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Il a été permis à l'Eglise canonique orthodoxe d'Ukraine de garder sa dénomination. La Cour Suprême n'a pas donné satisfaction à la requête en cassation déposée par le Ministère de la culture d'Ukraine qui souhaitait un changement de dénomination. Cette décision est définitive.
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Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 17 Décembre 2019 à 14:47
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Aujourd'hui, 15 décembre 2019, la paroisse d'Asnières a voté. Voici les résultats du scrutin, Axios!
Paroisse d'Asnières
Moscou : 19
Constantinople : 18
Paroisse d'Asnières
Moscou : 19
Constantinople : 18
Extraits du livre de Jean-Claude Larchet "Le Starets Serge"
Parfois le starets Serge évoque la passion du désespoir, qui peut chez le chrétien, naître de la conscience aigüe d’un péché commis ou de son état de péché.
Le starets préconise plusieurs façons de sortir de cet état spirituel non seulement pathologique mais dangereux.
1. Nous ne devons jamais croire notre état de péché irrémédiable, mais au contraire être sûrs qu’il y a toujours un pardon pour toute faute, et qu’il suffit de le demander à Dieu pour l’obtenir.
2. Nous devons éviter d’être sous la dépendance de nos péchés et de nos états de péché antérieurs.
Pour cela nous devons : a) éviter de nous rappeler nos fautes dans le détail et de les « ruminer » ; b) commencer chaque jour comme si c’était un jour nouveau, « tout reprendre de zéro », ne pas être tourné vers le passé mais vers le présent et vers l’avenir.
3. Nous devons nous désolidariser de notre péché. Alors que le diable vise à nous identifier à notre péché, nous suggérant : « Tu es cela », pour nous pousser, justement, au désespoir, nous devons comprendre que le péché et les passions sont profondément étrangers à notre nature et à notre personne, qu’ils sont comme des abcès qui s’y sont surajoutés par accident, qui ont parasité notre peau mais ne font pas partie d’elle.
Parfois le starets Serge évoque la passion du désespoir, qui peut chez le chrétien, naître de la conscience aigüe d’un péché commis ou de son état de péché.
Le starets préconise plusieurs façons de sortir de cet état spirituel non seulement pathologique mais dangereux.
1. Nous ne devons jamais croire notre état de péché irrémédiable, mais au contraire être sûrs qu’il y a toujours un pardon pour toute faute, et qu’il suffit de le demander à Dieu pour l’obtenir.
2. Nous devons éviter d’être sous la dépendance de nos péchés et de nos états de péché antérieurs.
Pour cela nous devons : a) éviter de nous rappeler nos fautes dans le détail et de les « ruminer » ; b) commencer chaque jour comme si c’était un jour nouveau, « tout reprendre de zéro », ne pas être tourné vers le passé mais vers le présent et vers l’avenir.
3. Nous devons nous désolidariser de notre péché. Alors que le diable vise à nous identifier à notre péché, nous suggérant : « Tu es cela », pour nous pousser, justement, au désespoir, nous devons comprendre que le péché et les passions sont profondément étrangers à notre nature et à notre personne, qu’ils sont comme des abcès qui s’y sont surajoutés par accident, qui ont parasité notre peau mais ne font pas partie d’elle.
Ce livre de Xenia Krivochéine peut être acheté à la librairie de la сathédrale
Traduction Gilles-Marc Fougeron, mise en page et couverture Daria Alexandrovskaya
" Editions Sainte-Geneviève", 2019. Nombreuses photos historiques
Prix 13 €. AMAZON
La majorité des Russes et des Français ne connaît pas l’histoire de l’érection de la cathédrale russe du diocèse de Chersonèse de l’Église orthodoxe russe en plein centre de Paris.
La consécration de la cathédrale de la Sainte-Trinité par le patriarche Cyrille fin 2016 a été l’accord final d’un long chemin semé d’embûches pour l’Église russe. Ses bulbes d’or embellissent la merveilleuse ville de Paris.
La cathédrale, telle l’invisible cité de Kitège , s’est comme par miracle dressée au bord de la Seine et, malgré les difficultés, les relations historiques, culturelles et religieuses entre nos deux pays, loin de se rompre, se sont renforcées.
