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V. Golovanow
PARTIE 2 Suite voir Partie 1 : "Orthodoxes majoritaires mais peu pratiquants",
"LE VRAI POLONAIS EST CATHOLIQUE, LE VRAI RUSSE EST ORTHODOXE."
On constate dans la plupart de ces pays un lien fort entre identité religieuse et identité nationale, particulièrement dans les pays orthodoxes (cf. schéma 4). Ainsi plus de 80% des Arméniens et Géorgiens estiment que «les vrais citoyens» de ces pays doivent être orthodoxes.
Dans les pays balkaniques ce chiffres se situe entre 65 et 80% et il dépasse encore la majorité en Russie (57%), où ce point vue est partagé même par les membres des religions minoritaires: environ un quart des musulmans et autant parmi ceux qui se disent sans religion considèrent que l'appartenance à l'Orthodoxie est importante pour être «un vrai citoyen russe».
Dans les pays catholiques la situation est moins nette: si 64% des Polonais considèrent que seuls des Catholiques peuvent être de "vrais Polonais", cette opinion dépasse à peine la majorité en Croatie et Lituanie et ne l'atteint pas ailleurs…
PARTIE 2 Suite voir Partie 1 : "Orthodoxes majoritaires mais peu pratiquants",
"LE VRAI POLONAIS EST CATHOLIQUE, LE VRAI RUSSE EST ORTHODOXE."
On constate dans la plupart de ces pays un lien fort entre identité religieuse et identité nationale, particulièrement dans les pays orthodoxes (cf. schéma 4). Ainsi plus de 80% des Arméniens et Géorgiens estiment que «les vrais citoyens» de ces pays doivent être orthodoxes.
Dans les pays balkaniques ce chiffres se situe entre 65 et 80% et il dépasse encore la majorité en Russie (57%), où ce point vue est partagé même par les membres des religions minoritaires: environ un quart des musulmans et autant parmi ceux qui se disent sans religion considèrent que l'appartenance à l'Orthodoxie est importante pour être «un vrai citoyen russe».
Dans les pays catholiques la situation est moins nette: si 64% des Polonais considèrent que seuls des Catholiques peuvent être de "vrais Polonais", cette opinion dépasse à peine la majorité en Croatie et Lituanie et ne l'atteint pas ailleurs…
Renforçant cet identification entre religion et culture nationale, 68 % des Orthodoxe considèrent leur culture comme supérieure aux autres (schéma 4b), ce qui n'est pas surprenant puisque la religion y a souvent servi de ciment de l'unité nationale. Ils ne sont que 45 % à partager cette opinion parmi les autres sondés chez qui ce sentiment n'est puissant qu'en Pologne, pays à la longue histoire de lutte avec ses voisins, et, ce qui est plus surprenant, en Bosnie, pays partagé entre 3 cultures religieuses...
CONFLIT ENTRE LES VALEURS NATIONALES ET CELLES DE L’OCCIDENT
Autre avis largement partagé par la majorité des sondés, surtout parmi les Orthodoxes (59%), ils considèrent qu’il y a «conflit entre les valeurs traditionnelles de [leur] pays et celles de l’Occident» (cf. Tableau 1). Cette opinion est majoritaire dans 7 pays orthodoxes sur 11, avec des pointes supérieures à 65% en Serbie, Russie, Arménie, Grèce et Géorgie. Elle est aussi majoritaire en Pologne (52%) et en Bosnie (63%).
Une pierre de touche de ce conflit de valeurs est clairement donnée par la relation aux minorités sexuelles et l'opinion sur le rôle de la femme:
Une nette majorité (71%) considère l'homosexualité comme moralement inacceptable, ce qui va à l'encontre de la permissivité prônée en Occident, et cette position est surtout largement dominante dans les pays orthodoxes (voir graphique 5). Si en Grèce, membre de l'UE depuis longtemps, il s'agit d'une courte majorité (51%), dans les autres pays, c'est la Bosnie et les Pays Baltes (ex-URSS mais membres de l'UE) qui sont les moins tolérants. Il faut cependant noter que les jeunes de moins de 35 ans sont moins hostiles envers les relations et le mariage homosexuels et la République tchèque fais là encore figure d'exception car 60% des personnes de plus 35 ans s'y exprime en faveur de la légalisation du mariage homosexuel et cette opinion atteint 77% chez les moins de 35 ans.
