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C’est avec une infinie tristesse que je vous annonce le décès de mon père Николай Александрович, le 27 février dernier, à Salies de Béarn. Il était né le 18 décembre 1916 à Moscou, loin de la propriété familiale de Чехово (Tchehovo) dans le gouvernement de Kovno (act. Kaunas en Lithuanie) que son père, maréchal de la noblesse dans cette province, voisin et ami de Stolypine, puis dernier président de Varsovie, avait laissée à la disposition du Haut-Commandement russe afin de mieux défendre la ligne du front qui n’en était pas très éloignée.
Une vieille photo jaunie témoigne du passage de mon père – encore enfant – à Antigone où il était sous la protection du père Tseretelli, qu’il devait retrouver plus tard comme recteur de la paroisse de Biarritz. Très tôt orphelin de son père et souvent éloigné de sa mère qui essayait de récupérer quelques lambeaux de la propriété dans la Lithuanie indépendante de l’entre-deux-guerres afin de faire subsister la famille, mon père fut d’abord élevé par sa sœur aînée Lydie – devenue plus tard Princesse Nicolas Galitzine, et qui se sera tant dévouée au profit des prisonniers russes pendant la guerre de 39-45 et ceux qui redoutaient de retourner dans l’univers stalinien…
Photo: Allemagne 1956
Une vieille photo jaunie témoigne du passage de mon père – encore enfant – à Antigone où il était sous la protection du père Tseretelli, qu’il devait retrouver plus tard comme recteur de la paroisse de Biarritz. Très tôt orphelin de son père et souvent éloigné de sa mère qui essayait de récupérer quelques lambeaux de la propriété dans la Lithuanie indépendante de l’entre-deux-guerres afin de faire subsister la famille, mon père fut d’abord élevé par sa sœur aînée Lydie – devenue plus tard Princesse Nicolas Galitzine, et qui se sera tant dévouée au profit des prisonniers russes pendant la guerre de 39-45 et ceux qui redoutaient de retourner dans l’univers stalinien…
Photo: Allemagne 1956
Rédigé par Parlons d'orthodoxie le 29 Février 2012 à 10:30
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2 commentaires
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Dans un communiqué publié aujourd'hui, Bertrand Delanoë exprime sa "très nette opposition" à cette décision
On vous l'avait raconté ici: la Fédération de Russie avait provoqué la consternation générale en choisissant en mars dernier un projet architectural grotesque pour le "centre spirituel et culturel orthodoxe russe", en gros une église, qu'elle souhaite implanter à Paris. En rachetant à l'Etat français l'ancien siège social de Météo France pile sous la tour Eiffel, les Russes avaient récupéré un emplacement de premier choix et organisé un concours d'architecture pour le garnir. Siégeant au jury, mais très minoritaire face aux religieux venus en nombre, la ville de Paris avait tenté de défendre le projet contemporain de Frédéric Borel. En vain. Pour les prélats, le Français n'avait rien compris à ce qu'est "une église traditionnelle russe".
On vous l'avait raconté ici: la Fédération de Russie avait provoqué la consternation générale en choisissant en mars dernier un projet architectural grotesque pour le "centre spirituel et culturel orthodoxe russe", en gros une église, qu'elle souhaite implanter à Paris. En rachetant à l'Etat français l'ancien siège social de Météo France pile sous la tour Eiffel, les Russes avaient récupéré un emplacement de premier choix et organisé un concours d'architecture pour le garnir. Siégeant au jury, mais très minoritaire face aux religieux venus en nombre, la ville de Paris avait tenté de défendre le projet contemporain de Frédéric Borel. En vain. Pour les prélats, le Français n'avait rien compris à ce qu'est "une église traditionnelle russe".
Madame N. Kalandadze, vice-ministre des affaires étrangères de Géorgie, a déclaré que l’un des sujets prioritaires dans les relations de son pays avec Israël est la restitution du monastère de la Sainte Croix à Jérusalem. Les négociations à ce sujet ont été entamées il y a longtemps. Les négociateurs géorgiens sont dûment habilités.
