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Le métropolite Onuphre , responsable de l'UOC-MP, a fait une déclaration dans laquelle il a reconnu pour la première fois que la Russie avait attaqué l'Ukraine. Son message principal est "il n'y a aucune excuse pour ceux qui déclenchent des guerres".
"Aujourd'hui, notre pays traverse une période d'épreuves difficiles causées par l'attaque contre notre pays par les troupes de la Fédération de Russie. Dans toutes les églises et monastères de l'Église orthodoxe d’Ukraine, des prières intenses s’élèvent pour l'instauration rapide de la paix et la fin de l’ effusion de sang. Nous appelons constamment à un règlement pacifique des conflits par le dialogue », lit-on dans une déclaration datée du 10 mars, qui a été diffusée par le site officiel de l'UOC- P de Moscou.
Le métropolite Onuphre a demandé aux responsables d'aménager des couloirs humanitaires et d'évacuer la population civile.
"Aujourd'hui, notre pays traverse une période d'épreuves difficiles causées par l'attaque contre notre pays par les troupes de la Fédération de Russie. Dans toutes les églises et monastères de l'Église orthodoxe d’Ukraine, des prières intenses s’élèvent pour l'instauration rapide de la paix et la fin de l’ effusion de sang. Nous appelons constamment à un règlement pacifique des conflits par le dialogue », lit-on dans une déclaration datée du 10 mars, qui a été diffusée par le site officiel de l'UOC- P de Moscou.
Le métropolite Onuphre a demandé aux responsables d'aménager des couloirs humanitaires et d'évacuer la population civile.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 11 Mars 2022 à 11:15
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Les représentants de la Conférence des Evêques de France et de la Fédération protestante de France devaient initialement rencontrer le père Maxime Politov, recteur de la cathédrale orthodoxe russe de la Sainte-Trinité à Paris.,
Les représentants de la Conférence des Evêques de France (CEF, catholiques) et de la Fédération protestante de France (FPF) ont interpellé jeudi le patriarche de Moscou Cyrille , dans des courriers apportés en main propre au clergé de la cathédrale orthodoxe russe de la Sainte-Trinité à Paris.
Eric de Moulins-Beaufort, président de la CEF, et François Clavairoly, président de la FPF, ont remis deux courriers dans lesquels ils s'adressent au patriarche de Moscou Cyrille, ont-ils fait savoir à la presse. Ils devaient initialement rencontrer Maxime Politov, recteur de cette cathédrale, mais ce dernier "a refusé de les recevoir" et les lettres ont finalement été remises à un prêtre de l'église, a précisé la FPF.
Les représentants de la Conférence des Evêques de France (CEF, catholiques) et de la Fédération protestante de France (FPF) ont interpellé jeudi le patriarche de Moscou Cyrille , dans des courriers apportés en main propre au clergé de la cathédrale orthodoxe russe de la Sainte-Trinité à Paris.
Eric de Moulins-Beaufort, président de la CEF, et François Clavairoly, président de la FPF, ont remis deux courriers dans lesquels ils s'adressent au patriarche de Moscou Cyrille, ont-ils fait savoir à la presse. Ils devaient initialement rencontrer Maxime Politov, recteur de cette cathédrale, mais ce dernier "a refusé de les recevoir" et les lettres ont finalement été remises à un prêtre de l'église, a précisé la FPF.
Le métropolite Jean de Doubna (Archevéché des églises orthodoxes de tradition russe en Europe occidentale a envoyé une lettre ouverte au patriarche Cyrille de Moscou
Paris, le 09 mars 2022
Votre Sainteté,
En ces jours sombres où la guerre fait rage au milieu de l’Europe suite à l’intervention militaire de la Fédération de Russie en Ukraine, permettez-moi de vous faire part de la consternation de l’ensemble de l’Archevêché et de notre solidarité totale avec les victimes de ce conflit.
Le trouble et le désarroi suscités dans le monde entier par cette violente attaque n’épargnent pas la communauté orthodoxe d’Europe occidentale et tout particulièrement l’Archevêché des paroisses orthodoxes russes d’Europe Occidentale, qui regroupe des fidèles de toutes origines. Notre unité même est menacée par la situation qui s’est ainsi créée. Nos fidèles attendent de leurs pasteurs qu’ils portent la voix de l’Eglise et le message de paix de l’Evangile.
Paris, le 09 mars 2022
Votre Sainteté,
En ces jours sombres où la guerre fait rage au milieu de l’Europe suite à l’intervention militaire de la Fédération de Russie en Ukraine, permettez-moi de vous faire part de la consternation de l’ensemble de l’Archevêché et de notre solidarité totale avec les victimes de ce conflit.
Le trouble et le désarroi suscités dans le monde entier par cette violente attaque n’épargnent pas la communauté orthodoxe d’Europe occidentale et tout particulièrement l’Archevêché des paroisses orthodoxes russes d’Europe Occidentale, qui regroupe des fidèles de toutes origines. Notre unité même est menacée par la situation qui s’est ainsi créée. Nos fidèles attendent de leurs pasteurs qu’ils portent la voix de l’Eglise et le message de paix de l’Evangile.