Concernant le rôle de la femme, 42% des Orthodoxes considèrent qu'elle "doit toujours obéir à son mari" (graphique 6), avec toutefois de grandes disparités entre les pays puisque si cette opinion atteint 82% en Arménie et 72% en Roumanie (pays membre de l'UE) elle tombe à 36% en Russie (pays où les femmes sont très autonomes) et 31% seulement en Bulgarie. Parmi les autres pays, seule la Bosnie (36%) rejoint des niveaux proches des pays orthodoxes…
CONFLIT ENTRE LES VALEURS NATIONALES ET CELLES DE L’OCCIDENT
Autre avis largement partagé par la majorité des sondés, surtout parmi les Orthodoxes (59%), ils considèrent qu’il y a «conflit entre les valeurs traditionnelles de [leur] pays et celles de l’Occident» (cf. Tableau 1). Cette opinion est majoritaire dans 7 pays orthodoxes sur 11, avec des pointes supérieures à 65% en Serbie, Russie, Arménie, Grèce et Géorgie. Elle est aussi majoritaire en Pologne (52%) et en Bosnie (63%).
Une pierre de touche de ce conflit de valeurs est clairement donnée par la relation aux minorités sexuelles et l'opinion sur le rôle de la femme:
Une nette majorité (71%) considère l'homosexualité comme moralement inacceptable, ce qui va à l'encontre de la permissivité prônée en Occident, et cette position est surtout largement dominante dans les pays orthodoxes (voir graphique 5). Si en Grèce, membre de l'UE depuis longtemps, il s'agit d'une courte majorité (51%), dans les autres pays, c'est la Bosnie et les Pays Baltes (ex-URSS mais membres de l'UE) qui sont les moins tolérants. Il faut cependant noter que les jeunes de moins de 35 ans sont moins hostiles envers les relations et le mariage homosexuels et la République tchèque fais là encore figure d'exception car 60% des personnes de plus 35 ans s'y exprime en faveur de la légalisation du mariage homosexuel et cette opinion atteint 77% chez les moins de 35 ans.
Concernant le rôle de la femme, 42% des Orthodoxes considèrent qu'elle "doit toujours obéir à son mari" (graphique 6), avec toutefois de grandes disparités entre les pays puisque si cette opinion atteint 82% en Arménie et 72% en Roumanie (pays membre de l'UE) elle tombe à 36% en Russie (pays où les femmes sont très autonomes) et 31% seulement en Bulgarie. Parmi les autres pays, seule la Bosnie (36%) rejoint des niveaux proches des pays orthodoxes…
UNE «RUSSIE FORTE EST NECESSAIRE POUR EQUILIBRER L’INFLUENCE DE L’OCCIDENT»
Dans ce contexte de différenciation idéologique on comprend l'opinion favorable dont bénéficie la Russie, même en dehors de ses frontières, pour défendre les valeurs traditionnelles contre la pression de la sécularisation occidentale (graphique 7).
Minoritaire uniquement en Pologne et dans les Pays Baltes (ce qui rejoint les positions russophobes de ces pays dans les relations internationales), cette opinion est majoritaire dans tous les pays Orthodoxes (sauf l'Ukraine, que nous analyserons plus loin), y compris les membres de l'UE et de l'OTAN; elle atteint aussi des niveaux élevé dans des pays comme la Bosnie, la Croatie, la république tchèque et la Hongrie.
Il s'agit là d'un véritable retournement de l'opinion encore mal perçu en Occident: durant le régime communiste, la répression de la foi chrétienne y a longtemps été dénoncée et la pensée unique occidentale ne peut encore accepter que la Russie donne maintenant un rôle prépondérant à la religion orthodoxe, dénonce l’abandon des valeurs chrétiennes par les pays occidentaux et trouve là un soutien dans l'opinion des pays orthodoxes d'Europe de l'Est …
Les pays non orthodoxes se prononcent toutefois majoritairement pour une coopération étroite avec les États-Unis et les autres pays occidentaux, et trois pays orthodoxes sont du même avis (Ukraine, Géorgie et Roumanie à 62, 69 et 82%, respectivement) alors que les 8 autres pays orthodoxes pensent différemment.
La majorité des sondés dans les pays orthodoxes considèrent aussi que la Russie a une obligation spécifique de défendre les Orthodoxes en dehors de ses frontières et les Russes sont 72%, toutes confessions confondues, à accepter ce rôle.
Dans ce contexte de différenciation idéologique on comprend l'opinion favorable dont bénéficie la Russie, même en dehors de ses frontières, pour défendre les valeurs traditionnelles contre la pression de la sécularisation occidentale (graphique 7).
Minoritaire uniquement en Pologne et dans les Pays Baltes (ce qui rejoint les positions russophobes de ces pays dans les relations internationales), cette opinion est majoritaire dans tous les pays Orthodoxes (sauf l'Ukraine, que nous analyserons plus loin), y compris les membres de l'UE et de l'OTAN; elle atteint aussi des niveaux élevé dans des pays comme la Bosnie, la Croatie, la république tchèque et la Hongrie.
