Plateforme libre de discussion
|
Originaire d'Arta dans l'Epire en Grèce, il partit, jeune adolescent, à Florence faire ses études classiques. Il suivit avec enthousiasme le dominicain Savonarole dans son mouvement de rénovation religieuse et spirituelle qui se termina tragiquement.
Saint Maxime, une fois ses études terminées, se rendit sur la Sainte Montagne de l'Athos, au monastère de Vatopedi, dans l'étude et la méditation. Appelé par le prince russe, Basile Ivanovitch, il vient en Russie pour traduire en slavon le psautier et d'autres livres liturgiques dont la traduction du grec était très imparfaite. Après avoir effectué ce travail, on l'obligea à rester pour continuer d'autres traductions.
Mais, accusé par certains de se mêler de ce qui ne le regardait pas, il fut condamné pour hérésie et relégué au monastère de Volokolamsk. On lui reprochait notamment de défendre la primauté du siège de Constantinople contre les prétentions de Moscou de s'y substituer comme "troisième Rome".
Saint Maxime, une fois ses études terminées, se rendit sur la Sainte Montagne de l'Athos, au monastère de Vatopedi, dans l'étude et la méditation. Appelé par le prince russe, Basile Ivanovitch, il vient en Russie pour traduire en slavon le psautier et d'autres livres liturgiques dont la traduction du grec était très imparfaite. Après avoir effectué ce travail, on l'obligea à rester pour continuer d'autres traductions.
Mais, accusé par certains de se mêler de ce qui ne le regardait pas, il fut condamné pour hérésie et relégué au monastère de Volokolamsk. On lui reprochait notamment de défendre la primauté du siège de Constantinople contre les prétentions de Moscou de s'y substituer comme "troisième Rome".
Rédigé par l'équipe rédaction le 3 Février 2022 à 08:10
|
6 commentaires
|
Permalien
Archevêque Basile (Krivochéine)
Des indications sur le rôle des anges et des démons dans la vie spirituelle apparaissent dans les textes de l’Église dès les tous premiers temps du christianisme.
Ce n’est cependant qu’avec l’apparition du monachisme et l’élaboration de l’enseignement ascétique du IVe siècle que cette question a été abordée de façon cohérente et systématique. La première œuvre où l’on trouve cette question traitée de façon conséquente est sans aucun doute la Vie de saint Antoine le Grand, par saint Athanase d’Alexandrie .
La Vie de saint Antoine le Grand peut être considérée comme un modèle caractéristique de la pensée orthodoxe sur le rôle joué par les puissances des ténèbres dans la lutte spirituelle de l’homme.
Cette Vie conserve jusqu’à nos jours sa valeur d’enseignement, même si des auteurs ultérieurs ont parfois approfondi notablement l’étude de la question. Saint Athanase, à l’instar de ses contemporains, concevait le monachisme non seulement comme une voie vers le salut et la sanctification personnelle, mais aussi et avant tout comme une lutte contre les puissances démoniaques des ténèbres.
Des indications sur le rôle des anges et des démons dans la vie spirituelle apparaissent dans les textes de l’Église dès les tous premiers temps du christianisme.
Ce n’est cependant qu’avec l’apparition du monachisme et l’élaboration de l’enseignement ascétique du IVe siècle que cette question a été abordée de façon cohérente et systématique. La première œuvre où l’on trouve cette question traitée de façon conséquente est sans aucun doute la Vie de saint Antoine le Grand, par saint Athanase d’Alexandrie .
La Vie de saint Antoine le Grand peut être considérée comme un modèle caractéristique de la pensée orthodoxe sur le rôle joué par les puissances des ténèbres dans la lutte spirituelle de l’homme.
Cette Vie conserve jusqu’à nos jours sa valeur d’enseignement, même si des auteurs ultérieurs ont parfois approfondi notablement l’étude de la question. Saint Athanase, à l’instar de ses contemporains, concevait le monachisme non seulement comme une voie vers le salut et la sanctification personnelle, mais aussi et avant tout comme une lutte contre les puissances démoniaques des ténèbres.
Du 18 au 25 janvier a lieu la semaine de prière pour l'unité des chrétiens. À l'occasion de ce temps œcuménique, le frère Patrice Mahieu appelle à dépasser les divergences entre confessions pour vivre le don de l'amitié et de l'union.
Devons-nous attendre encore ? Pouvons-nous attendre encore ? Quand est-ce que catholiques et orthodoxes donneront au monde le témoignage de leur unité retrouvée ? Quand pourront-ils montrer que leurs différences ne sont plus des oppositions mais la manifestation d'une plénitude vie ?
Au fil des années, les relations entre orthodoxes et catholiques ont continué à s'approfondir, avec des hauts et des bas, à l'intérieur même des Églises. Le dialogue théologique qui explore les zones de dissension doctrinale s'est poursuivi à tous les échelons, national, international, même si actuellement des turbulences sont apparues, suite à des questions canoniques entre Églises orthodoxes.
Devons-nous attendre encore ? Pouvons-nous attendre encore ? Quand est-ce que catholiques et orthodoxes donneront au monde le témoignage de leur unité retrouvée ? Quand pourront-ils montrer que leurs différences ne sont plus des oppositions mais la manifestation d'une plénitude vie ?
