Nouveau livre du patriarche Cyrille en français: "Science, Culture et Foi"
"Éditions Sainte-Geneviève"

La salutaire indépendance, mais aussi la complémentarité de la science et de la foi sont le principal sujet de ce recueil de conférences et d’homélies du patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie. L’art comme une autre expression non moins importante de l’activité spirituelle et intellectuelle de l’homme est également présent dans ces réflexions.

Celles-ci ne sont pas un traité systématique sur la relation entre la physique et la métaphysique, mais l’expérience et la parole d’un pasteur, témoin de la foi d’un peuple qui reconnaît la grande valeur de la science et qui, naguère, l’a vu utilisée comme prétexte pour justifier la lutte sans merci contre les croyants.

En arrière-plan de ces réflexions du patriarche, il y a la profonde conviction des chrétiens orthodoxes, fondée sur l’intuition de saint Paul, sur le lien entre le salut de l’humanité et celui du reste du monde vivant et même du cosmos dans son ensemble. Cette certitude est magnifiquement résumée par Berdiaeff : « Mon salut et ma transformation, dit-il, sont liés non seulement à ceux des autres hommes, mais à ceux des animaux, des plantes et des minéraux, à leur insertion dans le royaume de Dieu, qui dépend de mes efforts créateurs ».

Traduction française: P. Alexandre Siniakov et François Esperet

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Nouveau livre du patriarche Cyrille en français: "Science, Culture et Foi"

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 29 Novembre 2016 à 20:47 | 0 commentaire | Permalien

Site de l'OLTR - Editorial de Novembre 2016 - "Entendre et écouter"
Voilà six mois qu'un nouvel archevêque et exarque du Patriarcat de Constantinople, Mgr Jean de Charioupolis, a été intronisé à la tête de l'Archevêché des églises orthodoxes russes en Europe occidentale. Nous sommes heureux que, grâce à ses charismes, un certain calme apparent soit revenu après plusieurs années fort agitées.

Mais nous regrettons amèrement que , comme son prédécesseur Mgr Gabriel, le nouvel archevêque n'écoute qu'une partie de ses ouailles, celle qui considère que si ses parents et grands-parents ont gardé et entretenu les églises construites en Europe par des Russes, ils l'ont fait pour se les approprier. Et il n'écoute pas ceux qui considèrent qu'eux-mêmes, leurs parents et grands-parents ont défendu ces églises russes contre le pouvoir soviétique persécuteur de la foi, non pour se les approprier, mais pour les faire vivre et les remettre à l'Eglise russe maintenant qu'elle n'est plus opprimée, à l'image de la parabole des talents, voire celle des vignerons.

Nous regrettons amèrement qu'il n'écoute que ceux qui pensent que l'Eglise russe est à ce point indigne que s'en rapprocher mettrait en danger la pureté de l'orthodoxie transmise par leurs parents, pureté qu'ils s'imaginent devoir préserver jalousement de toute possible contamination par des contacts avec le Patriarcat de Moscou. Et qu'il n'écoute pas ceux qui se réjouissent de la renaissance miraculeuse de l'Eglise russe à partir de presque rien et jugent que la grâce et la sainteté ne l'ont jamais quittée, même s'il n'est évidemment pas facile de relever la spiritualité du peuple russe après les dégâts causés par le pouvoir athée « combattant Dieu », comme on l'exprime en russe (богоборческая власть).

Nous regrettons amèrement qu'il n'écoute que ceux qui s'attribuent les mérites des grands théologiens russes réfugiés à Paris après la révolution et considèrent leurs œuvres comme leur héritage exclusif. Et qu'il n'écoute pas ceux qui regardent avec intérêt et sympathie les développements de la théologie en Russie, où l'on connaît maintenant les théologiens de l'émigration, mieux que chez nous, et où l'on fait un intense effort de formation pour éviter d'éventuelles dérives provoquées par l'affaiblissement de la tradition ecclésiale pendant la période soviétique.

Nous regrettons amèrement qu'il n'écoute que ceux qui s'autoproclament « embryon de l'Eglise locale » pour justifier la position canonique aberrante de l'Archevêché. Et qu'il n'écoute pas ceux qui estiment que cette aberration n'a plus aucune raison de se poursuivre car sa cause (les persécutions de l'Eglise en Russie) a disparu. Et qu'en plus, elle entraîne le Patriarcat de Constantinople dans une situation impossible dans laquelle il exerce sa sollicitude en Europe occidentale à travers deux hiérarchies épiscopales parallèles : les métropolites grecs dirigeant des diocèses par pays (comme Monseigneur Emmanuel, Métropolite de France, par exemple) et, en même temps, par le truchement d'un archevêque, exarque de sa sainteté le Patriarche, ayant autorité sur des communautés russes, ou d'origine russe, situées dans les mêmes pays. Le phylétisme n'est pas loin !

Nous regrettons amèrement cette situation, mais nous n'allons pas étaler bruyamment notre désaccord par des manifestations de type syndical, totalement inappropriées en Eglise, comme on a pu en déplorer à Paris. Nous considérons cela, non seulement comme indigne, mais comme un signe manifeste des dérives qui se sont développées dans ce corps ecclésial.

Nous voudrions espérer que l'actuel archevêque Mgr Jean de Charioupolis saura résister à cette nouvelle pensée unique apparue parmi les membres de l'archevêché, qui ont progressivement marginalisé, par des méthodes douteuses, tous ceux qui n'étaient pas d'accord avec eux. Nous avons toujours dit et pensé que toutes ces questions, ayant trait à la situation canonique, auraient dû donner lieu à un débat ouvert, y compris avec les patriarcats de Constantinople et de Moscou. Il n'est jamais bon de maintenir les problèmes sous le tapis ou de nier leur existence. Il n'est peut-être pas trop tard pour ouvrir, enfin, cette discussion.

Séraphin Rehbinder
Président de l'OLTR

Novembre 2016
LIEN OLTR
Et Publications 2016


Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 28 Novembre 2016 à 11:55 | 30 commentaires | Permalien

Dieu est admirable dans Ses saints: Saint Milos et l’œuf de Pâques
Les saints se révèlent de façon miraculeuse, et au printemps dernier, alors à Patras, Grèce, recherchant une interview pour St. Andrew’s Journeys (automne 2004).

Le personnel de Road to Emmaüs prit un café avec Mme Smaragda Pavlou, originaire de Patras, dont la surprenante histoire pascale fut le clou de notre visite. Hésitant d’abord à avoir l'histoire enregistrée, à l'instigation de son père spirituel, Smaragda accepta...

C’était le Grand Jeudi 1939, ma sœur Photini et moi étions jeunes filles.

Le Grand Jeudi était le jour où nous teignions nos œufs de Pâques, et nous avions gardé pour cela beaucoup d'œufs pendant le Grand Carême. Patras n’était pas très peuplé en ces temps-là; nous avions du terrain derrière notre maison pour les poulets, et cette année nous avions une jeune poule nouvelle parmi nos volailles.

Le matin du Grand Jeudi, elle pondit son premier œuf et elle mourut immédiatement. Nous fûmes très surprises et nous ressentîmes une grande pitié pour elle; nous avons donc pris l'œuf et l’avons mis avec les autres que nous teignions en rouge pour Pâques.

