Plateforme libre de discussion
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L'archiprêtre Nicolas Cernokrak professeur à l'Institut de théologie Saint Serge parle de l'exégèse et des fondements de la formation théologique VIDÉO
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 6 Décembre 2012 à 18:54
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Natalia Trouiller " La Vie"
Hospitalisé il y a quelques semaines au Liban, le patriarche grec-orthodoxe Ignace IV Hazim est mort hier Un décès qui fragilise encore la voix des chrétiens syriens, et qui continue la recomposition du panorama orthodoxe actuel.
C'est à l'âge de 92 ans que le patriarche grec-orthodoxe d'Antioche et de tout l'Orient, Sa Béatitude Ignace IV Hazim, est mort des suites d'une attaque cérébrale. Réfugié pour raisons de santé à Beyrouth, dans le quartier chrétien d'Achrafieh, le vieil homme n'aura pas vu la fin du conflit fratricide qui déchire la Syrie, le pays où il est né et où il a été élu il y a 33 ans à la tête de l'Eglise orthodoxe d'Antioche, qui compte environ un million de fidèles.
- Sa disparition est une perte tragique pour les chrétiens syriens. Sur les 1.8 millions de fidèles chrétiens en Syrie, plus de la moitié sont grec-orthodoxes. Déjà affaibli et malade, le patriarche Ignace avait élevé la voix contre toute intervention militaire étrangère en Syrie: "Les conséquences nuisibles de toute intervention étrangère dans nos affaires toucheraient aussi bien les chrétiens que les musulmans. La crise sanglante qui secoue la Syrie n'éloignera pas les chrétiens des musulmans". Un vœu pieu d'un patriarche bien peu écouté dans le chaos ambiant.
Hospitalisé il y a quelques semaines au Liban, le patriarche grec-orthodoxe Ignace IV Hazim est mort hier Un décès qui fragilise encore la voix des chrétiens syriens, et qui continue la recomposition du panorama orthodoxe actuel.
C'est à l'âge de 92 ans que le patriarche grec-orthodoxe d'Antioche et de tout l'Orient, Sa Béatitude Ignace IV Hazim, est mort des suites d'une attaque cérébrale. Réfugié pour raisons de santé à Beyrouth, dans le quartier chrétien d'Achrafieh, le vieil homme n'aura pas vu la fin du conflit fratricide qui déchire la Syrie, le pays où il est né et où il a été élu il y a 33 ans à la tête de l'Eglise orthodoxe d'Antioche, qui compte environ un million de fidèles.
- Sa disparition est une perte tragique pour les chrétiens syriens. Sur les 1.8 millions de fidèles chrétiens en Syrie, plus de la moitié sont grec-orthodoxes. Déjà affaibli et malade, le patriarche Ignace avait élevé la voix contre toute intervention militaire étrangère en Syrie: "Les conséquences nuisibles de toute intervention étrangère dans nos affaires toucheraient aussi bien les chrétiens que les musulmans. La crise sanglante qui secoue la Syrie n'éloignera pas les chrétiens des musulmans". Un vœu pieu d'un patriarche bien peu écouté dans le chaos ambiant.
Le 5 décembre 2012, 75e anniversaire de l’exécution de Paul Florensky, célèbre prêtre et théologien, un monument à tous ceux qui ont souffert pour la foi sous le régime bolchevique a été inauguré dans la ville de Serguiev Possad.
Il est érigé sur un terrain où sera construit un musée qui sera dédié au père Paul. L’auteur du monument est Marie Tikhonov. Parmi les personnes venues assister à l’inauguration l’higoumène Andronik (Troubatchev), petit-fils du père Paul, les acteurs Basile Livanov et Nicolas Bourliaïev, des représentants du clergé du monastère Saint Daniel et de la laure Saint Serge ainsi que du ministère de la culture et des autorités régionales.
Patriarhia.ru
75-летие мученической кончины известного священника и богослова Павла Флоренского отмечено открытием памятного знака, посвященного всем пострадавшим за веру в годы большевистских репрессий. Памятный знак установлен 5 декабря на территории будущего музейного комплекса отца Павла в подмосковном Сергиевом Посаде. Автор проекта - член Московского союза художников Мария Тихонова.
Le Père Paul (Pavel) Florensky et ses enfants
Il est érigé sur un terrain où sera construit un musée qui sera dédié au père Paul. L’auteur du monument est Marie Tikhonov. Parmi les personnes venues assister à l’inauguration l’higoumène Andronik (Troubatchev), petit-fils du père Paul, les acteurs Basile Livanov et Nicolas Bourliaïev, des représentants du clergé du monastère Saint Daniel et de la laure Saint Serge ainsi que du ministère de la culture et des autorités régionales.
Patriarhia.ru
75-летие мученической кончины известного священника и богослова Павла Флоренского отмечено открытием памятного знака, посвященного всем пострадавшим за веру в годы большевистских репрессий. Памятный знак установлен 5 декабря на территории будущего музейного комплекса отца Павла в подмосковном Сергиевом Посаде. Автор проекта - член Московского союза художников Мария Тихонова.