Traduction Gilles-Marc Fougeron, mise en page et couverture Daria Alexandrovskaya
" Editions Sainte-Geneviève", 2019. Nombreuses photos historiques
Prix 13 €. AMAZON
La majorité des Russes et des Français ne connaît pas l’histoire de l’érection de la cathédrale russe du diocèse de Chersonèse de l’Église orthodoxe russe en plein centre de Paris.
La consécration de la cathédrale de la Sainte-Trinité par le patriarche Cyrille fin 2016 a été l’accord final d’un long chemin semé d’embûches pour l’Église russe. Ses bulbes d’or embellissent la merveilleuse ville de Paris.
La cathédrale, telle l’invisible cité de Kitège , s’est comme par miracle dressée au bord de la Seine et, malgré les difficultés, les relations historiques, culturelles et religieuses entre nos deux pays, loin de se rompre, se sont renforcées.
La paroisse de la Mère de Dieu du Signe a célébré le 10 décembre 2019 la fête de l'icône de la Mère de Dieu de la Racine.
A la fin de la divine liturgie Monseigneur Hilarion, métropolite de New York (EORHF), a élevé l'archevêque de Berlin et d'Allemagne Marc (Arndt) au rang de métropolite, ceci à l'occasion du quarantième anniversaire de son ordination et pour récompenser ses mérites au service de l'Eglise du Christ. Le Synode des évêque de l'Eglise Hors Frontières avait débattu de cette décision en juin dernier.
A la fin de la divine liturgie Monseigneur Hilarion, métropolite de New York (EORHF), a élevé l'archevêque de Berlin et d'Allemagne Marc (Arndt) au rang de métropolite, ceci à l'occasion du quarantième anniversaire de son ordination et pour récompenser ses mérites au service de l'Eglise du Christ. Le Synode des évêque de l'Eglise Hors Frontières avait débattu de cette décision en juin dernier.
SUITE le texte inédit traduit pour PO par Marie Genko
Par la suite en démêlant cet écheveau d’erreurs, l’assemblée diocésaine de l’exarchat russe d’Europe occidentale, (17 octobre 1946) décida de prévenir une éventuelle répétition de la dernière faute, et elle alla plus loin dans la définition de sa position, en se tournant cette fois ci, sans aucune condition, vers la juridiction du patriarcat de Constantinople.
Enfin il exprima la dépendance directe du diocèse envers le patriarcat Constantinople dans l’accord écrit du 6 mars 1947, et en ne stipulant rien à propos de son caractère provisoire. La raison du silence à propos de la forme de la nouvelle soumission était évidente, mais elle était dissimulée vis-à-vis des fidèles par les instances dirigeantes du diocèse.
Ce n’est que récemment qu’une nouvelle assemblée diocésaine de l’exarchat (du 29 septembre au 5 octobre 1949) déclara avec précision qu’il rejette une position provisoire et confirme l’établissement permanent du diocèse dans la juridiction du patriarche œcuménique; et en essayant d’argumenter les principes de ses nouveaux droits, il appelle les autres églises et les autres juridictions de suivre son exemple.
Par la suite en démêlant cet écheveau d’erreurs, l’assemblée diocésaine de l’exarchat russe d’Europe occidentale, (17 octobre 1946) décida de prévenir une éventuelle répétition de la dernière faute, et elle alla plus loin dans la définition de sa position, en se tournant cette fois ci, sans aucune condition, vers la juridiction du patriarcat de Constantinople.
Enfin il exprima la dépendance directe du diocèse envers le patriarcat Constantinople dans l’accord écrit du 6 mars 1947, et en ne stipulant rien à propos de son caractère provisoire. La raison du silence à propos de la forme de la nouvelle soumission était évidente, mais elle était dissimulée vis-à-vis des fidèles par les instances dirigeantes du diocèse.