Le Samedi Saint, les œufs furent bénis à l'église, à la paroisse de Saint Dionysios sur Astings Street, et après la Liturgie pascale, un œuf fut choisi pour être mis dans le coin d’icônes, comme bénédiction pour l'année. Cette Pâques-là, nous avons choisi l'œuf de la petite poule qui était morte, et nous l’avons mis dans le coin d'icône de la maison.

Quelques mois plus tard, le matin du 10 novembre, sans aucune raison particulière, l'œuf est tombé du coin d'icône de la maison, et s’est cassé avec un grand craquement. Au milieu des fragments de la coquille, nous avons trouvé un petit médaillon de cire ovale, avec une silhouette vêtue d'un homophore et d'un phélonion avec le Saint Evangile dans sa main, et le nom "Aghios Milos" (Saint Milos) gravé autour de la silhouette en lettres capitales. Sur le côté opposé, sans inscription, il y avait l'image familière de saint Stylianos, tenant un nourrisson. Il nous a semblé que le contenu de l'œuf séché avait façonné une icône-non-faite–de-main-d’homme. J’ai demandé à tous ceux que je connaissais qui était saint Milos, mais personne n'avait jamais entendu parler de lui, pas même le prêtre.
Dieu est admirable dans Ses saints: Saint Milos et l’œuf de Pâques

Dieu est admirable dans Ses saints: Saint Milos et l’œuf de Pâques
Tout le monde dans notre famille vit cette merveilleuse icône venant de l'œuf. Nous savions que saint Milos était venu vers nous, et nous l’avons tous prié. Pendant toute une année après cela, les gens vinrent chez nous pour vénérer la petite icône; notre maison devint comme un sanctuaire public.

Ensuite, la Grèce fut envahie. C’était en 1940 et les Italiens bombardèrent Patras. Beaucoup de gens ont fui pour se mettre en sécurité dans notre maison, à cause de la présence de l'icône. Et en effet, notre maison fut une de celles qui restèrent debout après le bombardement. SUITE

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après Road to Emmaus

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 28 Novembre 2016 à 11:44 | 0 commentaire | Permalien

Le 4 décembre le patriarche Cyrille consacrera à Paris la cathédrale de la  Sainte Trinité
Le patriarche Cyrille effectuera du 3 au 7 décembre une visite en France et en Suisse. Le père Alexandre Volkov, responsable du service de presse du patriarcat de Moscou, a annoncé que « Sa Sainteté se rendra en voyage pastoral dans le diocèse de Chersonèse. Le 4 décembre il consacrera la nouvelle cathédrale de la Sainte Trinité à Paris. Le 7 décembre il présidera les solennités à l’occasion du 80 anniversaire de la fondation de la paroisse de la Résurrection à Zurich ».

Le Centre spirituel et culturel russe dans le 7e arrondissement de Paris a été inauguré le 19 octobre dernier.

Le 4 décembre le patriarche Cyrille consacrera à Paris la cathédrale de la  Sainte Trinité
Sa superficie est de 4200 m2. Il est constitué de quatre bâtiments : le centre culturel, quai Branly ; le centre de formation, rue de l’Université ; le bâtiment administratif avenue Rapp. C’est là que se trouve le portail de la cathédrale de la Sainte Trinité. Le Centre se situe à proximité immédiate de la Tour Effel, du musée Jacques Chirac, du Grand Palais et du Musée des arts modernes.

Le centre appartient à l’ambassade de la Fédération de Russie en France, il bénéficie donc de l’immunité diplomatique. Interfax religion Traduction "PO"

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 26 Novembre 2016 à 17:53 | 3 commentaires | Permalien

A propos de la Résistance française, du 22 juin 1941 à Paris et de mère Marie (Skobtsov)
Nikita et Xenia Krivochéine, 18 mai 2015
Traduction Elena Lavanant

La Conférence internationale « L’émigration russe dans la lutte contre le fascisme » s’est tenue dans la Maison de l’émigration russe Alexandre Soljénitsyne les 14 et 15 mai 2015. Elle a été organisée avec le concours de la Commission gouvernementale pour les affaires des compatriotes à l’étranger, du Comité de la Douma d’Etat de la Fédération de Russie pour les affaires de la CEI, l’intégration eurasienne et les relations avec les compatriotes, du Fonds de soutien et de protection des droits des compatriotes à l’étranger du Département de la culture de la ville de Moscou.

Des émigrés de nombreux pays, dont nous, ont été invités à cette conférence. Le programme étant très intéressant, nous avons accepté avec enthousiasme. Hélas, le sort en a décidé autrement, et au dernier moment nous avons dû renoncer au voyage.

A propos de la Résistance française, du 22 juin 1941 à Paris et de mère Marie (Skobtsov)
Xenia et Nikita Krivochéine ont adressé des mots de bienvenue à la Conférence, qui ont été lus par le directeur de la Maison de l’émigration russe Victor Alexandrovitch Moskvine.

Baptême du feu à cinq ans

Chers amis,
Je remercie vivement Victor Alexandrovitch pour son invitation, que nous n’avons pas pu honorer, à notre grand regret. Nous remercions également Natalia Dmitrievna Soljenitsyne et la Maison de l’émigration russe, qui depuis longtemps est devenue un foyer cher à nos cœurs.
Peut-on considérer son fondateur, Alexandre Issaïevitch, comme un émigré ? Bien sûr, bien que son départ ait été forcé, et non volontaire. Ainsi, sa participation à la guerre pourrait devenir l’un des sujets de nos discussion, si l’on prend en considération les raisons pour lesquelles il n’a pas pu combattre jusqu’à la Victoire et fêter le 9 mai 1945 avec ses camarades de régiment. Et il y a eu tant de soldats et officiers privés comme, Soljenitsyne, de ce bonheur.

J’ai 81 ans, et je suis encore loin de l’âge d’un authentique vétéran, pourtant je pourrais essayer de raconter le début de la Deuxième guerre, l’exode de Paris, le pilonnage du village de Chabris. C’est là que nous nous cachions dans la forêt avec Mikhaïl Ossorguine, Tatiana Bakounina, les membres de la famille Ougrimov, qui seront parmi les célèbres « Invisibles », Sofia Viazemsky, épouse du colonel de l’armée française Andreï Viazemsky. Je me souviendrai toujours de ce baptême du feu à l’âge de cinq ans.

Je me souviens également de ce matin dominical du 22 juin 1941. Notre récepteur radio à tubes est branché, comme toujours. Nous entendons les vociférations de Goebbels, mon père court vers le téléphone, à ce moment on entend sonner à la porte. J’ouvre et je vois des officiers allemands, pistolets à la main, mon père est immédiatement arrêté, comme de nombreux Russes de Paris, et envoyé dans le camp de Compiègne. C’est là qu’il rencontre Fondaminski et d’autres futurs Résistants, qui le présentent à mère Marie (Skobtsov).

Après la libération du camp de Compiègne commence la participation d’Igor Alexandrovitch à la « Cause Orthodoxe » fondée par mère Marie. Ma mère m’emmène rue Lourmel, aujourd’hui rue Mère Marie. Je me souviens très bien des moments passés dans la cellule de la future sainte, la force de son image et de sa présence restera à jamais gravée dans ma mémoire.