Le Père Paul (Pavel) Florensky et ses enfants
"Sans l'amour nous sommes des cadavres et notre monde, des cimetières" - Patriarche IGNACE IV d'Antioche (1921-2012) Un grand deuil s’est abattu sur le plérôme de l’Eglise orthodoxe dans le monde ! Sa Béatitude IGNACE IV, primat de l'Eglise orthodoxe d'Antioche et de tout l'Orient, est né au ciel à l'hôpital Saint Georges de Beyrouth, en ce jour où l’Eglise commémore Saint Sabas le Sanctifié. L’Eglise orthodoxe d'Antioche, celle où les chrétiens ont été pour la première fois désignés ainsi (Acte des Apôtres 11, 19-26) et qui a été fondée par les Coryphées des Apôtres, Saints Pierre et Paul, perd ainsi son primat et guide spirituel dans une période très douloureuse que traversent le Moyen Orient et la Syrie en particulier. Le plérôme de l’Eglise orthodoxe perd aussi en IGNACE IV d'Antioche une de ses plus grandes figures dirigeantes les plus marquantes.
Dans un communiqué, les éditions du Cerf annoncent que le père dominicain Nicolas-Jean Sed, directeur général et directeur littéraire des éditions du Cerf, quittera ses fonctions à la fin du mois.
Le père Nicolas-Jean, qui fut l'élève d'Olivier Clément lorsqu'il était lycéen, entré aux éditions du Cerf en 1981, a été à l'origine de nombreux liens avec l'orthodoxie qu'il connait très bien, comme lors de la création et de la poursuite de la collection " Orthodoxie" et ou lors de la réception de nombreux représentants des Eglises orthodoxes, comme, ces dernières années, les patriarches Alexie II et Cyrille de Moscou (alors qu'il était, en 2007, métropolite), le patriarche œcuménique Bartholomée, le patriarche Daniel de Roumanie, le métropolite Hilarion de Volokolamsk, le métropolite Amphiloque du Monténégro et du Littoral,, etc. Il a également, entre autres, récemment, beaucoup œuvré pour la tenue des Journées du livre orthodoxe en France. Son rôle a été très important aussi pour le développement ou la continuation de grandes initiatives éditoriales comme les "L'Histoire à vif " et « Patrimoines - Christianisme » "Sources chrétiennes" la TOB (traduction œcuménique de la Bible) ou encore la Bible d'Alexandrie (traduction de la Septante).
Le père Nicolas-Jean, qui fut l'élève d'Olivier Clément lorsqu'il était lycéen, entré aux éditions du Cerf en 1981, a été à l'origine de nombreux liens avec l'orthodoxie qu'il connait très bien, comme lors de la création et de la poursuite de la collection " Orthodoxie" et ou lors de la réception de nombreux représentants des Eglises orthodoxes, comme, ces dernières années, les patriarches Alexie II et Cyrille de Moscou (alors qu'il était, en 2007, métropolite), le patriarche œcuménique Bartholomée, le patriarche Daniel de Roumanie, le métropolite Hilarion de Volokolamsk, le métropolite Amphiloque du Monténégro et du Littoral,, etc. Il a également, entre autres, récemment, beaucoup œuvré pour la tenue des Journées du livre orthodoxe en France. Son rôle a été très important aussi pour le développement ou la continuation de grandes initiatives éditoriales comme les "L'Histoire à vif " et « Patrimoines - Christianisme » "Sources chrétiennes" la TOB (traduction œcuménique de la Bible) ou encore la Bible d'Alexandrie (traduction de la Septante).
V.G.
Partie 2 « mort sur la Croix »
Il reste encore un aspect de la confession à envisager: quand nous venons à Dieu, que nous Le prions, que nous confessons devant Lui nos péchés avec plus ou moins d'ardeur, nous n'entendons de Sa part aucun mot de reproche ou de réconciliation. Il est comme muet. Il faut une grande sensibilité de l'âme pour ressentir si nous sommes réconciliés avec Dieu ou pas. On voit bien quelle est la différence entre la simple confession et la véritable réconciliation: lorsque l'on s'adresse un homme que nous avons peiné, insulté ou négligé, il peut nous écouter et nous dire: « J'ai été trahi par ton amitié, je ne te fais plus confiance ». Ou encore: « Non, je ne peux pas te pardonner, tu m'as blessé trop profondément, tu m'as peiné trop cruellement; ne pense pas qu'avec de simples mots tu puisses changer mon état, guérir mon âme ! Il faudra que tu me démontres, peut-être pendant un temps assez long et avec des signes visibles, la sincérité de tes mots, que tu as honte et que tu regrettes. Notre amitié est mise à rude épreuve ».
Il faut véritablement que nous réfléchissions là dessus: parce qu'à peine avons-nous dit nos péchés à Dieu, montré notre « repentir », dit tous nos regrets, nous attendons trop facilement que Dieu nous pardonne. Bien sûr qu'Il nous pardonne ! N'est-Il pas Dieu ? N'est-ce pas pour cela qu'Il a vécu, qu'Il a enseigné et qu'Il est mort sur la Croix ?
