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La question posée par notre nouveau sondage (en gardant en esprit les réserves techniques formulées précédemment), nous pose évidement un problème fondamental sur la manière de vivre notre foi. La Liturgie est en effet au centre de notre foi, de notre vie de chrétien, de la vie de l'Église, comme le montre en particulier le livre du père Alexandre Schmemann que j'avais déjà cité (1) (il le fait de façon magistrale et, je crois, pour la première fois avec cette approche et en ces termes accessibles à chaque croyant). Il est donc évident à tous, je pense, que la question posée est essentielle; elle fait d'ailleurs l'objet de débats passionnés dans tout le monde orthodoxe. Pourtant, pour ce qui me concerne, aucune réponse proposée ne me semble satisfaisante. Peut-être, ce sujet complexe ne peut-il être ainsi simplifié?
Je vous propose ci-dessous un petit extrait du livre de p. Alexandre (p. 87) qui a directement trait à la question posée:
Je vous propose ci-dessous un petit extrait du livre de p. Alexandre (p. 87) qui a directement trait à la question posée:
Une fonction essentielle de la tradition liturgique est de garder en plénitude la vision et la doctrine chrétiennes du monde, de l'Église, de I'homme, une plénitude qu'aucun individu ni aucune époque ni aucune génération ne sont capables à eux seuls de comprendre et de conserver. Tout de même que le fait chacun de nous, chaque culture ou société "choisi", inévitablement dans le christianisme ce qui correspond à ses "besoins" , ou à ses problèmes. Aussi est-il d'une importance majeure que la "Tradition", I'organisation, les définitions dogmatiques et la rège de prière de l'Église ne permettent d'identifier avec le plérome de la révélation chrétienne aucun de ces choix ni les jugements et adaptations qui les accompagnent immanquablement.
Or il se produit sous nos yeux, dans le christianisme occidental, un processus de réévaluation de la tradition en fonction de sa correspondance avec les "besoins du temps" et les. "problèmes de I'homme d'aujourd'hui". Et ce sont justement cet "homme" et la culture "moderne" qui représentent les critères d'appréciation de ce qui serait permanent et de ce qui serait caduc dans le christianisme, à peu près sans discussion. Pour mieux servir cette ' modernité ', certains sont disposés à évacuer de l'Église tout ce qui leur paraît "non pertinent","inactuel", (irrelevant). C'est la sempiternelle tentation du modernisme qui secoue périodiquement I'organisme ecclésial. Aussi, quand il est question de telle ou telle coutume ou tradition "désuètes'' est-il indispensable de faire preuve de Ia plus grande prudence et de se demandent non pas si elles correspondent à Ia " modernité", mais si elles expriment quelque chose de constant et de substantiel dans le christianisme, quand même elles sembleraient "dépassées".
(1) P. Alexandre Schmemann. L'EUCHARISTIE Sacrement du Royaume. Traduit par Constantin Andronikov. L'Échelle de Jacob. Editions ŒIL - YMCA.PRESS.
Or il se produit sous nos yeux, dans le christianisme occidental, un processus de réévaluation de la tradition en fonction de sa correspondance avec les "besoins du temps" et les. "problèmes de I'homme d'aujourd'hui". Et ce sont justement cet "homme" et la culture "moderne" qui représentent les critères d'appréciation de ce qui serait permanent et de ce qui serait caduc dans le christianisme, à peu près sans discussion. Pour mieux servir cette ' modernité ', certains sont disposés à évacuer de l'Église tout ce qui leur paraît "non pertinent","inactuel", (irrelevant). C'est la sempiternelle tentation du modernisme qui secoue périodiquement I'organisme ecclésial. Aussi, quand il est question de telle ou telle coutume ou tradition "désuètes'' est-il indispensable de faire preuve de Ia plus grande prudence et de se demandent non pas si elles correspondent à Ia " modernité", mais si elles expriment quelque chose de constant et de substantiel dans le christianisme, quand même elles sembleraient "dépassées".
(1) P. Alexandre Schmemann. L'EUCHARISTIE Sacrement du Royaume. Traduit par Constantin Andronikov. L'Échelle de Jacob. Editions ŒIL - YMCA.PRESS.
Rédigé par Vladimir Golovanow le 30 Avril 2009 à 16:33
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La rencontre entre Ioulia Tymochenko, premier ministre de l'Ukraine, et le patriarche Cyrille au monastère Saint-Daniel de Moscou va-t-elle appaiser les relations un peu tendues ces dernières années entre le patriarcat de Moscou et l'État ukrainien?
Selon le site officiel de l'Église russe, le patriarche Cyrille s'est réjoui de cette rencontre, soulignant que la Russie et l'Ukraine "ne sont pas seulement deux pays orthodoxes, mais deux pays liés par une tradition commune, par la même histoire et par une seule Église".
"Pour l'Église orthodoxe russe, Kiev est notre Constantinople, avec sa Saint-Sophie. C'est le centre spirituel de l'orthodoxie russe. C'est ainsi que nous percevons Kiev, comme la capitale méridionale de l'orthodoxie russe", a affirmé le patriarche. Il a déclaré aussi son intention à faire tout ce qui était en son pouvoir "pour contribuer à développer les relations entre la Russie et l'Ukraine, pour que toutes les difficultés soient surmontées". Il a ajouté qu'il ne s'agissait pas là, pour lui, d'une tâche secondaire, mais d'un devoir de première importance.
De son côté, Ioulia Tymochenko a assuré que l'Église orthodoxe russe trouvera toujours un soutien amical auprès du gouvernement ukrainien. Elle a invité le patriarche à se rendre à Kiev et proposé son aide dans l'organisation de cette visite.
Selon le site officiel de l'Église russe, le patriarche Cyrille s'est réjoui de cette rencontre, soulignant que la Russie et l'Ukraine "ne sont pas seulement deux pays orthodoxes, mais deux pays liés par une tradition commune, par la même histoire et par une seule Église".
"Pour l'Église orthodoxe russe, Kiev est notre Constantinople, avec sa Saint-Sophie. C'est le centre spirituel de l'orthodoxie russe. C'est ainsi que nous percevons Kiev, comme la capitale méridionale de l'orthodoxie russe", a affirmé le patriarche. Il a déclaré aussi son intention à faire tout ce qui était en son pouvoir "pour contribuer à développer les relations entre la Russie et l'Ukraine, pour que toutes les difficultés soient surmontées". Il a ajouté qu'il ne s'agissait pas là, pour lui, d'une tâche secondaire, mais d'un devoir de première importance.
De son côté, Ioulia Tymochenko a assuré que l'Église orthodoxe russe trouvera toujours un soutien amical auprès du gouvernement ukrainien. Elle a invité le patriarche à se rendre à Kiev et proposé son aide dans l'organisation de cette visite.
On peut voir une vidéo de cette visite à cette page.
