Plateforme libre de discussion
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Le Conseil mondial des Eglises constate un accroissement très important du nombre des chrétiens en Chine.
Les temples et les églises sont pleins de fidèles, il y a parmi leurs paroissiens de nombreux fidèles instruits et aisés, en particulier à Pékin et Shanghai. Au cours de ces dernières quinze années les autorités respectent bien la liberté de conscience bien plus qu’auparavant. La gouvernement communiste fait preuve de tolérance à l’égard des croyants. Si les chrétiens étaient au début des années 70 du siècle dernier environ trois millions dans le pays, on en compte aujourd’hui près de 130 millions. Cependant les autorités continuent à surveiller de près les responsables des diverses confessions officiellement autorisées.
Les temples et les églises sont pleins de fidèles, il y a parmi leurs paroissiens de nombreux fidèles instruits et aisés, en particulier à Pékin et Shanghai. Au cours de ces dernières quinze années les autorités respectent bien la liberté de conscience bien plus qu’auparavant. La gouvernement communiste fait preuve de tolérance à l’égard des croyants. Si les chrétiens étaient au début des années 70 du siècle dernier environ trois millions dans le pays, on en compte aujourd’hui près de 130 millions. Cependant les autorités continuent à surveiller de près les responsables des diverses confessions officiellement autorisées.
Rédigé par l'équipe rédaction le 22 Juin 2012 à 08:48
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Le 9 juin une croix commémorative consacrée aux émigrés russes blancs volontaires, guerriers orthodoxes ayant combattu lors de la guerre civile en Espagne a été sanctifiée au sommet du mont Cerro del Contadero (1.639 m d’altitude). Un détachement de volontaires russes a défendu ce sommet du 1 septembre 1938 jusqu’au 16 janvier 1939. Le protopresbytre Alexandre Chabachev (EORHF, 1891-1956) y a officié le 9 octobre 1938, jour de la fête du régiment Markov, une divine liturgie.
La croix a été bénie par l’archiprêtre André Kordotchkine, recteur de l’église de la Nativité (diocèse de Chersonèse) à Madrid. Concélébraient l’archiprêtre Serge Prosandéev, recteur de l’église Saint George à Valence (diocèse de Chersonèse) ainsi que l’higoumène Piros (Gotziridze) (Eglise orthodoxe de Géorgie). La croix a été ciselée par Jesus Alba le maire de la localité de Cara i Ceca sur le territoire de laquelle se trouve le mont. Le prince Sixte Enrico de Bourbon Parme assistait à la cérémonie. Il est le leader de l’association « Comunion Traditionalista ». C’est dans les rangs de cette organisation carliste qu’avaient combattu la majorité des volontaires russes.
La croix a été bénie par l’archiprêtre André Kordotchkine, recteur de l’église de la Nativité (diocèse de Chersonèse) à Madrid. Concélébraient l’archiprêtre Serge Prosandéev, recteur de l’église Saint George à Valence (diocèse de Chersonèse) ainsi que l’higoumène Piros (Gotziridze) (Eglise orthodoxe de Géorgie). La croix a été ciselée par Jesus Alba le maire de la localité de Cara i Ceca sur le territoire de laquelle se trouve le mont. Le prince Sixte Enrico de Bourbon Parme assistait à la cérémonie. Il est le leader de l’association « Comunion Traditionalista ». C’est dans les rangs de cette organisation carliste qu’avaient combattu la majorité des volontaires russes.
Le 19 juin 2012, à la Direction d’état de la République populaire de Chine aux affaires religieuses se sont déroulées les secondes consultations russo-chinoises du groupe sur les contacts et la collaboration dans le domaine religieux.
Le groupe russo-chinois sur les contacts et la collaboration dans le domaine religieux a été fondé en conformité avec le mémoriandum sur la compréhension mutuelle dans les questions du développement des contacts russo-chinois et la collaboration dans la sphère religieuse entre le Conseil pour la collaboration avec les associations religieuses près le Président de la Fédération de Russie et la Direction d’état de la République populaire de Chine aux affaires religieuses. Le groupe travaille suivant un régime de consultations. Les premières consultations avaient eu lieu le 8 juin 2011 à Moscou.