Partie 2 « mort sur la Croix »
Il reste encore un aspect de la confession à envisager: quand nous venons à Dieu, que nous Le prions, que nous confessons devant Lui nos péchés avec plus ou moins d'ardeur, nous n'entendons de Sa part aucun mot de reproche ou de réconciliation. Il est comme muet. Il faut une grande sensibilité de l'âme pour ressentir si nous sommes réconciliés avec Dieu ou pas. On voit bien quelle est la différence entre la simple confession et la véritable réconciliation: lorsque l'on s'adresse un homme que nous avons peiné, insulté ou négligé, il peut nous écouter et nous dire: « J'ai été trahi par ton amitié, je ne te fais plus confiance ». Ou encore: « Non, je ne peux pas te pardonner, tu m'as blessé trop profondément, tu m'as peiné trop cruellement; ne pense pas qu'avec de simples mots tu puisses changer mon état, guérir mon âme ! Il faudra que tu me démontres, peut-être pendant un temps assez long et avec des signes visibles, la sincérité de tes mots, que tu as honte et que tu regrettes. Notre amitié est mise à rude épreuve ».
Il faut véritablement que nous réfléchissions là dessus: parce qu'à peine avons-nous dit nos péchés à Dieu, montré notre « repentir », dit tous nos regrets, nous attendons trop facilement que Dieu nous pardonne. Bien sûr qu'Il nous pardonne ! N'est-Il pas Dieu ? N'est-ce pas pour cela qu'Il a vécu, qu'Il a enseigné et qu'Il est mort sur la Croix ?
La Russie modifie le projet de l'église orthodoxe quai Branly
Après des heures de réunions au sommet, le projet de construction de la grande église orthodoxe russe à Paris, cher aux yeux de Vladimir Poutine et lancé par Nicolas Sarkozy, va être interrompu. Ce mercredi, la Fédération de Russie devrait suspendre sa demande de permis de construire, déposée en mai dernier à la Préfecture de Paris. À terme, l'église (située à l'angle de l'avenue Rapp et du quai Branly, dans le VIIe arrondissement), sera bien érigée, et un nouveau permis de construire sera redéposé. Mais, entre-temps, le projet va être repensé: selon les autorités des deux pays, «il n'est pas faisable en l'état».
«La Fédération de Russie estime être confrontée à des problèmes techniques et la France a fait savoir que cette église, telle qu'imaginée par les architectes, détonne dans son environnement», confie un proche du dossier.
Selon les esquisses présentées au public à la résidence de l'ambassadeur, en mars 2011, le projet mort-né se caractérisait par cinq bulbes dorés, dont le plus haut culminait à 27 mètres. Au-dessous de ces bulbes, sans lesquels il n'y a pas d'édifice orthodoxe, une sorte de toit de verre ondulé était prévu. Il était censé faire écho au voile de la Vierge Marie. Le tout détonnait et se voyait depuis la tour Eiffel. L'architecte français Jean-Michel Wilmotte ainsi que plusieurs autres architectes ayant participé au concours vont s'atteler à un nouveau projet. Wilmotte est bien connu du Kremlin: il vient de remporter, avec Antoine Grumbach et Sergueï Tkachenko, le concours pour le Grand Moscou
Après des heures de réunions au sommet, le projet de construction de la grande église orthodoxe russe à Paris, cher aux yeux de Vladimir Poutine et lancé par Nicolas Sarkozy, va être interrompu. Ce mercredi, la Fédération de Russie devrait suspendre sa demande de permis de construire, déposée en mai dernier à la Préfecture de Paris. À terme, l'église (située à l'angle de l'avenue Rapp et du quai Branly, dans le VIIe arrondissement), sera bien érigée, et un nouveau permis de construire sera redéposé. Mais, entre-temps, le projet va être repensé: selon les autorités des deux pays, «il n'est pas faisable en l'état».
«La Fédération de Russie estime être confrontée à des problèmes techniques et la France a fait savoir que cette église, telle qu'imaginée par les architectes, détonne dans son environnement», confie un proche du dossier.
Selon les esquisses présentées au public à la résidence de l'ambassadeur, en mars 2011, le projet mort-né se caractérisait par cinq bulbes dorés, dont le plus haut culminait à 27 mètres. Au-dessous de ces bulbes, sans lesquels il n'y a pas d'édifice orthodoxe, une sorte de toit de verre ondulé était prévu. Il était censé faire écho au voile de la Vierge Marie. Le tout détonnait et se voyait depuis la tour Eiffel. L'architecte français Jean-Michel Wilmotte ainsi que plusieurs autres architectes ayant participé au concours vont s'atteler à un nouveau projet. Wilmotte est bien connu du Kremlin: il vient de remporter, avec Antoine Grumbach et Sergueï Tkachenko, le concours pour le Grand Moscou
Le centre culturel et spirituel russe ainsi qu’une nouvelle cathédrale orthodoxe seront construits à Paris pour 2016.
Un projet de l’ensemble revu sera présenté déjà dans deux mois. L’architecte français Jean-Michel Wilmotte dont le projet a obtenu la deuxième place pendant le concours y participera également.
