Plateforme libre de discussion
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Ce sera dans les quartiers Sud-Est, à Joulebino. La statue en bronze sera inaugurée le 14 juin, jour de la commémoration du saint Jean.
C’est la paroisse saint Jean de Cronstadt, fondée dans ces lieux en 2006 qui est à l’initiative de ce projet. L’actuelle petite église en bois sera remplacée par une grande église en pierre qui pourra recevoir mille fidèles et qui est actuellement en chantier. C’est à proximité que se trouvera le monument. La coupole principale vient d’être mise en place, un crucifix la couronne.
C’est la paroisse saint Jean de Cronstadt, fondée dans ces lieux en 2006 qui est à l’initiative de ce projet. L’actuelle petite église en bois sera remplacée par une grande église en pierre qui pourra recevoir mille fidèles et qui est actuellement en chantier. C’est à proximité que se trouvera le monument. La coupole principale vient d’être mise en place, un crucifix la couronne.
On s’attend à ce que cet ensemble architectural attire de nombreux visiteurs.
Ce sera le troisième monument au saint existant en Russie (les deux autres se trouvent à Cronstadt et à Irkoutsk).
Lire aussi Miracles de saint Jean de Cronstadt (1829-1908)
Interfax reigion
Ce sera le troisième monument au saint existant en Russie (les deux autres se trouvent à Cronstadt et à Irkoutsk).
Lire aussi Miracles de saint Jean de Cronstadt (1829-1908)
Interfax reigion
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 6 Avril 2015 à 12:45
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En la fête de l'Entrée de notre seigneur à Jérusalem Monseigneur Nestor, évêque de Chersonèse, a officié la divine liturgie à l'église-cathédrale des Trois Saints Docteurs.
Conformément à un décret adopté par le patriarche Cyrille l'archiprêtre Nicolas Rehbinder, recteur de l'église, a été ce jour décoré du droit de porter la mitre en récompense de son service zélé de l'Eglise.
La mitre lui a été remise par l'évêque Nestor. Lien
Conformément à un décret adopté par le patriarche Cyrille l'archiprêtre Nicolas Rehbinder, recteur de l'église, a été ce jour décoré du droit de porter la mitre en récompense de son service zélé de l'Eglise.
La mitre lui a été remise par l'évêque Nestor. Lien
V.G.
Deux inexactitudes qui peuvent se cumuler
Rappelons d'abord que la date de Pâques est fixée pour tous les Chrétiens au premier dimanche suivant la pleine lune qui suit l'équinoxe de printemps depuis le VIe siècle (1) et la différence que nous constatons provient du fait que le calendrier julien des Orthodoxes suit les tables calculées à l'époque par le moine Denys le Petit (2) qui divergent maintenant de la réalité astronomique à peu près respectée par le calendrier grégorien des Occidentaux.
Il y a de fait 2 inexactitudes du calcul astronomique du VIe siècle qui peuvent se cumuler:
1) Il est bien connu que calendrier julien retarde de 13 jours sur l'astronomie et de ce fait "notre 21 mars", qui sert toujours de base, correspond au 3 avril astronomique (et grégorien) et peut donc laisser passer une pleine lune; dans ce cas notre Paques aura lieu 4 ou 5 semaines après celle des Occidentaux, comme ce sera le cas en 2016: Pâques orthodoxe sera célébrée le 1 mai alors que ce sera le 27 mars pour les Occidentaux.
Deux inexactitudes qui peuvent se cumuler
Rappelons d'abord que la date de Pâques est fixée pour tous les Chrétiens au premier dimanche suivant la pleine lune qui suit l'équinoxe de printemps depuis le VIe siècle (1) et la différence que nous constatons provient du fait que le calendrier julien des Orthodoxes suit les tables calculées à l'époque par le moine Denys le Petit (2) qui divergent maintenant de la réalité astronomique à peu près respectée par le calendrier grégorien des Occidentaux.
Il y a de fait 2 inexactitudes du calcul astronomique du VIe siècle qui peuvent se cumuler:
1) Il est bien connu que calendrier julien retarde de 13 jours sur l'astronomie et de ce fait "notre 21 mars", qui sert toujours de base, correspond au 3 avril astronomique (et grégorien) et peut donc laisser passer une pleine lune; dans ce cas notre Paques aura lieu 4 ou 5 semaines après celle des Occidentaux, comme ce sera le cas en 2016: Pâques orthodoxe sera célébrée le 1 mai alors que ce sera le 27 mars pour les Occidentaux.
2) Les tables des lunaisons de Denys le Petit retardent elles aussi par rapport aux observations astronomiques et ce retard atteint maintenant 3-4 jours. Ainsi cette année, la pleine lune de printemps astronomique ayant eu lieu le 4 Avril et Pâques occidentale est donc fixée au dimanche suivant – le 7 avril. Par contre, d'après les calculs de de Denys le Petit, la pleine lune doit être prise en compte le 7 ou 8 avril (je n'en ai pas trouvé la précision) et Pâques est fixée au dimanche suivant – le 12 avril.
Lire aussi Faut-il changer la date de Pâques
Comme résultat de tout cela, les Pâques orthodoxes et occidentales sont ensemble dans 30% des cas. Cette année nous somme dans le cas le plus fréquent (45%) où il y a une semaine d'écart; dans 20% des cas l'écart est maximum - 5 semaines comme l'an prochain et dans 5% des cas il est de 4 semaines. Un écart de 2 ou 3 semaines est mathématiquement impossible…
Les Églises orthodoxes, quasiment unanimes, rejointes par les Catholiques du Moyen-Orient.
Toutes les Églises orthodoxes suivent le calendrier julien pour Pâques sauf l'Eglise de Finlande, seule Église Orthodoxe à suivre complètement le calendrier grégorien (les Églises de Jérusalem, Russie, Serbie, Géorgie et Pologne (depuis cette année (3)) suivent entièrement calendrier julien, les autres Églises suivent un "nouveau calendrier" mixte: grégorien pour les fêtes fixes et julien pour le cycle de Pâques.)
Notons enfin que toutes les Eglises catholiques de Terre Sainte devraient adopter définitivement le calendrier julien pour la célébration de Pâques à partir de cette année (4) …
Référence
(1) Cf.
(2) Cf.
(3) Cf.
(4) Cf.
Lire aussi La date de Noël est-elle inscrite dans les astres?
Lire aussi Faut-il changer la date de Pâques
Comme résultat de tout cela, les Pâques orthodoxes et occidentales sont ensemble dans 30% des cas. Cette année nous somme dans le cas le plus fréquent (45%) où il y a une semaine d'écart; dans 20% des cas l'écart est maximum - 5 semaines comme l'an prochain et dans 5% des cas il est de 4 semaines. Un écart de 2 ou 3 semaines est mathématiquement impossible…
Les Églises orthodoxes, quasiment unanimes, rejointes par les Catholiques du Moyen-Orient.
Toutes les Églises orthodoxes suivent le calendrier julien pour Pâques sauf l'Eglise de Finlande, seule Église Orthodoxe à suivre complètement le calendrier grégorien (les Églises de Jérusalem, Russie, Serbie, Géorgie et Pologne (depuis cette année (3)) suivent entièrement calendrier julien, les autres Églises suivent un "nouveau calendrier" mixte: grégorien pour les fêtes fixes et julien pour le cycle de Pâques.)
Notons enfin que toutes les Eglises catholiques de Terre Sainte devraient adopter définitivement le calendrier julien pour la célébration de Pâques à partir de cette année (4) …
Référence
(1) Cf.
(2) Cf.
(3) Cf.
(4) Cf.
Lire aussi La date de Noël est-elle inscrite dans les astres?
Un nouvel ordre dans l'Archevêché des églises orthodoxes russes en Europe Occidentale (exarchat du patriarche de Constantinople)
Le désarroi qui se manifeste, actuellement, dans l'Archevêché est véritablement poignant. Certains de ses membres ne comprennent pas ce qui leur advient sous l'autorité d'un nouvel Archevêque sévère, et perçu comme manifestant, à de nombreuses reprises, son caractère percutant. Le trouble est d'autant plus profond que l'Archevêque, apparemment soutenu par son Patriarche, semble, aux yeux de ces membres interloqués, vouloir détruire tout le « capital » amassé par l'Archevêché au cours de son histoire et que l'on s'efforçait de protéger contre l'autoritarisme supposé du Patriarcat de Moscou.
En lisant des commentaires publiés çà et là, quelquefois agressifs ou désobligeants, on comprend que dans l'esprit de beaucoup de membres de l'Archevêché, ce capital était constitué d'une certaine « conciliarité » dans le fonctionnement des instances de l'Eglise et de la fidélité aux prescriptions du concile de Moscou des années 1917/1918. Ces deux caractéristiques étaient censées donner à l'Archevêché une certaine « supériorité » ou une « avance » sur les autres orthodoxes.
Le désarroi qui se manifeste, actuellement, dans l'Archevêché est véritablement poignant. Certains de ses membres ne comprennent pas ce qui leur advient sous l'autorité d'un nouvel Archevêque sévère, et perçu comme manifestant, à de nombreuses reprises, son caractère percutant. Le trouble est d'autant plus profond que l'Archevêque, apparemment soutenu par son Patriarche, semble, aux yeux de ces membres interloqués, vouloir détruire tout le « capital » amassé par l'Archevêché au cours de son histoire et que l'on s'efforçait de protéger contre l'autoritarisme supposé du Patriarcat de Moscou.
En lisant des commentaires publiés çà et là, quelquefois agressifs ou désobligeants, on comprend que dans l'esprit de beaucoup de membres de l'Archevêché, ce capital était constitué d'une certaine « conciliarité » dans le fonctionnement des instances de l'Eglise et de la fidélité aux prescriptions du concile de Moscou des années 1917/1918. Ces deux caractéristiques étaient censées donner à l'Archevêché une certaine « supériorité » ou une « avance » sur les autres orthodoxes.
Il convient de se demander, cependant, si cette « conciliarité » (ce mot est très mal choisi) n'est pas simplement une cogestion de cette entité ecclésiale par la hiérarchie et les laïcs. L'évêque cogère le diocèse avec le conseil diocésain, le recteur cogère la paroisse avec le conseil paroissial. Monseigneur Gabriel disait parfois « je ne peux prendre telle ou telle mesure car mon conseil y est opposé. » Une telle phrase aurait dû choquer. L'évêque doit prendre les mesures qu'il juge utiles car il a été consacré à cette fin par l'Eglise.
Par ailleurs, il convient de ne pas oublier que le concile de Moscou n'est pas allé jusqu'à son terme. De plus, se sont manifestées en son sein, surtout avant que ne s'aggravent les persécutions, des tendances déviantes visant à instaurer une certaine démocratie dans l'Eglise. Certes, ces déviations furent surmontées quand les temps devinrent plus difficiles. Elles resurgirent, cependant, de plus belle chez ceux que l'on a appelés « les rénovateurs » et qui se sont, eux-mêmes, considérés comme (l'éphémère) «Eglise vivante ». Mais surtout, la réception de ce concile a été suspendue durant la période soviétique. Cette réception, qui donne force aux décisions d'un concile, n'a pu commencer que récemment et elle est actuellement en cours au sein du Patriarcat de Moscou. Il est donc prématuré pour une toute petite communauté ecclésiale de se prévaloir de ces décisions et de les opposer à sa hiérarchie puisqu'elles ne sont pas encore reçues par l'Eglise, en l'occurrence l'Eglise russe et, à plus forte raison, dans l'Eglise de Constantinople.
Rappelons, justement, que la décision la plus symbolique et la mieux reçue du Concile de Moscou est le rétablissement du Patriarcat et de la place de l'épiscopat, jusque-là soumis aux autorités civiles. On se souvient de ce témoignage de Mgr Euloge qui déplorait le combat d'une partie des membres du concile, qualifiés de libéraux, qui s'élevait contre cette mesure phare de ce Concile.
Il ne faut pas oublier non plus que la belle unanimité qui semble régner, actuellement, dans l'Archevêché n'est due qu'au fait que tous ceux qui ne partageaient pas les vues des activistes ont été purement et simplement chassés de toutes les instances s'ils n'ont pas été excommuniés, mesure totalement inadaptée, pour ne pas dire plus.
Un autre problème enfin réside dans une certaine volonté d'indépendance. Monseigneur Gabriel avait affirmé que l'Archevêché « n'avait pas d'Eglise-mère », paroles dangereuses qui pouvaient mener au sectarisme, car elles pouvaient vouloir dire que l'Archevêché est indépendant de toute Eglise locale traditionnelle, et qu'il n'est que « protégé » par le Patriarcat de Constantinople.
Il semble bien que ce dernier soit, au contraire, très conscient de sa responsabilité envers un diocèse qui est désormais sous sa direction spirituelle et qu'il entend bien y rétablir sa tradition orthodoxe. C'est de cette mission qu'est apparemment chargé le nouvel archevêque et qu'il remplit avec zèle, même si l'on souhaiterait, parfois, de sa part, plus de douceur envers ses ouailles désorientées.
Bien sûr, il n'est pas facile, quand on a longtemps vécu selon certaines habitudes de voir celles-ci remises en cause. Mais on ne peut que conseiller aux membres de l'Archevêché de réfléchir aux motivations profondes de l'Eglise à laquelle il s'est confié. Pour l'OLTR, il aurait été plus juste de revenir au Patriarcat de Moscou qui aurait sans doute manifesté plus de compréhension. Certes, dans l'histoire de l'Eglise orthodoxe on a connu des cas où un seul par sa conviction a pu ramener à l'orthodoxie des groupes entiers de chrétiens. Mais combien de communautés sont tombées dans le schisme en étant persuadées de défendre la vérité.
Séraphin Rehbinder
Président de l'OLTR
Avril 2015 – A l'occasion du douzième anniversaire de Appel du Patriarche Alexis II
Lire aussi 43 Résultats pour votre recherche : OLTR
Par ailleurs, il convient de ne pas oublier que le concile de Moscou n'est pas allé jusqu'à son terme. De plus, se sont manifestées en son sein, surtout avant que ne s'aggravent les persécutions, des tendances déviantes visant à instaurer une certaine démocratie dans l'Eglise. Certes, ces déviations furent surmontées quand les temps devinrent plus difficiles. Elles resurgirent, cependant, de plus belle chez ceux que l'on a appelés « les rénovateurs » et qui se sont, eux-mêmes, considérés comme (l'éphémère) «Eglise vivante ». Mais surtout, la réception de ce concile a été suspendue durant la période soviétique. Cette réception, qui donne force aux décisions d'un concile, n'a pu commencer que récemment et elle est actuellement en cours au sein du Patriarcat de Moscou. Il est donc prématuré pour une toute petite communauté ecclésiale de se prévaloir de ces décisions et de les opposer à sa hiérarchie puisqu'elles ne sont pas encore reçues par l'Eglise, en l'occurrence l'Eglise russe et, à plus forte raison, dans l'Eglise de Constantinople.
