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La présentation du nouveau livre du métropolite Hilarion de Volokolamsk, « Le commencement de l'Evangile », a eu lieu à l'Institut de l'Eglise.
Maria Stroganova, Anna Danilova, Traduction Marie et André Donzeau
Le livre « Le commencement de l'Evangile » est le premier d'une série de six ouvrages sous l'appellation générale de « Jésus-Christ, Sa vie et Son enseignement ». « J'ai réellement pensé ce livre comme une biographie de Jésus-Christ, dit le métropolite Hilarion. Dans ce premier volume, j'ai essayé d'esquisser Son portrait psychologique, de parler de Ses traits de caractère, des particularités de Sa parole ».
L'ensemble du cycle comporte six ouvrages. Il se continuera par « Le Sermon sur la montagne », « Les miracles de Jésus », « Les paraboles de Jésus », « l'Agneau de Dieu. Jésus dans l'Évangile de Saint Jean », « Mort et Résurrection ».
Maria Stroganova, Anna Danilova, Traduction Marie et André Donzeau
Le livre « Le commencement de l'Evangile » est le premier d'une série de six ouvrages sous l'appellation générale de « Jésus-Christ, Sa vie et Son enseignement ». « J'ai réellement pensé ce livre comme une biographie de Jésus-Christ, dit le métropolite Hilarion. Dans ce premier volume, j'ai essayé d'esquisser Son portrait psychologique, de parler de Ses traits de caractère, des particularités de Sa parole ».
L'ensemble du cycle comporte six ouvrages. Il se continuera par « Le Sermon sur la montagne », « Les miracles de Jésus », « Les paraboles de Jésus », « l'Agneau de Dieu. Jésus dans l'Évangile de Saint Jean », « Mort et Résurrection ».
En ouverture de la présentation, l'évêque Tikhon de Egorievsk, responsable du Conseil Patriarcal pour la culture, a souligné l'actualité et l'importance de cette série :
- La personne de notre Seigneur Jésus-Christ est la plus étudiée et la plus disputée de toute l'histoire de l'humanité. Et c'est la première fois que paraît un ouvrage aussi volumineux, écrit par un hiérarque orthodoxe. Ce livre sera aussi intéressant pour les scientifiques que pour les simples lecteurs qui veulent savoir qui était le Sauveur, ainsi que pour les chrétiens orthodoxes qui ont un grand besoin d'affermir leur foi et les prêtres qui pourront, grâce à lui, non seulement construire un sermon, mais aussi mettre à l’épreuve leur propre foi et s'instruire de notre principal pasteur, le Christ.
Vladimir Legoyda, en accord avec l'opinion de l'évêque Tikhon, a mentionné la sortie du livre sur le Christ comme un « événement dans l'histoire intellectuelle moderne » :
- Le livre aborde un thème auquel rien ne peut être comparé dans l'histoire de l'humanité. Il fait référence à l'Evangile et à la vie de notre Seigneur Jésus-Christ, et c'est un événement qui ne peut être ignoré et pas seulement des croyants. En effet, à quelque époque que l'homme vive, quelle que soit sa vision du monde, il ne peut ignorer le fait que le Christ a marché sur la terre. Et son attitude à cet égard détermine sa manière d’être.
Vladimir Legoyda a également noté l'accessibilité de ce livre à un large public, et bien qu'aujourd'hui on entende souvent dire que « l'homme moderne s'éloigne de la tradition de la lecture réfléchie et n'est plus capable de lire de grands textes », ce livre sera intéressant pour tous, car « il ne nécessite pas de niveau d'instruction particulier ».
En tant que président du Département synodal pour les relations de l'Eglise avec la société, Vladimir Legoyda a exprimé sa conviction que le livre intéressera de nombreux média :
- Il sera mentionné ; on le prendra en référence, on y choisira des citations. Quel que soit le développement des techniques d'information, au centre se trouve toujours le problème du contenu.
- La personne de notre Seigneur Jésus-Christ est la plus étudiée et la plus disputée de toute l'histoire de l'humanité. Et c'est la première fois que paraît un ouvrage aussi volumineux, écrit par un hiérarque orthodoxe. Ce livre sera aussi intéressant pour les scientifiques que pour les simples lecteurs qui veulent savoir qui était le Sauveur, ainsi que pour les chrétiens orthodoxes qui ont un grand besoin d'affermir leur foi et les prêtres qui pourront, grâce à lui, non seulement construire un sermon, mais aussi mettre à l’épreuve leur propre foi et s'instruire de notre principal pasteur, le Christ.