Au fil des années, les relations entre orthodoxes et catholiques ont continué à s'approfondir, avec des hauts et des bas, à l'intérieur même des Églises. Le dialogue théologique qui explore les zones de dissension doctrinale s'est poursuivi à tous les échelons, national, international, même si actuellement des turbulences sont apparues, suite à des questions canoniques entre Églises orthodoxes.
Écrit par Liza Belozerova
Tatiana est un prénom tellement usité en Russie qu’on penserait cette sainte originaire de l’Orient. Pourtant c’est bien d’une sainte romaine dont il s’agit, son nom est du reste bien latin : il s’agit de la forme féminine de Tatianus, dérivé lui-même de Titus Tatius, roi des Sabins au VIIIème siècle avant Jésus-Christ. A Rome, sainte Tatienne, martyre, qui, sous l’empereur Alexandre, fut déchirée avec des ongles et des peignes de fer, exposée aux bêtes, jetée dans le feu, sans néanmoins en recevoir aucune atteinte
Le 25 janvier est une date officielle : les étudiants russes ont le droit légal de faire la fête et de profiter pleinement du libertinage estudiantin.
Des discothèques, des concerts, des feux d’artifice : on sort dans les rues, on se défoule, on embrasse toutes les Tatianas, on fête sans aucune limite et avec tout son cœur la fin des examens d’hiver et le jour des étudiants. Soit pour célébrer les années estudiantines soit pour s’en souvenir, cette date rassemble tous les étudiants du pays, anciens et actuels, et le professorat dans un seul élan de joie et de débauche. La tradition fortement ancrée dans la mentalité russe, étouffée pendant l’époque soviétique, est en train de s’épanouir de nouveau depuis 1992.
Si l’on demande aux participants de ces célébrations à l’envergure époustouflante pourquoi la fête de l’étudiant tombe sur le jour de Tatiana, peu pourraient donner la réponse. Il faut replonger dans l’année 1755 lors du règne de l’impératrice Elisabeth Petrovna pour retrouver les origines de la fête nationale des étudiants.
Tatiana est un prénom tellement usité en Russie qu’on penserait cette sainte originaire de l’Orient. Pourtant c’est bien d’une sainte romaine dont il s’agit, son nom est du reste bien latin : il s’agit de la forme féminine de Tatianus, dérivé lui-même de Titus Tatius, roi des Sabins au VIIIème siècle avant Jésus-Christ. A Rome, sainte Tatienne, martyre, qui, sous l’empereur Alexandre, fut déchirée avec des ongles et des peignes de fer, exposée aux bêtes, jetée dans le feu, sans néanmoins en recevoir aucune atteinte
Le 25 janvier est une date officielle : les étudiants russes ont le droit légal de faire la fête et de profiter pleinement du libertinage estudiantin.
Des discothèques, des concerts, des feux d’artifice : on sort dans les rues, on se défoule, on embrasse toutes les Tatianas, on fête sans aucune limite et avec tout son cœur la fin des examens d’hiver et le jour des étudiants. Soit pour célébrer les années estudiantines soit pour s’en souvenir, cette date rassemble tous les étudiants du pays, anciens et actuels, et le professorat dans un seul élan de joie et de débauche. La tradition fortement ancrée dans la mentalité russe, étouffée pendant l’époque soviétique, est en train de s’épanouir de nouveau depuis 1992.
Si l’on demande aux participants de ces célébrations à l’envergure époustouflante pourquoi la fête de l’étudiant tombe sur le jour de Tatiana, peu pourraient donner la réponse. Il faut replonger dans l’année 1755 lors du règne de l’impératrice Elisabeth Petrovna pour retrouver les origines de la fête nationale des étudiants.
Anna Khoudokormoff-Kotschoubey
Révérends Pères, Chères Sœurs, Mesdames, Messieurs, Chers amis.
Evoquer une vie de martyr, et de surcroît de vies de martyrs, au grand pluriel, c’est s’engager dans une matière très poignante, même si leur enseignement nous apporte en fin de compte joie, espérance et Lumière. Mon premier souhait est toujours… de me taire…, cette fois-ci plus particulièrement, tant le phénomène que nous allons aborder aujourd’hui surpasse notre raison, notre entendement. En-effet, le 20 ième siècle, en Russie, a « produit » plus de martyrs que les premiers siècles de la chrétienté. On les appelle les « nouveaux martyrs ». Voici la trame de cet exposé : nous ferons connaissance de l’archipel des Solovki dans le grand Nord , et de Butovo, dans la banlieue de Moscou, comme deux Golgothas russes. Il s’agit cependant de deux choses bien différentes : Solovki est un monastère, transformé en camp de concentration. Tandis que Butovo est un lieu d’exécution.
Si on peut se risquer de dire qu’un Golgotha est un lieu de Lumière, alors la Russie est riche en Lumière car elle est parsemée de Golgothas. Certains sont très connus, d’autres restent encore inconnus car la terre de la Russie dans son entièreté fut une terre de martyrs.
J’ai pensé que la meilleure introduction à ce sujet serait la présentation de l’icône des nouveaux martyrs. Cette icône, appelée « Icône des nouveaux martyrs et confesseurs russes de la foi, connus et inconnus, qui ont soufferts pour le Christ », fera le lien parfait avec notre sujet.
Révérends Pères, Chères Sœurs, Mesdames, Messieurs, Chers amis.
