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Le 27 janvier 2020, d’après Le Commerçant, la commission chargée de proposer des améliorations à la Constitution de la Fédération de Russie, réunie en session de travail, a délibéré de différentes améliorations à apporter au texte de la Loi fondamentale.
Parmi les propositions figure l’affirmation que l’orthodoxie est la religion prédominante du pays. Cette proposition a été présentée par le champion paralympique Sergueï Bourlakov.
La commission, qui se compose de soixante-quinze membres a déjà élaboré plus d’une centaine de propositions d’amendements à Loi fondamentale.
Parmi les propositions figure l’affirmation que l’orthodoxie est la religion prédominante du pays. Cette proposition a été présentée par le champion paralympique Sergueï Bourlakov.
La commission, qui se compose de soixante-quinze membres a déjà élaboré plus d’une centaine de propositions d’amendements à Loi fondamentale.
Le projet de loi de modifications de la Constitution a été, en première lecture, adopté à l’unanimité. La seconde lecture du texte est prévue pour le 11 février. Le référendum pour son adoption devrait avoir lieu en avril.
D’après l’Union des journalistes orthodoxes, l’Église orthodoxe russe célèbre des offices pour que le coronavirus épargne la Chine.
В России предложили утвердить Православие как основную религию страны Traduction PO
D’après l’Union des journalistes orthodoxes, l’Église orthodoxe russe célèbre des offices pour que le coronavirus épargne la Chine.
В России предложили утвердить Православие как основную религию страны Traduction PO
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 31 Janvier 2020 à 09:42
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Au matin du 25 janvier 2020, des partisans de l’Église orthodoxe d’Ukraine du village de Bouderage (district de Zdolbounov, région de Rovno), soutenus par des alliés venus de localités voisines, ont une fois de plus tenté de s’emparer de l’église de l’Intercession de la Vierge de l’Église orthodoxe ukrainienne. Le conflit est toujours en cours : l’église est gardée par une unité de la police du district de Zdolbounov, et des représentants des deux communautés veillent toutes les nuits.
Les paroissiens ont raconté que l’assaut a débuté par une soi-disant panikhide, à laquelle sont venues des personnes qui n’avaient jamais auparavant assisté à aucun office. Avant que la police n’arrive, les paroissiens ont une heure durant défendu leur église contre les assaillants. Selon des témoins, quatre institutrices de l’école locale étaient particulièrement virulentes dans leurs invectives envers les paroissiens. Les forces de l’ordre ont immédiatement réagi à l’appel reçu et ont empêché les schismatiques de briser les cadenas, a déclaré le département d’information et d’éducation de l’Église orthodoxe ukrainienne.
Les paroissiens ont raconté que l’assaut a débuté par une soi-disant panikhide, à laquelle sont venues des personnes qui n’avaient jamais auparavant assisté à aucun office. Avant que la police n’arrive, les paroissiens ont une heure durant défendu leur église contre les assaillants. Selon des témoins, quatre institutrices de l’école locale étaient particulièrement virulentes dans leurs invectives envers les paroissiens. Les forces de l’ordre ont immédiatement réagi à l’appel reçu et ont empêché les schismatiques de briser les cadenas, a déclaré le département d’information et d’éducation de l’Église orthodoxe ukrainienne.
Les schismatiques ont tenté de proposer à la communauté de l’Église canonique de célébrer dans l’église à tour de rôle. « Notre communauté ne peut accepter la proposition de l’Église orthodoxe d’Ukraine, même en considérant que nous sommes plus nombreux, nous sommes et avons toujours été les paroissiens actifs de cette église, au contraire de ceux qui la réclament pour eux », a déclaré Vladimir Dmitruk, un habitant du village de Bouderage et paroissien de l’église de l’Intercession de la Vierge, commentant la situation. Selon lui, la communauté religieuse de l’Église orthodoxe ukrainienne est vivante, active, et prête à défendre ses droits devant un tribunal.
Lire aussi Le cortège funèbre tente d’accaparer l’église
C’est déjà la troisième fois que les schismatiques de Bouderage tentent de s’emparer de l’église par la force. Le 9 février 2019, au cours de la réunion du conseil paroissial, la communauté de l’Église orthodoxe ukrainienne a voté à la majorité des voix de rester fidèle à l’Église canonique. Le 17 février au cours d’une réunion la communauté territoriale a décidé de « modifier l’enregistrement » de la paroisse. Le 11 mai, les partisans de l’Église orthodoxe d’Ukraine ont tenté de s’emparer de l’église, une bagarre s’en est ensuivie, nécessitant l’intervention des forces de l’ordre. Le 26 octobre 2019 au matin les partisans de l’Église orthodoxe d’Ukraine ont tenté une nouvelle fois de s’emparer de l’église.
Полиция взяла под охрану храм в западноукраинском селе Prichod.ru Traduction pour PO
A lire Le tomos n'a pas guéri le schisme ukrainien mais l'a exacerbé
Lire aussi Le cortège funèbre tente d’accaparer l’église
C’est déjà la troisième fois que les schismatiques de Bouderage tentent de s’emparer de l’église par la force. Le 9 février 2019, au cours de la réunion du conseil paroissial, la communauté de l’Église orthodoxe ukrainienne a voté à la majorité des voix de rester fidèle à l’Église canonique. Le 17 février au cours d’une réunion la communauté territoriale a décidé de « modifier l’enregistrement » de la paroisse. Le 11 mai, les partisans de l’Église orthodoxe d’Ukraine ont tenté de s’emparer de l’église, une bagarre s’en est ensuivie, nécessitant l’intervention des forces de l’ordre. Le 26 octobre 2019 au matin les partisans de l’Église orthodoxe d’Ukraine ont tenté une nouvelle fois de s’emparer de l’église.
Полиция взяла под охрану храм в западноукраинском селе Prichod.ru Traduction pour PO
A lire Le tomos n'a pas guéri le schisme ukrainien mais l'a exacerbé
p. Serge MODEL
La notice sur Mgr Serge Konovaloff, publiée dans le volume № 11 de la "Nouvelle Biographie Nationale"
KONOVALOFF, Serge, enseignant et ecclésiastique orthodoxe russe, né à Louvain le 8 juillet 1941, décédé à Paris (France) le 22 janvier 2003.
Rien ne prédestinait sans doute Serge Konovaloff, un Belge d’origine russe, marié et père de famille, professeur dans une école de la région bruxelloise, à devenir, dans la dernière partie de sa vie, archevêque des paroisses orthodoxes russes en Europe occidentale (dans l’obédience du patriarcat de Constantinople), c’est-à-dire primat d’une des plus importantes structures ecclésiastiques orthodoxes en Occident.
Fils d’un Russe émigré en Belgique (Alexis Konovaloff, chimiste) et d’une Hollandaise (Caroline Van Staveren), Serge Konovaloff avait obtenu en 1963 la licence et l’agrégation en philologie germanique à l’Université catholique de Louvain et était devenu, dès 1964, professeur de langues et d’histoire au Collège Saint-Joseph de Woluwe-Saint-Pierre, où il enseigna pendant près de trente ans. En 1968, il épousa Lydia Tchernenko, d’origine russe comme lui, qui lui donnera trois enfants.
La notice sur Mgr Serge Konovaloff, publiée dans le volume № 11 de la "Nouvelle Biographie Nationale"
KONOVALOFF, Serge, enseignant et ecclésiastique orthodoxe russe, né à Louvain le 8 juillet 1941, décédé à Paris (France) le 22 janvier 2003.
Rien ne prédestinait sans doute Serge Konovaloff, un Belge d’origine russe, marié et père de famille, professeur dans une école de la région bruxelloise, à devenir, dans la dernière partie de sa vie, archevêque des paroisses orthodoxes russes en Europe occidentale (dans l’obédience du patriarcat de Constantinople), c’est-à-dire primat d’une des plus importantes structures ecclésiastiques orthodoxes en Occident.
Fils d’un Russe émigré en Belgique (Alexis Konovaloff, chimiste) et d’une Hollandaise (Caroline Van Staveren), Serge Konovaloff avait obtenu en 1963 la licence et l’agrégation en philologie germanique à l’Université catholique de Louvain et était devenu, dès 1964, professeur de langues et d’histoire au Collège Saint-Joseph de Woluwe-Saint-Pierre, où il enseigna pendant près de trente ans. En 1968, il épousa Lydia Tchernenko, d’origine russe comme lui, qui lui donnera trois enfants.
« Nous avons été élevés en chrétiens-orthodoxes, mais sans piété particulière », racontera Serge Konovaloff, qui ajoutera néanmoins que la vie de l’Église l’avait « toujours attiré ».
Il fut donc enfant de choeur, lut et chanta dans la chorale de la paroisse orthodoxe russe de Louvain (fondée dans les années 1920 pour les étudiants russes de l’Université). En 1968, il est ordonné diacre pour ladite paroisse, mais la diminution du nombre de Russes à Louvain (le « Walen Buiten » ayant eu comme dégât collatéral le départ d’étudiants d’origine russe, en majorité francophones, de l’Université) et l’absence de prêtre à demeure amènent à la fermeture du lieu de culte en 1975. Le diacre Serge Konovaloff est alors affecté à une petite paroisse orthodoxe russe à Etterbeek. En 1976, il est promu protodiacre (doyen des diacres) mais, dépourvu de toute forme d’ambition, refuse longtemps l’ordination sacerdotale. Ce n’est que sur l’insistance des paroissiens et de son évêque qu’il accepte d’être ordonné prêtre, le 24 février 1980.
« C’était mon devoir ; il n’y avait pas d’autre candidat », expliquera-t-il à ses proches.
Tout en continuant à enseigner, il est nommé recteur de sa paroisse etterbeekoise, charge qu’il cumule, à partir de 1984, avec celle de la paroisse russe de Charleroi. Dans l’exercice de ces fonctions (de même que celles d’aumônier du mouvement de jeunesse russe des « Vitiaz » en Belgique et en France), il gagne une grande estime de la part de ses ouailles et devient un conseiller spirituel apprécié. Le décès prématuré de son épouse en 1984 et les voeux monastiques qu’il prononce en 1990 en font un candidat potentiel à l’épiscopat (dans l’Église orthodoxe, des hommes mariés peuvent être ordonnés au sacerdoce, mais les évêques sont choisis parmi les moines), même si cette dernière éventualité, loin de sourire à Serge Konovaloff, lui apparaît plutôt comme une « punition imméritée ».
Cependant, les craintes du père Serge (devenu, entre-temps, archimandrite et doyen pour le Benelux de paroisses du diocèse) se réalisent : au décès, en avril 1993, de l’archevêque Georges Wagner, il est pressenti pour succéder au défunt. « S’il le faut ! », répond-il sans enthousiasme à ceux qui le sollicitent en ce sens. Le 31 mai 1993, l’assemblée générale de l’archevêché des paroisses orthodoxes d’origine russe en Europe occidentale (ancien diocèse de l’Église russe, fondé en 1921-1922 à Paris, mais qui avait rejoint, en 1931, l’obédience du patriarcat de Constantinople pour éviter les pressions du pouvoir soviétique) le désigne à cette fonction et, le 8 juin, le patriarcat ratifie ce choix en élisant Serge Konovaloff, archevêque titulaire d’Eucarpie (ancienne ville de Phrygie, en Asie Mineure ; pour éviter la confusion avec les évêques catholiques-romains, les évêques orthodoxes en Europe occidentale portent souvent des titres in partibus).
Son sacre épiscopal a lieu, à Paris, le 28 juin 1993. C’est dans la capitale française qu’il résidera désormais.
Ayant accepté cette responsabilité par obéissance, c’est avec abnégation que l’archevêque Serge (également devenu recteur de la Cathédrale Saint-Alexandre-Nevski et de l’Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge de Paris, membre de l’Assemblée des évêques orthodoxes de France et du Conseil des églises chrétiennes en France) assumera, durant près de dix ans, la direction de son vaste diocèse (une soixantaine de paroisses situées en France, au Benelux, en Allemagne, en Italie et en Scandinavie). L’époque était pleine de changements prometteurs pour l’Église orthodoxe mais, de ce fait, difficile.
L’Église en Russie ayant, après la disparition de l’URSS, retrouvé sa liberté par rapport à l’État, Mgr Serge s’attacha à renouer avec elle des relations fraternelles, notamment lors de voyages à Moscou en 1995 et 2000 L’on envisagea même, sur base des travaux d’un groupe intitulé « Avenir de l’archevêché », la possibilité de réintégrer l’obédience de l’Église russe, moyennant l’obtention d’une très large autonomie.
Entre-temps, l’archevêque Serge renforça l’autonomie de son archevêché au sein du patriarcat de Constantinople en obtenant, en 1999, le rétablissement de son statut d’« exarchat » (province ecclésiastique relevant du patriarcat sans intermédiaire). Enfin, grâce à ses qualités de simplicité et de bon sens, Mgr Serge Konovaloff – peu préparé, au départ, à diriger une entité aussi vaste et diversifiée (aux paroisses purement russes, venaient s’ajouter des communautés mixtes voire entièrement occidentales) – réussit à rassembler les représentants des divers courants de pensée de son archevêché et à y préserver une paix et une cohésion inégalées, tant avant qu’après lui.
Bien qu’on l’ait su gravement malade depuis longtemps, sa disparition soudaine, le 22 janvier 2003, fut un choc pour beaucoup. Il fut inhumé le 25 janvier, dans la crypte de l’église du cimetière russe de Sainte-Geneviève-des-Bois (Essonne), aux côtés des archevêques ses prédécesseurs.
Il fut donc enfant de choeur, lut et chanta dans la chorale de la paroisse orthodoxe russe de Louvain (fondée dans les années 1920 pour les étudiants russes de l’Université). En 1968, il est ordonné diacre pour ladite paroisse, mais la diminution du nombre de Russes à Louvain (le « Walen Buiten » ayant eu comme dégât collatéral le départ d’étudiants d’origine russe, en majorité francophones, de l’Université) et l’absence de prêtre à demeure amènent à la fermeture du lieu de culte en 1975. Le diacre Serge Konovaloff est alors affecté à une petite paroisse orthodoxe russe à Etterbeek. En 1976, il est promu protodiacre (doyen des diacres) mais, dépourvu de toute forme d’ambition, refuse longtemps l’ordination sacerdotale. Ce n’est que sur l’insistance des paroissiens et de son évêque qu’il accepte d’être ordonné prêtre, le 24 février 1980.
« C’était mon devoir ; il n’y avait pas d’autre candidat », expliquera-t-il à ses proches.
Tout en continuant à enseigner, il est nommé recteur de sa paroisse etterbeekoise, charge qu’il cumule, à partir de 1984, avec celle de la paroisse russe de Charleroi. Dans l’exercice de ces fonctions (de même que celles d’aumônier du mouvement de jeunesse russe des « Vitiaz » en Belgique et en France), il gagne une grande estime de la part de ses ouailles et devient un conseiller spirituel apprécié. Le décès prématuré de son épouse en 1984 et les voeux monastiques qu’il prononce en 1990 en font un candidat potentiel à l’épiscopat (dans l’Église orthodoxe, des hommes mariés peuvent être ordonnés au sacerdoce, mais les évêques sont choisis parmi les moines), même si cette dernière éventualité, loin de sourire à Serge Konovaloff, lui apparaît plutôt comme une « punition imméritée ».
