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Le 9 mai, dimanche de St Thomas, le métropolite Antoine, exarque patriarcal en Europe occidentale, a célébré la Divine Liturgie à la cathédrale de la Sainte Trinité à Paris.
À la petite entrée, le prêtre Maxime Politov a reçu le droit de porter un genouiller par décret de Sa Sainteté le patriarche Cyrille de Moscou. Concélébraient, le père Maxime Politov secrétaire de l'Administration diocésaine de Chersonèse, l'archiprêtre Igor Trofim, les prêtres Jean Dimitrov, Serge Kim, le protodiacre Nicolas Rehbinder, le diacre Roman Onika et le hiérodiacre Dionisy (Volkov).
À la petite entrée, le prêtre Maxime Politov a reçu le droit de porter un genouiller par décret de Sa Sainteté le patriarche Cyrille de Moscou. Concélébraient, le père Maxime Politov secrétaire de l'Administration diocésaine de Chersonèse, l'archiprêtre Igor Trofim, les prêtres Jean Dimitrov, Serge Kim, le protodiacre Nicolas Rehbinder, le diacre Roman Onika et le hiérodiacre Dionisy (Volkov).
Après la prière de la sixième heure, Mgr Antoine a tonsuré en diacre le lecteur Daniel Naberejny. Selon le décret du métropolite Antoine, le diacre nouvellement nommé Daniel fait partie du clergé de la cathédrale de la Trinité.
La chorale était dirigée par Marina Politova.
Après la prière de l'ambon, Mgr Antoine s'est adressé aux fidèles , il a eu des paroles chaleureuses pour le diacre Daniel. De nombreux étudiants du séminaire assistaient à l’office.
Après la liturgie Mgr Antoine a célébré un office d'action de grâce pour commémorer l'anniversaire de la victoire de 1945.
Lien en russe et ICI
Après la prière de l'ambon, Mgr Antoine s'est adressé aux fidèles , il a eu des paroles chaleureuses pour le diacre Daniel. De nombreux étudiants du séminaire assistaient à l’office.
Après la liturgie Mgr Antoine a célébré un office d'action de grâce pour commémorer l'anniversaire de la victoire de 1945.
Lien en russe et ICI
le prêtre Maxime Politov a reçu le droit de porter un genouiller - палица ( или набедренник): Distinction épiscopale (ou sacerdotale) ou épigonation ou genouiller.
Losange de carton couvert d'étoffe et orné d'une croix. Il est porté à hauteur du genou droit, suspendu à un ruban passé sur l'épaule gauche ou dans la ceinture.
Losange de carton couvert d'étoffe et orné d'une croix. Il est porté à hauteur du genou droit, suspendu à un ruban passé sur l'épaule gauche ou dans la ceinture.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 9 Mai 2021 à 17:28
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Ce deuxième dimanche de Pâques, nous fêtons le Renouveau de la Résurrection du Christ et l'attouchement du Saint Apôtre Thomas.
Thomas signifie abyme, ou jumeau, en grec Dydime : ou bien il vient de thomos qui veut dire division, partage. Il signifie abyme, parce qu'il mérita de sonder les profondeurs de la divinité, quand, à sa question, J.-C. répondit : « Je suis la voie, la vérité et la vie. » On l’appelle Dydime pour avoir connu de deux manières la résurrection de J.-C. Les autres en effet, connurent le Sauveur en le voyant, et lui, en le voyant et en le touchant. Il signifie division, soit parce qu'il sépara son âme de l’amour des choses du monde, soit parce qu'il se sépara des autres dans la croyance à la résurrection.
Saint Thomas était probablement originaire d'une pauvre famille de Galilée.
Il était dépourvu de connaissances humaines, mais d'un esprit réfléchi et d'une volonté ferme jusqu'à l'obstination; d'autre part, il avait du cœur et du dévouement. Ces deux caractères de sa physionomie paraissent en deux paroles que l'Évangile cite de lui. Peu avant Sa Passion, Jésus veut retourner en Judée; les Apôtres Lui rappellent les menaces de Ses ennemis. Thomas seul s'écrie: "Eh bien! Allons et mourons avec lui!" Voilà le dévouement du cœur de l'Apôtre.
Thomas signifie abyme, ou jumeau, en grec Dydime : ou bien il vient de thomos qui veut dire division, partage. Il signifie abyme, parce qu'il mérita de sonder les profondeurs de la divinité, quand, à sa question, J.-C. répondit : « Je suis la voie, la vérité et la vie. » On l’appelle Dydime pour avoir connu de deux manières la résurrection de J.-C. Les autres en effet, connurent le Sauveur en le voyant, et lui, en le voyant et en le touchant. Il signifie division, soit parce qu'il sépara son âme de l’amour des choses du monde, soit parce qu'il se sépara des autres dans la croyance à la résurrection.
Saint Thomas était probablement originaire d'une pauvre famille de Galilée.
Il était dépourvu de connaissances humaines, mais d'un esprit réfléchi et d'une volonté ferme jusqu'à l'obstination; d'autre part, il avait du cœur et du dévouement. Ces deux caractères de sa physionomie paraissent en deux paroles que l'Évangile cite de lui. Peu avant Sa Passion, Jésus veut retourner en Judée; les Apôtres Lui rappellent les menaces de Ses ennemis. Thomas seul s'écrie: "Eh bien! Allons et mourons avec lui!" Voilà le dévouement du cœur de l'Apôtre.
Quand les Apôtres se partagèrent le monde, les pays des Parthes et des Perses et les Indes furent le vaste lot de son apostolat. La tradition prétend qu'il rencontra les mages, les premiers adorateurs de Jésus parmi les Gentils, qu'il les instruisit, leur donna le Baptême et les associa à son ministère. Partout, sur son passage, l'Apôtre établissait des chrétientés, ordonnait des prêtres, consacrait des évêques.....
L'apôtre Thomas était à Césarée quand le Seigneur lui apparut et lui dit : « Le roi des Indes Gondoforus a envoyé son ministre Abanès à la recherche d'un habile architecte. Viens et je t'adresserai à lui. » « Seigneur, répondit Thomas, partout où vous voudrez, envoyez-moi, excepté aux Indes. » Dieu lui dit : « Va sans aucune appréhension, car je serai ton gardien. Quand tu auras converti les Indiens, tu viendras à moi avec la palme du martyre»... SUITE "Vie des Saints"
Et Calendrier egliseorthodoxe
L'apôtre Thomas était à Césarée quand le Seigneur lui apparut et lui dit : « Le roi des Indes Gondoforus a envoyé son ministre Abanès à la recherche d'un habile architecte. Viens et je t'adresserai à lui. » « Seigneur, répondit Thomas, partout où vous voudrez, envoyez-moi, excepté aux Indes. » Dieu lui dit : « Va sans aucune appréhension, car je serai ton gardien. Quand tu auras converti les Indiens, tu viendras à moi avec la palme du martyre»... SUITE "Vie des Saints"
Et Calendrier egliseorthodoxe
L'apôtre saint Marc naît trois ans après le Christ et décède à l'âge de soixante-cinq ans
Marc né Jean surnommé Marcus, est l'un des premiers convertis au christianisme et à l'évangélisation de l'Empire romain par l'apôtre Pierre. Il est disciple évangéliste des apôtres Pierre et Paul et l'auteur de l'Évangile selon Marc du Nouveau Testament.
Si son Évangile est le second dans l'ordre traditionnel du Nouveau Testament et des trois évangiles dits « synoptiques » avec l'Évangile selon Matthieu et l'Évangile selon Luc, il est probablement celui dont la rédaction initiale est la plus ancienne.
Marc est probablement l'inventeur du genre littéraire des évangiles tels que nous les connaissons.
Après la première version de son texte, vers 65-75, ce genre littéraire connaîtra un succès considérable, donnant naissance en un siècle à plus de dix évangiles se présentant comme des biographies de Jésus.
Son nom est Jean, Marc n'étant que son surnom. Selon les Actes des Apôtres, sa mère se prénommait Marie (12 Actes 12, 12). Ses parents auraient immigré en Palestine peu de temps après sa naissance, en raison d'attaques berbères sur leur ville et sur leur propriété. Ils se sont installés à Cana en Galilée où Jésus effectuera le miracle de la transformation de l'eau en vin, selon l'Évangile attribué à Jean, réputé être le premier « miracle » de Jésus. Marc aurait été un des intendants qui servaient au cours de cette fête
Marc né Jean surnommé Marcus, est l'un des premiers convertis au christianisme et à l'évangélisation de l'Empire romain par l'apôtre Pierre. Il est disciple évangéliste des apôtres Pierre et Paul et l'auteur de l'Évangile selon Marc du Nouveau Testament.
Si son Évangile est le second dans l'ordre traditionnel du Nouveau Testament et des trois évangiles dits « synoptiques » avec l'Évangile selon Matthieu et l'Évangile selon Luc, il est probablement celui dont la rédaction initiale est la plus ancienne.
Marc est probablement l'inventeur du genre littéraire des évangiles tels que nous les connaissons.
Après la première version de son texte, vers 65-75, ce genre littéraire connaîtra un succès considérable, donnant naissance en un siècle à plus de dix évangiles se présentant comme des biographies de Jésus.
Son nom est Jean, Marc n'étant que son surnom. Selon les Actes des Apôtres, sa mère se prénommait Marie (12 Actes 12, 12). Ses parents auraient immigré en Palestine peu de temps après sa naissance, en raison d'attaques berbères sur leur ville et sur leur propriété. Ils se sont installés à Cana en Galilée où Jésus effectuera le miracle de la transformation de l'eau en vin, selon l'Évangile attribué à Jean, réputé être le premier « miracle » de Jésus. Marc aurait été un des intendants qui servaient au cours de cette fête
Quelques années après leur installation à Cana, le père de Marc est mort et Simon-Kephas (saint Pierre) qui était marié à une parente du père de Marc a pris soin de lui, le considérant comme son fils. On ignore ce qui lui a valu le surnom de Marcus (le marteau). Selon les Actes des Apôtres ainsi qu'une lettre de Paul de Tarse, il est le cousin de Barnabé (10 Col 4, 10).[pas clair]. Lorsque Simon-Képhas (saint Pierre) s'évade de la prison où l'avait jeté un « Hérode » (probablement un des deux rois Agrippa ou Hérode de Chalcis), il habite avec sa mère (membre éminent de l'Église de Jérusalem) à Jérusalem, leur riche maison servant de lieu de réunion pour les premiers adeptes de la Voie
C'est un des premiers convertis au christianisme et à l'évangélisation de l'Empire romain par l'apôtre Pierre.
D'après Papias de Hiéropolis, il était l'interprète de Pierre. La première épître de Pierre atteste que Marc a accompagné saint Pierre, lorsque celui-ci est allé rendre visite à l'église de Babylone
La tradition chrétienne lui attribue la rédaction de l'Évangile synoptique qui porte son nom dans le Nouveau Testament et a ajouté plusieurs récits concernant sa vie. Marc est devenu le symbole de la ville de Venise après un vol de ses reliques en Égypte par deux marchands vénitiens
Évangéliste, saint Marc parcourt l'Italie, la Libye et l'Égypte. La tradition chrétienne reconnaît saint Marc comme le fondateur et premier évêque de l'église d'Alexandrie. Il serait mort en martyr à Bucoles, un port de pêche, près d'Alexandrie
Venise - La basilique Saint-Marc, le lion de saint Marc couronne le portail
C'est un des premiers convertis au christianisme et à l'évangélisation de l'Empire romain par l'apôtre Pierre.
D'après Papias de Hiéropolis, il était l'interprète de Pierre. La première épître de Pierre atteste que Marc a accompagné saint Pierre, lorsque celui-ci est allé rendre visite à l'église de Babylone
La tradition chrétienne lui attribue la rédaction de l'Évangile synoptique qui porte son nom dans le Nouveau Testament et a ajouté plusieurs récits concernant sa vie. Marc est devenu le symbole de la ville de Venise après un vol de ses reliques en Égypte par deux marchands vénitiens
Évangéliste, saint Marc parcourt l'Italie, la Libye et l'Égypte. La tradition chrétienne reconnaît saint Marc comme le fondateur et premier évêque de l'église d'Alexandrie. Il serait mort en martyr à Bucoles, un port de pêche, près d'Alexandrie
Venise - La basilique Saint-Marc, le lion de saint Marc couronne le portail
Icone de l'évangéliste Marc peint par Grégoire KROUG
"UN PROPHETE DE LA BEAUTE INCREEE" LE MOINE GREGOIRE KROUG 1969-2019 à l'occasion du 50 ème anniversaire du rappel à Dieu du célèbre moine iconographe.
"UN PROPHETE DE LA BEAUTE INCREEE" LE MOINE GREGOIRE KROUG 1969-2019 à l'occasion du 50 ème anniversaire du rappel à Dieu du célèbre moine iconographe.
La chapelle d’Artzaindeia – qui signifie en basque « l’appel du berger » -, au cœur de Cambo, avait accueilli pour une célébration dominicale une grande partie des paroissiens orthodoxes habituels venus de l’église russe de Biarritz. Connu comme « la chapelle aux icônes », cet édifice religieux avait été généreusement prêté aux orthodoxes par le Centre Arditeya qui le gère.
C'est la grande majorité des paroissiens avec le chœur qui ont dû hélas quitter leur église russe de Biarritz dont s'est emparée » une petite fraction/faction qui s'est séparée de l'Archevêché des églises de tradition russe groupé autour de la cathédrale de la rue Daru à Paris.
Rappelons qu’à Biarritz face à l’Hôtel du Palais, l’église russe fut construite en 1892 par les Moscovites et les Péterbourgeois. Aujourd’hui, l’édifice en très mauvais état devrait être restauré
C'est la grande majorité des paroissiens avec le chœur qui ont dû hélas quitter leur église russe de Biarritz dont s'est emparée » une petite fraction/faction qui s'est séparée de l'Archevêché des églises de tradition russe groupé autour de la cathédrale de la rue Daru à Paris.
Rappelons qu’à Biarritz face à l’Hôtel du Palais, l’église russe fut construite en 1892 par les Moscovites et les Péterbourgeois. Aujourd’hui, l’édifice en très mauvais état devrait être restauré
Cependant cet été, à la suite d’un vote faussé par la présence d’Ukrainiens venus en surnombre d’Espagne, avait été acté le rattachement de l’église russe de Biarritz à un « vicariat » constitué de toutes pièces et en urgence auprès du métropolite grec représentant le patriarcat de Constantinople à Paris.
Lequel, évidemment, n’a pas les moyens de restaurer, ni d’entretenir l’édifice soumis aux « humeurs océaniques » !
Les fidèles de Biarritz se sont ainsi repliés sur la belle « Chapelle aux icônes » de Cambo où le Père Nicolas, avec la chorale de l'église russe de Biarritz dirigée par Wladimir Rehbinder, a pu célébrer la liturgie dominicale.
Un café convivial pris dans le jardin de la chapelle a ensuite réuni les fidèles afin d'envisager l'avenir de la communauté paroissiale de Biarritz autour du prêtre et fils du Père Alexandre, l'ancien recteur de l'église russe de Biarritz entre 1929 et les années soixante.
Parmi les fidèles, une jeune femme apparentée au prêtre était placée devant l'icône de son aïeul par alliance Saint Michel Garicoits.
D'ici-là, les fidèles de Biarritz – transplantés à Cambo – comptent s'organiser.
Lequel, évidemment, n’a pas les moyens de restaurer, ni d’entretenir l’édifice soumis aux « humeurs océaniques » !
Les fidèles de Biarritz se sont ainsi repliés sur la belle « Chapelle aux icônes » de Cambo où le Père Nicolas, avec la chorale de l'église russe de Biarritz dirigée par Wladimir Rehbinder, a pu célébrer la liturgie dominicale.
Un café convivial pris dans le jardin de la chapelle a ensuite réuni les fidèles afin d'envisager l'avenir de la communauté paroissiale de Biarritz autour du prêtre et fils du Père Alexandre, l'ancien recteur de l'église russe de Biarritz entre 1929 et les années soixante.
Parmi les fidèles, une jeune femme apparentée au prêtre était placée devant l'icône de son aïeul par alliance Saint Michel Garicoits.
D'ici-là, les fidèles de Biarritz – transplantés à Cambo – comptent s'organiser.
La chapelle aux icônes à Cambo
A quelques centaines de mètres du cœur de Cambo, la chapelle d’Artzaindeia (qui signifie en basque « l’appel du berger ») avait accueilli dimanche dernier une célébration dominicale destinée aux paroissiens orthodoxes habituels venus de l’église russe de Biarritz. Surnommée habituellement la chapelle aux icônes, cet édifice religieux a été généreusement prêté aux orthodoxes par le Centre Arditeya qui le gère.
A l’origine, afin d’avoir un lieu de culte à proximité du centre médico-psychologique pour les prêtres, l’abbé Courtelarre qui dirigeait le centre, avait eu l’idée de leur faire construire en 1960 une chapelle sur le domaine d’Artzaindeia.
D’une longueur de 10 m, l’édifice religieux à la façade blanchie à la chaux fut ainsi édifié dans le style local labourdin. A l’arrière de l’autel, le père de Sooz réalisa les vitraux. A sa suite, le maître verrier Gérald Franzetti créa des dalles de verre aux motifs abstraits. La chapelle fut inaugurée en 1964.