Père Alexandre Siniakov, recteur du Séminaire
Le Séminaire orthodoxe Sainte-Geneviève d’Epinay-sous-Sénart, où Russes et Ukrainiens vivent en harmonie depuis plus d’une décennie, n’a d’autre camp dans cette guerre que celui de ses innocentes victimes.
Nous croyons que c’est la paix et non la guerre qui établit la justice. Et à l’inverse nous voyons dans toute déclaration de guerre un progrès de l’injustice.
Nous croyons exclusivement en l’Église une, sainte, catholique et apostolique, et pour cela nous faisons profession de ne croire à aucun empire humain, comme de récuser toute forme d’impérialisme.
Nous ne reconnaissons l’existence des nations que pour la paix et la sécurité qu’elles procurent aux hommes dont la véritable citoyenneté est à nos yeux céleste. Pour cette raison nous voyons en tout nationalisme une forme d’idolâtrie.
Le Séminaire orthodoxe Sainte-Geneviève d’Epinay-sous-Sénart, où Russes et Ukrainiens vivent en harmonie depuis plus d’une décennie, n’a d’autre camp dans cette guerre que celui de ses innocentes victimes.
Nous croyons que c’est la paix et non la guerre qui établit la justice. Et à l’inverse nous voyons dans toute déclaration de guerre un progrès de l’injustice.
Nous croyons exclusivement en l’Église une, sainte, catholique et apostolique, et pour cela nous faisons profession de ne croire à aucun empire humain, comme de récuser toute forme d’impérialisme.
Nous ne reconnaissons l’existence des nations que pour la paix et la sécurité qu’elles procurent aux hommes dont la véritable citoyenneté est à nos yeux céleste. Pour cette raison nous voyons en tout nationalisme une forme d’idolâtrie.
(Paroisse St. Etienne et St. Germain d’Auxerre, Vézelay)
J’ai émigré en France il y a cinquante ans.
Le père Jean Meyendorff m’a ensuite indiqué une paroisse du Patriarcat de Moscou à Paris, où je suis resté vingt-cinq ans, y devenant devenir diacre et plus tard prêtre. Mes contacts avec l’immigration russe ici m’ont été grandement bénéfiques, de même que les quelques dix voyages en Russie, où j’ai prié et où je me suis fait des amis. La force spirituelle de l’Église russe m’a consolidé. J’ai même écrit un livre (Le Christ après le communisme, 2010) sur l’ouverture de trois paroisses à Moscou, dans la liberté nouvelle de l’ère post-soviétique.
Je n’ai jamais prétendu comprendre ce que pouvait signifier être un orthodoxe russe après l’ascension de Poutine. Pour moi, il s’agissait simplement du patriarcat du Christ, acculé dans un coin, mais toujours courageux et fidèle. Maintenant, ainsi que beaucoup d’autres, je sens que le Patriarche et ceux qui l’entourent ont trahi leur appel et ont perdu leur autorité. Cela s’est probablement produit lentement au fil des ans, mais ce n’était pas visible jusqu’à ce qu’ils manquent à leur dignité. J’ai l’intention de rester dans le Patriarcat et de prier pour tous, comme par le passé, mais je dois dire qu’ils ont perdu mon respect.
J’ai émigré en France il y a cinquante ans.
Le père Jean Meyendorff m’a ensuite indiqué une paroisse du Patriarcat de Moscou à Paris, où je suis resté vingt-cinq ans, y devenant devenir diacre et plus tard prêtre. Mes contacts avec l’immigration russe ici m’ont été grandement bénéfiques, de même que les quelques dix voyages en Russie, où j’ai prié et où je me suis fait des amis. La force spirituelle de l’Église russe m’a consolidé. J’ai même écrit un livre (Le Christ après le communisme, 2010) sur l’ouverture de trois paroisses à Moscou, dans la liberté nouvelle de l’ère post-soviétique.
Je n’ai jamais prétendu comprendre ce que pouvait signifier être un orthodoxe russe après l’ascension de Poutine. Pour moi, il s’agissait simplement du patriarcat du Christ, acculé dans un coin, mais toujours courageux et fidèle. Maintenant, ainsi que beaucoup d’autres, je sens que le Patriarche et ceux qui l’entourent ont trahi leur appel et ont perdu leur autorité. Cela s’est probablement produit lentement au fil des ans, mais ce n’était pas visible jusqu’à ce qu’ils manquent à leur dignité. J’ai l’intention de rester dans le Patriarcat et de prier pour tous, comme par le passé, mais je dois dire qu’ils ont perdu mon respect.
Pendant que certains organisent des collectes, d’autres prient en espérant la fin du conflit. A Genève, les fidèles de l’église russe se sont rassemblés ce matin lors de l’office dominical. Russes, Ukrainiens, Moldaves : une grande diaspora orthodoxe s’est réunie pour célébrer la paix.