Célébration de la liturgie sur les reliques de saint Cyrille à Rome
Le mardi 21 février 2011, au cours du pèlerinage des séminaristes du Séminaire orthodoxe russe en France à Rome, une liturgie a été célébrée sur les reliques de saint Cyrille, apôtre des Slaves à la basilique Saint-Clément. La célébration était présidée par le recteur du séminaire, le hiéromoine Alexandre Siniakov, et le recteur de la paroisse russe Sainte-Catherine de Rome, le hiéromoine Antoine Sevruk.
Le mardi 21 février 2011, au cours du pèlerinage des séminaristes du Séminaire orthodoxe russe en France à Rome, une liturgie a été célébrée sur les reliques de saint Cyrille, apôtre des Slaves à la basilique Saint-Clément. La célébration était présidée par le recteur du séminaire, le hiéromoine Alexandre Siniakov, et le recteur de la paroisse russe Sainte-Catherine de Rome, le hiéromoine Antoine Sevruk.
Dans une interview récente au journal ukrainien « Zerkalo nedeli » le métropolite Vladimir de Kiev et d’Ukraine a déclaré :
« Il serait dangereux et inutile de chercher à obtenir l’autocéphalie pour l’Eglise orthodoxe d’Ukraine. Cependant l’Eglise ne considère pas qu’il s’agisse là d’un sujet tabou. La possibilité d’une autocéphalie est débattue depuis longtemps. Jamais encore la question n’est venue se poser d’une manière officielle.C’est surtout pour l’Ukraine occidentale que cette question est importante. Ces régions ont leur propre histoire, leur propre conception de la patrie.
« Il serait dangereux et inutile de chercher à obtenir l’autocéphalie pour l’Eglise orthodoxe d’Ukraine. Cependant l’Eglise ne considère pas qu’il s’agisse là d’un sujet tabou. La possibilité d’une autocéphalie est débattue depuis longtemps. Jamais encore la question n’est venue se poser d’une manière officielle.C’est surtout pour l’Ukraine occidentale que cette question est importante. Ces régions ont leur propre histoire, leur propre conception de la patrie.
L’utilisation des embryons en Russie est également frappée de moratoire mais cette norme sera désormais transposée dans une loi. Voici ce qu’en pense Vassili Roulinski, secrétaire de presse du département synodal de charité religieuse et du service social
L’Église orthodoxe russe ne se prononce pas contre les technologies cellulaires mais il n’en reste pas moins que certains aspects de la législation dans ce domaine demandent à être précisés. C’est en ces termes que les milieux religieux commentent le sens des amendements au projet de loi «Sur les technologies cellulaires biomédicales ». Ce texte peut être soumis à la Douma au printemps prochain et les religieux insistent qu’il doit donner une définition précise de l’embryon et interdire l’utilisation de ses cellules à des fins scientifiques et médicales.
L’Église orthodoxe russe ne se prononce pas contre les technologies cellulaires mais il n’en reste pas moins que certains aspects de la législation dans ce domaine demandent à être précisés. C’est en ces termes que les milieux religieux commentent le sens des amendements au projet de loi «Sur les technologies cellulaires biomédicales ». Ce texte peut être soumis à la Douma au printemps prochain et les religieux insistent qu’il doit donner une définition précise de l’embryon et interdire l’utilisation de ses cellules à des fins scientifiques et médicales.
Syrie: Les chrétiens vont payer de leur vie en cas d’intervention étrangère, estime l’Eglise orthodoxe russe
L’Eglise orthodoxe russe estime qu’une intervention étrangère dans les affaires syriennes conduira à une guerre civile et à la mort de nombreux innocents. Les chrétiens seront les premiers à payer pour cette ingérence, a déclaré le président du Département des relations extérieures du Patriarcat de Moscou, le métropolite Hilarion, le 23 février 2012 à Moscou.
"La récente adoption par l’Assemblée générale des Nations Unies d’une résolution dirigée contre le gouvernement syrien, en dépit des protestations de la Russie, a ouvert la possibilité d’un déploiement de forces militaires étrangères en Syrie, comme ce fut le cas en Libye. Une telle situation pourrait conduire à une guerre civile, qui pourrait durer des années et faire des dizaines de milliers d’innocentes victimes", a déclaré le métropolite Hilarion. Des propos rapportés par l’agence Interfax, le 24 février 2012.