Au printemps 2010, la Russie a emporté un appel d'offres pour l’achat d’un terrain quai Branly près de la tour Eiffel. Le projet d’une église et d’un centre culturel et spirituel élaboré par des architectes russes et français sous la direction de l’architecte espagnol Manuel Nunies Janovsky a été sélectionné lors d’un concours international.
Un projet de l’ensemble revu sera présenté déjà dans deux mois. L’architecte français Jean-Michel Wilmotte dont le projet a obtenu la deuxième place pendant le concours y participera également.
Au printemps 2010, la Russie a emporté un appel d'offres pour l’achat d’un terrain quai Branly près de la tour Eiffel. Le projet d’une église et d’un centre culturel et spirituel élaboré par des architectes russes et français sous la direction de l’architecte espagnol Manuel Nunies Janovsky a été sélectionné lors d’un concours international.
Vladimir GOLOVANOW
Une belle unanimité
Les représentants des religions catholique, protestante, orthodoxe et juive ont réaffirmé jeudi au cours d'une audition devant la commission des lois de l'Assemblée nationale leur opposition au projet de loi ouvrant le mariage aux couples de même sexe, à l'exception des bouddhistes qui ne se prononcent pas et souhaitent un référendum. Le Métropolite Joseph (Métropole Orthodoxe Roumaine d’Europe Occidentale et Méridionale) est intervenu en tant que représentant de l'AEOF (Assemblée des évêques orthodoxes de France) et, dans une courte mais très belle intervention, il a rappelé les bases essentielles de la position orthodoxe sur le mariage. Mettant en garde contre un « totalitarisme de l’égalité », il a invité à trouver des solutions pour une égalité ouverte et plurielle (1) et s'est prononcé pour "le retrait du projet de loi afin d'organiser un débat national sur le sujet"(2). Son intervention est disponible ICI
Une belle unanimité
Les représentants des religions catholique, protestante, orthodoxe et juive ont réaffirmé jeudi au cours d'une audition devant la commission des lois de l'Assemblée nationale leur opposition au projet de loi ouvrant le mariage aux couples de même sexe, à l'exception des bouddhistes qui ne se prononcent pas et souhaitent un référendum. Le Métropolite Joseph (Métropole Orthodoxe Roumaine d’Europe Occidentale et Méridionale) est intervenu en tant que représentant de l'AEOF (Assemblée des évêques orthodoxes de France) et, dans une courte mais très belle intervention, il a rappelé les bases essentielles de la position orthodoxe sur le mariage. Mettant en garde contre un « totalitarisme de l’égalité », il a invité à trouver des solutions pour une égalité ouverte et plurielle (1) et s'est prononcé pour "le retrait du projet de loi afin d'organiser un débat national sur le sujet"(2). Son intervention est disponible ICI
Saint Colomban entraîna à sa suite de nombreux moines irlandais qui vinrent évangéliser le nord et l'est de la France actuelle. Saint Gall était l'un d'entre eux. Avec saint Colomban, il fonda l'abbaye de Luxeuil. Il se sépara de son maître quand celui-ci dut s'enfuir en Italie à cause des persécutions royales. Saint Gall partit également et vécut en ermite près du lac de Constance en Suisse, là où s'éleva un monastère puis la ville qui prit son nom en Suisse: Saint Gall C’est au IVe siècle que nous trouvons les premiers indices sûrs de l’existence d’une communauté chrétienne avec la mention de St Amand, communauté probablement entièrement détruite lors de l’invasion des Alamans (Ve siècle).
La ville de Saint-Gall a fêté cette année les 1400 ans de sa fondation par le moine irlandais Gall. Cet événement constitue le point de départ de l’enquête diffusée du 3 au 7 décembre sur la station romande Espace 2, dans "A vue d’esprit". Une façon de mieux connaître l’élan des moines irlandais qui, sous l’impulsion de Colomban, vraie tornade évangélisatrice, ont investi le continent européen du 6e au 9e siècle.
La ville de Saint-Gall a fêté cette année les 1400 ans de sa fondation par le moine irlandais Gall. Cet événement constitue le point de départ de l’enquête diffusée du 3 au 7 décembre sur la station romande Espace 2, dans "A vue d’esprit". Une façon de mieux connaître l’élan des moines irlandais qui, sous l’impulsion de Colomban, vraie tornade évangélisatrice, ont investi le continent européen du 6e au 9e siècle.
C’est avec la bénédiction de Mgr Innocent, archevêque de Vilnius et de Lituanie que les offices reprennent à partir de décembre dans la cathédrale Saint Alexandre à Vilnius. La cathédrale a été bâtie en 1890 dans un faubourg de Vilnius nommé Novy Svet. Un gymnase paroissial existait auprès de la cathédrale qui avait été érigée en la mémoire de l’empereur Alexandre III.
A partir de 1937 une communauté du cloître Sainte Marie-Madeleine s’y était installée. En 1944 le lieu fût partiellement détruit par des bombardements et reconstruit par les moniales. En 1959 les autorités décident de fermer le monastère ; une colonie pénitentiaire pour adolescentes est installée dans le cloître.