Selon l'agence de presse Interfax, la conférence récente de l'Organisation des Nations Unies à Genève a finalement mentionné la discrimination des chrétiens dans le document sur la lutte contre le racisme et la xénophobie.
Dans la déclaration finale, les participants se disent préoccupés par "la croissance de l'intolérance raciste et religieuse, y compris l'islamophobie, l'antisémitisme, la christianophobie et l'anti-arabisme".
Récemment, sur notre blog, il y a eu un petit débat sur les propos du père Georges Riabykh, vice-président du département des relations extérieures du patriarcat de Moscou, au sujet de la nécessité de condamner la christianophobie au même titre que la discrimination contre les autres religions. Cet article se trouve ici.
Dans la déclaration finale, les participants se disent préoccupés par "la croissance de l'intolérance raciste et religieuse, y compris l'islamophobie, l'antisémitisme, la christianophobie et l'anti-arabisme".
Récemment, sur notre blog, il y a eu un petit débat sur les propos du père Georges Riabykh, vice-président du département des relations extérieures du patriarcat de Moscou, au sujet de la nécessité de condamner la christianophobie au même titre que la discrimination contre les autres religions. Cet article se trouve ici.
N'est-il pas encore plus nécessaire à la lumière de ces tristes statistiques de resserrer les liens entre les deux Églises les plus nombreuses du monde moderne, catholique romaine et orthodoxe russe? Cela dans le respect des dogmes de chacun. Pour mieux, ensemble, faire front face à l'avancée de la sécularisation.
VARSOVIE, 28 avr 2009 (AFP) - La baisse des vocations se confirme dans l'Église catholique de Pologne, affirme l'Agence France Presse.
L'Église catholique de Pologne, qui a longtemps connu un boom des vocations sacerdotales, a enregistré en 2008 une nouvelle baisse du nombre de nouveaux séminaristes, selon un rapport du Conseil épiscopal aux vocations, publié mardi.
Cette baisse de 10% intervient après une chute de 25% enregistrée en 2007.
VARSOVIE, 28 avr 2009 (AFP) - La baisse des vocations se confirme dans l'Église catholique de Pologne, affirme l'Agence France Presse.
L'Église catholique de Pologne, qui a longtemps connu un boom des vocations sacerdotales, a enregistré en 2008 une nouvelle baisse du nombre de nouveaux séminaristes, selon un rapport du Conseil épiscopal aux vocations, publié mardi.
Cette baisse de 10% intervient après une chute de 25% enregistrée en 2007.
Pour l'année scolaire 2008-2009, les séminaires diocésains ont accueilli 695 nouveaux adeptes, contre 786 un an plus tôt. Le nombre total des séminaristes est passé en un an de 4.257 à 4.029.
Le nombre de nouveaux candidats à la vie monastique est aussi en baisse, 653 contre 708 il y a un an chez les hommes et 362 contre 424 chez les femmes.
Le chef du Conseil des vocations, Mgr Wojciech Polak, attribue cette baisse à quatre facteurs principaux: un creux de la courbe démographique, l'émigration de nombreux Polonais à la recherche de travail à l'étranger, une image négative de l'Eglise présentée, selon lui, par les médias, ainsi qu'une "culture anti-vocations" qui domine chez les jeunes aujourd'hui.
En Pologne, pays de 38 millions d'habitants, plus de 90% de la population se déclare catholique.
Le nombre de nouveaux candidats à la vie monastique est aussi en baisse, 653 contre 708 il y a un an chez les hommes et 362 contre 424 chez les femmes.
Le chef du Conseil des vocations, Mgr Wojciech Polak, attribue cette baisse à quatre facteurs principaux: un creux de la courbe démographique, l'émigration de nombreux Polonais à la recherche de travail à l'étranger, une image négative de l'Eglise présentée, selon lui, par les médias, ainsi qu'une "culture anti-vocations" qui domine chez les jeunes aujourd'hui.
En Pologne, pays de 38 millions d'habitants, plus de 90% de la population se déclare catholique.
A l'issue de la rencontre le 28 avril avec le patriarche Cyrille de Moscou, le premier ministre bulgare Sergueï Stanichev a remercié l'Église russe pour le soutien à l'Église orthodoxe de Bulgarie, confrontée à un schisme. Récemment, la Cour européenne des droits de l'homme a reconnu les prétentions de "l'Église" dissidente bulgare à un certains nombre de lieux du culte. "Le côté bulgare a fait appel à la Cour européenne des droits de l'homme et je remercie les experts de l'Église orthodoxe russe pour leur aide", a déclaré S. Stanichev.
Le premier ministre a rappelé que le schisme au sein de l'orthodoxie bulgare, survenu dans les années 1990, avait un caractère politique et qu'actuellement "il n'y a qu'une Église orthodoxe sous la direction du patriarche Maxime". Il s'étonne d'ailleurs que cette question soit soulevée par le tribunal de Strasbourg: "La question de l'unité de l'Église orthodoxe de Bulgarie ne peut pas être soulevée. Il y a eu un schisme dans les années 1990 qui était politique... Il a été résolu par les moyens canoniques, c'est-à-dire par un concile, soutenu ouvertement par toutes les autres Églises orthodoxes". Ce n'est donc pas aux tribunaux internationaux d'y revenir.
Le premier ministre a rappelé que le schisme au sein de l'orthodoxie bulgare, survenu dans les années 1990, avait un caractère politique et qu'actuellement "il n'y a qu'une Église orthodoxe sous la direction du patriarche Maxime". Il s'étonne d'ailleurs que cette question soit soulevée par le tribunal de Strasbourg: "La question de l'unité de l'Église orthodoxe de Bulgarie ne peut pas être soulevée. Il y a eu un schisme dans les années 1990 qui était politique... Il a été résolu par les moyens canoniques, c'est-à-dire par un concile, soutenu ouvertement par toutes les autres Églises orthodoxes". Ce n'est donc pas aux tribunaux internationaux d'y revenir.
Source: Interfax
Le dimanche 26 avril, le patriarche Cyrille de Moscou, en concélébration avec le métropolite Jonas, primat de l'Église orthodoxe autocéphale en Amérique, a présidé la première ordination épiscopale depuis son élection. Ils ont ordonné Mgr Tikhon (Zaïtsev), ancien chef de la Mission russe à Jérusalem, nommé le 30 mars dernier auxiliaire du diocèse de Moscou et président de la commission financière et économique du patriarcat.
En remettant au nouvel évêque la crosse pastorale, le patriarche Cyrille a rappelé que "l'évêque est avant tout le gardien de la pureté de la foi et de l'unité de l'Église". "La parole de l'évêque doit aujourd'hui être particulièrement convaincante, a ajouté le patriarche, et son exemple moral fort et irréprochable". Il a appelé également le nouvel évêque à "servir les faibles et les pauvres et à porter secours aux groupes les plus démunis de la société".