Le groupe russo-chinois sur les contacts et la collaboration dans le domaine religieux a été fondé en conformité avec le mémoriandum sur la compréhension mutuelle dans les questions du développement des contacts russo-chinois et la collaboration dans la sphère religieuse entre le Conseil pour la collaboration avec les associations religieuses près le Président de la Fédération de Russie et la Direction d’état de la République populaire de Chine aux affaires religieuses. Le groupe travaille suivant un régime de consultations. Les premières consultations avaient eu lieu le 8 juin 2011 à Moscou.
Le conseil des enseignants de l'Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge a élu, au cours de la réunion du 18 juin l'archiprêtre Nicolas Ozoline, professeur d'iconologie, de théologie pastorale et d'homélitique, doyen de l'Institut pour les deux prochaines années académiques (du 1er septembre 2012 au 31 août 2014).
Le travail préparatoire du Synode, publié mardi 19 juin, souligne la nécessité de relancer la " mission évangélisatrice " de l'Eglise
Comme souvent dans ce genre de documents publiés par le Vatican, le diagnostic posé sur la situation de l'Eglise catholique à travers le monde est sans fard. Sévère même, diraient certains, s'il ne venait de l'intérieur de l'institution.
Rendu public mardi 19 juin, le document de travail préparatoire au synode du 7 au 28 octobre, consacré à la " nouvelle évangélisation pour la transmission de la foi chrétienne ", qui coïncidera avec le lancement d'une " Année de la foi " et le début des commémorations du cinquantième anniversaire du concile Vatican II, ne déroge pas à cette règle.
Comme souvent dans ce genre de documents publiés par le Vatican, le diagnostic posé sur la situation de l'Eglise catholique à travers le monde est sans fard. Sévère même, diraient certains, s'il ne venait de l'intérieur de l'institution.
Rendu public mardi 19 juin, le document de travail préparatoire au synode du 7 au 28 octobre, consacré à la " nouvelle évangélisation pour la transmission de la foi chrétienne ", qui coïncidera avec le lancement d'une " Année de la foi " et le début des commémorations du cinquantième anniversaire du concile Vatican II, ne déroge pas à cette règle.
Par le protopresbytre Pavel Velikanov (Bogoslov.ru)
Traduction Elena Tastevin
On dit que la tartine du voisin est toujours meilleure. Et cela uniquement parce qu’elle n’est pas la mienne. Pendant mon voyage en Géorgie j’y ai souvent pensé.
Ma première impression forte a été d’écouter une discussion animée d’un groupe d’adultes dans la cathédrale de la Trinité à Tbilissi. Elle portait sur la perception de l’amour dans la théologie chrétienne. Une quarantaine de personnes, des jeunes de vingt ans à côté des vieux, discutaient avec un prêtre : fallait-il apprendre à aimer ou l’amour ne pouvait être qu’un don.Le prétexte en était le livre d’Erich Fromm « L’art d’aimer ». En fait, cette grande cathédrale somptueuse avec une multitude de petits autels, de marches, décorés de façon ostentatoire de pierre et d’or avec de précieuses icônes s’est soudain ranimée.
Elle a cessé d’être un simple rappel de l’existence de l’orthodoxie ou musée de l’histoire des religions. Si les paroissiens discutent de ce genre de questions d’une manière tellement animée cela répond à un vrai besoin. D’ailleurs, nous avons rencontré deux groupes. Le deuxième discutait sans lumière, dans la pénombre ce qui rendait l’atmosphère encore plus intime et chaleureuse.
Traduction Elena Tastevin
On dit que la tartine du voisin est toujours meilleure. Et cela uniquement parce qu’elle n’est pas la mienne. Pendant mon voyage en Géorgie j’y ai souvent pensé.
Ma première impression forte a été d’écouter une discussion animée d’un groupe d’adultes dans la cathédrale de la Trinité à Tbilissi. Elle portait sur la perception de l’amour dans la théologie chrétienne. Une quarantaine de personnes, des jeunes de vingt ans à côté des vieux, discutaient avec un prêtre : fallait-il apprendre à aimer ou l’amour ne pouvait être qu’un don.Le prétexte en était le livre d’Erich Fromm « L’art d’aimer ». En fait, cette grande cathédrale somptueuse avec une multitude de petits autels, de marches, décorés de façon ostentatoire de pierre et d’or avec de précieuses icônes s’est soudain ranimée.