Entre temps, le centre médical avait changé de nom et de fonction pour devenir le « Centre Arditeya », appellation actuelle de l’association qui accueille des prêtres retraités.
Préoccupé par le décor intérieur de la chapelle qu’il souhait achever, l’abbé Courtelarre effectua un voyage en Terre Sainte afin de se ressourcer. Subjugué par la beauté des fresques murales des monastères orthodoxes, il rapporta de nombreux clichés d’icônes.
Il s’adressa à l’artiste-peintre figuratif Albert Proux. Connu localement, ce dernier avait déjà réalisé plusieurs fresques murales dont celles des « Joueurs de pelote » au Trinquet Laduche d’ Ascain, un pilotari de plus de 5 mètres de haut peint sur une façade du trinquet sur la route d’Ohlette)...
A quelques centaines de mètres du cœur de Cambo, la chapelle d’Artzaindeia (qui signifie en basque « l’appel du berger ») avait accueilli dimanche dernier une célébration dominicale destinée aux paroissiens orthodoxes habituels venus de l’église russe de Biarritz. Surnommée habituellement la chapelle aux icônes, cet édifice religieux a été généreusement prêté aux orthodoxes par le Centre Arditeya qui le gère.
A l’origine, afin d’avoir un lieu de culte à proximité du centre médico-psychologique pour les prêtres, l’abbé Courtelarre qui dirigeait le centre, avait eu l’idée de leur faire construire en 1960 une chapelle sur le domaine d’Artzaindeia.
D’une longueur de 10 m, l’édifice religieux à la façade blanchie à la chaux fut ainsi édifié dans le style local labourdin. A l’arrière de l’autel, le père de Sooz réalisa les vitraux. A sa suite, le maître verrier Gérald Franzetti créa des dalles de verre aux motifs abstraits. La chapelle fut inaugurée en 1964.
Entre temps, le centre médical avait changé de nom et de fonction pour devenir le « Centre Arditeya », appellation actuelle de l’association qui accueille des prêtres retraités.
Préoccupé par le décor intérieur de la chapelle qu’il souhait achever, l’abbé Courtelarre effectua un voyage en Terre Sainte afin de se ressourcer. Subjugué par la beauté des fresques murales des monastères orthodoxes, il rapporta de nombreux clichés d’icônes.
Il s’adressa à l’artiste-peintre figuratif Albert Proux. Connu localement, ce dernier avait déjà réalisé plusieurs fresques murales dont celles des « Joueurs de pelote » au Trinquet Laduche d’ Ascain, un pilotari de plus de 5 mètres de haut peint sur une façade du trinquet sur la route d’Ohlette)...
Bien qu’il n’ait jamais réalisé ce type de travail iconographique si particulier, l’ancien fonctionnaire de police reconverti en artiste affilié à la maison des artistes accepta le défi. Il se documenta en consultant les fresques des églises orthodoxes russes. A l’aide d’un épiscope, Albert Proux les retranscrit avec dextérité sur les façades intérieures de la chapelle.
Baignées dans une lumière jaune « tempera », ses icônes aux inscriptions basques évoquent symboliquement les scènes de la vie biblique : le baptême du Christ, la Dormition entourés des apôtres et des anges . On peut remarquer qu'à la demande de l'abbé Courtelarre, Albert Proux a peint l'icône du grand saint basque Michel Garicoïts. Commencées en février 1984, les travaux s’achèveront pour l’Assomption de l’année suivante permettant d’inaugurer la chapelle une vingtaine d’année après sa création.
L’année dernière, l’adjoint à la culture de Cambo nouvellement élu Robert Poulou avait projeté d’organiser une visite de la chapelle aux icônes suivie d’une conférence sur l’œuvre d’Albert Proux. Arrêté dans ses projets par les problèmes des horaires de confinement, Robert Poulou avait décidé de reporter son programme.
Le père Nicolas Rehbinder a célébré des liturgies dans le bel écrin de la chapelle aux icônes, il y reviendra!
ANNE DE LA CERDA
Baignées dans une lumière jaune « tempera », ses icônes aux inscriptions basques évoquent symboliquement les scènes de la vie biblique : le baptême du Christ, la Dormition entourés des apôtres et des anges . On peut remarquer qu'à la demande de l'abbé Courtelarre, Albert Proux a peint l'icône du grand saint basque Michel Garicoïts. Commencées en février 1984, les travaux s’achèveront pour l’Assomption de l’année suivante permettant d’inaugurer la chapelle une vingtaine d’année après sa création.
L’année dernière, l’adjoint à la culture de Cambo nouvellement élu Robert Poulou avait projeté d’organiser une visite de la chapelle aux icônes suivie d’une conférence sur l’œuvre d’Albert Proux. Arrêté dans ses projets par les problèmes des horaires de confinement, Robert Poulou avait décidé de reporter son programme.
Le père Nicolas Rehbinder a célébré des liturgies dans le bel écrin de la chapelle aux icônes, il y reviendra!
ANNE DE LA CERDA
Saint Georges né en Cappadoce de parents chrétiens, Georges, officier dans l'armée romaine, traverse un jour une ville terrorisée par un redoutable dragon qui dévore tous les animaux de la contrée et exige des habitants un tribut quotidien de deux jeunes gens tirés au sort.
Georges arrive le jour où le sort tombe sur la fille du roi, au moment où celle-ci va être victime du monstre. Georges engage avec le dragon un combat acharné ; avec l'aide du Christ, il finit par triompher. la princesse est délivrée et, selon certaines versions, dont celle de la Légende dorée, le dragon, seulement blessé, lui reste désormais attaché comme un chien fidèle.
Plus tard, Georges est victime des persécutions antichrétiennes de l'empereur Dioclétien. Il subit en Palestine un martyre effroyable : livré à de nombreux supplices (brûlé, ébouillanté, broyé sous une roue, etc.), il survit miraculeusement et finit par être décapité.Son culte est toujours resté vivace en Grèce et en Russie.
Georges arrive le jour où le sort tombe sur la fille du roi, au moment où celle-ci va être victime du monstre. Georges engage avec le dragon un combat acharné ; avec l'aide du Christ, il finit par triompher. la princesse est délivrée et, selon certaines versions, dont celle de la Légende dorée, le dragon, seulement blessé, lui reste désormais attaché comme un chien fidèle.
Plus tard, Georges est victime des persécutions antichrétiennes de l'empereur Dioclétien. Il subit en Palestine un martyre effroyable : livré à de nombreux supplices (brûlé, ébouillanté, broyé sous une roue, etc.), il survit miraculeusement et finit par être décapité.Son culte est toujours resté vivace en Grèce et en Russie.
Les croisades contribuèrent à le diffuser en Occident, où Georges devint un des saints patrons de Moscou, Gênes, Venise et Barcelone, puis celui de l'ordre Teutonique et le saint national de l'Angleterre (il remplace dans ce rôle Édouard le Confesseur). En outre, saint Georges est, dans toute la chrétienté, le patron des chevaliers.
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Personnifiant l'idéal chevaleresque, saint Georges est représenté à cheval (souvent sur un cheval blanc), en armure, portant un écu et une bannière d'argent à la croix de gueules. Cette bannière blanche à croix rouge, qui fut celle des croisés, devient le drapeau national de l'Angleterre.
Le combat de Georges contre le dragon est un sujet très souvent représenté, surtout à partir du XIIIe siècle. il symbolise la victoire de la Foi sur le Mal. Georges tient une lance (plus rarement une épée) et terrasse le monstre, tandis que la princesse prie, au second plan. La scène se passe à l'abri des murs d'une ville, parfois au bord de la mer.
La passion de saint Georges a également donné lieu à une iconographie importante. La scène la plus fréquente est le supplice de la roue hérissée de lames de fer.
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Personnifiant l'idéal chevaleresque, saint Georges est représenté à cheval (souvent sur un cheval blanc), en armure, portant un écu et une bannière d'argent à la croix de gueules. Cette bannière blanche à croix rouge, qui fut celle des croisés, devient le drapeau national de l'Angleterre.
Le combat de Georges contre le dragon est un sujet très souvent représenté, surtout à partir du XIIIe siècle. il symbolise la victoire de la Foi sur le Mal. Georges tient une lance (plus rarement une épée) et terrasse le monstre, tandis que la princesse prie, au second plan. La scène se passe à l'abri des murs d'une ville, parfois au bord de la mer.
La passion de saint Georges a également donné lieu à une iconographie importante. La scène la plus fréquente est le supplice de la roue hérissée de lames de fer.
Paolo Uccello, XVe siècle, Saint Georges terrassant le dragon: Musée Jacquemart-André, Paris.
Chers amis,
Nous vivons des journées Pascales difficiles. Il y a autours de nous tant de malades, tant de décédés... Pensons à eux, prions pour eux! Le Christ est ressuscité!
PARLONS D'ORTHODOXIE
Prions le Seigneur !
Nous invoquons le Nom divin, saint, grand, redoutable, et insupportable pour te chasser, apostat ; et nous ordonnons ton anéantissement ô diable. Le Dieu saint, sans principe, redoutable, invisible en son Essence, incomparable en sa Puissance, incompréhensible en sa Divinité, le Roi de gloire et Seigneur tout-puissant t’ordonne, ô diable ; Celui qui par son Verbe fit venir toutes choses du non-être à l’être,
Celui qui marche sur les ailes du vent, le Seigneur t’ordonne, ô diable, Lui qui a rassemblé l’eau de la mer et l’a répandue sur la face de la terre, le Seigneur des Puissances , est son nom ; le Seigneur t’ordonne, ô diable, lui que vénèrent les puissances qui L’entourent, les chérubins et les séraphins aux six ailes et aux yeux innombrables dont deux leur voilent le visage pour ne pas regarder sa Divinité insoutenable et insondable, deux leur cachent les pieds, pour n’être pas brûlés par sa Gloire ineffable et sa Majesté incompréhensible, tandis qu’ils volent des deux autres et remplissent les cieux de leur clameur : « Saint, saint, saint Es-Tu notre Seigneur Sabaoth, les cieux et la terre sont remplis de ta gloire ».
Nous vivons des journées Pascales difficiles. Il y a autours de nous tant de malades, tant de décédés... Pensons à eux, prions pour eux! Le Christ est ressuscité!
PARLONS D'ORTHODOXIE
Prions le Seigneur !
Nous invoquons le Nom divin, saint, grand, redoutable, et insupportable pour te chasser, apostat ; et nous ordonnons ton anéantissement ô diable. Le Dieu saint, sans principe, redoutable, invisible en son Essence, incomparable en sa Puissance, incompréhensible en sa Divinité, le Roi de gloire et Seigneur tout-puissant t’ordonne, ô diable ; Celui qui par son Verbe fit venir toutes choses du non-être à l’être,
Celui qui marche sur les ailes du vent, le Seigneur t’ordonne, ô diable, Lui qui a rassemblé l’eau de la mer et l’a répandue sur la face de la terre, le Seigneur des Puissances , est son nom ; le Seigneur t’ordonne, ô diable, lui que vénèrent les puissances qui L’entourent, les chérubins et les séraphins aux six ailes et aux yeux innombrables dont deux leur voilent le visage pour ne pas regarder sa Divinité insoutenable et insondable, deux leur cachent les pieds, pour n’être pas brûlés par sa Gloire ineffable et sa Majesté incompréhensible, tandis qu’ils volent des deux autres et remplissent les cieux de leur clameur : « Saint, saint, saint Es-Tu notre Seigneur Sabaoth, les cieux et la terre sont remplis de ta gloire ».
Le Seigneur t’ordonne, ô diable, le Verbe Dieu issu du Sein paternel et qui, par son incarnation adorable, indicible et immaculée de la vierge sainte est apparu ineffablement dans le monde pour le sauver,
Lui qui t’a précipité du ciel par sa Puissance royale et rejeté à jamais ; le Seigneur t’ordonne, ô diable, Lui qui dit à la mer « silence » et aussitôt, sur son ordre elle se calma. Le Seigneur t’ordonne, ô diable,
Lui qui fit de la boue avec sa Salive immaculée et rendit la vue à l’aveugle, le Seigneur t’ordonne ô diable, Lui qui par sa Parole rendit la vie à la fille du chef de la synagogue, délivra de la gueule de la mort le fils de la veuve et le rendit entièrement guéri, à sa mère, le Seigneur t’ordonne ô diable,
Lui qui à la stupéfaction de beaucoup, ressuscita Lazare, le mort de quatre jours, intacte et sans souillure, comme s’il n’était pas mort ; le Seigneur t’ordonne, ô diable,
Lui qui par les soufflets a anéanti la malédiction et, par la lance qui perça son Côté immaculé, détourna le glaive de feu qui gardait l’entrée du paradis ; le Seigneur t’ordonne, ô diable,
Lui qui par les crachats sur son Visage vénérable a essuyé toute larme de tout visage, le Seigneur t’ordonne, ô diable, Lui qui a fixé la croix pour l’affermissement et le salut du monde et pour ta chute, de toi et de tous les anges, le Seigneur t’ordonne, ô diable,
Lui qui parla sur la croix et le voile du Temple se déchira, les pierres se brisèrent, les tombeaux s’ouvrirent et les morts antiques se relevèrent, le Seigneur t’ordonne, ô diable,
Lui qui est descendu dans l’Hadès, a secoué ses tombeaux, libéré tous ceux qu’il détenait enchaînés et les a rappelés à lui,
Lui devant qui ses gardiens dans leur agonie se cachèrent en tremblant et furent anéantis, le Seigneur t’ordonne, ô diable, le Christ notre Dieu, ressuscité des morts, qui a fait don à tous de la résurrection ; le Seigneur t’ordonne, ô diable,
Lui qui fut élevé en gloire dans les cieux, à la rencontre de son Père, et s’est assis sur son trône de gloire, à la droite de sa Majesté, le Seigneur t’ordonne, ô diable,
Lui qui reviendra en gloire sur les nuées du ciel, avec ses saints anges, pour juger les vivants et les morts, le Seigneur t’ordonne, ô diable, Lui qui, dans le châtiment éternel a préparé pour toi le feu inextinguible, le ver qui ne cesse de ronger et les ténèbres extérieures, le Seigneur t’ordonne, ô diable, Lui devant qui tout tremble et frissonne, car la colère dont Il menace est insupportable ; le Seigneur te l’ordonne, à diable, par son Nom redoutable frémis, tremble, crains, éloigne-toi, sois anéanti, fuis, toi qui est tombé des cieux, avec tous les esprits du mal, démons de luxure, du mal, de la nuit et du jour, du midi et du soir, esprits d’illusion, de rencontre, qui demeurent dans la terre ou dans l’eau, les bois ou les marais, les précipices, les passages ou les carrefours, les lacs ou les fleuves, les maisons, les cours ou les bains, démons qui corrompent l’esprit de l’homme. Éloigne-toi au plus vite de la créature du Christ notre Dieu, écarte-toi, du serviteur de Dieu (N.), de son esprit, de son âme, de son coeur, de ses reins, de ses sens, de tous ses membres, aÞn qu’il soit sain, intact et libre, reconnaissant son Seigneur, le Dieu Créateur de toutes choses, qui rassemble les égarés et leur accorde le sceau du salut par la renaissance et la régénérescence, du divin baptême, pour le rendre digne de tes immaculés, célestes et redoutables mystères, et l’agréger à son troupeau véritable, le faisant paître dans un lieu verdoyant et le nourrissant des eaux du repos, guidé sûrement comme par un berger par le bâton de la croix, pour la rémission de ses péchés et la vie éternelle. Car à lui reviennent toute gloire, honneur, adoration et majesté, avec son Père éternel et son tout-saint, bon et vivifiant Esprit maintenant et toujours et aux siècles des siècles. Amen.
Prières de Saint Jean Chrysostome.
