora la Vierge Marie avec une confiance absolue en priant :
"il obtint un miracle, et sa main droite lui fut rendue.Jean Damascène fit ciseler une main d’argent qu’il suspendit à l’icône miraculeuse. C’est de là que vient le nom de Vierge aux trois mains".
Photo: lcône du Mont Athos, dans le Monastère de Hilandar
* * *
L'histoire de l'icône de la Mère de Dieu aux trois mains commence lorsque l'empereur Léon III l'Isaurien prescrit de détruire les saintes images, en 730, Saint Jean Damascène s'y oppose très vigoureusement. Pour éliminer cet intelligent adversaire, l'empereur Léon III envoie au Calife une lettre rédigée par des faussaires, selon laquelle Jean ne se proposait rien moins que de lui livrer Damas. Saint Jean Damascène servait le calife comme ministre.
"il obtint un miracle, et sa main droite lui fut rendue.Jean Damascène fit ciseler une main d’argent qu’il suspendit à l’icône miraculeuse. C’est de là que vient le nom de Vierge aux trois mains".
Photo: lcône du Mont Athos, dans le Monastère de Hilandar
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L'histoire de l'icône de la Mère de Dieu aux trois mains commence lorsque l'empereur Léon III l'Isaurien prescrit de détruire les saintes images, en 730, Saint Jean Damascène s'y oppose très vigoureusement. Pour éliminer cet intelligent adversaire, l'empereur Léon III envoie au Calife une lettre rédigée par des faussaires, selon laquelle Jean ne se proposait rien moins que de lui livrer Damas. Saint Jean Damascène servait le calife comme ministre.
D'une grande intelligence, il fut éduqué par son grand-père qui était prêtre de village. Il fit ses études ecclésiastiques au séminaire de Puptelzk et, après quelques hésitations, devint novice à Optino.
Là il se mit à l'école de saint Macaire qui avait entrepris l'édition des Pères de l'Eglise. Il tomba alors si malade qu'il resta désormais cloué au lit pour le reste de sa vie, sans même pouvoir célébrer les Saints-Mystères.
Il n'en continua pas moins son oeuvre de traduction russe de la patristique à laquelle, progressivement, s'ajouta la charge de succéder à SAINT MACAIRE DE CORINTHE
Il devint starets.
Riches et pauvres, gens instruits et ignorants, intellectuels et hommes d'affaires venaient vers cet homme alité qui les recevait avec bonne humeur, s'adaptant à chacun.
On dit même qu'il répondit à celui qui s'étonnait de le voir parler de dindons avec une paysanne: "Toute sa vie est liée à ses dindons et la paix de son âme a autant de prix que celle des autres."Il organisa également pour les pauvres des associations de laïcs consacrés à la bienfaisance.
Là il se mit à l'école de saint Macaire qui avait entrepris l'édition des Pères de l'Eglise. Il tomba alors si malade qu'il resta désormais cloué au lit pour le reste de sa vie, sans même pouvoir célébrer les Saints-Mystères.
Il n'en continua pas moins son oeuvre de traduction russe de la patristique à laquelle, progressivement, s'ajouta la charge de succéder à SAINT MACAIRE DE CORINTHE
Il devint starets.
Riches et pauvres, gens instruits et ignorants, intellectuels et hommes d'affaires venaient vers cet homme alité qui les recevait avec bonne humeur, s'adaptant à chacun.
On dit même qu'il répondit à celui qui s'étonnait de le voir parler de dindons avec une paysanne: "Toute sa vie est liée à ses dindons et la paix de son âme a autant de prix que celle des autres."Il organisa également pour les pauvres des associations de laïcs consacrés à la bienfaisance.
Le gouvernement de la Russie soutient une alternative orthodoxe à la Saint Valentin.
Le Patriarche Alexis II encourage la célébration de la fête des Saints Pierre et Fevronia, le 8 juillet (calendrier grégorien) et introduite pour la première fois en 2008.
Des représentants de l'Eglise orthodoxe russe considèrent en effet comme un succès le soutien apporté par l'Etat à la célébration de la fête orthodoxe russe des Saints Pierre et Fevronia, après la couverture médiatique dont ont fait l'objet les festivités, qui allaient de concerts à des mariages.