A partir de 1937 une communauté du cloître Sainte Marie-Madeleine s’y était installée. En 1944 le lieu fût partiellement détruit par des bombardements et reconstruit par les moniales. En 1959 les autorités décident de fermer le monastère ; une colonie pénitentiaire pour adolescentes est installée dans le cloître.
V.G.
La confession, celle dont nous parlons aujourd'hui, consiste à revenir à la vie: pas juste se laver, prendre une douche et sentir que le passé n'est plus; non – nous parlons maintenant de réconciliation. Pas une simple réconciliation avec sa conscience: « Je ne suis plus le même, je ne veux plus de ça et je ne le ferai plus ! » – une réconciliation avec Dieu, que nous avons trahi, que nous avons abandonné pour nous choisir un autre maître, un autre pasteur. - Mgr Antoine
Dans la suite " PO" au sujet des "Sept questions sur la première confession" de Mgr Panteleimon de Smolensk et de Viazma (2) je propose deux discussions que Mgr Antoine a eues avec ses paroissiens le 30 décembre 1989 lors d’une veillée de préparation à la confession avant la fête de Noël (3) qui, à mon sens, nous font aller plus loin dans l'appréhension du sens de la confession.
Partie 1: Se débarrasser des anciens péchés pour faire de la place aux nouveaux
Prendre pour thème de discussion la confession avec des personnes qui sont nées et qui ont été éduquées dans l'Église, pourrait sembler complètement inutile. D'un autre côté quand on constate jusqu'à quel point certaines confessions peuvent être stériles (je parle ici des vôtres comme des miennes), il apparaît encore une fois nécessaire de se poser la question: qu'est que la confession ? Pourquoi nous confesser, à quoi cela nous oblige-t-il, et où cela peut-il nous mener ?
La confession, celle dont nous parlons aujourd'hui, consiste à revenir à la vie: pas juste se laver, prendre une douche et sentir que le passé n'est plus; non – nous parlons maintenant de réconciliation. Pas une simple réconciliation avec sa conscience: « Je ne suis plus le même, je ne veux plus de ça et je ne le ferai plus ! » – une réconciliation avec Dieu, que nous avons trahi, que nous avons abandonné pour nous choisir un autre maître, un autre pasteur. - Mgr Antoine
Dans la suite " PO" au sujet des "Sept questions sur la première confession" de Mgr Panteleimon de Smolensk et de Viazma (2) je propose deux discussions que Mgr Antoine a eues avec ses paroissiens le 30 décembre 1989 lors d’une veillée de préparation à la confession avant la fête de Noël (3) qui, à mon sens, nous font aller plus loin dans l'appréhension du sens de la confession.
Partie 1: Se débarrasser des anciens péchés pour faire de la place aux nouveaux
Prendre pour thème de discussion la confession avec des personnes qui sont nées et qui ont été éduquées dans l'Église, pourrait sembler complètement inutile. D'un autre côté quand on constate jusqu'à quel point certaines confessions peuvent être stériles (je parle ici des vôtres comme des miennes), il apparaît encore une fois nécessaire de se poser la question: qu'est que la confession ? Pourquoi nous confesser, à quoi cela nous oblige-t-il, et où cela peut-il nous mener ?
Traduction Dmitriy Garmonov
Est-il dangereux que l’Eglise soit considérée comme une Eglise d’Etat ? Au début du XXIe siècle, cette question a été posée lors d’une conférence au métropolite Antoine de Souroge. Aujourd’hui , le philosophe orthodoxe Arkady Mahler donne sa réponse à la même question.
Le métropolite Antoine de Souroge a clairement exprimé ses craintes à propos de la domination de l’Eglise par l’Etat. L’Eglise orthodoxe est en effet une entité autonome qui a sa conception du monde et qui poursuit sa mission historique. Elle n’a besoin d’aucune tutelle. Malgré la disparition de différents pays ou nations, l’Eglise orthodoxe existera toujours. Comme ce fut le cas dans tous les empires anciens et modernes à partir du Babylone jusqu’à l’URSS et les Etats-Unis, même s’ils semblent être éternels, l’Eglise ne doit donc pas se mettre en dépendance de facteurs sociaux passagers et fluctuants.
Dans la chrétienté, il n’y a qu’un point de vue qui est celui du renforcement de la communauté, conception chrétienne du rôle historique de l’Eglise en tant qu’Arche du salut universel.
Est-il dangereux que l’Eglise soit considérée comme une Eglise d’Etat ? Au début du XXIe siècle, cette question a été posée lors d’une conférence au métropolite Antoine de Souroge. Aujourd’hui , le philosophe orthodoxe Arkady Mahler donne sa réponse à la même question.
Le métropolite Antoine de Souroge a clairement exprimé ses craintes à propos de la domination de l’Eglise par l’Etat. L’Eglise orthodoxe est en effet une entité autonome qui a sa conception du monde et qui poursuit sa mission historique. Elle n’a besoin d’aucune tutelle. Malgré la disparition de différents pays ou nations, l’Eglise orthodoxe existera toujours. Comme ce fut le cas dans tous les empires anciens et modernes à partir du Babylone jusqu’à l’URSS et les Etats-Unis, même s’ils semblent être éternels, l’Eglise ne doit donc pas se mettre en dépendance de facteurs sociaux passagers et fluctuants.