Il s'agit là d'un véritable retournement de l'opinion encore mal perçu en Occident: durant le régime communiste, la répression de la foi chrétienne y a longtemps été dénoncée et la pensée unique occidentale ne peut encore accepter que la Russie donne maintenant un rôle prépondérant à la religion orthodoxe, dénonce l’abandon des valeurs chrétiennes par les pays occidentaux et trouve là un soutien dans l'opinion des pays orthodoxes d'Europe de l'Est …
Les pays non orthodoxes se prononcent toutefois majoritairement pour une coopération étroite avec les États-Unis et les autres pays occidentaux, et trois pays orthodoxes sont du même avis (Ukraine, Géorgie et Roumanie à 62, 69 et 82%, respectivement) alors que les 8 autres pays orthodoxes pensent différemment.
La majorité des sondés dans les pays orthodoxes considèrent aussi que la Russie a une obligation spécifique de défendre les Orthodoxes en dehors de ses frontières et les Russes sont 72%, toutes confessions confondues, à accepter ce rôle.
FRACTURATION UKRAINIENNE
Pour expliquer le cas très particulier de l'Ukraine, pays à majorité orthodoxe mais où seuls 22% préfèrent l'influence russe à celle de l'Occident, l'étude montre la fracture est-ouest du pays cf. carte 2 et ICI . Soulignons la similitude des cartes utilisées!.
Et nous voyons bien qu'il y a deux cultures en Ukraine:
- l'Ukraine occidentale, où se situent les fiefs des Gréco-catholiques et des orthodoxes schismatiques du pseudo-patriarcat de Kiev et de l'Eglise Autocéphale d'Ukraine; près de sept adultes sur dix (69%) y sont favorable à une coopération poussée avec l'Occident,
- l'Ukraine orientale (amputée des provinces en rébellion et de la Crimée qui accentueraient le phénomène) où les pro-occidentaux ne sont plus que 53% … et c'est dans cette région que la majorité des orthodoxes appartient à l'Église canonique (patriarcat de Moscou).
Notons que les sondés de l'est sont aussi plus nombreux que ceux de l'ouest à voir un conflit entre les «valeurs traditionnelles» de l'Ukraine et celles de l'Occident et que cette fracture explique aussi que "seulement" 38% des Ukrainiens considèrent que la Russie doit défendre les Orthodoxes en dehors de ses frontières: majoritaire à l'est, cette opinion est encore plus minoritaire à l'ouest du pays …
Pour expliquer le cas très particulier de l'Ukraine, pays à majorité orthodoxe mais où seuls 22% préfèrent l'influence russe à celle de l'Occident, l'étude montre la fracture est-ouest du pays cf. carte 2 et ICI . Soulignons la similitude des cartes utilisées!.
Et nous voyons bien qu'il y a deux cultures en Ukraine:
- l'Ukraine occidentale, où se situent les fiefs des Gréco-catholiques et des orthodoxes schismatiques du pseudo-patriarcat de Kiev et de l'Eglise Autocéphale d'Ukraine; près de sept adultes sur dix (69%) y sont favorable à une coopération poussée avec l'Occident,
- l'Ukraine orientale (amputée des provinces en rébellion et de la Crimée qui accentueraient le phénomène) où les pro-occidentaux ne sont plus que 53% … et c'est dans cette région que la majorité des orthodoxes appartient à l'Église canonique (patriarcat de Moscou).
Notons que les sondés de l'est sont aussi plus nombreux que ceux de l'ouest à voir un conflit entre les «valeurs traditionnelles» de l'Ukraine et celles de l'Occident et que cette fracture explique aussi que "seulement" 38% des Ukrainiens considèrent que la Russie doit défendre les Orthodoxes en dehors de ses frontières: majoritaire à l'est, cette opinion est encore plus minoritaire à l'ouest du pays …
LEADERSHIP DU PATRIARCAT DE MOSCOU
Le patriarcat de Moscou domine l'Orthodoxie par le nombre de ses fidèles (100 millions en Russie d'après l'étude Pew, auxquels ils faut ajouter Biélorussie, Moldavie Kazakhstan et près de 50% des Orthodoxes d'Ukraine; le total dépasse les 150 millions, soit 3/5 du total des Orthodoxes dans le monde généralement estimé à 250 millions.) Il n'est donc pas surprenant que les Orthodoxes interrogés lui attribuent un rôle prépondérant dans l'Orthodoxie.
Contrairement au catholicisme, l'Église orthodoxe n'a pas un chef unique, à l'instar du Pape de Rome pour les Catholiques, mais chacune des Églises "autocéphale" est dirigée par son propre primat et son synode. Néanmoins, le patriarche de Constantinople jouit d'une "primauté d'honneur parmi les égaux" (“primus inter pares” en latin) qui lui permet, en particulier, de convoquer les conciles panorthodoxes (comme celui de Crête en juin 2016.) Malgré cela, dans l'échantillon considéré, seuls le Orthodoxes de Grèce reconnaissent majoritairement (56%) à Constantinople "la plus haute autorité dans l'Église" (graphique 9).