Lui qui t’a précipité du ciel par sa Puissance royale et rejeté à jamais ; le Seigneur t’ordonne, ô diable, Lui qui dit à la mer « silence » et aussitôt, sur son ordre elle se calma. Le Seigneur t’ordonne, ô diable,
Lui qui fit de la boue avec sa Salive immaculée et rendit la vue à l’aveugle, le Seigneur t’ordonne ô diable, Lui qui par sa Parole rendit la vie à la fille du chef de la synagogue, délivra de la gueule de la mort le fils de la veuve et le rendit entièrement guéri, à sa mère, le Seigneur t’ordonne ô diable,
Lui qui à la stupéfaction de beaucoup, ressuscita Lazare, le mort de quatre jours, intacte et sans souillure, comme s’il n’était pas mort ; le Seigneur t’ordonne, ô diable,
Lui qui par les soufflets a anéanti la malédiction et, par la lance qui perça son Côté immaculé, détourna le glaive de feu qui gardait l’entrée du paradis ; le Seigneur t’ordonne, ô diable,
Lui qui par les crachats sur son Visage vénérable a essuyé toute larme de tout visage, le Seigneur t’ordonne, ô diable, Lui qui a fixé la croix pour l’affermissement et le salut du monde et pour ta chute, de toi et de tous les anges, le Seigneur t’ordonne, ô diable,
Lui qui parla sur la croix et le voile du Temple se déchira, les pierres se brisèrent, les tombeaux s’ouvrirent et les morts antiques se relevèrent, le Seigneur t’ordonne, ô diable,
Lui qui est descendu dans l’Hadès, a secoué ses tombeaux, libéré tous ceux qu’il détenait enchaînés et les a rappelés à lui,
Lui devant qui ses gardiens dans leur agonie se cachèrent en tremblant et furent anéantis, le Seigneur t’ordonne, ô diable, le Christ notre Dieu, ressuscité des morts, qui a fait don à tous de la résurrection ; le Seigneur t’ordonne, ô diable,
Lui qui fut élevé en gloire dans les cieux, à la rencontre de son Père, et s’est assis sur son trône de gloire, à la droite de sa Majesté, le Seigneur t’ordonne, ô diable,
Lui qui reviendra en gloire sur les nuées du ciel, avec ses saints anges, pour juger les vivants et les morts, le Seigneur t’ordonne, ô diable, Lui qui, dans le châtiment éternel a préparé pour toi le feu inextinguible, le ver qui ne cesse de ronger et les ténèbres extérieures, le Seigneur t’ordonne, ô diable, Lui devant qui tout tremble et frissonne, car la colère dont Il menace est insupportable ; le Seigneur te l’ordonne, à diable, par son Nom redoutable frémis, tremble, crains, éloigne-toi, sois anéanti, fuis, toi qui est tombé des cieux, avec tous les esprits du mal, démons de luxure, du mal, de la nuit et du jour, du midi et du soir, esprits d’illusion, de rencontre, qui demeurent dans la terre ou dans l’eau, les bois ou les marais, les précipices, les passages ou les carrefours, les lacs ou les fleuves, les maisons, les cours ou les bains, démons qui corrompent l’esprit de l’homme. Éloigne-toi au plus vite de la créature du Christ notre Dieu, écarte-toi, du serviteur de Dieu (N.), de son esprit, de son âme, de son coeur, de ses reins, de ses sens, de tous ses membres, aÞn qu’il soit sain, intact et libre, reconnaissant son Seigneur, le Dieu Créateur de toutes choses, qui rassemble les égarés et leur accorde le sceau du salut par la renaissance et la régénérescence, du divin baptême, pour le rendre digne de tes immaculés, célestes et redoutables mystères, et l’agréger à son troupeau véritable, le faisant paître dans un lieu verdoyant et le nourrissant des eaux du repos, guidé sûrement comme par un berger par le bâton de la croix, pour la rémission de ses péchés et la vie éternelle. Car à lui reviennent toute gloire, honneur, adoration et majesté, avec son Père éternel et son tout-saint, bon et vivifiant Esprit maintenant et toujours et aux siècles des siècles. Amen.
Prières de Saint Jean Chrysostome.
Message pascal du Patriarche CYRILLE de Moscou et de toutes les Russies aux archipasteurs, pasteurs, diacres, moines et moniales et à tous les fidèles enfants de l’Église orthodoxe russe
Éminences et excellences, révérends pasteurs et diacres, vénérables moines et moniales chers frères et sœurs !
En ce jour parfaitement saint, empli de la joie pascale et d’une merveilleuse lumière, de bouche en bouche, de cœur à cœur se transmet la bonne nouvelle vivifiante :
LE CHRIST EST RESSUSCITÉ !
Nous confessons ainsi notre foi inébranlable en Celui auprès de la Croix duquel nous nous sommes tenus le Vendredi Saint, Celui qu’avec les disciples et les myrophores nous avons pleuré, priant devant l’épitaphion. Aujourd’hui, avec les chœurs angéliques, manifestant l’unité de l’Église céleste et de l’Église terrestre, nous proclamons solennellement : « Aujourd’hui, c’est le salut du monde, car il est ressuscité, le Christ, notre Dieu tout-puissant » (Canon de Pâques, hirmos de la 4eode).
La Pâque du Seigneur est un témoignage éclatant de la sagesse divine et de l’amour infini du Créateur pour le genre humain. Le commencement de l’histoire, comme on sait, fut assombri par une tragédie spirituelle : par la chute de nos premiers parents, les portes du Paradis se fermèrent pour les hommes, les souffrances et la mort sont les conséquences inévitables de la peccabilité humaine. Mais, ayant perdu la communion avec Dieu, Source de vie, les hommes n’ont été privés ni de Sa bonté, ni de Son amour.
Éminences et excellences, révérends pasteurs et diacres, vénérables moines et moniales chers frères et sœurs !
En ce jour parfaitement saint, empli de la joie pascale et d’une merveilleuse lumière, de bouche en bouche, de cœur à cœur se transmet la bonne nouvelle vivifiante :
LE CHRIST EST RESSUSCITÉ !
Nous confessons ainsi notre foi inébranlable en Celui auprès de la Croix duquel nous nous sommes tenus le Vendredi Saint, Celui qu’avec les disciples et les myrophores nous avons pleuré, priant devant l’épitaphion. Aujourd’hui, avec les chœurs angéliques, manifestant l’unité de l’Église céleste et de l’Église terrestre, nous proclamons solennellement : « Aujourd’hui, c’est le salut du monde, car il est ressuscité, le Christ, notre Dieu tout-puissant » (Canon de Pâques, hirmos de la 4eode).
La Pâque du Seigneur est un témoignage éclatant de la sagesse divine et de l’amour infini du Créateur pour le genre humain. Le commencement de l’histoire, comme on sait, fut assombri par une tragédie spirituelle : par la chute de nos premiers parents, les portes du Paradis se fermèrent pour les hommes, les souffrances et la mort sont les conséquences inévitables de la peccabilité humaine. Mais, ayant perdu la communion avec Dieu, Source de vie, les hommes n’ont été privés ni de Sa bonté, ni de Son amour.
Nicolas Cabasilas, saint du XIVe siècle, écrit : « l’amour divin était infini, mais il n’existait pas de signe pour l’exprimer » (La vie en Christ. Discours VI). L’amour se découvre dans le bien fait au prochain, dans le désir de supporter volontairement pour lui des difficultés, des privations et même des souffrances. Le Sauveur a fait l’un et l’autre. Par Son Incarnation, Il a renouvelé la nature humaine, endommagée par le péché ; par Sa mort sur la Croix, Il nous a arraché au pouvoir du mal. « C’est ainsi que nous avons reçu la vie en Christ, conclut saint Ephrem le Syrien. Nous avons goûté le Corps du Seigneur au lieu du fruit de l’arbre…, par le sang du Juste, nous sommes lavés de la malédiction, et, par l’espérance de la résurrection, nous vivons de Sa vie » (Commentaire sur les Quatre Évangiles, 21).
La Résurrection du Sauveur a ouvert à l’humanité les portes du Royaume céleste, elle donne un sens à notre existence terrestre. Le Seigneur s’est donné à tous ceux qui croient en Lui comme modèle de vertu et il a acquis l’incorruptibilité afin que tous les sauvés suivent Ses pas, écrit saint Maxime le Confesseur (Ambigua, 42). Pour cela, nous devons dès cette terre apprendre à respirer l’air de l’éternité, dépouillés du vieil homme et de ses œuvres (Col 3,9), organisant notre vie selon l’Évangile et participant aux Sacrements de la Sainte Église, héritière des grandes promesses de Dieu.
La foi dans la Résurrection du Sauveur apaise la flamme des tribulations de cette vie, elle permet de s’élever au-dessus de l’agitation du monde. Elle aide à rejeter les séductions du péché et à surmonter les peurs. En réponse à l’amour divin, nous sommes appelés à manifester « une charité venant d’un cœur pur, d’une bonne conscience, et d’une foi sincère » (I Tm 1,5). En réponse à Sa miséricorde, nous devons être miséricordieux envers ceux qui nous entourent. En réponse à Sa sollicitude, nous devons avoir le souci d’organiser une vie sociale en accord avec les idéaux évangéliques.
La solennité pascale, qui dépasse les frontières ethniques et nationales, unit spirituellement des millions de chrétiens résidant dans des pays différents. Ce chœur terrestre aux voix multiples chante avec le cortège des Puissances célestes incorporelles, louant le Seigneur Jésus qui a versé son sang pour racheter le monde au prix de sa vie (Octoèque, apostiches des matines du samedi, 6e ton).
Cette reconnaissance se manifeste d’année en année, de siècle en siècle, de millénaire en millénaire, résonnant comme un chant de victoire malgré les tentations, les difficultés, les épreuves. Elle ne cesse pas non plus aujourd’hui, alors que le monde est frappé par une épidémie.
En ces temps difficiles, il est particulièrement important de soutenir les malades, les faibles, ceux qui pleurent des parents ou des proches, ceux qui ont perdu leurs moyens d’existence ou ceux qui ne peuvent venir à l’église. Aidons ceux qui souffrent, à la mesure de nos forces, ne soyons pas indifférents envers ceux qui ont besoin de compassion, d’attention, de soins.
Encore récemment, à cause des mesures prises pour lutter contre l’épidémie, beaucoup d’entre vous ne pouvaient venir à l’église. Cette expérience a montré qu’il fallait apprécier et saisir chaque opportunité de participer à la prière commune, aux offices, aux Sacrements et, plus encore, à la Divine eucharistie qui nous unit au Christ et les uns aux autres.
Bien-aimés, je vous souhaite une bonne fête de Pâques, une bonne santé et les dons généreux de Jésus Donateur de vie. Que le Seigneur miséricordieux nous permette à tous de communier avec Lui au jour sans déclin de Son Royaume et de témoigner dans la joie :
LE CHRIST EST RESSUSCITÉ !
IL EST VRAIMENT RESSUSCITÉ
CYRILLE, PATRIARCHE DE MOSCOU ET DE TOUTES LES RUSSIES
Pâques du Christ, 2021
La Résurrection du Sauveur a ouvert à l’humanité les portes du Royaume céleste, elle donne un sens à notre existence terrestre. Le Seigneur s’est donné à tous ceux qui croient en Lui comme modèle de vertu et il a acquis l’incorruptibilité afin que tous les sauvés suivent Ses pas, écrit saint Maxime le Confesseur (Ambigua, 42). Pour cela, nous devons dès cette terre apprendre à respirer l’air de l’éternité, dépouillés du vieil homme et de ses œuvres (Col 3,9), organisant notre vie selon l’Évangile et participant aux Sacrements de la Sainte Église, héritière des grandes promesses de Dieu.
La foi dans la Résurrection du Sauveur apaise la flamme des tribulations de cette vie, elle permet de s’élever au-dessus de l’agitation du monde. Elle aide à rejeter les séductions du péché et à surmonter les peurs. En réponse à l’amour divin, nous sommes appelés à manifester « une charité venant d’un cœur pur, d’une bonne conscience, et d’une foi sincère » (I Tm 1,5). En réponse à Sa miséricorde, nous devons être miséricordieux envers ceux qui nous entourent. En réponse à Sa sollicitude, nous devons avoir le souci d’organiser une vie sociale en accord avec les idéaux évangéliques.
La solennité pascale, qui dépasse les frontières ethniques et nationales, unit spirituellement des millions de chrétiens résidant dans des pays différents. Ce chœur terrestre aux voix multiples chante avec le cortège des Puissances célestes incorporelles, louant le Seigneur Jésus qui a versé son sang pour racheter le monde au prix de sa vie (Octoèque, apostiches des matines du samedi, 6e ton).
Cette reconnaissance se manifeste d’année en année, de siècle en siècle, de millénaire en millénaire, résonnant comme un chant de victoire malgré les tentations, les difficultés, les épreuves. Elle ne cesse pas non plus aujourd’hui, alors que le monde est frappé par une épidémie.
En ces temps difficiles, il est particulièrement important de soutenir les malades, les faibles, ceux qui pleurent des parents ou des proches, ceux qui ont perdu leurs moyens d’existence ou ceux qui ne peuvent venir à l’église. Aidons ceux qui souffrent, à la mesure de nos forces, ne soyons pas indifférents envers ceux qui ont besoin de compassion, d’attention, de soins.
Encore récemment, à cause des mesures prises pour lutter contre l’épidémie, beaucoup d’entre vous ne pouvaient venir à l’église. Cette expérience a montré qu’il fallait apprécier et saisir chaque opportunité de participer à la prière commune, aux offices, aux Sacrements et, plus encore, à la Divine eucharistie qui nous unit au Christ et les uns aux autres.
Bien-aimés, je vous souhaite une bonne fête de Pâques, une bonne santé et les dons généreux de Jésus Donateur de vie. Que le Seigneur miséricordieux nous permette à tous de communier avec Lui au jour sans déclin de Son Royaume et de témoigner dans la joie :
LE CHRIST EST RESSUSCITÉ !
IL EST VRAIMENT RESSUSCITÉ
CYRILLE, PATRIARCHE DE MOSCOU ET DE TOUTES LES RUSSIES
Pâques du Christ, 2021
MESSAGE PASCAL de Son Éminence ANTOINE, Métropolite de Chersonèse et d’Europe occidentale, exarque du patriarche en Europe occidentale
Éminences, vénérables prêtres, moines et moniales, chers frères et sœurs !
De tout mon cœur je vous félicite à l’occasion de la grande et radieuse fête de la Pâque du Seigneur ! De nouveau, le Sauveur du monde nous a permis d’atteindre ce jour saint et promis, et d’entendre la salutation pascale par laquelle – saisi de liesse – je m’adresse à vous tous : Le Christ est ressuscité ! En vérité Il est ressuscité !
Ayant parcouru avec le Seigneur le chemin des derniers jours de Sa vie terrestre, nous sommes désormais placés devant la Vivifiante Grotte, d’où a jailli la lumière du salut. La magnificence de Dieu a vaincu le mal qui a cloué le Sauveur sur la Croix. L’amour du Christ s’est avéré plus fort que la mort même. La largesse du Père céleste s’est abondamment répandue sur tous les Hommes, ouvrant à chacun les portes du Royaume éternel. Il ne peut y avoir davantage de joie que celle qui nous associe étroitement et activement à cette Grande Victoire qui, d’après l’Apôtre, a vaincu le monde et a libéré la création du sceau oppressant des péchés !
Éminences, vénérables prêtres, moines et moniales, chers frères et sœurs !
De tout mon cœur je vous félicite à l’occasion de la grande et radieuse fête de la Pâque du Seigneur ! De nouveau, le Sauveur du monde nous a permis d’atteindre ce jour saint et promis, et d’entendre la salutation pascale par laquelle – saisi de liesse – je m’adresse à vous tous : Le Christ est ressuscité ! En vérité Il est ressuscité !
Ayant parcouru avec le Seigneur le chemin des derniers jours de Sa vie terrestre, nous sommes désormais placés devant la Vivifiante Grotte, d’où a jailli la lumière du salut. La magnificence de Dieu a vaincu le mal qui a cloué le Sauveur sur la Croix. L’amour du Christ s’est avéré plus fort que la mort même. La largesse du Père céleste s’est abondamment répandue sur tous les Hommes, ouvrant à chacun les portes du Royaume éternel. Il ne peut y avoir davantage de joie que celle qui nous associe étroitement et activement à cette Grande Victoire qui, d’après l’Apôtre, a vaincu le monde et a libéré la création du sceau oppressant des péchés !
Malheureusement, cette année encore, nous célébrons la fête radieuse de Pâques dans des conditions difficiles. La pandémie continue à se propager, elle représente toujours un danger pour notre santé et affecte tous les aspects de notre vie, même les plus ordinaires, même la libre fréquentation de la maison de Dieu et la participation aux offices.
En ce jour de la fête de la Résurrection radieuse du Christ, prions avec audace et une espérance inextinguible Celui qui par Sa mort a vaincu la mort, notre Sauveur, pour la prompte cessation de la pandémie. Prions pour les médecins qui luttent contre la maladie, pour les malades et pour la consolation de ceux qui sont endeuillés par la disparition de leurs proches.
Encore une fois, je vous félicite tous, chers éminences, pères, frères et sœurs, à l’occasion de la Pâque du Seigneur, et je vous souhaite santé inébranlable, paix et joie radieuse dans le Christ ressuscité !
Le Christ est ressuscité ! En vérité Il est ressuscité !
+ANTOINE,
Métropolite de Chersonèse et d’Europe occidentale,
exarque du patriarche en Europe occidentale
En ce jour de la fête de la Résurrection radieuse du Christ, prions avec audace et une espérance inextinguible Celui qui par Sa mort a vaincu la mort, notre Sauveur, pour la prompte cessation de la pandémie. Prions pour les médecins qui luttent contre la maladie, pour les malades et pour la consolation de ceux qui sont endeuillés par la disparition de leurs proches.
Encore une fois, je vous félicite tous, chers éminences, pères, frères et sœurs, à l’occasion de la Pâque du Seigneur, et je vous souhaite santé inébranlable, paix et joie radieuse dans le Christ ressuscité !
Le Christ est ressuscité ! En vérité Il est ressuscité !
+ANTOINE,
Métropolite de Chersonèse et d’Europe occidentale,
exarque du patriarche en Europe occidentale
Христос Bоскресe ! (le Christ est Ressuscité) - Воистину Bоскресе ! (en Vérité, Il est Ressuscité) : c’est ce dimanche 2 mai que les chrétiens orthodoxes célébreront Pâques. Encore de nos jours, il s'agit de la fête majeure du calendrier de l’église orthodoxe et c'est en Russie que sa célébration revêt son plus grand éclat.