Dans la chrétienté, il n’y a qu’un point de vue qui est celui du renforcement de la communauté, conception chrétienne du rôle historique de l’Eglise en tant qu’Arche du salut universel.
Vladimir Golovanow
Serge Tchapnine (*), donne son point de vue sur la crise dans l'Eglise et il remet les choses au point en montrant les différents points de vue qui coexistent dans l'Eglise russe. Cela change des discours habituels où on n'entend qu'un seul point de vue qui prétend parler au nom de toute l'Eglise, voire même être seul dépositaire de la Vérité.
Serge Tchapnine commence par calmer le jeu en disant qu'on ne peut parler de véritable crise de l'Eglise: "Disons que les progrès tranquilles que nous avons connus ces vingt dernières années ont caché une vraie question: l'Eglise se trouve petit à petit marginalisée car elle s'est tenue à l'écart des questions qui agitent la société". Depuis les manifestations de décembre dernier le problème est remonté à la surface et Serge Tchapnine y voit trois raisons:
1. L'absence de théologie: cette pensée de Dieu devrait unir le cœur et l'esprit, alors qu'actuellement elle est "considérée comme une science ou comme l'activité professionnelle des professeurs de théologie".
Serge Tchapnine (*), donne son point de vue sur la crise dans l'Eglise et il remet les choses au point en montrant les différents points de vue qui coexistent dans l'Eglise russe. Cela change des discours habituels où on n'entend qu'un seul point de vue qui prétend parler au nom de toute l'Eglise, voire même être seul dépositaire de la Vérité.
Serge Tchapnine commence par calmer le jeu en disant qu'on ne peut parler de véritable crise de l'Eglise: "Disons que les progrès tranquilles que nous avons connus ces vingt dernières années ont caché une vraie question: l'Eglise se trouve petit à petit marginalisée car elle s'est tenue à l'écart des questions qui agitent la société". Depuis les manifestations de décembre dernier le problème est remonté à la surface et Serge Tchapnine y voit trois raisons:
1. L'absence de théologie: cette pensée de Dieu devrait unir le cœur et l'esprit, alors qu'actuellement elle est "considérée comme une science ou comme l'activité professionnelle des professeurs de théologie".
Traduction pour "PO" Elena Lavanant
Il est évident que le regard actuel sur l’Eglise est loin d’être serein. Le temps de la placidité jubilaire est révolu. Qui en porte la responsabilité ? Des libéraux insidieux ? Des journalistes véreux ? Des fonctionnaires de l’Administration du Président ? Oublions un instant les théories du complot chères à nos cœurs, et réfléchissons à nos propres problèmes. Sommes-nous des, chrétiens orthodoxes dignes de ce nom ? Voici ce qu’en pense Serge Tchapnine, le rédacteur en chef de « La Revue du Patriarcat de Moscou ».
La crise : point d’entrée
— Aujourd’hui on parle beaucoup de la crise dans l’Eglise. Quelle est son acuité, sa nature ?
— Soyons honnêtes : ces vingt dernières années ont été relativement calmes pour les orthodoxes de Russie. La vie ecclésiale semble évoluer d’une manière satisfaisante et à-coups : on restaure des églises, des cours de catéchisme sont mis en place, on voit des aumôniers dans l’armée, d’autres participent, avec des paroissiens, au travail social. Et dans le même temps on observe une autre tendance, celle de la marginalisation des orthodoxes, liée pour beaucoup à leur distanciation des problèmes qui préoccupent la société. Ces deux tendances coexistaient paradoxalement, alors qu’il est évident qu’elles étaient antagoniques. Est-ce que les tensions vont s’aggraver, à quoi cela mènera-t-il ? Il y a un an on pouvait ne pas y penser. Mais suite à plusieurs événements de ces derniers mois, à commencer par les meetings de protestation à la suite des élections de décembre 2011, ce problème s’est posé avec beaucoup plus d’acuité.
Il est évident que le regard actuel sur l’Eglise est loin d’être serein. Le temps de la placidité jubilaire est révolu. Qui en porte la responsabilité ? Des libéraux insidieux ? Des journalistes véreux ? Des fonctionnaires de l’Administration du Président ? Oublions un instant les théories du complot chères à nos cœurs, et réfléchissons à nos propres problèmes. Sommes-nous des, chrétiens orthodoxes dignes de ce nom ? Voici ce qu’en pense Serge Tchapnine, le rédacteur en chef de « La Revue du Patriarcat de Moscou ».
La crise : point d’entrée
— Aujourd’hui on parle beaucoup de la crise dans l’Eglise. Quelle est son acuité, sa nature ?