Rappelons, justement, que la décision la plus symbolique et la mieux reçue du Concile de Moscou est le rétablissement du Patriarcat et de la place de l'épiscopat, jusque-là soumis aux autorités civiles. On se souvient de ce témoignage de Mgr Euloge qui déplorait le combat d'une partie des membres du concile, qualifiés de libéraux, qui s'élevait contre cette mesure phare de ce Concile.
Il ne faut pas oublier non plus que la belle unanimité qui semble régner, actuellement, dans l'Archevêché n'est due qu'au fait que tous ceux qui ne partageaient pas les vues des activistes ont été purement et simplement chassés de toutes les instances s'ils n'ont pas été excommuniés, mesure totalement inadaptée, pour ne pas dire plus.
Un autre problème enfin réside dans une certaine volonté d'indépendance. Monseigneur Gabriel avait affirmé que l'Archevêché « n'avait pas d'Eglise-mère », paroles dangereuses qui pouvaient mener au sectarisme, car elles pouvaient vouloir dire que l'Archevêché est indépendant de toute Eglise locale traditionnelle, et qu'il n'est que « protégé » par le Patriarcat de Constantinople.
Il semble bien que ce dernier soit, au contraire, très conscient de sa responsabilité envers un diocèse qui est désormais sous sa direction spirituelle et qu'il entend bien y rétablir sa tradition orthodoxe. C'est de cette mission qu'est apparemment chargé le nouvel archevêque et qu'il remplit avec zèle, même si l'on souhaiterait, parfois, de sa part, plus de douceur envers ses ouailles désorientées.
Bien sûr, il n'est pas facile, quand on a longtemps vécu selon certaines habitudes de voir celles-ci remises en cause. Mais on ne peut que conseiller aux membres de l'Archevêché de réfléchir aux motivations profondes de l'Eglise à laquelle il s'est confié. Pour l'OLTR, il aurait été plus juste de revenir au Patriarcat de Moscou qui aurait sans doute manifesté plus de compréhension. Certes, dans l'histoire de l'Eglise orthodoxe on a connu des cas où un seul par sa conviction a pu ramener à l'orthodoxie des groupes entiers de chrétiens. Mais combien de communautés sont tombées dans le schisme en étant persuadées de défendre la vérité.
Séraphin Rehbinder
Président de l'OLTR
Avril 2015 – A l'occasion du douzième anniversaire de Appel du Patriarche Alexis II
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Deux historiens de Saint Pétersbourg, responsables de l’association « Beloye Delo » ont en 2013 déposé au Comité de la culture auprès de la municipalité une demande d’autoriser la pose de cette plaque sur l’immeuble qu’habitait à Saint Pétersbourg l’amiral Alexandre Koltchak
Le 19 février 2015 Serge Poltavtchenko, gouverneur de la ville, a accordé l’autorisation sollicitée.
Il est indispensable de collecter la somme de 300.000 roubles pour mener à bien ce projet. 56.400 roubles ont été réunis à la date du 27 mars dernier.
Voici les coordonnées bancaires des comptes sur lesquels il est possible de faire des versements.
Alors que ces derniers temps de très nombreux monuments consacrés aux criminels Lénine et Staline sont érigés un peu partout en Fédération de Russie aux frais des contribuables il est d’autant plus important de participer à la mise en œuvre du projet Koltchak.
Le 19 février 2015 Serge Poltavtchenko, gouverneur de la ville, a accordé l’autorisation sollicitée.
Il est indispensable de collecter la somme de 300.000 roubles pour mener à bien ce projet. 56.400 roubles ont été réunis à la date du 27 mars dernier.
Voici les coordonnées bancaires des comptes sur lesquels il est possible de faire des versements.
Alors que ces derniers temps de très nombreux monuments consacrés aux criminels Lénine et Staline sont érigés un peu partout en Fédération de Russie aux frais des contribuables il est d’autant plus important de participer à la mise en œuvre du projet Koltchak.
По инициативе МПИКЦ «Белое Дело» в Санкт-Петербурге будет установлена мемориальная доска Александру Васильевичу Колчаку (1874–1920). Место установки — дом №3 по улице Большой Зелениной, где проживал адмирал.
31 марта 2014 года комитет по культуре Санкт-Петербурга уведомил центр «Белое Дело» о том, что Совет по мемориальным доскам при правительстве Санкт-Петербурга поддержал предложение об установке мемориальной доски. Члены совета утвердили текст доски: «В этом доме с 1906 по 1912 год жил выдающийся русский офицер, ученый и исследователь Александр Васильевич Колчак».
19 февраля 2015 года губернатор Санкт-Петербурга Г. С. Полтавченко подписал постановление Правительства Санкт-Петербурга №148 «Об установке мемориальной доски А. В. Колчаку».
31 марта 2014 года комитет по культуре Санкт-Петербурга уведомил центр «Белое Дело» о том, что Совет по мемориальным доскам при правительстве Санкт-Петербурга поддержал предложение об установке мемориальной доски. Члены совета утвердили текст доски: «В этом доме с 1906 по 1912 год жил выдающийся русский офицер, ученый и исследователь Александр Васильевич Колчак».
19 февраля 2015 года губернатор Санкт-Петербурга Г. С. Полтавченко подписал постановление Правительства Санкт-Петербурга №148 «Об установке мемориальной доски А. В. Колчаку».
L’archiprêtre Cyrille Kaleda, recteur de la paroisse des Nouveaux Martyrs à Boutovo, a commenté les résultats du sondage effectué par le Centre Levada à propos de l’attitude des habitants de la Fédération de Russie à l’égard de Staline.
Un tiers des sondés éprouvent du respect pour Staline. Au début des années 2000 une évaluation négative de Staline était majoritaire. Actuellement 39% des réponses sont positives, 30% éprouvent su respect pour ce personnage, 7% nourrissent de la sympathie pour Staline, 2% ont à son égard de l’admiration. Il y a trois ans il n’était pas question d’une telle explosion de popularité.
Commentaire du père Cyrille Kaleda : « Comment expliquer cette popularité accrue ? L’étude du sondage montre que les personnes ayant un niveau d’instruction élevé son négatifs dans leur évaluation de Staline. Plus le niveau d’instruction est bas, plus il y a de réponses positives.
Un tiers des sondés éprouvent du respect pour Staline. Au début des années 2000 une évaluation négative de Staline était majoritaire. Actuellement 39% des réponses sont positives, 30% éprouvent su respect pour ce personnage, 7% nourrissent de la sympathie pour Staline, 2% ont à son égard de l’admiration. Il y a trois ans il n’était pas question d’une telle explosion de popularité.
Commentaire du père Cyrille Kaleda : « Comment expliquer cette popularité accrue ? L’étude du sondage montre que les personnes ayant un niveau d’instruction élevé son négatifs dans leur évaluation de Staline. Plus le niveau d’instruction est bas, plus il y a de réponses positives.
On peut en conclure que le niveau d’instruction moyen est très bas et que les sondés connaissent mal l’histoire du pays. Une grande partie des sondés déclarent ne pas avoir de proches ayant eu à souffrir à l’époque de Staline. Soit ils ne sont pas au courant de la répression, soit ils ne veulent rien en savoir. Nous savons que même au sein des familles du clergé on taisait soigneusement le destin des proches ayant souffert de la répression ou ayant été exécutés. Ce déni de l’amère réalité s’expliquait par le désir de ne pas nuire à ceux qui étaient restés en liberté.
Nous avons, hélas, oublié notre passé. Le sort de nos ancêtres ne nous intéresse plus. Comment ne pas dire, à la suite d’Alexandre Pouchkine « le manque de respect à l’égard des ancêtres est un premier signe d’amoralité et d’état sauvage ». Le taux important de réponses positives à la question « Est-ce que les victimes de l’époque stalinienne sont justifiées par les grands objectifs et les magnifiques résultats obtenus dans des délais très rapides ? » montre un niveau de moralité déplorable.
Pour faire disparaître l’admiration éprouvée à l’égard de Staline il est indispensable de mieux enseigner l’histoire de la Russie ». PravMir
Pour nos lecteurs russophones nous joignons la réaction du père Cyrille à la récente lettre publique « L’antisoviétisme est une forme de russophobie » de Guennadi Ziouganov, secrétaire du PC de la Fédération de Russie.
Traduction "PO"
Lire aussi Le projet d’un Jardin commémoratif à Boutovo sera présenté au département Synodal de liaison avec les forces de l’ordre
Lire Musée de Boutovo : l’Eglise et les autorités laïques doivent œuvrer de concert
Nous avons, hélas, oublié notre passé. Le sort de nos ancêtres ne nous intéresse plus. Comment ne pas dire, à la suite d’Alexandre Pouchkine « le manque de respect à l’égard des ancêtres est un premier signe d’amoralité et d’état sauvage ». Le taux important de réponses positives à la question « Est-ce que les victimes de l’époque stalinienne sont justifiées par les grands objectifs et les magnifiques résultats obtenus dans des délais très rapides ? » montre un niveau de moralité déplorable.
Pour faire disparaître l’admiration éprouvée à l’égard de Staline il est indispensable de mieux enseigner l’histoire de la Russie ». PravMir
Pour nos lecteurs russophones nous joignons la réaction du père Cyrille à la récente lettre publique « L’antisoviétisme est une forme de russophobie » de Guennadi Ziouganov, secrétaire du PC de la Fédération de Russie.
Traduction "PO"
Lire aussi Le projet d’un Jardin commémoratif à Boutovo sera présenté au département Synodal de liaison avec les forces de l’ordre
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Voici l'horaire des offices de la Semaine Sainte dans les églises de Perpignan et de Montpellier Diocèse de Chersonèse Père Georges Egorov (06 07 97 61 66)
В Перпьньяне: в воскресенье 5 апреля литургия в 10 часов утра.
8 апреля в среду- в 18 часов таинство Соборования.
9 апреля в четверг в 10 часов литургия и 18 часов служба с чтением 12 Страстных Евангелей.
В Перпьньяне: в воскресенье 5 апреля литургия в 10 часов утра.
8 апреля в среду- в 18 часов таинство Соборования.
9 апреля в четверг в 10 часов литургия и 18 часов служба с чтением 12 Страстных Евангелей.
10 апреля в пятницу в 16 часов вынос Плащаницы и поклонение ей.
11 апреля в субботу в 9 часов утра литургия, по окончании которой будет совершено освящение куличей и яиц. Вечером, начиная с 22 часов полунощница и Пасхальное богослужение.
В Монпелье: в субботу 11 апреля в католическом храме Дон Боско на улице 310 Леон Блум состоится пасхальный молебен и освящение куличей в 14 часов.
19 апреля в томже храме в 10 часов утра будет совершена Божественная Литургия.
Ответственный священник: о. Георгий Егоров, тел: 06 07 97 61 66. Староста общины: Наталья Лорман, тел: 06 32 95 75 40.
11 апреля в субботу в 9 часов утра литургия, по окончании которой будет совершено освящение куличей и яиц. Вечером, начиная с 22 часов полунощница и Пасхальное богослужение.
В Монпелье: в субботу 11 апреля в католическом храме Дон Боско на улице 310 Леон Блум состоится пасхальный молебен и освящение куличей в 14 часов.
19 апреля в томже храме в 10 часов утра будет совершена Божественная Литургия.
Ответственный священник: о. Георгий Егоров, тел: 06 07 97 61 66. Староста общины: Наталья Лорман, тел: 06 32 95 75 40.
V.G.
Les axes de recherche
L'Église russe apparait comme le principal centre de réflexion théologique de l'Orthodoxie actuellement. Ainsi la Conférence Interconciliaire cf. description et fonctionnement ICI et ICI réunie le 28 janvier 2015 a fixé une liste de six thèmes qu'une Commission spécialisée dans les questions théologiques devra examiner de 2015 à 2018: Foi et science
· La théologie en tant que science et sa place dans le système de connaissances
· La prière de l’Église pour les non-baptisés (conjointement avec les commissions liturgiques, de droit canon, aux rapports avec l’hétérodoxie et les autres religions)
· Réflexion théologique sur les problèmes bioéthiques
Les axes de recherche
L'Église russe apparait comme le principal centre de réflexion théologique de l'Orthodoxie actuellement. Ainsi la Conférence Interconciliaire cf. description et fonctionnement ICI et ICI réunie le 28 janvier 2015 a fixé une liste de six thèmes qu'une Commission spécialisée dans les questions théologiques devra examiner de 2015 à 2018: Foi et science
· La théologie en tant que science et sa place dans le système de connaissances
· La prière de l’Église pour les non-baptisés (conjointement avec les commissions liturgiques, de droit canon, aux rapports avec l’hétérodoxie et les autres religions)
· Réflexion théologique sur les problèmes bioéthiques
· La doctrine de l’Église sur le miracle
· La pratique de l’exorcisme
La "Commission aux questions théologiques" est présidée par le métropolite Hilarion de Volokolamsk et comprend en outre 8 clercs et 5 laïcs, recteurs, doyens ou professeurs des principaux instituts de théologie de Russie. Au cours de sa réunion du 23 mars 2015, la commission a décidé que les quatre premiers thèmes seraient examinés en priorité et a constitué des groupes de travail sur chacun de ces thèmes. Les réunions des groupes de travail auront lieu entre les assemblées plénières de la commission. Source [Mospat]url: https://mospat.ru/ru/2015/03/24/news116947/
Un processus conciliaire (soborny) qui associe tout le Peuple de Dieu
Comme tous les travaux de la Conférence Interconciliaire, ces travaux doivent donner lieu à des projets qui seront soumis à débat publique dans les diocèses et sur Internet. Puis des documents tenant des résultats de ce débat seront élaborés, examinés en réunion plénière de la Conférence et soumis pour approbation au Concile épiscopal. Le document ainsi approuvé diffère souvent sérieusement du premier projet soumis au débat, comme cela a été le cas par exemple pour le document «De la participation des fidèles à l’Eucharistie» (sur la préparation à la Sainte Communion), cf. http://www.egliserusse.eu/blogdiscussion/De-la-participation-des-fideles-a-l-Eucharistie_a4161.html; ce processus associe ainsi l'ensemble du Peuple de Dieu à l'élaboration de tous les documents doctrinaux de l'Église russe.