Evoquer une vie de martyr, et de surcroît de vies de martyrs, au grand pluriel, c’est s’engager dans une matière très poignante, même si leur enseignement nous apporte en fin de compte joie, espérance et Lumière. Mon premier souhait est toujours… de me taire…, cette fois-ci plus particulièrement, tant le phénomène que nous allons aborder aujourd’hui surpasse notre raison, notre entendement. En-effet, le 20 ième siècle, en Russie, a « produit » plus de martyrs que les premiers siècles de la chrétienté. On les appelle les « nouveaux martyrs ». Voici la trame de cet exposé : nous ferons connaissance de l’archipel des Solovki dans le grand Nord , et de Butovo, dans la banlieue de Moscou, comme deux Golgothas russes. Il s’agit cependant de deux choses bien différentes : Solovki est un monastère, transformé en camp de concentration. Tandis que Butovo est un lieu d’exécution.
Si on peut se risquer de dire qu’un Golgotha est un lieu de Lumière, alors la Russie est riche en Lumière car elle est parsemée de Golgothas. Certains sont très connus, d’autres restent encore inconnus car la terre de la Russie dans son entièreté fut une terre de martyrs.
J’ai pensé que la meilleure introduction à ce sujet serait la présentation de l’icône des nouveaux martyrs. Cette icône, appelée « Icône des nouveaux martyrs et confesseurs russes de la foi, connus et inconnus, qui ont soufferts pour le Christ », fera le lien parfait avec notre sujet.
Métropolite de Moscou et de toute la Russie (1507- 1569)
En 1565, Ivan tira son ami d’enfance de son monastère de Solovki pour le mettre à la tête de l’Église orthodoxe. Désigné pour être métropolite de Moscou, il sut résister aux cruautés du tsar Ivan et il lui dit la Vérité dans la cathédrale même de la Dormition au Kremlin. Le nouveau prélat, loin d’être un allié, va s’opposer corps et âme au tsar. Au péril de sa vie.
Conflit spirituel, incandescent et violent. Tortures, décapitation, supplices en tout genre. Il est impossible de comprendre la Russie sans s’interroger sur ce personnage qui demeure le plus important de notre histoire.
Ivan IV fut le premier à se donner le titre de Tsar (du latin caesar) et il a créé la matrice du pouvoir russe qui demeure inchangée.
Sa personnalité complexe a beaucoup compté : c’était un homme éminemment doué et instruit, à la fois musicien et écrivain, mais en même temps son cas ressort de la maladie mentale avec une double, voire une triple personnalité ! Il n’était pas seulement un tyran, mais aussi un tortionnaire doublé d’un maniaque.Le métropolite Philippe c’est un homme de la Renaissance, ouvert et tourné vers l’avenir- mais aussi un brillant inventeur et un architecte.
En 1565, Ivan tira son ami d’enfance de son monastère de Solovki pour le mettre à la tête de l’Église orthodoxe. Désigné pour être métropolite de Moscou, il sut résister aux cruautés du tsar Ivan et il lui dit la Vérité dans la cathédrale même de la Dormition au Kremlin. Le nouveau prélat, loin d’être un allié, va s’opposer corps et âme au tsar. Au péril de sa vie.
Conflit spirituel, incandescent et violent. Tortures, décapitation, supplices en tout genre. Il est impossible de comprendre la Russie sans s’interroger sur ce personnage qui demeure le plus important de notre histoire.
Ivan IV fut le premier à se donner le titre de Tsar (du latin caesar) et il a créé la matrice du pouvoir russe qui demeure inchangée.
Sa personnalité complexe a beaucoup compté : c’était un homme éminemment doué et instruit, à la fois musicien et écrivain, mais en même temps son cas ressort de la maladie mentale avec une double, voire une triple personnalité ! Il n’était pas seulement un tyran, mais aussi un tortionnaire doublé d’un maniaque.Le métropolite Philippe c’est un homme de la Renaissance, ouvert et tourné vers l’avenir- mais aussi un brillant inventeur et un architecte.
Les chrétiens orthodoxes se préparent à la célébration du Baptême du Seigneur
Les chrétiens orthodoxes se préparent à célébrer la fête du Baptême du Seigneur. Ce jour-là, le Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, âgé de 30 ans, a été baptisé dans les eaux du Jourdain. Il a été baptisé par le grand prophète Jean-Baptiste, envoyé avant ce Dieu sur la terre, pour préparer les gens à l'acceptation du Seigneur. Saint Jean prêchait au Jourdain et baptisait ceux qui venaient à lui.
Le Baptême du Seigneur est aussi appelé Théophanie, car au cours de cet événement les trois Personnes de la Sainte Trinité ont été révélées au monde : Dieu le Fils a été baptisé dans le Jourdain, Dieu le Père a témoigné de Lui d'une voix du Ciel : "Ce est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute ma complaisance » ( Matt. 3:17 ), et Dieu le Saint-Esprit est descendu du ciel sur le Christ sous la forme d'une colombe.
Les chrétiens orthodoxes se préparent à célébrer la fête du Baptême du Seigneur. Ce jour-là, le Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, âgé de 30 ans, a été baptisé dans les eaux du Jourdain. Il a été baptisé par le grand prophète Jean-Baptiste, envoyé avant ce Dieu sur la terre, pour préparer les gens à l'acceptation du Seigneur. Saint Jean prêchait au Jourdain et baptisait ceux qui venaient à lui.