L’Eglise orthodoxe russe estime qu’une intervention étrangère dans les affaires syriennes conduira à une guerre civile et à la mort de nombreux innocents. Les chrétiens seront les premiers à payer pour cette ingérence, a déclaré le président du Département des relations extérieures du Patriarcat de Moscou, le métropolite Hilarion, le 23 février 2012 à Moscou.
"La récente adoption par l’Assemblée générale des Nations Unies d’une résolution dirigée contre le gouvernement syrien, en dépit des protestations de la Russie, a ouvert la possibilité d’un déploiement de forces militaires étrangères en Syrie, comme ce fut le cas en Libye. Une telle situation pourrait conduire à une guerre civile, qui pourrait durer des années et faire des dizaines de milliers d’innocentes victimes", a déclaré le métropolite Hilarion. Des propos rapportés par l’agence Interfax, le 24 février 2012.
Skite de Notre Dame de Kazan
Lieu de mémoire et lieu de vie des chrétiens orthodoxes, installé en pleine campagne de la Brie, le Skite Notre Dame de Kazan à Moisenay est, en outre, un lieu de paix et de prières. Il est la lumière vivante de la spiritualité orthodoxe en Seine-et-Marne.
Ce patrimoine commun des chrétiens orthodoxes en France est l’œuvre de personnes inconnues de l’Histoire, dont le souvenir se perpétue au travers d’archives ou avec la mémoire des vivants. Nous sommes tous redevables de ce bien précieux à ceux qui ont fidèlement vécu une vie simple et qui pourtant reposent dans des tombes que l’on ne visite pas. En effet, les chrétiens orthodoxes auxquels nous devons le Skite Notre Dame de Kazan reposent au petit cimetière du village de Moisenay dans 63 tombes oubliées de tous.
Lieu de mémoire et lieu de vie des chrétiens orthodoxes, installé en pleine campagne de la Brie, le Skite Notre Dame de Kazan à Moisenay est, en outre, un lieu de paix et de prières. Il est la lumière vivante de la spiritualité orthodoxe en Seine-et-Marne.
Ce patrimoine commun des chrétiens orthodoxes en France est l’œuvre de personnes inconnues de l’Histoire, dont le souvenir se perpétue au travers d’archives ou avec la mémoire des vivants. Nous sommes tous redevables de ce bien précieux à ceux qui ont fidèlement vécu une vie simple et qui pourtant reposent dans des tombes que l’on ne visite pas. En effet, les chrétiens orthodoxes auxquels nous devons le Skite Notre Dame de Kazan reposent au petit cimetière du village de Moisenay dans 63 tombes oubliées de tous.
"La VIE"
Marie-Lucile Kubacki
En déplacement à Paris, Mgr Hilarion Alfeyev, président du département des relations extérieures du Patriarcat de Moscou, est revenu sur le principal obstacle à la visite du Pape en Russie, et a appelé l'Eglise catholique à des "pas concrets" en faveur du dialogue. Rencontre avec un homme brillant, diplomate et musicien.
A l'occasion des premières journées du livre orthodoxe à Paris, samedi 18 février, dont La Vie était partenaire, Mgr Hilarion Alfeyev, métropolite de Volokolamsk et président du département des relations extérieures du Patriarcat de Moscou, a visité le séminaire russe en France, inauguré il y a deux ans à Epinay-sous-Sénart. Une arrivée tout en sobriété qui n'a pas manqué pourtant de susciter une vague de respect parmi les séminaristes. Il faut dire que l'homme en impose par son parcours et le fait qu'il est aujourd'hui considéré comme le numéro deux d'une Eglise où le nombre de monastères est passé de 18 à plus de 800 en 25 ans depuis la fin de l'oppression soviétique. "Et nos monastères sont vraiment pleins ! a-t-il lancé avec une pointe d'humour. Nous ne connaissons pas vraiment de crise des vocations..."
Marie-Lucile Kubacki
En déplacement à Paris, Mgr Hilarion Alfeyev, président du département des relations extérieures du Patriarcat de Moscou, est revenu sur le principal obstacle à la visite du Pape en Russie, et a appelé l'Eglise catholique à des "pas concrets" en faveur du dialogue. Rencontre avec un homme brillant, diplomate et musicien.