Dans notre région, la célébration de la fête de Pâques chez les Orthodoxes : à Cambo, l'office de Pâques sera célébré par le Père Nicolas Rehbinder le samedi 8 mai "Semaine de Pâques à 10h30 à la Chapelle aux Icônes.
Il est de tradition qu’une délégation assiste à la cérémonie du Feu nouveau à l'église du Saint-Sépulcre, à Jérusalem, et l’achemine en avion à Moscou où le Patriarche célèbre l'office pascal à la Cathédrale du Christ Sauveur. Car, chaque année, se reproduit ce miracle du Feu du Saint-Sépulcre qui descend le Samedi Saint, embrase en un instant une multitude de cierges et illumine la basilique de la Résurrection à Jérusalem
Dans notre région, la célébration de la fête de Pâques chez les Orthodoxes : à Cambo, l'office de Pâques sera célébré par le Père Nicolas Rehbinder le samedi 8 mai "Semaine de Pâques à 10h30 à la Chapelle aux Icônes.
Il est de tradition qu’une délégation assiste à la cérémonie du Feu nouveau à l'église du Saint-Sépulcre, à Jérusalem, et l’achemine en avion à Moscou où le Patriarche célèbre l'office pascal à la Cathédrale du Christ Sauveur. Car, chaque année, se reproduit ce miracle du Feu du Saint-Sépulcre qui descend le Samedi Saint, embrase en un instant une multitude de cierges et illumine la basilique de la Résurrection à Jérusalem
Photo: 2020, le Feu sacré
Dans toutes les églises orthodoxes, les officiants troquent à la mi-journée leurs noirs habits de deuil contre l'or et l'éclat pourpré annonçant l'allégresse qui retentira à la nouvelle du Salut.
Aux lueurs finissantes de l'astre diurne, les fidèles s'assemblent à l'église. Ils disposent leurs œufs colorés, les « Paskha » (met pascal à base de fromage blanc) et « Koulitch » (pâtisseries cylindriques) qui seront bénies tout à l'heure par le prêtre, et se préparent à la procession qui entourera trois fois le bâtiment de ses bannières éployées et de la lumière vacillante de ses cierges, aux accents chaleureux des hymnes liturgiques : « Ta résurrection, Christ Sauveur, les anges la célèbrent dans les cieux, et nous qui sommes sur la terre, rends nous dignes de le glorifier d'un coeur pur »...
Rentrant à l'église, célébrants et fidèles échangeront les joyeuses et bruyantes salutations : « Christ est ressuscité ! - En vérité, il est ressuscité » ! La traditionnelle lecture du sermon de Saint Jean Chrysostome engage tous les hommes – même ceux de la « douzième heure » - à participer à une allégresse et à une certitude de la foi sans équivalents en Occident, ponctuées du chant sans cesse répété : « Le Christ est ressuscité des morts. Par Sa mort Il a vaincu la mort. A ceux qui sont dans les tombeaux, Il a donné la vie ». Puis viendront les agapes fraternelles.
Pâques est une fête mobile et, de plus, l’usage du calendrier julien chez les Orthodoxes (qui retarde de 13 jours sur le grégorien adopté en Occident depuis la Renaissance) empêche une célébration en même temps que leurs frères Catholiques.
Or il convient de rappeler que les fêtes religieuses ne sont pas obligatoirement des dates anniversaires, mais constituent des « icônes cosmiques » montrant que l'univers entier participe au sens de la fête. Ainsi, comme pour Noël (fixé au solstice d'hiver, l’allongement des jours marquant au plan cosmique cette naissance qui « a fait resplendir dans le monde la lumière de l'intelligence »), la date choisie pour Pâques, plus qu’une référence historique à la pâque juive mentionnée dans les Évangiles, montre le triomphe de la lumière sur les ténèbres, « nuit rédemptrice et lumineuse, Messagère du jour radieux de la Résurrection ; en elle la Lumière éternelle apparut à tous ».
Si en 2010 et en 2011, les Orthodoxes avaient célébré Pâques en même temps que les Catholiques, cette année, ils fêtent la Résurrection ce dimanche 2 mai.
Dans toutes les églises orthodoxes, les officiants troquent à la mi-journée leurs noirs habits de deuil contre l'or et l'éclat pourpré annonçant l'allégresse qui retentira à la nouvelle du Salut.
Aux lueurs finissantes de l'astre diurne, les fidèles s'assemblent à l'église. Ils disposent leurs œufs colorés, les « Paskha » (met pascal à base de fromage blanc) et « Koulitch » (pâtisseries cylindriques) qui seront bénies tout à l'heure par le prêtre, et se préparent à la procession qui entourera trois fois le bâtiment de ses bannières éployées et de la lumière vacillante de ses cierges, aux accents chaleureux des hymnes liturgiques : « Ta résurrection, Christ Sauveur, les anges la célèbrent dans les cieux, et nous qui sommes sur la terre, rends nous dignes de le glorifier d'un coeur pur »...
Rentrant à l'église, célébrants et fidèles échangeront les joyeuses et bruyantes salutations : « Christ est ressuscité ! - En vérité, il est ressuscité » ! La traditionnelle lecture du sermon de Saint Jean Chrysostome engage tous les hommes – même ceux de la « douzième heure » - à participer à une allégresse et à une certitude de la foi sans équivalents en Occident, ponctuées du chant sans cesse répété : « Le Christ est ressuscité des morts. Par Sa mort Il a vaincu la mort. A ceux qui sont dans les tombeaux, Il a donné la vie ». Puis viendront les agapes fraternelles.
Pâques est une fête mobile et, de plus, l’usage du calendrier julien chez les Orthodoxes (qui retarde de 13 jours sur le grégorien adopté en Occident depuis la Renaissance) empêche une célébration en même temps que leurs frères Catholiques.
Or il convient de rappeler que les fêtes religieuses ne sont pas obligatoirement des dates anniversaires, mais constituent des « icônes cosmiques » montrant que l'univers entier participe au sens de la fête. Ainsi, comme pour Noël (fixé au solstice d'hiver, l’allongement des jours marquant au plan cosmique cette naissance qui « a fait resplendir dans le monde la lumière de l'intelligence »), la date choisie pour Pâques, plus qu’une référence historique à la pâque juive mentionnée dans les Évangiles, montre le triomphe de la lumière sur les ténèbres, « nuit rédemptrice et lumineuse, Messagère du jour radieux de la Résurrection ; en elle la Lumière éternelle apparut à tous ».
Si en 2010 et en 2011, les Orthodoxes avaient célébré Pâques en même temps que les Catholiques, cette année, ils fêtent la Résurrection ce dimanche 2 mai.
Photo: Le père Nicolas Rehbinder
Pâques dans la littérature, la musique et l'histoire russe
Nicolas Gogol apparaît comme l'écrivain le plus religieux de la littérature russe, non seulement par sa vision des choses, mais aussi par le mode de vie. Son œuvre possède même au dire des exégètes « un grand potentiel missionnaire » en ce qu’elle « aiderait l'homme contemporain à comprendre le sens d’un sacré » singulièrement absent chez « l’Occidental » contemporain !
Or, en avril 1864, l’écrivain russe Tourguénieff, qui résidait alors à Paris, se plaignait dans sa correspondance avec Pauline Viardot de « l’air encore froid et de la lenteur avec laquelle le printemps arrivait, qui nous paraît un peu insipide, à nous autres Russes, habitués que nous sommes à une explosion violente, presque brutale de la vie arrêtée et enfermée pendant cinq mois sous la glace et la neige » (en français dans le texte).
Cette véritable transe que provoquait le retour du printemps, à l'origine fête païenne dont la marque atavique avait coloré le rituel chrétien, le compositeur Rimsky-Korsakoff l'a rendue admirablement dans sa « Grande Pâques russe », à l'époque où Nicolas Gogol réapprenait à ses contemporains le symbolisme de l'office divin et où les musiciens slavophiles ressuscitaient l'esprit national dans leurs compositions aux couleurs de la Sainte Russie.
Il en a décrit l'atmosphère dans son « Journal de ma vie musicale » : « Le carillon orthodoxe russe n'est-il pas de la musique dansante ? Les barbes frémissantes des prêtres et des diacres en chasubles écarlates, chantant dans un tempo Allegro vivo « Bonnes Pâques » ne transportent-elles pas l'imagination en des temps très anciens » ? C'est cet aspect légendaire de la fête, passage du soir triste et mystérieux de la Passion à la réjouissance effrénée du matin de la Résurrection que l'on ne peut manquer de ressentir par toutes les fibres de son âme lors des matines pascales dans une église orthodoxe.
Ce fut sans doute le cas en ce 10 avril 1814, lorsque l'empereur de Russie Alexandre Ier, qui venait d'entrer victorieusement à Paris, fit célébrer devant son armée entourant l'autel de campagne dressé au milieu de la place de la Concorde, un office en mémoire du malheureux Louis XVI, sacrifié en ce même endroit.
Dans sa lettre au prince Alexandre Galitzine, le souverain écrivit : « C'était pour mon cœur un moment solennel, émouvant et terrible. Voici (...) que j'ai amené, par la volonté insondable de la Providence, mes guerriers orthodoxes du fond de leur froide patrie nordique pour élever vers le Seigneur nos prières communes dans la capitale de ces étrangers qui, récemment encore, s'attaquaient à la Russie, à l'endroit même où la victime royale succomba à la fureur populaire. (...) Le tsar de Russie priait, selon le rite orthodoxe, avec son peuple, et de la sorte purifiait la place ensanglantée ».
Pâques dans la littérature, la musique et l'histoire russe
Nicolas Gogol apparaît comme l'écrivain le plus religieux de la littérature russe, non seulement par sa vision des choses, mais aussi par le mode de vie. Son œuvre possède même au dire des exégètes « un grand potentiel missionnaire » en ce qu’elle « aiderait l'homme contemporain à comprendre le sens d’un sacré » singulièrement absent chez « l’Occidental » contemporain !
Or, en avril 1864, l’écrivain russe Tourguénieff, qui résidait alors à Paris, se plaignait dans sa correspondance avec Pauline Viardot de « l’air encore froid et de la lenteur avec laquelle le printemps arrivait, qui nous paraît un peu insipide, à nous autres Russes, habitués que nous sommes à une explosion violente, presque brutale de la vie arrêtée et enfermée pendant cinq mois sous la glace et la neige » (en français dans le texte).
Cette véritable transe que provoquait le retour du printemps, à l'origine fête païenne dont la marque atavique avait coloré le rituel chrétien, le compositeur Rimsky-Korsakoff l'a rendue admirablement dans sa « Grande Pâques russe », à l'époque où Nicolas Gogol réapprenait à ses contemporains le symbolisme de l'office divin et où les musiciens slavophiles ressuscitaient l'esprit national dans leurs compositions aux couleurs de la Sainte Russie.
Il en a décrit l'atmosphère dans son « Journal de ma vie musicale » : « Le carillon orthodoxe russe n'est-il pas de la musique dansante ? Les barbes frémissantes des prêtres et des diacres en chasubles écarlates, chantant dans un tempo Allegro vivo « Bonnes Pâques » ne transportent-elles pas l'imagination en des temps très anciens » ? C'est cet aspect légendaire de la fête, passage du soir triste et mystérieux de la Passion à la réjouissance effrénée du matin de la Résurrection que l'on ne peut manquer de ressentir par toutes les fibres de son âme lors des matines pascales dans une église orthodoxe.
Ce fut sans doute le cas en ce 10 avril 1814, lorsque l'empereur de Russie Alexandre Ier, qui venait d'entrer victorieusement à Paris, fit célébrer devant son armée entourant l'autel de campagne dressé au milieu de la place de la Concorde, un office en mémoire du malheureux Louis XVI, sacrifié en ce même endroit.
Dans sa lettre au prince Alexandre Galitzine, le souverain écrivit : « C'était pour mon cœur un moment solennel, émouvant et terrible. Voici (...) que j'ai amené, par la volonté insondable de la Providence, mes guerriers orthodoxes du fond de leur froide patrie nordique pour élever vers le Seigneur nos prières communes dans la capitale de ces étrangers qui, récemment encore, s'attaquaient à la Russie, à l'endroit même où la victime royale succomba à la fureur populaire. (...) Le tsar de Russie priait, selon le rite orthodoxe, avec son peuple, et de la sorte purifiait la place ensanglantée ».
Photo: Une aquarelle de la grande-Duchesse Olga Romanoff
Dans notre région, la célébration de la fête de Pâques chez les Orthodoxes : à Cambo, l'office de Pâques sera célébré par le Père Nicolas Rehbinder le samedi 8 mai ("Semaine de Pâques) à 10h30 à la Chapelle aux Icônes.
A Bordeaux (paroisse St. Séraphin de Sarov - 15, rue François Xavier, 33520, Bruges (sortie 7 de la rocade) / Tél. 06 06 99 92 61 ou 06 42 46 71 70), le Père Alexandre Brunet célébrera samedi 1er mai à 9h30 les Vêpres avec la Divine Liturgie de Saint Basile le Grand. Bénédiction du pain, vin et fruits secs, des koulitch et de paskhas. VIGILES PASCALES (avance sur horaire habituel a cause du couvre feu).
Dimanche 2 mai à 9h, Mâtines et Heures de Pâques. Divine Liturgie.
A.DE MILLER DE LA CERDA
Dans notre région, la célébration de la fête de Pâques chez les Orthodoxes : à Cambo, l'office de Pâques sera célébré par le Père Nicolas Rehbinder le samedi 8 mai ("Semaine de Pâques) à 10h30 à la Chapelle aux Icônes.
A Bordeaux (paroisse St. Séraphin de Sarov - 15, rue François Xavier, 33520, Bruges (sortie 7 de la rocade) / Tél. 06 06 99 92 61 ou 06 42 46 71 70), le Père Alexandre Brunet célébrera samedi 1er mai à 9h30 les Vêpres avec la Divine Liturgie de Saint Basile le Grand. Bénédiction du pain, vin et fruits secs, des koulitch et de paskhas. VIGILES PASCALES (avance sur horaire habituel a cause du couvre feu).
Dimanche 2 mai à 9h, Mâtines et Heures de Pâques. Divine Liturgie.
A.DE MILLER DE LA CERDA
Par professeur Nicolas Ossorguine
Dans l’Eglise orthodoxe, la Nativité du Christ est une fête très importante. Liturgiquement, l’Eglise voit en elle l’icône de la fête de Pâques. C’est la raison pour laquelle, dans la partie consacrée aux éphémérides du « Psautier commenté », la fête de la Nativité est appelée « Pâques, fête de trois jours ».
La notion de « trois jours » doit être comprise non pas sur le plan de temps (durée), mais dans le sens qualitatif : liturgiquement les offices de la Nativité contiennent des éléments du Vendredi Saint, du Samedi Saint et de Pâques. Ces éléments se retrouvent dans les offices des 24 et 25 décembre, à savoir : 1) le 24 – XII « les Heures Royales » (Vendredi Saint), 2) le 25-XII les Vêpres avec la liturgie vespérale de Saint Basile (Samedi Saint) et enfin 3) la liturgie eucharistique matinale de Saint Jean Chrysostome le jour de la Nativité (Pâques).
Dans la mesure où le 24 décembre correspond aux deux derniers jours de la Semaine Sainte, l’Eglise prescrit un carême semblable à celui de cette semaine Il est très important de comprendre que, du moment où il y a relation très étroite entre les évènements liés à la fête de Pâques, fête mobile et les évènements de la Nativité, fête fixe, l’expression liturgique de la Nativité se manifeste simultanément à travers ces deux cycles : fixe et mobile (pascal).
Dans l’Eglise orthodoxe, la Nativité du Christ est une fête très importante. Liturgiquement, l’Eglise voit en elle l’icône de la fête de Pâques. C’est la raison pour laquelle, dans la partie consacrée aux éphémérides du « Psautier commenté », la fête de la Nativité est appelée « Pâques, fête de trois jours ».
La notion de « trois jours » doit être comprise non pas sur le plan de temps (durée), mais dans le sens qualitatif : liturgiquement les offices de la Nativité contiennent des éléments du Vendredi Saint, du Samedi Saint et de Pâques. Ces éléments se retrouvent dans les offices des 24 et 25 décembre, à savoir : 1) le 24 – XII « les Heures Royales » (Vendredi Saint), 2) le 25-XII les Vêpres avec la liturgie vespérale de Saint Basile (Samedi Saint) et enfin 3) la liturgie eucharistique matinale de Saint Jean Chrysostome le jour de la Nativité (Pâques).
Dans la mesure où le 24 décembre correspond aux deux derniers jours de la Semaine Sainte, l’Eglise prescrit un carême semblable à celui de cette semaine Il est très important de comprendre que, du moment où il y a relation très étroite entre les évènements liés à la fête de Pâques, fête mobile et les évènements de la Nativité, fête fixe, l’expression liturgique de la Nativité se manifeste simultanément à travers ces deux cycles : fixe et mobile (pascal).
En ce qui concerne le cycle mobile (pascal), la semaine en est une sorte d’unité où le septième et dernier jour, samedi, est étroitement lié avec le premier (ou huitième), dimanche, et c’est précisément le Samedi Saint avec Pâques qui rend ce couple de jours de la semaine très particuliers, comme vision du « Jour Un » du début de la création : «Dieu appela la lumière : jour et les ténèbres : nuit. Il y eu un soir et il y eu un matin, Jour Un ». (Gen. 1,5)
Le Samedi Saint correspond au domaine occupé par les ténèbres (nuit) et Pâques à la lumière (jour).