Célébrée le 8 juillet, cette fête pourrait, selon une partie de la population russe, éclipser désormais la Saint-Valentin.Le choix de cette fête n'est pas simplement religieux. Il a pour objectif d'encourager la vie de famille et de stimuler le taux de natalité en Russie, car le pays continue de subir un déclin de la population.
Le saint prince Pierre était le deuxième fils du prince Youri Vladimirovitch de Mourom (250 km à l'est de Moscou).Il fut atteint d'une lèpre que personne ne pouvait guérir. Mais un jour, il eut une vision : une jeune paysanne du nom de Févronia pourrait le guérir.
Févronia était une jeune fille pleine de sagesse et de beauté, connaissant l'art de guérir par les plantes ; même les animaux sauvages lui obéissaient.Le prince promit de l'épouser si elle le guérissait.Févronia le guérit en effet, mais le prince ne tint pas promesse. Le prince tomba alors de nouveau malade : Févronia le guérit une seconde fois et l'épousa.
Le Patriarche Alexis II encourage la célébration de la fête des Saints Pierre et Fevronia, le 8 juillet (calendrier grégorien) et introduite pour la première fois en 2008.
Des représentants de l'Eglise orthodoxe russe considèrent en effet comme un succès le soutien apporté par l'Etat à la célébration de la fête orthodoxe russe des Saints Pierre et Fevronia, après la couverture médiatique dont ont fait l'objet les festivités, qui allaient de concerts à des mariages.
Célébrée le 8 juillet, cette fête pourrait, selon une partie de la population russe, éclipser désormais la Saint-Valentin.Le choix de cette fête n'est pas simplement religieux. Il a pour objectif d'encourager la vie de famille et de stimuler le taux de natalité en Russie, car le pays continue de subir un déclin de la population.
Le saint prince Pierre était le deuxième fils du prince Youri Vladimirovitch de Mourom (250 km à l'est de Moscou).Il fut atteint d'une lèpre que personne ne pouvait guérir. Mais un jour, il eut une vision : une jeune paysanne du nom de Févronia pourrait le guérir.
Févronia était une jeune fille pleine de sagesse et de beauté, connaissant l'art de guérir par les plantes ; même les animaux sauvages lui obéissaient.Le prince promit de l'épouser si elle le guérissait.Févronia le guérit en effet, mais le prince ne tint pas promesse. Le prince tomba alors de nouveau malade : Févronia le guérit une seconde fois et l'épousa.
Examen des reliques de l'Archevêque Jean Maximovitch, saint Jean de Shanghai 1896-1966
Inspiré de l'article de "Tcerkovnie novosti" № 34 sept.octobre 1993
Le Mardi 29 septembre / 12 octobre 1993, après la célébration d'une pannikhide à l'intention de l'Archevêque Jean Maximovitch et l'enlèvement de la dalle de pierre qui couvre son tombeau, il a été procédé à l'ouverture de son cercueil et l'examen de ses reliques.
Les participants à cette cérémonie, qui s'y étaient préparés par le jeûne et la prière, étaient l'Archevêque Antony de San Francisco, l'Archevêque Laure de Syracuse, l'Evêque Cyrille de Seattle, sept prêtres, trois diacres, un lecteur et un laïc. Parmi les prêtres qui participaient se trouvait en particulier le hiéromoine Pierre (Loukianov) qui passa sa jeunesse auprès de l'Archevêque Jean.
Lire aussi Émigration russe en Chine. Saint Jean de Shanghai au milieu des enfants de l’orphelinat de saint Tikhon de Zadonsk.
Après qu'ils eurent prié dans la crypte, le hiéromoine Pierre tenta d'ouvrir la serrure du cercueil avec la clé qu'il avait conservée mais l'état rouillé de la serrure ne le permit pas. Pendant qu'on cherchait des outils, l'Archevêque Antony se mit à chanter "Ouvre nous les portes de la miséricorde", et les gonds du tombeau cédèrent en l'ouvrant. Avant que l'Archevêque Laure enlevât le voile de sa face, l'Archevêque Antony lut le Psaume 50.
Inspiré de l'article de "Tcerkovnie novosti" № 34 sept.octobre 1993
Le Mardi 29 septembre / 12 octobre 1993, après la célébration d'une pannikhide à l'intention de l'Archevêque Jean Maximovitch et l'enlèvement de la dalle de pierre qui couvre son tombeau, il a été procédé à l'ouverture de son cercueil et l'examen de ses reliques.