Un autre souvenir mémorable de l’hiver 1943. Radio Moscou, non brouillée à Paris, fait entendre un nouvel hymne se substituant à l’Internationale. Mes parents essaient de m’expliquer ce que cela signifie.
J’aimerais raconter plus en détails l’aide considérable accordée par Igor Alexandrovitch au Commandement des forces alliées, grâce au commandant de la Wehrmacht Wilhelm Blanke, fusillé par le tribunal militaire allemand en 1944 pour haute trahison, vénéré aujourd’hui en Allemagne. Travaillant dans l’état-major de l’armée allemande en France, il s’est proposé pour transmettre tout ce qu’il savait pour approcher la fin du national-socialisme. Il suivait la doctrine de l’Eglise en refusant d’obéir aux ordres manifestement criminels et en partant des critères évangéliques du Bien et du Mal. Il en paya le prix et fut exécuté. Il a exposé ses motifs dans sa dernière déclaration.

Igor Alexandrovitch a subi onze jours de tortures dans la Gestapo parisienne, dans une baignoire remplie d’eau glaciale, puis a passé plus d’un an à Buchenwald et Dachau, où il fut également torturé et finalement libéré par les Alliés, dans un état de dystrophie avancée.
Le jour de la Victoire le carillon sonne dans toutes les églises de Paris. C’était un feu d’artifice de joie, de fraternisation avec les Anglais et l’armée du général Leclerc, avec les G.I. américains. Mais maman et moi sommes tristes, nous n’avons aucune nouvelle d’Igor Alexandrovitch.

Les façades sont ornées de quatre drapeaux des pays vainqueurs, nous voyons qu’il y a beaucoup d’immeubles sans drapeau soviétique… C’est là que le jeune prince Constantin Andronikov rentre de la campagne à Paris ; par la suite il deviendra le génial interprète du général de Gaulle, de Georges Pompidou et de Giscard d’Estaing, un célèbre théologien et liturgiste.Il m’a fait l’honneur de me considérer comme son ami.

Il a comme une intuition : avec des draps et colorants domestiques il fabrique quelques drapeaux tricolores russes et les accroche sur la façade de son immeuble. A cette époque déjà Constantin Andronikov anticipait l’avenir. Nous avons eu la chance, Xenia et moi, de le voir de nos propres yeux le 31 décembre 1991 : c’était la victoire de la Russie, lorsque à minuit la bannière prolétarienne rouge fut baissée de la coupole du Palais des Soviets du Kremlin, et le drapeau russe hissé à sa place.

A propos de la Résistance française, du 22 juin 1941 à Paris et de mère Marie (Skobtsov)
En 1944 mes parents m’emmènent en URSS. En 1951 la Conférence spéciale auprès du Ministère de la sécurité d’Etat de l’URSS condamne mon père à 10 ans de camps de travail pour « collaboration avec la bourgeoisie internationale » (il a eu le malheur de travailler pour les services de renseignement britanniques… et de ne pas périr dans des camps nazis). Mais à quelque chose malheur est bon : Igor Alexandrovitch séjourne dans le camp de Marfino, celui du Premier cercle, et c’est là que naît son amitié avec Alexandre Issaïevitch et Lev Kopelev.

Après sa détention dans les camps Ozerlag à Taïchet, mon père est libéré et réussit, à partir du milieu des années 1960 (lorsque cela devient possible) à se consacrer à une nouvelle vocation, qui servira de contre-poids à son naïveté des années d’après-guerre : en collaboration avec Natalia Kalma, il commence à raconter, pour le magazine « Ogoniok », les éditions Gospolitizdat , la Bibliothèque nationale de littérature étrangère, les destinées de mère Marie, Boris Wildé et Anatole Levitsky (réseau du Musée de l’Homme), Radichtchev, Nikolaï Wyroubov, Vika Obolensky… Ainsi, après la guerre et avec l’assistance de ma mère, il poursuit l’objectif qu’il s’était posé en 1946 : publier à Paris « Le Messager des volontaires, partisans et résistants russes en France ».

Le travail de mon père est repris, contre toute probabilité statistique, par Xenia Krivocheine, créatrice du site internet le plus complet consacré à mère Marie et à la Résistance russe en France. Elle est l’auteur de plusieurs ouvrages en russe et français consacrés à la sainte, et d’une monographie à paraître prochainement.

Nikita Krivochéine, Paris

A propos de la Résistance française, du 22 juin 1941 à Paris et de mère Marie (Skobtsov)
La vraie victoire sur le Mal

Chers amis,

Je regrette que les circonstances nous aient empêchés, Nikita et moi, d’assister à cette manifestation.
Je voudrais vous parler de la Résistance chrétienne allemande pendant la guerre, du réseau la « Rose Blanche », et partager avec vous les dernières nouvelles concernant la prochaine parution de mon livre consacré à mère marie (Skobtsov) aux éditions EKSMO.

La propagande soviétique a fait que jusqu’à ces derniers temps on considéra en Russie que la Résistance antinazie allemande fut la prérogative exclusive de la clandestinité communiste. Les informations sur « l’autre » Résistance étaient étouffées, car ces groupes en Europe furent formés par des gens n’ayant rien à voir avec l’idée communiste.

Les Russes de France, comme les Russes d’Allemagne, des chrétiens croyants, aimaient leur patrie et voulaient libérer d’Hitler non seulement l’Allemagne, mais également les pays qu’il avait conquis. La doctrine national-socialiste de la suprématie raciale du peuple allemand fut promulguée bien avant la guerre. Qui pourrait imaginer qu’elle allait s’avérer vivace, et que les idées de la pureté de la race suprême allaient toujours troubler les esprits.

Je suis heureuse, car l’invitation à cette Conférence est ornée d’un fragment du fichu « La Victoire sur le Mal » brodé par mère Marie dans le camp, sous la canonnade. Avec ses camarades de déportation elle attendait la Libération, et ce fichu est devenu le symbole de cette Victoire. Mère Marie « a déposé sa vie pour ses amis », en entrant dans la chambre à gaz elle a vaincu le Mal et est ressuscitée des morts. Et comment ne pas s’exclamer, en ces journées Pascales : « Le Christ est Ressuscité ! »

Le professeur Georges NIVAT a dit a propos de Mère Marie: " Elle appartient entièrement au xxe siècle. En tant que poète, peintre, impliquée dans le monde des arts de l’époque prérévolutionnaire, en tant que marin à bord du « bateau ivre », en tant qu’émigrée, que chercheuse passionnée de la vérité, en tant que cendre dans la cheminée du crématoire de Ravensbrück.

Son âme fière et humble, éternellement affamée, cherchait la lumière dans la « nuit européenne », que chantait le sceptique et tragique Vladislav Khodassevitch. Elle s’est plongée volontairement dans cette nuit du totalitarisme, des tortures, de l’holocauste, dans son obscurité fatale. La destinée de Mère Marie a rejoint celle de millions de victimes. Elle s’inscrit dans le martyrologe du siècle et le martyrologe de la poésie, aux côtés de Paul Celan, d’Ossip Mandelstam, de Marina Tsvetaïeva, d’Anna Akhmatova, de Varlam Chalamov et bien d’autres".