Ce n’est que récemment qu’une nouvelle assemblée diocésaine de l’exarchat (du 29 septembre au 5 octobre 1949) déclara avec précision qu’il rejette une position provisoire et confirme l’établissement permanent du diocèse dans la juridiction du patriarche œcuménique; et en essayant d’argumenter les principes de ses nouveaux droits, il appelle les autres églises et les autres juridictions de suivre son exemple.
Texte inédit traduit pour PO par Marie Genko
Aperçu de la situation de l’Exarchat russe dans la juridiction œcuménique Holy Trinity monastery Jordanville USA
Le diocèse russe en Europe occidentale, à présent exarchat du patriarcat œcuménique de Constantinople, est composé des anciennes et des nouvelles paroisses et églises des exilés russes et il faisait partie du corps de l’Eglise de Russie jusqu’en 1931 lorsqu’il se soumit au patriarcat œcuménique.
L’archevêque Eloge fut nommé le 2 octobre 1920 à la tête des églises russes d’Europe occidentale de façon provisoire. Cela fut une décision de la Haute administration ecclésiale, formée en 1919 et qui se trouvait au sud de la Russie en raison de la guerre civile et à cause de la séparation d’une partie des diocèses du centre de l’Eglise.
Aperçu de la situation de l’Exarchat russe dans la juridiction œcuménique Holy Trinity monastery Jordanville USA
Le diocèse russe en Europe occidentale, à présent exarchat du patriarcat œcuménique de Constantinople, est composé des anciennes et des nouvelles paroisses et églises des exilés russes et il faisait partie du corps de l’Eglise de Russie jusqu’en 1931 lorsqu’il se soumit au patriarcat œcuménique.
L’archevêque Eloge fut nommé le 2 octobre 1920 à la tête des églises russes d’Europe occidentale de façon provisoire. Cela fut une décision de la Haute administration ecclésiale, formée en 1919 et qui se trouvait au sud de la Russie en raison de la guerre civile et à cause de la séparation d’une partie des diocèses du centre de l’Eglise.
Commentaires du Secrétariat de la Commission synodale biblique et théologique de l’Église orthodoxe russe.
Les démarches unilatérales du Patriarcat de Constantinople en Ukraine, qui se sont achevées en janvier 2019 par la signature d’un prétendu « tomos d’autocéphalie », malgré la volonté de l’épiscopat, du clergé, des moines et des laïcs de l’Église orthodoxe d’Ukraine, ont suscité un vif débat dans les milieux ecclésiastiques. L’analyse des publications consacrées à ce thème montre que beaucoup de ceux qui participent à ces débats relient étroitement la question ukrainienne à des notions clés de l’ecclésiologie orthodoxe, comme la succession apostolique, l’économie et ses limites, le fonctionnement de l’Église orthodoxe au niveau universel, la conciliarité et la primauté.
Dans leurs ouvrages, de nombreux auteurs, notamment des auteurs de langue grecque, se montrent, avec raison, inquiets de savoir comment sera préservée intacte la succession apostolique, après la décision du Synode du Patriarcat de Constantinople d’admettre à la communion eucharistique des individus n’ayant pas été ordonnés légalement.
Les démarches unilatérales du Patriarcat de Constantinople en Ukraine, qui se sont achevées en janvier 2019 par la signature d’un prétendu « tomos d’autocéphalie », malgré la volonté de l’épiscopat, du clergé, des moines et des laïcs de l’Église orthodoxe d’Ukraine, ont suscité un vif débat dans les milieux ecclésiastiques. L’analyse des publications consacrées à ce thème montre que beaucoup de ceux qui participent à ces débats relient étroitement la question ukrainienne à des notions clés de l’ecclésiologie orthodoxe, comme la succession apostolique, l’économie et ses limites, le fonctionnement de l’Église orthodoxe au niveau universel, la conciliarité et la primauté.
Dans leurs ouvrages, de nombreux auteurs, notamment des auteurs de langue grecque, se montrent, avec raison, inquiets de savoir comment sera préservée intacte la succession apostolique, après la décision du Synode du Patriarcat de Constantinople d’admettre à la communion eucharistique des individus n’ayant pas été ordonnés légalement.