Le métropolite Hilarion de Volokolamsk avait indiqué que les projets de documents élaborés par les Conférences préconciliaires au plan interorthodoxe devraient suivre le même chemin. Il est toutefois à craindre que les délais très courts impartis à la préparation du Concile ne laisseront que peu de temps à l'intervention du Peuple de Dieu…
· La pratique de l’exorcisme
La "Commission aux questions théologiques" est présidée par le métropolite Hilarion de Volokolamsk et comprend en outre 8 clercs et 5 laïcs, recteurs, doyens ou professeurs des principaux instituts de théologie de Russie. Au cours de sa réunion du 23 mars 2015, la commission a décidé que les quatre premiers thèmes seraient examinés en priorité et a constitué des groupes de travail sur chacun de ces thèmes. Les réunions des groupes de travail auront lieu entre les assemblées plénières de la commission. Source [Mospat]url: https://mospat.ru/ru/2015/03/24/news116947/
Un processus conciliaire (soborny) qui associe tout le Peuple de Dieu
Comme tous les travaux de la Conférence Interconciliaire, ces travaux doivent donner lieu à des projets qui seront soumis à débat publique dans les diocèses et sur Internet. Puis des documents tenant des résultats de ce débat seront élaborés, examinés en réunion plénière de la Conférence et soumis pour approbation au Concile épiscopal. Le document ainsi approuvé diffère souvent sérieusement du premier projet soumis au débat, comme cela a été le cas par exemple pour le document «De la participation des fidèles à l’Eucharistie» (sur la préparation à la Sainte Communion), cf. http://www.egliserusse.eu/blogdiscussion/De-la-participation-des-fideles-a-l-Eucharistie_a4161.html; ce processus associe ainsi l'ensemble du Peuple de Dieu à l'élaboration de tous les documents doctrinaux de l'Église russe.
Le métropolite Hilarion de Volokolamsk avait indiqué que les projets de documents élaborés par les Conférences préconciliaires au plan interorthodoxe devraient suivre le même chemin. Il est toutefois à craindre que les délais très courts impartis à la préparation du Concile ne laisseront que peu de temps à l'intervention du Peuple de Dieu…
Bientôt les cendres du Grand Duc Nicolas Nikolaevitch Romanov seront inhumées à Moscou
La sépulture se trouvera au cimetière militaire de Moscou, dans le quartier de Sokol. Une chapelle consacrée à la Transfiguration y a été construite, c’est elle qui abritera la dépouille du Grand Duc.
M. Serge Narychkine, président de la Douma, a déclaré : « La préparation de la cérémonie a pris quatre mois, les deux pays y ont été impliqués, gouvernements et municipalités. Le Grand Dus s’est éteint en 1929 en France, à l’âge de 72 ans. Il a été enterré, ainsi que son épouse la grande-duchesse Anastasia Nikolaievna à l’église Saint Michel l’Archange à Cannes.
La sépulture se trouvera au cimetière militaire de Moscou, dans le quartier de Sokol. Une chapelle consacrée à la Transfiguration y a été construite, c’est elle qui abritera la dépouille du Grand Duc.
M. Serge Narychkine, président de la Douma, a déclaré : « La préparation de la cérémonie a pris quatre mois, les deux pays y ont été impliqués, gouvernements et municipalités. Le Grand Dus s’est éteint en 1929 en France, à l’âge de 72 ans. Il a été enterré, ainsi que son épouse la grande-duchesse Anastasia Nikolaievna à l’église Saint Michel l’Archange à Cannes.
Le transport des cendres de Nicolas Nikolaevitch est un évènement important pour la Russie comme pour l’ensemble des Russes dans le monde.
Lire aussi Les cendres du grand-duc Nicolas Romanov et de son épouse Anastasia seront transférées de Cannes en Russie
Pravoslavie ru Traduction PO
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Pravoslavie ru Traduction PO
Le père Constantin Simon a été 34 ans prêtre catholique romain. Le 31 mars 2015 il a reçu la tonsure monastique orthodoxe au monastère de St-Pierre-d'En-Haut de Moscou.
Né en 1955 dans le New Jersey (USA) dans une famille mixte orthodoxe et protestante, le futur père Constantin a consacré sa vie à étudier l'histoire de l'Eglise orthodoxe, ce qui lui a fait constamment fréquenter des communautés russes et d'autres communautés slaves d'Europe; il a enseigné l'histoire de l'Eglise dans différentes universités du monde entier.
Né en 1955 dans le New Jersey (USA) dans une famille mixte orthodoxe et protestante, le futur père Constantin a consacré sa vie à étudier l'histoire de l'Eglise orthodoxe, ce qui lui a fait constamment fréquenter des communautés russes et d'autres communautés slaves d'Europe; il a enseigné l'histoire de l'Eglise dans différentes universités du monde entier.
Il a soutenu son doctorat et obtenu le titre de professeur d'histoire russe et slave à l'Institut Pontifical Oriental (Rome), que le métropolite de Léningrad Nicodème Rotov appelait "la maison russe", car il est orienté sur le rite byzantin, les contacts avec les Églises orthodoxes et l'oeucuménisme; le père Constantin en fut le vice-recteur. Il fut aussi membre de l'Ordre des Jésuites, conseiller du Conseil pontifical pour la promotion de l'unité des chrétiens et de la Commission pontificale œcuménique pour préparer le deuxième millénaire de la Nativité.
Il s'est converti à l'Orthodoxie en 2004 après avoir fréquenté les églises orthodoxes de Rome.
V.G.
Source: interfax-religion
D'après le recensement de 2011, il y a plus de 45 000 Orthodoxes en République d'Irlande (environ 1% de la population) et ce nombre est le double de 2006 et quatre fois plus important qu'en 2002. La majorité d'entre eux sont Roumains (26%), suivi des Irlandais (20%) et des Lettons (12,5%). Le plus important centre orthodoxe est Swords, la capitale du comté de Fingal, où habitent 1168 Orthodoxes. Source
L'Église russe a une paroisse à Dublin (www.stpeterstpaul.net ), fondée en 2001 et installée dans une ancienne église anglicane qui a été achetée grace à une souscription.
Elle est desservie par le père Michel Nasonov, originaire de Sébastopol, qui avait étudié à l'Institut St Serge de Paris; dans une interview il précise que la plupart de ses paroissiens sont originaires de pays russophones mais qu'il y a aussi des irlandais et d'autres nationalités: "la plupart sont d'abord venus pour échanger en russe, car nous ne parlons que russe dans la paroisse; puis se besoin de communication se transforme en amour de la religion et de l'Église; ils sont très actifs: il y a une école du dimanche, des cours d'anglais et des réunions de catéchisation pour adultes ouvertes à tous."
Et il précise aussi que les relations avec 'Église catholique, largement majoritaire en Irlande, sont très cordiales; ils prêtent des églises dans différentes villes d'Irlande pour des célébrations orthodoxes.
V.G.
Source et illustrations
Elle est desservie par le père Michel Nasonov, originaire de Sébastopol, qui avait étudié à l'Institut St Serge de Paris; dans une interview il précise que la plupart de ses paroissiens sont originaires de pays russophones mais qu'il y a aussi des irlandais et d'autres nationalités: "la plupart sont d'abord venus pour échanger en russe, car nous ne parlons que russe dans la paroisse; puis se besoin de communication se transforme en amour de la religion et de l'Église; ils sont très actifs: il y a une école du dimanche, des cours d'anglais et des réunions de catéchisation pour adultes ouvertes à tous."
Et il précise aussi que les relations avec 'Église catholique, largement majoritaire en Irlande, sont très cordiales; ils prêtent des églises dans différentes villes d'Irlande pour des célébrations orthodoxes.
V.G.
Source et illustrations
La troisième réunion de la Commission interorthodoxe spéciale pour la préparation du Concile panorthodoxe a débuté le 30 mars 2015 au Centre orthodoxe du Patriarcat de Constantinople, à Chambésy, près de Genève.
Lire aussi La préparation du Concile: Modification de l'environnement
A la bénédiction de Sa Sainteté le Patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie, une délégation du Patriarcat de Moscou, présidée par le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou, participe à la réunion. La délégation se compose également de l’archiprêtre Nicolas Balachov, vice-président du DREE, et du diacre Anatole Tchouriakov, interprète, employé du DREE.
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A la bénédiction de Sa Sainteté le Patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie, une délégation du Patriarcat de Moscou, présidée par le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou, participe à la réunion. La délégation se compose également de l’archiprêtre Nicolas Balachov, vice-président du DREE, et du diacre Anatole Tchouriakov, interprète, employé du DREE.
Cette troisième réunion de la Commission interorthodoxe spéciale doit terminer la révision du projet de document du Concile panorthodoxe « Contribution des Eglises orthodoxes à la réalisation des idéaux chrétiens de paix, de liberté, de fraternité et d’amour entre les peuples, et à la suppression des discriminations raciales », commencée pendant la seconde réunion. Ses membres devront également réviser les projets d’autres décisions du Saint et Grand Concile de l’Église orthodoxe.
L’ouverture de la réunion a été précédée de deux jours de travail de la commission de rédaction, qui siégeait les 28 et 29 mars sous la présidence du métropolite Amphiloque du Monténégro et du Littoral (Patriarcat de Serbie). L’Église orthodoxe russe était représentée aux travaux de la commission par l’archiprêtre Nicolas Balachov, vice-président du DREE. Font partie de cette commission des représentants des Patriarcats d’Antioche, de Jérusalem et de Roumanie, ainsi que de l’Église orthodoxe de Grèce.
Lire aussi La préparation du Concile: Différences d'approche
A la réunion de la Commission interorthodoxe spéciale, qui se déroule sous la présidence du métropolite Jean de Pergame (Patriarcat de Constantinople), prennent également part des délégations des Églises orthodoxes locales de Constantinople, du Patriarcat d’Alexandrie, du Patriarcat d’Antioche, du Patriarcat de Jérusalem, du Patriarcat de Géorgie, du Patriarcat de Serbie, du Patriarcat de Roumanie, du Patriarcat de Bulgarie, de l’Église orthodoxe de Chypre, de l’Église orthodoxe grecque, de l’Église orthodoxe albanaise, de l’Église orthodoxe polonaise, de l’Église orthodoxe des Terres tchèques et de Slovaquie.
Le métropolite Jérémie de Suisse, l’archidiacre Jean Chrissavgis et V. Phidas (Patriarcat de Constantinople) assurent le secrétariat de la commission.
Lien
L’ouverture de la réunion a été précédée de deux jours de travail de la commission de rédaction, qui siégeait les 28 et 29 mars sous la présidence du métropolite Amphiloque du Monténégro et du Littoral (Patriarcat de Serbie). L’Église orthodoxe russe était représentée aux travaux de la commission par l’archiprêtre Nicolas Balachov, vice-président du DREE. Font partie de cette commission des représentants des Patriarcats d’Antioche, de Jérusalem et de Roumanie, ainsi que de l’Église orthodoxe de Grèce.
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A la réunion de la Commission interorthodoxe spéciale, qui se déroule sous la présidence du métropolite Jean de Pergame (Patriarcat de Constantinople), prennent également part des délégations des Églises orthodoxes locales de Constantinople, du Patriarcat d’Alexandrie, du Patriarcat d’Antioche, du Patriarcat de Jérusalem, du Patriarcat de Géorgie, du Patriarcat de Serbie, du Patriarcat de Roumanie, du Patriarcat de Bulgarie, de l’Église orthodoxe de Chypre, de l’Église orthodoxe grecque, de l’Église orthodoxe albanaise, de l’Église orthodoxe polonaise, de l’Église orthodoxe des Terres tchèques et de Slovaquie.
Le métropolite Jérémie de Suisse, l’archidiacre Jean Chrissavgis et V. Phidas (Patriarcat de Constantinople) assurent le secrétariat de la commission.
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Sa Sainteté Alexis II, Patriarche de Moscou et de toute la Russie aux évêques, membres du clergé et fidèles des paroisses de tradition russe en Europe Occidentale
A Son Eminence, le Métropolite Antoine de Souroge
A Son Eminence, l’Archevêque Simon de Bruxelles et de Belgique
A Son Eminence, l’Archevêque Innokenti de Chersonèse
A Son Excellence, l’Evêque Gabriel de Comana,
Locum Tenens du Trône Archiépiscopal des églises orthodoxes russes en Europe Occidentale
A Son Excellence, l’Evêque Ambroise de Genève et d’Europe Occidentale (Eglise Russe Hors Frontières)
A toutes les paroisses orthodoxes de tradition russe en Europe Occidentale Révérendissimes Archipasteurs,
Chers Pères, Frères et Soeurs,
En ces jours saints du grand carême, la réflexion sur le sujet du devenir de l’héritage ecclésial russe et le souci constant des paroisses orthodoxes d’origine et de tradition russe en Europe Occidentale ne nous quittent pas.
Par la grâce de Dieu, la protection de sa Mère, les prières des nouveaux martyrs et des confesseurs de Russie, la vie de l’Eglise dans notre pays se développe maintenant avec succès dans toute sa plénitude. Cependant, il ne convient pas de verser dans un triomphalisme illusoire lequel ne serait pas d’actualité.
A Son Eminence, le Métropolite Antoine de Souroge
A Son Eminence, l’Archevêque Simon de Bruxelles et de Belgique
A Son Eminence, l’Archevêque Innokenti de Chersonèse
A Son Excellence, l’Evêque Gabriel de Comana,
Locum Tenens du Trône Archiépiscopal des églises orthodoxes russes en Europe Occidentale
A Son Excellence, l’Evêque Ambroise de Genève et d’Europe Occidentale (Eglise Russe Hors Frontières)
A toutes les paroisses orthodoxes de tradition russe en Europe Occidentale Révérendissimes Archipasteurs,
Chers Pères, Frères et Soeurs,
En ces jours saints du grand carême, la réflexion sur le sujet du devenir de l’héritage ecclésial russe et le souci constant des paroisses orthodoxes d’origine et de tradition russe en Europe Occidentale ne nous quittent pas.