A propos de la Résistance française, du 22 juin 1941 à Paris et de mère Marie (Skobtsov)
Le sous-titre de mon nouveau livre est "Une sainte qui appartient à notre temps" Cela avait été dit par le métropolite Antoine Bloom "Mère Marie est une sainte qui appartient à notre temps, une sainte pour notre temps, une femme de chair qui a su recevoir l'Amour Divin, que le XXe siècle et ses horreurs n'ont pas fait reculer. Son message spirituel nous deviendra encore plus précieux au fur et à mesure de notre meilleure compréhension de l'Amour incarné et crucifié".

Je souhaite à tous l'amour, le pardon et une véritable victoire sur le mal à la nature duquel a tant médité mère Marie, une sainte que nous admirons

Lien PRAVMIR О французском Сопротивлении, 22 июня 1941 года в Париже и матери Марии (Скобцовой)


A propos de la Résistance française, du 22 juin 1941 à Paris et de mère Marie (Skobtsov)

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 25 Novembre 2016 à 13:12 | Permalien

Pour le 70e anniversaire du patriarche Cyrille le pape François lui a remis une parcelle des reliques de saint François d’Assise
Le pape François a exprimé au patriarche sa gratitude pour tout ce qu’il a entrepris en vue du rapprochement entre les deux Eglises. Il a dit se souvenir avec plaisir de leur rencontre à La Havane en février 2016.

Il est dit dans le message de félicitations du Pontife : « Je vous suis très reconnaissant de m’avoir offert une parcelle des reliques de saint Séraphin de Sarov. Je suis heureux de vous donner une parcelle des reliques de saint François d’Assise, mon protecteur céleste.

François d’Assise est de pas son essence l’un des saints les plus proches de Séraphin de Sarov. Que ces deux admirables hommes de Dieu qui se sont retrouvés au Ciel prient pour nous afin que nous puissions continuer à œuvrer avec encore plus de cohésion à la paix et à une unité sans failles, ce pour quoi priait Jésus Christ ».

En septembre dernier le métropolite Hilarion a offert au pape François un cadeau du patriarche Cyrille, une châsse en forme d’œuf de Pâques contenant une parcelle des reliques de Saint Séraphin.
Interfax Traduction "PO"
Pour le 70e anniversaire du patriarche Cyrille le pape François lui a remis une parcelle des reliques de saint François d’Assise

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 23 Novembre 2016 à 11:11 | 14 commentaires | Permalien

Lors de la rencontre à Moscou du patriarche Cyrille avec le cardinal Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens, le patriarche a rappelé qu’une exposition des chefs d’œuvre du Musée du Vatican sera bientôt inaugurée à la Galerie Tretiakov et dit: « Nous nous réjouissons également, a-t-il dit, du prochain concert conjoint de la chorale du monastère de la Sainte Rencontre, de la chorale Synodale de l’Eglise orthodoxe russe et du chœur de la Chapelle Sixtine qui aura lieu le 11 décembre prochain à Rome .

Il s’agît là d’évènements culturels marquants, c’est aussi une étape importante dans le renforcement de nos relations bilatérales ».

À la galerie Tretiakov le 25 novembre s’ouvre l’exposition «Roma Aeterna. Les chefs-d’œuvre Pinacothèque du Vatican», sur laquelle il sera possible de voir les œuvres de Raphaël et du Caravage.
L’exposition venue du Vatican suscite un immense intérêt du public. C’est la première fois que ces toiles vaticanes sont exposées en tel nombre à l’étranger.
Trad "PO"

Lire aussi Un concert du Chœur synodal de Moscou et de la Chorale de la Chapelle Sixtine a eu lieu le 1 juillet au Vatican en 2014

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 23 Novembre 2016 à 07:29 | 1 commentaire | Permalien

Des icônes parmi les chefs-d'œuvre  du père Grégoire (Kroug) et de Léonide Ouspensky
Des icônes parmi les chefs-d'œuvre du père Grégoire (Kroug) et de Léonide Ouspensky

Sont exposée au Centre culturel et spirituel Orthodoxe russe, du quai Branly, entrée 2 avenue Rapp

Du samedi 26 novembre au mercredi 14 décembre 2016 de 10h à 17h tous les jours sauf lundi.

Des icônes parmi les chefs-d'œuvre  du père Grégoire (Kroug) et de Léonide Ouspensky
Выставка ИКОН - Григорий (Круг) и Леонид Успенский В новом культурно-духовном центре на набережной Бранли с 26 ноября по 14 декабря 2016г

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 22 Novembre 2016 à 18:02 | 4 commentaires | Permalien

Le patriarche de Géorgie Ilia II remercie le patriarche Cyrille pour avoir reconnu que l’Abkhazie appartient au territoire canonique de l’Eglise de Géorgie
Le patriarche de Géorgie Ilia II remercie le patriarche Cyrille pour avoir reconnu que l’Abkhazie appartient au territoire canonique de l’Eglise de Géorgie

S’adressant au patriarche Cyrille lors des solennités de son 70 anniversaire le patriarche de Géorgie Ilia II a dit : " Pendant onze ans j’ai été évêque et métropolite du diocèse de Soukhoumi et d’Abkhazie. Jamais ce diocèse n’a connu de conflit interne, abkhazes et ossètes vivaient dans la paix. Nous apprécions hautement l’attitude de l’Eglise orthodoxe russe qui à maintes reprises a déclaré qu’elle reconnait la juridiction de l’Eglise orthodoxe de Géorgie dans ces régions.

La normalisation des relations entre la Russie et la Géorgie est d’une très grande importance pour les deux pays. La Géorgie se doit d’être partie prenante de la coopération Est-Ouest. Des relations hostiles entre nos deux pays seraient très dangereuses et risqueraient de déclencher un conflit à l’échelle mondiale".
Lien et PO

Le patriarche de Géorgie Ilia II remercie le patriarche Cyrille pour avoir reconnu que l’Abkhazie appartient au territoire canonique de l’Eglise de Géorgie

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 21 Novembre 2016 à 12:54 | 2 commentaires | Permalien

Les ouvriers parlent de manifestations inhabituelles près du Tombeau du Christ
Les restaurateurs qui travaillent actuellement dans le Tombeau du Christ parlent de faits inhabituels se produisant près du Cubiculum.

La première chose qui les a étonnés est la « douce odeur » qu’ils ont sentie en approchant du Tombeau ? Selon l’agence Catholic Culture, cette odeur rappelle un parfum de fleur, dont parlent les textes anciens lorsqu’ils mentionnent la présence de saints, et notamment de la Très sainte Mère de Dieu.

Les ouvriers ont également mentionné que certains appareils électroniques qui ont été placés près du Tombeau ont, pour des raisons encore inexpliquées, se sont détraqués. Une partie s’est révélée hors d’usage. Une cause probable est un puissant rayonnement électromagnétique.

Rappelons que des travaux de restaurations sont actuellement menés dans le Cubiculum. En particulier, on procède au nettoyage la partie de la roche sur laquelle a reposé le corps de Jésus Christ. Le 26 octobre, les restaurateurs ont enlevé la dalle qui depuis 450 ans recouvre le Tombeau de notre Seigneur. Au-dessous ils ont trouvé une autre dalle de marbre portant une croix. Les historiens pensent qu’elle a été posée à l’époque des croisades.