Vladimir Legoyda, en accord avec l'opinion de l'évêque Tikhon, a mentionné la sortie du livre sur le Christ comme un « événement dans l'histoire intellectuelle moderne » :
- Le livre aborde un thème auquel rien ne peut être comparé dans l'histoire de l'humanité. Il fait référence à l'Evangile et à la vie de notre Seigneur Jésus-Christ, et c'est un événement qui ne peut être ignoré et pas seulement des croyants. En effet, à quelque époque que l'homme vive, quelle que soit sa vision du monde, il ne peut ignorer le fait que le Christ a marché sur la terre. Et son attitude à cet égard détermine sa manière d’être.
Vladimir Legoyda a également noté l'accessibilité de ce livre à un large public, et bien qu'aujourd'hui on entende souvent dire que « l'homme moderne s'éloigne de la tradition de la lecture réfléchie et n'est plus capable de lire de grands textes », ce livre sera intéressant pour tous, car « il ne nécessite pas de niveau d'instruction particulier ».
En tant que président du Département synodal pour les relations de l'Eglise avec la société, Vladimir Legoyda a exprimé sa conviction que le livre intéressera de nombreux média :
- Il sera mentionné ; on le prendra en référence, on y choisira des citations. Quel que soit le développement des techniques d'information, au centre se trouve toujours le problème du contenu.
Le métropolite Hilarion a également commencé la présentation du livre en mettant l'accent sur son accessibilité à un large public. Il fait observer que, malgré le gros volume de chacun des six tomes, une partie importante de chaque livre est occupée par des illustrations : les 800 pages du premier tome comportent 300 illustrations. Quant à l'aspect scientifique du livre, les nombreuses notes, les références à la littérature scientifique, l'utilisation de mots hébreux et grecs ne doivent pas effrayer le lecteur, « car je m'efforce d'écrire de manière à pouvoir être lu par toute personne ayant une éducation secondaire. »
La théorie du « Jésus mythologique »
Le métropolite Hilarion raconte qu'il a passé sur ce livre plus d'un quart de siècle. Ayant commencé à faire connaissance avec la littérature scientifique sur le Nouveau Testament au début des années 90, il s'est heurté, dans les années qui ont précédé la publication, aux méthodes de travail avec le texte évangélique qui existent dans la science occidentale :
- Au stade de l'étude des recherches sur le Nouveau Testament je me suis trouvé confronté, par exemple, avec la théorie mythologique, qui considère que Jésus-Christ était pas un personnage historique, mais que c'était une figure abstraite fondée sur les anciens mythes grecs des dieux qui meurent et ressuscitent.
En particulier, cette théorie a été développée en Allemagne nazie dans les années 20 - 30, elle a été activement utilisée en Union soviétique dans la propagande de l'athéisme et trouve également son expression dans le roman de Boulgakov « Le Maître et Marguerite », dans lequel beaucoup, dans notre pays, par exemple la génération de mes parents et grands-parents, ont appris au moins quelque chose au sujet de Jésus-Christ. Ce roman commence par une scène où deux écrivain sont assis par une chaude journée sur un boulevard et parlent de Jésus-Christ ; l'un d'eux énonce justement la théorie mythologique et l'autre le second acquiesce.
La théorie du « Jésus historique »
Une autre approche évoquée par le métropolite Hilarion, qui a cours jusqu'à aujourd'hui dans la science occidentale du Nouveau Testament, est l'approche historique de la personne du Christ. Son créateur, le théologien luthérien Rudolf Bultmann « a empoisonné la science néotestamentaire occidentale du venin de ses élucubrations pendant de nombreuses décennies. »
- La théorie est la suivante : il y avait un certain personnage historique, Jésus-Christ ; il a créé un certain mouvement, et peut-être a-t-il également écrit un recueil de sentences, qui a ensuite été perdu. Mais son mouvement a commencé à se répandre, des communautés de ses disciples ont commencé à se former et quelque part vers la fin du Ier siècle, peut-être au début du IIe, ce personnage historique a commencé à s'entourer d'une sorte de mythologie : on inventa le mythe de sa résurrection, de sa naissance d'une vierge, on lui attribua divers miracles.