Le Baptême du Seigneur est aussi appelé Théophanie, car au cours de cet événement les trois Personnes de la Sainte Trinité ont été révélées au monde : Dieu le Fils a été baptisé dans le Jourdain, Dieu le Père a témoigné de Lui d'une voix du Ciel : "Ce est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute ma complaisance » ( Matt. 3:17 ), et Dieu le Saint-Esprit est descendu du ciel sur le Christ sous la forme d'une colombe.
Quelques années après la mort de sainte Geneviève, une âme pieuse et lettrée écrivit sa vie. Bien lui en a pris ! Grâce à ce chrétien diligent, nonobstant le style très hagiographique de son œuvre, nous sommes bien informés sur Geneviève ; on ne peut pas en dire autant de tous les saints du premier millénaire.
Cette Vie de sainte Geneviève, rédigée en latin, date donc du VIe siècle. Ce qui m’a frappé à la lecture de cet écrit gallo-romain – que je vous recommande chaleureusement, d’autant qu’une traduction française est disponible sur Gallica en accès libre – c’est la présence en plein milieu de cette œuvre d’une référence à saint Siméon le Stylite, contemporain aîné de sainte Geneviève (elle avait environ trente-cinq ans quand il est mort), remarquable saint syrien, rendu célèbre grâce à la plume de Théodoret de Cyr, son contemporain.
Voici ce que la Vie de sainte Geneviève dit au sujet de Siméon :Il y avait pour lors du côté d’Orient, en Syrie, un saint homme appelé Siméon, célèbre par le mépris qu’il avait fait des plaisirs et des richesses du siècle et pour être aussi demeuré près de quarante ans sur une colonne près de la ville d’Antioche.
Cette Vie de sainte Geneviève, rédigée en latin, date donc du VIe siècle. Ce qui m’a frappé à la lecture de cet écrit gallo-romain – que je vous recommande chaleureusement, d’autant qu’une traduction française est disponible sur Gallica en accès libre – c’est la présence en plein milieu de cette œuvre d’une référence à saint Siméon le Stylite, contemporain aîné de sainte Geneviève (elle avait environ trente-cinq ans quand il est mort), remarquable saint syrien, rendu célèbre grâce à la plume de Théodoret de Cyr, son contemporain.
Voici ce que la Vie de sainte Geneviève dit au sujet de Siméon :Il y avait pour lors du côté d’Orient, en Syrie, un saint homme appelé Siméon, célèbre par le mépris qu’il avait fait des plaisirs et des richesses du siècle et pour être aussi demeuré près de quarante ans sur une colonne près de la ville d’Antioche.
Jésus a dit : « Je suis la porte des brebis. Il y avait alors deux types de bergeries en Palestine. Dans les villages et les villes, il y avait des enclos communs dans lesquels tous les troupeaux passaient la nuit. Ces enclos avaient des portes solides, dont la clé n'était détenue que par le gardien.
Lorsque les moutons étaient loin sur les collines pendant la saison chaude et ne retournaient pas dans les villages et les villes la nuit, ils étaient rassemblés dans des enclos sur les pentes des collines. Ces enclos étaient à ciel ouvert et protégés uniquement par un mur avec une ouverture par laquelle les moutons pouvaient entrer et sortir. Et il n'y avait pas de portes dedans.
Lorsque les moutons étaient loin sur les collines pendant la saison chaude et ne retournaient pas dans les villages et les villes la nuit, ils étaient rassemblés dans des enclos sur les pentes des collines. Ces enclos étaient à ciel ouvert et protégés uniquement par un mur avec une ouverture par laquelle les moutons pouvaient entrer et sortir. Et il n'y avait pas de portes dedans.
Le huitième jour de la Naissance du Sauveur est arrivé ; l'étoile qui conduit les Mages approche de Bethléhem ; encore cinq jours, et elle s'arrêtera sur le lieu où repose l'Enfant divin.
Aujourd'hui, ce Fils de l'Homme doit être circoncis, et marquer, par ce premier sacrifice de sa chair innocente, le huitième jour de sa vie mortelle. Aujourd'hui, un nom va lui être donné ; et ce nom sera celui de Jésus, qui veut dire Sauveur. Les mystères se pressent dans cette grande journée ; recueillons-les tous, et honorons-les dans toute la religion et toute la tendresse de nos cœurs.
Aujourd'hui, ce Fils de l'Homme doit être circoncis, et marquer, par ce premier sacrifice de sa chair innocente, le huitième jour de sa vie mortelle. Aujourd'hui, un nom va lui être donné ; et ce nom sera celui de Jésus, qui veut dire Sauveur. Les mystères se pressent dans cette grande journée ; recueillons-les tous, et honorons-les dans toute la religion et toute la tendresse de nos cœurs.
La Bible raconte que les rois mages avaient prévenu Hérode, le roi des juifs (mis en place par les romains), de la naissance d'un envoyé de Dieu, Jésus, un nouveau roi des juifs. Hérode ayant eu peur de perdre son trône ordonna le massacre de tous les enfants mâles de moins de 2 ans, espérant tuer Jésus. Marie, Joseph et Jésus auraient alors fui en Égypte. Ils seraient revenus une fois Hérode mort.