Ainsi le samedi aux prix de la mort du Christ (Sa descente aux enfers), est libéré des ténèbres, et la lumière de la Résurrection envahit son domaine ; et le Jour Un prend l’aspect du Huitième où il n’y plus de ténèbres.
« De nuit, il n’y aura plus ; il se passeront de lampe ou de soleil pour s’éclairer, car le Seigneur Dieu répandra sur eux Sa Lumière et ils règneront dans les siècles des siècles » (Apoc. 22,5).
Liturgiquement cette particularité du samedi et du dimanche se manifeste dans la fête de la Nativité du Christ chaque fois qu’il y a occurrence du 24 décembre (« Vendredi et Samedis Saints » de la Nativité) avec le samedi ou le dimanche de la semaine.
En ce qui concerne le 25 décembre, si ce jour (la fête) est un dimanche, l’aspect liturgique ne subit aucun changement. L’office dominical est supprimé et toute l’attention est concentrée sur l’évènement de la Nativité du Seigneur dans lequel l’Eglise voit aussi sa Résurrection.
Quant au 24 décembre, qu’il tombe un samedi ou un dimanche tout d’abord il n’y a pas de carême (au plan liturgique), ensuite la structure liturgique elle-même subit des modifications notables.
D’une manière générale, la célébration de la liturgie de Saint Basile est un signe de la préparation à un évènement important, surtout lorsque cette liturgie est célébrée en liaison avec les vêpres – c’est une sorte d’entrée (eucharistique) dans les ténèbres (descente aux enfers) pour porter le coup mortel et définitif à la mort elle-même.
Remarquons, à propos du samedi, que dans l’année liturgique, la liturgie eucharistique vespérale est célébrée uniquement le Samedi Saint : Une fois le Christ descendu aux enfers la mort est vaincue, et le samedi (de l’année liturgique) devenant l’expression de cette victoire, sa liturgie eucharistique est obligatoirement matinale et de Saint Jean Chrysostome, comme au jour de Pâques…
Dans le cas où le 24 décembre coïncide avec le dimanche, un détail liturgique supplémentaire justifie cette affirmation : aux Matines de ce jour, l’office dominical (selon l’octoèque) est pratiquement supprimé, il est remplacé par des éléments hymnographiques composés en vue de ce cas et placés dans le Ménée (l’office des Saints Pères). A travers ces éléments l’Eglise met l’accent sur la Passion du Christ qui précède Sa Résurrection et les hirmi (l’hirmos est une hymne chantée au début de chaque ode du canon) du canon dominical sont remplacés par ceux des Matines du Samedi Saint. En conclusion, rappelons la stichère dominicale des matines à Laudes du 5e ton pascal : « Tu as passé à travers le tombeau comme Tu es né de la Mère de Dieu ».
Nouvelles de Saint Serge N°15, Noël 1989
En pièce jointe PDF le texte complet accompagné de schémas
Professeur Nicolas Ossorguine
Le Samedi Saint correspond au domaine occupé par les ténèbres (nuit) et Pâques à la lumière (jour).
Ainsi le samedi aux prix de la mort du Christ (Sa descente aux enfers), est libéré des ténèbres, et la lumière de la Résurrection envahit son domaine ; et le Jour Un prend l’aspect du Huitième où il n’y plus de ténèbres.
« De nuit, il n’y aura plus ; il se passeront de lampe ou de soleil pour s’éclairer, car le Seigneur Dieu répandra sur eux Sa Lumière et ils règneront dans les siècles des siècles » (Apoc. 22,5).
Liturgiquement cette particularité du samedi et du dimanche se manifeste dans la fête de la Nativité du Christ chaque fois qu’il y a occurrence du 24 décembre (« Vendredi et Samedis Saints » de la Nativité) avec le samedi ou le dimanche de la semaine.
En ce qui concerne le 25 décembre, si ce jour (la fête) est un dimanche, l’aspect liturgique ne subit aucun changement. L’office dominical est supprimé et toute l’attention est concentrée sur l’évènement de la Nativité du Seigneur dans lequel l’Eglise voit aussi sa Résurrection.
Quant au 24 décembre, qu’il tombe un samedi ou un dimanche tout d’abord il n’y a pas de carême (au plan liturgique), ensuite la structure liturgique elle-même subit des modifications notables.
D’une manière générale, la célébration de la liturgie de Saint Basile est un signe de la préparation à un évènement important, surtout lorsque cette liturgie est célébrée en liaison avec les vêpres – c’est une sorte d’entrée (eucharistique) dans les ténèbres (descente aux enfers) pour porter le coup mortel et définitif à la mort elle-même.
Remarquons, à propos du samedi, que dans l’année liturgique, la liturgie eucharistique vespérale est célébrée uniquement le Samedi Saint : Une fois le Christ descendu aux enfers la mort est vaincue, et le samedi (de l’année liturgique) devenant l’expression de cette victoire, sa liturgie eucharistique est obligatoirement matinale et de Saint Jean Chrysostome, comme au jour de Pâques…
Dans le cas où le 24 décembre coïncide avec le dimanche, un détail liturgique supplémentaire justifie cette affirmation : aux Matines de ce jour, l’office dominical (selon l’octoèque) est pratiquement supprimé, il est remplacé par des éléments hymnographiques composés en vue de ce cas et placés dans le Ménée (l’office des Saints Pères). A travers ces éléments l’Eglise met l’accent sur la Passion du Christ qui précède Sa Résurrection et les hirmi (l’hirmos est une hymne chantée au début de chaque ode du canon) du canon dominical sont remplacés par ceux des Matines du Samedi Saint. En conclusion, rappelons la stichère dominicale des matines à Laudes du 5e ton pascal : « Tu as passé à travers le tombeau comme Tu es né de la Mère de Dieu ».
Nouvelles de Saint Serge N°15, Noël 1989
En pièce jointe PDF le texte complet accompagné de schémas
Professeur Nicolas Ossorguine
La modeste chapelle de la Mère de Dieu à Kazan s’élève près des murs blancs du couvent de la Vierge. C’est une des plus anciennes églises de la ville. C’est là qu’au XVI siècle, Hermogène, plus tard patriarche de l’Eglise Russe et martyr, exerça son ministère en ses jeunes années, peu après la conquête de la ville par les Polonais, quand ils entrèrent en Russie.
La célèbre icône miraculeuse de la Vierge, connue sous le nom de « Notre-Dame de Kazan » fut découverte, en 1579, dans une maison brûlée, à quelques pas de la jolie chapelle près de laquelle on construisit alors un grand couvent de femmes. La ville de Kazan, située au bord de la Volga, fut créée par les Tatars lors de leur invasion au XIII siècle.
En 1917, quand commença la révolution, c’était un vieux et modeste prêtre, le père Feodor Guidaspov qui s’occupaiot de la petite chapelle.
L’année d’après, Kazan fut occupée par l’armée populaire qui cherchait, à la défendre contre l’assaut des Bolcheviks ; ceux-ci la bombardaient depuis la Volga, avec leurs canonnières. Tandis que continuait la lutte le père Feodor faisait chaque jour le tour de sa pauvre paroisse à la tête d’une procession.
La célèbre icône miraculeuse de la Vierge, connue sous le nom de « Notre-Dame de Kazan » fut découverte, en 1579, dans une maison brûlée, à quelques pas de la jolie chapelle près de laquelle on construisit alors un grand couvent de femmes. La ville de Kazan, située au bord de la Volga, fut créée par les Tatars lors de leur invasion au XIII siècle.
En 1917, quand commença la révolution, c’était un vieux et modeste prêtre, le père Feodor Guidaspov qui s’occupaiot de la petite chapelle.
L’année d’après, Kazan fut occupée par l’armée populaire qui cherchait, à la défendre contre l’assaut des Bolcheviks ; ceux-ci la bombardaient depuis la Volga, avec leurs canonnières. Tandis que continuait la lutte le père Feodor faisait chaque jour le tour de sa pauvre paroisse à la tête d’une procession.
Le 10 septembre 1917, la ville fut abandonnée par ses défenseurs en retraite. Le bon prêtre s’efforça de consoler ses paroissiens remplis de peur et d’appréhension par ce dénouement.
Les communistes entrèrent dans la ville. Deux semaines plus tard le père Feodor était fusillé. Pendant longtemps ses paroissiens orphelins continuèrent à prier pour leur cher prêtre défunt.
En 1926, le petit sanctuaire tomba aux mains de l’église progressiste-révolutionnaire. En 1930, les sans-Dieu démolirent la cathédrale du couvent de Kazan ainsi qu’une partie des murs historiques de ce monastère. La petite église rasée fut remplacée par une usine de produits cinématographiques du nom « Orient Rouge ». La chapelle de la Vierge abrita durant quelques années les reliques de saint Gouri de Kazan qu’on enleva ensuite.
En 1937, la modeste chapelle devint une prison, la sixième de la ville, où elles étaient devenues trop peu nombreuses pour abriter les innombrables victimes du sinistre Ejov, chef de la police secrète sous Staline. Beaucoup de chrétiens passèrent leurs derniers jours dans ce sanctuaire devenu prison et, de là, rejoignirent dans un monde meilleur, leur cher père Feodor, vingt ans après sa mort.
La célèbre icône de Notre-Dame de Kazan, après avoir séjourné en Amérique du Nord, attend maintenant son retour dans une Russie redevenue chrétienne.
Ce texte est tiré de l’ouvrage « Les nouveaux martyrs russes », éditions Résiac, 1976
Les communistes entrèrent dans la ville. Deux semaines plus tard le père Feodor était fusillé. Pendant longtemps ses paroissiens orphelins continuèrent à prier pour leur cher prêtre défunt.
En 1926, le petit sanctuaire tomba aux mains de l’église progressiste-révolutionnaire. En 1930, les sans-Dieu démolirent la cathédrale du couvent de Kazan ainsi qu’une partie des murs historiques de ce monastère. La petite église rasée fut remplacée par une usine de produits cinématographiques du nom « Orient Rouge ». La chapelle de la Vierge abrita durant quelques années les reliques de saint Gouri de Kazan qu’on enleva ensuite.
En 1937, la modeste chapelle devint une prison, la sixième de la ville, où elles étaient devenues trop peu nombreuses pour abriter les innombrables victimes du sinistre Ejov, chef de la police secrète sous Staline. Beaucoup de chrétiens passèrent leurs derniers jours dans ce sanctuaire devenu prison et, de là, rejoignirent dans un monde meilleur, leur cher père Feodor, vingt ans après sa mort.
La célèbre icône de Notre-Dame de Kazan, après avoir séjourné en Amérique du Nord, attend maintenant son retour dans une Russie redevenue chrétienne.
Ce texte est tiré de l’ouvrage « Les nouveaux martyrs russes », éditions Résiac, 1976
En 1937, le temple était fermé puis utilisé comme prison par le NKVD (la 6e prison urbaine de Kazan a été rendue tristement célèbre par les mémoires d'Evguénia Guinzbourg dans "Le Vertige") où furent torturés et fusillés des centaines de condamnés.
On peut voir d'ailleurs dans la cour de l'église, là où étaient enterrés les corps — dont une grande partie des ossements furent purement et simplement transportée au dépotoir lors de la rénovation de l'édifice au début des années 1990 dans le but d'en faire un musée des icônes —, une petite chapelle bâtie en 2004 au-dessus d'une fosse commune où ont été regroupés les débris humains retrouvés un peu partout dans le sol, mémorial honorant les victimes de cette féroce répression (ce n'est pas un hasard si le rouge est la couleur dominante de la récente iconostase installée dans l'église...).
Le clocher avait été démoli dans les années 1950 et l'édifice laissé à l'abandon jusqu'à ce qu'il soit restauré et finalement remis à l'Eglise en 1997. Un nouveau clocher a été élevé au-dessus du perron ouest en 2000-2001, identique à l'ancien. C'est de nos jours le centre spirituel de la communauté tchouvache orthodoxe de Kazan. LIEN et suite
Гидаспов Федор Михайлович.
Книга Памяти Жертв Коммунистического Террора
Биографический справочник "За Христа пострадавшие",** ПСТГУ, М. 1997г., 698с.
On peut voir d'ailleurs dans la cour de l'église, là où étaient enterrés les corps — dont une grande partie des ossements furent purement et simplement transportée au dépotoir lors de la rénovation de l'édifice au début des années 1990 dans le but d'en faire un musée des icônes —, une petite chapelle bâtie en 2004 au-dessus d'une fosse commune où ont été regroupés les débris humains retrouvés un peu partout dans le sol, mémorial honorant les victimes de cette féroce répression (ce n'est pas un hasard si le rouge est la couleur dominante de la récente iconostase installée dans l'église...).
Le clocher avait été démoli dans les années 1950 et l'édifice laissé à l'abandon jusqu'à ce qu'il soit restauré et finalement remis à l'Eglise en 1997. Un nouveau clocher a été élevé au-dessus du perron ouest en 2000-2001, identique à l'ancien. C'est de nos jours le centre spirituel de la communauté tchouvache orthodoxe de Kazan. LIEN et suite
Гидаспов Федор Михайлович.
Книга Памяти Жертв Коммунистического Террора
Биографический справочник "За Христа пострадавшие",** ПСТГУ, М. 1997г., 698с.
Tombeau-mémorial aux victimes de la répression dans l'ancienne prison soviétique (photo © 2005 Galina S.) Pendant le carême pensons aux Nouveaux Martyrs
Le Saint et Grand Vendredi, nous célébrons les Saintes Souffrances que notre Seigneur, Dieu et Sauveur Jésus Christ endura pour notre salut les crachats, les soufflets, la flagellation, les insultes, les moqueries, le manteau de pourpre, le roseau, l'éponge, le vinaigre, les clous, la lance et surtout la Croix et la mort, qu'Il accepta librement pour nous sauver; et nous y ajoutons la mémoire de la confession par laquelle le bon Larron, crucifié avec Lui, trouva le salut sur la croix.
Verbe du Dieu vivant, aujourd'hui sur la Croix Tu souffres que la mort prenne le Dieu de vie. La clef du bon Larron ouvre le Paradis : «Seigneur, en Ton royaume souviens-toi de moi !»
Il faut savoir que, si le Seigneur a été crucifié le sixième jour, c'est-à-dire un vendredi, c'est parce que le sixième jour fut créé l'homme au commencement. Et s'Il a été mis en croix à la sixième heure, c'est parce qu'à cette heure-là, comme nous l'avons déjà dit, Adam lui-même, ayant tendu la main vers l'arbre défendu, le toucha et mourut. C'est donc à l'heure où il avait été brisé qu'il fallut le recréer. Suite ...
Verbe du Dieu vivant, aujourd'hui sur la Croix Tu souffres que la mort prenne le Dieu de vie. La clef du bon Larron ouvre le Paradis : «Seigneur, en Ton royaume souviens-toi de moi !»
Il faut savoir que, si le Seigneur a été crucifié le sixième jour, c'est-à-dire un vendredi, c'est parce que le sixième jour fut créé l'homme au commencement. Et s'Il a été mis en croix à la sixième heure, c'est parce qu'à cette heure-là, comme nous l'avons déjà dit, Adam lui-même, ayant tendu la main vers l'arbre défendu, le toucha et mourut. C'est donc à l'heure où il avait été brisé qu'il fallut le recréer. Suite ...
Roumanie - fresque murale, XVI siècle
События Великой Пятницы
Рассказ о дне страданий Спасителя присутствует у каждого из 4 евангелистов (Мф 26. 20-27. 66; Мк 14. 17-15. 47; Лк 22. 14-23. 56; Ин 13. 1-19. 42), согласно которым все, что произошло в Великую Пятницу., не было случайностью, а являлось важнейшей частью домостроительства (Божественного плана) спасения. Евангелия повествуют о событиях, происходивших начиная с ночи Четверга и до вечера Пятницы Страстей: после Тайной вечери и Прощальной беседы Спаситель с учениками отправился в Гефсиманию (сад у подножия Масличной (Елеонской) горы), где они провели часть ночи (ученики в дремоте, а Христос - в молитвенном подвиге) до прихода Иуды Искариота с вооруженной толпой от первосвященников и старейшин израильских. Господь Иисус был арестован, а его ученики разбежались. Иисус Христос был отведен к первосвященнику Анне, а затем предстал перед Каиафой (до рассвета) и судом синедриона (утром), который приговорил Его к смерти. В это время ап. Петр, следовавший за Учителем и ожидавший исхода дела во дворе, трижды отрекся от Него.
Читать далее...СЕДМИЦА
События Великой Пятницы
Рассказ о дне страданий Спасителя присутствует у каждого из 4 евангелистов (Мф 26. 20-27. 66; Мк 14. 17-15. 47; Лк 22. 14-23. 56; Ин 13. 1-19. 42), согласно которым все, что произошло в Великую Пятницу., не было случайностью, а являлось важнейшей частью домостроительства (Божественного плана) спасения. Евангелия повествуют о событиях, происходивших начиная с ночи Четверга и до вечера Пятницы Страстей: после Тайной вечери и Прощальной беседы Спаситель с учениками отправился в Гефсиманию (сад у подножия Масличной (Елеонской) горы), где они провели часть ночи (ученики в дремоте, а Христос - в молитвенном подвиге) до прихода Иуды Искариота с вооруженной толпой от первосвященников и старейшин израильских. Господь Иисус был арестован, а его ученики разбежались. Иисус Христос был отведен к первосвященнику Анне, а затем предстал перед Каиафой (до рассвета) и судом синедриона (утром), который приговорил Его к смерти. В это время ап. Петр, следовавший за Учителем и ожидавший исхода дела во дворе, трижды отрекся от Него.