Le patriarche a dénoncé "la corruption largement répandue aujourd'hui" et exhorté Mgr Tikhon dans son activité financière à "donner l'exemple de l'acquisition et de la dépense honnête des moyens à sa disposition." "Les biens matériels de l'Église, a conclu le patriarche Cyrille, doivent servir aux fidèles, contribuant à leur croissance spirituelle".
En remettant au nouvel évêque la crosse pastorale, le patriarche Cyrille a rappelé que "l'évêque est avant tout le gardien de la pureté de la foi et de l'unité de l'Église". "La parole de l'évêque doit aujourd'hui être particulièrement convaincante, a ajouté le patriarche, et son exemple moral fort et irréprochable". Il a appelé également le nouvel évêque à "servir les faibles et les pauvres et à porter secours aux groupes les plus démunis de la société".
Le patriarche a dénoncé "la corruption largement répandue aujourd'hui" et exhorté Mgr Tikhon dans son activité financière à "donner l'exemple de l'acquisition et de la dépense honnête des moyens à sa disposition." "Les biens matériels de l'Église, a conclu le patriarche Cyrille, doivent servir aux fidèles, contribuant à leur croissance spirituelle".
Dépêche de l'Agence France Presse:
Le président du Bélarus Alexandre Loukachenko a été reçu lundi par le pape Benoît XVI au Vatican, dans le cadre de sa première visite en Europe occidentale depuis 1996, a annoncé le Saint-Siège dans un communiqué.
"Nous nous verrons au Bélarus si Dieu le veut", a déclaré le président Loukachenko, à l'issue de la rencontre qui a duré une vingtaine de minutes.
Le Vatican n'a pas donné d'indication sur le contenu des discussions.
Le président Loukachenko avait indiqué samedi qu'il avait l'intention de transmettre une série de questions préparées avec le patriarche Cyrille de Moscou au pape Benoît XVI.
Il s'agit de la première rencontre entre M. Loukachenko et Benoît XVI. Le président bélarusse s'était entretenu à Minsk en juin 2008 avec le numéro deux du Vatican le cardinal Tarcisio Bertone.
Le président du Bélarus Alexandre Loukachenko a été reçu lundi par le pape Benoît XVI au Vatican, dans le cadre de sa première visite en Europe occidentale depuis 1996, a annoncé le Saint-Siège dans un communiqué.
"Nous nous verrons au Bélarus si Dieu le veut", a déclaré le président Loukachenko, à l'issue de la rencontre qui a duré une vingtaine de minutes.
Le Vatican n'a pas donné d'indication sur le contenu des discussions.
Le président Loukachenko avait indiqué samedi qu'il avait l'intention de transmettre une série de questions préparées avec le patriarche Cyrille de Moscou au pape Benoît XVI.
Il s'agit de la première rencontre entre M. Loukachenko et Benoît XVI. Le président bélarusse s'était entretenu à Minsk en juin 2008 avec le numéro deux du Vatican le cardinal Tarcisio Bertone.
Les rapports entre le Vatican et l'Église orthodoxe russe sont tendus depuis de longues années, le patriarcat de Moscou accusant les catholiques de prosélytisme en Russie, un reproche que ces derniers rejettent.
Mais le nouveau patriarche russe, intronisé début février, paraît apte à améliorer ces épineuses relations: comme "ministre des Affaires étrangères" du patriarche Alexis II, mort en décembre, il a rencontré trois fois le pape Benoît XVI.
Le président du Bélarus, longtemps qualifié de "dernier dictateur d'Europe", doit être reçu à dîner dans la soirée par le chef du gouvernement italien, Silvio Berlusconi, a-t-on par ailleurs indiqué de source diplomatique.
Rome appellera le président Loukachenko à respecter "les droits et libertés fondamentales", a indiqué le ministre italien des Affaires étrangères Franco Frattini dans une lettre ouverte publiée lundi par le Corriere della Sera.
Mais le nouveau patriarche russe, intronisé début février, paraît apte à améliorer ces épineuses relations: comme "ministre des Affaires étrangères" du patriarche Alexis II, mort en décembre, il a rencontré trois fois le pape Benoît XVI.
Le président du Bélarus, longtemps qualifié de "dernier dictateur d'Europe", doit être reçu à dîner dans la soirée par le chef du gouvernement italien, Silvio Berlusconi, a-t-on par ailleurs indiqué de source diplomatique.
Rome appellera le président Loukachenko à respecter "les droits et libertés fondamentales", a indiqué le ministre italien des Affaires étrangères Franco Frattini dans une lettre ouverte publiée lundi par le Corriere della Sera.
BERLIN, 26 avr 2009 (Agence France Presse)
Les Berlinois ont rejeté dimanche lors d'un référendum local une revalorisation des cours de religion dans les écoles de la capitale allemande, qui continueront donc à organiser des leçons d'"éthique" obligatoires pour tous les élèves, quelles que soient leurs origines. 51,3% des votants ont rejeté une réforme qui prévoyait que les élèves aient le choix entre ce cours d'éthique et un cours portant sur la religion de leur choix, selon des résultats définitifs communiqués à 19h00 GMT. Ces résultats montrent un très net clivage entre l'ancien Berlin-Est communiste, très peu religieux, et les quartiers plus bourgeois et conservateurs de l'ancien Berlin-Ouest.
Ainsi, le "oui" a recueilli 66,3% des voix dans le quartier de Steglitz-Zehlendorf ou 69,2% à Spandau, dans l'ouest de la capitale. A l'inverse, le "non" s'est imposé à plus de 77% à Marzahn ou à Lichtenberg, dans l'ancien Berlin-Est. Du fait d'une participation très faible (29,2%), les partisans de la réforme auraient de toute façon échoué, même si le "oui" l'avait emporté de justesse, car le texte devait être approuvé par au moins 25% des 2,4 millions d'électeurs inscrits. Or, seuls 14,2% des inscrits ont finalement voté "oui". Soutenue par des partis politiques de droite, par les Eglises catholiques et protestantes, par la communauté juive et par une partie de la communauté musulmane, l'association "Pro Reli", à l'origine de ce scrutin, espérait imposer cette réforme à la municipalité de gauche, qui n'en voulait pas.
Les Berlinois ont rejeté dimanche lors d'un référendum local une revalorisation des cours de religion dans les écoles de la capitale allemande, qui continueront donc à organiser des leçons d'"éthique" obligatoires pour tous les élèves, quelles que soient leurs origines. 51,3% des votants ont rejeté une réforme qui prévoyait que les élèves aient le choix entre ce cours d'éthique et un cours portant sur la religion de leur choix, selon des résultats définitifs communiqués à 19h00 GMT. Ces résultats montrent un très net clivage entre l'ancien Berlin-Est communiste, très peu religieux, et les quartiers plus bourgeois et conservateurs de l'ancien Berlin-Ouest.