Les églises désacralisées de Rouen ont trouvé preneur, à l’exception de Saint-Paul, « dont l’accessibilité pose problème », reconnaît Christine Rambaud, adjointe au maire chargée de l’urbanisme et membre du jury d’élus qui a sélectionné les projets pour la reprise de trois édifices. Sainte-Croix-des-Pelletiers, Saint-Pierre-du-Chatel et Saint-Nicaise vont ainsi reprendre vie d’ici les prochaines années, grâce aux ambitions d’entrepreneurs locaux, qui prévoient de les transformer en brasserie, en hôtel restaurant luxueux ou en espace de coworking.
« Notre premier objectif était de sauver ces quatre monuments historiques, pour qu’ils continuent à être des éléments de l’attractivité de Rouen, explique le maire Yvon Robert, en référence à l’appel à projets lancé en mai dernier. Même avec des subventions, nous n’aurions pas les moyens de les restaurer. »
« Notre premier objectif était de sauver ces quatre monuments historiques, pour qu’ils continuent à être des éléments de l’attractivité de Rouen, explique le maire Yvon Robert, en référence à l’appel à projets lancé en mai dernier. Même avec des subventions, nous n’aurions pas les moyens de les restaurer. »
Le vendredi 6 décembre 2019 ont eu lieu des solennités à l’occasion de la fête onomastique de la cathédrale Saint Alexandre de la Neva. C’était la première liturgie commune concélébrée par les métropolites Jean et Antoine.
Participait à la liturgie les clergés des deux diocèses : le protopresbytre Anatole Rakovitch, l’archiprêtre Jean Gueit, l’archiprêtre Eugène Chapiuk, le protodiacre Jean Drobot… Il y avait dans la cathédrale de nombreux membres du clergé qui accompagnaient le métropolite Antoine : le père Maxim Politov, secrétaire de l’administration diocésaine, l’archiprêtre Nicolas Rehbinder, recteur de l’église des Trois Saints Docteurs à Paris et le protodiacre Nicolas Rehbinder de la cathédrale de la Sainte Trinité.
La liturgie a été chantée conjointement par les chorales des cathédrales Saint Alexandre et Sainte Trinité.
Participait à la liturgie les clergés des deux diocèses : le protopresbytre Anatole Rakovitch, l’archiprêtre Jean Gueit, l’archiprêtre Eugène Chapiuk, le protodiacre Jean Drobot… Il y avait dans la cathédrale de nombreux membres du clergé qui accompagnaient le métropolite Antoine : le père Maxim Politov, secrétaire de l’administration diocésaine, l’archiprêtre Nicolas Rehbinder, recteur de l’église des Trois Saints Docteurs à Paris et le protodiacre Nicolas Rehbinder de la cathédrale de la Sainte Trinité.
La liturgie a été chantée conjointement par les chorales des cathédrales Saint Alexandre et Sainte Trinité.
Les 3 et 4 décembre 2019, fête de la Présentation de la Sainte Vierge Marie au Temple, nous commémorerons le troisième anniversaire de la consécration de la Cathédrale de la Sainte Trinité, quai de Branly.
Il y exactement trois ans le patriarche de Moscou Sa Sainteté Cyrille a, en présence de nombreux évêques et membres du clergé représentant les Eglises orthodoxes locales, présidé la consécration de la nouvelle cathédrale du diocèse de Chersonèse.
Des vêpres solennelles seront célébrées le 3 décembre à la cathédrale. L’office commencera à 18 heures.
Le lendemain, 4 décembre, fête de la Présentation de la Sainte Vierge au Temple, Monseigneur Antoine, métropolite de Chersonèse et d’Europe occidentale, Exarque du Patriarche, présidera la célébration de la Divine liturgie. Lui concélèbreront tous les évêques de l’Exarchat : Monseigneur Simon, archevêque de Bruxelles et de Belgique ; Monseigneur Elisée, archevêque de La Haye et des Pays-Bas ; Monseigneur Nestor, archevêque de Madrid et de Lisbonne ; Monseigneur Mathieu, évêque de Sourozh ainsi que Monseigneur Ambroise de Bogorodsk.
L’office commence à 9 heures.