En quoi consiste l'étude du Nouveau Testament du point de vue de Bultmann et de ses disciples ? En ce qu'il faut séparer le noyau authentique, la « réalité historique », de toutes les strates religieuses ultérieures. Sur notre sol, cette approche fut appliquée par Léon Tolstoï, qui a créé sa propre version de l'Evangile : un Evangile sans miracles, sans naissance virginale, sans résurrection. Sur le sol occidental, la même chose s'est produite, à commencer par Hegel, Schleiermacher, et d'autres philosophes rationalistes du XIXe siècle. Toutes ces idées sont présentes également dans les ouvrages néotestamentaires de Bultmann et de nombreux autres.
La théorie du « Jésus mythologique »
Le métropolite Hilarion raconte qu'il a passé sur ce livre plus d'un quart de siècle. Ayant commencé à faire connaissance avec la littérature scientifique sur le Nouveau Testament au début des années 90, il s'est heurté, dans les années qui ont précédé la publication, aux méthodes de travail avec le texte évangélique qui existent dans la science occidentale :
- Au stade de l'étude des recherches sur le Nouveau Testament je me suis trouvé confronté, par exemple, avec la théorie mythologique, qui considère que Jésus-Christ était pas un personnage historique, mais que c'était une figure abstraite fondée sur les anciens mythes grecs des dieux qui meurent et ressuscitent.
En particulier, cette théorie a été développée en Allemagne nazie dans les années 20 - 30, elle a été activement utilisée en Union soviétique dans la propagande de l'athéisme et trouve également son expression dans le roman de Boulgakov « Le Maître et Marguerite », dans lequel beaucoup, dans notre pays, par exemple la génération de mes parents et grands-parents, ont appris au moins quelque chose au sujet de Jésus-Christ. Ce roman commence par une scène où deux écrivain sont assis par une chaude journée sur un boulevard et parlent de Jésus-Christ ; l'un d'eux énonce justement la théorie mythologique et l'autre le second acquiesce.
La théorie du « Jésus historique »
Une autre approche évoquée par le métropolite Hilarion, qui a cours jusqu'à aujourd'hui dans la science occidentale du Nouveau Testament, est l'approche historique de la personne du Christ. Son créateur, le théologien luthérien Rudolf Bultmann « a empoisonné la science néotestamentaire occidentale du venin de ses élucubrations pendant de nombreuses décennies. »
- La théorie est la suivante : il y avait un certain personnage historique, Jésus-Christ ; il a créé un certain mouvement, et peut-être a-t-il également écrit un recueil de sentences, qui a ensuite été perdu. Mais son mouvement a commencé à se répandre, des communautés de ses disciples ont commencé à se former et quelque part vers la fin du Ier siècle, peut-être au début du IIe, ce personnage historique a commencé à s'entourer d'une sorte de mythologie : on inventa le mythe de sa résurrection, de sa naissance d'une vierge, on lui attribua divers miracles.
En quoi consiste l'étude du Nouveau Testament du point de vue de Bultmann et de ses disciples ? En ce qu'il faut séparer le noyau authentique, la « réalité historique », de toutes les strates religieuses ultérieures. Sur notre sol, cette approche fut appliquée par Léon Tolstoï, qui a créé sa propre version de l'Evangile : un Evangile sans miracles, sans naissance virginale, sans résurrection. Sur le sol occidental, la même chose s'est produite, à commencer par Hegel, Schleiermacher, et d'autres philosophes rationalistes du XIXe siècle. Toutes ces idées sont présentes également dans les ouvrages néotestamentaires de Bultmann et de nombreux autres.
La « source Q » et la catastrophe dans la science néotestamentaire
Parlant de l'approche historique de la personne du Christ, le métropolite Hilarion a montré comment elle se diffuse dans le texte évangélique et quelles sont les approches de son authenticité.
- Les chercheurs ont fait valoir que les évangélistes étaient les chefs de certaines communautés chrétiennes qui existaient à la fin du premier et au début du deuxième siècle ; ils ont écrit leurs textes en fonction des besoins pastoraux de la communauté, ils les ont adaptés à leurs besoins pastoraux. Par exemple, Matthieu a pris des passages de l'Evangile de Marc, et les a adaptés à ses besoins pastoraux. Il aurait ainsi utilisé un hypothétique recueil de sentences. Ce recueil a été désigné par la lettre Q, du mot allemand « Quelle », qui signifie source. Ils affirmèrent que cette « source Q » existait et que c'est précisément là que sont contenus les enseignements du personnage historique de Jésus-Christ ; quant aux Evangiles ce serait des développements ultérieurs.