Ainsi, le "oui" a recueilli 66,3% des voix dans le quartier de Steglitz-Zehlendorf ou 69,2% à Spandau, dans l'ouest de la capitale. A l'inverse, le "non" s'est imposé à plus de 77% à Marzahn ou à Lichtenberg, dans l'ancien Berlin-Est. Du fait d'une participation très faible (29,2%), les partisans de la réforme auraient de toute façon échoué, même si le "oui" l'avait emporté de justesse, car le texte devait être approuvé par au moins 25% des 2,4 millions d'électeurs inscrits. Or, seuls 14,2% des inscrits ont finalement voté "oui". Soutenue par des partis politiques de droite, par les Eglises catholiques et protestantes, par la communauté juive et par une partie de la communauté musulmane, l'association "Pro Reli", à l'origine de ce scrutin, espérait imposer cette réforme à la municipalité de gauche, qui n'en voulait pas.
L'archevêque Robert Zollitsch, chef de l'Eglise catholique d'Allemagne, a regretté dans un communiqué le "résultat douloureux" de la consultation. Mais il s'est félicité que, grâce à celle-ci, la foi et la religion ont été présentes dans les rues et dans le débat public comme jamais auparavant". Ce débat complexe ne portait pas sur la place de la foi dans l'espace public - l'Allemagne ne connaît pas la notion de laïcité - mais plutôt sur la manière de transmettre des valeurs dans une ville multiculturelle et de moins en moins religieuse, notamment dans l'ancien Berlin-Est. Après un sanglant crime dit "d'honneur" au sein de la communauté turque, qui avait ému tout le pays, la mairie avait imposé en 2006 un cours d'éthique obligatoire pour tous, avec l'idée affichée de rassembler dans une même classe les élèves de toutes origines et de toutes confessions. Le cours de religion, lui, reste une option, que les élèves peuvent suivre, s'ils le souhaitent, en plus de l'éthique. C'est justement ce que contestaient les membres de "Pro Reli": ils voulaient que les élèves aient le choix entre l'éthique et la religion, comme c'est le cas dans la plupart des autres Etats régionaux (Länder) d'Allemagne. "Un cours d'éthique obligatoire, imposé par l'Etat, démontre un manque de tolérance", ont-ils martelé. Le référendum a été précédé d'un débat public et d'une campagne électorale animée. Ces dernières semaines, des milliers d'affiches pour le "oui" et le "non" avaient recouvert les murs de la capitale, dont certaines à l'effigie de stars de la télévision ou du football, engagées dans l'un ou l'autre camp. La chancelière Angela Merkel, fille de pasteur, était elle-même intervenue dans la campagne, quoique tardivement, en faveur du "oui". "Je souhaite que le plus possible de Berlinoises et de Berlinois votent oui", avait-elle dit vendredi.
Une nouvelle initiative (cf. le blog Moinillon.net): « Selon l'instruction du Patriarche <Cyrille de Moscou> — qui est parvenue au clergé par le biais des doyens ecclésiastiques : la nuit de Pâques, il faut autoriser la communion sans confession.» «Согласно доведенному до духовенства отцами-благочинными распоряжению Святейшего, на пасхальную ночь всех допускать до причастия без исповеди.»
(source : pretre-philippe.livejournal.com)
Cette innovation fait, en Russie, l'effet d'une révolution mais, en allant à la source, on trouve des précisions: les instructions précisent qu'on ne doit pas faire communier les personnes en état d'ébriété, mais des prêtres se demandent comment les reconnaître de loin, et que faire avec ceux qui affichent leur péché sans montrer aucune contrition?..
Conclusion: il serait important de connaître la teneur exacte de cette recommandation…
Est-ce le premier signe de ces "changements sans réformes" que prônait Mgr Cyrille avant son élection comme patriarche et que certains appellent de leurs vœux?
(source : pretre-philippe.livejournal.com)
Cette innovation fait, en Russie, l'effet d'une révolution mais, en allant à la source, on trouve des précisions: les instructions précisent qu'on ne doit pas faire communier les personnes en état d'ébriété, mais des prêtres se demandent comment les reconnaître de loin, et que faire avec ceux qui affichent leur péché sans montrer aucune contrition?..
Conclusion: il serait important de connaître la teneur exacte de cette recommandation…
Est-ce le premier signe de ces "changements sans réformes" que prônait Mgr Cyrille avant son élection comme patriarche et que certains appellent de leurs vœux?
Vous avez été plusieurs centaines à répondre à notre question sur le calendrier pascal. Merci beaucoup de cette participation ! Voici les résultats de ce sondage:
Pour 50 % de répondants, il faut laisser le calendrier pascal tel qu'il est, avec ses différences.
Pour 42 %, il est nécessaire pour tous les chrétiens d'arriver à célébrer Pâques le même jour.
Pour 5 %, il faut suivre le calendrier pascal du pays où l'on vit (par exemple, orthodoxe en Russie, occidental en France).
Pour 2 %, la fête de Pâques devrait été fixe.
Pour 50 % de répondants, il faut laisser le calendrier pascal tel qu'il est, avec ses différences.
Pour 42 %, il est nécessaire pour tous les chrétiens d'arriver à célébrer Pâques le même jour.
Pour 5 %, il faut suivre le calendrier pascal du pays où l'on vit (par exemple, orthodoxe en Russie, occidental en France).
Pour 2 %, la fête de Pâques devrait été fixe.
Alexandre Avdéev, ministre de la culture de la Fédération de Russie, a déclaré que le statut des biens de nature religieuse se trouvant en possession des musées du pays doit être déterminé conformément à la loi. L'Église, de même que les musées doivent agir de sorte à ce que l'avenir de chacun des musées soit déterminé dans le respect de la législation. Il arrive, a dit le ministre, que des conflits surviennent entre les et l'Église, cela rend très difficile le partage des collections. Dans l'ensemble les représentants du clergé et les responsables des musées perviennent à s'entendre. Les biens meubles ont commencé il y a longtemps à être transmis à l'Église. Q'il s'agit d'icône nous exigeons des paroisses des conditions de conservation satisfaisantes. Un projet de loi portant sur la transmission à l'Église des biens de nature religieuse se trouvant dans les musées est en cours d'élaboration. Il sera bientôt soumis à la Douma. Il est important, a conclu M. Avdéev, d'éviter toute manifestation d'extrémisme.
Source: Interfax
Source: Interfax
L'agence d'information religieuse Blagovest-info; fait part de la premère conférence de l'archidiocèse catholique de la Mère de Dieu à Moscou (1) qui s'est tenue dans la banlieue de Moscou les 21-23 avril.