Elle a cessé d’être un simple rappel de l’existence de l’orthodoxie ou musée de l’histoire des religions. Si les paroissiens discutent de ce genre de questions d’une manière tellement animée cela répond à un vrai besoin. D’ailleurs, nous avons rencontré deux groupes. Le deuxième discutait sans lumière, dans la pénombre ce qui rendait l’atmosphère encore plus intime et chaleureuse.
Le métropolite Emmanuel de France, ordinaire de la métropole du patriarcat de Constantinople, président de l'Assemblée des évêques orthodoxes en France et de la Conférence des Églises européennes, a rendu visite au Séminaire orthodoxe russe à Epinay-sous-Sénart le 19 juin 2012. Il y était accueilli par l'évêque Nestor de Chersonèse et le recteur du séminaire le hiéromoine Alexandre Siniakov. SUITE site officiel du diocèse de Chersonèse et PHOTOS
Natalia Trouille
Dans un pays loin d'être pacifié entre la majorité musulmane et la toute petite minorité orthodoxe, les chrétiens redoutent le départ prochain des forces de l'ONU.
KOSOVO: LES ORTHODOXES REDOUTENT LE DEPART DE LA KFOR
"Ne nous laissez pas seuls". Le message est clair: le métropolite de Raska et Prizren, Mgr Théodose Sibalic, en appelle à la communauté internationale afin que soient maintenues les missions de l'ONU et de l'OTAN au Kosovo, "seules garanties actuelles contre l'extrémisme et l'oppression". Car la minorité serbe du Kosovo, noyée dans de minuscules enclaves au milieu d'une population musulmane dans son immense majorité, craint pour sa survie. Depuis 13 ans, les moines de Decani (la "Jérusalem serbe") vivent barricadés dans leur monastère, sous la protection des soldats étrangers. La guerre entre la Serbie et le Kosovo a laissé des traces durables, et la haine entre les communautés est loin d'être éteinte.
Dans un pays loin d'être pacifié entre la majorité musulmane et la toute petite minorité orthodoxe, les chrétiens redoutent le départ prochain des forces de l'ONU.
KOSOVO: LES ORTHODOXES REDOUTENT LE DEPART DE LA KFOR
"Ne nous laissez pas seuls". Le message est clair: le métropolite de Raska et Prizren, Mgr Théodose Sibalic, en appelle à la communauté internationale afin que soient maintenues les missions de l'ONU et de l'OTAN au Kosovo, "seules garanties actuelles contre l'extrémisme et l'oppression". Car la minorité serbe du Kosovo, noyée dans de minuscules enclaves au milieu d'une population musulmane dans son immense majorité, craint pour sa survie. Depuis 13 ans, les moines de Decani (la "Jérusalem serbe") vivent barricadés dans leur monastère, sous la protection des soldats étrangers. La guerre entre la Serbie et le Kosovo a laissé des traces durables, et la haine entre les communautés est loin d'être éteinte.
La sainte liturgie a été célébrée pour la première fois le 16 juin sur le terrain vague dit de « Levachov », lieu des exécutions massives dans un quartier de Saint-Pétersbourg. Il est envisagé de construire sur cet emplacement une église dédiée à « Tous les Saints qui ont brillé à Saint-Pétersbourg » mais, en attendant, l’office a eu lieu en plein air. L’office a été célébré par le président de la commission diocésaine des canonisations, l’archiprêtre Vladimir Sorokine, assisté de deux prêtres et deux diacres. « 47000 personnes – nos frères et nos sœurs – ont été exécutés ici, dont presque 2500 clercs d’église. Il n’y a nulle part ailleurs un tel nombre de victimes. C’est le plus grand cimetière mémorial de cette époque violente et terrible de répressions » a déclaré le père Vladimir. Selon ses paroles, les gens se souviennent de cet endroit avec horreur et crainte, nombreux sont ceux qui ne veulent pas venir ici en raison de la violence et de l’injustice qui y sont concentrées.
