Plateforme libre de discussion
|
L'origine de la fête
Les premières mentions connus au sujet de célébrations de la Vierge Marie apparaissent au V-ème siècle au cours duquel se tint le troisième concile œcuménique (Ephèse, 351), qui établit la doctrine mariale de la chrétienté. Les premières célébration sont eu lieu à Jérusalem le 13 Août et ne mentionnaient pas spécifiquement la Dormition –c'était une fête en l'honneur de Marie, instrument de l'incarnation (Theotokos) et Mère de Dieu. L'empereur romain d'Orient Maurice (539 - 27 novembre602)) fixe la fête de la Dormition à la date du 15 août, probablement pour commémorer la consécration de l'église de la Panagia (la toute sainte) à l'emplacement de sa tombe à Gethsémani.
Chez les Orthodoxes la fête de la Dormition est précédée par les deux semaines du carême de la Dormition, instauréau VIIème siècle et précisé au X-ème sièclel; les Catholiques ne le suivent plus et, comme la majorité des Orthodoxes* suit le calendrier julien, ce carême commence pour eux le 14 août du calendrier civil…
* Il s'agit des Églises de Russie, Serbie, Géorgie et Jérusalem ainsi que des monastères du Mont Athos et du Sinaï, qui constituent de 70 à 80% des 250-300 million d'Orthodoxes du monde
Les premières mentions connus au sujet de célébrations de la Vierge Marie apparaissent au V-ème siècle au cours duquel se tint le troisième concile œcuménique (Ephèse, 351), qui établit la doctrine mariale de la chrétienté. Les premières célébration sont eu lieu à Jérusalem le 13 Août et ne mentionnaient pas spécifiquement la Dormition –c'était une fête en l'honneur de Marie, instrument de l'incarnation (Theotokos) et Mère de Dieu. L'empereur romain d'Orient Maurice (539 - 27 novembre602)) fixe la fête de la Dormition à la date du 15 août, probablement pour commémorer la consécration de l'église de la Panagia (la toute sainte) à l'emplacement de sa tombe à Gethsémani.
Chez les Orthodoxes la fête de la Dormition est précédée par les deux semaines du carême de la Dormition, instauréau VIIème siècle et précisé au X-ème sièclel; les Catholiques ne le suivent plus et, comme la majorité des Orthodoxes* suit le calendrier julien, ce carême commence pour eux le 14 août du calendrier civil…
* Il s'agit des Églises de Russie, Serbie, Géorgie et Jérusalem ainsi que des monastères du Mont Athos et du Sinaï, qui constituent de 70 à 80% des 250-300 million d'Orthodoxes du monde
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 27 Août 2021 à 09:48
|
14 commentaires
|
Permalien
Le responsable du Phanar a nommé la véritable raison de son intervention en Ukraine, c’est à dire le refus de l'Église orthodoxe russe de se présenter au concile crétois et de reconnaître son statut ...
Le patriarche Bartholomée de Constantinople, lors d'une visite à Kiev à l'invitation des schismatiques ukrainiens, a de nouveau exprimé ses revendications à l’égard des Églises orthodoxes d'Antioche, de Bulgarie, de Géorgie et de Russie pour leur refus de participer au Concile crétois, et donc, en fait, a révélé la vraie raison d'une intervention aussi brutale et inattendue de l'Ukraine, le Phanar souhaite se venger de Moscou pour son refus de comparaître au Conseil.
Le patriarche Bartholomée de Constantinople, lors d'une visite à Kiev à l'invitation des schismatiques ukrainiens, a de nouveau exprimé ses revendications à l’égard des Églises orthodoxes d'Antioche, de Bulgarie, de Géorgie et de Russie pour leur refus de participer au Concile crétois, et donc, en fait, a révélé la vraie raison d'une intervention aussi brutale et inattendue de l'Ukraine, le Phanar souhaite se venger de Moscou pour son refus de comparaître au Conseil.
Le métropolite de Kiev et de toute l'Ukraine Onuphre a participé mardi à l'action "Bénédiction de l'Ukraine", qui se déroule traditionnellement à la cathédrale Sainte-Sophie de Kiev le jour de l'indépendance de l'Ukraine.
Dans le même temps, le patriarche Bartholomée de Constantinople, qui est en visite à Kiev ces jours-ci à l'invitation du président Vladimir Zelensky, n'était pas à la célébration, a déclaré le métropolite Antoine (Pakanich), primat de l'Église orthodoxe ukrainienne sur sa page Facebook.