Cependant, les craintes du père Serge (devenu, entre-temps, archimandrite et doyen pour le Benelux de paroisses du diocèse) se réalisent : au décès, en avril 1993, de l’archevêque Georges Wagner, il est pressenti pour succéder au défunt. « S’il le faut ! », répond-il sans enthousiasme à ceux qui le sollicitent en ce sens. Le 31 mai 1993, l’assemblée générale de l’archevêché des paroisses orthodoxes d’origine russe en Europe occidentale (ancien diocèse de l’Église russe, fondé en 1921-1922 à Paris, mais qui avait rejoint, en 1931, l’obédience du patriarcat de Constantinople pour éviter les pressions du pouvoir soviétique) le désigne à cette fonction et, le 8 juin, le patriarcat ratifie ce choix en élisant Serge Konovaloff, archevêque titulaire d’Eucarpie (ancienne ville de Phrygie, en Asie Mineure ; pour éviter la confusion avec les évêques catholiques-romains, les évêques orthodoxes en Europe occidentale portent souvent des titres in partibus).
Son sacre épiscopal a lieu, à Paris, le 28 juin 1993. C’est dans la capitale française qu’il résidera désormais.
Ayant accepté cette responsabilité par obéissance, c’est avec abnégation que l’archevêque Serge (également devenu recteur de la Cathédrale Saint-Alexandre-Nevski et de l’Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge de Paris, membre de l’Assemblée des évêques orthodoxes de France et du Conseil des églises chrétiennes en France) assumera, durant près de dix ans, la direction de son vaste diocèse (une soixantaine de paroisses situées en France, au Benelux, en Allemagne, en Italie et en Scandinavie). L’époque était pleine de changements prometteurs pour l’Église orthodoxe mais, de ce fait, difficile.
L’Église en Russie ayant, après la disparition de l’URSS, retrouvé sa liberté par rapport à l’État, Mgr Serge s’attacha à renouer avec elle des relations fraternelles, notamment lors de voyages à Moscou en 1995 et 2000 L’on envisagea même, sur base des travaux d’un groupe intitulé « Avenir de l’archevêché », la possibilité de réintégrer l’obédience de l’Église russe, moyennant l’obtention d’une très large autonomie.
Entre-temps, l’archevêque Serge renforça l’autonomie de son archevêché au sein du patriarcat de Constantinople en obtenant, en 1999, le rétablissement de son statut d’« exarchat » (province ecclésiastique relevant du patriarcat sans intermédiaire). Enfin, grâce à ses qualités de simplicité et de bon sens, Mgr Serge Konovaloff – peu préparé, au départ, à diriger une entité aussi vaste et diversifiée (aux paroisses purement russes, venaient s’ajouter des communautés mixtes voire entièrement occidentales) – réussit à rassembler les représentants des divers courants de pensée de son archevêché et à y préserver une paix et une cohésion inégalées, tant avant qu’après lui.
Bien qu’on l’ait su gravement malade depuis longtemps, sa disparition soudaine, le 22 janvier 2003, fut un choc pour beaucoup. Il fut inhumé le 25 janvier, dans la crypte de l’église du cimetière russe de Sainte-Geneviève-des-Bois (Essonne), aux côtés des archevêques ses prédécesseurs.
Paris : Election et intronisation du successeur de l’archevêque Georges, dans Service orthodoxe de presse, n° 180, juillet-août 1993, p. 1-2. – S. Konovaloff, Beredit’ soviest’ etogo mira [Titiller la conscience de ce monde], dans Khristianos, n° 8, 1999, p. 215-232. – Paris : décès de l’archevêque Serge, dans Service orthodoxe de presse, n° 275, février 2003, p. 2-3. – G. de Comane, In memoriam, Archevêque Serge (Konovaloff), 1941-2003, dans Messager diocésain, n° 16, janvier 2003, p. 11-13. – In memoriam archevêque Serge Konovaloff (22 janvier 2003), dans Le Messager orthodoxe, revue de pensée et d’action orthodoxes, n° 138-I, 2003, p. 110. – S. Model, L’Église orthodoxe en Belgique : hier, aujourd’hui, demain, dans Le Messager orthodoxe, n° 138-I, 2003, p. 68-83. – S. Model, L’Église orthodoxe en Belgique et au Luxembourg, dans C. Chaillot (dir.), Histoire de l’Église orthodoxe en Europe occidentale au 20e siècle, Paris, 2005, p. 104-113. –
A. Nivière, Pravoslavnye sviachennoslouzhyteli, bogoslovy i tserkovnye deyateli rousskoï emigratsiy v Zapadnoy i Tsentralnoy Evrope, 1920-1995. Biografitcheskiy spravotchnik [Membres du clergé, théologiens et leaders ecclésiastiques orthodoxes de l’émigration russe en Europe occidentale et centrale, 1920-1995. Dictionnaire biographique], Moscou-Paris, 2007, p. 434-435.
A. Nivière, Pravoslavnye sviachennoslouzhyteli, bogoslovy i tserkovnye deyateli rousskoï emigratsiy v Zapadnoy i Tsentralnoy Evrope, 1920-1995. Biografitcheskiy spravotchnik [Membres du clergé, théologiens et leaders ecclésiastiques orthodoxes de l’émigration russe en Europe occidentale et centrale, 1920-1995. Dictionnaire biographique], Moscou-Paris, 2007, p. 434-435.
Les 24 et 25 janvier 2020, les assemblées générales ordinaires et extraordinaires de l’Archevêché se sont tenues dans les locaux de l’Institut St Serge sous la présidence de son Éminence le Métropolite Jean. Malgré les perturbations dans les transports, 133 délégués sur 181 inscrits (soit 75%) ont pu participer aux travaux. La première journée, après la célébration de la Divine Liturgie, les délégués à l’Assemblée Générale Ordinaire ont entendu les rapports d’activité de Son Eminence le Métropolite Jean de Doubna et du secrétaire du conseil, puis de ceux du trésorier et de la commission de contrôle à l’issue desquels quitus a été donné à l’unanimité.
Ils ont procédé ensuite :
- d’une part au renouvellement des membres du Conseil de l’Archevêché et à l’élection de la commission de contrôle ;
- d’autre part à l’élection de deux évêques auxiliaires : l’archimandrite Syméon supérieur du monastère Saint Silouane dans la Sarthe et l’higoumène Elisée, recteur de la paroisse de la Sainte Trinité (crypte de la Cathédrale St Alexandre Nevsky).
Ils ont procédé ensuite :
- d’une part au renouvellement des membres du Conseil de l’Archevêché et à l’élection de la commission de contrôle ;
- d’autre part à l’élection de deux évêques auxiliaires : l’archimandrite Syméon supérieur du monastère Saint Silouane dans la Sarthe et l’higoumène Elisée, recteur de la paroisse de la Sainte Trinité (crypte de la Cathédrale St Alexandre Nevsky).
Cette élection a été accueillie par la proclamation très fervente d’un Axios et celle d’un « Mnogaya leta ».
La seconde journée, l’Assemblée Générale Extraordinaire a approuvé à une majorité de 94% des suffrages exprimés les modifications nécessaires des statuts pour leur mise en conformité avec la « Gramota » remise à Son Eminence le Métropolite Jean par Sa Sainteté le Patriarche de Moscou Cyrille, le 3 novembre 2019.
Les travaux se sont déroulés dans une atmosphère de grande bienveillance réciproque. Ils ont été conclus par un intense appel du Métropolite Jean à transformer nos paroisses en des lieux catéchétiques d’accueil ou chaque visage, particulièrement les nouveaux venus, doit être considéré comme une nouvelle rencontre avec le Christ....
SUITE
La seconde journée, l’Assemblée Générale Extraordinaire a approuvé à une majorité de 94% des suffrages exprimés les modifications nécessaires des statuts pour leur mise en conformité avec la « Gramota » remise à Son Eminence le Métropolite Jean par Sa Sainteté le Patriarche de Moscou Cyrille, le 3 novembre 2019.
Les travaux se sont déroulés dans une atmosphère de grande bienveillance réciproque. Ils ont été conclus par un intense appel du Métropolite Jean à transformer nos paroisses en des lieux catéchétiques d’accueil ou chaque visage, particulièrement les nouveaux venus, doit être considéré comme une nouvelle rencontre avec le Christ....
SUITE
Faisant allusion aux quatre cavaliers précurseurs de l’Apocalypse, Antonio Guterres a évoqué les défis auxquels est confronté le monde: tensions politiques, crise climatique, méfiance et menace du numérique.
Dans un discours tenu devant l'Assemblée générale, le chef de l’ONU a alerté le monde sur les «quatre cavaliers» qui menacent son avenir.
«Je vois "quatre cavaliers" parmi nous, quatre menaces imminentes qui mettent en danger les progrès du XXIe siècle et mettent en péril les possibilités du XXIe siècle», a déclaré Antonio Guterres mercredi 22 janvier. Ses propos ont été publiés sur le site de l’ONU.
Le premier «cavalier» revêt la forme des «tensions géostratégiques» qui ont atteint leur niveau le plus élevé depuis des années, a-t-il indiqué, évoquant des attaques terroristes et la menace nucléaire.
Dans un discours tenu devant l'Assemblée générale, le chef de l’ONU a alerté le monde sur les «quatre cavaliers» qui menacent son avenir.
«Je vois "quatre cavaliers" parmi nous, quatre menaces imminentes qui mettent en danger les progrès du XXIe siècle et mettent en péril les possibilités du XXIe siècle», a déclaré Antonio Guterres mercredi 22 janvier. Ses propos ont été publiés sur le site de l’ONU.
Le premier «cavalier» revêt la forme des «tensions géostratégiques» qui ont atteint leur niveau le plus élevé depuis des années, a-t-il indiqué, évoquant des attaques terroristes et la menace nucléaire.
«Plus de personnes ont été forcées de quitter leur domicile à cause de la guerre et de la persécution qu'à n’importe quel moment depuis la Seconde Guerre mondiale», a-t-il ajouté.
Le deuxième «cavalier» a poursuivi M.Guterres est la crise climatique. Il a rappelé que la température moyenne dans le monde augmente, menaçant ainsi des millions de créatures d'extinction «Notre planète brûle», a-t-il déclaré.
Et d’ajouter, en appelant les dirigeants à œuvrer pour inverser la situation: «Le monde s’approche du point de non-retour».
«Le troisième cavalier est une méfiance mondiale profonde et croissante. L'inquiétude et le mécontentement agitent les sociétés du nord au sud», a poursuivi Antonio Guterres. «Comme un de nos propres rapports l’a révélé hier, deux personnes sur trois vivent dans des pays où les inégalités se sont accrues». Le chef des Nations unies a noté la méfiance à l’égard des institutions politiques, affirmant que de plus en plus de personnes remettent en question les avantages de la mondialisation.
Le quatrième et dernier «cavalier», a dit M.Guterres, est le «côté obscur du monde numérique»: la nouvelle technologie est utilisée pour commettre des crimes, attiser la haine, diffuser de fausses informations et exploiter les gens. Lien
Le deuxième «cavalier» a poursuivi M.Guterres est la crise climatique. Il a rappelé que la température moyenne dans le monde augmente, menaçant ainsi des millions de créatures d'extinction «Notre planète brûle», a-t-il déclaré.
Et d’ajouter, en appelant les dirigeants à œuvrer pour inverser la situation: «Le monde s’approche du point de non-retour».
«Le troisième cavalier est une méfiance mondiale profonde et croissante. L'inquiétude et le mécontentement agitent les sociétés du nord au sud», a poursuivi Antonio Guterres. «Comme un de nos propres rapports l’a révélé hier, deux personnes sur trois vivent dans des pays où les inégalités se sont accrues». Le chef des Nations unies a noté la méfiance à l’égard des institutions politiques, affirmant que de plus en plus de personnes remettent en question les avantages de la mondialisation.
Le quatrième et dernier «cavalier», a dit M.Guterres, est le «côté obscur du monde numérique»: la nouvelle technologie est utilisée pour commettre des crimes, attiser la haine, diffuser de fausses informations et exploiter les gens. Lien
Les informations concernant l'AG et le CA des 24-25 janvier seront complétées
Le matin du 24 janvier à Paris, à l’Institut Saint-Serge, après la divine liturgie, s’est tenue l’Assemblée générale de l’Archevêché des paroisses de tradition russe en Europe occidentale (Patriarcat de Moscou)
L'Assemblée, présidée par Mgr Jean, a commencé par la célébration d'un office d’action de grâce pour l’ouverture d’une réunion devant l’icône des Saints Pères ayant participé au Concile de Moscou 1917-1918
Les délégués ont voté et après le dépouillement des votes pour les élections des évêques auxiliaires, voici les résultats:
Sur 132 votant :
L'Archimandrite Syméon (Cossec) 111 voix
Hiéromoine Elisée (Germain) 121 voix
Mgr Jean rappelle l’importance d’être missionnaires de la Parole de Dieu : « Et comme envoyés, nous sommes au service du témoignage de la présence de l’Eglise orthodoxe dans nos pays respectifs »!
Le matin du 24 janvier à Paris, à l’Institut Saint-Serge, après la divine liturgie, s’est tenue l’Assemblée générale de l’Archevêché des paroisses de tradition russe en Europe occidentale (Patriarcat de Moscou)
L'Assemblée, présidée par Mgr Jean, a commencé par la célébration d'un office d’action de grâce pour l’ouverture d’une réunion devant l’icône des Saints Pères ayant participé au Concile de Moscou 1917-1918
Les délégués ont voté et après le dépouillement des votes pour les élections des évêques auxiliaires, voici les résultats:
Sur 132 votant :
L'Archimandrite Syméon (Cossec) 111 voix
Hiéromoine Elisée (Germain) 121 voix
Mgr Jean rappelle l’importance d’être missionnaires de la Parole de Dieu : « Et comme envoyés, nous sommes au service du témoignage de la présence de l’Eglise orthodoxe dans nos pays respectifs »!
P.O. met ce texte en ligne pour une information plus complète:
Le 18 janvier, s’est tenue l’assemblée générale extraordinaire de l’Union diocésaine dans la juridiction du Patriarcat de Constantinople, à savoir de ceux qui ont refusé le passage de l’Archevêché au sein de l’Église orthodoxe russe et qui demeurent au sein du Patriarcat de Constantinople, en France dans le vicariat créé à cette occasion.
Cette assemblée n’a pas pu élire un président, car le quorum n’a pas été atteint.
Ci-dessous, le communiqué du conseil d’administration à la suite de cette assemblée générale extraordinaire.
Une assemblée générale extraordinaire de l’Union directrice diocésaine des associations orthodoxes russes en Europe occidentale s’est réunie à Paris le 18 janvier 2020. Ont été convoqués tous les membres du clergé et délégués laïcs de l’Archevêché, conformément aux statuts en vigueur.
L’assemblée a été présidée par Son Éminence le métropolite Emmanuel de France, actuel locum tenens. Autour de lui étaient réunis clercs et laïcs restés fidèles au patriarcat de Constantinople et désireux de continuer l’œuvre de l’Archevêché.
Le 18 janvier, s’est tenue l’assemblée générale extraordinaire de l’Union diocésaine dans la juridiction du Patriarcat de Constantinople, à savoir de ceux qui ont refusé le passage de l’Archevêché au sein de l’Église orthodoxe russe et qui demeurent au sein du Patriarcat de Constantinople, en France dans le vicariat créé à cette occasion.
Cette assemblée n’a pas pu élire un président, car le quorum n’a pas été atteint.
Ci-dessous, le communiqué du conseil d’administration à la suite de cette assemblée générale extraordinaire.
Une assemblée générale extraordinaire de l’Union directrice diocésaine des associations orthodoxes russes en Europe occidentale s’est réunie à Paris le 18 janvier 2020. Ont été convoqués tous les membres du clergé et délégués laïcs de l’Archevêché, conformément aux statuts en vigueur.