Le patriarche de l'Eglise orthodoxe russe Kirill se rendra du 16 au 19 août en Pologne, une première historique, a annoncé aujourd'hui l'Eglise catholique polonaise. Invité par le chef de l'Eglise orthodoxe polonaise, Mgr Sawa, le patriarche Kirill doit visiter le mont de Grabarka (est), le haut lieu du culte orthodoxe en Pologne, et signer avec l'archevêque Jozef Michalik, président de la conférence épiscopale polonaise, un appel commun à la réconciliation entre les deux Eglises, a indiqué e porte-parole de l'épiscopat, le père Jozef Kloch.
Dmitry Anokhin,
Traduction V.G. pour "Parlons d'orthodoxie"
La coopération entre les Archives générales (Glavarkhiv) de Moscou et le monastère russe de St Panteleimon a commencé en 2007 par l'élaboration d'un plan d'ensemble des actions à entreprendre pour garantir la conservation des archives monastiques et de la bibliothèque. En cinq ans les archivistes de la capitale ont crée un fond d'archives systématisé à partir des nombreux documents dépareillés dont ils continuent l'archivage et la récapitulation. Ce travail est entièrement financé par le budget municipal de Moscou et devrait être terminé en 2016, pour le 1000ème anniversaire du monachisme russe sur le mont Athos.
"Ce fond extrêmement n'a jamais fait l'objet d'une description ni d'un classement dans les règles de l'art durant toute son histoire séculaire, dit Dmitry Chmagin, spécialiste principal du Centre des relations régionales et internationales du Glavarkhiv de Moscou, avec la seule exception d'une mission de la Société Archéologique Impériale qui, ont sélectionné un petit nombre de documents les plus anciens ('essentiellement des édits des empereurs byzantins et russes) pour les mettre à l'abris dans la sacristie du monastère".
Traduction V.G. pour "Parlons d'orthodoxie"
La coopération entre les Archives générales (Glavarkhiv) de Moscou et le monastère russe de St Panteleimon a commencé en 2007 par l'élaboration d'un plan d'ensemble des actions à entreprendre pour garantir la conservation des archives monastiques et de la bibliothèque. En cinq ans les archivistes de la capitale ont crée un fond d'archives systématisé à partir des nombreux documents dépareillés dont ils continuent l'archivage et la récapitulation. Ce travail est entièrement financé par le budget municipal de Moscou et devrait être terminé en 2016, pour le 1000ème anniversaire du monachisme russe sur le mont Athos.
"Ce fond extrêmement n'a jamais fait l'objet d'une description ni d'un classement dans les règles de l'art durant toute son histoire séculaire, dit Dmitry Chmagin, spécialiste principal du Centre des relations régionales et internationales du Glavarkhiv de Moscou, avec la seule exception d'une mission de la Société Archéologique Impériale qui, ont sélectionné un petit nombre de documents les plus anciens ('essentiellement des édits des empereurs byzantins et russes) pour les mettre à l'abris dans la sacristie du monastère".
V.G.
Deux discussions que Mgr Antoine de Souroge (1) a eues avec ses paroissiens le 30 décembre 1989 lors d’une veillée de préparation à la confession avant la fête de Noël
Se débarrasser des anciens péchés pour faire de la place aux nouveaux
Prendre pour thème de discussion la confession avec des personnes qui sont nées et qui ont été éduquées dans l'Église, pourrait sembler complètement inutile. D'un autre côté quand on constate jusqu'à quel point certaines confessions peuvent être stériles (je parle ici des vôtres comme des miennes), il apparaît encore une fois nécessaire de se poser la question: qu'est que la confession ? Pourquoi nous confesser, à quoi cela nous oblige-t-il, et où cela peut-il nous mener ?
Quand je repense aux confessions, les miennes et celles que j'ai entendues, trop souvent la confession se réduit à un moment où nous désirons nous débarrasser d'un lourd fardeau, du poids pénible de nos anciens péchés afin que la vie devienne plus facile à vivre. Si je reprends les paroles d'un petit garçon à qui sa sœur demandait ce qui lui donnait envie de se confesser: « se débarrasser des anciens péchés pour faire de la place aux nouveaux... » Je pense que cela ne concerne pas seulement ce jeune garçon, mais aussi beaucoup d'adultes. On vient à la confession pour alléger sa conscience, pour se libérer du poids du passé; mais qui vient pour faire sincèrement la paix avec Dieu, avec sa propre conscience et avec ses proches, en finir définitivement avec le passé et commencer réellement une nouvelle vie ?