Les Églises locales dépendent du patriarcat de Moscou dans 6 des pays orthodoxes étudiés (Russie, Estonie, Lettonie, Belarus, Moldavie et Ukraine) et c'est le patriarche de Moscou qui se voit majoritairement attribué ce rôle (sauf en Ukraine, comme expliqué plus haut). Notons qu'il se place aussi devant Constantinople en Bosnie et en Arménie, qui ne dépendent pas de l'Église russe (l'Église d'Arménie ne fait pas partie de la communion orthodoxe, comme noté dans l'article précédent, mais place néanmoins le patriarche de Moscou au même niveau que son propre catholicos…); les Orthodoxes des autres pays placent leur propre patriarche en tête, conformément à l'ecclésiologies orthodoxe, mais ensuite le patriarche de Moscou devance partout Constantinople …
Le cas de l'Ukraine est là encore spécifique: le pseudo-patriarche de Kiev ne parvient pas à rallier la majorité des Orthodoxes interrogés (46%), et son score serait certainement encore plus bas si les zones rebelles et la Crimée avaient été inclues dans l'échantillon. Mais surtout ce sondage ne prend pas en compte le niveau de pratique des sondés: comme nous avons montré dans la partie 1, seuls 12% des sondés se considérant Orthodoxes vont à l'église au moins une fois par mois et parmi ceux-là l'Église canonique a certainement plus de succès puisqu'elle compte deux fois plus de paroisses (prés de 12 000) que les deux juridictions schismatiques réunies... Lire .
L'étude donne aussi des informations très intéressantes sur la perception du rôle de l'Église dans la société et l'acceptation du pluralisme religieux. Nous y reviendrons dans le prochain article.
A suivre…
Le patriarcat de Moscou domine l'Orthodoxie par le nombre de ses fidèles (100 millions en Russie d'après l'étude Pew, auxquels ils faut ajouter Biélorussie, Moldavie Kazakhstan et près de 50% des Orthodoxes d'Ukraine; le total dépasse les 150 millions, soit 3/5 du total des Orthodoxes dans le monde généralement estimé à 250 millions.) Il n'est donc pas surprenant que les Orthodoxes interrogés lui attribuent un rôle prépondérant dans l'Orthodoxie.
Contrairement au catholicisme, l'Église orthodoxe n'a pas un chef unique, à l'instar du Pape de Rome pour les Catholiques, mais chacune des Églises "autocéphale" est dirigée par son propre primat et son synode. Néanmoins, le patriarche de Constantinople jouit d'une "primauté d'honneur parmi les égaux" (“primus inter pares” en latin) qui lui permet, en particulier, de convoquer les conciles panorthodoxes (comme celui de Crête en juin 2016.) Malgré cela, dans l'échantillon considéré, seuls le Orthodoxes de Grèce reconnaissent majoritairement (56%) à Constantinople "la plus haute autorité dans l'Église" (graphique 9).
Les Églises locales dépendent du patriarcat de Moscou dans 6 des pays orthodoxes étudiés (Russie, Estonie, Lettonie, Belarus, Moldavie et Ukraine) et c'est le patriarche de Moscou qui se voit majoritairement attribué ce rôle (sauf en Ukraine, comme expliqué plus haut). Notons qu'il se place aussi devant Constantinople en Bosnie et en Arménie, qui ne dépendent pas de l'Église russe (l'Église d'Arménie ne fait pas partie de la communion orthodoxe, comme noté dans l'article précédent, mais place néanmoins le patriarche de Moscou au même niveau que son propre catholicos…); les Orthodoxes des autres pays placent leur propre patriarche en tête, conformément à l'ecclésiologies orthodoxe, mais ensuite le patriarche de Moscou devance partout Constantinople …
Le cas de l'Ukraine est là encore spécifique: le pseudo-patriarche de Kiev ne parvient pas à rallier la majorité des Orthodoxes interrogés (46%), et son score serait certainement encore plus bas si les zones rebelles et la Crimée avaient été inclues dans l'échantillon. Mais surtout ce sondage ne prend pas en compte le niveau de pratique des sondés: comme nous avons montré dans la partie 1, seuls 12% des sondés se considérant Orthodoxes vont à l'église au moins une fois par mois et parmi ceux-là l'Église canonique a certainement plus de succès puisqu'elle compte deux fois plus de paroisses (prés de 12 000) que les deux juridictions schismatiques réunies... Lire .
L'étude donne aussi des informations très intéressantes sur la perception du rôle de l'Église dans la société et l'acceptation du pluralisme religieux. Nous y reviendrons dans le prochain article.
A suivre…
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 31 Mai 2017 à 10:00
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