Il y exactement trois ans le patriarche de Moscou Sa Sainteté Cyrille a, en présence de nombreux évêques et membres du clergé représentant les Eglises orthodoxes locales, présidé la consécration de la nouvelle cathédrale du diocèse de Chersonèse.
Des vêpres solennelles seront célébrées le 3 décembre à la cathédrale. L’office commencera à 18 heures.
Le lendemain, 4 décembre, fête de la Présentation de la Sainte Vierge au Temple, Monseigneur Antoine, métropolite de Chersonèse et d’Europe occidentale, Exarque du Patriarche, présidera la célébration de la Divine liturgie. Lui concélèbreront tous les évêques de l’Exarchat : Monseigneur Simon, archevêque de Bruxelles et de Belgique ; Monseigneur Elisée, archevêque de La Haye et des Pays-Bas ; Monseigneur Nestor, archevêque de Madrid et de Lisbonne ; Monseigneur Mathieu, évêque de Sourozh ainsi que Monseigneur Ambroise de Bogorodsk.
L’office commence à 9 heures.
L’Évangile ne nous apprend rien de l’enfance de Marie.
Son titre de Mère de Dieu efface tout le reste. Mais la tradition est plus explicite ; elle nous apprend que la Sainte Vierge, dans Son enfance, fut solennellement offerte à Dieu dans Son Temple. Cette présentation est le sujet de la fête qu’on célèbre aujourd’hui.
Où mieux que loin du monde, dans l’enceinte du temple, Marie se fût-Elle préparée à Sa mission ?
Douze années de recueillement, de prière, de contemplation, telle fut la préparation de l’Élue de Dieu.
Cet épisode de la vie de la Vierge Marie ne se trouve pas dans les quatre évangiles, mais dans un livre apocryphe, le "protévangile de Jacques". La piété populaire et la spiritualité mariale en furent marquées, car elle soulignait bien la disponibilité de la Vierge Marie, à l'égard de la volonté divine. Tant en Orient qu'en Occident, cette fête connut un grand succès.
Marie est bien prédestinée à devenir le temple vivant de la divinité. La scène est toute simple, selon cet évangile apocryphe: Anne et Joachim voulurent remercier Dieu de la naissance de cette enfant. Ils la lui consacrèrent. Lorsqu'elle eut trois ans, Marie fut conduite au Temple, un prêtre l'accueille par des paroles qui ressemblent au Magnificat et l'enfant s'assied sur les marches de l'autel. "Tout le peuple d'Israël l'aima". Cette fête est attestée dès le VIe siècle.
Son titre de Mère de Dieu efface tout le reste. Mais la tradition est plus explicite ; elle nous apprend que la Sainte Vierge, dans Son enfance, fut solennellement offerte à Dieu dans Son Temple. Cette présentation est le sujet de la fête qu’on célèbre aujourd’hui.
Où mieux que loin du monde, dans l’enceinte du temple, Marie se fût-Elle préparée à Sa mission ?
Douze années de recueillement, de prière, de contemplation, telle fut la préparation de l’Élue de Dieu.
Cet épisode de la vie de la Vierge Marie ne se trouve pas dans les quatre évangiles, mais dans un livre apocryphe, le "protévangile de Jacques". La piété populaire et la spiritualité mariale en furent marquées, car elle soulignait bien la disponibilité de la Vierge Marie, à l'égard de la volonté divine. Tant en Orient qu'en Occident, cette fête connut un grand succès.
Marie est bien prédestinée à devenir le temple vivant de la divinité. La scène est toute simple, selon cet évangile apocryphe: Anne et Joachim voulurent remercier Dieu de la naissance de cette enfant. Ils la lui consacrèrent. Lorsqu'elle eut trois ans, Marie fut conduite au Temple, un prêtre l'accueille par des paroles qui ressemblent au Magnificat et l'enfant s'assied sur les marches de l'autel. "Tout le peuple d'Israël l'aima". Cette fête est attestée dès le VIe siècle.