L’assemblée a été présidée par Son Éminence le métropolite Emmanuel de France, actuel locum tenens. Autour de lui étaient réunis clercs et laïcs restés fidèles au patriarcat de Constantinople et désireux de continuer l’œuvre de l’Archevêché.
Après un bref office d’intercession, l’assemblée a commencé ses travaux. Dans son discours inaugural, Mgr Emmanuel a résumé la situation complexe actuelle de l’Union diocésaine et le conflit encore non-résolu à ce jour de sa gouvernance.
Il a aussi partagé le constat que le quorum n’avait pas été atteint et qu’il n’était donc pas possible de procéder à l’élection d’un président.
Mgr Emmanuel continue donc d’en être le locum tenens, comme l’avait demandé le CA au Patriarcat œcuménique qui a entretemps accepté cette requête.
Dans une ambiance très fraternelle, l’assemblée a ensuite continué ses travaux en se penchant sur les démarches à envisager vis-à-vis des paroisses membres de l’Union qui ont suivi Mgr Jean et se sont rattachées au diocèse de Doubna. Mgr Emmanuel et le CA penchent pour une solution négociée du problème qui éviterait une procédure judiciaire inappropriée entre communautés chrétiennes.
Me Matthieu Ragot, avocat, l’un des conseils juridiques du CA et du locum tenens, a exposé les avantages et inconvénients respectifs d’une solution juridictionnelle ou d’une solution négociée entre les deux parties opposées de l’Archevêché revendiquant la gouvernance de l’Union Directrice Diocésaine des associations orthodoxes russes en Europe occidentale.
Il a souligné qu’indépendamment des mérites des positions juridiques soutenues, les procédures judiciaires sont souvent très longues et coûteuses.
La négociation permet de trouver des solutions constructives en obligeant les parties en conflit à des concessions réciproques, tout en respectant leurs droits. Elle est plus rapide et diminue les risques de paralysie de l’institution.
Après de nombreuses questions posées à Me Ragot, l’assemblée a voté à l’unanimité — à une abstention près — et a donné son plein accord pour privilégier dans un premier temps la négociation plutôt que la voie judiciaire. Elle a aussi confié au CA le soin de se rapprocher des responsables du diocèse de Doubna pour organiser des pourparlers.
Pour terminer la séance, une table ronde a permis aux RRPP Alexis Struve, Patrick Hodson et Peter Sonntag de faire le point sur l’état des lieux en France, au Royaume-Uni et en Allemagne. LIen et ICI
Il a aussi partagé le constat que le quorum n’avait pas été atteint et qu’il n’était donc pas possible de procéder à l’élection d’un président.
Mgr Emmanuel continue donc d’en être le locum tenens, comme l’avait demandé le CA au Patriarcat œcuménique qui a entretemps accepté cette requête.
Dans une ambiance très fraternelle, l’assemblée a ensuite continué ses travaux en se penchant sur les démarches à envisager vis-à-vis des paroisses membres de l’Union qui ont suivi Mgr Jean et se sont rattachées au diocèse de Doubna. Mgr Emmanuel et le CA penchent pour une solution négociée du problème qui éviterait une procédure judiciaire inappropriée entre communautés chrétiennes.
Me Matthieu Ragot, avocat, l’un des conseils juridiques du CA et du locum tenens, a exposé les avantages et inconvénients respectifs d’une solution juridictionnelle ou d’une solution négociée entre les deux parties opposées de l’Archevêché revendiquant la gouvernance de l’Union Directrice Diocésaine des associations orthodoxes russes en Europe occidentale.
Il a souligné qu’indépendamment des mérites des positions juridiques soutenues, les procédures judiciaires sont souvent très longues et coûteuses.
La négociation permet de trouver des solutions constructives en obligeant les parties en conflit à des concessions réciproques, tout en respectant leurs droits. Elle est plus rapide et diminue les risques de paralysie de l’institution.
Après de nombreuses questions posées à Me Ragot, l’assemblée a voté à l’unanimité — à une abstention près — et a donné son plein accord pour privilégier dans un premier temps la négociation plutôt que la voie judiciaire. Elle a aussi confié au CA le soin de se rapprocher des responsables du diocèse de Doubna pour organiser des pourparlers.
Pour terminer la séance, une table ronde a permis aux RRPP Alexis Struve, Patrick Hodson et Peter Sonntag de faire le point sur l’état des lieux en France, au Royaume-Uni et en Allemagne. LIen et ICI
L'AFP fait savoir que la Chancellerie de l'ordre de la Légion d'honneur a remis à un groupe important de personnes la "Médaille de la reconnaissance".
124 Français et étrangers figurent dans la liste des décorés. Ils ont péri ou souffert d'actes terroristes commis en France et dans le monde. La première de ces médailles a été décernée en 2018 à l'une des victime de l'acte terroriste commis en 2009 au Caire.
22 décorés l'ont été à titre posthume. 102 ont été blessés.
Parmi les décorés à titres posthume Igor Chelechko, lecteur/carillonneur de la cathédrale orthodoxe Saint Nicolas (Patriarcat de Moscou) à Nice. Il est l'une des victimes de l'attaque terroriste du 14 juillet 2016.
124 Français et étrangers figurent dans la liste des décorés. Ils ont péri ou souffert d'actes terroristes commis en France et dans le monde. La première de ces médailles a été décernée en 2018 à l'une des victime de l'acte terroriste commis en 2009 au Caire.
22 décorés l'ont été à titre posthume. 102 ont été blessés.
Parmi les décorés à titres posthume Igor Chelechko, lecteur/carillonneur de la cathédrale orthodoxe Saint Nicolas (Patriarcat de Moscou) à Nice. Il est l'une des victimes de l'attaque terroriste du 14 juillet 2016.
L'attentat du 14 juillet 2016 à Nice est une attaque terroriste islamiste au camion-bélier, qui s'est déroulée à Nice dans la soirée sur la promenade des Anglais.
Il y a un an un camion a foncé dans la foule réunie sur la Promenade des Anglais à Nice pour célébrer la Fête nationale. Cette attaque terroriste a fait 86 morts et plus de 480 blessés. SUITE
Lien TASS Trad PO
Mémoire éternelle +
Il y a un an un camion a foncé dans la foule réunie sur la Promenade des Anglais à Nice pour célébrer la Fête nationale. Cette attaque terroriste a fait 86 morts et plus de 480 blessés. SUITE
Lien TASS Trad PO
Mémoire éternelle +
Le 20 janvier, dans le village de Sousval (province de Volyn), sous prétexte d’enterrement, des partisans de l’Église schismatique d’Ukraine ont tenté d’accaparer l’église de la Nativité-de-la-Mère-de-Dieu dont la paroisse relève de l’Église canonique orthodoxe ukrainienne. Ayant pénétré dans l’enclos de l’église les participants au convoi ont oublié le défunt et se sont rués sur les portes de l’église.
Le défunt Stéphane Panassevitch était membre de la paroisse de cette église, il s’y confessait et y communiait, c’est pourquoi le recteur, le père Bogdan Gnatiouk, a autorisé le convoi à pénétrer dans l’enclos paroissial. Sergueï, le fils du défunt, chef de l’unité territoriale de sûreté et activiste de l’« Église » schismatique, avait exigé la veille que l’on ouvre l’église pour qu’un représentant de ladite « Église » réalise le « rite d’enterrement ».
Un membre du clergé a déclaré : « Nous sommes convenus que le convoi pourrait pénétrer dans l’enclos paroissial, comme cela a été fait pour le jour de la Théophanie : leur communauté a pu, avec notre accord, se réunir dans la cour de l’église. Mais là, lorsque le corps a été porté dans l’enclos, il s’est produit quelque chose d’inattendu, le corps a été abandonné et les gens ont pris d’assaut les portes de l’église. » Dans la confusion, les partisans de l’« Église » schismatique ont tenté de jeter bas les paroissiens qui défendaient leur église. Une des participantes du convoi avait avec elle des cadenas neufs.
Le défunt Stéphane Panassevitch était membre de la paroisse de cette église, il s’y confessait et y communiait, c’est pourquoi le recteur, le père Bogdan Gnatiouk, a autorisé le convoi à pénétrer dans l’enclos paroissial. Sergueï, le fils du défunt, chef de l’unité territoriale de sûreté et activiste de l’« Église » schismatique, avait exigé la veille que l’on ouvre l’église pour qu’un représentant de ladite « Église » réalise le « rite d’enterrement ».
Un membre du clergé a déclaré : « Nous sommes convenus que le convoi pourrait pénétrer dans l’enclos paroissial, comme cela a été fait pour le jour de la Théophanie : leur communauté a pu, avec notre accord, se réunir dans la cour de l’église. Mais là, lorsque le corps a été porté dans l’enclos, il s’est produit quelque chose d’inattendu, le corps a été abandonné et les gens ont pris d’assaut les portes de l’église. » Dans la confusion, les partisans de l’« Église » schismatique ont tenté de jeter bas les paroissiens qui défendaient leur église. Une des participantes du convoi avait avec elle des cadenas neufs.
Le conflit a duré plusieurs heures, on a entendu dire : « on se moque de cet enterrement, ce qu’il nous faut c’est l’église ». Lorsque le prêtre a demandé que l’ouvre le cercueil pour permettre aux assistants de prendre congé du défunt, ce lui a été refusé. D’après le service de presse de l’Église orthodoxe ukrainienne (patriarcat de Moscou), les forces de l’ordre étaient présentes et se sont abstenues d’intervenir.
Le 16 mars 2019, la paroisse de Sousval a été illégalement attribuée à la nouvelle structure schismatique alors que les paroissiens s’étaient déclarés favorables à demeurer dans le sein de l’Église orthodoxe ukrainienne (patriarcat de Moscou). Les partisans de l’« Église » schismatique n’ont jusqu’à ce jour pas réussi à s’emparer de l’église de la Nativité-de-la-Mère-de-Dieu.
Захватить храм на Волыни попыталась похоронная процессия Traduction PO
Le 16 mars 2019, la paroisse de Sousval a été illégalement attribuée à la nouvelle structure schismatique alors que les paroissiens s’étaient déclarés favorables à demeurer dans le sein de l’Église orthodoxe ukrainienne (patriarcat de Moscou). Les partisans de l’« Église » schismatique n’ont jusqu’à ce jour pas réussi à s’emparer de l’église de la Nativité-de-la-Mère-de-Dieu.
Захватить храм на Волыни попыталась похоронная процессия Traduction PO
Par Grégoire Fetchorou
En été, nous partions, comme il se doit, à la campagne chez notre grand-mère. Nous habitions, quasiment à l’écart de la civilisation, dans une petite maison en bois et argile. On passait nos soirées à écouter des contes, à la lumière d’une lampe à huile. Quelle richesse révélait alors ce monde plein de mystères et de beauté ! Comme si je vivais dans un autre temps, prenais part à une autre histoire qui donnait accès à l’éternité. Mais à présent, il se fait que, de plus en plus vite, le temps se ratatine.
Le temps s’écoule plus vite, beaucoup plus vite qu’auparavant. Est-ce que vous avez remarqué cela ? Nous n’avons pas le temps pour lire un livre, réfléchir, rencontrer des amis. Il ne nous reste même plus de temps pour les enfants et la compagne rencontrée à la croisée des chemins de notre vie.
Les savants voulurent mesurer cette accélération du temps, de la durée. Bien qu’il ne soit pas aisé de calculer l’unité de mesure de ce qui est. Car il n’existe aucun état ou mouvement dont la perception de l’écoulement du temps serait absent. Et ils conclurent, on ignore par quel calcul, qu’aujourd’hui 24 heures passent aussi vite qu’auparavant 16 heures.
En été, nous partions, comme il se doit, à la campagne chez notre grand-mère. Nous habitions, quasiment à l’écart de la civilisation, dans une petite maison en bois et argile. On passait nos soirées à écouter des contes, à la lumière d’une lampe à huile. Quelle richesse révélait alors ce monde plein de mystères et de beauté ! Comme si je vivais dans un autre temps, prenais part à une autre histoire qui donnait accès à l’éternité. Mais à présent, il se fait que, de plus en plus vite, le temps se ratatine.
Le temps s’écoule plus vite, beaucoup plus vite qu’auparavant. Est-ce que vous avez remarqué cela ? Nous n’avons pas le temps pour lire un livre, réfléchir, rencontrer des amis. Il ne nous reste même plus de temps pour les enfants et la compagne rencontrée à la croisée des chemins de notre vie.
Les savants voulurent mesurer cette accélération du temps, de la durée. Bien qu’il ne soit pas aisé de calculer l’unité de mesure de ce qui est. Car il n’existe aucun état ou mouvement dont la perception de l’écoulement du temps serait absent. Et ils conclurent, on ignore par quel calcul, qu’aujourd’hui 24 heures passent aussi vite qu’auparavant 16 heures.
Ainsi donc nous avons déjà perdu le tiers du temps de notre vie, sinon une moitié du temps pendant lequel nous restons actifs. Et ce ne sont pas uniquement les savants qui le remarquent. Les ascètes qui sont nos contemporains, les pères qui s’exercent à la vertu dans les ermitages de la Montagne sainte, disent la même chose : aujourd’hui, le temps s’écoule bien plus vite qu’auparavant. Il serait injuste de les accuser d’une subjectivité psychologique due aux changements sociaux.
La vitesse de tous les processus a augmenté mais le temps a accéléré sa course : il se produit le contraire à ce à quoi on pourrait s’attendre. Ainsi, en dépit de toute la logique scientifique, les idéologues de la théorie du progrès se montrèrent être de grands menteurs. Le siècle précédent, ne nous persuadaient-ils pas que le progrès scientifique et technologique ferait que les machines se substitueraient au travail des hommes qui auraient ainsi plus de loisirs ? Oui, la machine à laver facilita la vie de la ménagère. Mais aujourd’hui les femmes souffrent encore plus de stress infligé par le manque de temps que lorsqu’on rinçait le linge dans la rivière…
Auparavant les hommes se déplaçaient lentement ; chaque jour de leur vie, d’une manière convenable, ils faisaient tout ce qu’ils devaient faire au cours de la journée qu’on commençait par la prière du matin et finissait par celle du soir. A table, on disait le Notre Père et on ne se mettait jamais au travail sans se signer avec le signe de Sainte Croix. En tout heure et en tout lieu, l’homme trouvait une minute pour dire un mot à Dieu et, comme réponse, recevoir dans son âme la certitude de ne pas être seul. Bien que sa vie ait été pénible avec ses élans et ses chutes, elle lui offrait le sentiment de la plénitude. C’était une existence qui était ressentie dans toute sa plénitude.
Maintenant tout se fait en courant parce qu’en permanence nous nous sentons privés de la joie de l’instant, imparfaits dans ce que nous faisons et ce que nous vivons. Et quand on prie (si quelqu’un en a le zèle), l’esprit n’est pas là. Il se hâte, il s’enlise dans les soucis du quotidien ou de la banalité de notre vie ordinaire. Quand on se met à l’œuvre, l’idée de se signer ne vient même pas à l’esprit parce qu’on pense déjà à tout autre chose. Enfin, la prière ne s’insère pas dans l’ambiance de nos vies. Comme si c’était Dieu qui devrait suivre le monde, l’imiter, et pas le contraire.
Ainsi l’homme reste seul.