Deux discussions que Mgr Antoine de Souroge (1) a eues avec ses paroissiens le 30 décembre 1989 lors d’une veillée de préparation à la confession avant la fête de Noël
Se débarrasser des anciens péchés pour faire de la place aux nouveaux
Prendre pour thème de discussion la confession avec des personnes qui sont nées et qui ont été éduquées dans l'Église, pourrait sembler complètement inutile. D'un autre côté quand on constate jusqu'à quel point certaines confessions peuvent être stériles (je parle ici des vôtres comme des miennes), il apparaît encore une fois nécessaire de se poser la question: qu'est que la confession ? Pourquoi nous confesser, à quoi cela nous oblige-t-il, et où cela peut-il nous mener ?
Quand je repense aux confessions, les miennes et celles que j'ai entendues, trop souvent la confession se réduit à un moment où nous désirons nous débarrasser d'un lourd fardeau, du poids pénible de nos anciens péchés afin que la vie devienne plus facile à vivre. Si je reprends les paroles d'un petit garçon à qui sa sœur demandait ce qui lui donnait envie de se confesser: « se débarrasser des anciens péchés pour faire de la place aux nouveaux... » Je pense que cela ne concerne pas seulement ce jeune garçon, mais aussi beaucoup d'adultes. On vient à la confession pour alléger sa conscience, pour se libérer du poids du passé; mais qui vient pour faire sincèrement la paix avec Dieu, avec sa propre conscience et avec ses proches, en finir définitivement avec le passé et commencer réellement une nouvelle vie ?
Un groupe de pèlerins représentant le diocèse de Yakoutsk et Lensk en voyage dans les lieux saints de la Turquie s’est rendu le 13 juin à la résidence du patriarche de Constantinople Bartholomée.
Saluant ces pèlerins Sa Sainteté s’est réjoui de voir que ces rencontres devenaient de plus en plus fréquentes. Il a dit : « Nous remercions sa sainteté le patriarche Cyrille qui a béni ces pèlerinages. Les rencontres entres les représentants de deux Eglises orthodoxes contribuent à renforcer l’unité de l’Eglise et permettent de mieux dialoguer.Nous sommes une grande famille orthodoxe, comme au sein de chaque famille, il existe des difficultés, des tendances, des traditions, des objectifs et des intérêts propres à chacun d’entre nous. Il faut se réjouir de ces rencontres de famille, de l’opportunité qui nous est donnée de débattre de tout ceci. Ce n’est pas la première fois que j’exprime le souci que me causent les tendances anticléricales qui s’expriment à Moscou. Le patriarche Cyrille est visé dans sa personne. J’en suis très chagriné.
Saluant ces pèlerins Sa Sainteté s’est réjoui de voir que ces rencontres devenaient de plus en plus fréquentes. Il a dit : « Nous remercions sa sainteté le patriarche Cyrille qui a béni ces pèlerinages. Les rencontres entres les représentants de deux Eglises orthodoxes contribuent à renforcer l’unité de l’Eglise et permettent de mieux dialoguer.Nous sommes une grande famille orthodoxe, comme au sein de chaque famille, il existe des difficultés, des tendances, des traditions, des objectifs et des intérêts propres à chacun d’entre nous. Il faut se réjouir de ces rencontres de famille, de l’opportunité qui nous est donnée de débattre de tout ceci. Ce n’est pas la première fois que j’exprime le souci que me causent les tendances anticléricales qui s’expriment à Moscou. Le patriarche Cyrille est visé dans sa personne. J’en suis très chagriné.
La cathédrale russe de Nice, fermée au public depuis septembre après avoir suscité une âpre bataille entre une association présente depuis près de 90 ans et la Fédération de Russie, proclamée nouvelle propriétaire, va rouvrir ses portes à compter du 1er juillet. L'annonce a été faite vendredi devant la presse par Alexandre Orlov, ambassadeur de Russie en France et l'archiprêtre, Nicolas Ozoline, nouveau recteur de la cathédrale.