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Vilnius- Вильнюс: Остробрамская икона Божией Матери
La porte de l'Aurore chapelle de la Sainte Vierge Marie Mère de Miséricorde. La peinture de la Sainte Vierge Marie, Mère de la Miséricorde de Aušros Vartai (la Porte de l'Aurore) est la seule en Lituanie si largement connue pour ses guérisons miraculeuses et d'autres grâces, elle est vénérée par des pèlerins de nombreux pays. La Bienheureuse Vierge Marie de Aušros Vartai est considérée comme la protectrice de la Lituanie, ainsi qu’un symbole de concorde.
Quatre peuples et deux confessions religieuses se réunissent pour l’adorer : les Lituaniens, les Polonais, les Biélorusses et les Russes, catholiques comme orthodoxes.
Les plus hauts hiérarques orthodoxes russes et lituaniens catholiques - Alexy II, le Patriarche de Moscou et de toute la Russie, et Audrys Juozas Bačkis, archevêque de l'archidiocèse de Vilnius - priaient ensemble dans Aušros Vartai le 28 Juillet 1997. Ils ont encouragé quelques milliers de croyants qui étaient rassemblés en face de la Porte de vivre dans l'esprit de l'amour chrétien, de la paix et de la concorde.
La porte de l'Aurore chapelle de la Sainte Vierge Marie Mère de Miséricorde. La peinture de la Sainte Vierge Marie, Mère de la Miséricorde de Aušros Vartai (la Porte de l'Aurore) est la seule en Lituanie si largement connue pour ses guérisons miraculeuses et d'autres grâces, elle est vénérée par des pèlerins de nombreux pays. La Bienheureuse Vierge Marie de Aušros Vartai est considérée comme la protectrice de la Lituanie, ainsi qu’un symbole de concorde.
Quatre peuples et deux confessions religieuses se réunissent pour l’adorer : les Lituaniens, les Polonais, les Biélorusses et les Russes, catholiques comme orthodoxes.
Les plus hauts hiérarques orthodoxes russes et lituaniens catholiques - Alexy II, le Patriarche de Moscou et de toute la Russie, et Audrys Juozas Bačkis, archevêque de l'archidiocèse de Vilnius - priaient ensemble dans Aušros Vartai le 28 Juillet 1997. Ils ont encouragé quelques milliers de croyants qui étaient rassemblés en face de la Porte de vivre dans l'esprit de l'amour chrétien, de la paix et de la concorde.
La chapelle est disposée sur l'ancienne Porte orientale de l'ancien rempart de Vilnius. Maintenant, quand la ville s'est élargie , la chapelle et les portes sont dans le centre. A proximité il y a l’église catholique Sainte Thérèse et le monastère orthodoxe du Saint-Esprit.
Terrifiés par l'invasion tatare de 1503 les citoyens de Vilnius ont demandé Aleksandras, le grand-duc de Lituanie une permission de clôture de la ville. Le rempart avait des donjons défensifs et cinq portes. Elle a été achevée en 1522. La Porte de l'Aurore avec l'image de la Vierge Marie était alors dans la partie orientale, la plus dangereuse, du rempart.
Les moines carmélites qui se sont établis à proximité de la porte ont commencé à prendre soin de l'image en 1626. En 1671, dix-sept miracles ont déjà été confirmées.
En 1702, Vilnius a été occupée par les Suédois. Ils ont interdit de vénérer l'image publique et de se rassembler dans la rue en face de la porte. Dans la bataille pour essayer de regagner la porte, une balle a frappé l'image de la Sainte Vierge Marie.
Depuis 1671 l'image a été placée dans une chapelle en bois sur la porte. La chapelle a été détruite dans l'incendie de Vilnius de 1715. Le tableau a toutefois été sauvé par les Carmélites et a été installé une nouvelle chapelle de briques quatre ans plus tard.
En vertu d’un ordre du gouvernement tsariste le mur de la ville a été déplacé vers le bas en 1799-1802. Toujours en raison du rapport à l'image, vénérée par les catholiques comme par les orthodoxes, la Porte de l'Aurore a été laissée intacte.
Avant la Seconde Guerre mondiale les liturgies étaient célébrées dans la chapelle Porte de l'Aurore du lever du soleil jusqu'à midi, et le soir, une litanie et les hymnes étaient chantés à la louange de Marie. Pendant les services non seulement la chapelle, mais toute la rue était remplies de fidèles.
Terrifiés par l'invasion tatare de 1503 les citoyens de Vilnius ont demandé Aleksandras, le grand-duc de Lituanie une permission de clôture de la ville. Le rempart avait des donjons défensifs et cinq portes. Elle a été achevée en 1522. La Porte de l'Aurore avec l'image de la Vierge Marie était alors dans la partie orientale, la plus dangereuse, du rempart.
Les moines carmélites qui se sont établis à proximité de la porte ont commencé à prendre soin de l'image en 1626. En 1671, dix-sept miracles ont déjà été confirmées.
En 1702, Vilnius a été occupée par les Suédois. Ils ont interdit de vénérer l'image publique et de se rassembler dans la rue en face de la porte. Dans la bataille pour essayer de regagner la porte, une balle a frappé l'image de la Sainte Vierge Marie.
Depuis 1671 l'image a été placée dans une chapelle en bois sur la porte. La chapelle a été détruite dans l'incendie de Vilnius de 1715. Le tableau a toutefois été sauvé par les Carmélites et a été installé une nouvelle chapelle de briques quatre ans plus tard.
En vertu d’un ordre du gouvernement tsariste le mur de la ville a été déplacé vers le bas en 1799-1802. Toujours en raison du rapport à l'image, vénérée par les catholiques comme par les orthodoxes, la Porte de l'Aurore a été laissée intacte.
Avant la Seconde Guerre mondiale les liturgies étaient célébrées dans la chapelle Porte de l'Aurore du lever du soleil jusqu'à midi, et le soir, une litanie et les hymnes étaient chantés à la louange de Marie. Pendant les services non seulement la chapelle, mais toute la rue était remplies de fidèles.
Icône à l'huile
Les pèlerins étaient particulièrement nombreux le troisième dimanche après Pâques, Pentecôte et le 16 novembre, la fête de la Mère de Miséricorde. Les hommes, qui sont passés par la porte de l'Aurore se décoiffaient; cette vieille coutume a été observée, même par des non-croyants.
Lors de l’ouverture du Jubilé à la Porte de l'Aurore le 4 Septembre 1993, le Pape Jean-Paul II a dit le chapelet d’ Aušros Vartai
La peinture de la Porte de l'Aurore
L'image est l'une des cinq images sacrées de la Vierge Marie en Lituanie. Mais elle est la seule où Marie est peinte sans l’Enfant Jésus.
Selon la tradition, deux tableaux ont été exposés sur la Porte de l'Aurore quand il a été construit. Face à l'extérieur était l'image du Sauveur. Un vêtement d'argent couvre tout sauf le visage et les mains de la Vierge, qui est représenté avec ses bras croisés sur sa poitrine. La tête couronnée est inclinée vers la droite et irradie un halo de rayons.
La peinture de la Vierge de la Porte de La vénération publique de l'image a commencé en 1655-1661 pendant la guerre avec les Russes. Les citoyens de Vilnius ont prié Notre-Dame d'intercession. On croit que la nuit ils ont utilisé pour voir l'image de Marie de Aušros Vartai dans le ciel de la ville. En reconnaissance de la tutelle, en 1671, les bijoutiers de Vilnius ont fait un vêtement d'argent splendide pour l'image. Pendant le 19ème et le début du 20ème siècle tout le monde, même les gens d'une autre croyance en passant les portes devaient enlever leurs chapeaux.
Cette icône est devenue connue pour ses miracles accomplis au 17 ème siècle.
17 miracles ont été constatés entre 1671-1761. La hiérarchie de l'Eglise catholique romaine s’est abstenu de commentaires sur la question tout au long du 17ème siècle. Mais à partir du 18ème siècle les deux évêques de Vilnius et le Vatican ont reconnu le caractère miraculeux de la peinture. En 1773, le pape Clément XIV a accordé une indulgence aux fidèles de la Porte de l'Aurore. En 1927, le pape Pie XI a permis à la peinture d'être couronné solennellement et lui a accordé le titre de Marie, Mère de Miséricorde.
La renommée de la peinture a connu une propagation miraculeuse, en grande partie en raison des efforts déployés par les Carmélites et les jésuites. L'Académie de Vilnius, une institution jésuite a désigné la Vierge de la Porte de l'Aurore comme sa gardienne et sa protectrice en 1676.
Les pèlerins étaient particulièrement nombreux le troisième dimanche après Pâques, Pentecôte et le 16 novembre, la fête de la Mère de Miséricorde. Les hommes, qui sont passés par la porte de l'Aurore se décoiffaient; cette vieille coutume a été observée, même par des non-croyants.
Lors de l’ouverture du Jubilé à la Porte de l'Aurore le 4 Septembre 1993, le Pape Jean-Paul II a dit le chapelet d’ Aušros Vartai
La peinture de la Porte de l'Aurore
L'image est l'une des cinq images sacrées de la Vierge Marie en Lituanie. Mais elle est la seule où Marie est peinte sans l’Enfant Jésus.
Selon la tradition, deux tableaux ont été exposés sur la Porte de l'Aurore quand il a été construit. Face à l'extérieur était l'image du Sauveur. Un vêtement d'argent couvre tout sauf le visage et les mains de la Vierge, qui est représenté avec ses bras croisés sur sa poitrine. La tête couronnée est inclinée vers la droite et irradie un halo de rayons.
La peinture de la Vierge de la Porte de La vénération publique de l'image a commencé en 1655-1661 pendant la guerre avec les Russes. Les citoyens de Vilnius ont prié Notre-Dame d'intercession. On croit que la nuit ils ont utilisé pour voir l'image de Marie de Aušros Vartai dans le ciel de la ville. En reconnaissance de la tutelle, en 1671, les bijoutiers de Vilnius ont fait un vêtement d'argent splendide pour l'image. Pendant le 19ème et le début du 20ème siècle tout le monde, même les gens d'une autre croyance en passant les portes devaient enlever leurs chapeaux.
Cette icône est devenue connue pour ses miracles accomplis au 17 ème siècle.
17 miracles ont été constatés entre 1671-1761. La hiérarchie de l'Eglise catholique romaine s’est abstenu de commentaires sur la question tout au long du 17ème siècle. Mais à partir du 18ème siècle les deux évêques de Vilnius et le Vatican ont reconnu le caractère miraculeux de la peinture. En 1773, le pape Clément XIV a accordé une indulgence aux fidèles de la Porte de l'Aurore. En 1927, le pape Pie XI a permis à la peinture d'être couronné solennellement et lui a accordé le titre de Marie, Mère de Miséricorde.
La renommée de la peinture a connu une propagation miraculeuse, en grande partie en raison des efforts déployés par les Carmélites et les jésuites. L'Académie de Vilnius, une institution jésuite a désigné la Vierge de la Porte de l'Aurore comme sa gardienne et sa protectrice en 1676.
Icône avec la robe en argent
Pendant la deuxième guerre mondiale, sur décision de l’archevêque de Vilnius Mgr Romuald Jalbrzykowski, l’icône de Notre-Dame de la Miséricorde est restée sur place parmi ses fidèles . Quand, après la guerre, Vilnius a été annexée à l’URSS et que les églises ont été fermées, la chapelle de la Porte de l’Aurore est restée ouverte.
De nombreuses copies de l’icône de Notre-Dame de la Miséricorde se trouvent dans les églises du monde entier et notamment dans une chapelle de la basilique Saint-Pierre de Rome. Le Pape Jean-Paul II, lors de son pèlerinage à Vilnius en septembre 1993, a prié dans la chapelle de la Porte de l’Aurore.
Source
Pendant la deuxième guerre mondiale, sur décision de l’archevêque de Vilnius Mgr Romuald Jalbrzykowski, l’icône de Notre-Dame de la Miséricorde est restée sur place parmi ses fidèles . Quand, après la guerre, Vilnius a été annexée à l’URSS et que les églises ont été fermées, la chapelle de la Porte de l’Aurore est restée ouverte.
De nombreuses copies de l’icône de Notre-Dame de la Miséricorde se trouvent dans les églises du monde entier et notamment dans une chapelle de la basilique Saint-Pierre de Rome. Le Pape Jean-Paul II, lors de son pèlerinage à Vilnius en septembre 1993, a prié dans la chapelle de la Porte de l’Aurore.
Source
La liturgie du Jeudi Saint se compose, dans la tradition byzantine, de trois grands offices : les matines, le rite du lavement des pieds – réservé au rituel pontifical – et les vêpres avec la liturgie de Saint-Basile.
Trois événements sont au centre de la liturgie de ce jour : la trahison de Judas, la manifestation de l’humilité du Seigneur et la Cène avec les disciples, appelée dans la tradition orthodoxe « repas mystique ».
Aucune autre fête, pas même celle de la Nativité, n’est dotée de prières aussi riches sur le plan christologique que le Jeudi Saint. C’est au soir de la Pâque juive, au cours du repas rituel commémorant la sortie d’Égypte du peuple hébreu, que le Roi d’Israël se fait connaître à ses disciples et découvre la nature véritable de son alliance avec l’humanité.
Ainsi, le dernier dîner du Seigneur avec les apôtres est non seulement mystique, mais aussi mystagogique.
« Lors de ce dîner, tu as révélé aux initiés l’immense mystère de ton incarnation » : l’incarnation de Dieu est l’alliance éternelle que Dieu promettait à Abraham et qu’il a enfin accomplie à la fin des temps.
Trois événements sont au centre de la liturgie de ce jour : la trahison de Judas, la manifestation de l’humilité du Seigneur et la Cène avec les disciples, appelée dans la tradition orthodoxe « repas mystique ».
Aucune autre fête, pas même celle de la Nativité, n’est dotée de prières aussi riches sur le plan christologique que le Jeudi Saint. C’est au soir de la Pâque juive, au cours du repas rituel commémorant la sortie d’Égypte du peuple hébreu, que le Roi d’Israël se fait connaître à ses disciples et découvre la nature véritable de son alliance avec l’humanité.
Ainsi, le dernier dîner du Seigneur avec les apôtres est non seulement mystique, mais aussi mystagogique.
« Lors de ce dîner, tu as révélé aux initiés l’immense mystère de ton incarnation » : l’incarnation de Dieu est l’alliance éternelle que Dieu promettait à Abraham et qu’il a enfin accomplie à la fin des temps.
La Pâque, immolée désormais « à l’intérieur de nous », reçoit son sens plénier, tout comme ses attributs rituels (le pain, l’agneau, le sang sur les portes) : c’est « le Christ consommé sous forme de pain et pour nous offert en sacrifice comme un agneau ». Le sang salutaire qui autrefois a sauvé les Hébreux de l’ange exterminateur est celui de « la Sagesse de Dieu, infinie, source de toute chose et origine de la vie, qui s’est fait une demeure à partir de la Mère immaculée et qui s’est doté d’un temple corporel ».
Les textes liturgiques du Jeudi Saint reflètent le long cheminement de l’Église vers la connaissance du Christ, à travers des siècles de controverses : « Je suis l’homme par nature, non en apparence. Ainsi, en vertu de cette communication, la nature qui m’est unie devient Dieu elle aussi. Sachez donc que suis le Christ, un dans deux natures et à partir d’elles ». La tradition place ici dans la bouche du Seigneur le résumé de l’enseignement des conciles œcuméniques sur le mystère de l’incarnation. La dualité est le leitmotiv de la liturgie du Jeudi Saint, de même que la dualité des natures du Verbe incarné est le cœur de la christologie orthodoxe. Il y a deux Pâques : celle de la loi et celle de la grâce ; deux mets de la Cène : le Corps et le Sang ; deux disciples : celui qui aime (Jean) et celui qui vend son Maître (Judas) ; deux Adam : celui qui trahit son Prototype (Judas) et celui qui restaure l’image de Dieu (Jésus).
Les textes liturgiques ne cessent d’opposer à l’appauvrissement et à l’humilité du Créateur la cupidité et l’orgueil de Judas.
Dans la trahison de l’Iscariote, les auteurs des hymnes discernent avec horreur l’aboutissement de la chute de l’homme et l’actualisation de l’apostasie d’Adam. Les réponses hypocrites de Judas et ses regrets tardifs sont comme une odieuse imitation de la conduite du premier homme au jardin d’Éden. L’un a préféré à la communion avec Dieu le fruit néfaste de la connaissance du bien et du mal. L’autre a choisi l’argent à la place du Corps vivifiant de l’Agneau. «Ses mains qui ont reçu le Pain, le traître les tend furtivement pour recevoir le prix de Celui qui a façonné l’homme de ses propres mains ». Et plus loin : « Judas l’Iscariote oublie les lois de l’amitié : ses pieds que tu as lavés le portent à la trahison ; ayant mangé ton Pain et reçu ton divin Corps, ô Christ, il te tend un piège ». En effet, il n’a pas su ou n’a pas voulu voir que « le Seigneur qui jadis, lorsqu’il se promenait à la brise du soir, troubla le Paradis par le bruit de son pas, c’est lui qui, aujourd’hui, lave les pieds de ses disciples, au soir du Grand Jeudi ».