Ce n’est pas uniquement parce qu’il ne trouve plus une place pour Dieu dans sa vie, mais il ne se sent plus capable d’être proche des autres : les amis, les frères, l’épouse ou l’époux. Et c’est parce que, dans la course de la vie, chacun de nous a son rythme. Autrement dit, tout le temps pressés on regarde en avant dans l’espoir que viendra un moment où on pourra se calmer. Mais la vie passe encore plus vite. La maladie et la mort arrivent beaucoup plus tôt que ce répit si désiré, plus vite qu’on ne s’y attend, sans nous avoir laissé le temps pour se calmer et revenir à soi, regagner ses pénates.
Mais on peut comprendre cette solitude autrement : la hâte, le rythme extrême et le bruit du monde dans lequel nous vivons ne nous laissent pas entendre les pas timides d’un autre monde dans les sentiers de notre âme. Pourtant, comme l’enfant ou l’amour, l’âme a besoin qu’on lui accorde du temps. Elle a son rythme pour les relations profondes et calmes avec Dieu et d’autres âmes. La femme comprend mieux cela puisqu’elle sent plus fortement.
Le rythme de l’alternance des jours et des années de la société dans laquelle nous vivons nous aliène de la vie de notre propre âme, nous nous accoutumons à cet état : nous oublions encore davantage l’existence même de notre âme. C’est pour cela que les théories évolutionnistes ont tant succès. Autrement dit, nous oublions d’où nous venons, nous oublions le langage du paysage de l’âme où il y a tant de beau et de mystérieux. Inconnus des autres, nous mourrons parmi des étrangers, un grand nombre de chrétiens étant perdus parmi ceux qui se sont éloignés de la foi orthodoxe. Dieu l’a voulu – peut-être, après avoir saisi les choses matérielles comme symbole, l’homme comprendra ce qui se passe au niveau de l’esprit.
Les architectes du paysage de la société contemporaine, les biotechnologues de l’humanité subordonnés au mécanique crurent que l’homme pouvait être usiné comme une pièce puisqu’ il deviendra robot. Tel un ordinateur programmé qui répond rapidement aux commandes du système. Ils se mirent à ce projet et conduisirent l’individu occidental jusqu’à devenir conforme à leur projet. Mais malgré tout, ils ne réussirent pas à changer entièrement la nature humaine. Dans le monde des machines et de l’information, aliénés de leurs propres âmes, les hommes souffrent et n’en comprennent pas la cause. La plupart d’eux ne savent même pas qu’ils ont une âme. Comment donc peuvent-ils les reconnaître et comprendre leurs souffrances ? Ils se ressemblent alors à un malade souffrant de la faiblesse, du vertige, qui se sent courbaturé mais n’est pas capable de dire au docteur d’où vient ce malaise.
La vitesse de tous les processus a augmenté mais le temps a accéléré sa course : il se produit le contraire à ce à quoi on pourrait s’attendre. Ainsi, en dépit de toute la logique scientifique, les idéologues de la théorie du progrès se montrèrent être de grands menteurs. Le siècle précédent, ne nous persuadaient-ils pas que le progrès scientifique et technologique ferait que les machines se substitueraient au travail des hommes qui auraient ainsi plus de loisirs ? Oui, la machine à laver facilita la vie de la ménagère. Mais aujourd’hui les femmes souffrent encore plus de stress infligé par le manque de temps que lorsqu’on rinçait le linge dans la rivière…
Auparavant les hommes se déplaçaient lentement ; chaque jour de leur vie, d’une manière convenable, ils faisaient tout ce qu’ils devaient faire au cours de la journée qu’on commençait par la prière du matin et finissait par celle du soir. A table, on disait le Notre Père et on ne se mettait jamais au travail sans se signer avec le signe de Sainte Croix. En tout heure et en tout lieu, l’homme trouvait une minute pour dire un mot à Dieu et, comme réponse, recevoir dans son âme la certitude de ne pas être seul. Bien que sa vie ait été pénible avec ses élans et ses chutes, elle lui offrait le sentiment de la plénitude. C’était une existence qui était ressentie dans toute sa plénitude.
Maintenant tout se fait en courant parce qu’en permanence nous nous sentons privés de la joie de l’instant, imparfaits dans ce que nous faisons et ce que nous vivons. Et quand on prie (si quelqu’un en a le zèle), l’esprit n’est pas là. Il se hâte, il s’enlise dans les soucis du quotidien ou de la banalité de notre vie ordinaire. Quand on se met à l’œuvre, l’idée de se signer ne vient même pas à l’esprit parce qu’on pense déjà à tout autre chose. Enfin, la prière ne s’insère pas dans l’ambiance de nos vies. Comme si c’était Dieu qui devrait suivre le monde, l’imiter, et pas le contraire.
Ainsi l’homme reste seul.
Ce n’est pas uniquement parce qu’il ne trouve plus une place pour Dieu dans sa vie, mais il ne se sent plus capable d’être proche des autres : les amis, les frères, l’épouse ou l’époux. Et c’est parce que, dans la course de la vie, chacun de nous a son rythme. Autrement dit, tout le temps pressés on regarde en avant dans l’espoir que viendra un moment où on pourra se calmer. Mais la vie passe encore plus vite. La maladie et la mort arrivent beaucoup plus tôt que ce répit si désiré, plus vite qu’on ne s’y attend, sans nous avoir laissé le temps pour se calmer et revenir à soi, regagner ses pénates.
Mais on peut comprendre cette solitude autrement : la hâte, le rythme extrême et le bruit du monde dans lequel nous vivons ne nous laissent pas entendre les pas timides d’un autre monde dans les sentiers de notre âme. Pourtant, comme l’enfant ou l’amour, l’âme a besoin qu’on lui accorde du temps. Elle a son rythme pour les relations profondes et calmes avec Dieu et d’autres âmes. La femme comprend mieux cela puisqu’elle sent plus fortement.
Le rythme de l’alternance des jours et des années de la société dans laquelle nous vivons nous aliène de la vie de notre propre âme, nous nous accoutumons à cet état : nous oublions encore davantage l’existence même de notre âme. C’est pour cela que les théories évolutionnistes ont tant succès. Autrement dit, nous oublions d’où nous venons, nous oublions le langage du paysage de l’âme où il y a tant de beau et de mystérieux. Inconnus des autres, nous mourrons parmi des étrangers, un grand nombre de chrétiens étant perdus parmi ceux qui se sont éloignés de la foi orthodoxe. Dieu l’a voulu – peut-être, après avoir saisi les choses matérielles comme symbole, l’homme comprendra ce qui se passe au niveau de l’esprit.
Les architectes du paysage de la société contemporaine, les biotechnologues de l’humanité subordonnés au mécanique crurent que l’homme pouvait être usiné comme une pièce puisqu’ il deviendra robot. Tel un ordinateur programmé qui répond rapidement aux commandes du système. Ils se mirent à ce projet et conduisirent l’individu occidental jusqu’à devenir conforme à leur projet. Mais malgré tout, ils ne réussirent pas à changer entièrement la nature humaine. Dans le monde des machines et de l’information, aliénés de leurs propres âmes, les hommes souffrent et n’en comprennent pas la cause. La plupart d’eux ne savent même pas qu’ils ont une âme. Comment donc peuvent-ils les reconnaître et comprendre leurs souffrances ? Ils se ressemblent alors à un malade souffrant de la faiblesse, du vertige, qui se sent courbaturé mais n’est pas capable de dire au docteur d’où vient ce malaise.
Eprouvée par la plupart des hommes qui se jettent dans le tourbillon de tous les péchés possibles, cette souffrance est étroitement liée à la fuite douloureuse du temps qui manque de patience avec nous. Parce que le temps ne mesure plus la vie en fonction de Dieu qui est la source du temps et de la vie. Ce temps nous sert d’instrument de mesure de l’aliénation et de l’épuisement de notre vaine course. Plus nous courons, plus nous nous sentons solitaires. Le cercle vicieux est là. Car plus nous sentons la solitude, plus il nous est difficile de supporter la marche douloureuse du temps dont on ne trouve plus le sens et la joie.
Ainsi nous nous précipitons à courir le plus vite possible, nous nous cachons comme dans le sable, dans le travail, les engagements et les soucis, et au moment de repos où on reste seul avec soi-même, tout devient encore plus difficile et nous recommençons dès le début. C’est pour cette raison qu’on inventa la télévision : pour assouvir cette solitude éprouvée par l’homme de nos jours qui ignore Dieu jusqu’à l’oublier. La télévision, les journaux, internet, les sensations, l’érotique et la violence, les sentiments vils, les émotions fortes, tout cela existe pour que nous oublions notre vie, courte et douloureuse. Comme si ce n’était pas notre propre vie que nous vivions.
Je vous prie, arrêtez-vous pour un instant dans cette course futile.
Il faut que nous retrouvions notre temps perdu, le regagnions. Comment ? Etre présents la divine liturgie. Comme toute autre chose créée dans ce monde, le temps de la vie de notre âme se remplit avec la grâce de Dieu, avec le temps de Son Royaume. Osez faire cela et vous verrez comment votre vie va changer.
Je vous en prie, acquérez votre temps à vous confesser patiemment. De sorte que le péché ne soit plus le principal auteur de la réduction du temps de notre vie. Dieu ne nous laisse plus de temps pour que nous n’approfondissions pas les péchés dans lesquels nous vivons. Acquérez votre temps en vous arrêtant plus souvent dans la journée pour dire : Seigneur, ait pitié !
Acquérez votre temps en jetant la télévision dehors sans avoir peur de ce que « diront les voisins, les amis, et les proches ». La télévision est le plus grand chronophage (du grec : « dévoreur du temps ») de toute l’histoire du monde. Chaque jour, elle dévore environ 3,7 heures de la vie humaine. Plus chez les personnes âgées et les enfants, moins chez les adolescents. Il vous semble que la jeter dehors soit impossible ? Mais n’est-il pas plus facile de renoncer à la télévision que de souffrir de la perte du temps de notre vie si précieux, des instants qui partent et ne reviennent plus, du temps dans lequel on est encore sain, encore vivant ? Avez-vous vu un homme qui soit heureux devant sa télévision ? Ou avons-nous oublié et ne voulons pas savoir ce qu’est le bonheur ? Donc nous méritons notre destin…
Il faut de nouveau acquérir le temps. Comme auparavant, nous devons être sensibles aux malheurs et aux douleurs des amis, des proches, des voisins et des gens dans la rue. Et plus sensibles à la voix de notre cœur qui est si affligé et si veuf comme si nous étions morts dans le pays des étrangers et enterrés au milieu de soucis et des plaisirs maudits, privés de Dieu.
Je vous prie, ne faites pas la sourde oreille : nous ne savons pas combien encore Dieu pourra nous tolérer.
PRAVOSLAVIE ru
Traduction Dimitriy G. pour PO
Ainsi nous nous précipitons à courir le plus vite possible, nous nous cachons comme dans le sable, dans le travail, les engagements et les soucis, et au moment de repos où on reste seul avec soi-même, tout devient encore plus difficile et nous recommençons dès le début. C’est pour cette raison qu’on inventa la télévision : pour assouvir cette solitude éprouvée par l’homme de nos jours qui ignore Dieu jusqu’à l’oublier. La télévision, les journaux, internet, les sensations, l’érotique et la violence, les sentiments vils, les émotions fortes, tout cela existe pour que nous oublions notre vie, courte et douloureuse. Comme si ce n’était pas notre propre vie que nous vivions.
Je vous prie, arrêtez-vous pour un instant dans cette course futile.
Il faut que nous retrouvions notre temps perdu, le regagnions. Comment ? Etre présents la divine liturgie. Comme toute autre chose créée dans ce monde, le temps de la vie de notre âme se remplit avec la grâce de Dieu, avec le temps de Son Royaume. Osez faire cela et vous verrez comment votre vie va changer.
Je vous en prie, acquérez votre temps à vous confesser patiemment. De sorte que le péché ne soit plus le principal auteur de la réduction du temps de notre vie. Dieu ne nous laisse plus de temps pour que nous n’approfondissions pas les péchés dans lesquels nous vivons. Acquérez votre temps en vous arrêtant plus souvent dans la journée pour dire : Seigneur, ait pitié !
Acquérez votre temps en jetant la télévision dehors sans avoir peur de ce que « diront les voisins, les amis, et les proches ». La télévision est le plus grand chronophage (du grec : « dévoreur du temps ») de toute l’histoire du monde. Chaque jour, elle dévore environ 3,7 heures de la vie humaine. Plus chez les personnes âgées et les enfants, moins chez les adolescents. Il vous semble que la jeter dehors soit impossible ? Mais n’est-il pas plus facile de renoncer à la télévision que de souffrir de la perte du temps de notre vie si précieux, des instants qui partent et ne reviennent plus, du temps dans lequel on est encore sain, encore vivant ? Avez-vous vu un homme qui soit heureux devant sa télévision ? Ou avons-nous oublié et ne voulons pas savoir ce qu’est le bonheur ? Donc nous méritons notre destin…
Il faut de nouveau acquérir le temps. Comme auparavant, nous devons être sensibles aux malheurs et aux douleurs des amis, des proches, des voisins et des gens dans la rue. Et plus sensibles à la voix de notre cœur qui est si affligé et si veuf comme si nous étions morts dans le pays des étrangers et enterrés au milieu de soucis et des plaisirs maudits, privés de Dieu.
Je vous prie, ne faites pas la sourde oreille : nous ne savons pas combien encore Dieu pourra nous tolérer.
PRAVOSLAVIE ru
Traduction Dimitriy G. pour PO
Le métochion Saint Alexandre se situe dans la vieille ville de Jérusalem, à proximité immédiate du Saint Sépulcre. Le métochion comprend l'église Saint Alexandre de la Néva, des parcelles de fouilles archéologiques, plusieurs musées ainsi que d'autres sites. Le terrain où se trouvent ces monuments avait été acquis en 1859 par l'Empereur Alexandre III, les monuments ont été construits en 1896 sous les auspices de la Société impériale de la Palestine.
C'est immédiatement après la révolution de 1917 qu'a commencé le conflit à propos de la propriété de ces terrains. Il a fallu beaucoup de temps à Moscou et à Jérusalem pour décider conjointement du statut du métochion.
C'est immédiatement après la révolution de 1917 qu'a commencé le conflit à propos de la propriété de ces terrains. Il a fallu beaucoup de temps à Moscou et à Jérusalem pour décider conjointement du statut du métochion.
Fin 2019 Israël s'est rangé aux arguments de la Russie et en a officiellement avisé le Kremlin. Il a fallu beaucoup de temps pour que le conflit soit résolu en faveur de la Russie à cause du litige entre Nicolas Vorontzoff-Hoffman, ressortissant de la RFA, et Serge Stepachine, président de la Société impériale orthodoxe de Palestine et président du Conseil des ministres de la Fédération de Russie.
Израиль решил вопрос собственности Александровского подворья в Иерусалиме в пользу России Traduction PO
Израиль решил вопрос собственности Александровского подворья в Иерусалиме в пользу России Traduction PO
Le site de la paroisse Saint Elie, Moscou, publie le 22 janvier le texte de l’allocution prononcée le par Mgr Nestor, évêque de Chersonèse à la Table ronde de l’OLTR consacrée au dixième anniversaire du rappel à Dieu de Monseigneur Serge (Konovaloff).
Mgr Sabba (Toutonouv), le recteur de la paroisse Saint Elie, préface la publication qu’il illustre de plusieurs photos provenant de ses archives personnelles.
" Mgr Serge dont j’ai le bonheur d’avoir été le fils spirituel à partir de 1994 était quelqu’un de très entier. Il y avait dans sa personnalité une cohérence absolue de sa perception de la vie et des personnes. Cela lui conférait le don d’être à l’égard de tous et de chacun un interlocuteur attentif et simple, un bon pasteur.