L'objectif était de permettre aux catholiques du diocèse, dispersés sur une grande partie ouest de la Russie européenne, de se rencontrerez et faire connaissance. Citant le pape Benoît XVI, le nonce apostolique Antonio Menini a émis le vœu que cette conférence soit un premier pas vers la réunion d'un futur synode de toute l'Église catholique en Russie (2). Au nom de l'Église orthodoxe russe, le père Igor Vyjanov, secrétaire aux relations interchrétiennes du département des relations extérieures, a exprimé le souhait que la coopération entre les Église allait se développer à Moscou, comme elle se développe concrètement dans les organisation internationales de Strasbourg et New York: "J'espère que les problèmes existant entre nos Églises dans le domaine pastoral vont disparaître et que nos relations atteindront un tel niveau de respect et de compréhension mutuelle, qu'elles deviendront un extraordinaire témoignage conjoint des valeurs du christianisme", a-t-il ajouté.
Dans son discours introductif, Mgr Paolo Pezzi a évoqué les exigences que les circonstances actuelles présentent aux catholiques de Russie, en insistant sur le témoignage personnel et communautaire comme unique voie de la mission chrétienne. "Ce n'est qu'en Christ que tout ce que nous faisons acquiert une valeur nouvelle et s'emplit d'une lumière qu'on ne peut pas ne pas remarquer" a-t-il dit avant d'ajouter que l'Église catholique en Russie témoigne du Christ sur un territoire où l'Église orthodoxe porte le même témoignage. C'est pour cela que nous ne dons pas nous désespérer de nos incompréhensions mais, évitant toute concurrence, chercher les voies d'un témoignage en commun. "Il faut éviter la tentation de voir l'Église catholique comme un groupe confessionnel isolé mais, par la compassion, l'ouverture et, surtout, par le pardon, devenir "tout pour tous" a-t-il conclu.
L'objectif était de permettre aux catholiques du diocèse, dispersés sur une grande partie ouest de la Russie européenne, de se rencontrerez et faire connaissance. Citant le pape Benoît XVI, le nonce apostolique Antonio Menini a émis le vœu que cette conférence soit un premier pas vers la réunion d'un futur synode de toute l'Église catholique en Russie (2). Au nom de l'Église orthodoxe russe, le père Igor Vyjanov, secrétaire aux relations interchrétiennes du département des relations extérieures, a exprimé le souhait que la coopération entre les Église allait se développer à Moscou, comme elle se développe concrètement dans les organisation internationales de Strasbourg et New York: "J'espère que les problèmes existant entre nos Églises dans le domaine pastoral vont disparaître et que nos relations atteindront un tel niveau de respect et de compréhension mutuelle, qu'elles deviendront un extraordinaire témoignage conjoint des valeurs du christianisme", a-t-il ajouté.
Dans son discours introductif, Mgr Paolo Pezzi a évoqué les exigences que les circonstances actuelles présentent aux catholiques de Russie, en insistant sur le témoignage personnel et communautaire comme unique voie de la mission chrétienne. "Ce n'est qu'en Christ que tout ce que nous faisons acquiert une valeur nouvelle et s'emplit d'une lumière qu'on ne peut pas ne pas remarquer" a-t-il dit avant d'ajouter que l'Église catholique en Russie témoigne du Christ sur un territoire où l'Église orthodoxe porte le même témoignage. C'est pour cela que nous ne dons pas nous désespérer de nos incompréhensions mais, évitant toute concurrence, chercher les voies d'un témoignage en commun. "Il faut éviter la tentation de voir l'Église catholique comme un groupe confessionnel isolé mais, par la compassion, l'ouverture et, surtout, par le pardon, devenir "tout pour tous" a-t-il conclu.
La conférence a donné lieu à des échanges et tables rondes sur les problèmes pastoraux…
Je pense que l'échange que j'ai cité doit trouver une résonance particulière chez nous, qui sommes placés dans une situation similaire à celle de l'Église catholique en Russie…
Notes (d'après Wikipedia)
(1) L'archidiocèse catholique de la Mère de Dieu à Moscou recouvre l'ouest de la Russie d'Europe. Il a été érigé canoniquement le 11 février 2002 par le pape Jean-Paul II (auparavant il avait été érigé en administration apostolique le 13 avril 1991); cette érection n'est pas bien acceptée par l'Eglise orthodoxe russe, qui y voit une marque de prosélytisme déplacé. Son archevêque est Mgr Paolo Pezzi, de nationalité italienne, qui semble mieux reçu par l'Église orthodoxe russe que son prédécesseur, citoyen russe d'origine polonaise, nommé à Minsk.
Ce diocèse a une superficie de 2 629 000 km² (5 fois la France), où il y a environ 200 000 catholiques (0,3 % de la population totale); 137 prêtres exercent leur ministère dans 63 paroisses et il y a près de 240 religieux catholiques. La plupart des prêtres catholiques de l'archidiocèse ne sont pas nés en Russie. Les offices sont rarement célébrés en russe.
L'archidiocèse possède à Moscou 2 églises, la cathédrale de l'Immaculée Conception et Saint-Louis-des-Français, et une chapelle (Sainte-Olga). La paroisse Saint-Louis-des-Français a été la seule paroisse catholique de Moscou pendant toute l'ère soviétique; elle a été visité par le Général De Gaulle, en visite officielle, qui a imposé cette modification au programme prévu; les catholiques devaient alors se cacher, Mais aujourd'hui les messes sont célébrées vingt-sept fois par jour en douze langues, et des messes sont aussi célébrées à l'intérieur des ambassades américaine et allemande. L'archidiocèse possède et relève d'autres églises à Saint-Pétersbourg, Vladimir, etc....
(2) L'Église romaine en Russie compte 4 diocèses :
Archidiocèse de la Mère de Dieu de Moscou
Diocèse Saint-Clément de Saratov
Diocèse Saint-Joseph d'Irkoutsk
Diocèse de la Transfiguration de Novosibirsk
Les évêques réunis forment la Conférence des Évêques catholiques de la Fédération de Russie.
Les gréco-catholiques, membres de l'Église gréco-catholique russe, ou uniates, sont rattachés depuis 2004 à Mgr Joseph Werth, évêque de Novossibirsk et ordinaire des catholiques de rite byzantin.
Je pense que l'échange que j'ai cité doit trouver une résonance particulière chez nous, qui sommes placés dans une situation similaire à celle de l'Église catholique en Russie…
Notes (d'après Wikipedia)
(1) L'archidiocèse catholique de la Mère de Dieu à Moscou recouvre l'ouest de la Russie d'Europe. Il a été érigé canoniquement le 11 février 2002 par le pape Jean-Paul II (auparavant il avait été érigé en administration apostolique le 13 avril 1991); cette érection n'est pas bien acceptée par l'Eglise orthodoxe russe, qui y voit une marque de prosélytisme déplacé. Son archevêque est Mgr Paolo Pezzi, de nationalité italienne, qui semble mieux reçu par l'Église orthodoxe russe que son prédécesseur, citoyen russe d'origine polonaise, nommé à Minsk.