Par la grâce de Dieu, la protection de sa Mère, les prières des nouveaux martyrs et des confesseurs de Russie, la vie de l’Eglise dans notre pays se développe maintenant avec succès dans toute sa plénitude. Cependant, il ne convient pas de verser dans un triomphalisme illusoire lequel ne serait pas d’actualité.
Les défauts observables dans l’aspect humain de l’organisation de la sainte Eglise sont encore nombreux. Le Seigneur attend de nous un repentir plus sincère et profond, plus d’abnégation et de meilleurs efforts déployés pour favoriser la conversion et le salut de millions de personnes, bien que baptisées, mais non éduquées dans l’orthodoxie depuis leur enfance. Les faiblesses et les épreuves que l’on peut observer dans la vie de la société ecclésiale de la Patrie s’expliquent en grande partie par des "maladies de croissance". Le réveil printanier après le long et dur hiver de l’athéisme inculqué et forcé ne peut être instantané et sans difficultés.
Le paysage est différent quand nous portons le regard vers l’organisation de la vie ecclésiale de nos compatriotes en diaspora. En premier lieu se pose la question inévitable de la permanence de nos divisions à l’intérieur de l’Eglise russe. Il est clair qu’elles ont été provoquées par la tragédie historique du peuple russe, la terrible fracture de la société résultant de la catastrophe de la Révolution. Le Métropolite Antoine et le Métropolite Euloge légitimaient les écarts de communion plénière avec leur église-mère uniquement pour des motifs d’ordre politique et nuls autres. Ces pasteurs exceptionnels, chacun à sa manière, aimaient la Russie vers laquelle le destin ne leur a pas permis de revenir et croyaient que l’unité ecclésiale se réaliserait pleinement dès que le joug de l’athéisme disparaîtrait de leur pays d’origine.
Leurs frères dans l’épiscopat vivant en URSS au temps des terribles persécutions en étaient également persuadés. Il en était de même pour sa Sainteté le Patriarche de Constantinople Photius, quand en 1931, il écrivait que l’obédience de l’exarchat russe au siège de Constantinople ne durerait que "jusqu’à ce que, Dieu aidant, l’unité de la Sainte Eglise soeur de Russie serait rétablie." La même réalité était confirmée par sa sainteté le Patriarche Athénagoras, quand en 1965, il bénissait l’Exarchat des paroisses Russes en Europe Occidentale à revenir au sein de l’Eglise russe.
Il est difficile de douter que le temps du rétablissement de la pleine unité ne soit arrivé. Nous l’avons déjà écrit dans nos lettres fraternelles à sa Sainteté le Patriarche de Constantinople Bartholomée en septembre de l’année passée, et un an auparavant, aux membres de l’Assemblée épiscopale de l’Eglise Russe Hors Frontières. Aujourd’hui, Nous considérons que l’heure est venue de nous adresser directement aux membres de la diaspora russe en Europe Occidentale et à leurs pasteurs. Quelle est la raison qui fait que, le temps des dures épreuves étant révolu, l’Eglise accomplissant librement son service et alors que la Russie tente de renouer les fils de son histoire, les divisions ecclésiales perdurent, bien que leurs motifs en soient depuis longtemps éliminés? Pourquoi ne répondrions-nous pas aux attentes de nos prédécesseurs et pères dans la foi?
Si l’on excepte les causes dérivant de la faiblesse humaine, il y a des raisons plus profondes et honorables. Les descendants des émigrés de la"première vague" sont aujourd’hui pleinement intégrés dans les pays de leur résidence et ils prennent une part active dans la vie sociale et culturelle de ces pays. Gardant précieusement l’héritage qu’ils ont reçu, beaucoup d’entre eux, porteurs de la tradition russe en Europe Occidentale, désirent garder les formes d’organisation de la vie ecclésiale qui se sont élaborées durant des dizaines d’années. Celles-ci sont différentes de celles de l’Eglise en Russie, bien que fondées sur la même tradition canonique, exprimée dans les règles des saints conciles oecuméniques et provinciaux, des saints Pères et dans les actes et règles énoncés par le Concile de Moscou de 1917-
1918. De plus, les paroisses créées par l’émigration russe ainsi que les paroisses locales de tradition russe qui en sont issues, ont acquis un caractère multinational et utilisent largement les langues locales dans les offices liturgiques, ce qui depuis les saints égaux aux apôtres Cyrille et Méthode est un trait caractéristique de la sollicitude pastorale et missionnaire.
Pour garantir le maintien de l’organisation de la vie ecclésiale qu’ils ont choisie, une partie des membres de la diaspora russe et des orthodoxes de souche locale, membres de paroisses vivant selon la tradition russe, expriment le souhait de continuer à vivre dans l’Eglise selon leurs statuts propres. Ceux-ci leurs assureraient l’autonomie interne avec l’élection de l’évêque dirigeant et sa confirmation par le Patriarche et le Saint Synode de l’Eglise Russe. Ces souhaits ont été exprimés en particulier par l’Assemblée diocésaine du diocèse de Souroge et ont été incluses dans le projet de son statut. Ils ont été également largement énoncés dans les conclusions de la commission "Avenir de l’Archevêché des églises orthodoxes russes en Europe Occidentale", créée il y a deux ans par feu l’Archevêque Serge de bienheureuse mémoire. Un tel ordre des choses est déjà inscrit dans les statuts actuels de l’Archevêché.
Prenant en compte l’ensemble de ces voeux, Nous estimons qu’ils pourraient se réaliser par la création en Europe Occidentale d’une Métropole réunissant plusieurs diocèses et incluant toutes les paroisses, les monastères et les communautés orthodoxes d’origine et de tradition russe qui souhaiteraient la rejoindre. Nous prévoyons d’accorder à cette Métropole les droits de l’Autonomie avec élection du Métropolite par le Concile Métropolitain, composé des évêques, des clercs et des laïcs, selon les statuts qu’il sera nécessaire d’élaborer avec le concours des représentants de toutes les parties de la diaspora orthodoxe d’origine russe présente dans les pays d’Europe Occidentale.
Avant les premières élections, Nous estimons légitime de faire porter l’autorité de la nouvelle Métropole au Métropolite Antoine de Souroge, malgré ses récentes demandes de départ à la retraite. La grande expérience pastorale et l’autorité spirituelle reconnue et respectée de tous seront la garantie de succès dans la nouvelle organisation de l’Eglise Orthodoxe Russe en Europe Occidentale.
Durant la période précédent les élections d’un nouveau Métropolite dirigeant, l’Archevêque de Bruxelles et de Belgique Simon, l’Archevêque de Chersonèse Innokenti, l’Evêque de Comana Gabriel, l’Evêque de Genève et d’Europe Occidentale Ambroise, ainsi que les Evêques de Kerch Anatole, de Serguievo Basile et de Claudiopolis Michel, conservant leurs droits respectifs, seraient appelés à être les proches collaborateurs du Métropolite Antoine.
Au cours de la marche vers l’unité de la diaspora russe, qui doit se réaliser également dans les pays d’Europe Centrale, devront sans doute être invités à participer lors d’une future étape, l’Archevêque de Berlin, d’Allemagne et de Grande Bretagne Marc (Eglise Russe Hors Frontières), l’Archevêque de Kline Longin, l’Archevêque de Berlin et d’Allemagne Théophane, l’Archevêque de Vienne et de Budapest Paul.
Nous fondons notre espoir que la Nouvelle Métropole autonome, qui réunira tous les fidèles de tradition orthodoxe russe des pays d’Europe Occidentale, servira au moment choisi par Dieu, de creuset à l’organisation de la future Eglise orthodoxe Locale multiethnique en Europe Occidentale, construite dans un esprit de conciliarité par tous les fidèles orthodoxes se trouvant dans ces pays.
Avec amour je vous appelle tous, très chers Archipasteurs, pères, frères et soeurs, à oeuvrer à la grande tâche de la guérison des douloureuses plaies qui divisent la diaspora d’origine russe. Que le Seigneur d’amour et de paix bénisse vos efforts.
+ALEXIS
PATRIARCHE DE MOSCOU ET DE TOUTE LA RUSSIE
Le paysage est différent quand nous portons le regard vers l’organisation de la vie ecclésiale de nos compatriotes en diaspora. En premier lieu se pose la question inévitable de la permanence de nos divisions à l’intérieur de l’Eglise russe. Il est clair qu’elles ont été provoquées par la tragédie historique du peuple russe, la terrible fracture de la société résultant de la catastrophe de la Révolution. Le Métropolite Antoine et le Métropolite Euloge légitimaient les écarts de communion plénière avec leur église-mère uniquement pour des motifs d’ordre politique et nuls autres. Ces pasteurs exceptionnels, chacun à sa manière, aimaient la Russie vers laquelle le destin ne leur a pas permis de revenir et croyaient que l’unité ecclésiale se réaliserait pleinement dès que le joug de l’athéisme disparaîtrait de leur pays d’origine.
Leurs frères dans l’épiscopat vivant en URSS au temps des terribles persécutions en étaient également persuadés. Il en était de même pour sa Sainteté le Patriarche de Constantinople Photius, quand en 1931, il écrivait que l’obédience de l’exarchat russe au siège de Constantinople ne durerait que "jusqu’à ce que, Dieu aidant, l’unité de la Sainte Eglise soeur de Russie serait rétablie." La même réalité était confirmée par sa sainteté le Patriarche Athénagoras, quand en 1965, il bénissait l’Exarchat des paroisses Russes en Europe Occidentale à revenir au sein de l’Eglise russe.
Il est difficile de douter que le temps du rétablissement de la pleine unité ne soit arrivé. Nous l’avons déjà écrit dans nos lettres fraternelles à sa Sainteté le Patriarche de Constantinople Bartholomée en septembre de l’année passée, et un an auparavant, aux membres de l’Assemblée épiscopale de l’Eglise Russe Hors Frontières. Aujourd’hui, Nous considérons que l’heure est venue de nous adresser directement aux membres de la diaspora russe en Europe Occidentale et à leurs pasteurs. Quelle est la raison qui fait que, le temps des dures épreuves étant révolu, l’Eglise accomplissant librement son service et alors que la Russie tente de renouer les fils de son histoire, les divisions ecclésiales perdurent, bien que leurs motifs en soient depuis longtemps éliminés? Pourquoi ne répondrions-nous pas aux attentes de nos prédécesseurs et pères dans la foi?
Si l’on excepte les causes dérivant de la faiblesse humaine, il y a des raisons plus profondes et honorables. Les descendants des émigrés de la"première vague" sont aujourd’hui pleinement intégrés dans les pays de leur résidence et ils prennent une part active dans la vie sociale et culturelle de ces pays. Gardant précieusement l’héritage qu’ils ont reçu, beaucoup d’entre eux, porteurs de la tradition russe en Europe Occidentale, désirent garder les formes d’organisation de la vie ecclésiale qui se sont élaborées durant des dizaines d’années. Celles-ci sont différentes de celles de l’Eglise en Russie, bien que fondées sur la même tradition canonique, exprimée dans les règles des saints conciles oecuméniques et provinciaux, des saints Pères et dans les actes et règles énoncés par le Concile de Moscou de 1917-
1918. De plus, les paroisses créées par l’émigration russe ainsi que les paroisses locales de tradition russe qui en sont issues, ont acquis un caractère multinational et utilisent largement les langues locales dans les offices liturgiques, ce qui depuis les saints égaux aux apôtres Cyrille et Méthode est un trait caractéristique de la sollicitude pastorale et missionnaire.
Pour garantir le maintien de l’organisation de la vie ecclésiale qu’ils ont choisie, une partie des membres de la diaspora russe et des orthodoxes de souche locale, membres de paroisses vivant selon la tradition russe, expriment le souhait de continuer à vivre dans l’Eglise selon leurs statuts propres. Ceux-ci leurs assureraient l’autonomie interne avec l’élection de l’évêque dirigeant et sa confirmation par le Patriarche et le Saint Synode de l’Eglise Russe. Ces souhaits ont été exprimés en particulier par l’Assemblée diocésaine du diocèse de Souroge et ont été incluses dans le projet de son statut. Ils ont été également largement énoncés dans les conclusions de la commission "Avenir de l’Archevêché des églises orthodoxes russes en Europe Occidentale", créée il y a deux ans par feu l’Archevêque Serge de bienheureuse mémoire. Un tel ordre des choses est déjà inscrit dans les statuts actuels de l’Archevêché.
Prenant en compte l’ensemble de ces voeux, Nous estimons qu’ils pourraient se réaliser par la création en Europe Occidentale d’une Métropole réunissant plusieurs diocèses et incluant toutes les paroisses, les monastères et les communautés orthodoxes d’origine et de tradition russe qui souhaiteraient la rejoindre. Nous prévoyons d’accorder à cette Métropole les droits de l’Autonomie avec élection du Métropolite par le Concile Métropolitain, composé des évêques, des clercs et des laïcs, selon les statuts qu’il sera nécessaire d’élaborer avec le concours des représentants de toutes les parties de la diaspora orthodoxe d’origine russe présente dans les pays d’Europe Occidentale.
Avant les premières élections, Nous estimons légitime de faire porter l’autorité de la nouvelle Métropole au Métropolite Antoine de Souroge, malgré ses récentes demandes de départ à la retraite. La grande expérience pastorale et l’autorité spirituelle reconnue et respectée de tous seront la garantie de succès dans la nouvelle organisation de l’Eglise Orthodoxe Russe en Europe Occidentale.
Durant la période précédent les élections d’un nouveau Métropolite dirigeant, l’Archevêque de Bruxelles et de Belgique Simon, l’Archevêque de Chersonèse Innokenti, l’Evêque de Comana Gabriel, l’Evêque de Genève et d’Europe Occidentale Ambroise, ainsi que les Evêques de Kerch Anatole, de Serguievo Basile et de Claudiopolis Michel, conservant leurs droits respectifs, seraient appelés à être les proches collaborateurs du Métropolite Antoine.
Au cours de la marche vers l’unité de la diaspora russe, qui doit se réaliser également dans les pays d’Europe Centrale, devront sans doute être invités à participer lors d’une future étape, l’Archevêque de Berlin, d’Allemagne et de Grande Bretagne Marc (Eglise Russe Hors Frontières), l’Archevêque de Kline Longin, l’Archevêque de Berlin et d’Allemagne Théophane, l’Archevêque de Vienne et de Budapest Paul.