Cette volonté de cohérence engendrait en lui une permanente douleur, douleur que lui infligeait le morcèlement de l’Eglise Orthodoxe dans la diaspora et, surtout, les fractures qui existaient dans l’Orthodoxie russe si chère à son cœur.Dans l’amour qu’il portait à son troupeau le défunt prélat acceptait toute la diversité d’opinions qui existait dans le diocèse dont il avait la charge. Bien que relevant canoniquement du patriarcat de Constantinople Mgr Serge pensait constamment à la possibilité de retrouver l’unité perdue avec l’Eglise Mère de Russie. De par sa nature Mgr Serge était un unificateur qui aspirait à être « tout pour tous ». Il souffrait de voir les fidèles de nombreuses de ses paroisses ne pas partager cette volonté d’unité.
Mgr Sabba (Toutonouv), le recteur de la paroisse Saint Elie, préface la publication qu’il illustre de plusieurs photos provenant de ses archives personnelles.
" Mgr Serge dont j’ai le bonheur d’avoir été le fils spirituel à partir de 1994 était quelqu’un de très entier. Il y avait dans sa personnalité une cohérence absolue de sa perception de la vie et des personnes. Cela lui conférait le don d’être à l’égard de tous et de chacun un interlocuteur attentif et simple, un bon pasteur.
Cette volonté de cohérence engendrait en lui une permanente douleur, douleur que lui infligeait le morcèlement de l’Eglise Orthodoxe dans la diaspora et, surtout, les fractures qui existaient dans l’Orthodoxie russe si chère à son cœur.Dans l’amour qu’il portait à son troupeau le défunt prélat acceptait toute la diversité d’opinions qui existait dans le diocèse dont il avait la charge. Bien que relevant canoniquement du patriarcat de Constantinople Mgr Serge pensait constamment à la possibilité de retrouver l’unité perdue avec l’Eglise Mère de Russie. De par sa nature Mgr Serge était un unificateur qui aspirait à être « tout pour tous ». Il souffrait de voir les fidèles de nombreuses de ses paroisses ne pas partager cette volonté d’unité.
Je me souviens de la joie qu’il avait éprouvée en 1995 lorsque, lorsque, pour la première fois, il a pu, à la cathédrale de la Dormition du Kremlin de Moscou, concélébrer la divine liturgie avec le défunt patriarche Alexis II. Comment oublier l’immense amertume qu’il ressentait lors du dernier de nos entretiens lorsque force lui était de constater son impuissance à surmonter les préjugés privés de tout fondements de ceux qui s’étaient refusé à le soutenir et à persévérer à ses côtés dans la voie de l’unité.
Mgr Serge a succombé à ses charges. Quatre mois après son décès il aurait pu célébrer le dixième anniversaire de son sacre épiscopal. Une grave et rapide maladie l’a emporté à l’âge de 62 ans, le 22 janvier 2003"
Mémoire éternelle !
Lire aussi Vladimir Konovaloff, fils du défunt Monseigneur Serge /KONOVALOFF/ - Intervention à la Table Ronde de l’OLTR
* * *
Intervention de Monseigneur Nestor, évêque de Chersonèse (PM), à la Table ronde de l’OLTR consacrée à la mémoire de Monseigneur Serge (Konovaloff)
Chers pères, chers frères et sœurs,
C’est avec joie que j’ai accepté de participer à la Table ronde consacrée à Mgr Serge (Konovaloff) de bienheureuse mémoire. La possibilité m’est offerte de contribuer, ne fût-ce que modestement, à cette heureuse initiative. Nous nous devons de maintenir le souvenir d’un homme remarquable, d’un bon pasteur qui a tant souffert pour « nos malheureuses paroisses», selon sa propre expression, qui se sentait grandement responsable pour son troupeau si divers, multiethnique et pluriculturel.
Mgr Serge a succombé à ses charges. Quatre mois après son décès il aurait pu célébrer le dixième anniversaire de son sacre épiscopal. Une grave et rapide maladie l’a emporté à l’âge de 62 ans, le 22 janvier 2003"
Mémoire éternelle !
Lire aussi Vladimir Konovaloff, fils du défunt Monseigneur Serge /KONOVALOFF/ - Intervention à la Table Ronde de l’OLTR
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Intervention de Monseigneur Nestor, évêque de Chersonèse (PM), à la Table ronde de l’OLTR consacrée à la mémoire de Monseigneur Serge (Konovaloff)
Chers pères, chers frères et sœurs,
C’est avec joie que j’ai accepté de participer à la Table ronde consacrée à Mgr Serge (Konovaloff) de bienheureuse mémoire. La possibilité m’est offerte de contribuer, ne fût-ce que modestement, à cette heureuse initiative. Nous nous devons de maintenir le souvenir d’un homme remarquable, d’un bon pasteur qui a tant souffert pour « nos malheureuses paroisses», selon sa propre expression, qui se sentait grandement responsable pour son troupeau si divers, multiethnique et pluriculturel.
Mgr Serge se sentait responsable de l’avenir du diocèse qui lui avait été confié. Il nous incombe, et ceci jusqu’à présent, de continuer à réfléchir sur la personnalité de Monseigneur Serge, sur les orientations qui étaient les siennes, sur ses aspirations, ses souhaits pour son éparchie. Toutes ces questions restent aujourd’hui d’actualité.
Il faut commencer par préciser que c’est avec la bénédiction de Mgr Serge que je me suis retrouvé en France. Un groupe de prêtres parisiens avait pris l’initiative de demander aux écoles de théologie de Moscou d’envoyer à Paris deux jeunes hiéromoines pour assister l’archevêché. Mgr Serge avait validé cette proposition. Au lieu de deux étudiants un seul fut choisi, c’était moi.
Notre première rencontre avec Mgr Serge se situe fin 1999, dans les semaines qui suivaient mon arrivée à Paris. Peu après Noël je fus invité par Mgr Serge pour prendre le thé. A sa demande je m’étais déjà mis à officier à l’église du Christ Sauveur à Asnières. Le thé qu’il offrait, il le faisait infuser lui-même, était très bon et très fort Tout lui en témoignait de sa simplicité. Dès ce premier contact et jusqu’au bout, il s’est montré à avec moi ouvert et constamment bienveillant. Jamais je ne l’ai vu en colère ou tout simplement irrité à mon égard. Il m’est arrivé d’être témoin de situations délicates, voire difficiles, pour Mgr Serge, immuablement c’est par la bienveillance qu’il réagissait. SUITE
Il faut commencer par préciser que c’est avec la bénédiction de Mgr Serge que je me suis retrouvé en France. Un groupe de prêtres parisiens avait pris l’initiative de demander aux écoles de théologie de Moscou d’envoyer à Paris deux jeunes hiéromoines pour assister l’archevêché. Mgr Serge avait validé cette proposition. Au lieu de deux étudiants un seul fut choisi, c’était moi.
Notre première rencontre avec Mgr Serge se situe fin 1999, dans les semaines qui suivaient mon arrivée à Paris. Peu après Noël je fus invité par Mgr Serge pour prendre le thé. A sa demande je m’étais déjà mis à officier à l’église du Christ Sauveur à Asnières. Le thé qu’il offrait, il le faisait infuser lui-même, était très bon et très fort Tout lui en témoignait de sa simplicité. Dès ce premier contact et jusqu’au bout, il s’est montré à avec moi ouvert et constamment bienveillant. Jamais je ne l’ai vu en colère ou tout simplement irrité à mon égard. Il m’est arrivé d’être témoin de situations délicates, voire difficiles, pour Mgr Serge, immuablement c’est par la bienveillance qu’il réagissait. SUITE
Я с радостью откликнулся на предложение принять участие в круглом столе, посвященном памяти приснопамятного архиепископа Сергия (Коновалова), и, таким образом, внести небольшую и скромную лепту в очень важное дело – сохранение памяти о замечательном человеке, добром пастыре, который постоянно переживал за, как он говорил, «наши бедствующие приходы», который чувствовал ответственность за свою разную многонациональную и мультикультурную паству, за ее будущее. Мне кажется, вопрос о том, каким человеком был владыка Сергий, каких ориентиров он придерживался, куда он стремился и чего хотел для своей епархии, не потерял своей актуальности и сегодня.
Я оказался во Франции по благословению владыки Сергия. Была инициатива группы парижских священников просить Московские духовные школы прислать двух иеромонахов-студентов в помощь архиепископии, и он эту инициативу благословил.
Вместо двух прислали одного. Мы встретились через несколько недель после моего приезда в Париж в конце 1999 года. Владыка пригласил меня к себе на чашку чая в Рождественский период – к этому времени по его устной просьбе я стал регулярно служить на приходе Христа Спасителя в Аньере. Я помню, он сам заваривал крепкий чай: в обращении он был исключительно простым человеком, а по отношению же ко мне – с первой встречи и до конца нашего общения – он был не только простым и открытым, но и подчеркнуто доброжелательным. Я никогда не видел его не только в гневе, но даже в раздраженном состоянии, хотя мне доводилось быть свидетелем непростых и трудных для владыки моментов. Но всякий раз во время нашего непосредственного общения с его стороны была только неизменная доброжелательность и поддержка, которую я чувствовал на протяжении всех трех лет служения под его началом в архиепископии.
Я оказался во Франции по благословению владыки Сергия. Была инициатива группы парижских священников просить Московские духовные школы прислать двух иеромонахов-студентов в помощь архиепископии, и он эту инициативу благословил.
Вместо двух прислали одного. Мы встретились через несколько недель после моего приезда в Париж в конце 1999 года. Владыка пригласил меня к себе на чашку чая в Рождественский период – к этому времени по его устной просьбе я стал регулярно служить на приходе Христа Спасителя в Аньере. Я помню, он сам заваривал крепкий чай: в обращении он был исключительно простым человеком, а по отношению же ко мне – с первой встречи и до конца нашего общения – он был не только простым и открытым, но и подчеркнуто доброжелательным. Я никогда не видел его не только в гневе, но даже в раздраженном состоянии, хотя мне доводилось быть свидетелем непростых и трудных для владыки моментов. Но всякий раз во время нашего непосредственного общения с его стороны была только неизменная доброжелательность и поддержка, которую я чувствовал на протяжении всех трех лет служения под его началом в архиепископии.
Я помню, как во время нашей первой встречи после некоторой предварительной беседы, он сказал: «Вы не можете себе представить, что я чувствую, когда вижу перед собой совсем молодого человека в рясе, с крестом, который еще о чем-то свободно рассуждает, человека нового поколения, оттуда, из России...». Помню, в этот же раз он мне рассказал, как его поразило в Москве, когда у него в центре города на улице взял благословение постовой милиционер.
Вскоре после нашей встречи я получил официальное назначение на приход в Аньере и владыка Сергий просил меня участвовать как полноправного клирика в жизни Архиепископии, во всех ее собраниях с правом голоса, несмотря на то, что формально я никогда не переходил в ее клир и всегда оставался священником Русской Православной Церкви. В этом была некоторая двойственность, но такова была его воля.
Я вспоминаю многие службы. Например, совместную с архиепископом Корсунским Иннокентием на Дарю перед началом пастырского собрания, в котором участвовали клирики двух наших епархий. Встает перед глазами образ владыки Сергия, совершающего архиерейское каждение в храме Трех Святителей на престольный праздник. Не забыть его служение в Аньере на юбилей прихода, когда я сам увидел, что владыка во время приходских обедов никогда не сидит на месте, а начинает обходить все столы, беседуя с прихожанами.
Он служил в Аньере также совсем незадолго до своей кончины, в ноябре 2002 года, превозмогая телесную немощь, но с чувством радости о том, как развивается и растет жизнь этого прихода. В тот последний раз, мы подарили владыке от прихода довольно помпезную расшитую золотом митру с византийским двуглавым орлом. Он так ни разу в ней не служил: хотя митра ему понравилась, его смущала, как он говорил, «византийская курица» и он хотел как-то избавиться от этой детали.
Я помню его и в трудные моменты... Однажды, по каким-то делам я зашел к нему вечером в его кабинет на Дарю. Это было как раз в момент перехода Никольского прихода в Риме в юрисдикцию Русской Церкви. Было видно, что владыка очень сильно нервничает и переживает... Я не задавал ему вопросов, он сам не имел желания об этом говорить. Вместо этого он заговорил о положении на Украине, о том, что не дай Бог, повторится ситуация подобная той, которая была в 1996 году в связи с кризисом в Эстонии, и что тогда должна делать архиепископия... Для него отношения с Русской Православной Церковью были очень важны, насущны, очевидны.
Запомнилось мне его служение во время юбилея храма Трех Святителей, когда владыка Сергий сослужил председателю Отдела внешних церковных связей Московского Патриархата митрополиту Смоленскому и Калининградскому Кириллу – нынешнему Патриарху. Для архиепископа Сергия это был и драматический момент, ведь ему пришлось снять с отца Михаила Осоргина наложенное запрещение. Но глава архиепископии нашел в себе и внутренние силы, и благородство, и смирение для того, чтобы во имя сохранения церковного единства и продолжения отношений с Русской Православной Церковью переступить через свои личные чувства.
Впрочем, дорожить церковным единством и развитием отношений с Русской Церковью для него было естественным. Как и для его ближайшего окружения, для единомысленных ему священников, для преданной ему церковной молодежи, из которой, может быть, особенно стоит упомянуть о нынешнем архимандрите Савве (Тутунове). Хотя можно назвать и другие имена......ДАЛЕЕ по ССЫЛКЕ
Вскоре после нашей встречи я получил официальное назначение на приход в Аньере и владыка Сергий просил меня участвовать как полноправного клирика в жизни Архиепископии, во всех ее собраниях с правом голоса, несмотря на то, что формально я никогда не переходил в ее клир и всегда оставался священником Русской Православной Церкви. В этом была некоторая двойственность, но такова была его воля.
Я вспоминаю многие службы. Например, совместную с архиепископом Корсунским Иннокентием на Дарю перед началом пастырского собрания, в котором участвовали клирики двух наших епархий. Встает перед глазами образ владыки Сергия, совершающего архиерейское каждение в храме Трех Святителей на престольный праздник. Не забыть его служение в Аньере на юбилей прихода, когда я сам увидел, что владыка во время приходских обедов никогда не сидит на месте, а начинает обходить все столы, беседуя с прихожанами.
Он служил в Аньере также совсем незадолго до своей кончины, в ноябре 2002 года, превозмогая телесную немощь, но с чувством радости о том, как развивается и растет жизнь этого прихода. В тот последний раз, мы подарили владыке от прихода довольно помпезную расшитую золотом митру с византийским двуглавым орлом. Он так ни разу в ней не служил: хотя митра ему понравилась, его смущала, как он говорил, «византийская курица» и он хотел как-то избавиться от этой детали.
Я помню его и в трудные моменты... Однажды, по каким-то делам я зашел к нему вечером в его кабинет на Дарю. Это было как раз в момент перехода Никольского прихода в Риме в юрисдикцию Русской Церкви. Было видно, что владыка очень сильно нервничает и переживает... Я не задавал ему вопросов, он сам не имел желания об этом говорить. Вместо этого он заговорил о положении на Украине, о том, что не дай Бог, повторится ситуация подобная той, которая была в 1996 году в связи с кризисом в Эстонии, и что тогда должна делать архиепископия... Для него отношения с Русской Православной Церковью были очень важны, насущны, очевидны.