Ce dimanche matin, l’église russe de Genève a reçu de nombreux fidèles orthodoxes en ce jour de carême.
Beaucoup sont venus partager leur grande tristesse face au conflit russo-ukrainien, sans pour autant afficher leurs origines. "Toutes les nationalités sont les bienvenues, les Ukrainiens, les Russes, les Moldaves, les Grecs, les Roumains, liste l’archiprêtre Emilien Pochinok. Je pense que le message de la paix les a fait venir ici. La base, ce n’est pas d’être russe ou pas russe. La base ici, c’est l’orthodoxie".
Ce dimanche matin, l’église russe de Genève a reçu de nombreux fidèles orthodoxes en ce jour de carême.
Beaucoup sont venus partager leur grande tristesse face au conflit russo-ukrainien, sans pour autant afficher leurs origines. "Toutes les nationalités sont les bienvenues, les Ukrainiens, les Russes, les Moldaves, les Grecs, les Roumains, liste l’archiprêtre Emilien Pochinok. Je pense que le message de la paix les a fait venir ici. La base, ce n’est pas d’être russe ou pas russe. La base ici, c’est l’orthodoxie".
PO publie ce texte tel qu'il l'a reçu. En fin de texte le lien en russe et signatures .
Nous, diplômés, personnel, étudiants diplômés et étudiants de la Faculté de philosophie de l’Université d’État Lomonosov de Moscou, appelons les autorités russes à cesser immédiatement la guerre en Ukraine
Envahir le territoire d’un autre État et bombarder des villes pacifiques pour contourner les normes diplomatiques et humaines sont des actions injustifiées et même criminelles. Sous prétexte de dénazification, les autorités russes ont sanctionné exactement ce contre quoi un pays fier de la victoire héroïque de ses ancêtres sur l’Allemagne nazie devrait se battre. La violence doit cesser.
Pendant de nombreuses années, nous avons appris à discuter de problèmes fondamentaux, à percevoir de manière critique la réalité qui nous entoure et à comprendre la place d’une personne dans le monde. Réduire les relations entre les pays, les peuples et les peuples à un bain de sang au nom d’ambitions personnelles et territoriales ressemble à une cruelle moquerie de tout ce qui nous semble important.
En Ukraine, les gens ordinaires et les militaires meurent, des monuments, des maisons et des infrastructures sont détruits. En Russie, la guerre entraîne une censure et une pression accrues sur les médias indépendants, l’extension du contrôle de l’État à toutes les sphères de la vie et la détention injustifiée de manifestants pacifiques. Le fonctionnement normal des médias est impossible dans des conditions où l’État interdit d’appeler la guerre une guerre et tente de contrôler l’information avec des blocs. Ainsi, les événements de ces derniers jours se sont transformés en une catastrophe humanitaire en Ukraine et en la destruction de la société civile en Russie.
Nous, diplômés, personnel, étudiants diplômés et étudiants de la Faculté de philosophie de l’Université d’État Lomonosov de Moscou, appelons les autorités russes à cesser immédiatement la guerre en Ukraine
Envahir le territoire d’un autre État et bombarder des villes pacifiques pour contourner les normes diplomatiques et humaines sont des actions injustifiées et même criminelles. Sous prétexte de dénazification, les autorités russes ont sanctionné exactement ce contre quoi un pays fier de la victoire héroïque de ses ancêtres sur l’Allemagne nazie devrait se battre. La violence doit cesser.
Pendant de nombreuses années, nous avons appris à discuter de problèmes fondamentaux, à percevoir de manière critique la réalité qui nous entoure et à comprendre la place d’une personne dans le monde. Réduire les relations entre les pays, les peuples et les peuples à un bain de sang au nom d’ambitions personnelles et territoriales ressemble à une cruelle moquerie de tout ce qui nous semble important.
En Ukraine, les gens ordinaires et les militaires meurent, des monuments, des maisons et des infrastructures sont détruits. En Russie, la guerre entraîne une censure et une pression accrues sur les médias indépendants, l’extension du contrôle de l’État à toutes les sphères de la vie et la détention injustifiée de manifestants pacifiques. Le fonctionnement normal des médias est impossible dans des conditions où l’État interdit d’appeler la guerre une guerre et tente de contrôler l’information avec des blocs. Ainsi, les événements de ces derniers jours se sont transformés en une catastrophe humanitaire en Ukraine et en la destruction de la société civile en Russie.
Le Monde, le 5 mars 2022
Antoine Arjakovsky
La guerre menée par la Russie en Ukraine est aussi religieuse, décrypte l’historien
Antoine Arjakovsky, qui explique comment ce conflit oppose le patriarche de
Moscou, devenu idéologue de l’impérialisme du Kremlin, à une Eglise orthodoxe
d’Ukraine qui s’est émancipée de la tutelle russe en 2019.