Ce diocèse a une superficie de 2 629 000 km² (5 fois la France), où il y a environ 200 000 catholiques (0,3 % de la population totale); 137 prêtres exercent leur ministère dans 63 paroisses et il y a près de 240 religieux catholiques. La plupart des prêtres catholiques de l'archidiocèse ne sont pas nés en Russie. Les offices sont rarement célébrés en russe.
L'archidiocèse possède à Moscou 2 églises, la cathédrale de l'Immaculée Conception et Saint-Louis-des-Français, et une chapelle (Sainte-Olga). La paroisse Saint-Louis-des-Français a été la seule paroisse catholique de Moscou pendant toute l'ère soviétique; elle a été visité par le Général De Gaulle, en visite officielle, qui a imposé cette modification au programme prévu; les catholiques devaient alors se cacher, Mais aujourd'hui les messes sont célébrées vingt-sept fois par jour en douze langues, et des messes sont aussi célébrées à l'intérieur des ambassades américaine et allemande. L'archidiocèse possède et relève d'autres églises à Saint-Pétersbourg, Vladimir, etc....
(2) L'Église romaine en Russie compte 4 diocèses :
Archidiocèse de la Mère de Dieu de Moscou
Diocèse Saint-Clément de Saratov
Diocèse Saint-Joseph d'Irkoutsk
Diocèse de la Transfiguration de Novosibirsk
Les évêques réunis forment la Conférence des Évêques catholiques de la Fédération de Russie.
Les gréco-catholiques, membres de l'Église gréco-catholique russe, ou uniates, sont rattachés depuis 2004 à Mgr Joseph Werth, évêque de Novossibirsk et ordinaire des catholiques de rite byzantin.
Selon les enquêtes sociologiques publiées récemment, près de 90 % des citoyens russes, y compris des personnes se présentant comme non-croyantes ou aussi des musulmans, annonçaient fêter Pâques (alors que 30% disaient précédemment faire un effort pour le carême) et 4 500 000 ont participé aux célébrations liturgiques de Pâques (5 000 000 en 2007), dont 137 000 les deux cent cinquante églises de Moscou la (146 000, en 2003, 125 000, en 2007) d'après les chiffres officiels fournis par le ministère russe de l'Intérieur. Les plus forts taux de participation ont été constatés, toujours selon cette source, dans les régions du sud (370 000 dans la région du Kouban, 257 000 dans celle de Rostov-sur-le-Don, 171 000 à Koursk) et du centre-est (190 000 à Riazan, 175 000 à Nijniï Novgorod, 152 000 dans la région de Moscou) de la Russie d'Europe
Au-delà de ces chiffres, avec leur évidente imprécision, il faut souligner la différence par rapport à il y a peine 20 ans: à l'époque on parlait de quelques milliers de croyants bravant les quolibets des militants communistes qui se rendaient courageusement dans les rares églises ouvertes… Rappelons aussi cette année où Pâques avait été déclarée jour travaillé…
Au-delà de ces chiffres, avec leur évidente imprécision, il faut souligner la différence par rapport à il y a peine 20 ans: à l'époque on parlait de quelques milliers de croyants bravant les quolibets des militants communistes qui se rendaient courageusement dans les rares églises ouvertes… Rappelons aussi cette année où Pâques avait été déclarée jour travaillé…
D'après le SOP
Avec la bénédiction de l'archevêque Innocent de Chersonèse et le soutien du Consulat de Russie,
le père Alexis Dumond et les paroisses orthodoxes de Marseille et de Paris, organisent une célébration dans la grotte de la Sainte-Baume. Cet endroit est reconnu comme étant la dernière demeure de Marie Madeleine où elle a vécu les trente dernières années de sa vie.
On procèdera par la suite à une vénération de ses reliques .
Nous vous convions chaleureusement à partager avec nous ces grands instants
le 2 mai à 7h00
Massif de La Sainte-Baume 83640 Plan-d'Aups
le père Alexis Dumond et les paroisses orthodoxes de Marseille et de Paris, organisent une célébration dans la grotte de la Sainte-Baume. Cet endroit est reconnu comme étant la dernière demeure de Marie Madeleine où elle a vécu les trente dernières années de sa vie.
On procèdera par la suite à une vénération de ses reliques .
Nous vous convions chaleureusement à partager avec nous ces grands instants
le 2 mai à 7h00
Massif de La Sainte-Baume 83640 Plan-d'Aups
Nous avions mentionné dans plusieurs billets les protestations de MMgr Innocent de Chersonèse et Hilarion (patriarcat de Moscou) et Jonas, primat de l'Eglise orthodoxe en Amérique, contre les "tentatives hégémoniques" du patriarcat de Constantinople. Cette stratégie avait aussi été bien expliquée par le pseudo-patriarche Philarète de Kiev (Eglise dissidente ukrainienne). Je vous propose maintenant un texte émanant du patriarcat de Constantinople lui-même(1):
P. Elpidophoros Lambrianidis, secrétaire du Synode de Constantinople, déclare tout bonnement que toute la "diaspora orthodoxe", qu'il définit bien comme "toute population orthodoxe habitant en dehors des frontières traditionnelles de son Eglise d'origine" (en supprimant donc "" et "soi-disant" utilisés par les primats lors de la Synaxe de 2008) DOIT ETRE SOUMISE à Constantinople (sic: "the submission of the diaspora to the Ecumenical Patriarchate"). Après cela il s’en est pris avec virulence à MMgr Jonas (Eglise orthodoxe en Amérique) et Philippe (patriarcat d'Antioche) qui, dans des article récents, contestaient cette approche; pour justifier cette position il a exposé sa vision de la primauté:
"Permettez-moi d’ajouter que le refus de reconnaître la primauté au sein de l’Eglise orthodoxe, une primauté qui ne peut être incarnée que par un primat (c'est-à-dire un évêque qui a la prérogative d’être le premier parmi ses confrères les évêques) constitue bel et bien une hérésie. On ne peut accepter l’idée souvent avancée que l’unité au sein des Eglises Orthodoxes est garantie par une règle de foi et de prière commune ou par le Concile œcuménique en tant qu’institution. Ces deux facteurs sont impersonnels tandis que dans notre théologie orthodoxe le principe d’unité est toujours une personne. Et en vérité au niveau de la Sainte Trinité, le principe d’unité n’est pas l’essence divine, mais la Personne du Père (« Monarchie » du Père) ; au niveau ecclésiologique de l’Eglise locale le principe d’unité n’est pas le presbyterium [le collège des presbytes] ou la prière commune des chrétiens, mais la personne de l’Evêque. De même au niveau Pan-Orthodoxe le principe de l’unité ne peut être une idée ou une institution, mais cela doit être nécessairement, si nous voulons être cohérents dans notre théologie, une personne." (excellente traduction DS sur le site ACER)