Dans le même temps, le patriarche Bartholomée de Constantinople, qui est en visite à Kiev ces jours-ci à l'invitation du président Vladimir Zelensky, n'était pas à la célébration, a déclaré le métropolite Antoine (Pakanich), primat de l'Église orthodoxe ukrainienne sur sa page Facebook.
Environ 500 laïcs prient devant la résidence du patriarche Bartholomée de Constantinople à Kiev, tenant dans leurs mains des portraits du responsable de l ‘EOU (PM) avec des inscriptions en anglais et en ukrainien "Notre primat est le métropolite Onuphre"
Selon les médias ukrainiens, leur objectif est de rencontrer le patriarche Bartholomée pour lui faire part de la situation réelle de l'orthodoxie ukrainienne qui s'est établie après l'octroi du Tomos à l'Église orthodoxe d'Ukraine, créée fin 2018 sur la base de deux églises ukrainiennes non canoniques.
Selon les médias ukrainiens, leur objectif est de rencontrer le patriarche Bartholomée pour lui faire part de la situation réelle de l'orthodoxie ukrainienne qui s'est établie après l'octroi du Tomos à l'Église orthodoxe d'Ukraine, créée fin 2018 sur la base de deux églises ukrainiennes non canoniques.
Les célèbres monastères du Mont Athos en Grèce, abritent des trésors inestimables. Les moines orthodoxes qui y résident sont les gardiens d'objets, de documents et de manuscrits rares désormais consultables à Athènes, grâce à leur numérisation. Les nouvelles technologies permettent de mettre un pied, dans ce lieux ou environ 2000 moines mènent une vie de réclusion.
"L'exposition «Passage to the light» est un voyage numérique vers les trésors du Mont Athos. Le public peut apprécier des artefacts et des documents couvrant un millier d'années, des trésors de la civilisation chrétienne orthodoxe" explique Konstantinos Patseas, commissaire de l'exposition et coordinateur du projet "Athonite Digital Arc".
"C'est une expérience unique pour les visiteurs qui découvrent la vie quotidienne des moines sur la montagne sacrée et voient toute la richesse des monastères sous forme numérique" ajoute-t-il.
"L'exposition «Passage to the light» est un voyage numérique vers les trésors du Mont Athos. Le public peut apprécier des artefacts et des documents couvrant un millier d'années, des trésors de la civilisation chrétienne orthodoxe" explique Konstantinos Patseas, commissaire de l'exposition et coordinateur du projet "Athonite Digital Arc".
"C'est une expérience unique pour les visiteurs qui découvrent la vie quotidienne des moines sur la montagne sacrée et voient toute la richesse des monastères sous forme numérique" ajoute-t-il.
La liturgie de ce jour-là est suivie par un rite touchant et lourd de sens : celui de la bénédiction des fruits. Les nations méridionales apportent à l'église le raisin, symbole de tous les produits de la terre. Avec le blé, le raisin constitue les "espèces" de l'eucharistie. Les peuples septentrionaux, à défaut de vigne, apportent les pommes, dont le symbolisme n'est pas indifférent : c'est celui de la connaissance du bien et du mal. (1)
Avant la Transfiguration, les fruits sont encore "enténébrés", comme la nature d'Adam et à cause d'elle ; ils n'ont pas encore été touchés par la lumière de l'Esprit ; de même qu'Adam, microcosme et roi de la nature, n'a pas encore obtenu la capacité de divinisation. Les produits de la terre le sont que matière. Ils ont reçu la grâce de vivre, puisqu'ils existent ; celle de la sanctification, puisqu'ils ont eu la grâce de la palingénésie du Baptême (2) ; non pas encore celle de l'illumination dans la beauté édénique. La Trinité le leur communique sur le Thabor. (3)
En Russie, par exemple, les paysans ne mangeaient pas de fruits avant le 6 août, date de la Transfiguration. Ce jour-là, ils venaient à l'église faire bénir des pommes rouges (le rouge, couleur du sang, symbolise la vie ; et le mot voulait dire beau).