Directeur de recherche au Collège des bernardins, l’historien Antoine Arjakovsky est
à la fois spécialiste du christianisme orthodoxe et fin connaisseur de l’Ukraine, où il a
fondé un institut d’études œcuméniques en 2004, à Lviv. Président de l’Association
des philosophes chrétiens et lui-même orthodoxe, il est notamment l’auteur
de Qu’est-ce que l’orthodoxie ? (« Folio », Gallimard, 2013) et de Russie-Ukraine. De
la guerre à la paix ? (Parole et silence, 2004). Son prochain ouvrage, Qu’est-ce que
l’œcuménisme ?, paraîtra le 17 mars aux Editions du Cerf.
1. L’invasion russe intervient dans un contexte religieux singulier, marqué par l’indépendance de l’Eglise orthodoxe d’Ukraine en 2019. Comment s’est construite l’architecture du christianisme oriental ?
Antoine Arjakovsky
La guerre menée par la Russie en Ukraine est aussi religieuse, décrypte l’historien
Antoine Arjakovsky, qui explique comment ce conflit oppose le patriarche de
Moscou, devenu idéologue de l’impérialisme du Kremlin, à une Eglise orthodoxe
d’Ukraine qui s’est émancipée de la tutelle russe en 2019.
Directeur de recherche au Collège des bernardins, l’historien Antoine Arjakovsky est
à la fois spécialiste du christianisme orthodoxe et fin connaisseur de l’Ukraine, où il a
fondé un institut d’études œcuméniques en 2004, à Lviv. Président de l’Association
des philosophes chrétiens et lui-même orthodoxe, il est notamment l’auteur
de Qu’est-ce que l’orthodoxie ? (« Folio », Gallimard, 2013) et de Russie-Ukraine. De
la guerre à la paix ? (Parole et silence, 2004). Son prochain ouvrage, Qu’est-ce que
l’œcuménisme ?, paraîtra le 17 mars aux Editions du Cerf.
1. L’invasion russe intervient dans un contexte religieux singulier, marqué par l’indépendance de l’Eglise orthodoxe d’Ukraine en 2019. Comment s’est construite l’architecture du christianisme oriental ?
Chers Frères et Sœurs
Bien que notre Archevêché soit géographiquement externe au terrain de l’affrontement et en dépit de la diversité de ses composantes, une quasi-unanimité se dessine en faveur de ma prise de position exprimant la solidarité avec l’ensemble du peuple ukrainien et des églises orthodoxes ukrainiennes.
Je demande instamment à sa Sainteté le patriarche Cyrille et au Saint-Synode d’intervenir fermement auprès des autorités politiques de la Russie pour cesser immédiatement cette guerre qui est un péché grave devant Dieu. Nous invitons les fidèles de nos paroisses et de nos communautés à redoubler de ferveur et de prière pour que cesse cette infâme guerre fratricide.
Bien que notre Archevêché soit géographiquement externe au terrain de l’affrontement et en dépit de la diversité de ses composantes, une quasi-unanimité se dessine en faveur de ma prise de position exprimant la solidarité avec l’ensemble du peuple ukrainien et des églises orthodoxes ukrainiennes.
Je demande instamment à sa Sainteté le patriarche Cyrille et au Saint-Synode d’intervenir fermement auprès des autorités politiques de la Russie pour cesser immédiatement cette guerre qui est un péché grave devant Dieu. Nous invitons les fidèles de nos paroisses et de nos communautés à redoubler de ferveur et de prière pour que cesse cette infâme guerre fratricide.
Alors que Moscou invoque la « défense de l’orthodoxie », l’ensemble des Églises présentes en Ukraine s’opposent à la guerre .
Ces derniers jours, le gouffre n’a cessé de se creuser entre l’épiscopat de l’Église ukrainienne rattachée au Patriarcat de Moscou et son chef spirituel, Cyrille . Une prise de distance marquée par plusieurs signaux majeurs, dont la virulente opposition du métropolite de Kiev, Onuphre, à l’invasion russe.... SUITE le texte de l'article in extenso dans le journal EN PJ
Ces derniers jours, le gouffre n’a cessé de se creuser entre l’épiscopat de l’Église ukrainienne rattachée au Patriarcat de Moscou et son chef spirituel, Cyrille . Une prise de distance marquée par plusieurs signaux majeurs, dont la virulente opposition du métropolite de Kiev, Onuphre, à l’invasion russe.... SUITE le texte de l'article in extenso dans le journal EN PJ
Écrit par Alix Guiho
"On a peu envie d’en parler. A la limite, on peut pleurer." Et prier surtout. Car pour père Stephen Headley, ancien chercheur en anthropologie religieuse au CNRS, installé à Vézelay depuis 25 ans, "l'empathie constructive et la foi sont la seule manière de résoudre ce conflit. Elles apportent le courage, notamment sur place, d'aller aider les autres, de ne pas tomber dans l'incompréhension et le rejet".
Prier pour les morts et les survivants, cachés, au combat ou en exode. Prier pour les 200 civils qui ont déjà perdu la vie en Ukraine, seulement quelques jours après que la guerre a éclaté. L'heure était au recueillement dans l'église orthodoxe de Vézelay, commune de 400 habitants de l'Yonne, ce dimanche 27 février 2022.