Le cimetière russe de Sitka, vieux de plus de deux siècles, a été vandalisé à plusieurs reprises par une bande de jeunes en septembre dernier. Il a pu être remis en état grâce au travail de Bob Sam, un bénévole de 65 ans qui s'en occupe depuis 1986 car sa famille y est enterrée. Le cimetière servait alors de décharge et Sam l'a entièrement déblayé et entretenu depuis. Cette fois il a été aidé par les recrues de l'école de police locale et les pompiers.
La paroisse Saint-Serge à Paris a voté aujourd’hui le 30 novembre 2019, lors de son assemblée générale ordinaire pour choisir sa juridiction ecclésiastique !
Voici les résultats : 31 voix pour le rattachement de la paroisse à l’Archevêché tel qu’il a été reçu par le Patriarcat de Moscou (Mgr Jean de Doubna) et 27 voix pour le rattachement de la paroisse à une structure issue de l’Archevêché dans le cadre de la Métropole grecque de France.
Orthodoxie. com
Voici les résultats : 31 voix pour le rattachement de la paroisse à l’Archevêché tel qu’il a été reçu par le Patriarcat de Moscou (Mgr Jean de Doubna) et 27 voix pour le rattachement de la paroisse à une structure issue de l’Archevêché dans le cadre de la Métropole grecque de France.
Orthodoxie. com
Le père Grégoire : "la voie vers la Lumière ", réalisée par Alexey Vozniuk
A l'occasion des 50 ans de la mort du père Grégoire Krug (1907 - 1969), KTO diffuse un documentaire sur cet écrivain d'icône parmi les plus remarquables du monde orthodoxe. La vie de cet artiste hors du commun est pleine de paradoxe.
Né d'un mariage mixte protestant et orthodoxe, cet aquarelliste et graveur talentueux développe sa maîtrise de l'art de l'icône principalement à l'étranger en raison des événements de 1917 en Russie qui le force à s'installer à Paris.
Dans son ermitage du Saint-Esprit au Mesnil-Saint-Denis, une forêt dans la banlieue parisienne, l'artiste créé des icônes et des fresques dignes des meilleures écoles d'iconographie traditionnelle. L'occupation allemande de la France, et son enfermement dans un asile à la fin de sa vie n'auront pas raison de son oeuvre.
A l'occasion des 50 ans de la mort du père Grégoire Krug (1907 - 1969), KTO diffuse un documentaire sur cet écrivain d'icône parmi les plus remarquables du monde orthodoxe. La vie de cet artiste hors du commun est pleine de paradoxe.
Né d'un mariage mixte protestant et orthodoxe, cet aquarelliste et graveur talentueux développe sa maîtrise de l'art de l'icône principalement à l'étranger en raison des événements de 1917 en Russie qui le force à s'installer à Paris.
Dans son ermitage du Saint-Esprit au Mesnil-Saint-Denis, une forêt dans la banlieue parisienne, l'artiste créé des icônes et des fresques dignes des meilleures écoles d'iconographie traditionnelle. L'occupation allemande de la France, et son enfermement dans un asile à la fin de sa vie n'auront pas raison de son oeuvre.
Le Saint-Synode du Patriarcat œcuménique a publié le communiqué suivant au sujet des deux canonisations : « Le 27 novembre 2019 s’est réuni le Saint-Synode, sous la présidence de Sa Toute-Sainteté [le patriarche Bartholomée], afin d’examiner les travaux programmés pour sa session de trois jours. Après la lecture des procès-verbaux des séances précédentes a eu lieu l’examen des sujets portés à son ordre du jour.
En particulier, le Saint-Synode, acceptant le rapport de la Commission canonique, a inscrit au ménologe de l’Église orthodoxe le hiéromoine Jérôme de Simonos Petras, qui fut higoumène du monastère patriarcal et stavropégique de Simonos Petras, puis ensuite économe et père spirituel du metochion de l’Ascension de Vyronas dans l’Attique, et de l’archimandrite Sophrony Sakharov, higoumène et fondateur du monastère patriarcal et stavropégique Saint-Jean-Baptiste dans l’Essex, tous deux étant connus pour leur sainte vie ».