"Une église, c'est un lieu public par définition. Comme on l'a annoncé, l'entrée dans cette église sera gratuite", en phase avec la politique de la ville qui souhaite la gratuité pour les lieux historiques, a souligné l'ambassadeur. Les précédents occupants avaient été critiqués pour avoir perçu un droit d'entrée de 3 euros dans l'édifice aux bulbes dorés, destiné à payer les gardiens. "Puisque la saison estivale est ouverte, il faut participer à la vie de la ville de Nice l'été, et donc il était de notre devoir d'ouvrir nos portes", a estimé l'archiprêtre N. Ozoline.
Les professionnels du tourisme niçois ont salué la nouvelle. "Il fallait qu'elle ouvre, c'est vraiment un des sites les plus visités de la ville", s'est réjouie Isabelle Defoly, une responsable de l'Office du tourisme de Nice, qui reçoit des demandes de visites tous les jours.
"Une église, c'est un lieu public par définition. Comme on l'a annoncé, l'entrée dans cette église sera gratuite", en phase avec la politique de la ville qui souhaite la gratuité pour les lieux historiques, a souligné l'ambassadeur. Les précédents occupants avaient été critiqués pour avoir perçu un droit d'entrée de 3 euros dans l'édifice aux bulbes dorés, destiné à payer les gardiens. "Puisque la saison estivale est ouverte, il faut participer à la vie de la ville de Nice l'été, et donc il était de notre devoir d'ouvrir nos portes", a estimé l'archiprêtre N. Ozoline.
Les professionnels du tourisme niçois ont salué la nouvelle. "Il fallait qu'elle ouvre, c'est vraiment un des sites les plus visités de la ville", s'est réjouie Isabelle Defoly, une responsable de l'Office du tourisme de Nice, qui reçoit des demandes de visites tous les jours.
Le 14 juin une action de grâce a été dite à la cathédrale grecque de Paris à l’occasion de la fête onomastique de Sa Sainteté Bartholomé, patriarche de Constantinople. L’office était présidé par Mgr Emmanuel, métropolite des Gaules (patriarcat de Constantinople). Concélébraient Mgr Gabriel, évêque de Comane, et Mgr Nestor, évêque de Chersonèse.
Des évêques représentant l’Eglise catholique de Rome assistaient à l’office ainsi que des diplomates grecs accrédités en France, des membres du clergé de plusieurs Eglises autocéphales, des représentants de la diaspora grecque.Une agape fraternelle a accueilli les participants à l’office. LIEN
Des évêques représentant l’Eglise catholique de Rome assistaient à l’office ainsi que des diplomates grecs accrédités en France, des membres du clergé de plusieurs Eglises autocéphales, des représentants de la diaspora grecque.Une agape fraternelle a accueilli les participants à l’office. LIEN
Vladimir Golovanow
Exceptionnelle exposition à Moscou de tous les documents des dossiers d’enquêtes sur le massacre de la famille impériale
C'est dans la salle d'exposition des Archives fédérales à Moscou que s'est ouverte cette exposition exceptionnelle consacrée aux différentes investigations entreprises de 1918 à 2011 pour établir avec un maximum de précision les circonstances du massacre de la famille impériale, à tout ce qui a permis de retrouver et identifier les restes des victimes et les sépultures.
Mgr Hilarion, métropolite de New York (EORHF) était présent à l’inauguration de l’exposition.
C'est la première fois que tous ces documents sur la tragédie d'Ekaterinbourg sont exposés au public: les documents du juge d'instruction N.A. Sokolov qui effectua les premières investigations en février 1919 sur l'ordre de l'amiral Koltchak ; les photo-reportages de l'expédition archéologique "clandestine" de G.T.Ryabov et A.N.Avdonin, qui furent les premiers à établir l'emplacement de la sépulture des reliques impériales en 1979; les documents d'instruction du Procureur Général de la Fédération de Russie et de "la Commission Gouvernementale d'inhumation des restes de la famille impériale" (1998); enfin l'enquête de 2007 et les trois volumes de l'arrêt du Procureur Général de la Fédération de Russie décidant la clôture de l'affaire criminelle № 18/123666-93 «Sur l'établissement des circonstances du décès des membres de la maison impériale Russe et des personnes de leur entourage en 1918-1919 dans l'Oural et à Petrograd».