Je considère cette situation de la science néotestamentaire comme catastrophique. Il est temps de la « démythologiser ». Nous devons revenir au texte évangélique parce que nous n'avons et n'aurons aucune autre source fiable, hors des quatre Evangiles.
La « source Q » a été créée par des scientifiques en extrayant des paroles isolées, des petits récits sortis des évangiles canoniques et apocryphes. Ils ont décidé que le Jésus, qu'ils ont modélisé, devait précisément créer un tel « évangile ».
Deux clés pour la compréhension de l'Evangile et de la personne du Christ
Chaque chercheur qui s'efforce réellement de comprendre l'Évangile et la personne du Christ, doit disposer, selon Monseigneur Hilarion, de deux clefs :
La première est la conviction que Jésus était un vrai personnage historique, qu'Il était un homme avec tous les sentiments inhérents à l'homme, les émotions, les inquiétudes, c'est à dire les sentiments dénués de passions, comme disaient les Saints Pères. Un homme qui était capable de se réjouir et de pleurer, d'être fatigué, de se mettre en colère - tout cela est dans l'Evangile. Pour ceci, il n'est pas nécessaire de créer une « source Q ». Jésus Christ est un homme réel : ceci est la première clef.
La deuxième clef est la foi en le fait que Jésus-Christ était Dieu incarné. Et c'est seulement sous cet éclairage que tout ce que nous lisons dans l'Evangile acquiert un sens et une signification : les miracles du Christ, Ses paraboles, et le plus important, l'histoire de Ses souffrances, de Sa mort et de Sa résurrection.
Si le Christ n'est pas ressuscité...
En évoquant les origines de la foi chrétienne, le métropolite Hilarion propose de se référer à la première épître de Saint Paul aux Corinthiens : « S'il n'y a pas de résurrection des morts, le Christ n'est pas ressuscité ; et si le Christ n'est pas ressuscité, notre prédication est vaine, et vaine est votre foi » (1 Cor, 15, 14).
- Comparez ce simple message, comme on dit maintenant, que l'apôtre Paul a envoyé aux chrétiens de Corinthe, avec ce qu'essaient de nous faire admettre les scientifiques modernes, qui affirment qu'au début il y avait un recueil de sentences, autour duquel a alors commencé à se former une sorte de mythologie. Une telle conception de l'histoire chrétienne met tout à l'envers.
C'est précisément la résurrection du Christ que le métropolite Hilarion appelle « la force motrice, grâce à laquelle a commencé à se répandre le christianisme ».
Parlant de l'approche historique de la personne du Christ, le métropolite Hilarion a montré comment elle se diffuse dans le texte évangélique et quelles sont les approches de son authenticité.
- Les chercheurs ont fait valoir que les évangélistes étaient les chefs de certaines communautés chrétiennes qui existaient à la fin du premier et au début du deuxième siècle ; ils ont écrit leurs textes en fonction des besoins pastoraux de la communauté, ils les ont adaptés à leurs besoins pastoraux. Par exemple, Matthieu a pris des passages de l'Evangile de Marc, et les a adaptés à ses besoins pastoraux. Il aurait ainsi utilisé un hypothétique recueil de sentences. Ce recueil a été désigné par la lettre Q, du mot allemand « Quelle », qui signifie source. Ils affirmèrent que cette « source Q » existait et que c'est précisément là que sont contenus les enseignements du personnage historique de Jésus-Christ ; quant aux Evangiles ce serait des développements ultérieurs.
Je considère cette situation de la science néotestamentaire comme catastrophique. Il est temps de la « démythologiser ». Nous devons revenir au texte évangélique parce que nous n'avons et n'aurons aucune autre source fiable, hors des quatre Evangiles.
La « source Q » a été créée par des scientifiques en extrayant des paroles isolées, des petits récits sortis des évangiles canoniques et apocryphes. Ils ont décidé que le Jésus, qu'ils ont modélisé, devait précisément créer un tel « évangile ».