En particulier, le Saint-Synode, acceptant le rapport de la Commission canonique, a inscrit au ménologe de l’Église orthodoxe le hiéromoine Jérôme de Simonos Petras, qui fut higoumène du monastère patriarcal et stavropégique de Simonos Petras, puis ensuite économe et père spirituel du metochion de l’Ascension de Vyronas dans l’Attique, et de l’archimandrite Sophrony Sakharov, higoumène et fondateur du monastère patriarcal et stavropégique Saint-Jean-Baptiste dans l’Essex, tous deux étant connus pour leur sainte vie ».
Mi-septembre certains paroissiens ont pleuré de joie pendant les offices. Quelle blessure sur le corps de l’Église russe a-t-elle enfin commencé à cicatriser ces derniers temps ? Pourquoi cette souffrance a-t-elle mis tant de temps à être surmontée ? La revue « Foma » s’entretient de l’événement historique dont nous avons été témoins récemment, avec l’évêque de Zelenograd Savva /Toutounov/ , vice-chancelier du Patriarcat de Moscou.
Mgr Savva vit aujourd’hui en Russie et célèbre dans l’Église orthodoxe russe. Mais quand il était enfant, lui et sa famille fréquentaient l’une des églises de l’Archevêché en France. Il a été témoin de la vie des paroisses russes en Europe alors qu’elles étaient séparées de l’Église russe, et il comprend bien les raisons pour lesquelles leur retour à la maison a suscité une telle émotion chez le clergé et les fidèles.
• Le 4 septembre 2019, une nouvelle page de l’histoire de la Guerre civile a été tournée : le Saint Synode a accueilli au sein de l’Église orthodoxe russe le chef de l’Archevêché des paroisses de tradition russe en Europe occidentale, l’archevêque Jean (Renneteau), ainsi que toutes les paroisses et leur clergé qui le souhaitaient. Deux semaines plus tard, lors de la réunion pastorale de l’Archevêché, une majorité absolue des membres du clergé de celui-ci a décidé de rejoindre le Patriarcat de Moscou ; le 7 octobre le Saint Synode a statué de recevoir l’Archevêché dans les rangs de l’Église orthodoxe russe.
Mgr Savva vit aujourd’hui en Russie et célèbre dans l’Église orthodoxe russe. Mais quand il était enfant, lui et sa famille fréquentaient l’une des églises de l’Archevêché en France. Il a été témoin de la vie des paroisses russes en Europe alors qu’elles étaient séparées de l’Église russe, et il comprend bien les raisons pour lesquelles leur retour à la maison a suscité une telle émotion chez le clergé et les fidèles.
• Le 4 septembre 2019, une nouvelle page de l’histoire de la Guerre civile a été tournée : le Saint Synode a accueilli au sein de l’Église orthodoxe russe le chef de l’Archevêché des paroisses de tradition russe en Europe occidentale, l’archevêque Jean (Renneteau), ainsi que toutes les paroisses et leur clergé qui le souhaitaient. Deux semaines plus tard, lors de la réunion pastorale de l’Archevêché, une majorité absolue des membres du clergé de celui-ci a décidé de rejoindre le Patriarcat de Moscou ; le 7 octobre le Saint Synode a statué de recevoir l’Archevêché dans les rangs de l’Église orthodoxe russe.
Quoi qu'on dise de la Fédération de Russie, la séparation de l'Eglise et de l'Etat y est bien réelle. Même l'état civil est en Grèce géré par les entités confessionnelles. Ce qui a été critiqué par le Conseil de l'Europe. Constantinople y a mis en place, avec Porochenko, une église nationaliste en Ukraine.
"PO"
Le parlement grec a rejeté les amendements à la constitution, prévoyant la séparation de l’Église et de l’État. Lors du vote, le 25 novembre 2019, les différents amendements visant à la « neutralité religieuse » n’ont reçu que de 83 à 124 suffrages sur les 300 que compte le parlement hellénique. En Grèce, l’Église n’est pas séparée de l’État, et le président, le premier-ministre et les membres du gouvernement prêtent habituellement serment sur l’Évangile devant l’archevêque d’Athènes, au nom « de la Sainte, Consubstantielle et indivisible Trinité ».