A l'occasion des premières journées du livre orthodoxe à Paris, samedi 18 février, dont La Vie était partenaire, Mgr Hilarion Alfeyev, métropolite de Volokolamsk et président du département des relations extérieures du Patriarcat de Moscou, a visité le séminaire russe en France, inauguré il y a deux ans à Epinay-sous-Sénart. Une arrivée tout en sobriété qui n'a pas manqué pourtant de susciter une vague de respect parmi les séminaristes. Il faut dire que l'homme en impose par son parcours et le fait qu'il est aujourd'hui considéré comme le numéro deux d'une Eglise où le nombre de monastères est passé de 18 à plus de 800 en 25 ans depuis la fin de l'oppression soviétique. "Et nos monastères sont vraiment pleins ! a-t-il lancé avec une pointe d'humour. Nous ne connaissons pas vraiment de crise des vocations..."
Reportage vidéo sur la liturgie du dimanche 12 février 2012 à l'église des Trois-Saints-Docteurs à Paris dont c'était, ce jour-là, la fête patronale.
Le reportage est réalisé par les étudiants du Séminaire orthodoxe russe en France: Alexey Vozniuk et Alexey Vlasov.
Le reportage est réalisé par les étudiants du Séminaire orthodoxe russe en France: Alexey Vozniuk et Alexey Vlasov.
Vladimir GOLOVANOW
Le référendum du 18 février démontre la fracture de la société:
Le 18 février les Lettons ont rejeté à environ 75% samedi la possibilité d’instaurer le russe comme deuxième langue officielle de leur pays, lors d’un référendum national reflétant le malaise de la minorité russophone de cette ex-république soviétique, qui représente environ un tiers des 2 millions d’habitants de ce pays balte. Le taux de participation a été très élevé (près de 70 %), signe de l’importance que les Lettons ont attaché à ce référendum.
Pendant la campagne, les partisans du «non» ont rappelé que des milliers de Lettons de souche avaient été envoyés par les Soviétiques dans des camps en Sibérie et que la langue russe avait été imposée dans la vie publique pendant que le pays était dominé par Moscou, durant cinq décennies.
Le référendum du 18 février démontre la fracture de la société:
Le 18 février les Lettons ont rejeté à environ 75% samedi la possibilité d’instaurer le russe comme deuxième langue officielle de leur pays, lors d’un référendum national reflétant le malaise de la minorité russophone de cette ex-république soviétique, qui représente environ un tiers des 2 millions d’habitants de ce pays balte. Le taux de participation a été très élevé (près de 70 %), signe de l’importance que les Lettons ont attaché à ce référendum.
Pendant la campagne, les partisans du «non» ont rappelé que des milliers de Lettons de souche avaient été envoyés par les Soviétiques dans des camps en Sibérie et que la langue russe avait été imposée dans la vie publique pendant que le pays était dominé par Moscou, durant cinq décennies.
Du 15 au 18 février 2012, le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du patriarcat de Moscou, s’est rendu en visite en France.
Le but principal de la visite du métropolite était sa participation à l'ouverture des Journées du Livre orthodoxe en France, organisées pour la première fois dans la capitale française. En outre, étaient prévues les rencontres du président du DREE avec les membres de l'Assemblée des évêques orthodoxes de la France, avec l'ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la Fédération de Russie en France A. Orlov, ainsi qu’une visite au séminaire orthodoxe russe en France.
Le but principal de la visite du métropolite était sa participation à l'ouverture des Journées du Livre orthodoxe en France, organisées pour la première fois dans la capitale française. En outre, étaient prévues les rencontres du président du DREE avec les membres de l'Assemblée des évêques orthodoxes de la France, avec l'ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la Fédération de Russie en France A. Orlov, ainsi qu’une visite au séminaire orthodoxe russe en France.
VG
Les voies de Dieu sont décidément impénétrable: traduit et disponible sur le site orthodoxie.com en format pdf, le texte de cette importante interview de Mgr Hilarion (1) au site « Bogoslov.ru » (« Théologien ») est disponible en format html (facile à manipuler) sur le site du Département des relations extérieures du Patriarcat de Moscou. Je vous le propose ci-après avec quelques coupures, corrections d'erreurs de traduction et titres intermédiaires qui facilitent la lecture. Orthodoxie.com au format PDF.