Deux clés pour la compréhension de l'Evangile et de la personne du Christ
Chaque chercheur qui s'efforce réellement de comprendre l'Évangile et la personne du Christ, doit disposer, selon Monseigneur Hilarion, de deux clefs :
La première est la conviction que Jésus était un vrai personnage historique, qu'Il était un homme avec tous les sentiments inhérents à l'homme, les émotions, les inquiétudes, c'est à dire les sentiments dénués de passions, comme disaient les Saints Pères. Un homme qui était capable de se réjouir et de pleurer, d'être fatigué, de se mettre en colère - tout cela est dans l'Evangile. Pour ceci, il n'est pas nécessaire de créer une « source Q ». Jésus Christ est un homme réel : ceci est la première clef.
La deuxième clef est la foi en le fait que Jésus-Christ était Dieu incarné. Et c'est seulement sous cet éclairage que tout ce que nous lisons dans l'Evangile acquiert un sens et une signification : les miracles du Christ, Ses paraboles, et le plus important, l'histoire de Ses souffrances, de Sa mort et de Sa résurrection.
Si le Christ n'est pas ressuscité...
En évoquant les origines de la foi chrétienne, le métropolite Hilarion propose de se référer à la première épître de Saint Paul aux Corinthiens : « S'il n'y a pas de résurrection des morts, le Christ n'est pas ressuscité ; et si le Christ n'est pas ressuscité, notre prédication est vaine, et vaine est votre foi » (1 Cor, 15, 14).
- Comparez ce simple message, comme on dit maintenant, que l'apôtre Paul a envoyé aux chrétiens de Corinthe, avec ce qu'essaient de nous faire admettre les scientifiques modernes, qui affirment qu'au début il y avait un recueil de sentences, autour duquel a alors commencé à se former une sorte de mythologie. Une telle conception de l'histoire chrétienne met tout à l'envers.
C'est précisément la résurrection du Christ que le métropolite Hilarion appelle « la force motrice, grâce à laquelle a commencé à se répandre le christianisme ».
L'authenticité de la tradition orale
Les premiers chrétiens n'avaient pas de livres. L'apôtre Paul ne se réfère nulle part aux Evangiles. Pourquoi ? Parce qu'ils n'existaient pas encore. Et qu'y avait-il ? Il y avait la conviction que Jésus-Christ était ressuscité, il y avait l'Eucharistie, qu'Il avait laissée, et que les premiers chrétiens célébraient et autour de laquelle ils se rassemblaient. Et il y avait la tradition orale, c'est à dire les récits des apôtres sur ce qu'ils avaient vu et entendu.
Le métropolite Hilarion estime que ce témoignage oral, qui est le fondement des Evangiles et qui fut par la suite couché sur le papier, n'est pas moins précis que ce qui est écrit.
Maintenant les scientifiques nous disent : pour autant que c'était une culture orale, tout cela, naturellement, s'est modifié, a changé, chacun ajoutant ce qu'il voulait. Rien de tout cela : la transmission orale de l'information peut être non moins précise qu'une transmission écrite. On demande : « Comment les disciples pouvaient-ils se rappeler mot pour mot ce qu'avait dit Jésus-Christ, par exemple, le Sermon sur la montagne ? ». Mais pourquoi les disciples n'auraient-ils pas pu se rappeler mot pour mot ce qu'Il avait dit ? Est-ce que vous et moi, en étudiant à l'école ou au jardin d'enfants, n'apprenons-nous pas par cœur des vers et ne les gardons-nous pas en mémoire tout le reste de notre vie ? Or, le discours du Seigneur Jésus-Christ était très poétique, Il parlait en aphorismes, en rimes. C'est à une telle conclusion surprenante que sont arrivés les chercheurs qui tentent de restaurer l'original de Son discours en araméen.
Les évêques de l'Eglise orthodoxe russe qui ont assisté à la présentation, ainsi que ceux des Eglises locales de Chypres, de Serbie et de Bulgarie, ont demandé au métropolite Hilarion de faire faire une traduction de ce livre dans diverses langues.
Parmi les évêques a même surgi une discussion amusante : quelle sera la deuxième langue dans laquelle le livre sera publié ? (le grec a été élu en premier d'un commun accord).