Les ouvriers parlent de manifestations inhabituelles près du Tombeau du Christ
Le Sépulcre proprement dit est toujours inviolé, bien que les parois de la caverne dans laquelle il se trouvait initialement aient été détruites en même temps que la première église du Saint-Sépulcre au IXe siècle. « C’est tout à fait étonnant. J’ai les genoux qui flanchent, parce que je ne m’attendais pas à cela… Nous ne pouvons pas affirmer à cent pour cent qu’à première vue, le Tombeau n’a pas souffert durant tout ce temps. C’est un problème qui a hanté les chercheurs et les historiens durant de nombreux siècles » a déclaré l’archéologue Fredrik Hibert.

ORTHODOXES, CATHOLIQUES ET ARMÉNIENS VONT RESTAURER ENSEMBLE LE SAINT SÉPULCRE

Le Tombeau de notre Seigneur est une cavité taillée à même la roche à l’époque du second Temple dans laquelle se trouve une chambre funéraire (de 200 sur 80 cm et 60 cm de hauteur). Le monument actuel, comme la cavité initiale, qui s’est effondré en 1009 est appelé Saint Sépulcre. Ce monument, construit dans le Cubiculum, symbolise la cavité où a été enseveli le corps du Christ. Jusqu’à aujourd’hui ne demeurent que la chambre funéraire, une partie de la paroi et de l’entrée de la cavité.

La paroi de la chambre funéraire a été très gravement endommagée jusqu’au XVIe siècle par les pèlerins qui voulaient en emporter une parcelle comme relique. C’est pour lutter contre ces destructions qu’a été posée une dalle de marbre blanc en 1555.

Pravmir.ru Traduction "PO"

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 21 Novembre 2016 à 10:14 | 3 commentaires | Permalien

Ces ouvrages, en français et en russe, sont encore disponibles à l’église des Trois Saints  Docteurs
La librairie de l’église est très bien fournie, voici quelques titres susceptibles de vous intéresser et dont il ne reste que peu d’exemplaires. Vous trouverez un grand choix de livres de prière, de cartes postales, de calendriers, de livres pour enfants. Certains ouvrages sont distribués à titre gratuit. Adresse 5, rue Pétel - 75015 Paris - 75015 Paris

Chaque soir à partir de 18 heures, les dimanches à partir de 10 heures.

Un livre du patriarche Cyrille de Moscou en français: "La conversion au Royaume de Dieu. Méditations de Carême"

Ce beau livre de 320 pages est préfacé par le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du Département des relations extérieures du patriarcat de Moscou. La traduction française est du P. Alexandre Siniakov.

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"Instants d'éternité", livre-album de M.H. Buckley sur la vie de l'église des Trois-Saints-Docteurs à Paris Сопроводительный текст на русском и французском языках

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IVAN KULEF "Le livre de Tobit"
Préface Marc Andronikof, Illustrations Ivan Kulef


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"In memoriam Lydia Ouspensky". Un livre collectif sous la direction d'Émilie van Taack

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Parution aux Éditions Sainte-Geneviève du livre du P. Serge Model, « Toute terre étrangère est pour eux une patrie ». 150 ans de présence orthodoxe en Belgique (1862–2012) / русский и французский/
Cet ouvrage de 220 pages rassemble une série d’articles, publiés dans différentes revues périodiques (« Contacts », « Irénikon », le « Messager orthodoxe » etc.), et examine divers aspects de l’histoire et de la situation actuelle de l'Église orthodoxe en Belgique.

КНИГИ НА РУССКОМ ЯЗЫКЕ

«Несвятые святые» и другие рассказы, автор архимандрит Тихон ШЕВКУНОВ

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«Мать Мария (Скобцова) – святая наших дней», Ксения Кривошеина, ЭКСМО, 2015г
Un livre de Xenia Krivochéine "Mère Marie (Skobtsov), une sainte qui appartient à notre temps"


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История эмигрантского прихода
Приход Введения во храм пресвятой Богородицы
Книга составлена соборными трудами прихожан церкви Введения во храм Пресвятой Богородицы города Парижа по благословению и при участии протоиерея Николая Ребиндера
Editions de la Présentation, 2015, 224 p

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«Дважды француз Советского Союза», Никита Кривошеин, 2014г. РФ.
Un livre de Nikita Krivochéine: «Les tribulations d’un Russe blanc en ex-URSS »


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" Русская церковь в Париже" , Николай РОСС Александро-Невский кафедральный храм 1918–1939 гг.
Un livre de Nicolas Ross: "L'église Saint-Alexandre-Nevski à Paris 1918-1939"

Les Éditions Sainte-Geneviève du Séminaire orthodoxe russe en France


Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 20 Novembre 2016 à 15:53 | 0 commentaire | Permalien

Le 20 novembre le patriarche Cyrille célèbre son 70e anniversaire
Les primat des églises orthodoxes se sont rendus à Moscou pour féliciter Sa Sainteté. Ils ont concélébré la divine liturgie avec le patriarche Cyrille à la cathédrale du Christ Sauveur

La veille de son anniversaire le patriarche a prié les recteurs des paroisses de la capitale russe de ne pas lui offrir de fleurs à l'occasion de son anniversaire mais de verser des dons à l'hôpital Saint Alexis qui se trouve à Moscou.

Mnogaya i blagaya leta! Longues et heureuses années! Многая лета!

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 20 Novembre 2016 à 15:17 | 1 commentaire | Permalien

Monseigneur Innocent, fait métropolite de Vilnius et de Lituanie
AXIOS! АКСИОС! AXIOS! АКСИОС! ДОСТОИН! AXIOS! АКСИОС! ΑΞΙΟΣ, ΑΞΙΟΣ, ΑΞΙΟΣ! ДОСТОИН!

Monseigneur Innocent, fait métropolite de Vilnius et de Lituanie

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 20 Novembre 2016 à 13:32 | 0 commentaire | Permalien

Moscou le 16 novembre 2016
(sous titres de V.Golovanow)

DEFENDRE LES VALEURS TRADITIONNELLES CONFRONTEES AUX DEFIS D’UN MONDE SECULARISE: L’Église orthodoxe russe accomplit son ministère dans le monde contemporain, témoignant de la foi orthodoxe, collaborant avec les communautés hétérodoxes et les représentants des autres religions pour défendre les valeurs traditionnelles confrontées aux défis d’un monde sécularisé. L’Église se consacre aussi aux œuvres de miséricorde, collectant des fonds pour les nécessiteux et les personnes en détresse, appelant toutes les personnes de bonne volonté à manifester leur charité.

LES PERSECUTIONS CONTRE LES CHRETIENS AU PROCHE ORIENT ET DANS D’AUTRES PARTIES DU MONDE sont aussi à l’ordre du jour. La position active de l’Église orthodoxe russe sur de nombreux thèmes d’actualité est pour beaucoup définie par le Patriarche Cyrille. Cette année, le Primat de l’Église russe fête son 70e anniversaire.