Запомнилось мне его служение во время юбилея храма Трех Святителей, когда владыка Сергий сослужил председателю Отдела внешних церковных связей Московского Патриархата митрополиту Смоленскому и Калининградскому Кириллу – нынешнему Патриарху. Для архиепископа Сергия это был и драматический момент, ведь ему пришлось снять с отца Михаила Осоргина наложенное запрещение. Но глава архиепископии нашел в себе и внутренние силы, и благородство, и смирение для того, чтобы во имя сохранения церковного единства и продолжения отношений с Русской Православной Церковью переступить через свои личные чувства.
Впрочем, дорожить церковным единством и развитием отношений с Русской Церковью для него было естественным. Как и для его ближайшего окружения, для единомысленных ему священников, для преданной ему церковной молодежи, из которой, может быть, особенно стоит упомянуть о нынешнем архимандрите Савве (Тутунове). Хотя можно назвать и другие имена......ДАЛЕЕ по ССЫЛКЕ
par le père SERGE MODEL
« L’essence du christianisme, c’est l’humanité unie à Dieu. C’est l’union de l’esprit humain, borné et limité dans le temps, à l’Esprit divin infini. C’est la sanctification du monde, la victoire sur le mal, les ténèbres et le péché. C’est la victoire de Dieu. Elle a commencé la nuit de la résurrection et continuera tant que le monde existera. »
C’est par ces paroles que, le 8 septembre 1990 à Moscou, le père Alexandre Men acheva sa conférence sur « le christianisme ». Le lendemain matin, ce prêtre orthodoxe russe renommé, prédicateur et écrivain brillant, père spirituel de l’intelligentsia, était assassiné par un inconnu. Une fin de martyr venait sceller une vie consacrée à l’annonce de l’Évangile.
UN PRÊTRE AU PAYS DES SOVIETS
Né à Moscou le 22 janvier 1935 dans une famille juive non-religieuse, Alexandre Men auraît pu devenir un « homo sovieticus », considérant que « toute idée religieuse, toute conception d’un pouvoir divin, même n’importe quelle insignifiance à l’égard de Dieu est une abomination indescriptible, un fléau méprisable » (Lénine) et estimant que « le marxisme-léninisme, enrichi par Staline, est la seule théorie philosophique donnant un tableau scientifique du monde, défendant les principes et les méthodes scientifiques d’explication de la nature et de la société, fournissant à l’humanité travailleuse l’instrument de la lutte pour la construction du communisme » (manuel scolaire stalinien).
« L’essence du christianisme, c’est l’humanité unie à Dieu. C’est l’union de l’esprit humain, borné et limité dans le temps, à l’Esprit divin infini. C’est la sanctification du monde, la victoire sur le mal, les ténèbres et le péché. C’est la victoire de Dieu. Elle a commencé la nuit de la résurrection et continuera tant que le monde existera. »
C’est par ces paroles que, le 8 septembre 1990 à Moscou, le père Alexandre Men acheva sa conférence sur « le christianisme ». Le lendemain matin, ce prêtre orthodoxe russe renommé, prédicateur et écrivain brillant, père spirituel de l’intelligentsia, était assassiné par un inconnu. Une fin de martyr venait sceller une vie consacrée à l’annonce de l’Évangile.
UN PRÊTRE AU PAYS DES SOVIETS
Né à Moscou le 22 janvier 1935 dans une famille juive non-religieuse, Alexandre Men auraît pu devenir un « homo sovieticus », considérant que « toute idée religieuse, toute conception d’un pouvoir divin, même n’importe quelle insignifiance à l’égard de Dieu est une abomination indescriptible, un fléau méprisable » (Lénine) et estimant que « le marxisme-léninisme, enrichi par Staline, est la seule théorie philosophique donnant un tableau scientifique du monde, défendant les principes et les méthodes scientifiques d’explication de la nature et de la société, fournissant à l’humanité travailleuse l’instrument de la lutte pour la construction du communisme » (manuel scolaire stalinien).
C’est pourtant le contraire qui adviendra : convertie au Christ alors que la foi chrétienne est persécutée comme jamais dans l’histoire, la mère d’Alexandre Men le fait baptiser dans l’Église orthodoxe « des catacombes » et l’élève dans un esprit à la fois religieux et ouvert sur le monde.
Vers douze ans, Alexandre Men ressent un appel au sacerdoce, et s’y prépare systématiquement. Prodigieusement doué, il étudie – seul – la Bible, l’histoire, la philosophie, la théologie et les sciences naturelles. Après des études supérieures de biologie (pour dialoguer avec une société marquée par le scientisme) et de théologie, il est ordonné prêtre le 1er septembre 1960, et entame un ministère rayonnant, en particulier auprès des intellectuels, savants et artistes. Prêtre de l’Église orthodoxe « officielle » (le patriarcat de Moscou, toléré par le régime soviétique moyennant une « loyauté » affichée envers celui-ci), il organise aussi – en pleine campagne antireligieuse de Khrouchtchev – des activités « illégales » : groupes de catéchèse, d’études bibliques, de prière et d’entraide. Sa personnalité chaleureuse enveloppe ses interlocuteurs de sa joie rayonnante et les impressionne par ses connaissances encyclopédiques. À ceux qui viennent le voir – de plus en plus nombreux, jusqu’à être des milliers à la fin de sa vie – il répète que « le christianisme est une force créatrice agissante », qu’il « n’y a pas de conflit fondamental entre la Bible et la science » et que « Dieu veut la liberté de l’homme …». Ayant compris qu’après des décennies de propagande athée, le langage de l’Église n’était plus directement compréhensible à ses contemporains, le père Alexandre s’efforce de rendre le message chrétien accessible à l’homme d’aujourd’hui.
AUTEUR CLANDESTIN DE « BEST-SELLERS » RELIGIEUX
Pour rappeler aux nouvelles générations, coupées de leurs racines religieuses et culturelles, les « fondamentaux » de la foi, Alexandre Men rédige une « vie de Jésus » accessible à tous (Le Fils de l’homme, en français : Jésus, le Maître de Nazareth), puis six tomes d’une histoire des recherches spirituelles de l’humanité (des origines à la Révélation biblique), qui constituent une véritable catéchèse pour un monde déchristianisé. Suivront des commentaires pour une Bible russe, un manuel de prière, etc. Ne pouvant être publié en URSS, il sera édité à Bruxelles par un petit éditeur catholique : le « Foyer oriental chrétien », auquel des amis ont fait parvenir ses manuscrits. Une dizaine d’ouvrages (au début sous pseudonyme), verront ainsi le jour en Belgique, avant d’être réintroduits clandestinement en Russie, où ils seront littéralement dévorés par d’innombrables lecteurs (quatre millions pour son premier livre). D’autres projets, dont son magistral Dictionnaire des biblistes, ne verront le jour qu’après son décès (aucun de ses ouvrages ne sera édité dans son pays de son vivant).
HARCELE PAR LE KGB, PUIS VEDETTE DES MEDIAS
L’activité débordante de ce prêtre « hors-normes » ne pouvait évidemment passer inaperçue dans l’État soviétique athée. Outre plusieurs mutations et l’interdiction d’exercer dans la capitale (toute sa vie, il desservira des paroisses de campagne), Alexandre Men est harcelé par le KGB. Mais enquêtes, perquisitions et interrogatoires (sans compter les attaques dans la presse, pamphlets anonymes ou lettres de menaces) ne parviennent pas à « coincer » ce prêtre, dont l’activité n’est ni politique ni « dissidente ». Et, au moment où son arrestation semble néanmoins inéluctable, la perestroika gorbatchévienne met fin aux persécutions des croyants.
Bien plus : la nouvelle politique religieuse du pouvoir met au premier plan ce « pasteur des intellectuels », ouvert sur le monde et la culture de son temps, favorable à l’œcuménisme et au dialogue interreligieux et interconvictionnel. Premier prêtre autorisé à parler de religion dans un lycée soviétique (en 1988), il est invité à se produire – sur les thèmes les plus divers – dans des grandes salles (dont le stade olympique), des usines, des clubs, à la radio, à la télévision, et saisit toutes les occasions pour annoncer l’Évangile : en deux ans, il donnera plus de 200 conférences et préparera trente publications. Il réalise aussi les nombreux projets dont il rêvait : création de la Société biblique russe, d’une université orthodoxe, d’un groupe de bienfaisance auprès de l’hôpital pour enfants de Moscou…
MORT, OU EST TA VICTOIRE ?
Pour certains milieux, qui voulaient à nouveau réduire l’Eglise en Russie à un simple lieu de culte, un sujet obéissant ou un musée, ce véritable « phénomène » était sans doute devenu insupportable. Et le dimanche 9 septembre 1990, à six heures du matin – dans des circonstances toujours non élucidées – le père Alexandre était assassiné à coups de hache, sur le petit chemin forestier vers la gare qu’il empruntait pour se rendre à l’église. Pour ceux qui l’avaient connu, la mort en martyr du père Alexandre Men portait – quels que soient les commanditaires de cet assassinat (KGB, éléments ultranationalistes ou antisémites) – une signification profonde : celle du témoignage « jusqu’au sang » rendu au Christ, auquel il avait consacré toute sa vie.
De plus, contrairement aux attentes de ceux qui voulaient le faire taire, l’héritage d’Alexandre Men n’a pas disparu avec sa mort. Vingt ans après, même si la largesse de vues du père Alexandre n’est pas encore comprise de tous, nul ne nie qu’il ait été un missionnaire extraordinaire, dont « l’action illuminatrice et catéchétique, la parole vivante et inspirée a amené bien des personnes à la foi » (patriarche Cyrille).
"Pastoralia. Bulletin de l’Archevêché (catholique) de Malines-Bruxelles", n°1, janvier 2011, p. 14-15.
Vers douze ans, Alexandre Men ressent un appel au sacerdoce, et s’y prépare systématiquement. Prodigieusement doué, il étudie – seul – la Bible, l’histoire, la philosophie, la théologie et les sciences naturelles. Après des études supérieures de biologie (pour dialoguer avec une société marquée par le scientisme) et de théologie, il est ordonné prêtre le 1er septembre 1960, et entame un ministère rayonnant, en particulier auprès des intellectuels, savants et artistes. Prêtre de l’Église orthodoxe « officielle » (le patriarcat de Moscou, toléré par le régime soviétique moyennant une « loyauté » affichée envers celui-ci), il organise aussi – en pleine campagne antireligieuse de Khrouchtchev – des activités « illégales » : groupes de catéchèse, d’études bibliques, de prière et d’entraide. Sa personnalité chaleureuse enveloppe ses interlocuteurs de sa joie rayonnante et les impressionne par ses connaissances encyclopédiques. À ceux qui viennent le voir – de plus en plus nombreux, jusqu’à être des milliers à la fin de sa vie – il répète que « le christianisme est une force créatrice agissante », qu’il « n’y a pas de conflit fondamental entre la Bible et la science » et que « Dieu veut la liberté de l’homme …». Ayant compris qu’après des décennies de propagande athée, le langage de l’Église n’était plus directement compréhensible à ses contemporains, le père Alexandre s’efforce de rendre le message chrétien accessible à l’homme d’aujourd’hui.
AUTEUR CLANDESTIN DE « BEST-SELLERS » RELIGIEUX
Pour rappeler aux nouvelles générations, coupées de leurs racines religieuses et culturelles, les « fondamentaux » de la foi, Alexandre Men rédige une « vie de Jésus » accessible à tous (Le Fils de l’homme, en français : Jésus, le Maître de Nazareth), puis six tomes d’une histoire des recherches spirituelles de l’humanité (des origines à la Révélation biblique), qui constituent une véritable catéchèse pour un monde déchristianisé. Suivront des commentaires pour une Bible russe, un manuel de prière, etc. Ne pouvant être publié en URSS, il sera édité à Bruxelles par un petit éditeur catholique : le « Foyer oriental chrétien », auquel des amis ont fait parvenir ses manuscrits. Une dizaine d’ouvrages (au début sous pseudonyme), verront ainsi le jour en Belgique, avant d’être réintroduits clandestinement en Russie, où ils seront littéralement dévorés par d’innombrables lecteurs (quatre millions pour son premier livre). D’autres projets, dont son magistral Dictionnaire des biblistes, ne verront le jour qu’après son décès (aucun de ses ouvrages ne sera édité dans son pays de son vivant).
HARCELE PAR LE KGB, PUIS VEDETTE DES MEDIAS
L’activité débordante de ce prêtre « hors-normes » ne pouvait évidemment passer inaperçue dans l’État soviétique athée. Outre plusieurs mutations et l’interdiction d’exercer dans la capitale (toute sa vie, il desservira des paroisses de campagne), Alexandre Men est harcelé par le KGB. Mais enquêtes, perquisitions et interrogatoires (sans compter les attaques dans la presse, pamphlets anonymes ou lettres de menaces) ne parviennent pas à « coincer » ce prêtre, dont l’activité n’est ni politique ni « dissidente ». Et, au moment où son arrestation semble néanmoins inéluctable, la perestroika gorbatchévienne met fin aux persécutions des croyants.
Bien plus : la nouvelle politique religieuse du pouvoir met au premier plan ce « pasteur des intellectuels », ouvert sur le monde et la culture de son temps, favorable à l’œcuménisme et au dialogue interreligieux et interconvictionnel. Premier prêtre autorisé à parler de religion dans un lycée soviétique (en 1988), il est invité à se produire – sur les thèmes les plus divers – dans des grandes salles (dont le stade olympique), des usines, des clubs, à la radio, à la télévision, et saisit toutes les occasions pour annoncer l’Évangile : en deux ans, il donnera plus de 200 conférences et préparera trente publications. Il réalise aussi les nombreux projets dont il rêvait : création de la Société biblique russe, d’une université orthodoxe, d’un groupe de bienfaisance auprès de l’hôpital pour enfants de Moscou…
MORT, OU EST TA VICTOIRE ?
Pour certains milieux, qui voulaient à nouveau réduire l’Eglise en Russie à un simple lieu de culte, un sujet obéissant ou un musée, ce véritable « phénomène » était sans doute devenu insupportable. Et le dimanche 9 septembre 1990, à six heures du matin – dans des circonstances toujours non élucidées – le père Alexandre était assassiné à coups de hache, sur le petit chemin forestier vers la gare qu’il empruntait pour se rendre à l’église. Pour ceux qui l’avaient connu, la mort en martyr du père Alexandre Men portait – quels que soient les commanditaires de cet assassinat (KGB, éléments ultranationalistes ou antisémites) – une signification profonde : celle du témoignage « jusqu’au sang » rendu au Christ, auquel il avait consacré toute sa vie.
De plus, contrairement aux attentes de ceux qui voulaient le faire taire, l’héritage d’Alexandre Men n’a pas disparu avec sa mort. Vingt ans après, même si la largesse de vues du père Alexandre n’est pas encore comprise de tous, nul ne nie qu’il ait été un missionnaire extraordinaire, dont « l’action illuminatrice et catéchétique, la parole vivante et inspirée a amené bien des personnes à la foi » (patriarche Cyrille).
"Pastoralia. Bulletin de l’Archevêché (catholique) de Malines-Bruxelles", n°1, janvier 2011, p. 14-15.