Des paroissiens Russes et Ukrainiens
Cette petite paroisse a quelque chose de particulier. Il n'y qu'ici qu'on officie en français, entre Paris et Lyon. Cela en fait un lieu pour le moins cosmopolite. Parmi les 40 paroissiens, des Français, des Roumains, mais aussi une dizaine de personnes originaires de Russie et quelques autres d'Ukraine.
"On a peu envie d’en parler. A la limite, on peut pleurer." Et prier surtout. Car pour père Stephen Headley, ancien chercheur en anthropologie religieuse au CNRS, installé à Vézelay depuis 25 ans, "l'empathie constructive et la foi sont la seule manière de résoudre ce conflit. Elles apportent le courage, notamment sur place, d'aller aider les autres, de ne pas tomber dans l'incompréhension et le rejet".
Prier pour les morts et les survivants, cachés, au combat ou en exode. Prier pour les 200 civils qui ont déjà perdu la vie en Ukraine, seulement quelques jours après que la guerre a éclaté. L'heure était au recueillement dans l'église orthodoxe de Vézelay, commune de 400 habitants de l'Yonne, ce dimanche 27 février 2022.
Des paroissiens Russes et Ukrainiens
Cette petite paroisse a quelque chose de particulier. Il n'y qu'ici qu'on officie en français, entre Paris et Lyon. Cela en fait un lieu pour le moins cosmopolite. Parmi les 40 paroissiens, des Français, des Roumains, mais aussi une dizaine de personnes originaires de Russie et quelques autres d'Ukraine.
Vladimir Golovanow
Faisant donc partie du "cycle pascal", mobile car basé sur un calendrier lunaire, la semaine des laitages aura lieu cette année 2022 du lundi 28 février
au dimanche 6 mars
C'est la dernière semaine avant le début du Grand Carême qui est aussi appelée "semaine de l’abstention de viande" (мясопустная неделя en russe) car les Orthodoxes ne mangent déjà plus de viande.
Après le début du Grand Carême, on s'abstiendra aussi de poisson, de laitages et d’œufs – un véritable régime végan en dehors des dimanche et fêtes, où le poisson est admis... et on s’efforce aussi de s’abstenir de tout ce qui pourrait les distraire de la vie spirituelle (fêtes, danse, musique et spectacles profanes...) La semaine des laitages nous offre donc une dernière chance de déguster des produits à base de fromage, lait, œufs etc. et de donner cours à ces activités sociales qui seront proscrites pour la période de prière intense, de sobriété et d’introspection des 8 semaines suivantes
Faisant donc partie du "cycle pascal", mobile car basé sur un calendrier lunaire, la semaine des laitages aura lieu cette année 2022 du lundi 28 février
au dimanche 6 mars
C'est la dernière semaine avant le début du Grand Carême qui est aussi appelée "semaine de l’abstention de viande" (мясопустная неделя en russe) car les Orthodoxes ne mangent déjà plus de viande.
Après le début du Grand Carême, on s'abstiendra aussi de poisson, de laitages et d’œufs – un véritable régime végan en dehors des dimanche et fêtes, où le poisson est admis... et on s’efforce aussi de s’abstenir de tout ce qui pourrait les distraire de la vie spirituelle (fêtes, danse, musique et spectacles profanes...) La semaine des laitages nous offre donc une dernière chance de déguster des produits à base de fromage, lait, œufs etc. et de donner cours à ces activités sociales qui seront proscrites pour la période de prière intense, de sobriété et d’introspection des 8 semaines suivantes
Bien-aimés en Christ, Évêques, Pères, Frères et Sœurs !
Cher peuple Ukrainien !
C’est avec chagrin et douleur que nous voyons la guerre arrivée sur notre sol ukrainien natal. De dures épreuves nous ont tous frappés. Les combats entre les troupes de la Fédération de Russie et les Forces armées ukrainiennes se poursuivent presque dans toute l'Ukraine, des soldats et des civils meurent, le nombre de réfugiés s’accroît. Placer les armes nucléaires en un état d’alerte élevé remet en question le futur de l'humanité. Dans une situation aussi difficile, nous vous appelons tous à être courageux, à prier et à s'unir pour la défense de notre Patrie.
En nous adressant aujourd'hui à tous , nous voulons témoigner que nous vous respectons et prions pour vous car en risquant votre vie vous témoignez de la façon dont vous pouvez accomplir les paroles de notre Seigneur Jésus-Christ : Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis (Jean 15:13).
Cher peuple Ukrainien !
C’est avec chagrin et douleur que nous voyons la guerre arrivée sur notre sol ukrainien natal. De dures épreuves nous ont tous frappés. Les combats entre les troupes de la Fédération de Russie et les Forces armées ukrainiennes se poursuivent presque dans toute l'Ukraine, des soldats et des civils meurent, le nombre de réfugiés s’accroît. Placer les armes nucléaires en un état d’alerte élevé remet en question le futur de l'humanité. Dans une situation aussi difficile, nous vous appelons tous à être courageux, à prier et à s'unir pour la défense de notre Patrie.