Nous fondons notre espoir que la Nouvelle Métropole autonome, qui réunira tous les fidèles de tradition orthodoxe russe des pays d’Europe Occidentale, servira au moment choisi par Dieu, de creuset à l’organisation de la future Eglise orthodoxe Locale multiethnique en Europe Occidentale, construite dans un esprit de conciliarité par tous les fidèles orthodoxes se trouvant dans ces pays.
Avec amour je vous appelle tous, très chers Archipasteurs, pères, frères et soeurs, à oeuvrer à la grande tâche de la guérison des douloureuses plaies qui divisent la diaspora d’origine russe. Que le Seigneur d’amour et de paix bénisse vos efforts.
+ALEXIS
PATRIARCHE DE MOSCOU ET DE TOUTE LA RUSSIE
Les chrétiens orthodoxes 30(*), installés en France depuis le XIXe siècle, représentent environ 500 000 fidèles. La communauté orthodoxe est institutionnellement représentée par l'Assemblée des évêques orthodoxes de France (AEOF), instance créée en 1997. Selon le ministère de l'Intérieur, on dénombre 130 lieux de culte orthodoxes sur le territoire national.
Monseigneur Nestor Sirotenko, évêque de Chersonèse, représentant en France de l'Église orthodoxe russe, fait état devant votre délégation de « 150 et 200 églises orthodoxes, financées essentiellement sur fonds propres à travers les dons des fidèles ». Depuis une quarantaine d'années, la religion orthodoxe connait une croissance dans notre pays en raison de l'immigration de populations en provenance de pays à majorité orthodoxe. Ce dynamisme démographique se ressent en particulier dans les grandes villes comme en Ile-de-France ou en Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Monseigneur Nestor Sirotenko, évêque de Chersonèse, représentant en France de l'Église orthodoxe russe, fait état devant votre délégation de « 150 et 200 églises orthodoxes, financées essentiellement sur fonds propres à travers les dons des fidèles ». Depuis une quarantaine d'années, la religion orthodoxe connait une croissance dans notre pays en raison de l'immigration de populations en provenance de pays à majorité orthodoxe. Ce dynamisme démographique se ressent en particulier dans les grandes villes comme en Ile-de-France ou en Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Monseigneur Nestor Sirotenko souligne un « besoin urgent de nouveaux lieux de culte » et déplore le fait que « les demandes de mise à disposition de lieux pour pratiquer le culte orthodoxe aboutissent encore trop souvent à des réponses négatives de la part des collectivités territoriales sollicitées ». Il fait également état d'une « situation dramatique en matière de financement des lieux de culte » et regrette « l'absence de soutien financier des collectivités territoriales en faveur des édifices cultuels orthodoxes ».
C'est pourquoi il serait, selon lui, important que les églises orthodoxes puissent bénéficier d'un soutien plus actif des collectivités territoriales, par exemple par la mise à disposition de salles communales ou de terrains à bâtir à des tarifs attractifs. Il affirme que l'implantation de davantage de lieux de culte orthodoxes sur le territoire favoriserait l'intégration, car « le culte est une activité essentielle au renforcement du lien social 31(*) ».
Les financements étrangers au bénéfice d'églises orthodoxes
Dans le cas du culte orthodoxe, des États étrangers, la Russie surtout et la Roumanie dans une moindre mesure, sont ponctuellement impliqués dans des projets immobiliers d'envergure. L'État russe est par exemple propriétaire de l'église orthodoxe de Nice et a racheté en 2010, pour 70 millions d'euros, une parcelle de 8 400 m² qui abritait les bâtiments du siège de Météo France, en bordure de Seine. L'État russe finance actuellement, pour un coût global estimé à 100 millions d'euros, un centre spirituel et culturel orthodoxe qui sera achevé en 2016. L'ensemble comprendra un centre paroissial, une école bilingue franco-russe, un centre culturel et une église. La Russie est maître d'ouvrage du projet et agit pour le compte d'une institution religieuse, le patriarcat de Moscou. Le représentant de l'Église orthodoxe russe en France confiait toutefois à votre délégation qu'il « serait préférable que la Russie s'engage sur des projets plus modestes, plus fonctionnels mais plus nombreux, et finalement plus utiles à la communauté française ».
Lien Senat.fr Suite
C'est pourquoi il serait, selon lui, important que les églises orthodoxes puissent bénéficier d'un soutien plus actif des collectivités territoriales, par exemple par la mise à disposition de salles communales ou de terrains à bâtir à des tarifs attractifs. Il affirme que l'implantation de davantage de lieux de culte orthodoxes sur le territoire favoriserait l'intégration, car « le culte est une activité essentielle au renforcement du lien social 31(*) ».
Les financements étrangers au bénéfice d'églises orthodoxes
Dans le cas du culte orthodoxe, des États étrangers, la Russie surtout et la Roumanie dans une moindre mesure, sont ponctuellement impliqués dans des projets immobiliers d'envergure. L'État russe est par exemple propriétaire de l'église orthodoxe de Nice et a racheté en 2010, pour 70 millions d'euros, une parcelle de 8 400 m² qui abritait les bâtiments du siège de Météo France, en bordure de Seine. L'État russe finance actuellement, pour un coût global estimé à 100 millions d'euros, un centre spirituel et culturel orthodoxe qui sera achevé en 2016. L'ensemble comprendra un centre paroissial, une école bilingue franco-russe, un centre culturel et une église. La Russie est maître d'ouvrage du projet et agit pour le compte d'une institution religieuse, le patriarcat de Moscou. Le représentant de l'Église orthodoxe russe en France confiait toutefois à votre délégation qu'il « serait préférable que la Russie s'engage sur des projets plus modestes, plus fonctionnels mais plus nombreux, et finalement plus utiles à la communauté française ».
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Saint Alexis de Rome dit « l'Homme de Dieu » († 412) est fêté le 17/30 mars en Orient et le 17 février en Occident.
Sa vie est connue par une Vie de saint Alexis, du XIe siècle. Selon la légende, Alexis, fils d’Euphémien et d’Agalé, serait un patricien romain, fiancé à une femme vertueuse qu’il convainc, le soir de ses noces, de renoncer au mariage. Il se serait embarqué vers la Syrie du Nord (actuelle Turquie) pour arriver à la ville d'Édesse (Urfa), où il se fit mendiant. Il revint dix-sept ans plus tard à Rome et fut hébergé par son père qui ne l’avait pas reconnu. Suite
Interview menée pour la revue russe «FOMA» par Constantin Matsan, avec l’aide de Laurence Guillon
"Foma" - La folie-en-Christ (yourodstvo), dans la conception de l’Église, c’est un exploit spirituel particulier, une forme particulière d’accomplissement chrétien. Quelle était la motivation des fous-en-Christ, pourquoi choisissaient-ils cette forme d’exploit ?
J.C.L - Il s'agissait pour eux avant tout d'obtenir l'humilité, et aussi l'impassibilité (que les Pères considèrent comme la condition d'accès à l'amour véritable de Dieu et du prochain). En se faisant passer pour fous, ils s'attiraient le mépris, les moqueries, se faisaient insulter et souvent battre. Il supportaient cela avec patience, sans répondre, sans avoir d'agressivité réciproque, de haine ou de rancune à l'encontre de leurs persécuteurs, mais au contraire en leur étant reconnaissant, en les aimant davantage et en priant pour eux.
D'autre part ils vivaient physiquement dans une extrême pauvreté, s'habillant de loques même lorsqu'il faisait très froid (et parfois se couvrant de vêtements quand il faisait chaud !), mangeant peu et dormant peu, vivant dans des lieux misérables (parfois sur des tas de fumier !). La patience, l'humilité, le détachement, l'impassibilité, ils l'acquéraient ainsi à la fois dans leur âme et dans leur corps.
Sa vie est connue par une Vie de saint Alexis, du XIe siècle. Selon la légende, Alexis, fils d’Euphémien et d’Agalé, serait un patricien romain, fiancé à une femme vertueuse qu’il convainc, le soir de ses noces, de renoncer au mariage. Il se serait embarqué vers la Syrie du Nord (actuelle Turquie) pour arriver à la ville d'Édesse (Urfa), où il se fit mendiant. Il revint dix-sept ans plus tard à Rome et fut hébergé par son père qui ne l’avait pas reconnu. Suite
Interview menée pour la revue russe «FOMA» par Constantin Matsan, avec l’aide de Laurence Guillon
"Foma" - La folie-en-Christ (yourodstvo), dans la conception de l’Église, c’est un exploit spirituel particulier, une forme particulière d’accomplissement chrétien. Quelle était la motivation des fous-en-Christ, pourquoi choisissaient-ils cette forme d’exploit ?
J.C.L - Il s'agissait pour eux avant tout d'obtenir l'humilité, et aussi l'impassibilité (que les Pères considèrent comme la condition d'accès à l'amour véritable de Dieu et du prochain). En se faisant passer pour fous, ils s'attiraient le mépris, les moqueries, se faisaient insulter et souvent battre. Il supportaient cela avec patience, sans répondre, sans avoir d'agressivité réciproque, de haine ou de rancune à l'encontre de leurs persécuteurs, mais au contraire en leur étant reconnaissant, en les aimant davantage et en priant pour eux.
D'autre part ils vivaient physiquement dans une extrême pauvreté, s'habillant de loques même lorsqu'il faisait très froid (et parfois se couvrant de vêtements quand il faisait chaud !), mangeant peu et dormant peu, vivant dans des lieux misérables (parfois sur des tas de fumier !). La patience, l'humilité, le détachement, l'impassibilité, ils l'acquéraient ainsi à la fois dans leur âme et dans leur corps.
On peut bien sûr acquérir ces vertus par d'autres voies, mais ce moyen était plus radical : il est plus difficile de rester humble, patient, impassible quand on est soumis constamment aux épreuves. Il est plus difficile aussi d'aimer ceux qui nous haïssent : comme l'a dit le Christ et comme l'ont répété plusieurs Pères, on n'a pas de mérite à aimer se amis ; c'est l'amour des ennemis qui est le critère du véritable amour chrétien.
- Expliquaient-ils aux gens qui les entouraient pourquoi ils se conduisaient comme des fous-en-Christ ?
- Non. S'ils l'avaient fait, leur conduite aurait perdu sa valeur et son sens. Leur but était de passer pour de vrais fous et de cacher soigneusement la raison d'être de leur mode de vie.
- Comment l’Eglise conçoit-elle la mission des fous-en-Christ ? De quelle utilité peut-être un exploit aussi spécifique ?
- Il n’y a pas vraiment de mission des fous-en-Christ qui puisse être définie a priori ; ce n’est pas un ministère ni une institution de l’Église, c’est plutôt un charisme réservé à quelques personnes qui ont reçu un appel pour ce genre de vie, un peu comme les prophètes (dont les fous-en-Christ se montrent souvent proches). Il ne s’agit jamais non plus a priori d’exercer une fonction dans le monde. Les fous-en-Christ menaient ce genre de vie d’abord pour eux-mêmes, comme une forme d’ascèse purement personnelle. À la suite de cette ascèse, du fait la purification de leurs passions, de leur humilité et de leur amour pour le prochain, ils ont reçus des charismes de l’Esprit – le plus souvent de clairvoyance, de prophétie et de guérison – et ils ont alors mis ces charismes au service des autres. Mais c’est plutôt un effet de leur mode de vie que son but.
- Les gens devenaient-ils fous-en-Christ de par leur décision personnelle ou bien était-ce chaque fois une vocation divine accompagnée d’un don particulier ?
- Le plus souvent, les fous-en-Christ le sont devenus à la suite d’une indication qu’ils ont reçue de Dieu, directement ou par l’intermédiaire d’un starets. Ils sont entrés dans ce mode de vie parfois très jeunes (comme sainte Pélagie Ivanovna de Diveevo, à l’âge de l’adolescence), parfois déjà âgés (comme saint Syméon d’Émèse, qui avait soixante ans) ; parfois alors que le cours de leur vie était normal, parfois à la suite d’une crise (une maladie grave, comme dans le cas de sainte Pélagie Ivanovna ; la mort du conjoint, comme dans le cas de sainte Xénia de St-Péterbourg…).
- Expliquaient-ils aux gens qui les entouraient pourquoi ils se conduisaient comme des fous-en-Christ ?
- Non. S'ils l'avaient fait, leur conduite aurait perdu sa valeur et son sens. Leur but était de passer pour de vrais fous et de cacher soigneusement la raison d'être de leur mode de vie.
- Comment l’Eglise conçoit-elle la mission des fous-en-Christ ? De quelle utilité peut-être un exploit aussi spécifique ?
- Il n’y a pas vraiment de mission des fous-en-Christ qui puisse être définie a priori ; ce n’est pas un ministère ni une institution de l’Église, c’est plutôt un charisme réservé à quelques personnes qui ont reçu un appel pour ce genre de vie, un peu comme les prophètes (dont les fous-en-Christ se montrent souvent proches). Il ne s’agit jamais non plus a priori d’exercer une fonction dans le monde. Les fous-en-Christ menaient ce genre de vie d’abord pour eux-mêmes, comme une forme d’ascèse purement personnelle. À la suite de cette ascèse, du fait la purification de leurs passions, de leur humilité et de leur amour pour le prochain, ils ont reçus des charismes de l’Esprit – le plus souvent de clairvoyance, de prophétie et de guérison – et ils ont alors mis ces charismes au service des autres. Mais c’est plutôt un effet de leur mode de vie que son but.
- Les gens devenaient-ils fous-en-Christ de par leur décision personnelle ou bien était-ce chaque fois une vocation divine accompagnée d’un don particulier ?
- Le plus souvent, les fous-en-Christ le sont devenus à la suite d’une indication qu’ils ont reçue de Dieu, directement ou par l’intermédiaire d’un starets. Ils sont entrés dans ce mode de vie parfois très jeunes (comme sainte Pélagie Ivanovna de Diveevo, à l’âge de l’adolescence), parfois déjà âgés (comme saint Syméon d’Émèse, qui avait soixante ans) ; parfois alors que le cours de leur vie était normal, parfois à la suite d’une crise (une maladie grave, comme dans le cas de sainte Pélagie Ivanovna ; la mort du conjoint, comme dans le cas de sainte Xénia de St-Péterbourg…).