Matthieu 2 :13-23
Après le départ des mages, un ange du Seigneur apparut en songe à Joseph, et dit Lève-toi, prends le petit enfant et sa mère, fuis en Égypte et restes-y jusqu'à ce que je te parle ; car Hérode va rechercher le petit enfant pour le faire périr. Joseph se leva, prit de nuit le petit enfant et sa mère, et se retira en Égypte. Il y resta jusqu'à la mort d'Hérode, afin que s'accomplisse ce que le Seigneur avait déclaré par le prophète : J'ai appelé mon fils hors d'Égypte.
Matthieu 2 :13-23
Après le départ des mages, un ange du Seigneur apparut en songe à Joseph, et dit Lève-toi, prends le petit enfant et sa mère, fuis en Égypte et restes-y jusqu'à ce que je te parle ; car Hérode va rechercher le petit enfant pour le faire périr. Joseph se leva, prit de nuit le petit enfant et sa mère, et se retira en Égypte. Il y resta jusqu'à la mort d'Hérode, afin que s'accomplisse ce que le Seigneur avait déclaré par le prophète : J'ai appelé mon fils hors d'Égypte.
Par le père Jean Valentin Istrati (prêtre roumain)
J’allais récemment par un petit chemin, le soleil brillait de tous ses feux. Je faisais bien attention à éviter les bosses. Le lac apparu non loin était comme doré, il m’a fait penser à l’Oeil qui voit tout… Subitement, un poulain me barre la route. Agé au plus de quelques jours, très frêle. Le petit animal se tenait en plein milieu du chemin et fixait la voiture qui fonçait sur lui. Ce spectacle semblait le passionner, il se mit timidement à hennir. J’ai arrêté mon véhicule pour mieux l’observer.
Ce poulain venait seulement d’avoir été mis à bas. Aucune intelligence, pas la moindre idée des dangers qui le guettaient. Je me suis dit qu’il était dans un monde où les périls n’existaient pas. Cet être ne savait pas ce qu’est la douleur, il était à un âge où l’on ne meurt pas sur les routes. Son monde était celui d’un bébé de douze mois. Un bébé, à l’instar du poulain, se précipite des marches d’un escalier, certain que rien de mauvais ne peut lui arriver.
J’allais récemment par un petit chemin, le soleil brillait de tous ses feux. Je faisais bien attention à éviter les bosses. Le lac apparu non loin était comme doré, il m’a fait penser à l’Oeil qui voit tout… Subitement, un poulain me barre la route. Agé au plus de quelques jours, très frêle. Le petit animal se tenait en plein milieu du chemin et fixait la voiture qui fonçait sur lui. Ce spectacle semblait le passionner, il se mit timidement à hennir. J’ai arrêté mon véhicule pour mieux l’observer.
Ce poulain venait seulement d’avoir été mis à bas. Aucune intelligence, pas la moindre idée des dangers qui le guettaient. Je me suis dit qu’il était dans un monde où les périls n’existaient pas. Cet être ne savait pas ce qu’est la douleur, il était à un âge où l’on ne meurt pas sur les routes. Son monde était celui d’un bébé de douze mois. Un bébé, à l’instar du poulain, se précipite des marches d’un escalier, certain que rien de mauvais ne peut lui arriver.
"Iirriter contre quelqu' un pour une question matérielle, c' est placer un objet matériel plus haut que ton frère. Mais quoi de plus haut que l' homme? Rien, sur la terre, n' est plus noble que l' homme".
Son père était sacristain dans un petit village des environs d'Archangelsk dans l'extrême nord de la Russie. Jean aimait les longues liturgies. Il poursuivit ses études à l'Académie théologique de Saint-Petersbourg et, malgré bien des peines, il servait Dieu joyeusement : "La tristesse, dira-t-il plus tard, est une apostasie et la mort du cœur." Attaché à la cathédrale de Cronstadt, il évangélisa ce port de guerre où se mêlaient l'injustice sociale, la misère et la dégradation morale.
Pendant 32 ans, il y mena ce ministère pastoral, y ajoutant l'éducation des enfants et puisant sa force dans la Liturgie :"Il n'y a rien de plus vivifiant que la Liturgie" écrit-il dans son journal "Ma vie en Christ". Bientôt les foules vinrent à lui. La poste même dut ouvrir un service spécial pour lui distribuer les lettres qu'il recevait. Apôtre de la communion fréquente, il voyait venir à lui tant de gens pour se confesser qu'il accepta la confession publique. A tous, il communiquait la grâce de la présence du Christ
Son père était sacristain dans un petit village des environs d'Archangelsk dans l'extrême nord de la Russie. Jean aimait les longues liturgies. Il poursuivit ses études à l'Académie théologique de Saint-Petersbourg et, malgré bien des peines, il servait Dieu joyeusement : "La tristesse, dira-t-il plus tard, est une apostasie et la mort du cœur." Attaché à la cathédrale de Cronstadt, il évangélisa ce port de guerre où se mêlaient l'injustice sociale, la misère et la dégradation morale.
Pendant 32 ans, il y mena ce ministère pastoral, y ajoutant l'éducation des enfants et puisant sa force dans la Liturgie :"Il n'y a rien de plus vivifiant que la Liturgie" écrit-il dans son journal "Ma vie en Christ". Bientôt les foules vinrent à lui. La poste même dut ouvrir un service spécial pour lui distribuer les lettres qu'il recevait. Apôtre de la communion fréquente, il voyait venir à lui tant de gens pour se confesser qu'il accepta la confession publique. A tous, il communiquait la grâce de la présence du Christ
Seigneur, en Tes mains je remets l’année qui est passée.