En nous adressant aujourd'hui à tous , nous voulons témoigner que nous vous respectons et prions pour vous car en risquant votre vie vous témoignez de la façon dont vous pouvez accomplir les paroles de notre Seigneur Jésus-Christ : Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis (Jean 15:13).
C'est d'actualité maintenant !!!
Voici une liste des choses essentielles et perinentes pour les réfugiés :
✅Couvertures économes en chaleur, sacs de couchage, tapis, couvertures, matelas, imperméables, oreillers ;
✅Détergents corporels, dentifrices et brosses, couches et serviettes, essuie-tout, antiseptiques, alcool, masques réutilisables et jetables ;
✅Moyens pour pansements, solutions, tentes, plates-bandes, réchauds, chaudron, serviettes en microfibre, vaisselle réutilisable;
✅Piles, bougies, lampes de poche ;
✅Nutrition : eau, restauration rapide, barres énergétiques, fruits secs, noix, conserves, vermicelles, céréales instantanées.
Veuillez tout emmener à l’Ambassade d’Ukraine à Paris!
👉Adresse : 21 Av. de Saxe, 75007 Paris
Voici une liste des choses essentielles et perinentes pour les réfugiés :
✅Couvertures économes en chaleur, sacs de couchage, tapis, couvertures, matelas, imperméables, oreillers ;
✅Détergents corporels, dentifrices et brosses, couches et serviettes, essuie-tout, antiseptiques, alcool, masques réutilisables et jetables ;
✅Moyens pour pansements, solutions, tentes, plates-bandes, réchauds, chaudron, serviettes en microfibre, vaisselle réutilisable;
✅Piles, bougies, lampes de poche ;
✅Nutrition : eau, restauration rapide, barres énergétiques, fruits secs, noix, conserves, vermicelles, céréales instantanées.
Veuillez tout emmener à l’Ambassade d’Ukraine à Paris!
👉Adresse : 21 Av. de Saxe, 75007 Paris
Le pape s’est rendu à l’ambassade de Russie pour exprimer sa « préoccupation »
Le pape François s’est rendu, vendredi matin, à l’ambassade de Russie près le Saint-Siège, à Rome, pour « exprimer sa préoccupation » face à la guerre en Ukraine, a annoncé le service de presse du Vatican. Le souverain pontife, qui avait appelé mercredi à « préserver le monde de la folie de la guerre », a rencontré l’ambassadeur Alexandre Avdeïev et est resté « un peu plus d’une demi-heure sur place ».
Jeudi, quelques heures après l'attaque de l'Ukraine par les troupes de Moscou, le Vatican avait estimé que des négociations étaient encore possibles pour trouver une solution pacifique au conflit russo-ukrainien.
Le pape François s’est rendu, vendredi matin, à l’ambassade de Russie près le Saint-Siège, à Rome, pour « exprimer sa préoccupation » face à la guerre en Ukraine, a annoncé le service de presse du Vatican. Le souverain pontife, qui avait appelé mercredi à « préserver le monde de la folie de la guerre », a rencontré l’ambassadeur Alexandre Avdeïev et est resté « un peu plus d’une demi-heure sur place ».
Jeudi, quelques heures après l'attaque de l'Ukraine par les troupes de Moscou, le Vatican avait estimé que des négociations étaient encore possibles pour trouver une solution pacifique au conflit russo-ukrainien.
Le 22 février à 19h30, l'initiative de l'association catholique/orthodoxe "Friends of Orthodoxy" s'est tenu le premier webinaire catholique/orthodoxe sur le thème de la liturgie sacrée. A cette occasion, les 15 intervenants, parmi eux un évêque catholique, un métropolite orthodoxe, mais aussi des prêtres, moines et fidèles ont exprimé leur attachement à la grande tradition liturgique latine et byzantine:
Mgr Dominique Rey (évêque de Fréjus-Toulon), le métropolite Seraphim Kikotis (Patriarcat de Constantinople), l'abbé Nicolas du Chaxel (Fraternité Saint-Pierre), Nicoleta Acatrinei (théologienne orthodoxe), M. Jean de Tauriers (président de Notre-Dame de Chrétienté), le P. Marc Andronikof (Patriarcat de Moscou), le Père Maxime Obukhov (commission pour l'enfance et la famille du Patriarcat de Moscou), Don Francesco Giordano (Professeur à l'université pontificale de l'Angelicum) , le Père Vasile (Patriarcat orthodoxe de Roumanie), M. Grégor Puppinck (Fondateur d'Evangelizo), M. Octavian Mihoc (responsable pour les relations inter chrétiennes et avec l'Islam au Conseil Oecuménique des Eglises), le Père Michel Viot, le Hiéromoine Denis, M. Antonio Brandi (président de Pro Vita et Famiglia Italia) et Guillaume d'Alançon (LIFE-Europe).