Les participants à cette cérémonie, qui s'y étaient préparés par le jeûne et la prière, étaient l'Archevêque Antony de San Francisco, l'Archevêque Laure de Syracuse, l'Evêque Cyrille de Seattle, sept prêtres, trois diacres, un lecteur et un laïc. Parmi les prêtres qui participaient se trouvait en particulier le hiéromoine Pierre (Loukianov) qui passa sa jeunesse auprès de l'Archevêque Jean.
Lire aussi Émigration russe en Chine. Saint Jean de Shanghai au milieu des enfants de l’orphelinat de saint Tikhon de Zadonsk.
Après qu'ils eurent prié dans la crypte, le hiéromoine Pierre tenta d'ouvrir la serrure du cercueil avec la clé qu'il avait conservée mais l'état rouillé de la serrure ne le permit pas. Pendant qu'on cherchait des outils, l'Archevêque Antony se mit à chanter "Ouvre nous les portes de la miséricorde", et les gonds du tombeau cédèrent en l'ouvrant. Avant que l'Archevêque Laure enlevât le voile de sa face, l'Archevêque Antony lut le Psaume 50.
Office à tous les Saints qui ont resplendi sur la terre de Russie Traduction du P. Denis Guillaume
Cette célébration vit le jour au XVIème siècle sous le saint métropolite Macaire de Moscou & de toutes les Russies mais fut abandonnée au siècle suivant lors des réformes du Patriarche Nikon.
Cette fête fut restaurée à la suite du concile local de Moscou le 26 août 1918.
L’initiateur de la restauration de cette fête fut un professeur de l’Université de Saint-Pétersbourg, Boris Touraev.
Il fut du reste le co-auteur avec le hiéromoine Athanase Sakharov de la première édition de l’office parue en 1918. Une seconde édition de cet office parut en 1956 et fut publiée par le Patriarcat de Moscou.
Une révision de cet office fut effectuée en 2002 et fut intégrée aux Ménées du mois de mai (elle présente quelque variante avec la version de 1956, en particulier pour le prokimenon de la liturgie).
Cette célébration vit le jour au XVIème siècle sous le saint métropolite Macaire de Moscou & de toutes les Russies mais fut abandonnée au siècle suivant lors des réformes du Patriarche Nikon.
Cette fête fut restaurée à la suite du concile local de Moscou le 26 août 1918.
L’initiateur de la restauration de cette fête fut un professeur de l’Université de Saint-Pétersbourg, Boris Touraev.
Il fut du reste le co-auteur avec le hiéromoine Athanase Sakharov de la première édition de l’office parue en 1918. Une seconde édition de cet office parut en 1956 et fut publiée par le Patriarcat de Moscou.
Une révision de cet office fut effectuée en 2002 et fut intégrée aux Ménées du mois de mai (elle présente quelque variante avec la version de 1956, en particulier pour le prokimenon de la liturgie).
Le 21 juin 2021, en la fête du Saint-Esprit, le métropolite Antoine de Chersonèse et d'Europe occidentale, exarque patriarcal d'Europe occidentale, a célébré la Divine Liturgie en l'église cathédrale des Trois Saints Docteurs à Paris.
Cocélébraient le recteur de l'église, l'archiprêtre Nicolas Rehbinder ,le secrétaire de l'administration diocésaine de Chersonèse le prêtre Maxime Politov, le prêtre Georges Egorov, le Hiéromoine Silouane (Blachon) du monastère de l'Exaltation de la Croix (Suisse), le Protodiacre Nicolas Rehbinder, le Protodiacre Jean Drobot -Tikhonitzky, les diacres Marc Andronikof et Daniel Naberezhny.
Cocélébraient le recteur de l'église, l'archiprêtre Nicolas Rehbinder ,le secrétaire de l'administration diocésaine de Chersonèse le prêtre Maxime Politov, le prêtre Georges Egorov, le Hiéromoine Silouane (Blachon) du monastère de l'Exaltation de la Croix (Suisse), le Protodiacre Nicolas Rehbinder, le Protodiacre Jean Drobot -Tikhonitzky, les diacres Marc Andronikof et Daniel Naberezhny.