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"P.O." Le numéro 21 du "Messager de l'Eglise orthodoxe russe" consacré au père Alexandre Men
Il y a vingt ans le père Alexander Men (1935-1990) était assassiné
"P.O." Le numéro 21 du "Messager de l'Eglise orthodoxe russe" consacré au père Alexandre Men
Il y a vingt ans le père Alexander Men (1935-1990) était assassiné
Chers amis, visitez le nouveau site
DIOCÈSE DE CHERSONÈSE. L'ÉGLISE ORTHODOXE RUSSE. PATRIARCAT DE MOSCOU et en RUSSE
Le site donne une information TRÈS COMPLÈTE sur la vie du DIOCÈSE du PATRIARCAT de Moscou en Europe Occidentale
DIOCÈSE DE CHERSONÈSE. L'ÉGLISE ORTHODOXE RUSSE. PATRIARCAT DE MOSCOU et en RUSSE
Le site donne une information TRÈS COMPLÈTE sur la vie du DIOCÈSE du PATRIARCAT de Moscou en Europe Occidentale
Bilan de l'année: l'octroi du tomos aux schismatiques. Une déclaration importante du responsable de administration de l'Eglise orthodoxe d'Ukraine, le métropolite Antoine /Pakanitch/ de Borispol
Au lieu de deux structures non canoniques: la soi-disant Église orthodoxe ukrainienne du Patriarcat de Kiev (UPC KP) et l'Église orthodoxe autocéphale ukrainienne (UAPC), une nouvelle organisation non canonique appelée l'Église orthodoxe d’Ukraine avec à sa tête le métropolite Epiphane (PCU) est apparue. Elle comprenait des schismatiques et des paroisses autonomes, qui de ce fait ne sont pas devenus canoniques. Cette structure est caractérisée par la politisation et la désunion. Mgr Philarète (l'ancien métropolite de Kiev), qui a effectivement fondé un nouveau schisme au sein du schisme existant, l’a en fait quitté. Et cela est logique, car un schisme ne peut donner lieu qu'à un nouveau schisme.
Les actions du Patriarche Bartholomée contredisent les canons de l’Église et les traditions de l’Église.
Il révise à titre personnel les problèmes de l'Eglise, annule les documents historiques adoptés par la Sainte Église.
En 2018, le Patriarche Bartholomé a pris une série de decisions violant le droit et les normes canoniques, ce qui a entraîné une crise dans les relations entre toutes les Eglises orthodoxes locales.
1ère violation: ingérence dans le territoire canonique d'une autre Église locale.
2e: la nomination d'exarques dans une autre Église sans coordination avec la hiérarchie de cette Église.
3ème: l'établissement de structures ecclésiales sur le territoire canonique d'une autre Église locale.
Au lieu de deux structures non canoniques: la soi-disant Église orthodoxe ukrainienne du Patriarcat de Kiev (UPC KP) et l'Église orthodoxe autocéphale ukrainienne (UAPC), une nouvelle organisation non canonique appelée l'Église orthodoxe d’Ukraine avec à sa tête le métropolite Epiphane (PCU) est apparue. Elle comprenait des schismatiques et des paroisses autonomes, qui de ce fait ne sont pas devenus canoniques. Cette structure est caractérisée par la politisation et la désunion. Mgr Philarète (l'ancien métropolite de Kiev), qui a effectivement fondé un nouveau schisme au sein du schisme existant, l’a en fait quitté. Et cela est logique, car un schisme ne peut donner lieu qu'à un nouveau schisme.
Les actions du Patriarche Bartholomée contredisent les canons de l’Église et les traditions de l’Église.
Il révise à titre personnel les problèmes de l'Eglise, annule les documents historiques adoptés par la Sainte Église.
En 2018, le Patriarche Bartholomé a pris une série de decisions violant le droit et les normes canoniques, ce qui a entraîné une crise dans les relations entre toutes les Eglises orthodoxes locales.
1ère violation: ingérence dans le territoire canonique d'une autre Église locale.
2e: la nomination d'exarques dans une autre Église sans coordination avec la hiérarchie de cette Église.
3ème: l'établissement de structures ecclésiales sur le territoire canonique d'une autre Église locale.
4e: Communion eucharistique avec des personnes interdites dans une autre Église locale.
5ème: restauration de l'ancien métropolite dans sa dignité après anathématisation dans une autre Église orthodoxe, sans repentir.
6e: célébrations communes avec des gens qui n'ont pas d'ordination épiscopale ou sacerdotale valide.
Le Patriarcat de Constantinople est en contradiction avec ses actions en Ukraine.
Jusqu'en 2018, le statut canonique du Primat de l'Église orthodoxe ukrainienne (UPC) (aujourd’hui c'est Sa Béatitude le métropolite de Kiev et de toute l’Ukraine Onuphre), ainsi que les sanctions canoniques infligées à l'ancien métropolite Philarète (Denissenko), n'ont pas été remises en question et n'ont été contestées dans aucune Église orthodoxe locale, y compris celle de Constantinople.
En outre, la soi-disant UAPC et la soi-disant UPC KP n'étaient reconnues par personne comme étant des structures d'église canoniques.
Aujourd'hui, ces structures sont reconnues comme légitimes, malgré le fait que rien n'a change, elles n'ont pas manifesté de repentir et n'ont pas reçu de consécration légale.
L'indépendance de l'église autocéphale est fictive.
Le tomos n'a pas donné l'indépendance, mais a seulement subordonné les schismatiques à Constantinople. La soi-disant PCU s'est avérée dépendre de Constantinople, car:
1. Elle Obtient le myhre de Constantinople,
2. La plus haute instance de la PCU est le Patriarcat de Constantinople,
3. Elle n'a pas le droit d'ouvrir des paroisses ukrainiennes dans la diaspora, elles sont toutes subordonnées à Constantinople,
4. Elle n'a pas le droit de canoniser des saints. Le Patriarcat de Constantinople le fait pour elle.
Le tomos a encore plus divisé la société ukrainienne, il ne l’a pas réconcilié.
Les gens ont été séduits par le fait de la création d’une «église ukrainienne» prétendument légale. L’octroiLe du Tomos est contraire aux normes et règles canoniques de la Sainte Église apostolique.
Le PCU ne se comporte pas d’une manière chrétienne.
Malgré toutes les assurances que le tomos apporte la paix et la réconciliation, les représentants du soi-disant PCU agissent comme des pillards et des voleurs, poursuivant la politique agressive de l’UPC-KP, s'emparant des églises de l'UPC, jetant les croyants dans la rue.
Le tomos compromet la stabilité religieuse en Ukraine.
Les conflits les plus terribles sont les conflits religieux. La connivence des autorités locales conduit à des affrontements entre les croyants, semant l'hostilité. Le tomos continuera à contribuer à exacerber le schisme dans la société.
La participation non dissimulée et le lobbying pour l’octroi du tomos par l'ancien président M. Petro Poroshenko avec le soutien des représentants des autorités américaines indique qu'il y a plus de politique que d'église dans ce processus.
Les sacrements du "PCU" – ne sont pas valides.
Les consécrations sacerdotales et les évêques dans la soi-disant PCU ne sont pas valides comme Constantinople lui-même l'avait déjà reconnu. La reconnaissance de paroisses sans repentance et ordination appropriée rompt le fil de la succession apostolique dans l'Église. Si la prêtrise n'est pas valide, ses sacrements ne le sont également pas.
***
Traduction PRAVLIFE pour PO
Важное программное заявление митрополита Антония (Паканича) по итогам года. Аргументы о несостоятельности идеи предоставления томоса раскольникам.
Православная жизнь
5ème: restauration de l'ancien métropolite dans sa dignité après anathématisation dans une autre Église orthodoxe, sans repentir.
6e: célébrations communes avec des gens qui n'ont pas d'ordination épiscopale ou sacerdotale valide.
Le Patriarcat de Constantinople est en contradiction avec ses actions en Ukraine.
Jusqu'en 2018, le statut canonique du Primat de l'Église orthodoxe ukrainienne (UPC) (aujourd’hui c'est Sa Béatitude le métropolite de Kiev et de toute l’Ukraine Onuphre), ainsi que les sanctions canoniques infligées à l'ancien métropolite Philarète (Denissenko), n'ont pas été remises en question et n'ont été contestées dans aucune Église orthodoxe locale, y compris celle de Constantinople.
En outre, la soi-disant UAPC et la soi-disant UPC KP n'étaient reconnues par personne comme étant des structures d'église canoniques.
Aujourd'hui, ces structures sont reconnues comme légitimes, malgré le fait que rien n'a change, elles n'ont pas manifesté de repentir et n'ont pas reçu de consécration légale.
L'indépendance de l'église autocéphale est fictive.
Le tomos n'a pas donné l'indépendance, mais a seulement subordonné les schismatiques à Constantinople. La soi-disant PCU s'est avérée dépendre de Constantinople, car:
1. Elle Obtient le myhre de Constantinople,
2. La plus haute instance de la PCU est le Patriarcat de Constantinople,
3. Elle n'a pas le droit d'ouvrir des paroisses ukrainiennes dans la diaspora, elles sont toutes subordonnées à Constantinople,
4. Elle n'a pas le droit de canoniser des saints. Le Patriarcat de Constantinople le fait pour elle.
Le tomos a encore plus divisé la société ukrainienne, il ne l’a pas réconcilié.
Les gens ont été séduits par le fait de la création d’une «église ukrainienne» prétendument légale. L’octroiLe du Tomos est contraire aux normes et règles canoniques de la Sainte Église apostolique.
Le PCU ne se comporte pas d’une manière chrétienne.
Malgré toutes les assurances que le tomos apporte la paix et la réconciliation, les représentants du soi-disant PCU agissent comme des pillards et des voleurs, poursuivant la politique agressive de l’UPC-KP, s'emparant des églises de l'UPC, jetant les croyants dans la rue.
Le tomos compromet la stabilité religieuse en Ukraine.
Les conflits les plus terribles sont les conflits religieux. La connivence des autorités locales conduit à des affrontements entre les croyants, semant l'hostilité. Le tomos continuera à contribuer à exacerber le schisme dans la société.
La participation non dissimulée et le lobbying pour l’octroi du tomos par l'ancien président M. Petro Poroshenko avec le soutien des représentants des autorités américaines indique qu'il y a plus de politique que d'église dans ce processus.
Les sacrements du "PCU" – ne sont pas valides.
Les consécrations sacerdotales et les évêques dans la soi-disant PCU ne sont pas valides comme Constantinople lui-même l'avait déjà reconnu. La reconnaissance de paroisses sans repentance et ordination appropriée rompt le fil de la succession apostolique dans l'Église. Si la prêtrise n'est pas valide, ses sacrements ne le sont également pas.
***
Traduction PRAVLIFE pour PO
Важное программное заявление митрополита Антония (Паканича) по итогам года. Аргументы о несостоятельности идеи предоставления томоса раскольникам.
Православная жизнь
Les deux archevêques orthodoxes d’Alep, enlevés en Syrie en avril 2013 par un groupe djihadiste seraient morts. Mgr Boulos Yazigi, métropolite grec-orthodoxe et frère du patriarche grec-orthodoxe Jean X d’Antioche, et Mgr Youhanna Ibrahim, métropolite syriaque-orthodoxe, ont été assassinés en décembre 2016, rapporte l’agence d’information vaticane Fides.
Disparus le 22 avril 2013 sans laisser de traces dans la zone comprise entre Alep et la frontière turque, ils auraient été assassinés par le groupe djihadiste Nour al-Din al-Zenki, groupe salafiste financé et armé tant par l’Arabie Saoudite que par les Etats-Unis, selon Fides. L’agence fait référence à une enquête réalisée par une équipe conduite par Mansur Salib, chercheur syrien résidant aux Etats-Unis, et diffusée au travers de la plateforme numérique medium.com .
Piège tendu
Selon ce qu’indiquent les auteurs de l’enquête, le 22 avril 2013, les deux archevêques orthodoxes avaient quitté Alep à bord d’un pick-up Toyota conduit par le chauffeur Fatha’ Allah Kabboud dans le but d’aller traiter la libération de deux prêtres, le Père Michael Kayyal, de l’Eglise arménienne catholique et le grec orthodoxe Maher Mahfouz, enlevés précédemment par des groupes djihadistes qui contrôlaient alors les territoires se trouvant à l’est d’Alep.
Disparus le 22 avril 2013 sans laisser de traces dans la zone comprise entre Alep et la frontière turque, ils auraient été assassinés par le groupe djihadiste Nour al-Din al-Zenki, groupe salafiste financé et armé tant par l’Arabie Saoudite que par les Etats-Unis, selon Fides. L’agence fait référence à une enquête réalisée par une équipe conduite par Mansur Salib, chercheur syrien résidant aux Etats-Unis, et diffusée au travers de la plateforme numérique medium.com .
Piège tendu
Selon ce qu’indiquent les auteurs de l’enquête, le 22 avril 2013, les deux archevêques orthodoxes avaient quitté Alep à bord d’un pick-up Toyota conduit par le chauffeur Fatha’ Allah Kabboud dans le but d’aller traiter la libération de deux prêtres, le Père Michael Kayyal, de l’Eglise arménienne catholique et le grec orthodoxe Maher Mahfouz, enlevés précédemment par des groupes djihadistes qui contrôlaient alors les territoires se trouvant à l’est d’Alep.
Mgr Boulos Yazigi et Mgr Gregorios Yohanna Ibrahim seraient tombés dans un piège, les deux prêtres susmentionnés ayant été enlevés pour servir d’appât et rendre possible l’enlèvement des deux archevêques. La voiture dans laquelle se trouvaient ces derniers fut bloquée par le groupe des ravisseurs et leur chauffeur, Fatha’ Allah Kabboud, un catholique de rite latin, père de trois enfants, tué d’une balle dans la tête. L’enlèvement ne fut revendiqué par aucun groupe.
Services occidentaux et turcs
Au cours des mois et des années qui suivirent, ont circulé à plusieurs reprises des indiscrétions et des annonces d’une prochaine libération qui se sont toujours révélées infondées. L’enquête publiée sur medium.com fait état de l’implication dans l’enlèvement de personnages liés au MIT, le service de renseignement turc. Les auteurs affirment que l’enlèvement et la détention des deux prélats ont eu lieu dans des zones devenues à l’époque «un réceptacle de services secrets étrangers» où auraient pu difficilement opérer sans appuis des «terroristes ordinaires».
L’affaire de la disparition des deux métropolites a été rythmée par des fausses pistes et des diffusions de fausses informations comme celle datant de quelques jours après leur enlèvement qui les donnait pour libres et en route pour la cathédrale syro orthodoxe d’Alep. Une multitude de chrétiens de la ville s’étaient réunis inutilement pour les attendre.
Les dépouilles mortelles pas retrouvées
L’enquête officielle – reconnaît le dossier – n’est pas encore conclue dans la mesure où il n’a pas été possible de retrouver les dépouilles mortelles des deux ecclésiastiques. Les enquêteurs affirment que les deux métropolites auraient été tués et enterrés dans un lieu non précisé en décembre 2016, alors que les zones à l’est d’Alep étaient sur le point d’être reprises par l’armée syrienne.
Selon Fides, l’enquête publiée sur medium.com peut être utile pour éclairer des détails sur la dynamique de l’enlèvement et les premières phases de celui-ci mais elle ne semble pas apporter d’éléments de certitude utiles à faire la lumière de manière définitive sur le sort des deux archevêques disparus en 2013. (cath.ch/fides/be)
Cath-Info, 16.01.2020
"PO" - 20 Résultats pour votre recherche Deux évêques orthodoxes d’Alep
Services occidentaux et turcs
Au cours des mois et des années qui suivirent, ont circulé à plusieurs reprises des indiscrétions et des annonces d’une prochaine libération qui se sont toujours révélées infondées. L’enquête publiée sur medium.com fait état de l’implication dans l’enlèvement de personnages liés au MIT, le service de renseignement turc. Les auteurs affirment que l’enlèvement et la détention des deux prélats ont eu lieu dans des zones devenues à l’époque «un réceptacle de services secrets étrangers» où auraient pu difficilement opérer sans appuis des «terroristes ordinaires».