Le sort des métropolites Paul d’Alep (Église orthodoxe d’Antioche) et Grégoire Jean Ibrahim (Église syro-jacobite) a aussi été abordé. «L’absence d’information sur leur décès permet de garder l’espoir, de continuer à prier et à entreprendre tout ce qui est en notre pouvoir pour favoriser leur libération. Nous n’avons pas manqué de soulever la question du sort des métropolites enlevés à Alep à chacune de nos rencontres avec les représentants des autorités ecclésiastiques ou gouvernementales de tous les pays impliqués dans le conflit au Proche Orient. Nous espérons que les efforts entrepris aboutiront finalement à la libération des métropolites» a dit l’archimandrite Philarète (Boulekov).

LES CONSEQUENCES TRAGIQUES DES EVENEMENTS REVOLUTIONNAIRES ET DE LA GUERRE CIVILE, AINSI QUE DES REPRESSIONS DES ANNEES 30: Le vice-président du DREE a fait le point sur l’état de l’Église orthodoxe russe. Il a mentionné le centenaire de la révolution d’octobre, qui sera célébré l’an prochain, et les conséquences tragiques des évènements révolutionnaires et de la guerre civile, ainsi que des répressions des années 30. Il a souligné que l’Église, au sortir de ces épreuves, n’était devenue « ni une pièce de musée, ni un élément du patrimoine national, mais demeurait un organisme vivant. »

L’archimandrite Philarète a rappelé que le Patriarche Cyrille avait vécu plus de la moitié de cette période tragique de l’histoire russe. « Il est né à l’époque des répressions, qui ont touché sa famille et influé sur sa propre destinée » a résumé le vice-président du DREE.
...
LES RELATIONS ENTRE L’ÉGLISE ET L’ETAT, ELLES PEUVENT ETRE DEFINIES ACTUELLEMENT PAR LE TERME «COOPERATION»: V. Legoïda, a déclaré que l’intérêt des médias pour l’activité de l’Église orthodoxe russe et du Patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie était en constante augmentation. Les homélies du Patriarche à l’occasion de différentes commémorations, le ministère du Primat, l’activité sociale et internationale de l’Église orthodoxe russe, ainsi que les initiatives de l’Église sur la société russe et les relations entre l’Église et l’état sont les thèmes qui intéressent le plus les médias, a constaté V. Legoïda. Quant aux relations entre l’Église et l’état, elles peuvent être définies actuellement par le terme «coopération».

Comme l’a constaté le président du Département synodal aux relations entre l’Église et la société et les médias, la rencontre du Patriarche Cyrille de Moscou avec le Pape François de Rome a particulièrement intéressé les médias. « Les sondages effectués sur ce thème ont montrés qu’un très fort pourcentage de reporters ont commenté positivement la rencontre des deux Primats et ses résultats » a jouté V. Legoïda.

Lien Mospat

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 20 Novembre 2016 à 07:59 | 0 commentaire | Permalien

Après travaux l'église orthodoxe russe de Menton (EORHF) a été consacrée
Après quelque six mois de travaux, l'édifice religieux a été inauguré et béni, ce vendredi, sous la présidence de Mgr Michel, archevêque de Genève et d’Europe Occidentale de l’église Orthodoxe Russe Hors-Frontières. En présence des membres de l'association orthodoxe Sainte-Anastasie, propriétaire du bâtiment, et d'élus.

L’église orthodoxe de la rue Paul Morillot a ete construite en 1892 grâce à des fonds recueillis par la grande duchesse Anastasia, provenant de dons de riches familles russes. L’église, dont les plans sont réalisés par l’architecte danois Hans Georg TERSLING, est consacrée le 24 octobre 1892. Dédiée à la Vierge et à Saint-Nicolas, son nom entier est : « Eglise de Notre-Dame joie des affligés et Saint-Nicolas le Thaumaturge ».

L’église, symbole de la présence russe à Menton, communiquait à l’époque directement avec la maison de repos l’Hermitage. De même que la cathédrale Saint Nicolas à Nice et toutes les autres églises orthodoxes de la Côte celle de San Remo l'église de Menton a été construite par l'Empire russe et était la propriété du Saint Synode.

Aujourd'hui l’église a retrouvé les mêmes couleurs chatoyantes
que lors de sa construction en 1892. Un chantier de restauration de l'intérieur de l'église pourrait suivre.

Après travaux l'église orthodoxe russe de Menton (EORHF) a été consacrée
Cet édifice ne présente pas un pur style russe oriental, mais un mélange de styles occidental et oriental. Le sanctuaire avec l’autel est, comme dans toutes les églises orthodoxes, séparé du reste de l’église par une cloison appelée « iconostase », percée de trois portes et ornée d’icônes prescrites par les canons. Cette cloison peut être de bois, de métal ou de marbre comme c’est le cas ici.

Les icônes ornant l’iconostase ont été exécutées à l’Académie des Beaux-Arts de Saint-Pétersbourg ; certains par le peintre Karl BRULOV de style romantique, les autres icônes sont de différentes époques et de diverses provenances.Très atteinte par les combats de juin 1940 et les pillages de la guerre, l’église fut restaurée en 1958 (façade refaite et dôme redoré), par les soins du père Romensky, alors aumônier de la Maison russe.

Nice Matin

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 19 Novembre 2016 à 10:39 | -1 commentaire | Permalien

Visite à Moscou du responsable de la Bibliothèque Vaticane dans la seconde moitié de novembre
Dans la galerie Trétiakov, apportera des chefs-d’œuvre de Raphaël et du Caravage, de la collection du Vatican

L’archevêque Celestino Migliore, nonce apostolique en Fédération de Russie a annoncé, dans une interview à RIA Novosti, que Mgr Jean-Louis BRUGUÈS, archiviste et bibliothécaire de la sainte Église romaine se rendra du Vatican à Moscou pour rencontrer des archivistes et bibliothécaires en Russie.

« À la fin du mois de novembre sera organisée une rencontre entre les directeurs des bibliothèques d’État de Moscou et Saint-Pétersbourg et le responsable de la bibliothèque et des archives vaticanes », a déclaré le nonce apostolique.

La nonciature a également annoncé que Mgr Jean-Louis Bruguès rencontrera Andreï Artizov, responsable de l’Agence des archives fédérales de Russie.

Outre ces rencontres, dans son commentaire sur les initiatives culturelles du Saint Siège, Mgr Migliori a rappelé dans son interview que le 25 novembre à la galerie Trétiakov sera inaugurée une exposition d’une ampleur sans précédent des trésors de la peinture des musés du Vatican.

« Sont encore en discussions d’autres projets dont les contours doivent être définis » a ajouté le nonce.
La Biblioteca apostolica Vaticana a été fondée au XVe siècle par le pape Nicolas V. Ses fonds continuellement complétés comptent aujourd’hui un million et demi de volumes imprimés, cent cinquante mille manuscrits, plus de cent mille gravures et cartes géographiques et trois cent mille médailles et monnaies.

Après des études à l’Institut des sciences politiques, Jean-Louis Bruguès a reçu la tonsure dans l’ordre des Dominicains. Consacré évêque d’Angers en 2000, il est devenu en 2007 secrétaire de la Congrégation pour l’enseignement catholique er, en 2012, archiviste et bibliothécaire de la sainte Église romaine. Au cours d’un voyage en 2011, Mgr Bruguès a présidé une messe dans l’église Sainte-Catherine sur la Perspective Nevsky à Saint-Pétersbourg.