Instituée dans la première alliance, par la loi de Moïse, la fête de la Pentecôte – fête de la plénitude – reçoit enfin un sens concret par la venue de l’Esprit Saint sur les apôtres. En effet, le symbolisme du nombre « sept », chiffre de la plénitude, de l’intégrité, était au centre de la Pentecôte de l’ancienne alliance.
De quelle plénitude s’agissait-il ? On ne le savait pas vraiment. L’événement survenu le cinquantième jour après la résurrection du Seigneur Jésus explique en quoi consiste la plénitude du cinquantième jour : c’est la plénitude de la révélation de Dieu aux hommes. C’est la plénitude de la manifestation de l’unique divinité dans son incroyable Trinité de Lumières et de Personnes.
Cette plénitude qu’on célébrait depuis des millénaires sans en savoir le contenu est la révélation de l’Esprit divin, non plus d’une manière cachée, mais cette fois-ci pleinement visible, éblouissante. Elle s’inscrit dans la même perspective que la révélation du Verbe éternel par l’incarnation dans la nature humaine. De même que le Verbe créateur, le Fils du Père invisible, s’est découvert aux hommes en devenant homme ; de même, l’Esprit de Dieu s’est révélé aux hommes en s’unissant à eux d’une manière aussi intime et inséparable qu’un feu s’unit à la matière qu’il embrase.
De quelle plénitude s’agissait-il ? On ne le savait pas vraiment. L’événement survenu le cinquantième jour après la résurrection du Seigneur Jésus explique en quoi consiste la plénitude du cinquantième jour : c’est la plénitude de la révélation de Dieu aux hommes. C’est la plénitude de la manifestation de l’unique divinité dans son incroyable Trinité de Lumières et de Personnes.
Cette plénitude qu’on célébrait depuis des millénaires sans en savoir le contenu est la révélation de l’Esprit divin, non plus d’une manière cachée, mais cette fois-ci pleinement visible, éblouissante. Elle s’inscrit dans la même perspective que la révélation du Verbe éternel par l’incarnation dans la nature humaine. De même que le Verbe créateur, le Fils du Père invisible, s’est découvert aux hommes en devenant homme ; de même, l’Esprit de Dieu s’est révélé aux hommes en s’unissant à eux d’une manière aussi intime et inséparable qu’un feu s’unit à la matière qu’il embrase.
Ce huitième dimanche de Pâques, nous fêtons la Sainte Pentecôte
Il faut savoir que ce même jour, alors qu'on célébrait la Pentecôte, l'Esprit Saint descendit sur les Disciples. Puis il a semblé bon aux Saints Pères de diviser en deux cette fête, vu la grandeur de l'Esprit très-Saint et vivifiant, l'un de la sainte Trinité, principe de vie. Voici pourquoi nous aussi, nous parlerons demain de la descente de l'Esprit Saint.
Cette fête aussi, nous l'avons héritée des Hébreux et de leurs livres.
De même qu'ils célèbrent leur Pentecôte pour honorer le chiffre sept et parce que cinquante jours après la Pâque ils ont reçu la Loi, de même nous aussi, en fêtant les cinquante jours après la Pâque, nous recevons le très-Saint Esprit, qui donne la loi nouvelle, mène à l'entière vérité et accomplit la volonté de Dieu.
Il faut savoir que ce même jour, alors qu'on célébrait la Pentecôte, l'Esprit Saint descendit sur les Disciples. Puis il a semblé bon aux Saints Pères de diviser en deux cette fête, vu la grandeur de l'Esprit très-Saint et vivifiant, l'un de la sainte Trinité, principe de vie. Voici pourquoi nous aussi, nous parlerons demain de la descente de l'Esprit Saint.
Cette fête aussi, nous l'avons héritée des Hébreux et de leurs livres.
De même qu'ils célèbrent leur Pentecôte pour honorer le chiffre sept et parce que cinquante jours après la Pâque ils ont reçu la Loi, de même nous aussi, en fêtant les cinquante jours après la Pâque, nous recevons le très-Saint Esprit, qui donne la loi nouvelle, mène à l'entière vérité et accomplit la volonté de Dieu.