- Y a-t-il une différence entre le concept de « fou-en-Christ » et celui de « faire le fou-en-Christ (yourodstovatj) » ? Autrement dit y avait-il dans l’Église des gens qui, parfois, faisaient les fous-en-Christ mais n’étaient pas des fous-en-Christ au sens strict du terme ?
- Il y a eu en Russie, à la fin du XIXe et au début du XXe siècle une floraison de faux fous-en-Christ. Certains des premiers fous-en-Christ étant devenus des saints qui accomplissaient des miracles avant et après leur mort, les personnes qui avaient un comportement qui ressemblait à ceux des fous-en-Christ ont fini par inspirer du respect voire de la vénération à une partie de la population ; cela a poussé des marginaux en quête de notoriété ou d’aumônes à se faire passer pour des fous-en-Christ, ou amené un certain nombre personnes à prendre pour des fous-en-Christ de vrais malades mentaux.
- A Byzance, les fous-en-Christ étaient principalement des moines, en Russie, des séculiers. Comment cela s’explique-t-il ?
- Je ne pense pas que l’on puisse faire une distinction aussi nette. L’un des plus célèbres fous-en-Christ byzantins, saint André de Constantinople, était un laïc, et parmi les fous-en-Christ russes connus, on trouve un moine, saint Théophile de Kiev ainsi que plusieurs moniales de Diveevo. D’une manière générale le monachisme cénobitique ne se prête pas à ce genre d’ascèse, qui suppose un mode de vie indépendant. Il est donc normal qu’il y ait plus de laïcs que de moines parmi les fous-en-Christ.
- Les rationalistes considèrent les fous en Christ comme des malades mentaux ou des faibles d’esprit. Voyez-vous une part de vérité dans cette démarche ?
- Dans la mesure ou les fous-en-Christ simulent la folie, il est difficile pour un regard extérieur et même pour un psychiatre avisé de les distinguer de malades mentaux. Mais la différence entre un vrai fou-en-Christ et un fou, c’est que le fou-en-Christ n’est pas fou. Les pères spirituels des fous-en-Christ, leurs amis proches ou des personnes qui les observaient sans qu’ils se sachent observés ont constaté et témoigné qu’en privé ils avaient un comportement tout à fait normal. Toute la valeur de la folie-en-Christ est qu’elle est volontaire et non subie. D’un autre point de vue, si on analyse le comportement en apparence irrationnel de certains fous-en-Christ en le replaçant dans son contexte, on voit qu’il est parfaitement sensé : les paroles des fous-en-Christ qui paraissaient incohérentes ou leurs comportements qui semblaient insensés, étaient reçus comme tout à fait pertinents par ceux à qui ils s’adressaient et qui étaient en mesure de les déchiffrer.
Il y a là une grande différence avec un vrai malade mental qui est entièrement enfermé en lui-même et dont les paroles et les actes ne peuvent avoir de sens pour les autres!
*Jean-Claude Larchet est un patrologue et un théologien orthodoxe de renommée internationale.
SUITE Jean-Claude Larchet: "Les fous-en-Christ" (partie II)
- Il y a eu en Russie, à la fin du XIXe et au début du XXe siècle une floraison de faux fous-en-Christ. Certains des premiers fous-en-Christ étant devenus des saints qui accomplissaient des miracles avant et après leur mort, les personnes qui avaient un comportement qui ressemblait à ceux des fous-en-Christ ont fini par inspirer du respect voire de la vénération à une partie de la population ; cela a poussé des marginaux en quête de notoriété ou d’aumônes à se faire passer pour des fous-en-Christ, ou amené un certain nombre personnes à prendre pour des fous-en-Christ de vrais malades mentaux.
- A Byzance, les fous-en-Christ étaient principalement des moines, en Russie, des séculiers. Comment cela s’explique-t-il ?
- Je ne pense pas que l’on puisse faire une distinction aussi nette. L’un des plus célèbres fous-en-Christ byzantins, saint André de Constantinople, était un laïc, et parmi les fous-en-Christ russes connus, on trouve un moine, saint Théophile de Kiev ainsi que plusieurs moniales de Diveevo. D’une manière générale le monachisme cénobitique ne se prête pas à ce genre d’ascèse, qui suppose un mode de vie indépendant. Il est donc normal qu’il y ait plus de laïcs que de moines parmi les fous-en-Christ.
- Les rationalistes considèrent les fous en Christ comme des malades mentaux ou des faibles d’esprit. Voyez-vous une part de vérité dans cette démarche ?
- Dans la mesure ou les fous-en-Christ simulent la folie, il est difficile pour un regard extérieur et même pour un psychiatre avisé de les distinguer de malades mentaux. Mais la différence entre un vrai fou-en-Christ et un fou, c’est que le fou-en-Christ n’est pas fou. Les pères spirituels des fous-en-Christ, leurs amis proches ou des personnes qui les observaient sans qu’ils se sachent observés ont constaté et témoigné qu’en privé ils avaient un comportement tout à fait normal. Toute la valeur de la folie-en-Christ est qu’elle est volontaire et non subie. D’un autre point de vue, si on analyse le comportement en apparence irrationnel de certains fous-en-Christ en le replaçant dans son contexte, on voit qu’il est parfaitement sensé : les paroles des fous-en-Christ qui paraissaient incohérentes ou leurs comportements qui semblaient insensés, étaient reçus comme tout à fait pertinents par ceux à qui ils s’adressaient et qui étaient en mesure de les déchiffrer.
Il y a là une grande différence avec un vrai malade mental qui est entièrement enfermé en lui-même et dont les paroles et les actes ne peuvent avoir de sens pour les autres!
*Jean-Claude Larchet est un patrologue et un théologien orthodoxe de renommée internationale.
SUITE Jean-Claude Larchet: "Les fous-en-Christ" (partie II)
Le Patriarcat copte-orthodoxe, par le biais de son porte-parole, le P. Boulos Halim, a confirmé que demeure en vigueur l’interdiction faite aux fidèles coptes-orthodoxes de visiter Jérusalem, selon les dispositions prises en 1979 par le patriarche de l’époque, Chenouda III.
Lire aussi L'évêque Tawadros II désigné nouveau patriarche des Coptes orthodoxes d'Egypte
La précision de la part du porte-parole patriarcal fait suite à l’intervention de Hazem Abu Shenab, membre du Conseil révolutionnaire du Fatah, organisation majoritaire au sein de l’OLP qui, ces jours derniers, avait implicitement critiqué la mesure disciplinaire.
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La population palestinienne pénalisée
En effet, alors que cette disposition était à l’origine un signe de solidarité des chrétiens coptes envers les Palestiniens dans le cadre du conflit arabo-israélien, aujourd’hui, selon le représentant de l’OLP, les visites de chrétiens dans la Ville Sainte – surtout à l’occasion de Noël et de la Semaine Sainte – représentent un réconfort matériel et spirituel pour la population arabe palestinienne de Terre Sainte....Suite La Croix
Lire aussi Martyrs coptes en Libye, priez pour nous ! La 1ère icône des 21 martyrs coptes de Libye
Lire Les Coptes : aux racines de l’orthodoxie
En effet, alors que cette disposition était à l’origine un signe de solidarité des chrétiens coptes envers les Palestiniens dans le cadre du conflit arabo-israélien, aujourd’hui, selon le représentant de l’OLP, les visites de chrétiens dans la Ville Sainte – surtout à l’occasion de Noël et de la Semaine Sainte – représentent un réconfort matériel et spirituel pour la population arabe palestinienne de Terre Sainte....Suite La Croix
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Le patriarche de Moscou Cyrille a adressé ses condoléances au Roi d’Espagne Philippe VI et à la chancelière de l’Allemagne fédérale Mme Angela Merkel à l’occasion de la mort des passagers et de l’équipage de l’avion de la compagnie allemande qui s’est écrasé dans les Alpes.
« Recevez mes profondes condoléances au sujet de la tragédie qui a frappé votre pays : la chute de l’avion à bord duquel il y avait non seulement les passagers adultes et les membres de l’équipage, mais aussi des enfants » a déclaré le patriarche dans son message au Roi d’Espagne. Le primat de l’Église orthodoxe russe, mentionnant qu’il élevait des prières pour la consolation de ceux qui ont perdu des parents et des proches lors de la catastrophe aérienne, a souhaité à Sa Majesté royale et au peuple espagnol la force et le courage pour surmonter cette lourde épreuve.
« Recevez mes profondes condoléances au sujet de la tragédie qui a frappé votre pays : la chute de l’avion à bord duquel il y avait non seulement les passagers adultes et les membres de l’équipage, mais aussi des enfants » a déclaré le patriarche dans son message au Roi d’Espagne. Le primat de l’Église orthodoxe russe, mentionnant qu’il élevait des prières pour la consolation de ceux qui ont perdu des parents et des proches lors de la catastrophe aérienne, a souhaité à Sa Majesté royale et au peuple espagnol la force et le courage pour surmonter cette lourde épreuve.
Dans son adresse à la chancelière allemande, le patriarche Cyrille a déclaré :
« J’ai appris avec tristesse la chute de l’avion de la compagnie aérienne Germanwings dans les Alpes. La tragédie a emporté la vie des passagers de l’avion et des membres de l’équipage, dont des enfants, parmi lesquels une partie importante est constituée de citoyens de la République fédérale d’Allemagne. Je vous prie d’accepter mes sincères condoléances ».
« Je prie doublement le Très miséricordieux Seigneur afin qu’Il accorde aux parents et proches des défunts la consolation et la force de surmonter cette perte. En ces jours de deuil, je souhaite à Votre Excellence et à tout le peuple allemand, du courage et la force d’âme » est-il encore dit dans le message de condoléance du primat de l’Église orthodoxe russe.
Lien
« J’ai appris avec tristesse la chute de l’avion de la compagnie aérienne Germanwings dans les Alpes. La tragédie a emporté la vie des passagers de l’avion et des membres de l’équipage, dont des enfants, parmi lesquels une partie importante est constituée de citoyens de la République fédérale d’Allemagne. Je vous prie d’accepter mes sincères condoléances ».
« Je prie doublement le Très miséricordieux Seigneur afin qu’Il accorde aux parents et proches des défunts la consolation et la force de surmonter cette perte. En ces jours de deuil, je souhaite à Votre Excellence et à tout le peuple allemand, du courage et la force d’âme » est-il encore dit dans le message de condoléance du primat de l’Église orthodoxe russe.
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Chers frères et sœurs,
Spécialement en provenance de Moscou, l'exposition consacrée à Sainte Élisabeth Feodorovna, intitulée "Les Saints de Moscou", sera présentée dans notre église.
Des photographies ainsi qu'un film sur Sainte Élisabeth seront présentées par la directrice du Musée Tropinine de Moscou d'où provient cette exposition ; en outre seront aussi présents deux artistes iconographes qui parleront quant à eux de l'iconographie moscovite contemporaine ( Adresse 26, rue Péclet a Paris)
L'ouverture de l'exposition se fera dans la grande salle du premier étage au-dessus de notre église ce vendredi, le 27 mars à 20h.
Spécialement en provenance de Moscou, l'exposition consacrée à Sainte Élisabeth Feodorovna, intitulée "Les Saints de Moscou", sera présentée dans notre église.
Des photographies ainsi qu'un film sur Sainte Élisabeth seront présentées par la directrice du Musée Tropinine de Moscou d'où provient cette exposition ; en outre seront aussi présents deux artistes iconographes qui parleront quant à eux de l'iconographie moscovite contemporaine ( Adresse 26, rue Péclet a Paris)
L'ouverture de l'exposition se fera dans la grande salle du premier étage au-dessus de notre église ce vendredi, le 27 mars à 20h.
Une seconde rencontre avec les organisateurs de l'exposition et les artistes aura lieu le samedi 28 mars à 15h.
L'inauguration de l'exposition aura lieu dans le cadre des rencontres habituelles des vendredis, et un buffet de carême sera proposé aux visiteurs.
L'inauguration de l'exposition aura lieu dans le cadre des rencontres habituelles des vendredis, et un buffet de carême sera proposé aux visiteurs.
V.G.
Première région évangélisée par les Apôtres hors Palestine, le territoire de la Turquie actuelle fut l'un des bastions du Christianisme pendant plus de mille ans avant d'être submergé par les Turcs. Mais le Christianisme s'y maintint sous la férule ottomane et plus de cinq millions de Chrétiens y vivaient encore à la fin du XIXe siècle, mais les massacres, expulsions et conversions forcées en ont réduit le nombre à quelques centaines de milles. Un renouveau du christianisme est maintenant constaté mais il est très difficile d'en connaitre la situation.
Je propose ci-dessous des informations disparates, voire contradictoires, glanées à différentes sources. Elles ont un côté très "patchwork" et le tableau qu'elles dessinent demande à être précisé; je suis donc demandeur de toute information complémentaire.
Un très ancien pays chrétien
Le territoire de l'actuel Turquie a été christianisé par les apôtres comme le décrivent les Actes. Ils furent l'un des principaux foyers du Christianisme jusqu'à la conquête turque (XIe siècle) et le Christianisme garda ensuite un rôle important jusqu'au début du XXe siècle. Le patriarche orthodoxe de Constantinople y jouait un rôle important par sa fonction "d'ethnarque du millet orthodoxe" que lui accorda le Sultan: il était le chef de la "nation" chrétienne au sens musulman, où le civil et le religieux sont inséparables, et était ainsi véritablement à la tête des quatre patriarcats orthodoxes orientaux et des Églises Balkaniques.
Première région évangélisée par les Apôtres hors Palestine, le territoire de la Turquie actuelle fut l'un des bastions du Christianisme pendant plus de mille ans avant d'être submergé par les Turcs. Mais le Christianisme s'y maintint sous la férule ottomane et plus de cinq millions de Chrétiens y vivaient encore à la fin du XIXe siècle, mais les massacres, expulsions et conversions forcées en ont réduit le nombre à quelques centaines de milles. Un renouveau du christianisme est maintenant constaté mais il est très difficile d'en connaitre la situation.
Je propose ci-dessous des informations disparates, voire contradictoires, glanées à différentes sources. Elles ont un côté très "patchwork" et le tableau qu'elles dessinent demande à être précisé; je suis donc demandeur de toute information complémentaire.