Bogoslov.ru Traduction "PO"

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 15 Novembre 2016 à 13:31 | 1 commentaire | Permalien

Des représentants du Patriarcat de Moscou ont participé à une manifestation organisée par le Comité du conseil des ministres de l’Europe pour la dimension religieuse du dialogue interculturel

Des consultations avaient lieu les 9 et 10 novembre 2016 à Strasbourg sur le thème « le Rôle de l’enseignement dans la prévention du radicalisme menant au terrorisme, à l’extrémisme et à la violence ». Semblable manifestation, sur différents thèmes de l’actualité sociale en Union européenne, a lieu tous les ans, sous l’égide du Comité des ministres du Conseil de l’Europe, depuis 2008.

Le représentant permanent de l’Estonie, pays-président du Comité des ministres, K. Kivi, a salué l’assistance au nom des dirigeants du Conseil de l’Europe, suivi de Gabriella Battaini-Dragoni, adjoint au secrétaire général du Conseil de l’Europe, Pedro Agramunt, président de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, et Michel Aguilar, président de la Commission des droits de l’homme de la Conférence du Conseil de l’Europe des organisations internationales non-gouvernementales. SUITE

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 15 Novembre 2016 à 13:23 | -1 commentaire | Permalien

Le sujet de cet article concerne catholiques comme orthodoxes : la vie monastique étant inhérente à ces deux confessions chrétiennes. Dans la Russie de maintenant où la vie dans le monde est souvent très dure les vocations sont de plus en plus nombreuses, la quantité de monastères est depuis 1990 en croissance exponentielle.

Résultats de notre sondage sur la réaction des parents face à la vocation religieuse de leurs enfants

« La réhabilitation des toxicomanes en Russie grâce à l'Eglise Russe Orthodoxe. Ces jeunes, qui se sentent vides intérieurement, apprennent à se reconstruire en respectant les règles de la vie monastique avec les offices religieux, la prière et le travail obligatoire. La réalité de la situation en Russie revêt l'ampleur d'une catastrophe nationale. Les drogues détruisent maintenant ceux qui n'avaient pas été détruit par l'alcool.
Quelques aspects de la vie monastique en Russie et ailleurs...

Aujourd'hui, l'Eglise Russe Orthodoxe offre à ces jeunes perdus et à leurs parents dépassés par les événements, un sens à la vie et la force de dépasser leur souffrance par la foi et l'amour de Dieu "KTO" sur La Russie : J'ai rencontré Dieu dans les ténèbres: "Ce documentaire de 1998, raconte, après les années communistes qui ont vu la destruction massive des églises, les premiers efforts de l'Église orthodoxe russe, pour toucher les villages des steppes où il n'y avait ni prêtre ni église. Nous suivons une église flottante sur le fleuve Volga s'arrêtant de village en village pour faire renaître la foi orthodoxe russe."

Joie et douleur des pères et mères de religieux

Il faut du temps à ceux dont un fils ou une fille embrasse la vie religieuse pour découvrir que ce choix les ouvre à une relation plus profonde.

Chaque fois qu’elle pénètre dans la cour du monastère de Chalais (Isère), Catherine Longé-Maillé, 56 ans, éprouve un sentiment paradoxal. Le cadre est splendide, majestueux dans son écrin du massif de la Chartreuse. Mais elle pense à sa fille, Sœur Julie, 32 ans, qui passera toute sa vie ici, sans jamais quitter la communauté de moniales dominicaines où elle a prononcé des vœux définitifs.

Catherine, juriste de l’administration dans les Hauts-de-Seine, a appris à aimer la communauté de Chalais, ses 17 religieuses contemplatives, des femmes « remarquables » qui sont devenues comme une deuxième famille. Elle a accepté le choix de sa fille. Mais elle reconnaît qu’il y a toujours des moments difficiles.

« Physiquement, elle me manque : la toucher, l’embrasser, prendre un thé avec elle… Il a fallu renoncer à ces petits bonheurs, soupire-t-elle. Sa grand-mère paternelle est décédée il y a deux mois. Elle comptait énormément pour nous. C’est elle qui avait initié ma fille à la foi lorsqu’elle était petite. Mais Julie n’a pas pu aller à l’enterrement. »
Comme bien des mères, Catherine avait pressenti la vocation de l’aînée de ses deux filles, avant que la jeune etudiante, secrète, ne se décide à annoncer son départ pour Chalais lors d’une réunion de famille. La séparation n’en fut pas moins douloureuse.
Quelques aspects de la vie monastique en Russie et ailleurs...

« J’ai vraiment compris le jour où je l’ai conduit au monastère »

« J’avais l’impression de la perdre », confie Catherine. Et pourtant, une joie nouvelle s’est fait jour peu à peu : celle de voir sa fille heureuse, et même épanouie. « Elle a beau être dans un lieu fermé, elle s’ouvre, grandit dans sa personnalité. Cela m’interroge », remarque Catherine.

Joie et douleur, incompréhension et consentement, ces sentiments puissamment mêlés traversent le cœur des parents de religieux, confrontés à l’un des choix les plus radicaux qui soit.

Hubert Hulot, président de l’association « Trait d’Union » pour les parents de contemplatifs, a éprouvé au plus profond de lui cette ambivalence : il accepte spirituellement une trajectoire qui reste humainement difficile à vivre. Avec sa femme, ce catholique fervent avait pourtant eu le temps de se préparer à la séparation, car son fils, alors adolescent, leur confia son désir d’être prêtre. À 20 ans, il quitta finalement le siècle pour entrer dans l’abbaye bénédictine de Fontgombault (Indre).

« Je n’avais pas réalisé ce que cela voulait dire, avoue Hubert Hulot. J’ai vraiment compris le jour où je l’ai conduit au monastère et où il a franchi la clôture. Il m’a fallu beaucoup de temps pour accepter : son absence aux fêtes de familles, aux mariages de nos autres enfants, et, maintenant qu’il est au monastère aux États-Unis, de ne le voir qu’une fois par an. »

L’apaisement est venu au fil des rencontres avec son fils. « Ma plus grande satisfaction, c’est de voir que, vingt ans après, il est toujours le même : il a gardé la fougue et la force de caractère de sa jeunesse. Il semble épanoui », ajoute son père.

« Ce sont souvent les mères qui acceptent le mieux »

Le noviciat est souvent la grande épreuve, car cette période probatoire au cours de laquelle le jeune religieux n’a droit qu’à de rares visites, accentue la rupture pour les parents, qui ne sont pas préparés ou accompagnés.

Pendant les deux ans de noviciat de son fils jésuite, Jacques (1), 71 ans, a refusé de profiter de l’unique entrevue annuelle autorisée. Pour signifier qu’il contestait une mesure exagérément contraignante. Il n’a pas non plus assisté à la cérémonie des vœux. Dix ans après, il dit s’être fait une raison, mais il a encore du mal à comprendre pourquoi Benoît ne fête pas Noël en famille.

Pour cet ouvrier à la retraite, il a fallu tirer un trait sur les ambitions qu’il nourrissait pour son fils. « Il pouvait faire une bonne carrière d’ingénieur. Et j’aurais pu avoir un petit-fils qui porte mon nom », regrette-t-il.