Les voies de Dieu sont décidément impénétrable: traduit et disponible sur le site orthodoxie.com en format pdf, le texte de cette importante interview de Mgr Hilarion (1) au site « Bogoslov.ru » (« Théologien ») est disponible en format html (facile à manipuler) sur le site du Département des relations extérieures du Patriarcat de Moscou. Je vous le propose ci-après avec quelques coupures, corrections d'erreurs de traduction et titres intermédiaires qui facilitent la lecture. Orthodoxie.com au format PDF.
Clémence Laroque
Cité de l’Anneau d’or, Serguiev Possad s’enorgueillit du monastère de la Trinité-Saint-Serge, assimilé au cœur de la foi orthodoxe russe et classé au patrimoine mondial de l’Unesco. À 70 kilomètres au nord de Moscou, Serguiev Possad - ou Zagorsk à l’ère soviétique, en l’honneur du compagnon de Lénine, Vladimir Zagorski - est une étape incontournable sur la route d’Alexandrov.
Le monastère de la Trinité-Saint-Serge est pour de nombreux Russes certes un symbole de spiritualité mais aussi de patriotisme. Fondé vers 1345 par Serge de Radonège, saint patron de la Russie, il est une fierté nationale. Dès les premières années après sa création, l’édifice religieux joue un rôle primordial dans la vie spirituelle, politique et culturelle du pays. Soutenant toujours l’État, il réussit à s’attribuer les faveurs des éminences de l’époque, ce qui lui permet de faire croître ses terres et ses richesses. Au XVIIIème siècle, le monastère devient le plus riche propriétaire foncier de Russie et se voit décerner le rang honorifique de Laure par Elisabeth Petrovna, fille de Pierre le Grand.
Cité de l’Anneau d’or, Serguiev Possad s’enorgueillit du monastère de la Trinité-Saint-Serge, assimilé au cœur de la foi orthodoxe russe et classé au patrimoine mondial de l’Unesco. À 70 kilomètres au nord de Moscou, Serguiev Possad - ou Zagorsk à l’ère soviétique, en l’honneur du compagnon de Lénine, Vladimir Zagorski - est une étape incontournable sur la route d’Alexandrov.
Le monastère de la Trinité-Saint-Serge est pour de nombreux Russes certes un symbole de spiritualité mais aussi de patriotisme. Fondé vers 1345 par Serge de Radonège, saint patron de la Russie, il est une fierté nationale. Dès les premières années après sa création, l’édifice religieux joue un rôle primordial dans la vie spirituelle, politique et culturelle du pays. Soutenant toujours l’État, il réussit à s’attribuer les faveurs des éminences de l’époque, ce qui lui permet de faire croître ses terres et ses richesses. Au XVIIIème siècle, le monastère devient le plus riche propriétaire foncier de Russie et se voit décerner le rang honorifique de Laure par Elisabeth Petrovna, fille de Pierre le Grand.
Le 12 février dernier, jour de la fête des Trois saints Docteurs et dimanche du Fils prodigue, la cathédrale des Trois-saints-Docteurs du diocèse de Chersonèse (Paris) a solennellement célébré sa fête patronale.
La Divine Liturgie du jour fut présidée par le métropolite Amphiloque du Monténégro et du Littoral (Eglise orthodoxe serbe) en concélébration avec l’archevêque Innocent de Vilnius et de Lituanie, l’archevêque Michel de Genève et d’Europe occidentale (EORHF) et l’évêque Nestor de Chersonèse.