Exceptionnelle exposition à Moscou de tous les documents des dossiers d’enquêtes sur le massacre de la famille impériale
C'est dans la salle d'exposition des Archives fédérales à Moscou que s'est ouverte cette exposition exceptionnelle consacrée aux différentes investigations entreprises de 1918 à 2011 pour établir avec un maximum de précision les circonstances du massacre de la famille impériale, à tout ce qui a permis de retrouver et identifier les restes des victimes et les sépultures.
Mgr Hilarion, métropolite de New York (EORHF) était présent à l’inauguration de l’exposition.
C'est la première fois que tous ces documents sur la tragédie d'Ekaterinbourg sont exposés au public: les documents du juge d'instruction N.A. Sokolov qui effectua les premières investigations en février 1919 sur l'ordre de l'amiral Koltchak ; les photo-reportages de l'expédition archéologique "clandestine" de G.T.Ryabov et A.N.Avdonin, qui furent les premiers à établir l'emplacement de la sépulture des reliques impériales en 1979; les documents d'instruction du Procureur Général de la Fédération de Russie et de "la Commission Gouvernementale d'inhumation des restes de la famille impériale" (1998); enfin l'enquête de 2007 et les trois volumes de l'arrêt du Procureur Général de la Fédération de Russie décidant la clôture de l'affaire criminelle № 18/123666-93 «Sur l'établissement des circonstances du décès des membres de la maison impériale Russe et des personnes de leur entourage en 1918-1919 dans l'Oural et à Petrograd».
Le diocèse de la région de Moscou a mis en place 696 cantines gratuites ainsi que 510 centres de distribution de vêtements.
L’archiprêtre Dimitri Oloviannikov, responsable des activités de bienfaisance du diocèse, nous a dit : «Nous comptons dans chacun des quatre orphelinats du diocèse et ses 12 maisons de retraite de 2 à 20 bénévoles, enseignants et infirmiers. 525 assistants sociaux travaillent pour le diocèse. 85 associations de jeunes nous secondent, elles se consacrent à la mission sociale de l’Eglise ».
Interfax-religion Traduction "PO"
L’archiprêtre Dimitri Oloviannikov, responsable des activités de bienfaisance du diocèse, nous a dit : «Nous comptons dans chacun des quatre orphelinats du diocèse et ses 12 maisons de retraite de 2 à 20 bénévoles, enseignants et infirmiers. 525 assistants sociaux travaillent pour le diocèse. 85 associations de jeunes nous secondent, elles se consacrent à la mission sociale de l’Eglise ».
Interfax-religion Traduction "PO"
Pour la première fois en Suisse, toutes les communautés orthodoxes se sont rassemblées autour de leurs prêtres et de leurs évêques, le 17 mai dernier. L’émission "Hautes Fréquences" propose un reportage au Centre Orthodoxe du Patriarcat œcuménique à Chambésy, près de Genève. Un dossier d’Evelyne Oberson, à découvrir le 17 juin 2012, de 20h à 21h sur les ondes de La 1ère.
En Suisse, parmi les chrétiens, les orthodoxes ne représentent qu’une minorité. Mais une minorité dont les effectifs ont doublé en 30 ans. On compte aujourd’hui près de 150’000 fidèles en Suisse. La plupart sont issus de pays où l’orthodoxie est majoritaire. Ils sont Grecs, Serbes, Russes, Roumains… Comment une telle diversité cohabite-t-elle? Apic
"Parlons d'orthodoxie" Le Concile panorthodoxe est prévu pour fin 2012
En Suisse, parmi les chrétiens, les orthodoxes ne représentent qu’une minorité. Mais une minorité dont les effectifs ont doublé en 30 ans. On compte aujourd’hui près de 150’000 fidèles en Suisse. La plupart sont issus de pays où l’orthodoxie est majoritaire. Ils sont Grecs, Serbes, Russes, Roumains… Comment une telle diversité cohabite-t-elle? Apic
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Les catacombes des saints Pierre et Marcellin restaurées grâce au soutien de l’Azerbaïdjan
"Les catacombes sont le premier signe de la visibilité de l’Eglise", explique Jean Guyon, directeur de recherche au CNRS et grand spécialiste français de ces cavités souterraines. Les chrétiens se sont mis à les utiliser pour le repos de leurs défunts à une époque où ils commençaient à peser au sein de la société romaine. La recherche d’un refuge n’était donc pas leur objectif premier. Sans doute pourvus de moyens financiers suffisants, ils cherchaient à créer des cimetières communautaires"
Initiées depuis 2005, la fouille et l’étude de la catacombe des Saints-Pierre-et-Marcellin à Rome, est co-dirigée par Dominique Castex (CNRS) et Philippe Blanchard (INRAP). Elle est le fruit d’une collaboration scientifique entre la Commission Pontificale de l’Archéologie Sacrée (Vatican), le CNRS, la Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine (MSHA), l’Ecole Française de Rome et l’Inrap.