Le métropolite Hilarion a confirmé la nécessité d'une traduction rapide du livre, car ainsi une riposte sera énoncée contre les théories des savants occidentaux et leur approche de la personne du Christ.
La présentation s'est achevée par une séance d'autographes. Le métropolite Hilarion a déclaré aux journalistes que le tirage du premier volume est de dix mille exemplaires ; les volumes suivants sont déjà rédigés et peuvent être édités au cours de l'année.
« Que pouvons-nous offrir de meilleur aux hommes d'aujourd'hui ? Le Christ. Mieux que le Christ, nous n'avons rien », dit l'auteur de la biographie du Christ en conclusion de sa présentation.
C'est justement la personne divine et humaine du Christ qui inspire et attire comme toujours une énorme quantité de personnes. Nous, les hommes d'Eglise, nous y contribuons partiellement, mais il ne s'agit pas de nous. Le Christ lui-même trace sa route vers le cœur des hommes. Et le fait qu'Il a accompli des miracles pour nous est confirmé par ceci : les miracles autour de Sa Personne continuent de se produire sous nos yeux.
Les premiers chrétiens n'avaient pas de livres. L'apôtre Paul ne se réfère nulle part aux Evangiles. Pourquoi ? Parce qu'ils n'existaient pas encore. Et qu'y avait-il ? Il y avait la conviction que Jésus-Christ était ressuscité, il y avait l'Eucharistie, qu'Il avait laissée, et que les premiers chrétiens célébraient et autour de laquelle ils se rassemblaient. Et il y avait la tradition orale, c'est à dire les récits des apôtres sur ce qu'ils avaient vu et entendu.
Le métropolite Hilarion estime que ce témoignage oral, qui est le fondement des Evangiles et qui fut par la suite couché sur le papier, n'est pas moins précis que ce qui est écrit.
Maintenant les scientifiques nous disent : pour autant que c'était une culture orale, tout cela, naturellement, s'est modifié, a changé, chacun ajoutant ce qu'il voulait. Rien de tout cela : la transmission orale de l'information peut être non moins précise qu'une transmission écrite. On demande : « Comment les disciples pouvaient-ils se rappeler mot pour mot ce qu'avait dit Jésus-Christ, par exemple, le Sermon sur la montagne ? ». Mais pourquoi les disciples n'auraient-ils pas pu se rappeler mot pour mot ce qu'Il avait dit ? Est-ce que vous et moi, en étudiant à l'école ou au jardin d'enfants, n'apprenons-nous pas par cœur des vers et ne les gardons-nous pas en mémoire tout le reste de notre vie ? Or, le discours du Seigneur Jésus-Christ était très poétique, Il parlait en aphorismes, en rimes. C'est à une telle conclusion surprenante que sont arrivés les chercheurs qui tentent de restaurer l'original de Son discours en araméen.
Les évêques de l'Eglise orthodoxe russe qui ont assisté à la présentation, ainsi que ceux des Eglises locales de Chypres, de Serbie et de Bulgarie, ont demandé au métropolite Hilarion de faire faire une traduction de ce livre dans diverses langues.
Parmi les évêques a même surgi une discussion amusante : quelle sera la deuxième langue dans laquelle le livre sera publié ? (le grec a été élu en premier d'un commun accord).
Le métropolite Hilarion a confirmé la nécessité d'une traduction rapide du livre, car ainsi une riposte sera énoncée contre les théories des savants occidentaux et leur approche de la personne du Christ.
La présentation s'est achevée par une séance d'autographes. Le métropolite Hilarion a déclaré aux journalistes que le tirage du premier volume est de dix mille exemplaires ; les volumes suivants sont déjà rédigés et peuvent être édités au cours de l'année.
« Que pouvons-nous offrir de meilleur aux hommes d'aujourd'hui ? Le Christ. Mieux que le Christ, nous n'avons rien », dit l'auteur de la biographie du Christ en conclusion de sa présentation.
C'est justement la personne divine et humaine du Christ qui inspire et attire comme toujours une énorme quantité de personnes. Nous, les hommes d'Eglise, nous y contribuons partiellement, mais il ne s'agit pas de nous. Le Christ lui-même trace sa route vers le cœur des hommes. Et le fait qu'Il a accompli des miracles pour nous est confirmé par ceci : les miracles autour de Sa Personne continuent de se produire sous nos yeux.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 12 Août 2016 à 14:06
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