— Soyons honnêtes : ces vingt dernières années ont été relativement calmes pour les orthodoxes de Russie. La vie ecclésiale semble évoluer d’une manière satisfaisante et à-coups : on restaure des églises, des cours de catéchisme sont mis en place, on voit des aumôniers dans l’armée, d’autres participent, avec des paroissiens, au travail social. Et dans le même temps on observe une autre tendance, celle de la marginalisation des orthodoxes, liée pour beaucoup à leur distanciation des problèmes qui préoccupent la société. Ces deux tendances coexistaient paradoxalement, alors qu’il est évident qu’elles étaient antagoniques. Est-ce que les tensions vont s’aggraver, à quoi cela mènera-t-il ? Il y a un an on pouvait ne pas y penser. Mais suite à plusieurs événements de ces derniers mois, à commencer par les meetings de protestation à la suite des élections de décembre 2011, ce problème s’est posé avec beaucoup plus d’acuité.
Mercredi 12 décembre 2012 à 20h
Conservatoire Russe de Paris Serge Rachmaninoff
Vladimir Konovaloff: Monseigneur Serge : quelques aspects de sa vie
Basile de Tiesenhausen: Dix ans de travail d’Eglise avec Mgr Serge
Archiprêtre Nicolas Rehbinder: Vision de Mgr Serge pour l’avenir de l’Archevêché : projet d’une Eglise locale à statut d’autonomie
Mgr Nestor Evêque de Chersonèse: Mes années passées dans l’Archevêché sous l’autorité de Mgr Serge
26, Avenue de New York 75116 PARIS - Métro : Alma Marceau – RER C : Pont de l’Alma - Entrée Libre
______________________________________________________________________
OLTR – Association pour l’Orthodoxie Locale de Tradition Russe – 13 rue Lindet – 75015 Paris
Conservatoire Russe de Paris Serge Rachmaninoff
Vladimir Konovaloff: Monseigneur Serge : quelques aspects de sa vie
Basile de Tiesenhausen: Dix ans de travail d’Eglise avec Mgr Serge
Archiprêtre Nicolas Rehbinder: Vision de Mgr Serge pour l’avenir de l’Archevêché : projet d’une Eglise locale à statut d’autonomie
Mgr Nestor Evêque de Chersonèse: Mes années passées dans l’Archevêché sous l’autorité de Mgr Serge
26, Avenue de New York 75116 PARIS - Métro : Alma Marceau – RER C : Pont de l’Alma - Entrée Libre
______________________________________________________________________
OLTR – Association pour l’Orthodoxie Locale de Tradition Russe – 13 rue Lindet – 75015 Paris
Le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou a adressé une lettre au cardinal André Vingt-Trois, Président de la Conférence des évêques de France dans laquelle il exprimait le soutien et la volonté du Patriarcat de Moscou de travailler ensembler au nom de la défense des valeurs chrétiennes. Le texte de la lettre est reproduit ci-dessous :
Éminence !
Ma lettre fait écho à l’inquiétude que suscitent les renseignements arrivant de France sur le projet de loi prévoyant la légalisation des mariages homosexuels élaboré par le Parti socialiste au pouvoir. J’aimerais exprimer par la présente ma solidarité et mon soutien à Votre position conséquente et sans compromis qui met en évidence le point de vue vraiment chrétien sur ce problème.
Éminence !
Ma lettre fait écho à l’inquiétude que suscitent les renseignements arrivant de France sur le projet de loi prévoyant la légalisation des mariages homosexuels élaboré par le Parti socialiste au pouvoir. J’aimerais exprimer par la présente ma solidarité et mon soutien à Votre position conséquente et sans compromis qui met en évidence le point de vue vraiment chrétien sur ce problème.
V.G.
La seconde assemblée plénière de la CI s'est tenue les 22-23 novembre 2012, dans la salle des Conciles de la cathédrale du Christ Sauveur sous la présidence du Patriarche Cyrille. Cela nous donne l'occasion de faire une rapide analyse des travaux de cet institution originale dans l'Eglise. La CI est un nouvel organisme conciliaire qui est très mal connu en Occident, y compris des Orthodoxes. Rappelons que c'est là un organe délibératif permanent, créé par le Concile local de janvier 2009 (1) pour associer en permanence le Peuple orthodoxe au processus conciliaire. Elle comprend 144 membres nommés par le Saint synode pour quatre ans: 54 évêques, 59 autres clercs, 7 moines et 25 laïcs (2) et représente ainsi un concile local réduit. L'assemblée plénière s'était réunie la première fois en le 28 janvier 2011 et il y a eu cinq réunions du "présidium" (30 membres représentant aussi la diversité de l'Eglise sous la présidence du patriarche) et un intense travail en commissions.
Institution consultative originale, la CI a pour mission de se pencher sur différentes questions soumises par le concile, qui portent sur la vie interne et la mission de l'Église, et de préparer des projets de documents pour les délibérations du concile épiscopal, voire du concile local.