Je te remercie, car elle a été une pluie d’occasions où je t’ai rencontré,
Et où j’ai pu me réaliser en tant que personne.
Je sais que Tu porteras un regard plein de miséricorde
Sur mes erreurs et mes torts.
Entre Tes mains, je mets cette année qui commence.
Toi qui demeure au-delà du temps et de l’espace,
Je sais bien que Tu resteras auprès de moi, à jamais.
Aide-moi à découvrir Ta présence partout et en tout.
Augmente ma Foi.
Je te remercie, car elle a été une pluie d’occasions où je t’ai rencontré,
Et où j’ai pu me réaliser en tant que personne.
Je sais que Tu porteras un regard plein de miséricorde
Sur mes erreurs et mes torts.
Entre Tes mains, je mets cette année qui commence.
Toi qui demeure au-delà du temps et de l’espace,
Je sais bien que Tu resteras auprès de moi, à jamais.
Aide-moi à découvrir Ta présence partout et en tout.
Augmente ma Foi.
V.Golovanow
Dans le calendrier julien, chez les romains, c'était la fête de la naissance du Sol Invictus (le Soleil Invaincu) car c'était le jour du solstice d'hiver : c'est en effet à partir de cette date que les jours se rallongent : le soleil renaît... Bien entendu cette fête est très ancienne: on peut imaginer nos ancêtres inquiets de cette progressive disparition de la lumière. Le soleil va-t-il disparaître complètement? Et quelle joie en ce jour qui marque le retour à l'accroissement, la renaissance de la lumière…
Pour nous il s'agit de la lumière divine: Fiat lux! "Ta naissance, ô Christ notre Dieu, a fait resplendir dans le monde la lumière de l’intelligence." (Tropaire de Noël). La première mention de la fête de Noël au 24 Décembre se trouve dans le calendrier romain des martyrs (le Martyrologue de 354 établi à partir d’un texte qui remonte à 336)." St Jérôme et St Léon écrivent sur le Mystère de Noël: "Jusqu’à ce jour les ténèbres croissaient, à partir d’aujourd’hui elles décroissent : la lumière croit, décroissent les ténèbres : le jour croit, l’erreur décroît, la vérité s’avance. Aujourd’hui naît notre soleil de justice ..." (St Jérôme, 347-420), St Augustin vers 415 dit: "Nous fêtons en ce jour, non le soleil, mais celui qui à fait le soleil et, en 425, l'empereur Théodose II codifie officiellement les cérémonies de la fête de Noël.
Ainsi cette fête est liée au solstice d'hiver qui apparaît comme un signe cosmique: c'est là que l'univers entier célèbre la naissance de la Lumière. Cette année c'était, objectivement, le 22 décembre et on peut se demander comment justifier le décalage des dates que nous constatons.
Dans le calendrier julien, chez les romains, c'était la fête de la naissance du Sol Invictus (le Soleil Invaincu) car c'était le jour du solstice d'hiver : c'est en effet à partir de cette date que les jours se rallongent : le soleil renaît... Bien entendu cette fête est très ancienne: on peut imaginer nos ancêtres inquiets de cette progressive disparition de la lumière. Le soleil va-t-il disparaître complètement? Et quelle joie en ce jour qui marque le retour à l'accroissement, la renaissance de la lumière…
Pour nous il s'agit de la lumière divine: Fiat lux! "Ta naissance, ô Christ notre Dieu, a fait resplendir dans le monde la lumière de l’intelligence." (Tropaire de Noël). La première mention de la fête de Noël au 24 Décembre se trouve dans le calendrier romain des martyrs (le Martyrologue de 354 établi à partir d’un texte qui remonte à 336)." St Jérôme et St Léon écrivent sur le Mystère de Noël: "Jusqu’à ce jour les ténèbres croissaient, à partir d’aujourd’hui elles décroissent : la lumière croit, décroissent les ténèbres : le jour croit, l’erreur décroît, la vérité s’avance. Aujourd’hui naît notre soleil de justice ..." (St Jérôme, 347-420), St Augustin vers 415 dit: "Nous fêtons en ce jour, non le soleil, mais celui qui à fait le soleil et, en 425, l'empereur Théodose II codifie officiellement les cérémonies de la fête de Noël.
Ainsi cette fête est liée au solstice d'hiver qui apparaît comme un signe cosmique: c'est là que l'univers entier célèbre la naissance de la Lumière. Cette année c'était, objectivement, le 22 décembre et on peut se demander comment justifier le décalage des dates que nous constatons.
Annonce
Son Éminence le métropolite Jean de Doubna (Renneto), un extrait d'entretien: Un humble témoignage.
Interview complète bientôt à la radio VERA
Son Éminence le métropolite Jean de Doubna (Renneto), un extrait d'entretien: Un humble témoignage.
Interview complète bientôt à la radio VERA
Avant la révolution de 1917 et jusque la fin de la guerre civile de très nombreux militaires de l'Armée impériale et des armées blanches avaient sur eux une petite icône de sainte Barbe.
Sainte-Barbe vivait au milieu du III ème siècle (vers 235 ) à Nicomédie en Asie Mineure, aujourd'hui Izmit, un port de Turquie.