Les évêques étaient entourés de nombreux hôtes du diocèse de Chersonèse, dont l’higoumène Philarète (Boulekov), vice-président du département des Relations extérieures de l’Eglise orthodoxe russe, mère Théodora (Lapkovskaya), colaboratrice du DREE, l’archimandrite Philippe (Jygouline), l’archimandrite Georges (Vostrel) du diocèse de Vienne, l’archiprêtre Vladimir Selyavko, secrétaire aux relations extérieures du diocèse de Vilnius, et de membres du clergé du diocèse, dont l’archimandrite Barsanuphe (Ferrier), l’archiprêtre Nicolas Soldatenkov, l’hiéromoine Alexandre (Siniakov), recteur du Séminaire orthodoxe russe en France, l’hiéromoine Antoine (Sevriouk), secrétaire des paroisses du patriarcat de Moscou en Italie, l’hiéromoine Ambroise (Makar), recteur de la paroisse de Saint-Ambroise-de-Milan à Milan, l’hiéromoine Marc (Sviatogorov), recteur de la cathédrale des Trois-Saints-Docteurs à Paris, l’hiéromoine Joseph (Pavlinciuk), secrétaire à la pastorale de la diaspora moldave du diocèse de Chersonèse et d’autres membres du clergé de la cathédrale des Trois-Saints-Docteurs.
La Divine Liturgie du jour fut présidée par le métropolite Amphiloque du Monténégro et du Littoral (Eglise orthodoxe serbe) en concélébration avec l’archevêque Innocent de Vilnius et de Lituanie, l’archevêque Michel de Genève et d’Europe occidentale (EORHF) et l’évêque Nestor de Chersonèse.
Les évêques étaient entourés de nombreux hôtes du diocèse de Chersonèse, dont l’higoumène Philarète (Boulekov), vice-président du département des Relations extérieures de l’Eglise orthodoxe russe, mère Théodora (Lapkovskaya), colaboratrice du DREE, l’archimandrite Philippe (Jygouline), l’archimandrite Georges (Vostrel) du diocèse de Vienne, l’archiprêtre Vladimir Selyavko, secrétaire aux relations extérieures du diocèse de Vilnius, et de membres du clergé du diocèse, dont l’archimandrite Barsanuphe (Ferrier), l’archiprêtre Nicolas Soldatenkov, l’hiéromoine Alexandre (Siniakov), recteur du Séminaire orthodoxe russe en France, l’hiéromoine Antoine (Sevriouk), secrétaire des paroisses du patriarcat de Moscou en Italie, l’hiéromoine Ambroise (Makar), recteur de la paroisse de Saint-Ambroise-de-Milan à Milan, l’hiéromoine Marc (Sviatogorov), recteur de la cathédrale des Trois-Saints-Docteurs à Paris, l’hiéromoine Joseph (Pavlinciuk), secrétaire à la pastorale de la diaspora moldave du diocèse de Chersonèse et d’autres membres du clergé de la cathédrale des Trois-Saints-Docteurs.
« L'Orthodoxie » du métropolite Hilarion présente le christianisme comme un système théologique et liturgique, comme une vision du monde achevée dont tous les éléments sont organiquement liés : la théologie orthodoxe est fondée sur l'expérience liturgique, les principales caractéristiques de l'art orthodoxe — icône, chant, architecture des églises — découlent de la théologie et de la liturgie. Théologie et liturgie inspirent les pratiques ascétiques, la piété personnelle de chaque chrétien. Elles marquent l'élaboration de la doctrine morale et sociale de l'Église, les rapports de celle-ci avec les autres confessions chrétiennes, les autres religions et le monde séculier.
Dans le premier volume l'auteur a présenté l'enracinement historique de l'Orthodoxie — elle est historique par essence, donc de Tradition — et a posé les fondements canoniques dont découlent ses structures et son organisation.
Dans le premier volume l'auteur a présenté l'enracinement historique de l'Orthodoxie — elle est historique par essence, donc de Tradition — et a posé les fondements canoniques dont découlent ses structures et son organisation.
Moscou espère recevoir d'ici mai le permis autorisant la construction d'un centre culturel et religieux russe à Paris, a déclaré vendredi à la chaîne de télévision Vesti-24 l'ambassadeur de Russie en France, Alexandre Orlov.
"Nous espérons recevoir le permis de construire d'ici mai ", a-t-il indiqué, soulignant que cette autorisation "aura une grande importance historique".Le centre orthodoxe russe sera construit sur un terrain de 4.245 m² à l'emplacement de l'ancien siège parisien de Météo France, situé à l'angle du quai Branly et de l'avenue Rapp, dans le 7e arrondissement de Paris.