L’affaire de la disparition des deux métropolites a été rythmée par des fausses pistes et des diffusions de fausses informations comme celle datant de quelques jours après leur enlèvement qui les donnait pour libres et en route pour la cathédrale syro orthodoxe d’Alep. Une multitude de chrétiens de la ville s’étaient réunis inutilement pour les attendre.
Les dépouilles mortelles pas retrouvées
L’enquête officielle – reconnaît le dossier – n’est pas encore conclue dans la mesure où il n’a pas été possible de retrouver les dépouilles mortelles des deux ecclésiastiques. Les enquêteurs affirment que les deux métropolites auraient été tués et enterrés dans un lieu non précisé en décembre 2016, alors que les zones à l’est d’Alep étaient sur le point d’être reprises par l’armée syrienne.
Selon Fides, l’enquête publiée sur medium.com peut être utile pour éclairer des détails sur la dynamique de l’enlèvement et les premières phases de celui-ci mais elle ne semble pas apporter d’éléments de certitude utiles à faire la lumière de manière définitive sur le sort des deux archevêques disparus en 2013. (cath.ch/fides/be)
Cath-Info, 16.01.2020
"PO" - 20 Résultats pour votre recherche Deux évêques orthodoxes d’Alep
Un tableau - icône , estimé entre 4 et 6 millions d'euros, s'est envolé à plus de 24 millions d'euros lors d'une vente fin octobre. Mais l'Etat ne veut pas le voir quitter le territoire.
C'est un petit panneau peint rarissime annonçant la Renaissance italienne et devenu le tableau primitif le plus cher vendu au monde: la France a interdit ce lundi l'exportation du "Christ moqué" de Cimabue et entend le conserver dans ses collections nationales.
La peinture à l'œuf et fond d'or sur panneau de peuplier, de 25,8 cm sur 20,3 cm, était accrochée entre le salon et la cuisine d'une vieille dame à Compiègne (Oise) et avait été expertisée à l'occasion d'un déménagement.
La famille avait toujours pensé qu'il s'agissait d'une simple icône, dont la vieille dame n'a pas su dire d'où elle provenait, mais l'expertise a révélé qu'il s'agissait d'une œuvre rarissime de Ceno Di Pepo, dit Cimabue (mort en 1302), l'une des plus grandes figures de la Pré-Renaissance. On lui connaît tout au plus onze œuvres exécutées sur bois dont aucune n'est signée.
C'est un petit panneau peint rarissime annonçant la Renaissance italienne et devenu le tableau primitif le plus cher vendu au monde: la France a interdit ce lundi l'exportation du "Christ moqué" de Cimabue et entend le conserver dans ses collections nationales.
La peinture à l'œuf et fond d'or sur panneau de peuplier, de 25,8 cm sur 20,3 cm, était accrochée entre le salon et la cuisine d'une vieille dame à Compiègne (Oise) et avait été expertisée à l'occasion d'un déménagement.
La famille avait toujours pensé qu'il s'agissait d'une simple icône, dont la vieille dame n'a pas su dire d'où elle provenait, mais l'expertise a révélé qu'il s'agissait d'une œuvre rarissime de Ceno Di Pepo, dit Cimabue (mort en 1302), l'une des plus grandes figures de la Pré-Renaissance. On lui connaît tout au plus onze œuvres exécutées sur bois dont aucune n'est signée.
Une vente événement
"Le Christ moqué" serait un élément d'un diptyque de 1280 dans lequel étaient représentées sur huit panneaux de taille semblable des scènes de la Passion. Deux des scènes seulement étaient connues à ce jour: "La Flagellation du Christ" (Frick Collection, New York) et "la Vierge à l'enfant trônant et entourée de deux anges" (National Gallery, Londres).
La vente événement a eu lieu à Senlis, fin octobre, la première fois depuis des dizaines d'années qu'un Cimabue passait sous le marteau. Et le tableau, estimé entre 4 et 6 millions d'euros, s'est envolé à plus de 24 millions d'euros, acquis par la collection privée Alana, appartenant à un couple de collectionneurs chiliens installé aux Etats-Unis et spécialisée dans l'art de la Renaissance italienne.
"Le Christ moqué" serait un élément d'un diptyque de 1280 dans lequel étaient représentées sur huit panneaux de taille semblable des scènes de la Passion. Deux des scènes seulement étaient connues à ce jour: "La Flagellation du Christ" (Frick Collection, New York) et "la Vierge à l'enfant trônant et entourée de deux anges" (National Gallery, Londres).
La vente événement a eu lieu à Senlis, fin octobre, la première fois depuis des dizaines d'années qu'un Cimabue passait sous le marteau. Et le tableau, estimé entre 4 et 6 millions d'euros, s'est envolé à plus de 24 millions d'euros, acquis par la collection privée Alana, appartenant à un couple de collectionneurs chiliens installé aux Etats-Unis et spécialisée dans l'art de la Renaissance italienne.
L'Etat doit désormais faire une offre
Mais lundi, le ministère français de la Culture a annoncé avoir refusé le certificat d'exportation de l'œuvre "à la suite de l'avis de la Commission consultative des trésors nationaux". A partir de la notification de cette décision à l'acheteur, l'Etat dispose d'une période de 30 mois pour faire une offre d'achat.
"Grâce au temps donné par cette mesure, tous les efforts pourront être mobilisés afin que cette oeuvre exceptionnelle vienne enrichir les collections nationales," a déclaré le ministre Franck Riester, cité dans un communiqué.
"Je ne suis pas surpris, l'Etat défend l'enrichissement du patrimoine", a déclaré Dominique Le Coënt, le commissaire priseur qui avait mené la vente. Tout en soulignant que "la seule chose qui m'importe c'est que cette mesure soit exercée réellement et que l'Etat ait les moyens de l'acheter".
De lourds droits de succession pour les héritiers
Car outre le fait que cette décision bloque potentiellement l'œuvre pour une longue durée, elle se double d'un rebondissement, souligne Me Le Coënt: la femme qui l'a vendue est décédée peu après la vente, et ses héritiers doivent désormais s'acquitter de quelque 9 millions d'euros au titre des droits de succession.
Si l'Etat ne parvenait pas à faire dans les délais une offre qui "tienne compte des prix pratiqués sur le marché international", comme le prévoit le code du patrimoine, des possibilités de conciliation sont prévues.
SUITE BFM
Mais lundi, le ministère français de la Culture a annoncé avoir refusé le certificat d'exportation de l'œuvre "à la suite de l'avis de la Commission consultative des trésors nationaux". A partir de la notification de cette décision à l'acheteur, l'Etat dispose d'une période de 30 mois pour faire une offre d'achat.
"Grâce au temps donné par cette mesure, tous les efforts pourront être mobilisés afin que cette oeuvre exceptionnelle vienne enrichir les collections nationales," a déclaré le ministre Franck Riester, cité dans un communiqué.
"Je ne suis pas surpris, l'Etat défend l'enrichissement du patrimoine", a déclaré Dominique Le Coënt, le commissaire priseur qui avait mené la vente. Tout en soulignant que "la seule chose qui m'importe c'est que cette mesure soit exercée réellement et que l'Etat ait les moyens de l'acheter".
De lourds droits de succession pour les héritiers
Car outre le fait que cette décision bloque potentiellement l'œuvre pour une longue durée, elle se double d'un rebondissement, souligne Me Le Coënt: la femme qui l'a vendue est décédée peu après la vente, et ses héritiers doivent désormais s'acquitter de quelque 9 millions d'euros au titre des droits de succession.
Si l'Etat ne parvenait pas à faire dans les délais une offre qui "tienne compte des prix pratiqués sur le marché international", comme le prévoit le code du patrimoine, des possibilités de conciliation sont prévues.
SUITE BFM
A la cathédrale de Pinerolo , en Italie Mgr Derio Olivera a omis la lecture du symbole de la foi lors de la messe célébrée le jour du Baptême de Notre Seigneur.
Mgr Olivera a dit de cet office que c'était une messe destinée à tous. Y étaient invités des représentants des autorités locales ainsi que d'autres confessions. Au lieu d'une lecture commune à haute voix du symbole de la foi l'évêque a exprimé le souhait que les fidèles prient en silence. En effet, des athées se trouvent dans l'église.
"Après un silence honteux la messe s'est poursuivie. Mgr Olivera aurait peut-être du omettre l’eucharistie afin de ne pas attrister les représentants d'autres confessions" - observe Gloria TV.
Lien Епископ Дерио Оливьеро пропустил чтение символа веры во время мессы в честь праздника Крещения в кафедральном соборе итальянского города Пинероло.
Mgr Olivera a dit de cet office que c'était une messe destinée à tous. Y étaient invités des représentants des autorités locales ainsi que d'autres confessions. Au lieu d'une lecture commune à haute voix du symbole de la foi l'évêque a exprimé le souhait que les fidèles prient en silence. En effet, des athées se trouvent dans l'église.
"Après un silence honteux la messe s'est poursuivie. Mgr Olivera aurait peut-être du omettre l’eucharistie afin de ne pas attrister les représentants d'autres confessions" - observe Gloria TV.
Lien Епископ Дерио Оливьеро пропустил чтение символа веры во время мессы в честь праздника Крещения в кафедральном соборе итальянского города Пинероло.
Dans la nuit du 2 au 3 janvier 2020, une vingtaine de jeunes hommes partisans de l’Église schismatique d’Ukraine ont molesté quatre fidèles de l’Église orthodoxe ukrainienne (patriarcat de Moscou) qui montaient le guet devant leur église du Saint-Apôtre-Jean-l’Évangéliste dans le village de Mashcha (province de Rivne). Peu avant, Youri Kotovitch, le principal activiste de ces prétendus orthodoxes, avait menacé d’organiser une descente si le gué devant l’église n’était pas levé.
Selon un témoin, les activistes armés de barres de fer et de massues de bois ont commencé par supprimer l’éclairage de la rue menant à l’église puis s’en sont pris aux jeunes rassemblés dans une baraque de chantier à côté de l’église.
Selon les voisins les coups contre les fenêtres et les parois de la baraque étaient si forts qu’ils ont réveillé tous les gens alentour, enfants et adultes, et que personne n’a osé sortir.
Selon un témoin, les activistes armés de barres de fer et de massues de bois ont commencé par supprimer l’éclairage de la rue menant à l’église puis s’en sont pris aux jeunes rassemblés dans une baraque de chantier à côté de l’église.
Selon les voisins les coups contre les fenêtres et les parois de la baraque étaient si forts qu’ils ont réveillé tous les gens alentour, enfants et adultes, et que personne n’a osé sortir.
Les jeunes gens se sont retrouvés piégés dans la baraque dont la porte était coincée. Pendant que des assaillants lançaient des pierres, d’autres frappaient avec les barres de fer ; selon le service de presse de l’Église orthodoxe ukrainienne (patriarcat de Moscou), deux policiers qui étaient de garde près de l’église se sont réfugiés dans leur voiture de patrouille et ont observé la scène. Les forces de l’ordre appelées en renfort de la ville voisine ne sont arrivées qu’au bout de quarante minutes, ce qui a permis aux assaillants de fuir.
L’épouse du recteur de la paroisse a emmené les blessés à la polyclinique locale où les médecins leur ont d’abord demandé de quel patriarcat ils relevaient, le médecin de service a refusé non seulement de pratiquer des radios, mais également de rédiger un constat des blessures. L’archiprêtre Victor Zemlianoï, représentant de l’Église orthodoxe ukrainienne à la commission diocésaine aux questions interconfessionnelles, arrivé sur place, a dû insister pour que les constats soient faits dans les formes légales et a exigé des relevés d’empreintes digitales.
« Vous savez, les forces du mal se déchaînent toujours avant les grandes fêtes chrétiennes. Selon mes observations, surtout avant Pâques et Noël, les représentants du patriarcat de Constantinople, aujourd’hui de la prétendue Église d’Ukraine, deviennent fous et organisent des provocations contre nos lieux saints et des attaques contre nos paroissiens, » a déclaré l’archiprêtre. Parmi les assaillants on a reconnu et des habitants de Mashcha et des gens venus de villages voisins.
LIEN Prihod.ru Сторонники ПЦУ жестоко избили верующих, дежуривших у своего храма
Traduction PO
Lire aussi Le tomos n'a pas guéri le schisme ukrainien mais l'a exacerbé
L’épouse du recteur de la paroisse a emmené les blessés à la polyclinique locale où les médecins leur ont d’abord demandé de quel patriarcat ils relevaient, le médecin de service a refusé non seulement de pratiquer des radios, mais également de rédiger un constat des blessures. L’archiprêtre Victor Zemlianoï, représentant de l’Église orthodoxe ukrainienne à la commission diocésaine aux questions interconfessionnelles, arrivé sur place, a dû insister pour que les constats soient faits dans les formes légales et a exigé des relevés d’empreintes digitales.
« Vous savez, les forces du mal se déchaînent toujours avant les grandes fêtes chrétiennes. Selon mes observations, surtout avant Pâques et Noël, les représentants du patriarcat de Constantinople, aujourd’hui de la prétendue Église d’Ukraine, deviennent fous et organisent des provocations contre nos lieux saints et des attaques contre nos paroissiens, » a déclaré l’archiprêtre. Parmi les assaillants on a reconnu et des habitants de Mashcha et des gens venus de villages voisins.
LIEN Prihod.ru Сторонники ПЦУ жестоко избили верующих, дежуривших у своего храма
Traduction PO
Lire aussi Le tomos n'a pas guéri le schisme ukrainien mais l'a exacerbé
Chers frères et sœurs !
Nous vous invitons à participer à la vente paroissiale de bienfaisance de l'église de Trois Saints Hiérarques le 26 janvier, de 12.00 à 17.00
Au programme :
1-er étage: “table russe” avec des plats divers (parmi lesquels : sbiten (boisson chaude aux épices) ; pains d’épices de la région d’Arkhanguelsk, selon la recette du 19e siècle ; pains d’épices décorés à la main ; pirojki ; salades ; kotlety)
Rez-de-ch : des livres orthodoxes, objets religieux, production de la Laure de Potchaev, souvenirs traditionnels.
Nos invités d'honneur: Monastère de la Nativité de la Mère de Dieu, de Bois Salair avec la production de leur jardin bio, des plantes médicinales, les huiles essentielles, cosmétiques; bougies décoratives 100% cire d'abeilles.
Vous pouvez également participer en faisant un don de livres orthodoxes en très bon état
Nous vous invitons à participer à la vente paroissiale de bienfaisance de l'église de Trois Saints Hiérarques le 26 janvier, de 12.00 à 17.00
Au programme :
1-er étage: “table russe” avec des plats divers (parmi lesquels : sbiten (boisson chaude aux épices) ; pains d’épices de la région d’Arkhanguelsk, selon la recette du 19e siècle ; pains d’épices décorés à la main ; pirojki ; salades ; kotlety)
Rez-de-ch : des livres orthodoxes, objets religieux, production de la Laure de Potchaev, souvenirs traditionnels.
Nos invités d'honneur: Monastère de la Nativité de la Mère de Dieu, de Bois Salair avec la production de leur jardin bio, des plantes médicinales, les huiles essentielles, cosmétiques; bougies décoratives 100% cire d'abeilles.
Vous pouvez également participer en faisant un don de livres orthodoxes en très bon état
Que Dieu vous bénisse et vous garde pour votre participation.
Venez nombreux soutenir la paroisse.
5, rue Pétel 75015 ou, à partir de 13h00, - 26, rue Péclet, en face de la mairie du XVe arr. (métro : Vaugirard)
Venez nombreux soutenir la paroisse.
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