P. Elpidophoros Lambrianidis, secrétaire du Synode de Constantinople, déclare tout bonnement que toute la "diaspora orthodoxe", qu'il définit bien comme "toute population orthodoxe habitant en dehors des frontières traditionnelles de son Eglise d'origine" (en supprimant donc "" et "soi-disant" utilisés par les primats lors de la Synaxe de 2008) DOIT ETRE SOUMISE à Constantinople (sic: "the submission of the diaspora to the Ecumenical Patriarchate"). Après cela il s’en est pris avec virulence à MMgr Jonas (Eglise orthodoxe en Amérique) et Philippe (patriarcat d'Antioche) qui, dans des article récents, contestaient cette approche; pour justifier cette position il a exposé sa vision de la primauté:
"Permettez-moi d’ajouter que le refus de reconnaître la primauté au sein de l’Eglise orthodoxe, une primauté qui ne peut être incarnée que par un primat (c'est-à-dire un évêque qui a la prérogative d’être le premier parmi ses confrères les évêques) constitue bel et bien une hérésie. On ne peut accepter l’idée souvent avancée que l’unité au sein des Eglises Orthodoxes est garantie par une règle de foi et de prière commune ou par le Concile œcuménique en tant qu’institution. Ces deux facteurs sont impersonnels tandis que dans notre théologie orthodoxe le principe d’unité est toujours une personne. Et en vérité au niveau de la Sainte Trinité, le principe d’unité n’est pas l’essence divine, mais la Personne du Père (« Monarchie » du Père) ; au niveau ecclésiologique de l’Eglise locale le principe d’unité n’est pas le presbyterium [le collège des presbytes] ou la prière commune des chrétiens, mais la personne de l’Evêque. De même au niveau Pan-Orthodoxe le principe de l’unité ne peut être une idée ou une institution, mais cela doit être nécessairement, si nous voulons être cohérents dans notre théologie, une personne." (excellente traduction DS sur le site ACER)
Je laisserai bien entendu à plus compétant que moi le soin de commenter cette prise de position théologique. A mon humble niveau, cette personnalisation affirmée et affichée semble bien à l'opposé de l'esprit de conciliarité développé par notre théologie, du moins ce que j'en connais. Il me semble aussi que cela se relie clairement au document adopté par la commission de Ravenne sur la primauté dans la chrétienté au 1er millénaire, document qui n'est pas accepté par l'Eglise Russe justement parce qu'il affirme un principe de primauté trop proche de celui que développa ensuite l'Eglise catholique.
Conclusion très personnelle: le patriarcat de Constantinople semble bien vouloir instaurer à son profit une organisation de type papale… Comme disait en substance Mgr Jonas: si nous voulons un Pape, pourquoi refuser celui qui est à Rome?
Notons que ce discours a été prononcé avant l'homélie virulente de Mgr Jonas, qui était donc la contre attaque! Notons aussi qu'un rapprochement semble réellement s'esquisser entre la métropole antiochienne et l'Eglise orthodoxe en Amérique: Constantinople essaye visiblement de s'y opposer par tous les moyens, comme il s'est opposé depuis le début à l'union et à l'autocéphalie de l'orthodoxie en Amérique. Bref, la bataille d'Amérique me semble engagée!
Note
(1) Cf. site de l'ACER http://www.acer-mjo.org/forum2/phpBB2/viewtopic.php?t=1994; Discours prononcé au séminaire Holy Cross à Boston le 16 mars 2009,
Conclusion très personnelle: le patriarcat de Constantinople semble bien vouloir instaurer à son profit une organisation de type papale… Comme disait en substance Mgr Jonas: si nous voulons un Pape, pourquoi refuser celui qui est à Rome?
Notons que ce discours a été prononcé avant l'homélie virulente de Mgr Jonas, qui était donc la contre attaque! Notons aussi qu'un rapprochement semble réellement s'esquisser entre la métropole antiochienne et l'Eglise orthodoxe en Amérique: Constantinople essaye visiblement de s'y opposer par tous les moyens, comme il s'est opposé depuis le début à l'union et à l'autocéphalie de l'orthodoxie en Amérique. Bref, la bataille d'Amérique me semble engagée!
Note
(1) Cf. site de l'ACER http://www.acer-mjo.org/forum2/phpBB2/viewtopic.php?t=1994; Discours prononcé au séminaire Holy Cross à Boston le 16 mars 2009,
Commentent le débat qui s'est instauré à l'occasion de l'anniversaire de la naissance de Lénine, le père Vsévolod Tchapline, président du département synodal Église et Société du patriarcat de Moscou, a tenu à rappeler "qu'on ne doit pas ignorer le fait que sur ordre d'Oulianov de nombreuses actions criminelles et amorales furent perpétrées, y compris les massacres d'un grand nombre d'innocents qui n'avaient d'autre faute que leur origine sociale. C'est un fait historique démontré".
"Je pense personnellement qu'il faut enfin en débattre sérieusement et honnêtement", a ajouté le père en soulignant "la nécessité de prendre en compte l'avis des différentes générations et de ne rien faire qui puisse introduire l'esprit de division dans la société."
Il a dit aussi que l'exposition de sa dépouille, de fait transformée en attraction touristique, est contraire aux traditions culturelles russes et que, s'il avait été à la place de la famille de Lénine, cela ne lui aurait pas fait plaisir. Cf. le site de l'Église orthodoxe russe en France.
Au début du mois, Vladimir Kozhin, chef de départent au Kremlin, avait dit qu'il ne voyait aucune raison de déplacer le corps de Lénine actuellement, car cela risquait de provoquer des troubles. Il a ajouté que la question pourra se résoudre sereinement lorsque la génération de ceux pour qui Lénine est une part de leur vie sera partie (cf. RIA-Novosti).
"Je pense personnellement qu'il faut enfin en débattre sérieusement et honnêtement", a ajouté le père en soulignant "la nécessité de prendre en compte l'avis des différentes générations et de ne rien faire qui puisse introduire l'esprit de division dans la société."
Il a dit aussi que l'exposition de sa dépouille, de fait transformée en attraction touristique, est contraire aux traditions culturelles russes et que, s'il avait été à la place de la famille de Lénine, cela ne lui aurait pas fait plaisir. Cf. le site de l'Église orthodoxe russe en France.
Au début du mois, Vladimir Kozhin, chef de départent au Kremlin, avait dit qu'il ne voyait aucune raison de déplacer le corps de Lénine actuellement, car cela risquait de provoquer des troubles. Il a ajouté que la question pourra se résoudre sereinement lorsque la génération de ceux pour qui Lénine est une part de leur vie sera partie (cf. RIA-Novosti).
According to Interfax, the head of the Catholic Archdiocese of Mother of God in Moscow Archbishop Paolo Pezzi urged priests not to compete with Orthodox pastors, but to look for new ways to develop inter-confessional dialogue.