Avant la Transfiguration, les fruits sont encore "enténébrés", comme la nature d'Adam et à cause d'elle ; ils n'ont pas encore été touchés par la lumière de l'Esprit ; de même qu'Adam, microcosme et roi de la nature, n'a pas encore obtenu la capacité de divinisation. Les produits de la terre le sont que matière. Ils ont reçu la grâce de vivre, puisqu'ils existent ; celle de la sanctification, puisqu'ils ont eu la grâce de la palingénésie du Baptême (2) ; non pas encore celle de l'illumination dans la beauté édénique. La Trinité le leur communique sur le Thabor. (3)
En Russie, par exemple, les paysans ne mangeaient pas de fruits avant le 6 août, date de la Transfiguration. Ce jour-là, ils venaient à l'église faire bénir des pommes rouges (le rouge, couleur du sang, symbolise la vie ; et le mot voulait dire beau).
Basile le Bienheureux, le plus célèbre des Saints Fous qui fleurirent en Russie, naquit en 1469 à Élokhov, village proche de Moscou, de pieux paysans, Jacques et Anne. On situe son trépas en 1551, ou le 2 août 1552 ou en 1557, à Moscou. Il fut canonisé vers 1580
Confié dès son enfance comme apprenti à un cordonnier, il menait une vie ascétique, priait constamment et manifesta dès lors les premiers signes de la grâce divine. Alors qu'il était âgé de seize ans, il se moqua un jour d'un marchand qui venait de commander une grande quantité de bottes neuves. Le client parti, son patron lui demanda avec insistance la raison de sa conduite. Le jeune garçon lui répondit qu'il était étrange de commander des bottes, en quantité suffisante pour de nombreuses années, alors que cet homme allait mourir le lendemain. Sa prophétie s'étant réalisée, Basile ne voulut plus rester chez son maître ni retourner chez ses parents, et il partit pour Moscou.
Perdu dans la foule tumultueuse de la cité, il embrassa l'ascèse de la folie simulée, de manière à communier pleinement à la Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ tout en restant à l'abri des honneurs des hommes. N'ayant pas de domicile fixe, et pas même de cahute pour reposer sa tête, il vivait presque nu dans les rues et sur les places publiques, passait ses nuits en prière sous le porche des églises, et gardait au milieu de la foule un silence aussi parfait que les ermites au fond des déserts.
Confié dès son enfance comme apprenti à un cordonnier, il menait une vie ascétique, priait constamment et manifesta dès lors les premiers signes de la grâce divine. Alors qu'il était âgé de seize ans, il se moqua un jour d'un marchand qui venait de commander une grande quantité de bottes neuves. Le client parti, son patron lui demanda avec insistance la raison de sa conduite. Le jeune garçon lui répondit qu'il était étrange de commander des bottes, en quantité suffisante pour de nombreuses années, alors que cet homme allait mourir le lendemain. Sa prophétie s'étant réalisée, Basile ne voulut plus rester chez son maître ni retourner chez ses parents, et il partit pour Moscou.
Perdu dans la foule tumultueuse de la cité, il embrassa l'ascèse de la folie simulée, de manière à communier pleinement à la Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ tout en restant à l'abri des honneurs des hommes. N'ayant pas de domicile fixe, et pas même de cahute pour reposer sa tête, il vivait presque nu dans les rues et sur les places publiques, passait ses nuits en prière sous le porche des églises, et gardait au milieu de la foule un silence aussi parfait que les ermites au fond des déserts.
Le carême de la Dormition débute le 14 août et se termine le 28 août.
Il précède la dernière des douze grande fête de l'année liturgique – la Dormition de la très sainte Mère de Dieu
Les Règles du carême précise que durant tout le carême, il est interdit de manger du poisson, exception faite de la fête de la Transfiguration (19 août). Les samedis et dimanches il est de coutume de consommer de la nourriture cuite accompagnée d'huile végétale est autorisée, les mardis et jeudis – sans huile végétale et les lundis, mercredis et vendredis – que de la nourriture sèche. Le carême de la Dormition dure deux semaines , mais la sévérité de son ascèse est comparable au grand carême.
La bénédiction du nouveau miel qui a lieu traditionnellement le premier jour du Carême de la Dormition. Source
Il précède la dernière des douze grande fête de l'année liturgique – la Dormition de la très sainte Mère de Dieu
Les Règles du carême précise que durant tout le carême, il est interdit de manger du poisson, exception faite de la fête de la Transfiguration (19 août). Les samedis et dimanches il est de coutume de consommer de la nourriture cuite accompagnée d'huile végétale est autorisée, les mardis et jeudis – sans huile végétale et les lundis, mercredis et vendredis – que de la nourriture sèche. Le carême de la Dormition dure deux semaines , mais la sévérité de son ascèse est comparable au grand carême.