"PO"
Le parlement grec a rejeté les amendements à la constitution, prévoyant la séparation de l’Église et de l’État. Lors du vote, le 25 novembre 2019, les différents amendements visant à la « neutralité religieuse » n’ont reçu que de 83 à 124 suffrages sur les 300 que compte le parlement hellénique. En Grèce, l’Église n’est pas séparée de l’État, et le président, le premier-ministre et les membres du gouvernement prêtent habituellement serment sur l’Évangile devant l’archevêque d’Athènes, au nom « de la Sainte, Consubstantielle et indivisible Trinité ».
Père Zenon - dans le monde Vladimir Theodore - est né dans le sud de l'Ukraine en 1953, de sorte que les trente-huit premières années de sa vie se sont passées sous le communisme athée. Lui et sa famille vivait dans la région de Mykolaïv près d'Odessa, dans la petite ville de Pervomaïsk. Dans les interviews, il a souvent souligné que cette région était autrefois une très grande colonie Grecque. Ce fait pourrait bien avoir influencé sa convictions que l'iconographie russe doit retourner à ses racines byzantines si elle souhaite atteindre à nouveau les sommets qu'elle a obtenu au XVe siècle. Suite
Après sa dissolution par Constantinople, l’archevêché des églises russes en Europe occidentale doit choisir : ou se dissoudre ou se soumettre et… rejoindre l’Église orthodoxe russe ? Ou encore créer une nouvelle situation transitoire ?
Le père Georges Kotchetkov , recteur de l’institut Saint Philarète à Moscou, a pendant longtemps été proche du professeur Nikita Struve et du cercle que celui-ci animait. Il y a un certain temps il a changé d’attitude à l’égard des responsables de l’archevêché et de l’Institut Saint Serge: A propos de la situation au sein de l'Archevêché: "Ne pas répudier le patrimoine" Voici un texte qui montre à quel point il est préoccupé par la situation actuelle
Il est difficile de dire ce qui se passe à l’archevêché après sa dissolution par Constantinople le 27 novembre et, comme il est dit dans le communiqué, l’affectation des paroisses « à différentes métropoles du Patriarcat ». C’est difficile non seulement parc que la situation est dramatique et impossible à résoudre au mieux dans la concorde, mais aussi, pour parler vrai, c’est démasquer les uns et verse du sel sur les plaies des autres. Aucun ne s’est montré sous son meilleur jour, ni Moscou, ni Constantinople (Istamboul), ni l’Archevêché.
Grâce à leur amour pour l’Église russe, l’orthodoxie est devenue le thème principal de la chrétienté mondiale.
Le père Georges Kotchetkov , recteur de l’institut Saint Philarète à Moscou, a pendant longtemps été proche du professeur Nikita Struve et du cercle que celui-ci animait. Il y a un certain temps il a changé d’attitude à l’égard des responsables de l’archevêché et de l’Institut Saint Serge: A propos de la situation au sein de l'Archevêché: "Ne pas répudier le patrimoine" Voici un texte qui montre à quel point il est préoccupé par la situation actuelle
Il est difficile de dire ce qui se passe à l’archevêché après sa dissolution par Constantinople le 27 novembre et, comme il est dit dans le communiqué, l’affectation des paroisses « à différentes métropoles du Patriarcat ». C’est difficile non seulement parc que la situation est dramatique et impossible à résoudre au mieux dans la concorde, mais aussi, pour parler vrai, c’est démasquer les uns et verse du sel sur les plaies des autres. Aucun ne s’est montré sous son meilleur jour, ni Moscou, ni Constantinople (Istamboul), ni l’Archevêché.
Grâce à leur amour pour l’Église russe, l’orthodoxie est devenue le thème principal de la chrétienté mondiale.
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14/04/2022 10:39 - Marie Genko -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
14/04/2022 10:26 - Marie Genko -
Le Parlement Européen a condamné le patriarche Cyrille et a félicité le clergé orthodoxe qui s'est opposé à la guerre en Ukraine
13/04/2022 21:21 - Gilles -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
12/04/2022 23:05 - Théophile -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
12/04/2022 22:00 - Nadejda na Mir
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