Son épouse, Anne, enseignante, tempère : « J’ai toujours estimé que nous n’avions pas à imposer un modèle à nos enfants, mais que notre rôle était de mettre au maximum à profit leurs talents et les laisser choisir leur vie. De toute façon je ne vois guère plus ma fille qui vit à Clamart. »

« Ce sont souvent les mères qui acceptent le mieux, relève Jean-Philippe Valentin, président de l’Association nationale des parents de prêtres, religieux et religieuses. Les pères expriment différemment leur peine. Ils sont souvent d’un grand mutisme. Cela demande du temps, il ne faut rien brusquer. »

C’est dans le soutien et le témoignage d’autres familles de religieux que les parents ressentent le plus vivement une consolation et acceptent progressivement la vocation de leur enfant dans une société déchristianisée où ce choix singulier est difficile à assumer.

« On ne le perd pas, on le gagne »

Si le départ d’un enfant au monastère comporte une part de deuil, de nombreux parents témoignent aussi des joies d’une relation nouvelle, plus intime avec lui. « Nous apprenons à nous aimer autrement, confie Geneviève, qui parle désormais à sa fille de 22 ans à travers les grilles du carmel d’Ars, dans l’Ain. Elle est curieuse de chacun, plus disponible. On est étonné de la voir autant au courant de la vie du monde. Nous nous voyons peu, mais nous nous confions des choses plus profondes. »

« On ne le perd pas, on le gagne », résume de son côté Catherine Gérardin, mère de Frère Oliveto, olivétain de l’abbaye de Maylis (Landes). Souvent, lorsqu’elle se réveille la nuit, Catherine pense à son fils qui se lève tôt pour prier et s’adresse elle aussi à Dieu.

En quittant tout pour chercher Dieu, les consacrés entraînent à leur suite leurs parents dans un chemin de croissance spirituelle. Ainsi, pour Catherine, la maman de Sœur Julie. « J’avais fermé la porte à Dieu. Le choix de Julie a été une révolution pour moi. Je me suis posé de nombreuses questions. J’ai redécouvert la foi, tout simplement. »

Le monastère? un repère pour les proches du religieux
Clémentine Basanese, 63 ans, retraitée, témoigne elle aussi du chemin spirituel parcouru. Son fils a été ordonné prêtre en 2008 dans la Compagnie de Jésus. Elle le voit trois fois par an et l’appelle régulièrement. Celle qui ne pratiquait plus qu’occasionnellement éprouve aujourd’hui le besoin d’aller à l’église tous les jours. « J’ai l’idée que le Seigneur m’a guidée avant l’entrée au noviciat de Laurent pour me préparer à l’accompagner par la prière dans son ministère. »

De nombreux parents tissent des liens étroits avec les frères ou les sœurs en religion de leur enfant. Le monastère devient un repère stable pour les proches du religieux. Jean Sujobert, 94 ans, souligne que son fils, trappiste à Tamié (Savoie), a fait l’unité de la tribu. Chaque année, à la Toussaint, ses huit enfants et 20 petits-enfants avaient coutume de se retrouver à l’hôtellerie.

« Une branche de la famille a lâché la religion, mais ils demeurent liés à Pierre, constate son père. Il les a beaucoup accompagnés lorsqu’une de mes petites-filles a perdu son enfant de 3 ans. »

Aujourd’hui, Jean Sujobert et sa femme, qui vivent près de Strasbourg, sont trop âgés pour se rendre chaque année à Tamié. « Notre fils nous téléphone tous les soirs quelques minutes. Il est finalement le plus proche de nous spirituellement. »

La CROIX
Céline HOYEAU (avec Bruno BOUVET)


(1) Certains prénoms ont été modifiés.
Quelques aspects de la vie monastique en Russie et ailleurs...

Rédigé par l'équipe de rédaction le 13 Novembre 2016 à 18:16 | 2 commentaires | Permalien

Les premières rencontres interrégionales organisées par un chapelet d'associations russophiles se sont tenues samedi à Agen
Objectif : communiquer leur passion pour la culture russe.

Les premières rencontres interrégionales ont été organisées samedi à Agen, dans le cadre du Groupement de l'amitié des associations franco-russes réunissant les associations Amitié Pouchkine d'Auch, association Isba Castres-Albi, Bigorre-Russie de Lannemezan et France Union Russie Lot-et-Garonne basée à Agen.

«L'idée est d'apporter une synergie au travers de ces rencontres», indique Bernard Matéja, président de France Union Russie 47 et du GFR. Des échanges mus par la passion pour la culture russe, la volonté de la diffuser et la faire rayonner.

«Partage d'amitié, de confiance et d'amour doivent être notre leitmotiv», a souligné le président évoquant «un contexte géopolitique difficile aujourd'hui, «contexte même parfois hostile».

Mauvaise image de la Russie

Un propos repris par un homme dans l'assemblée qui a parlé de l'image peu favorable à ce pays véhiculée par un Poutine jugé «méchant et un Obama qualifié de gentil. Nous souffrons de cette mauvaise image qui nous pose des difficultés à recruter dans nos associations respectives. Nous avons un gros travail culturel à faire», a-t-il conclu. «D'où la nécessité de renforcer la coopération», a suggéré le président Matéja. Chaque responsable d'association a présenté ses actions mettant l'accent sur le théâtre de Tchékov et sa Cerisaie joué à Paris, l'artisanat riche, les cours de russe et la peinture des grands maîtres de Saint-Pétersbourg. «Nos associations d'amitié franco-russe ont un rôle capital à jouer pour le rapprochement entre les peuples. Nos deux grands pays tant par leurs histoires que par leurs cultures respectives, situés aux deux extrémités de l'Europe géographique, ont eu des destins qui se sont souvent croisés par le passé».

Des messes orthodoxes à Agen

Parmi les projets de l'association lot-et-garonnaise, la préparation du prochain Noël orthodoxe qui aura lieu le 7 janvier 2017 en présence du père Alexis Milioutine (Toulouse) qui célébrera à cette occasion une messe orthodoxe dans une église d'Agen. Dans ce même ordre d'idées, l'association a en projet le lancement d'un calendrier de messes orthodoxes à Agen le dernier samedi de chaque mois, ce qui n'existe pas jusqu'ici.

Les pratiquants doivent se rendre à Bordeaux. Il est question également de renforcer les liens entre la Maison de la Russie à Agen et la Fédération de la Russie dans les domaines culturels, touristiques et commerciaux. Importer de l'artisanat est également à l'étude. France Union Russie Lot-et-Garonne réunit 450 adhérents et sympathisants natifs de Russie, Ukraine, Lettonie, Lituanie Biélorussie, Modalvie ou conjoints de personnes slaves. SUITE
Les premières rencontres interrégionales organisées par un chapelet d'associations russophiles se sont tenues samedi à Agen

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 13 Novembre 2016 à 14:40 | 0 commentaire | Permalien

Le 20 novembre, une vente de charité à la cathédrale  des Trois Saints Docteurs
Une vente de charité au profit de l'Eglise aura lieu le dimanche 20 novembre à la cathédrale des Trois Saints Docteurs

La paroisse propose à la vente des livres, des icônes, des objets d’artisanat, des cartes postales, des calendriers. Un buffet de spécialités russes sera organisé. La vente débutera vers 12 h. 30

5, rue Petel
75015 Paris
Métro Vaugirard

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 13 Novembre 2016 à 14:21 | 1 commentaire | Permalien

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