Chacun selon son mode propre, a exprimé son estime pour l'effort entrepris par les catholiques attachés aux sources de la liturgie qui irriguent la vie de l'Eglise depuis les origines. Ce fut aussi une occasion de connaissance mutuelle avec en perspective la recherche de la vérité dans le Christ et son Eglise.
Pour ceux qui souhaiteraient revoir cette conférence voici le lien https://us02web.zoom.us/rec/share/uk-b36RfffhwQaEC_AHd5CBACVSTBMVdZdTucJ09j5bqqQ5KDcPl-woJjcPFGBUw.t492VV61UIn5XHhj
(Passcode: 34@389X0)
Contact : 06 38 10 44 66 - gadalancon@gmail.com
Mgr Dominique Rey (évêque de Fréjus-Toulon), le métropolite Seraphim Kikotis (Patriarcat de Constantinople), l'abbé Nicolas du Chaxel (Fraternité Saint-Pierre), Nicoleta Acatrinei (théologienne orthodoxe), M. Jean de Tauriers (président de Notre-Dame de Chrétienté), le P. Marc Andronikof (Patriarcat de Moscou), le Père Maxime Obukhov (commission pour l'enfance et la famille du Patriarcat de Moscou), Don Francesco Giordano (Professeur à l'université pontificale de l'Angelicum) , le Père Vasile (Patriarcat orthodoxe de Roumanie), M. Grégor Puppinck (Fondateur d'Evangelizo), M. Octavian Mihoc (responsable pour les relations inter chrétiennes et avec l'Islam au Conseil Oecuménique des Eglises), le Père Michel Viot, le Hiéromoine Denis, M. Antonio Brandi (président de Pro Vita et Famiglia Italia) et Guillaume d'Alançon (LIFE-Europe).
Chacun selon son mode propre, a exprimé son estime pour l'effort entrepris par les catholiques attachés aux sources de la liturgie qui irriguent la vie de l'Eglise depuis les origines. Ce fut aussi une occasion de connaissance mutuelle avec en perspective la recherche de la vérité dans le Christ et son Eglise.
Pour ceux qui souhaiteraient revoir cette conférence voici le lien https://us02web.zoom.us/rec/share/uk-b36RfffhwQaEC_AHd5CBACVSTBMVdZdTucJ09j5bqqQ5KDcPl-woJjcPFGBUw.t492VV61UIn5XHhj
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Contact : 06 38 10 44 66 - gadalancon@gmail.com
En Italie, la pandémie de coronavirus a contribué à une recrudescence religieuse, a dit l'archiprêtre Alexeï Yastrebov, représentant officiel de l'Institut d'histoire russe de l'Académie des sciences de Russie dans ce pays.
"En général, la pandémie n'a pas vidé les temples, cependant à certaines périodes, il était impossible d'y aller, il y avait des restrictions, mais en termes de religiosité, cela n'a pas fait de mal, mais je pense que cela avait plutôt un effet bénéfique", a-t-il déclaré dans une interview à Interfax.
Quant à l'Église, selon les impressions du prêtre, cette pandémie a plutôt uni les gens. "Les temples ne sont pas vidés, compte tenu de toutes les règles et restrictions liées à la pandémie. Il n'y a pas d'églises surpeuplées, car des messes ont lieu plusieurs fois par jour, tout le temps", a-t-il déclaré.
"En général, la pandémie n'a pas vidé les temples, cependant à certaines périodes, il était impossible d'y aller, il y avait des restrictions, mais en termes de religiosité, cela n'a pas fait de mal, mais je pense que cela avait plutôt un effet bénéfique", a-t-il déclaré dans une interview à Interfax.
Quant à l'Église, selon les impressions du prêtre, cette pandémie a plutôt uni les gens. "Les temples ne sont pas vidés, compte tenu de toutes les règles et restrictions liées à la pandémie. Il n'y a pas d'églises surpeuplées, car des messes ont lieu plusieurs fois par jour, tout le temps", a-t-il déclaré.
Le père Michel Fortounatto s’est endormi dans le Seigneur dans la soirée du 19 février a l’âge de 90 ans.
À l’occasion de son 90e anniversare, une biographie écrite par le diacre Maciej Leszczynski fut publiée sur le site de l’Archevêché des églises de tradition russe en Europe occidentale que nous réproduisons c-dessous in extenso. De même, nous vous invitons à regarder l’enregistrement vidéo de l’atelier de chant liturgique à l’Institut Saint-Serge qui a eu liue le 11 octobre 2011. Pour voir tous nos articles sur le père Michel, cliquez ICI !