Avec la mort de Judas, c’est Adam-ennemi de Dieu qui disparaît. Avec la Passion du Christ, c’est la sentence du Créateur à l’égard du premier homme qui prend fin. La parenthèse ouverte par la désobéissance d’Adam est fermée par le Fils de l’homme qui a été « obéissant jusqu’à la mort, et à la mort sur une croix ! » (Ph 2, 8)
Hiéromoine Alexandre ( Siniakov)
Les textes liturgiques du Jeudi Saint reflètent le long cheminement de l’Église vers la connaissance du Christ, à travers des siècles de controverses : « Je suis l’homme par nature, non en apparence. Ainsi, en vertu de cette communication, la nature qui m’est unie devient Dieu elle aussi. Sachez donc que suis le Christ, un dans deux natures et à partir d’elles ». La tradition place ici dans la bouche du Seigneur le résumé de l’enseignement des conciles œcuméniques sur le mystère de l’incarnation. La dualité est le leitmotiv de la liturgie du Jeudi Saint, de même que la dualité des natures du Verbe incarné est le cœur de la christologie orthodoxe. Il y a deux Pâques : celle de la loi et celle de la grâce ; deux mets de la Cène : le Corps et le Sang ; deux disciples : celui qui aime (Jean) et celui qui vend son Maître (Judas) ; deux Adam : celui qui trahit son Prototype (Judas) et celui qui restaure l’image de Dieu (Jésus).
Les textes liturgiques ne cessent d’opposer à l’appauvrissement et à l’humilité du Créateur la cupidité et l’orgueil de Judas.
Dans la trahison de l’Iscariote, les auteurs des hymnes discernent avec horreur l’aboutissement de la chute de l’homme et l’actualisation de l’apostasie d’Adam. Les réponses hypocrites de Judas et ses regrets tardifs sont comme une odieuse imitation de la conduite du premier homme au jardin d’Éden. L’un a préféré à la communion avec Dieu le fruit néfaste de la connaissance du bien et du mal. L’autre a choisi l’argent à la place du Corps vivifiant de l’Agneau. «Ses mains qui ont reçu le Pain, le traître les tend furtivement pour recevoir le prix de Celui qui a façonné l’homme de ses propres mains ». Et plus loin : « Judas l’Iscariote oublie les lois de l’amitié : ses pieds que tu as lavés le portent à la trahison ; ayant mangé ton Pain et reçu ton divin Corps, ô Christ, il te tend un piège ». En effet, il n’a pas su ou n’a pas voulu voir que « le Seigneur qui jadis, lorsqu’il se promenait à la brise du soir, troubla le Paradis par le bruit de son pas, c’est lui qui, aujourd’hui, lave les pieds de ses disciples, au soir du Grand Jeudi ».
Avec la mort de Judas, c’est Adam-ennemi de Dieu qui disparaît. Avec la Passion du Christ, c’est la sentence du Créateur à l’égard du premier homme qui prend fin. La parenthèse ouverte par la désobéissance d’Adam est fermée par le Fils de l’homme qui a été « obéissant jusqu’à la mort, et à la mort sur une croix ! » (Ph 2, 8)
Hiéromoine Alexandre ( Siniakov)
Selon la légende, après la Sainte Cène, le Christ a lavé les pieds à ses apôtres. Ce rite ancien était largement pratiqué par l’Église Orthodoxe russe avant la révolution de 1917 et n’a été réhabilité qu’en 2009 par le patriarche Cyrille. Le chef de l’Église Orthodoxe russe lave traditionnellement dans la grande cathédrale du Christ Sauveur les pieds de 12 prêtres dont le nombre correspond à celui des apôtres. A propos, chez les chrétiens d’occident, l’évêque lave les pieds des simples fidèles. C’est le Jeudi Saint que toutes les églises orthodoxes russes commencent à cuire la myrrhe, mélange à base de 50 ingrédients dont de l’huile d’olive, des herbes et des gommes aromatiques, qui est utilisée dans le mystère d’onction qui suit le baptême.
Dans la Russie orthodoxe, le Jeudi Saint est souvent appelé « Pur » parce que c’est à partir de ce jour-là que les fidèles commencent à se préparer à la fête de Pâques, font le ménage, peignent les oeufs et cuisent les gâteaux de Pâques. Chez les chrétiens d’occident, le Jeudi Saint est également appelé « le Jeudi de la Réconciliation » parce que ce jour-là, les pécheurs ayant fait leur pénitence publiquement, pouvaient retourner au giron de l’église
Dans la Russie orthodoxe, le Jeudi Saint est souvent appelé « Pur » parce que c’est à partir de ce jour-là que les fidèles commencent à se préparer à la fête de Pâques, font le ménage, peignent les oeufs et cuisent les gâteaux de Pâques. Chez les chrétiens d’occident, le Jeudi Saint est également appelé « le Jeudi de la Réconciliation » parce que ce jour-là, les pécheurs ayant fait leur pénitence publiquement, pouvaient retourner au giron de l’église
Патриарх Московский и всея Руси Кирилл совершает чин омовения ног 12 священников по случаю Великого четверга.
Во время совершения обряда в Богоявленском соборе Москвы читался отрывок из Евангелия, в котором рассказывается, как Иисус Христос омыл ноги 12 апостолам на тайной вечере. Патриарх Кирилл совершал сегодня те же действия, о которых говорится в Священном Писании. Он снял верхнее облачение, припоясался лентием (специальным полотенцем), налил воду из кувшина в чашу, омыл ноги каждого из 12 священников и отер их.
Le Seigneur, qui jadis, lorsqu'Il se promenait
à la brise du soir, troubla le Paradis
par le bruit de son pas, vient aujourd'hui laver
les pieds de Ses disciples, au soir du Grand Jeudi.
En ce Repas Sacré, doublement s'accomplit
la Pâque de la Loi, où le Christ nous révèle
en Son Corps et Son Sang une Pâque nouvelle.
Et puis, c'est la prière et la suprême angoisse,
et la sueur de sang, le calice qui passe!
Pourquoi venir chercher, avec glaive et bâton,
celui qui veut mourir pour notre rédemption ?
Во время совершения обряда в Богоявленском соборе Москвы читался отрывок из Евангелия, в котором рассказывается, как Иисус Христос омыл ноги 12 апостолам на тайной вечере. Патриарх Кирилл совершал сегодня те же действия, о которых говорится в Священном Писании. Он снял верхнее облачение, припоясался лентием (специальным полотенцем), налил воду из кувшина в чашу, омыл ноги каждого из 12 священников и отер их.
Le Seigneur, qui jadis, lorsqu'Il se promenait
à la brise du soir, troubla le Paradis
par le bruit de son pas, vient aujourd'hui laver
les pieds de Ses disciples, au soir du Grand Jeudi.
En ce Repas Sacré, doublement s'accomplit
la Pâque de la Loi, où le Christ nous révèle
en Son Corps et Son Sang une Pâque nouvelle.
Et puis, c'est la prière et la suprême angoisse,
et la sueur de sang, le calice qui passe!
Pourquoi venir chercher, avec glaive et bâton,
celui qui veut mourir pour notre rédemption ?
Saint Matthieu 26, 14-25
L’un des douze apôtres de Jésus, nommé Judas Iscariote, alla trouver les chefs des prêtres et leur dit : « Que voulez-vous me donner, si je vous le livre ? » Ils lui proposèrent trente pièces d’argent. Dès lors, Judas cherchait une occasion favorable pour le livrer. Le premier jour de la fête des pains sans levain, les disciples vinrent dire à Jésus : « Où veux-tu que nous fassions les préparatifs de ton repas pascal ? »
Il leur dit : « Allez à la ville, chez un tel, et dites-lui : ’Le Maître te fait dire : Mon temps est proche ; c’est chez toi que je veux célébrer la Pâque avec mes disciples.’ » Les disciples firent ce que Jésus leur avait prescrit et ils préparèrent la Pâque.
Le soir venu, Jésus se trouvait à table avec les Douze. Pendant le repas, il leur déclara : « Amen, je vous le dis : l’un de vous va me livrer. » Profondément attristés, ils se mirent à lui demander, l’un après l’autre : « Serait-ce moi, Seigneur ? » Il leur répondit : « Celui qui vient de se servir en même temps que moi, celui-là va me livrer.
Le Fils de l’homme s’en va, comme il est écrit à son sujet ; mais malheureux l’homme par qui le Fils de l’homme est livré ! Il vaudrait mieux que cet homme-là ne soit pas né ! » Judas, celui qui le livrait, prit la parole : « Rabbi, serait-ce moi ? » Jésus lui répond : « C’est toi qui l’as dit ! »
L’un des douze apôtres de Jésus, nommé Judas Iscariote, alla trouver les chefs des prêtres et leur dit : « Que voulez-vous me donner, si je vous le livre ? » Ils lui proposèrent trente pièces d’argent. Dès lors, Judas cherchait une occasion favorable pour le livrer. Le premier jour de la fête des pains sans levain, les disciples vinrent dire à Jésus : « Où veux-tu que nous fassions les préparatifs de ton repas pascal ? »
Il leur dit : « Allez à la ville, chez un tel, et dites-lui : ’Le Maître te fait dire : Mon temps est proche ; c’est chez toi que je veux célébrer la Pâque avec mes disciples.’ » Les disciples firent ce que Jésus leur avait prescrit et ils préparèrent la Pâque.
Le soir venu, Jésus se trouvait à table avec les Douze. Pendant le repas, il leur déclara : « Amen, je vous le dis : l’un de vous va me livrer. » Profondément attristés, ils se mirent à lui demander, l’un après l’autre : « Serait-ce moi, Seigneur ? » Il leur répondit : « Celui qui vient de se servir en même temps que moi, celui-là va me livrer.
Le Fils de l’homme s’en va, comme il est écrit à son sujet ; mais malheureux l’homme par qui le Fils de l’homme est livré ! Il vaudrait mieux que cet homme-là ne soit pas né ! » Judas, celui qui le livrait, prit la parole : « Rabbi, serait-ce moi ? » Jésus lui répond : « C’est toi qui l’as dit ! »
Prière Père du ciel, aide-moi à méditer sur la trahison de ton fils par Judas. Je vois que Judas a été choisi par Jésus et avait la possibilité de devenir un bon apôtre. Mais il n’y est pas arrivé. Moi aussi j’ai la possibilité de suivre ton fils ou de le trahir, comme l’a fait Judas. Aide-moi à ne jamais trop me fier à ma propre force, mais à me placer entre tes mains.
Demande Seigneur Jésus, permets-moi de ressentir ton pardon et ton amour car je suis pécheur et que je te trahis par mes péchés.
Le traître. La trahison de Judas a souvent été décrite comme la quintessence du mal. Nous pensons souvent qu’il devait être différent ou pire que les autres apôtres. Pourtant, dans l’Evangile, durant la Cène, personne ne considère Judas comme un traître potentiel. Tous demandent : « Est-ce que c’est moi ? » Il semble que de l’extérieur Judas n’ait pas été différent des autres. Oui, il est si facile de cacher nos intentions profondes et de paraître pieux et conforme à la norme. Mais Dieu connaît notre cœur. En quoi est-ce que je trahis Jésus dans ma vie de tous les jours ?
Demande Seigneur Jésus, permets-moi de ressentir ton pardon et ton amour car je suis pécheur et que je te trahis par mes péchés.
Le traître. La trahison de Judas a souvent été décrite comme la quintessence du mal. Nous pensons souvent qu’il devait être différent ou pire que les autres apôtres. Pourtant, dans l’Evangile, durant la Cène, personne ne considère Judas comme un traître potentiel. Tous demandent : « Est-ce que c’est moi ? » Il semble que de l’extérieur Judas n’ait pas été différent des autres. Oui, il est si facile de cacher nos intentions profondes et de paraître pieux et conforme à la norme. Mais Dieu connaît notre cœur. En quoi est-ce que je trahis Jésus dans ma vie de tous les jours ?
Le 24 avril 2021, dimanche de Lazare, l’archevêque Nestor de Madrid et de Lisbonne a célébré la consécration mineure de l’église Saint-Alexandre-Nevski, à Saragosse. Saragosse, l’une des principales villes d’Espagne, capitale de l’Aragon, est aussi l’un des plus anciens buts de pèlerinage en Espagne.
Avant la célébration de la Divine liturgie, le chef du diocèse d’Espagne et du Portugal a célébré la consécration mineure de l’église, qui marque le début des célébrations diocésaines de l’année Alexandre Nevski : on fête, en effet, cette année le 800e anniversaire de sa naissance.
L’archevêque Nestor concélébrait avec le prêtre Alexandre Lobera (Emilio Alejandro Lobera), recteur de la paroisse, l’archiprêtre Andreï Kordotchkine, secrétaire de la Direction diocésaine, et le diacre Gleb Zaïka.
Avant la célébration de la Divine liturgie, le chef du diocèse d’Espagne et du Portugal a célébré la consécration mineure de l’église, qui marque le début des célébrations diocésaines de l’année Alexandre Nevski : on fête, en effet, cette année le 800e anniversaire de sa naissance.
L’archevêque Nestor concélébrait avec le prêtre Alexandre Lobera (Emilio Alejandro Lobera), recteur de la paroisse, l’archiprêtre Andreï Kordotchkine, secrétaire de la Direction diocésaine, et le diacre Gleb Zaïka.
L’office était chanté par le chœur d’hommes de la cathédrale Sainte-Marie-Madeleine de Madrid. Des représentants de la mairie et du diocèse catholique de Saragosse assistaient à la liturgie.
Après la prière de l’ambon, l’archevêque Nestor s’est adressé au recteur et aux paroissiens, avant d'offrir à la paroisse une icône de saint Georges.
La paroisse Saint-Alexandre-Nevski a été reçue dans le diocèse de Chersonèse après la rupture de la communion avec le Patriarcat de Constantinople. Grâce aux efforts du recteur et des paroissiens, un local a pu être acheté, adapté à la célébration permanente des offices liturgiques.
Après la prière de l’ambon, l’archevêque Nestor s’est adressé au recteur et aux paroissiens, avant d'offrir à la paroisse une icône de saint Georges.
La paroisse Saint-Alexandre-Nevski a été reçue dans le diocèse de Chersonèse après la rupture de la communion avec le Patriarcat de Constantinople. Grâce aux efforts du recteur et des paroissiens, un local a pu être acheté, adapté à la célébration permanente des offices liturgiques.
Dix vierges font cortège au plus grand des Mardis tiens ta lampe allumée, ne sois pas étourdi!
Pourquoi le Seigneur, entré à Jérusalem afin d'y accomplir Sa Passion, propose-t-il de telles paraboles à Ses disciples: ce sont, dit-Il, des paraboles qui s'appliquent aussi aux Juifs. En effet, Il raconte la parabole des dix vierges en portant l'attention sur la miséricorde, et en même temps Il enseigne à tous à être prêts avant la fin. Car sur la virginité, Il leur a parlé plusieurs fois, ainsi que sur les eunuques. Certes, beaucoup de gloire s'attache à la virginité, elle est grande, en vérité. Mais afin que nul, en pratiquant cette vertu, ne néglige les autres, et surtout la miséricorde, dont s'éclaire la lampe de la virginité, le Saint Evangile propose cette parabole .
Pourquoi le Seigneur, entré à Jérusalem afin d'y accomplir Sa Passion, propose-t-il de telles paraboles à Ses disciples: ce sont, dit-Il, des paraboles qui s'appliquent aussi aux Juifs. En effet, Il raconte la parabole des dix vierges en portant l'attention sur la miséricorde, et en même temps Il enseigne à tous à être prêts avant la fin. Car sur la virginité, Il leur a parlé plusieurs fois, ainsi que sur les eunuques. Certes, beaucoup de gloire s'attache à la virginité, elle est grande, en vérité. Mais afin que nul, en pratiquant cette vertu, ne néglige les autres, et surtout la miséricorde, dont s'éclaire la lampe de la virginité, le Saint Evangile propose cette parabole .
Il présente donc cinq vierges prudentes, qui ont joint à la virginité l'huile abondante de la miséricorde, et cinq insouciantes, qui certes possèdent elles aussi la virginité, mais sans qu'elle soit assortie de la miséricorde.
Car les insouciantes, puisqu'elles possédaient le plus, ont négligé le moins et, en cela, ne se sont distinguées en rien des débauchées : si ces dernières ont manqué dans leur corps, celIes-là ont manqué dans leurs biens. Or, la nuit de cette vie étant arrivée, toutes les vierges se sont endormies, c'est-à-dire qu'elles moururent, car ici le sommeil signifie la mort.