La seconde assemblée plénière de la CI s'est tenue les 22-23 novembre 2012, dans la salle des Conciles de la cathédrale du Christ Sauveur sous la présidence du Patriarche Cyrille. Cela nous donne l'occasion de faire une rapide analyse des travaux de cet institution originale dans l'Eglise. La CI est un nouvel organisme conciliaire qui est très mal connu en Occident, y compris des Orthodoxes. Rappelons que c'est là un organe délibératif permanent, créé par le Concile local de janvier 2009 (1) pour associer en permanence le Peuple orthodoxe au processus conciliaire. Elle comprend 144 membres nommés par le Saint synode pour quatre ans: 54 évêques, 59 autres clercs, 7 moines et 25 laïcs (2) et représente ainsi un concile local réduit. L'assemblée plénière s'était réunie la première fois en le 28 janvier 2011 et il y a eu cinq réunions du "présidium" (30 membres représentant aussi la diversité de l'Eglise sous la présidence du patriarche) et un intense travail en commissions.
Institution consultative originale, la CI a pour mission de se pencher sur différentes questions soumises par le concile, qui portent sur la vie interne et la mission de l'Église, et de préparer des projets de documents pour les délibérations du concile épiscopal, voire du concile local.
Le père Michel Ossorgine a été rappelé à Dieu le 24 novembre 2012. Mémoire éternelle, Vetchnaïa pamjatj! L'équipe de rédaction "PO" exprime ses condoléances à sa famille, ses proches, ses paroissiens.
Mon voyage dans l’ancien domaine de la famille Ossorgine dans le gouvernement de Kalouga a commencé le jour de la fête de l'Exaltation de la Croix du Seigneur (avant la révolution ce domaine s’appelait Sergueïevo, et précédemment encore – Karovo).
Le village de Koltsovo est situé à trente quatre kilomètres de Kalouga.
Nous atteignîmes Koltsovo le soir. J’avais si longtemps cherché cet endroit ! Ce village est disséminé sur les bords élevés de la rivière Oka. C’est ici, dans ce petit coin de Russie, d’une particulière beauté, que la religieuse, Séraphima (dans le monde Antonina Mikhaïlovna Ossorguina) (1901-1985), a passé ses années d’enfance et de jeunesse. C’est elle qui m’a enseigné la langue russe. Nous fîmes connaissance en France. J’étais à l’époque un jeune étudiant de l’institut Saint Serge, institut de théologie russe à Paris, et je fus son élève de 1971 à 1973 dans le monastère de l’Intercession de la Mère de Dieu, à Bussy en Othe en Bourgogne, situé à deux cents kilomètres au sud de Paris. Dans ma vie, elle fut à la fois mon enseignante préférée et la meilleure d’entre eux.
Je fus l’un des derniers élèves de Mère (Matouchka) Séraphima alors qu’elle avait déjà pris le voile et reçu la tonsure monastique dans le monastère de l’Intercession.
Mon voyage dans l’ancien domaine de la famille Ossorgine dans le gouvernement de Kalouga a commencé le jour de la fête de l'Exaltation de la Croix du Seigneur (avant la révolution ce domaine s’appelait Sergueïevo, et précédemment encore – Karovo).
Le village de Koltsovo est situé à trente quatre kilomètres de Kalouga.
Nous atteignîmes Koltsovo le soir. J’avais si longtemps cherché cet endroit ! Ce village est disséminé sur les bords élevés de la rivière Oka. C’est ici, dans ce petit coin de Russie, d’une particulière beauté, que la religieuse, Séraphima (dans le monde Antonina Mikhaïlovna Ossorguina) (1901-1985), a passé ses années d’enfance et de jeunesse. C’est elle qui m’a enseigné la langue russe. Nous fîmes connaissance en France. J’étais à l’époque un jeune étudiant de l’institut Saint Serge, institut de théologie russe à Paris, et je fus son élève de 1971 à 1973 dans le monastère de l’Intercession de la Mère de Dieu, à Bussy en Othe en Bourgogne, situé à deux cents kilomètres au sud de Paris. Dans ma vie, elle fut à la fois mon enseignante préférée et la meilleure d’entre eux.
Je fus l’un des derniers élèves de Mère (Matouchka) Séraphima alors qu’elle avait déjà pris le voile et reçu la tonsure monastique dans le monastère de l’Intercession.
Pour la première fois depuis l’effondrement du Bloc soviétique, une exposition offre le bilan des échanges intellectuels franco-russes. Malgré les bouleversements de l’histoire, les contacts n’ont jamais cessé de 1917 à 1991. Fruit de la collaboration entre les deux pays dans la cadre de « L’année France-Russie 2012, langues et littératures », l’exposition réunit plus de trois cents pièces bénéficiant de l’ouverture exceptionnelle des archives de la Fédération de Russie et de l’accès à des fonds méconnus en France. Ces regards croisés viennent éclairer d’un jour nouveau un siècle mouvementé marqué par des idéologies antagonistes. Correspondances et manuscrits, photographies, dessins et bien d’autres documents encore racontent une histoire à la fois intime et publique, officielle et non-officielle. Ces archives évoquent des destins singuliers : émigrés ayant fui la révolution bolchévique, compagnons de route séduits par l’utopie révolutionnaire, dissidents de l’ère brejnévienne, intellectuels français revenus de leurs illusions. Ils permettent de retrouver les œuvres et personnalités de nombreux écrivains et artistes, acteurs de cette histoire partagée.
Programme détaillé sur le site France-Russie2012.com
Programme détaillé sur le site France-Russie2012.com
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