Le père Michel fils d’émigrés russes, a était professeur en musicologie liturgique de l’Institut de Théologie Orthodoxe Saint-Serge pendant des nombreuses années, spécialiste de chant liturgique et auteur de nombreuses harmonisations dans la tradition de l’école musicale de Moscou. Il a été 45 ans chef de choeur et prêtre à la cathédrale orthodoxe russe à Londres et très proche collaborateur du Métropolite Antoine de Souroge. Revenu dans Archevêché en 2006, il a donné de nombreuses conférences tant dans les différents pays d’Europe occidentale qu’en Russie. Aujourd’hui il continue de se consacrer à l’écriture et à la musicologie liturgique orthodoxe.
À l’occasion de son 90e anniversare, une biographie écrite par le diacre Maciej Leszczynski fut publiée sur le site de l’Archevêché des églises de tradition russe en Europe occidentale que nous réproduisons c-dessous in extenso. De même, nous vous invitons à regarder l’enregistrement vidéo de l’atelier de chant liturgique à l’Institut Saint-Serge qui a eu liue le 11 octobre 2011. Pour voir tous nos articles sur le père Michel, cliquez ICI !
Le père Michel fils d’émigrés russes, a était professeur en musicologie liturgique de l’Institut de Théologie Orthodoxe Saint-Serge pendant des nombreuses années, spécialiste de chant liturgique et auteur de nombreuses harmonisations dans la tradition de l’école musicale de Moscou. Il a été 45 ans chef de choeur et prêtre à la cathédrale orthodoxe russe à Londres et très proche collaborateur du Métropolite Antoine de Souroge. Revenu dans Archevêché en 2006, il a donné de nombreuses conférences tant dans les différents pays d’Europe occidentale qu’en Russie. Aujourd’hui il continue de se consacrer à l’écriture et à la musicologie liturgique orthodoxe.
Il naquit le 28 octobre 1870 à Dunakiliti (Hongrie), sixième enfant d'une famille noble. En 1896, il commença des études de médecine à l'Université de Vienne, qu'il termina en 1900. Le 10 novembre 1898, il épousa la comtesse Maria Teresa Coreth, une femme profondément pieuse. Leur mariage fut très heureux et ils eurent 13 enfants. Aristocrate et héritier du château de Körmend, en Hongrie, sa fortune lui valait le titre de « prince ». Saint Jean Paul II a béatifié László Batthyány-Strattmann le 23 mars 2003
Ce médecin hongrois ne refusait jamais de patients et acceptait que les plus démunis le rémunèrent par la prière.
Pour un trop grand nombre de personnes dans le monde, se soigner est particulièrement onéreux. Une simple visite chez le médecin coûte tellement chère que les plus modestes sont dissuadés de s’y rendre. Aujourd’hui, des associations s’emploient à rendre les soins accessibles à travers de nombreuses initiatives dans le monde.
En Hongrie, au début du XXe siècle, le bienheureux László Batthyány-Strattmann avait une manière bien à lui de rendre les soins accessibles à tous. Ce médecin ne refusait jamais les patients, même ceux qui n’étaient pas en mesure de payer. À eux, il leur demandait seulement de prier le Notre Père. Servir les pauvres faisait partie de son devoir estimait-il.
Ce médecin hongrois ne refusait jamais de patients et acceptait que les plus démunis le rémunèrent par la prière.
Pour un trop grand nombre de personnes dans le monde, se soigner est particulièrement onéreux. Une simple visite chez le médecin coûte tellement chère que les plus modestes sont dissuadés de s’y rendre. Aujourd’hui, des associations s’emploient à rendre les soins accessibles à travers de nombreuses initiatives dans le monde.
En Hongrie, au début du XXe siècle, le bienheureux László Batthyány-Strattmann avait une manière bien à lui de rendre les soins accessibles à tous. Ce médecin ne refusait jamais les patients, même ceux qui n’étaient pas en mesure de payer. À eux, il leur demandait seulement de prier le Notre Père. Servir les pauvres faisait partie de son devoir estimait-il.
Le métropolite Théodore de Laodicée est devenu le nouveau représentant du patriarche de Constantinople en Grèce...
Le 11 février 2022, le métropolite Théodore de Laodicée a été élu par le Saint Synode du Patriarcat de Constantinople en tant que nouveau représentant du Patriarche de Constantinople à Athènes .
Le métropolite Theodore, âgé de 73 ans, a été recteur de la cathédrale Sainte-Sophie de Londres pendant de nombreuses années. En 2018, il a été élu métropolite titulaire de Laodicée. il a remplacé à ce poste le métropolite Amphiloque d'Andrinople qui avait eu pendant toutes ces années de mauvaises relations avec l'Église orthodoxe grecque .
Le 11 février 2022, le métropolite Théodore de Laodicée a été élu par le Saint Synode du Patriarcat de Constantinople en tant que nouveau représentant du Patriarche de Constantinople à Athènes .
Le métropolite Theodore, âgé de 73 ans, a été recteur de la cathédrale Sainte-Sophie de Londres pendant de nombreuses années. En 2018, il a été élu métropolite titulaire de Laodicée. il a remplacé à ce poste le métropolite Amphiloque d'Andrinople qui avait eu pendant toutes ces années de mauvaises relations avec l'Église orthodoxe grecque .
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