Un très ancien pays chrétien
Le territoire de l'actuel Turquie a été christianisé par les apôtres comme le décrivent les Actes. Ils furent l'un des principaux foyers du Christianisme jusqu'à la conquête turque (XIe siècle) et le Christianisme garda ensuite un rôle important jusqu'au début du XXe siècle. Le patriarche orthodoxe de Constantinople y jouait un rôle important par sa fonction "d'ethnarque du millet orthodoxe" que lui accorda le Sultan: il était le chef de la "nation" chrétienne au sens musulman, où le civil et le religieux sont inséparables, et était ainsi véritablement à la tête des quatre patriarcats orthodoxes orientaux et des Églises Balkaniques.
L'autre communauté chrétienne importante était celle des Arméniens, elle aussi dirigée par un patriarche de Constantinople. Il y eut de nombreux Chrétiens dans la haute administration ottomane, y compris des Grands Vizirs come Mahmud Pasha Angelović (vers 1420, exécuté le 18 juillet 1474), et la plupart des sultans étaient les fils d'esclaves chrétiennes…
Si un habitant de Constantinople sur deux fréquentait encore une église en 1914, cette situation fut profondément modifiée au début du XXe siècle avec le génocide arménien (de près de trois millions à la fin du XIXe siècle la population arménienne tombe à moins de 400 000 en 1914 selon le "carnet noir" de Talaat Pacha, ministre de l'intérieur, révélé en 2005 (1)) et la «Catastrophe d’Asie mineure» (2), quand un million et demi de Chrétiens d’Anatolie et de Thrace orientale furent chassés dans le cadre d'un "échange" contre un demi-million de Musulmans de Grèce (1923).
Lire aussi La Turquie veut récupérer les reliques de saint Nicolas qui se trouvent dispersées depuis le Moyen Âge
De nos jours les Chrétiens sont toujours régulièrement en bute aux attaques des nationalistes turques et le blocage de l'accession du pays à UE par la France et certains autres pays membres n'a fait qu'exacerber cette situation.
Une illustration de la difficulté à cerner le Christianisme en Turquie se trouve dans les évaluations de leur nombre: il n'y a ni statistique officielle ni étude exhaustive et la fourchette des différentes estimations est particulièrement ouverte: ils sont 90 000 pour "La Croix" (3), 100 000 pour "Wikipédia" (4) et l'étude Pew les estime à 310 000 (5), mais les plus optimistes vont jusqu'à 800 000 à 1 200 000 (6). Il est probable que les premières estimations citées parlent des croyants répertoriés par les différentes Églises recensées officiellement alors que les dernières parlent des "crypto-chrétiens" dont les liens avec les Églises établies ne sont pas toujours clairs.
35 000 églises crypto-chrétiennes
Selon l'hebdomadaire turc "Aksiyon" il y aurait dans le pays environ 35 000 domiciles privés secrètement utilisés comme églises chrétiennes. On ne sait pas si des sacrements sont administrés dans toutes ces églises et combien il y aurait de prêtres ordonnés en Turquie.
Il y aurait des missionnaires chrétiens actifs en Turquie (principalement venus d'Allemagne et des États-Unis) et, selon les médias turcs, ils ont pu répandre environ 8 millions d'Évangile dans tout le pays au cours des dernières années; c'est en Anatolie intérieure qu'ils auraient le plus de succès.
Les journalistes de "Aksiyon" notent que l'écrasante majorité des Turcs intéressés par le christianisme sont les descendants de Chrétiens islamisés au début du XXe siècle. Source: ICI
Qui sont les crypto-chrétiens de Turquie ?
Les crypto-chrétiens de Turquie appartiennent à plusieurs groupes ethniques, dont les principaux sont:
- Les Arméniens
- Les Grecs du Pont (dits Romains)
- Les Russes
- Les Kurdes
- Les Turcs
Il existe aussi des crypto-chrétiens de langue slave et des Valaques, ainsi que des Géorgiens. Nous n’allons pas traiter l’histoire des 5 groupes que nous avons choisis, mais donner simplement un bref aperçu de leur situation et de leur environnement actuel. Suite ibid. 6
Pour "Wikipédia" les Arméniens constituent la plus grande communauté chrétienne du pays (environ 60 000, dont 45 000 vivent à Istanbul, les autres surtout à Antakya et Kayseri), répartie en trois communautés : apostoliques (57 000), catholiques (3 000) et protestants (500). On peut également citer les Syriaques (dont 15 000 orthodoxes disséminés dans le sud-est et 2 000 catholiques à Istanbul et Mardin), les catholiques latins (5 000 concentrés à Istanbul et Izmir avec de petites communautés à Bursa, Konya, Mersin, Tarsus, Antakya, Iskenderun, Samsun, Trabzon), les Orthodoxes grecs (3 000 à Istanbul, Gökçeada, Bozcaada et Antakya), et les « nouveaux » protestants, d'obédience évangélique, estimés au nombre de 5 000. Suite ibid. 5
D'après l'article de "La Croix" (ibid. 4) aussi les arméniens-apostoliques et les syriens-orthodoxes représentent actuellement la moitié de la population chrétienne, mais les catholiques de rite latin ou oriental (arméniens et chaldéens) seraient 24 000…
Notons que le patriarcat orthodoxe de Constantinople ne représenterait pas plus de 9 000 fidèles en Turquie… (8)
Informations complémentaires glanées dans les médias de Turquie
Les Turcs disent aux visiteurs grecs : "Cette terre est votre terre." Le fanatisme des islamistes en Turquie ne permet pas de discussion sur la religion. Mais ce qu'il n'a pas réussi avec les "zembekika" (Ζεϊμπέκικο/ cf. http://en.wikipedia.org/wiki/Zeibekiko) et les relations est réalisé par l'Église orthodoxe, car il est devenu évident pour de nombreux Turcs que leurs racines religieuses sont fondées sur le christianisme orthodoxe. C'est une réalité, même si quelques Turcs seldjoukides ont changé le caractère ethno-religieux de millions de Grecs d'Asie Mineure, de Thrace, du Pont et d'autres endroits de la Turquie où ils ont été forcés d'accepter l'Islam. Beaucoup ont accepté l'islam superficiellement pour sauver leur peau; aujourd'hui la religiosité orthodoxe est exprimée par leurs descendants. Les crypto-chrétiens reviennent au Patriarcat de Constantinople, troupeau caché des victimes tragiques d'un régime autocratique depuis de nombreux siècles. Ces gens vivent partout en Turquie, notamment dans le domaine du Pont où il y a peut-être deux millions d'entre eux. Des églises isolées fonctionnent à nouveau avec des crypto-chrétiens qui reçoivent la Communion avec respect et jeûnent même d'huile d'olive pendant cinq jours chaque semaine durant le Grand Carême. Des graffiti sont écrits sur les murs de la ville par des jeunes, ils disent: "Nous ne voulons plus être musulmans. Nous voulons devenir Chrétiens" Les Turcs disent aux Grecs en visite : "Cette terre est votre terre. "Même les gardiens de musées disent aux Grecs de ne pas payer les frais d'entrée parce que "ces musées [leur] appartiennent." Suite
Les Églises parviennent à «dépasser leurs divisions»
Face à leur situation ultra-minoritaire (la Turquie compte plus de 75 millions d'habitants), les chrétiens de Turquie se serrent les coudes. Ainsi, dans le quartier de Kadiköy - l'ancienne Chalcédoine -, l'expérience discrète de la communauté assomptionniste illustre bien cette solidarité: depuis 1974, les religieux français partagent leur église avec les syriens-orthodoxes, sans lieu de culte sur la rive asiatique du Bosphore.
« Il y a entre nous une grande confiance et un respect profond », témoigne le P. Yves Plunian, qui ne peut que constater «le rapport d'égalité entre les Églises, aucune n'étant en position de dominer l'autre». Mieux : elles parviennent à «dépasser leurs divisions » - qui demeurent réelles - en se recentrant autour de «leur foi commune». «En Turquie, estime le P. Plunian, il ne faut pas se demander ce que l'on fait, mais ce que l'on vit : une qualité de présence, une manière d'être.» Les assomptionnistes cultivent des relations étroites avec les autres chrétiens et certains musulmans.
«Notre faiblesse : la non-reconnaissance juridique de nos institutions»
C'est d'ailleurs à l'initiative du gouvernement que le P. Xavier Jacob participe à la conception d'une brochure sur le christianisme à destination des écoliers turcs. «L'Église a une mission à jouer au service de tous», confirme Mgr Louis Pelâtre, vicaire apostolique d'Istanbul. « Nous avons cinq écoles catholiques françaises à Istanbul, une à Izmir, illustre-t-il. De nombreux enfants turcs y sont scolarisés. Ce sont de véritables lieux de rencontre culturelle. »
Au fond, le problème turc n'est pas d'abord religieux mais politique, les musulmans eux-mêmes étant très encadrés par l'État. « Notre faiblesse, c'est la non-reconnaissance juridique de nos institutions. Depuis quarante ans, on nous répète que cette revendication est incompatible avec la Constitution », critique un prêtre, qui n'hésite pas à parler de « racket ».
De fait, les communautés ne peuvent ni ouvrir un compte bancaire, ni être propriétaires de leurs murs. Il n'est pas rare que des terrains leur soient confisqués de façon arbitraire : orphelinat réquisitionné, bâtiment paroissial rasé pour faire place à un hôtel (ibid. 4).
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La communauté orthodoxe russe participe à ce mouvement de re-christianisation.
Ainsi la communauté d’Alanya, près de la cité balnéaire d’Antalya, a obtenu en 2012 la possibilité de célébrer dans l'ancienne église de Saint-Georges, construite au VIe ou VIIIe siècles et abandonnée en 1922. Plusieurs offices ont été célébrés depuis par le Métropolite Sotirios de Pisidia et le père Mykhaylo Anischenko.
Si un habitant de Constantinople sur deux fréquentait encore une église en 1914, cette situation fut profondément modifiée au début du XXe siècle avec le génocide arménien (de près de trois millions à la fin du XIXe siècle la population arménienne tombe à moins de 400 000 en 1914 selon le "carnet noir" de Talaat Pacha, ministre de l'intérieur, révélé en 2005 (1)) et la «Catastrophe d’Asie mineure» (2), quand un million et demi de Chrétiens d’Anatolie et de Thrace orientale furent chassés dans le cadre d'un "échange" contre un demi-million de Musulmans de Grèce (1923).
Lire aussi La Turquie veut récupérer les reliques de saint Nicolas qui se trouvent dispersées depuis le Moyen Âge
De nos jours les Chrétiens sont toujours régulièrement en bute aux attaques des nationalistes turques et le blocage de l'accession du pays à UE par la France et certains autres pays membres n'a fait qu'exacerber cette situation.
Une illustration de la difficulté à cerner le Christianisme en Turquie se trouve dans les évaluations de leur nombre: il n'y a ni statistique officielle ni étude exhaustive et la fourchette des différentes estimations est particulièrement ouverte: ils sont 90 000 pour "La Croix" (3), 100 000 pour "Wikipédia" (4) et l'étude Pew les estime à 310 000 (5), mais les plus optimistes vont jusqu'à 800 000 à 1 200 000 (6). Il est probable que les premières estimations citées parlent des croyants répertoriés par les différentes Églises recensées officiellement alors que les dernières parlent des "crypto-chrétiens" dont les liens avec les Églises établies ne sont pas toujours clairs.
35 000 églises crypto-chrétiennes
Selon l'hebdomadaire turc "Aksiyon" il y aurait dans le pays environ 35 000 domiciles privés secrètement utilisés comme églises chrétiennes. On ne sait pas si des sacrements sont administrés dans toutes ces églises et combien il y aurait de prêtres ordonnés en Turquie.
Il y aurait des missionnaires chrétiens actifs en Turquie (principalement venus d'Allemagne et des États-Unis) et, selon les médias turcs, ils ont pu répandre environ 8 millions d'Évangile dans tout le pays au cours des dernières années; c'est en Anatolie intérieure qu'ils auraient le plus de succès.
Les journalistes de "Aksiyon" notent que l'écrasante majorité des Turcs intéressés par le christianisme sont les descendants de Chrétiens islamisés au début du XXe siècle. Source: ICI
Qui sont les crypto-chrétiens de Turquie ?
Les crypto-chrétiens de Turquie appartiennent à plusieurs groupes ethniques, dont les principaux sont:
- Les Arméniens
- Les Grecs du Pont (dits Romains)
- Les Russes
- Les Kurdes
- Les Turcs
Il existe aussi des crypto-chrétiens de langue slave et des Valaques, ainsi que des Géorgiens. Nous n’allons pas traiter l’histoire des 5 groupes que nous avons choisis, mais donner simplement un bref aperçu de leur situation et de leur environnement actuel. Suite ibid. 6
Pour "Wikipédia" les Arméniens constituent la plus grande communauté chrétienne du pays (environ 60 000, dont 45 000 vivent à Istanbul, les autres surtout à Antakya et Kayseri), répartie en trois communautés : apostoliques (57 000), catholiques (3 000) et protestants (500). On peut également citer les Syriaques (dont 15 000 orthodoxes disséminés dans le sud-est et 2 000 catholiques à Istanbul et Mardin), les catholiques latins (5 000 concentrés à Istanbul et Izmir avec de petites communautés à Bursa, Konya, Mersin, Tarsus, Antakya, Iskenderun, Samsun, Trabzon), les Orthodoxes grecs (3 000 à Istanbul, Gökçeada, Bozcaada et Antakya), et les « nouveaux » protestants, d'obédience évangélique, estimés au nombre de 5 000. Suite ibid. 5
D'après l'article de "La Croix" (ibid. 4) aussi les arméniens-apostoliques et les syriens-orthodoxes représentent actuellement la moitié de la population chrétienne, mais les catholiques de rite latin ou oriental (arméniens et chaldéens) seraient 24 000…
Notons que le patriarcat orthodoxe de Constantinople ne représenterait pas plus de 9 000 fidèles en Turquie… (8)
Informations complémentaires glanées dans les médias de Turquie
Les Turcs disent aux visiteurs grecs : "Cette terre est votre terre." Le fanatisme des islamistes en Turquie ne permet pas de discussion sur la religion. Mais ce qu'il n'a pas réussi avec les "zembekika" (Ζεϊμπέκικο/ cf. http://en.wikipedia.org/wiki/Zeibekiko) et les relations est réalisé par l'Église orthodoxe, car il est devenu évident pour de nombreux Turcs que leurs racines religieuses sont fondées sur le christianisme orthodoxe. C'est une réalité, même si quelques Turcs seldjoukides ont changé le caractère ethno-religieux de millions de Grecs d'Asie Mineure, de Thrace, du Pont et d'autres endroits de la Turquie où ils ont été forcés d'accepter l'Islam. Beaucoup ont accepté l'islam superficiellement pour sauver leur peau; aujourd'hui la religiosité orthodoxe est exprimée par leurs descendants. Les crypto-chrétiens reviennent au Patriarcat de Constantinople, troupeau caché des victimes tragiques d'un régime autocratique depuis de nombreux siècles. Ces gens vivent partout en Turquie, notamment dans le domaine du Pont où il y a peut-être deux millions d'entre eux. Des églises isolées fonctionnent à nouveau avec des crypto-chrétiens qui reçoivent la Communion avec respect et jeûnent même d'huile d'olive pendant cinq jours chaque semaine durant le Grand Carême. Des graffiti sont écrits sur les murs de la ville par des jeunes, ils disent: "Nous ne voulons plus être musulmans. Nous voulons devenir Chrétiens" Les Turcs disent aux Grecs en visite : "Cette terre est votre terre. "Même les gardiens de musées disent aux Grecs de ne pas payer les frais d'entrée parce que "ces musées [leur] appartiennent." Suite
Les Églises parviennent à «dépasser leurs divisions»
Face à leur situation ultra-minoritaire (la Turquie compte plus de 75 millions d'habitants), les chrétiens de Turquie se serrent les coudes. Ainsi, dans le quartier de Kadiköy - l'ancienne Chalcédoine -, l'expérience discrète de la communauté assomptionniste illustre bien cette solidarité: depuis 1974, les religieux français partagent leur église avec les syriens-orthodoxes, sans lieu de culte sur la rive asiatique du Bosphore.