Dioscore, son père, était un être d'une humeur bizarre et d'un naturel cruel ayant toutes les inclinations d'un barbare. Celui-ci, voyant que sa fille, déjà parvenue à l'adolescence, était d'une beauté très remarquable, et comprenant les dangers auxquels ne tarderaient pas à l'exposer ses grâces jointes à une immense fortune, imagina de l'enfermer dans une forteresse inaccessible. La célèbre tour ressemblait plus à un palais magnifique qu'à une prison.
Barbe profita de l'absence de son père pour faire percer une troisième fenêtre en plus des deux dont disposait sa prison dorée, pour symboliser la Trinité : le Père, le Fils et le Saint Esprit. De même elle y traça des signes de croix.
Son père, à son retour, lui demanda l’explication de ces signes. Elle lui dit qu’elle avait voulu représenter un Dieu en trois personnes et la mort du fils de Dieu sur la croix. Dioscore entra dans une grande colère en voyant que sa fille embrassait "les rêveries" des chrétiens : elle fut obligée de fuir.
Sainte-Barbe vivait au milieu du III ème siècle (vers 235 ) à Nicomédie en Asie Mineure, aujourd'hui Izmit, un port de Turquie.
Dioscore, son père, était un être d'une humeur bizarre et d'un naturel cruel ayant toutes les inclinations d'un barbare. Celui-ci, voyant que sa fille, déjà parvenue à l'adolescence, était d'une beauté très remarquable, et comprenant les dangers auxquels ne tarderaient pas à l'exposer ses grâces jointes à une immense fortune, imagina de l'enfermer dans une forteresse inaccessible. La célèbre tour ressemblait plus à un palais magnifique qu'à une prison.
Barbe profita de l'absence de son père pour faire percer une troisième fenêtre en plus des deux dont disposait sa prison dorée, pour symboliser la Trinité : le Père, le Fils et le Saint Esprit. De même elle y traça des signes de croix.
Son père, à son retour, lui demanda l’explication de ces signes. Elle lui dit qu’elle avait voulu représenter un Dieu en trois personnes et la mort du fils de Dieu sur la croix. Dioscore entra dans une grande colère en voyant que sa fille embrassait "les rêveries" des chrétiens : elle fut obligée de fuir.
Achetez ce petit livre magnifiquement publié à la librairie de la CATHÉDRALE DE LA SAINTE-TRINITÉ
Chers frères et sœurs !
L’édition du présent manuel de prières nous a paru répondre à la demande de nombreux chrétiens orthodoxes. Outre sa présentation bilingue, il offre pour la première fois en langue française une édition des prières du soir et du matin selon l’usage slave. Il se distingue en cela de l’ensemble des manuels de prières en langue française existants à ce jour. Le canon russe comporte en effet certaines prières qu’on ne trouve pas ailleurs et qui nous semblent importantes par leur exigence spirituelle.
Nous y avons ajouté les prières avant et après la sainte communion, l’acathiste à la très sainte Mère de Dieu, les tropaires et kondakia des dimanches et des douze grandes fêtes, quelques prières usuelles (prières avant et après les repas, prières des défunts, prière de saint Ephrem le Syrien) ainsi que les Heures Pascales.
Une grande partie des prières contenues dans ce recueil reproduisent les traductions du grec de l’archimandrite Placide /Deseille/ de bienheureuse mémoire En de rares occurrences, nous nous sommes permis d’y apporter quelques ajustements inspirés de la version slavonne ; mais, généralement, nous avons estimé qu’il était important de préserver la cohésion de son œuvre, qui constitue aujourd’hui une référence. De ce fait, on constatera en certains endroits une légère asymétrie entre les versions slavonnes et françaises.
Chers frères et sœurs !
L’édition du présent manuel de prières nous a paru répondre à la demande de nombreux chrétiens orthodoxes. Outre sa présentation bilingue, il offre pour la première fois en langue française une édition des prières du soir et du matin selon l’usage slave. Il se distingue en cela de l’ensemble des manuels de prières en langue française existants à ce jour. Le canon russe comporte en effet certaines prières qu’on ne trouve pas ailleurs et qui nous semblent importantes par leur exigence spirituelle.
Nous y avons ajouté les prières avant et après la sainte communion, l’acathiste à la très sainte Mère de Dieu, les tropaires et kondakia des dimanches et des douze grandes fêtes, quelques prières usuelles (prières avant et après les repas, prières des défunts, prière de saint Ephrem le Syrien) ainsi que les Heures Pascales.
Une grande partie des prières contenues dans ce recueil reproduisent les traductions du grec de l’archimandrite Placide /Deseille/ de bienheureuse mémoire En de rares occurrences, nous nous sommes permis d’y apporter quelques ajustements inspirés de la version slavonne ; mais, généralement, nous avons estimé qu’il était important de préserver la cohésion de son œuvre, qui constitue aujourd’hui une référence. De ce fait, on constatera en certains endroits une légère asymétrie entre les versions slavonnes et françaises.
Archimandrite Placide Deseille
Higoumène du Monastère Saint Antoine le Grand
Jeunesse et éducation classique
Jean Chrysostome est né vers 345, à Antioche. Son père, Secundus, était officier; il laissa son épouse Anthousa veuve à vingt ans, avec un fils et une fille. Celle-ci mourut très tôt, et Anthousa, chrétienne fervente, consacra tous ses soins à l'éducation de Jean. Après avoir acquis les connaissances élémentaires habituelles, Jean étudia la rhétorique à l'école de Libanius, le plus illustre rhéteur du temps, païen convaincu et nostalgique.