Le 9 juin l’Eglise orthodoxe russe commémore Saint Jean le Russe qui, étant un tout jeune soldat de l’armée de Pierre le Grand, a été fait prisonnier par les Turcs, vendu en esclavage et a passé le reste de ses jours loin de son pays. Il a dû énormément souffrir mais l’espoir ne l’a jamais abandonné.
Il guérissait les malades et secourait ceux qui s’étaient égarés, il sauvait les marins du naufrage et protégeait les innocents des jugements iniques. Le saint protège tout particulièrement les enfants. Loin de la Russie ce guerrier russe a conquis les cœurs de tous ceux qui l’entouraient par sa bonté, sa patience, les nombreux miracles qu’il a accomplis.
Notre Saint père Jean naquit dans un village de Petite-Russie, et grandit dans la piété et l'amour des Saintes vertus.
Parvenu à l'âge adulte au temps de la guerre russo-turque (1672-1681), il fut enrôlé dans l'armée du tsar.
Capturé par les Tatares il fut vendu à un Turc, officier de cavalerie, qui l'emmena dans sa patrie, Prokopion, en Cappadoce.
Il guérissait les malades et secourait ceux qui s’étaient égarés, il sauvait les marins du naufrage et protégeait les innocents des jugements iniques. Le saint protège tout particulièrement les enfants. Loin de la Russie ce guerrier russe a conquis les cœurs de tous ceux qui l’entouraient par sa bonté, sa patience, les nombreux miracles qu’il a accomplis.
Notre Saint père Jean naquit dans un village de Petite-Russie, et grandit dans la piété et l'amour des Saintes vertus.
Parvenu à l'âge adulte au temps de la guerre russo-turque (1672-1681), il fut enrôlé dans l'armée du tsar.
Capturé par les Tatares il fut vendu à un Turc, officier de cavalerie, qui l'emmena dans sa patrie, Prokopion, en Cappadoce.
Chers frères, chères sœurs,
Nous commémorons aujourd’hui l’Ascension de Jésus-Christ un évènement signifiant pour chacun d’entre nous. Nous glorifions sans cesse Son retour vers cet univers de gloire supra universel et prééternel dans lequel Il séjournait jusqu’à Sa manifestation en chair dans le Royaume où gouvernent le Père, le Fils et le Saint Esprit participant d’une même essence divine et inséparable.
Notre Seigneur Jésus-Christ est monté au Ciel, Il a élevé la nature humaine vers les profondeurs de la vie spirituelle et du Royaume éternel, et il s’agit bien de la chair et du sang de l’homme. Il est monté au Ciel en tant qu’homme, en tant que Jésus. Cet évènement, chers frères, chères sœurs, a pour nous une immense portée. Nous savons tous que notre passage sur cette terre est bref et que nos vies prennent des tournures bien différentes. Une chose reste immuable et valable pour tous : viendra un jour où nous quitterons ce monde et tout ce qu’il y a dans ce monde. Notre voie, notre Patrie, notre lieu véritables ne sont pas là, sur terre mais là où le Seigneur est allé. Dieu n’a pas créé l’homme pour qu’il souffre et pour qu’il périsse mais pour qu’il connaisse la gloire éternelle.
Nous commémorons aujourd’hui l’Ascension de Jésus-Christ un évènement signifiant pour chacun d’entre nous. Nous glorifions sans cesse Son retour vers cet univers de gloire supra universel et prééternel dans lequel Il séjournait jusqu’à Sa manifestation en chair dans le Royaume où gouvernent le Père, le Fils et le Saint Esprit participant d’une même essence divine et inséparable.
Notre Seigneur Jésus-Christ est monté au Ciel, Il a élevé la nature humaine vers les profondeurs de la vie spirituelle et du Royaume éternel, et il s’agit bien de la chair et du sang de l’homme. Il est monté au Ciel en tant qu’homme, en tant que Jésus. Cet évènement, chers frères, chères sœurs, a pour nous une immense portée. Nous savons tous que notre passage sur cette terre est bref et que nos vies prennent des tournures bien différentes. Une chose reste immuable et valable pour tous : viendra un jour où nous quitterons ce monde et tout ce qu’il y a dans ce monde. Notre voie, notre Patrie, notre lieu véritables ne sont pas là, sur terre mais là où le Seigneur est allé. Dieu n’a pas créé l’homme pour qu’il souffre et pour qu’il périsse mais pour qu’il connaisse la gloire éternelle.