« Il y a entre nous une grande confiance et un respect profond », témoigne le P. Yves Plunian, qui ne peut que constater «le rapport d'égalité entre les Églises, aucune n'étant en position de dominer l'autre». Mieux : elles parviennent à «dépasser leurs divisions » - qui demeurent réelles - en se recentrant autour de «leur foi commune». «En Turquie, estime le P. Plunian, il ne faut pas se demander ce que l'on fait, mais ce que l'on vit : une qualité de présence, une manière d'être.» Les assomptionnistes cultivent des relations étroites avec les autres chrétiens et certains musulmans.
«Notre faiblesse : la non-reconnaissance juridique de nos institutions»
C'est d'ailleurs à l'initiative du gouvernement que le P. Xavier Jacob participe à la conception d'une brochure sur le christianisme à destination des écoliers turcs. «L'Église a une mission à jouer au service de tous», confirme Mgr Louis Pelâtre, vicaire apostolique d'Istanbul. « Nous avons cinq écoles catholiques françaises à Istanbul, une à Izmir, illustre-t-il. De nombreux enfants turcs y sont scolarisés. Ce sont de véritables lieux de rencontre culturelle. »
Au fond, le problème turc n'est pas d'abord religieux mais politique, les musulmans eux-mêmes étant très encadrés par l'État. « Notre faiblesse, c'est la non-reconnaissance juridique de nos institutions. Depuis quarante ans, on nous répète que cette revendication est incompatible avec la Constitution », critique un prêtre, qui n'hésite pas à parler de « racket ».
De fait, les communautés ne peuvent ni ouvrir un compte bancaire, ni être propriétaires de leurs murs. Il n'est pas rare que des terrains leur soient confisqués de façon arbitraire : orphelinat réquisitionné, bâtiment paroissial rasé pour faire place à un hôtel (ibid. 4).
Lire aussi Turquie: premiers baptêmes depuis un siècle dans l'église d'Akdamar
La communauté orthodoxe russe participe à ce mouvement de re-christianisation.
Ainsi la communauté d’Alanya, près de la cité balnéaire d’Antalya, a obtenu en 2012 la possibilité de célébrer dans l'ancienne église de Saint-Georges, construite au VIe ou VIIIe siècles et abandonnée en 1922. Plusieurs offices ont été célébrés depuis par le Métropolite Sotirios de Pisidia et le père Mykhaylo Anischenko.
En 2013 le Conseil régional, culturel et de la préservation de l’héritage naturel a approuvé la restauration de l’église, les travaux ont effectivement débuté fin 2014 et devraient être achevés à la fin du premier trimestre 2015. Soulignant qu’Alanya a été le foyer de nombreuses civilisations à travers les siècles, le maire de la ville, Adem Murat Yücel a dit « qu’afin de protéger l’histoire d’Alanya, nous avons commencé à rénover la ville en vue du tourisme de la région ».
Il y aurait environ 5000 orthodoxes à d’Alanya (sur près de 100 00 habitants (7), mais ce chiffre semble contredire celui de 9 000 fidèles pour le patriarcat de Constantinople cité plus haut.
La communauté russe a lancé un site Web qui donne des informations en russes sur les principaux évènements de la ville ICI
Il y aurait environ 5000 orthodoxes à d’Alanya (sur près de 100 00 habitants (7), mais ce chiffre semble contredire celui de 9 000 fidèles pour le patriarcat de Constantinople cité plus haut.
La communauté russe a lancé un site Web qui donne des informations en russes sur les principaux évènements de la ville ICI
(1) http://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9nocide_arm%C3%A9nien
(2) http://fr.wikipedia.org/wiki/Grande_Catastrophe
(3) http://www.la-croix.com/Religion/Actualite/Les-chretiens-de-Turquie-en-mal-de-reconnaissance-2011-04-11-586514
(4) http://fr.wikipedia.org/wiki/Christianisme_en_Turquie
(5) http://www.pewforum.org/2011/12/19/table-christian-population-in-numbers-by-country/
(6) http://www.istanbulguide.net/istguide/people/religions/crypchr.htm
(7) http://fr.wikipedia.org/wiki/Alanya
(8) http://fr.wikipedia.org/wiki/Patriarcat_%C5%93cum%C3%A9nique_de_Constantinople
(2) http://fr.wikipedia.org/wiki/Grande_Catastrophe
(3) http://www.la-croix.com/Religion/Actualite/Les-chretiens-de-Turquie-en-mal-de-reconnaissance-2011-04-11-586514
(4) http://fr.wikipedia.org/wiki/Christianisme_en_Turquie
(5) http://www.pewforum.org/2011/12/19/table-christian-population-in-numbers-by-country/
(6) http://www.istanbulguide.net/istguide/people/religions/crypchr.htm
(7) http://fr.wikipedia.org/wiki/Alanya
(8) http://fr.wikipedia.org/wiki/Patriarcat_%C5%93cum%C3%A9nique_de_Constantinople
Vladimir Soloviev, investigateur des dossiers de droit pénal auprès du Comité d’enquête, a déclaré le 24 mars à l’agence Interfax :
« Voilà vingt que je suis en charge du dossier de l’assassinat de la famille impériale. Je suis convaincu que les Archives nationales sont en possession des dépouilles mortelles authentiques des enfants de l’empereur Nicolas II. Les empreintes génétiques de ces dépouilles sont intégralement identiques à celles prélevées sur les corps inhumés dans la cathédrale Saints Pierre et Paul à Saint Pétersbourg. Il faut rappeler avec force que les membres de la famille impériale assassinée en 1918 ont été canonisés et sont vénérés en tant que saints.
L’inhumation doit être soigneusement préparée afin de ne laisser à l’avenir aucune place au doute. Ce n’est donc qu’avec la participation et l’assentiment de l’Eglise que cette inhumation doit avoir lieu.
« Voilà vingt que je suis en charge du dossier de l’assassinat de la famille impériale. Je suis convaincu que les Archives nationales sont en possession des dépouilles mortelles authentiques des enfants de l’empereur Nicolas II. Les empreintes génétiques de ces dépouilles sont intégralement identiques à celles prélevées sur les corps inhumés dans la cathédrale Saints Pierre et Paul à Saint Pétersbourg. Il faut rappeler avec force que les membres de la famille impériale assassinée en 1918 ont été canonisés et sont vénérés en tant que saints.
L’inhumation doit être soigneusement préparée afin de ne laisser à l’avenir aucune place au doute. Ce n’est donc qu’avec la participation et l’assentiment de l’Eglise que cette inhumation doit avoir lieu.
Sa Sainteté Alexis II a établi en 1998 une liste de dix questions. Nous n’étions pas alors à même de répondre à toutes, en particulier celles portant sur l’endroit où se trouvaient les dépouilles d’Alexis et de Marie. Nous pouvons aujourd'hui formuler des réponses convaincantes à l’ensemble des questions posées par le patriarche Alexis II. L’Eglise orthodoxe russe se doit, en mémoire du patriarche défunt, de soigneusement examiner ces réponses."
Lire aussi 105 ans se sont écoulés depuis la naissance du tsarévitch-martyr
Serge Mironenko, directeur des Archives d'État de la Fédération de Russie à Moscou actuellement en charge des corps, a de son coté précisé : « En janvier 2011 le Comité d’enquête a mené à bonne fin l’investigation portant sur la fin tragique de la famille impériale. Les enquêteurs sont certains de la certitude de l’identification des dépouilles du tsarévitch Alexis et de la grande-duchesse Marie qui ont été trouvées en 2007.
Le Comité d’enquête a prié les Archives d'État de prendre en charge la conservation provisoire de ces corps. Il est indispensable d’inhumer ces deux corps qui, il faut le déplorer, se trouvent actuellement dans les locaux où sont gardés les pièces à conviction. Nous avons pendant toute cette période coopéré avec le Comité d’enquête en vue de l’identification des dépouilles impériales. Je suis persuadé de l’authenticité des corps inhumés dans la cathédrale Saints Pierre et Paul. Il serait impensable d’inhumer les deux corps dont nous sommes en charge sans la participation et l’assentiment de l’Eglise orthodoxe russe. J’espère que l’initiative viendra précisément de l’Eglise en la personne du patriarche Cyrille qui, malheureusement, a jusqu’à présent des doutes quant aux conclusions des enquêteurs ».
Lire aussi L'Eglise joue un rôle majeur dans la réhabilitation de la perception du saint empereur Nicolas II
L’archiprêtre Vsevolod Tchapline, responsable des relations de l’Eglise avec la société auprès du Saint Synode, a de con côté déclaré : « Il n’est pas bon de troubler le repos des défunts mais les corps des membres de la famille impériale reposent sous des dalles qu’il est facile de soulever. En 1998 la sépulture s’est faite d’une manière un peu brusquée. Quelles sont nos priorités : l’aspect éthique ou la valeur que nous accordons à la vérité historique ? J’espère que la société, l’Etat et l’Eglise trouveront de concert la méthode qui nous permettra d’aboutir à la vérité ».
Le 24 mars M. Ivan Artzychevsky, représentant en Russie des membres de la dynastie Romanov , a déclaré à l'agence Interfax: "Les Romanov se joignent à ce que vient de dire Serge Mironenko: il est indispensable d’inhumer les dépouilles du tsarévitch Alexis et de sa sœur la grande duchesse Marie. Il est très important que l’Église orthodoxe russe reconnaisse l'authenticité de ces dépouilles.
La science a établi l'identité des défunts. Les résultats des analyses DNA en attestent. Voilà de longues années que nous attendons de l’Église une prise de position claire. Il n'y a pas lieu en l’occurrence à ce que quelques hiérarques se livrent à des jeux politiques funèbres. Un lieu de vénération de ces Nouveaux martyrs qui soit universellement reconnu doit exister en Russie".
Interfax religion Et ICI Traduction "PO"
Lire aussi L’assassinat des Romanov: La villa Ipatiev rasée par le Politburo
Lire aussi 105 ans se sont écoulés depuis la naissance du tsarévitch-martyr
Serge Mironenko, directeur des Archives d'État de la Fédération de Russie à Moscou actuellement en charge des corps, a de son coté précisé : « En janvier 2011 le Comité d’enquête a mené à bonne fin l’investigation portant sur la fin tragique de la famille impériale. Les enquêteurs sont certains de la certitude de l’identification des dépouilles du tsarévitch Alexis et de la grande-duchesse Marie qui ont été trouvées en 2007.
Le Comité d’enquête a prié les Archives d'État de prendre en charge la conservation provisoire de ces corps. Il est indispensable d’inhumer ces deux corps qui, il faut le déplorer, se trouvent actuellement dans les locaux où sont gardés les pièces à conviction. Nous avons pendant toute cette période coopéré avec le Comité d’enquête en vue de l’identification des dépouilles impériales. Je suis persuadé de l’authenticité des corps inhumés dans la cathédrale Saints Pierre et Paul. Il serait impensable d’inhumer les deux corps dont nous sommes en charge sans la participation et l’assentiment de l’Eglise orthodoxe russe. J’espère que l’initiative viendra précisément de l’Eglise en la personne du patriarche Cyrille qui, malheureusement, a jusqu’à présent des doutes quant aux conclusions des enquêteurs ».
Lire aussi L'Eglise joue un rôle majeur dans la réhabilitation de la perception du saint empereur Nicolas II
L’archiprêtre Vsevolod Tchapline, responsable des relations de l’Eglise avec la société auprès du Saint Synode, a de con côté déclaré : « Il n’est pas bon de troubler le repos des défunts mais les corps des membres de la famille impériale reposent sous des dalles qu’il est facile de soulever. En 1998 la sépulture s’est faite d’une manière un peu brusquée. Quelles sont nos priorités : l’aspect éthique ou la valeur que nous accordons à la vérité historique ? J’espère que la société, l’Etat et l’Eglise trouveront de concert la méthode qui nous permettra d’aboutir à la vérité ».
Le 24 mars M. Ivan Artzychevsky, représentant en Russie des membres de la dynastie Romanov , a déclaré à l'agence Interfax: "Les Romanov se joignent à ce que vient de dire Serge Mironenko: il est indispensable d’inhumer les dépouilles du tsarévitch Alexis et de sa sœur la grande duchesse Marie. Il est très important que l’Église orthodoxe russe reconnaisse l'authenticité de ces dépouilles.
La science a établi l'identité des défunts. Les résultats des analyses DNA en attestent. Voilà de longues années que nous attendons de l’Église une prise de position claire. Il n'y a pas lieu en l’occurrence à ce que quelques hiérarques se livrent à des jeux politiques funèbres. Un lieu de vénération de ces Nouveaux martyrs qui soit universellement reconnu doit exister en Russie".
Interfax religion Et ICI Traduction "PO"
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