La bénédiction du nouveau miel qui a lieu traditionnellement le premier jour du Carême de la Dormition. Source
"Pour moi, Dieu me garde de trouver ma fierté autre part que dans la Croix de notre Seigneur Jésus Christ." Galates (6.14)
Les trois Sauveurs
Août est un mois particulièrement festif: outre "la Dormition" (15/28 août), bien connue et largement célébrée, il n'y a pas une mais trois fêtes du Christ: "la Procession de la Sainte et Vivifiante Croix à Constantinople " le 1/14 Août, , "la Transfiguration" le 6/19 Août, la seule des trois qui soit bien connue, et la fête "de l'icône de la face du Christ non faite de main d'homme" le 16/29 Août.
En Russie ces trois fêtes sont donc appelées respectivement "Premier Sauveur", "Deuxième Sauveur" et "Troisième Sauveur".
Les trois Sauveurs
Août est un mois particulièrement festif: outre "la Dormition" (15/28 août), bien connue et largement célébrée, il n'y a pas une mais trois fêtes du Christ: "la Procession de la Sainte et Vivifiante Croix à Constantinople " le 1/14 Août, , "la Transfiguration" le 6/19 Août, la seule des trois qui soit bien connue, et la fête "de l'icône de la face du Christ non faite de main d'homme" le 16/29 Août.
En Russie ces trois fêtes sont donc appelées respectivement "Premier Sauveur", "Deuxième Sauveur" et "Troisième Sauveur".
L'Église orthodoxe russe a appelé les autorités à commencer à travailler systématiquement pour protéger la population russophone dans le pays et à l'étranger ...
Le directeur adjoint de l’administration du Patriarcat de Moscou, l'évêque Sabba Toutunov de Zelenogradsk, a proposé la création d’un poste de « commissaire présidentiel aux droits des Russes » rapporte RIA Novosti.
L’éveque a noté qu'au cours des derniers mois "il y a eu de nombreux exemples d'oppression du peuple russe - en Russie et à l'extérieur". De plus, selon lui, Internet a discuté à plusieurs reprises de "à quel point il est difficile pour un Russe d'obtenir la citoyenneté russe, et encore plus de s'installer dans sa patrie".
Le directeur adjoint de l’administration du Patriarcat de Moscou, l'évêque Sabba Toutunov de Zelenogradsk, a proposé la création d’un poste de « commissaire présidentiel aux droits des Russes » rapporte RIA Novosti.
L’éveque a noté qu'au cours des derniers mois "il y a eu de nombreux exemples d'oppression du peuple russe - en Russie et à l'extérieur". De plus, selon lui, Internet a discuté à plusieurs reprises de "à quel point il est difficile pour un Russe d'obtenir la citoyenneté russe, et encore plus de s'installer dans sa patrie".
Pendant la période des persécutions contre les chrétiens, Jean le Guerrier a servi dans l'armée de l'empereur romain Julien l'Apostat (361-363) et a été contraint de prendre part à la persécution. Néanmoins, il a aidé les chrétiens, les avertissant d'une nouvelle rafle ou, facilitant leur évasion, a rendu visite à des frères emprisonnés dans des cachots. Saint Jean était miséricordieux non seulement envers les chrétiens, mais aussi envers tous ceux qui étaient dans le besoin et qui avaient besoin de compassion: il visitait les malades, consolait lee éplorés.
En apprenant le soutien que Jean le Guerrier apportait aux chrétiens, l'empereur ordonna de l’ emprisonner. Le martyr était dans l’ attente d'être exécuté. Mais en 363, l' empereur mourut lors d’une bataille avec les Perses à Marang, et Jean le Guerrier fut libéré.
La date exacte de la mort du saint est inconnue, mais il est décédé dans une extrême vieillesse. Selon la légende, il a indiqué le lieu de son enterrement, apparaissant à une femme pieuse, après quoi les reliques du saint ont été transférées à l'église de l'apôtre Jean le théologien à Constantinople . Les reliques de Jean le Guerrier sont considérées comme miraculeuses. Ceux qui sont offensés et affligés demandent l'intercession et la consolation du saint.