Dimitri IV Donskoï, né à Moscou le 12 octobre 1350 et mort à Moscou le 19 mai 1389
Après l'époque de la longue et implacable domination tatare qui avait réduit la Russie à un état lamentable, Dimitri rénova le royaume et l'Eglise, préparant ainsi l'émancipation du joug mongol. Il y fut aidé par saint Serge de Radonège et saint Théodore de Rostov.
Il réunifia les principautés russes de Souzdal, de Riazan et de Tver, affronta les Tatares et les Lituaniens, puis, dans la plaine de Koulikovo, sa victoire sur la Horde d'Or marqua le réveil spirituel et national du peuple russe. Les Tatares continuèrent leurs invasions , mais il sut les contenir sans jamais les vaincre totalement.
Ce Grand-Prince de Moscou et de Vladimir et le prince de Novgorod, régna depuis l’âge de 9 ans, d’abord sous la régence du métropolite Alexis avant de voler de ses propres ailes.
Au 14ème siècle la Russie était constituée d’une nébuleuse de principautés apanagées morcelées sans aucune cohésion nationale et territoriale. Les princes allaient à la Horde d’Or où ils recevaient leur mandat et se livraient en outre aux luttes intestines. Dans ces conditions, avant d’affronter la Horde, Dmitri Donskoï dut faire d’abord la guerre à Tver et Riazan.
Après l'époque de la longue et implacable domination tatare qui avait réduit la Russie à un état lamentable, Dimitri rénova le royaume et l'Eglise, préparant ainsi l'émancipation du joug mongol. Il y fut aidé par saint Serge de Radonège et saint Théodore de Rostov.
Il réunifia les principautés russes de Souzdal, de Riazan et de Tver, affronta les Tatares et les Lituaniens, puis, dans la plaine de Koulikovo, sa victoire sur la Horde d'Or marqua le réveil spirituel et national du peuple russe. Les Tatares continuèrent leurs invasions , mais il sut les contenir sans jamais les vaincre totalement.
Ce Grand-Prince de Moscou et de Vladimir et le prince de Novgorod, régna depuis l’âge de 9 ans, d’abord sous la régence du métropolite Alexis avant de voler de ses propres ailes.
Au 14ème siècle la Russie était constituée d’une nébuleuse de principautés apanagées morcelées sans aucune cohésion nationale et territoriale. Les princes allaient à la Horde d’Or où ils recevaient leur mandat et se livraient en outre aux luttes intestines. Dans ces conditions, avant d’affronter la Horde, Dmitri Donskoï dut faire d’abord la guerre à Tver et Riazan.
Corruptible était l'eau que tu cherchais, ô femme, et tu puises l'eau vive où tu blanchis ton âme !
La raison de cette fête, c'est que le Christ en ce jour confesse clairement qu'Il est le Messie, c'est-à dire l'Oint (messa, en hébreu, c'est l'huile). Et c'est pourquoi la présente fête a trouvé place dans la semaine de la Mi-Pentecôte. En outre, le dimanche précédent, le Christ opérait un miracle à la Piscine probatique. Ici, c'est au puits de Jacob que Jésus S'entretient avec une femme, ce puits que Jacob lui-même a fait creuser et qu'il a donné à son fils Joseph.
Le lieu était d'importance, car près du mont Somôr les Samaritains habitaient de nombreuses villes.
Le Christ entra donc à Sichar, là où Jacob avait habité jadis, avec sa fille Dina et ses autres enfants. Sichem, le fils de Emmor le Horrite (Hamor le Hivvite), l'ayant désirée, fut avec elle en lui faisant violence.
La raison de cette fête, c'est que le Christ en ce jour confesse clairement qu'Il est le Messie, c'est-à dire l'Oint (messa, en hébreu, c'est l'huile). Et c'est pourquoi la présente fête a trouvé place dans la semaine de la Mi-Pentecôte. En outre, le dimanche précédent, le Christ opérait un miracle à la Piscine probatique. Ici, c'est au puits de Jacob que Jésus S'entretient avec une femme, ce puits que Jacob lui-même a fait creuser et qu'il a donné à son fils Joseph.
Le lieu était d'importance, car près du mont Somôr les Samaritains habitaient de nombreuses villes.
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