"Nous espérons recevoir le permis de construire d'ici mai ", a-t-il indiqué, soulignant que cette autorisation "aura une grande importance historique".Le centre orthodoxe russe sera construit sur un terrain de 4.245 m² à l'emplacement de l'ancien siège parisien de Météo France, situé à l'angle du quai Branly et de l'avenue Rapp, dans le 7e arrondissement de Paris.
Colère après les actes de profanation antichrétiens commis par des extrémistes juifs
Le Conseil des Institutions religieuses de Terre Sainte a vivement condamné les graffitis et les actes de profanation antichrétiens commis par des extrémistes juifs dans la nuit de lundi à mardi 7 février. Ces attaques visaient le monastère grec-orthodoxe de la Sainte-Croix, à Jérusalem, et une école mixte fréquentée par des élèves juifs et arabes.
Au nom du Grand Rabbinat d’Israël, du Ministère du Waqf (biens musulmans) et des Affaires religieuses de l’Autorité palestinienne, et des chefs des Eglises chrétiennes de Terre Sainte, le Conseil a invité les personnes de toutes confessions – chrétiens, juifs et musulmans – à respecter tous les Lieux saints et les sites des trois religions. Il dénonce avec force "le comportement des extrémistes qui exploitent ou impliquent les Lieux saints religieux dans un conflit politique et territorial".
(Photo Haaretz ): Jérusalem Graffitis d’extrémistes juifs contre une école et un monastère orthodoxes
Le Conseil des Institutions religieuses de Terre Sainte a vivement condamné les graffitis et les actes de profanation antichrétiens commis par des extrémistes juifs dans la nuit de lundi à mardi 7 février. Ces attaques visaient le monastère grec-orthodoxe de la Sainte-Croix, à Jérusalem, et une école mixte fréquentée par des élèves juifs et arabes.
Au nom du Grand Rabbinat d’Israël, du Ministère du Waqf (biens musulmans) et des Affaires religieuses de l’Autorité palestinienne, et des chefs des Eglises chrétiennes de Terre Sainte, le Conseil a invité les personnes de toutes confessions – chrétiens, juifs et musulmans – à respecter tous les Lieux saints et les sites des trois religions. Il dénonce avec force "le comportement des extrémistes qui exploitent ou impliquent les Lieux saints religieux dans un conflit politique et territorial".
(Photo Haaretz ): Jérusalem Graffitis d’extrémistes juifs contre une école et un monastère orthodoxes
Ce film a été tourné par les séminaristes du Séminaire orthodoxe russe en France, on y voit une journée au séminaire en commençant par l'office matinal et jusqu'aux vêpres...et le dîner le soir, en passant par les cours, les moments de récréations, les taches quotidiennes...
Réalisation: Alexey Vozniuk et Alexey Vlasov
Réalisation: Alexey Vozniuk et Alexey Vlasov
La publication sur le site de l’ACER de la traduction française d’un échange épistolaire entre le métropolite Hilarion de Volokolamsk et M. Nikita Struve, appelle une réflexion qui peut intéresser les orthodoxes russes ou de tradition russe. Surtout ceux qui sont liés de jure et/ou de cœur à l’Archevêché des églises orthodoxes russes d’Europe occidentale (Daru). C’est mon cas.
Pour replacer la chose dans son contexte, rappelons que Mgr Hilarion (grand intellectuel, figure éminente de l’Eglise et haut hiérarque du Patriarcat de Moscou) écrit à M. Struve pour démissionner de sa qualité de membre du Comité éditorial du Messager (Вестник РСХД), revue dont ce dernier est le responsable. Le métropolite rappelle le rôle considérable joué par cette publication dans le passé, pour regretter sa position actuelle, devenue depuis quelque temps, selon lui, hostile voire calomnieuse à l’égard de l’Eglise russe.
Pour replacer la chose dans son contexte, rappelons que Mgr Hilarion (grand intellectuel, figure éminente de l’Eglise et haut hiérarque du Patriarcat de Moscou) écrit à M. Struve pour démissionner de sa qualité de membre du Comité éditorial du Messager (Вестник РСХД), revue dont ce dernier est le responsable. Le métropolite rappelle le rôle considérable joué par cette publication dans le passé, pour regretter sa position actuelle, devenue depuis quelque temps, selon lui, hostile voire calomnieuse à l’égard de l’Eglise russe.
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Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
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