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Recteur du Séminaire orthodoxe russe à Épinay-sous-Sénart, il est aussi secrétaire du diocèse de Chersonèse aux relations avec les Églises, la presse et la société et secrétaire du Conseil d’administration de l’Association diocésaine, membre de la Représentation de l’Église orthodoxe russe près les institutions européennes à Bruxelles. Le p. Alexandre Siniakov est titulaire d’une maîtrise en théologie orthodoxe de l’Institut Saint-Serge et d’un doctorat en lettres classiques de l’École pratique des Hautes Études (Paris, France).
Il a bien voulu revenir pour les lecteurs de ZENIT sur les progrès des relations entre le pape François et le patriarche Kirill, au moment où le Secrétaire d’Etat du Saint-Siège, le cardinal Pietro Parolin, effectue un voyage inédit à Moscou (21-24 août 2017).
***
Les Éditions Salvator viennent de faire paraître un livre du P. Alexandre Siniakov, Comme l'éclair part de l'Orient. Voici sa présentation par l'éditeur: Dans un village cosaque de la Russie encore soviétique des années 1980, un jeune homme découvre l’Évangile et décide d’y consacrer sa vie. Le père Alexandre Siniakov raconte dans cet ouvrage son chemin atypique qui l’a conduit des steppes du Caucase à la France des écrivains qu’il lisait en secret.
Il a bien voulu revenir pour les lecteurs de ZENIT sur les progrès des relations entre le pape François et le patriarche Kirill, au moment où le Secrétaire d’Etat du Saint-Siège, le cardinal Pietro Parolin, effectue un voyage inédit à Moscou (21-24 août 2017).
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Les Éditions Salvator viennent de faire paraître un livre du P. Alexandre Siniakov, Comme l'éclair part de l'Orient. Voici sa présentation par l'éditeur: Dans un village cosaque de la Russie encore soviétique des années 1980, un jeune homme découvre l’Évangile et décide d’y consacrer sa vie. Le père Alexandre Siniakov raconte dans cet ouvrage son chemin atypique qui l’a conduit des steppes du Caucase à la France des écrivains qu’il lisait en secret.
Dans ces pages, l’auteur retrace son itinéraire spirituel et intellectuel qui prend librement racine entre les peines du déracinement et les joies de la migration, entre les prophètes et les ânesses. Les pérégrinations d’un pèlerin russe hors frontières.
Et voici le prologue du livre:
« Les considérations par lesquelles il ferait semblant de mépriser la vanité ne lui serviront qu’à l’élever au summum de l’orgueil ». Ces paroles de Basile de Césarée pourraient m’être adressées. À mon âge, écrire des mémoires est présomptueux. Le faire dans mon état de moine n’a pas de sens.
Cependant, ce livre n’est pas exactement une autobiographie. Il ne peut pas non plus être une confession, celle-ci étant couverte par le secret du sacrement. Il est plutôt un témoignage de la catholicité de mon orthodoxie, écrit par obéissance, non pas à mes supérieurs, mais à mes amis.
Après avoir passé dix-huit ans, c’est-à-dire la moitié de ma vie, en France, mon amour de la culture française a grandi autant que l’aspiration à faire connaître celle de mon pays d’origine. J’éprouve le même sentiment dans le domaine de la foi : l’appropriation de la tradition orthodoxe byzantine m’a appris à admirer l’expérience des autres chrétiens. Le double attachement à l’héritage spirituel de l’Orient et de l’Occident, à la France et à la Russie est devenu double affranchissement des frontières politiques et des clôtures religieuses institutionnelles, héritées des querelles du passé. Je m’en suis libéré peut-être par orgueil ou peut-être, comme je l’espère, à force de chercher l’empreinte de l’Esprit de Dieu partout dans l’univers et à attendre que revienne, depuis les cieux où se trouve notre patrie, le Seigneur Jésus-Christ.
Les chapitres qui suivent sont trop peu chronologiques pour constituer un récit, et trop peu exhaustifs pour former une somme. Comme les pérégrinations d’un pèlerin russe hors frontières, ils sont tissés de souvenirs, d’impressions et d’intuitions. La théologie y prend donc librement racine dans mon expérience personnelle, entre le Caucase et les cosaques, les orthodoxes et les vieux-croyants, les peines du déracinement et les joies de la migration, les prophètes et les ânesses.
Je prie pour que le lecteur puisse y communier, avec moi, dans la joie des fils rendus au Père.
Et voici le prologue du livre:
« Les considérations par lesquelles il ferait semblant de mépriser la vanité ne lui serviront qu’à l’élever au summum de l’orgueil ». Ces paroles de Basile de Césarée pourraient m’être adressées. À mon âge, écrire des mémoires est présomptueux. Le faire dans mon état de moine n’a pas de sens.
Cependant, ce livre n’est pas exactement une autobiographie. Il ne peut pas non plus être une confession, celle-ci étant couverte par le secret du sacrement. Il est plutôt un témoignage de la catholicité de mon orthodoxie, écrit par obéissance, non pas à mes supérieurs, mais à mes amis.
Après avoir passé dix-huit ans, c’est-à-dire la moitié de ma vie, en France, mon amour de la culture française a grandi autant que l’aspiration à faire connaître celle de mon pays d’origine. J’éprouve le même sentiment dans le domaine de la foi : l’appropriation de la tradition orthodoxe byzantine m’a appris à admirer l’expérience des autres chrétiens. Le double attachement à l’héritage spirituel de l’Orient et de l’Occident, à la France et à la Russie est devenu double affranchissement des frontières politiques et des clôtures religieuses institutionnelles, héritées des querelles du passé. Je m’en suis libéré peut-être par orgueil ou peut-être, comme je l’espère, à force de chercher l’empreinte de l’Esprit de Dieu partout dans l’univers et à attendre que revienne, depuis les cieux où se trouve notre patrie, le Seigneur Jésus-Christ.
Les chapitres qui suivent sont trop peu chronologiques pour constituer un récit, et trop peu exhaustifs pour former une somme. Comme les pérégrinations d’un pèlerin russe hors frontières, ils sont tissés de souvenirs, d’impressions et d’intuitions. La théologie y prend donc librement racine dans mon expérience personnelle, entre le Caucase et les cosaques, les orthodoxes et les vieux-croyants, les peines du déracinement et les joies de la migration, les prophètes et les ânesses.
Je prie pour que le lecteur puisse y communier, avec moi, dans la joie des fils rendus au Père.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 10 Novembre 2017 à 23:48
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