Située au sud-est de Rome, à 3 km des murailles de la ville antique, cette catacombe s’étend sur près de 3 hectares avec 4,5 km de galeries souterraines réparties sur 3 niveaux ; elle a accueilli entre 20000 et 25000 défunts.
"Les catacombes sont le premier signe de la visibilité de l’Eglise", explique Jean Guyon, directeur de recherche au CNRS et grand spécialiste français de ces cavités souterraines. Les chrétiens se sont mis à les utiliser pour le repos de leurs défunts à une époque où ils commençaient à peser au sein de la société romaine. La recherche d’un refuge n’était donc pas leur objectif premier. Sans doute pourvus de moyens financiers suffisants, ils cherchaient à créer des cimetières communautaires"
Initiées depuis 2005, la fouille et l’étude de la catacombe des Saints-Pierre-et-Marcellin à Rome, est co-dirigée par Dominique Castex (CNRS) et Philippe Blanchard (INRAP). Elle est le fruit d’une collaboration scientifique entre la Commission Pontificale de l’Archéologie Sacrée (Vatican), le CNRS, la Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine (MSHA), l’Ecole Française de Rome et l’Inrap.
Située au sud-est de Rome, à 3 km des murailles de la ville antique, cette catacombe s’étend sur près de 3 hectares avec 4,5 km de galeries souterraines réparties sur 3 niveaux ; elle a accueilli entre 20000 et 25000 défunts.
Françoise Compoint
Comme les péripéties forment l'expérience personnelle et, par là, la façon de penser, les épreuves historiques forment les nations, leur idéologie. Il est par ailleurs des nations plus portées à la spiritualité que d’autres, des nations, si on veut, particulièrement sensibles au sacré. Pourquoi ?
Cette question sort des frontières empiriques de l’histoire et de l’ethnologie et le domaine étant en soi flou nous ne prétendons guère nous y incruster. En revanche, à en juger par l’état des choses dans certains grands pays, nul ne nous interdit d’expliquer la nature des données fournies par le centre d’études et de connaissance sur l’opinion publique de Chicago.
Selon ses rapports, partant d’un échantillon représentatif de trente pays et d’un intervalle relativement vaste de 10-20 ans, la Russie connaît un renouveau spirituel incomparable si on s’applique à en comparer les effets avec n’importe quel pays aléatoire de l’Occident. Voici les chiffres relevés : 6,8% d’athées en 2008 contre 18,5% en 1998, soit, deux fois moins d’athées en dix ans seulement !
Comme les péripéties forment l'expérience personnelle et, par là, la façon de penser, les épreuves historiques forment les nations, leur idéologie. Il est par ailleurs des nations plus portées à la spiritualité que d’autres, des nations, si on veut, particulièrement sensibles au sacré. Pourquoi ?
Cette question sort des frontières empiriques de l’histoire et de l’ethnologie et le domaine étant en soi flou nous ne prétendons guère nous y incruster. En revanche, à en juger par l’état des choses dans certains grands pays, nul ne nous interdit d’expliquer la nature des données fournies par le centre d’études et de connaissance sur l’opinion publique de Chicago.
Selon ses rapports, partant d’un échantillon représentatif de trente pays et d’un intervalle relativement vaste de 10-20 ans, la Russie connaît un renouveau spirituel incomparable si on s’applique à en comparer les effets avec n’importe quel pays aléatoire de l’Occident. Voici les chiffres relevés : 6,8% d’athées en 2008 contre 18,5% en 1998, soit, deux fois moins d’athées en dix ans seulement !
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