Tandis qu'elles dormaient, un cri se fit entendre au milieu de la nuit, et celles qui avaient assez d'huile lorsque les portes s'ouvrirent, entrèrent avec l'Epoux, tandis que les insouciantes, qui n'avaient pas assez d'huile, le cherchèrent dans les ténèbres. Les prudentes, même si elles avaient voulu leur en donner, ne le pouvaient pas; et avant la venue de l'Epoux, elles leur dirent: «Cela ne suffirait pas pour nous et pour vous; allez chez les marchands, c'est-à-dire chez les riches, pour en acheter!» Evidemment, après la mort, cela n'est pas possible.
La parabole de Lazare et du mauvais riche le montre bien, lorsqu'Abraham dit qu'on ne peut passer d'un endroit à l'autre. Mais les insouciantes s'avancent maintenant, avec la lumière qu'elles ont trouvée, et elles s'écrient en frappant à la porte: «Seigrieur, Seigneur, ouvre-nous!» Et le Seigneur leur donne cette terrible réponse: «Allez-vous-en, je ne vous connais pas! Comment pourriez-vous rencontrer l'Epoux sans avoir votre dot, c'est-à-dire la miséricorde?»
Voilà pourquoi cette parabole des dix vierges a été placée ici, par ordre des Pères Théophores, pour nous enseigner à être toujours vigilants, prêts à rencontrer le véritable Epoux, grâce à nos oeuvres de bien, principalement la miséricorde, car on ne connaît ni le jour ni l'heure de la fin. Il faut donc, comme Joseph, conserver la chasteté, mais il faut aussi que notre figuier produise en toute saison des fruits spirituels. Celui qui pratique cette unique, et certes très grande, vertu et qui néglige les autres, en particulier la miséricorde, n'entre pas avec le Christ dans l'éternel repos, mais s'en retourne confondu. Il n'est rien de plus triste et déshonorant qu'une virginité qui manque de ce bien. Suite calendrieegliseorthodoxe
Великий Вторник. Притча о десяти девах. Современная греческая фреска
Car les insouciantes, puisqu'elles possédaient le plus, ont négligé le moins et, en cela, ne se sont distinguées en rien des débauchées : si ces dernières ont manqué dans leur corps, celIes-là ont manqué dans leurs biens. Or, la nuit de cette vie étant arrivée, toutes les vierges se sont endormies, c'est-à-dire qu'elles moururent, car ici le sommeil signifie la mort.
Tandis qu'elles dormaient, un cri se fit entendre au milieu de la nuit, et celles qui avaient assez d'huile lorsque les portes s'ouvrirent, entrèrent avec l'Epoux, tandis que les insouciantes, qui n'avaient pas assez d'huile, le cherchèrent dans les ténèbres. Les prudentes, même si elles avaient voulu leur en donner, ne le pouvaient pas; et avant la venue de l'Epoux, elles leur dirent: «Cela ne suffirait pas pour nous et pour vous; allez chez les marchands, c'est-à-dire chez les riches, pour en acheter!» Evidemment, après la mort, cela n'est pas possible.
La parabole de Lazare et du mauvais riche le montre bien, lorsqu'Abraham dit qu'on ne peut passer d'un endroit à l'autre. Mais les insouciantes s'avancent maintenant, avec la lumière qu'elles ont trouvée, et elles s'écrient en frappant à la porte: «Seigrieur, Seigneur, ouvre-nous!» Et le Seigneur leur donne cette terrible réponse: «Allez-vous-en, je ne vous connais pas! Comment pourriez-vous rencontrer l'Epoux sans avoir votre dot, c'est-à-dire la miséricorde?»
Voilà pourquoi cette parabole des dix vierges a été placée ici, par ordre des Pères Théophores, pour nous enseigner à être toujours vigilants, prêts à rencontrer le véritable Epoux, grâce à nos oeuvres de bien, principalement la miséricorde, car on ne connaît ni le jour ni l'heure de la fin. Il faut donc, comme Joseph, conserver la chasteté, mais il faut aussi que notre figuier produise en toute saison des fruits spirituels. Celui qui pratique cette unique, et certes très grande, vertu et qui néglige les autres, en particulier la miséricorde, n'entre pas avec le Christ dans l'éternel repos, mais s'en retourne confondu. Il n'est rien de plus triste et déshonorant qu'une virginité qui manque de ce bien. Suite calendrieegliseorthodoxe
Великий Вторник. Притча о десяти девах. Современная греческая фреска
Des archéologues russes et syriens participent à un projet de préservation des premières églises chrétiennes en Syrie, a fait savoir le service de presse de l'Institut d'histoire de la culture matérielle (IIMK) de l'Académie des sciences de Russie.
"Une expédition russo-syrienne a commencé à travailler en Syrie, dans le but d'étudier l’état de conservation des monuments paléochrétiens sur le territoire syrien et de réparer les dommages subis par les temples médiévaux à cause de la guerre", indique le message.
De premières études ont déjà été menées sur les monuments byzantins du début du Moyen Âge: les églises des Ve-VIe siècles dans le village de Deir al-Salib dans le nord de la Syrie et dans la Basilique de Qasr ibn Vardan, également connue sous le nom de Temple des quatre éléments.
"Une expédition russo-syrienne a commencé à travailler en Syrie, dans le but d'étudier l’état de conservation des monuments paléochrétiens sur le territoire syrien et de réparer les dommages subis par les temples médiévaux à cause de la guerre", indique le message.
De premières études ont déjà été menées sur les monuments byzantins du début du Moyen Âge: les églises des Ve-VIe siècles dans le village de Deir al-Salib dans le nord de la Syrie et dans la Basilique de Qasr ibn Vardan, également connue sous le nom de Temple des quatre éléments.
Les archéologues ont découvert trois temples paléochrétiens, qui montrent clairement des traces de la guerre. La poursuite de la préservation de ces monuments dépendra de l’étude des dommages. Cela a été démontré par l'expérience de l'ancienne Palmyre, où les scientifiques de l'Institut d'histoire et de culture de l'Académie des sciences de Russie ont lancé en 2016 la création d'un modèle 3D. Il a déjà été transféré en Syrie afin d’y préparer des projets pour la préservation du monument.
Le projet prévoit que dans deux ans, l'expédition étudiera une douzaine d'églises chrétiennes du début du Moyen Âge , réalisera des prises de vue photo et vidéo, préparera des cartes et des modèles 3D. Tous les résultats seront transmis à la partie syrienne.
Saint-Pétersbourg. 26 avril. INTERFAX Российские археологи обследуют около десятка древних христианских храмов Сирии
Le projet prévoit que dans deux ans, l'expédition étudiera une douzaine d'églises chrétiennes du début du Moyen Âge , réalisera des prises de vue photo et vidéo, préparera des cartes et des modèles 3D. Tous les résultats seront transmis à la partie syrienne.
Saint-Pétersbourg. 26 avril. INTERFAX Российские археологи обследуют около десятка древних христианских храмов Сирии
ASSOCIATION SOUVENIR ET SAUVEGARDE DU CIMETIERE RUSSE DE CAUCADE, A NICE
Communiqué
Le 12 avril 2021, une association régie par la loi du 1er juillet 1901, dénommée « Souvenir et sauvegarde du cimetière russe de Caucade, à Nice », a été fondée par un groupe de descendants, directs ou apparentés, de personnes ayant leur sépulture au sein de ce cimetière.
Son président d'honneur est S.A.S. le Prince Georges Yourievsky, dont l’arrière- grand-mère – S.A.S. la Princesse Catherine Michailovna Yourievsky, née Princesse Dolgorouky, veuve de l’empereur Alexandre II – y est inhumée.
Cette association n’est pas propriétaire du terrain accueillant le cimetière et est indépendante de l’actuel propriétaire de ce terrain.
L’association prévoit d'apporter son soutien au cimetière russe de Caucade et de contribuer à sa conservation, ainsi qu'au respect des tombes qui le composent.
L’association se fixe également pour objet de rassembler les ayants-droits, descendants et personnes ayant un lien de parenté, avec des personnes reposant dans le cimetière. En effet, conformément au droit français, une sépulture dans une propriété privée revêt un caractère de perpétuité, la rendant inaliénable et incessible en l’absence de la manifestation de la volonté du plus proche parent de la personne défunte. C’est pourquoi l’association invite les descendants des milliers de personnes reposant en ce cimetière et toutes autres personnes intéressées, à se manifester auprès d’elle afin que leurs éventuels droits puissent être recensés.
Plus largement, l’association invite toutes personnes de bonne volonté, ayant un lien avec l'histoire de la présence russe à Nice et manifestant un intérêt pour l’objet de l’association et souhaitant y contribuer, à se rapprocher de son Bureau.
NICE,16 avril 2021
Contact : Le Secrétaire Général : N. Genko contact@caucade-russe.fr
Communiqué
Le 12 avril 2021, une association régie par la loi du 1er juillet 1901, dénommée « Souvenir et sauvegarde du cimetière russe de Caucade, à Nice », a été fondée par un groupe de descendants, directs ou apparentés, de personnes ayant leur sépulture au sein de ce cimetière.
Son président d'honneur est S.A.S. le Prince Georges Yourievsky, dont l’arrière- grand-mère – S.A.S. la Princesse Catherine Michailovna Yourievsky, née Princesse Dolgorouky, veuve de l’empereur Alexandre II – y est inhumée.
Cette association n’est pas propriétaire du terrain accueillant le cimetière et est indépendante de l’actuel propriétaire de ce terrain.
L’association prévoit d'apporter son soutien au cimetière russe de Caucade et de contribuer à sa conservation, ainsi qu'au respect des tombes qui le composent.
L’association se fixe également pour objet de rassembler les ayants-droits, descendants et personnes ayant un lien de parenté, avec des personnes reposant dans le cimetière. En effet, conformément au droit français, une sépulture dans une propriété privée revêt un caractère de perpétuité, la rendant inaliénable et incessible en l’absence de la manifestation de la volonté du plus proche parent de la personne défunte. C’est pourquoi l’association invite les descendants des milliers de personnes reposant en ce cimetière et toutes autres personnes intéressées, à se manifester auprès d’elle afin que leurs éventuels droits puissent être recensés.
Plus largement, l’association invite toutes personnes de bonne volonté, ayant un lien avec l'histoire de la présence russe à Nice et manifestant un intérêt pour l’objet de l’association et souhaitant y contribuer, à se rapprocher de son Bureau.
NICE,16 avril 2021
Contact : Le Secrétaire Général : N. Genko contact@caucade-russe.fr
« АССОЦИАЦИЯ ПО СОХРАНЕНИЮ РУССКОГО КЛАДБИЩА КОКАД В НИЦЦЕ КАК ПАМЯТНОГО МЕСТА»
ПРЕСС-РЕЛИЗ
12 апреля 2021 года, прямыми потомками или родственниками лиц, похороненных на русском кладбище в Ницце, была создана действующая согласно французскому Закону от 1 июля 1901 года « Ассоциация по сохранению Русского кладбища Кокад в Ницце как памятного места ».
Почетным председателем ассоциации стал Светлейший князь Георгий Юрьевский, прабабушка которого – Светлейшая княгиня Екатерина Михайловна Юрьевская, урожденная княжна Долгорукова, вдова императора Александра II – покоится на этом кладбище.
Ассоциация не является собственником территории, на которой находится кладбище, и не имеет отношения к нынешнему собственнику этого участка.
Деятельность ассоциации предполагает оказание поддержки русскому кладбищу Кокад, содействие его сохранению, а также содействие обеспечению уважительного отношения к находящимся на нем могилам.
Ассоциация ставит также своей целью выявить обладателей прав на могилы: потомков и родственников похороненных на кладбище лиц. Согласно французскому праву, захоронения, совершаемые на частных территориях, оформляются навечно. В отсутствии выраженной иной воли ближайших родственников покойных, такие захоронения являются неотчуждаемыми и непередаваемыми. Поэтому ассоциация призывает выйти с ней на связь потомков тысячи людей, покоящихся на этом кладбище, а также всех заинтересованных лиц, с тем, чтобы их потенциальные права могли быть учтены.
Помимо того, ассоциация приглашает всех людей доброй воли, имеющих связь с историей русского присутствия в Ницце, выражающих интерес к целям ассоциации и желающих содействовать их реализации, связаться с её руководством.
Ницца, 16 апреля 2021 г.
Контакт :
Генеральный секретарь: Н. Генко
contact@caucade-russe.fr
ПРЕСС-РЕЛИЗ
12 апреля 2021 года, прямыми потомками или родственниками лиц, похороненных на русском кладбище в Ницце, была создана действующая согласно французскому Закону от 1 июля 1901 года « Ассоциация по сохранению Русского кладбища Кокад в Ницце как памятного места ».
Почетным председателем ассоциации стал Светлейший князь Георгий Юрьевский, прабабушка которого – Светлейшая княгиня Екатерина Михайловна Юрьевская, урожденная княжна Долгорукова, вдова императора Александра II – покоится на этом кладбище.
Ассоциация не является собственником территории, на которой находится кладбище, и не имеет отношения к нынешнему собственнику этого участка.
Деятельность ассоциации предполагает оказание поддержки русскому кладбищу Кокад, содействие его сохранению, а также содействие обеспечению уважительного отношения к находящимся на нем могилам.
Ассоциация ставит также своей целью выявить обладателей прав на могилы: потомков и родственников похороненных на кладбище лиц. Согласно французскому праву, захоронения, совершаемые на частных территориях, оформляются навечно. В отсутствии выраженной иной воли ближайших родственников покойных, такие захоронения являются неотчуждаемыми и непередаваемыми. Поэтому ассоциация призывает выйти с ней на связь потомков тысячи людей, покоящихся на этом кладбище, а также всех заинтересованных лиц, с тем, чтобы их потенциальные права могли быть учтены.
Помимо того, ассоциация приглашает всех людей доброй воли, имеющих связь с историей русского присутствия в Ницце, выражающих интерес к целям ассоциации и желающих содействовать их реализации, связаться с её руководством.
Ницца, 16 апреля 2021 г.
Контакт :
Генеральный секретарь: Н. Генко
contact@caucade-russe.fr
En 640, l’Égypte chrétienne passe sous le contrôle des armées arabo-musulmanes. Le destin de la communauté copte bascule : héritière des pharaons et des Ptolémées, elle doit désormais faire vivre son identité dans un pays où elle est devenue minoritaire.
Christian Cannuyer évoque pour nous ce destin exemplaire entre spiritualité, foi et martyre - au sens de témoin - une minorité qui fait corps avec son pays.
En l’absence de recensement officiel, on estime que les Coptes sont environ 10% de la population (5% selon l’État, 20% selon l’Église), soit une dizaine de millions. Ils se répartissent sur le territoire entier, du nord au sud, ainsi que dans l’ensemble des classes sociales.
Christian Cannuyer évoque pour nous ce destin exemplaire entre spiritualité, foi et martyre - au sens de témoin - une minorité qui fait corps avec son pays.
En l’absence de recensement officiel, on estime que les Coptes sont environ 10% de la population (5% selon l’État, 20% selon l’Église), soit une dizaine de millions. Ils se répartissent sur le territoire entier, du nord au sud, ainsi que dans l’ensemble des classes sociales.
Le rapport des Coptes à l'identité égyptienne est complexe car relié à un passé antique, par la langue notamment, et de ce fait leur rapport au régime actuel est contrasté après des années de souffrance sous les Frères musulmans. Ainsi, la personnalité étonnante du patriarche Tawadros II - plus ouvert que son prédécesseur Chenouda III à la modernité et à l’humanisme - n’est pas sans rencontrer de vives oppositions au sein même de sa communauté. Et n'est pas non plus sans rappeler à certains égards l'action du pape François dans l'Eglise catholique.
Par ailleurs, sur le plan théologique, on lit encore trop souvent que les Coptes ne reconnaitraient pas la nature humaine du Christ mais seulement sa nature divine, ceci en lien avec le monophysisme des premiers siècles. Alors, comment parler plus justement de la christologie des Coptes ?
Paradoxalement, les Coptes qui sont les plus nombreux parmi les chrétiens d'Orient sont aussi ceux auxquels les associations d'aide prêtent le moins d'attention. Pourquoi ?
LIRE sur PO LES COPTES: 56 Résultats pour votre recherche
Par ailleurs, sur le plan théologique, on lit encore trop souvent que les Coptes ne reconnaitraient pas la nature humaine du Christ mais seulement sa nature divine, ceci en lien avec le monophysisme des premiers siècles. Alors, comment parler plus justement de la christologie des Coptes ?
Paradoxalement, les Coptes qui sont les plus nombreux parmi les chrétiens d'Orient sont aussi ceux auxquels les associations d'aide prêtent le moins d'attention. Pourquoi ?
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Né en 1957 à Ath (Belgique), Christian Cannuyer est passionné dès l'enfance par l'Egypte ancienne. Il enseigne depuis 1991 l'histoire de l'Eglise ancienne et des Eglises orientales, le copte, les religions du Proche-Orient ancien à l'Université catholique de Lille (Faculté de Théologie). Président depuis 1994 de la Société Belge d'Etudes Orientales, il est le directeur de la revue « Solidarité-Orient » qui a pour but de faire connaître et de soutenir les chrétiens du Proche-Orient, le pendant belge de L'Œuvre d’Orient.
Il est élu en 2007 membre de l'Académie Internationale des Sciences Religieuses.
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Il est élu en 2007 membre de l'Académie Internationale des Sciences Religieuses.
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