“We should avoid the temptation of considering Catholic Church an isolated confessional community,” Pezzi said at the diocesan conference in the Moscow Region.
The Archbishop stressed that in Russia the Catholic Church witnesses to Christ together with the Orthodox Church, and thus the clergy “shouldn’t be disappointed with misunderstanding, but avoiding the spirit of competition, should find all possible ways to develop common witness.”
Pezzi also pointed out to the personal and communal witness as the only way of Christian mission saying that for the last years “the Catholic Church in Russia has grown up, got back a lot of churches, educated first priests and its charitable work spiritually enriches the society.”
“We should avoid the temptation of considering Catholic Church an isolated confessional community,” Pezzi said at the diocesan conference in the Moscow Region.
The Archbishop stressed that in Russia the Catholic Church witnesses to Christ together with the Orthodox Church, and thus the clergy “shouldn’t be disappointed with misunderstanding, but avoiding the spirit of competition, should find all possible ways to develop common witness.”
Pezzi also pointed out to the personal and communal witness as the only way of Christian mission saying that for the last years “the Catholic Church in Russia has grown up, got back a lot of churches, educated first priests and its charitable work spiritually enriches the society.”
“Who could have thought twenty years ago that Catholic presence in Russia will be restored so effectively and in such a short term!” the Archbishop said.
Secretary for inter-Christian relations of the Moscow Patriarchate Department for External Church Relations Archpriest Igor Vyzhanov, speaking at the conference expressed hope that today when there are more facts of cooperation of the Churches in international organizations in New York and Strasbourg, such cooperation will be developed in Moscow as well.
“I hope we will cope with problems existing in pastoral work of our Churches and our relations will reach such degree of mutual respect and understanding to become a wonderful contribution in our joint witness to the value of Christianity,” he said.
Secretary for inter-Christian relations of the Moscow Patriarchate Department for External Church Relations Archpriest Igor Vyzhanov, speaking at the conference expressed hope that today when there are more facts of cooperation of the Churches in international organizations in New York and Strasbourg, such cooperation will be developed in Moscow as well.
“I hope we will cope with problems existing in pastoral work of our Churches and our relations will reach such degree of mutual respect and understanding to become a wonderful contribution in our joint witness to the value of Christianity,” he said.
Au siège de l'UNESCO à Paris, après la réunion du conseil exécutif de cette institution internationale, le ministre des affaires étrangères de Serbie, Vuk Jeremic, a déploré la tentative du Comité du patrimoine mondial de l'UNESCO de présenter les églises et les monastères orthodoxes serbes au Kosovo comme un héritage médiéval du Kosovo, pays qui s'est auto-proclamé indépendant.
"C'est une tentative scandaleuse et irrespectueuse de substitution de l'identité culturelle" a déclaré Vuk Jeremic. Plusieurs pays, dont l'Albanie, ont proposé de considérer les églises et les monastères orthodoxes comme un héritage médiéval du Kosovo. "Ce n'est pas un héritage sacré du Kosovo, a affirmé V. Jeremic, mais un héritage serbe, celui de l'Église orthodoxe serbe".
"Nous avons employé tous les moyens, a-t-il ajouté, pour exprimer notre profond désaccord avec cette tentative absolument inadmissible de remplacer une identité culturelle par une autre".
"C'est une tentative scandaleuse et irrespectueuse de substitution de l'identité culturelle" a déclaré Vuk Jeremic. Plusieurs pays, dont l'Albanie, ont proposé de considérer les églises et les monastères orthodoxes comme un héritage médiéval du Kosovo. "Ce n'est pas un héritage sacré du Kosovo, a affirmé V. Jeremic, mais un héritage serbe, celui de l'Église orthodoxe serbe".
"Nous avons employé tous les moyens, a-t-il ajouté, pour exprimer notre profond désaccord avec cette tentative absolument inadmissible de remplacer une identité culturelle par une autre".
Source: Patriarhia.ru
ROME, 23 avr 2009 (AFP) - Le pape reçoit le président bélarusse Alexandre Loukachenko lundi
Le pape Benoît XVI recevra lundi le président bélarusse Alexandre Loukachenko, a indiqué jeudi à l'AFP le porte-parole du Vatican, le père Federico Lombardi.
Alexandre Loukachenko sera reçu à 11H00 (09H00 GMT), a précisé le père Lombardi.
En juin 2008, lors d'une visite officielle au Bélarus du secrétaire d'État du Saint-Siège, le cardinal Tarcisio Bertone, Alexandre Loukachenko avait officiellement invité le pape à se rendre dans ce pays.
Le président bélarusse, souvent qualifié de "dernier dictateur d'Europe" et qui, jusqu'en octobre, était sous le coup de sanctions et persona non grata dans l'UE, se voit peu à peu ouvrir des portes jusqu'ici fermées.
Le 17 avril, après bien des hésitations, l'Union européenne l'a ainsi invité à son sommet sur le "partenariat oriental" le 7 mai à Prague, au nom de la stabilisation de cette région et malgré les entorses aux droits de l'Homme de son gouvernement.
Le pape Benoît XVI recevra lundi le président bélarusse Alexandre Loukachenko, a indiqué jeudi à l'AFP le porte-parole du Vatican, le père Federico Lombardi.
Alexandre Loukachenko sera reçu à 11H00 (09H00 GMT), a précisé le père Lombardi.
En juin 2008, lors d'une visite officielle au Bélarus du secrétaire d'État du Saint-Siège, le cardinal Tarcisio Bertone, Alexandre Loukachenko avait officiellement invité le pape à se rendre dans ce pays.
Le président bélarusse, souvent qualifié de "dernier dictateur d'Europe" et qui, jusqu'en octobre, était sous le coup de sanctions et persona non grata dans l'UE, se voit peu à peu ouvrir des portes jusqu'ici fermées.
Le 17 avril, après bien des hésitations, l'Union européenne l'a ainsi invité à son sommet sur le "partenariat oriental" le 7 mai à Prague, au nom de la stabilisation de cette région et malgré les entorses aux droits de l'Homme de son gouvernement.
L'agence RIA fait savoir qu'une réception à l'occasion de la fête de Pâques a eu lieu le 22 avril dans les salons d'honneur du Ministère des Affaires Étrangères de la Fédération de Russie. Y ont assisté le patriarche Cyrille de Moscou ainsi que les représentants d'autres religions. M. Serge Lavrov, ministre des affaires étrangères, a félicité le patriarche de sa récente élection. "Nous espérons, a-t-il dit, que l'Église orthodoxe russe continuera à renforcer le dialogue interreligieux, à combattre l'intolérance et la xénophobie. Nous avons besoins de son soutien. Nous sommes convaincus que votre énergie intarissable contribuera à renforcer le prestige de l'Église aux yeux de la société en cette période difficile pour tous".
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