Vie ascétique et monastique
A partir de 367, il s'intègre au groupe des disciples de Diodore, futur évêque de Tarse, pour s'adonner à l'étude des sciences sacrées. Ce groupement ascétique n'était pas un monastère, et Jean, à la demande d'Anthousa, revenait chaque soir à la maison familiale. Il fut baptisé par saint Mélèce pendant la nuit pascale de 367.
Vers 370, d'abord ordonné lecteur, il se soustrait par la fuite au sacerdoce, "trompant" son ami Basile, qui se laissa ordonner, croyant que Jean l'était aussi. Cette querelle fraternelle sera évoquée plus tard vers 390, dans le Dialogue sur le sacerdoce de Jean, dont elle fournira le prétexte.
Vivement attiré par la vie monastique, il se retire en 372 au désert et vit pendant quatre ans auprès d'un ancien. Puis il se retire, seul, dans une grotte, où il passe la plupart de son temps sans dormir, apprenant par cœur les Écritures. Sa complexion fragile ne résiste pas à ce régime, il tombe malade et doit regagner Antioche en 378, après deux années de vie érémitique. C'est l'époque où saint Mélèce, exilé par Valens, rentrait à Antioche.
Higoumène du Monastère Saint Antoine le Grand
Jeunesse et éducation classique
Jean Chrysostome est né vers 345, à Antioche. Son père, Secundus, était officier; il laissa son épouse Anthousa veuve à vingt ans, avec un fils et une fille. Celle-ci mourut très tôt, et Anthousa, chrétienne fervente, consacra tous ses soins à l'éducation de Jean. Après avoir acquis les connaissances élémentaires habituelles, Jean étudia la rhétorique à l'école de Libanius, le plus illustre rhéteur du temps, païen convaincu et nostalgique.
Vie ascétique et monastique
A partir de 367, il s'intègre au groupe des disciples de Diodore, futur évêque de Tarse, pour s'adonner à l'étude des sciences sacrées. Ce groupement ascétique n'était pas un monastère, et Jean, à la demande d'Anthousa, revenait chaque soir à la maison familiale. Il fut baptisé par saint Mélèce pendant la nuit pascale de 367.
Vers 370, d'abord ordonné lecteur, il se soustrait par la fuite au sacerdoce, "trompant" son ami Basile, qui se laissa ordonner, croyant que Jean l'était aussi. Cette querelle fraternelle sera évoquée plus tard vers 390, dans le Dialogue sur le sacerdoce de Jean, dont elle fournira le prétexte.
Vivement attiré par la vie monastique, il se retire en 372 au désert et vit pendant quatre ans auprès d'un ancien. Puis il se retire, seul, dans une grotte, où il passe la plupart de son temps sans dormir, apprenant par cœur les Écritures. Sa complexion fragile ne résiste pas à ce régime, il tombe malade et doit regagner Antioche en 378, après deux années de vie érémitique. C'est l'époque où saint Mélèce, exilé par Valens, rentrait à Antioche.
Dieu les a faits Ses serviteurs et les envoie ( « ange » signifie « envoyé » ) veiller sur la terre. Ils président aux peuples, aux nations et aux Eglises ( selon l'Apocalypse, chaque Eglise locale possède un Ange protecteur ), et ils assurent la marche des desseins de la Providence à notre égard: aussi bien en général que pour chacun en particulier.
Dieu a placé invisiblement auprès de chacun d'entre nous personnellement un Ange Gardien, qui veille constamment sur nous, sans cesser d'être auprès de Dieu. Il nous suggère le bien par la voix de notre conscience, nous aide à éviter les pièges du Diable et attise en nous le feu salutaire du repentir lorsque nous avons péché.
Dieu a placé invisiblement auprès de chacun d'entre nous personnellement un Ange Gardien, qui veille constamment sur nous, sans cesser d'être auprès de Dieu. Il nous suggère le bien par la voix de notre conscience, nous aide à éviter les pièges du Diable et attise en nous le feu salutaire du repentir lorsque nous avons péché.
Derniers commentaires
-
Surprenantes fresques dans un monastère en Serbie
19/09/2024 13:35 - Patrick -
"Il n'y a aucune excuse pour ceux qui déclenchent des guerres", - Mgr Onuphre, Primat de l'Eglise d’Ukraine, PM
14/04/2023 05:58 - Gilles -
Le père George Egorov, sa visite pastorale à la Légion étrangère
12/12/2022 12:55 - Baron André -
OSCE demande à Russie ce cesser la destruction d'églises en Ukraine
10/05/2022 03:22 - pere jean -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
14/04/2022 19:15 - Hai Lin -
Deux hiérarques russes s’expriment à titre personnel à propos de la guerre et de la paix, de la situation en Russie
14/04/2022 10:39 - Marie Genko -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
14/04/2022 10:26 - Marie Genko -
Le Parlement Européen a condamné le patriarche Cyrille et a félicité le clergé orthodoxe qui s'est opposé à la guerre en Ukraine
13/04/2022 21:21 - Gilles -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
12/04/2022 23:05 - Théophile -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
12/04/2022 22:00 - Nadejda na Mir
Liens francophones