En apprenant le soutien que Jean le Guerrier apportait aux chrétiens, l'empereur ordonna de l’ emprisonner. Le martyr était dans l’ attente d'être exécuté. Mais en 363, l' empereur mourut lors d’une bataille avec les Perses à Marang, et Jean le Guerrier fut libéré.
La date exacte de la mort du saint est inconnue, mais il est décédé dans une extrême vieillesse. Selon la légende, il a indiqué le lieu de son enterrement, apparaissant à une femme pieuse, après quoi les reliques du saint ont été transférées à l'église de l'apôtre Jean le théologien à Constantinople . Les reliques de Jean le Guerrier sont considérées comme miraculeuses. Ceux qui sont offensés et affligés demandent l'intercession et la consolation du saint.
Du 4 au 6 août 2021, le directeur du département des institutions du Patriarcat de Moscou à l’étranger, le métropolite Antoine de Chersonèse et d'Europe occidentale, a effectué une visite dans la ville de Bari, en Italie.
Dans la soirée du 4 août, à l'aéroport, l'évêque a été accueilli par le recteur de la paroisse Saint-Nicolas de Bari, l'archiprêtre Viatcheslav Bachin. À son arrivée dans la ville, le métropolite Antoine s'est rendu à la basilique où reposent les reliques de saint Nicolas, archevêque de Myre de Lycie. L'évêque a fait une prière au sanctuaire, après quoi il a visité la paroisse Saint-Nicolas.
Le 5 août, le métropolite Antoine de Chersonèse et d'Europe occidentale a présidé la célébration de la Divine liturgie en la basilique Saint-Nicolas, concélébrée avec l'archiprêtre Viatcheslav Bachin.
Le même jour, l'évêque a servi un moleben (prière d'intercession) dans l'église Saint-Nicolas et a aspergé la salle, qui a été restaurée et embellie la veille, d'eau bénite.
Dans la soirée du 4 août, à l'aéroport, l'évêque a été accueilli par le recteur de la paroisse Saint-Nicolas de Bari, l'archiprêtre Viatcheslav Bachin. À son arrivée dans la ville, le métropolite Antoine s'est rendu à la basilique où reposent les reliques de saint Nicolas, archevêque de Myre de Lycie. L'évêque a fait une prière au sanctuaire, après quoi il a visité la paroisse Saint-Nicolas.
Le 5 août, le métropolite Antoine de Chersonèse et d'Europe occidentale a présidé la célébration de la Divine liturgie en la basilique Saint-Nicolas, concélébrée avec l'archiprêtre Viatcheslav Bachin.
Le même jour, l'évêque a servi un moleben (prière d'intercession) dans l'église Saint-Nicolas et a aspergé la salle, qui a été restaurée et embellie la veille, d'eau bénite.
Xenia KRIVOCHEINE
Les quarante martyrs de Sébaste sont des militaires chrétiens qui ont subi le martyre en 340 pour leur foi en Christ à Sébaste sur le territoire de l’actuelle Turquie. Les Romains exigeaient qu’ils sacrifiassent des offrandes aux dieux païens. Cette sainteté des premiers chrétiens a ressuscité de façon inattendue au XXe siècle. Deux systèmes totalitaires lui ont donné naissance et le siècle dernier est pourvu en nouveaux martyrs, combattants et victimes.
Au cours des dernières décennies en Russie, a été canonisée une multitude de nouveaux martyrisés du régime communiste. Chacun a son icône, son hagiographie, et maintenant des églises qui lui sont dédicacées. Il a même été créé un site internet véritable temple du polygone de Boutovo avec la liste de tous les fusillés, leur biographie et leur photographie. D’abord sur ce polygone de la mort une grande croix de bois a été érigée par des volontaires, puis a été construite une petite église de bois qui, avec le temps, ne pouvait plus contenir tous les croyants venus prier ; aujourd’hui un peu plus loin se dresse une grande église de tuffeau où tous les ans est célébré un pompeux office pontifical à la mémoire des victimes innocentes.
Mais, c’est étrange, on « commémore » ce jour une fois l’an, puis plus rien ; même dans les milieux ecclésiastiques, on ne s’efforce nullement de mentionner ces gens qui ont été assassinés par les bolcheviques de 1918 à 1939.
Les quarante martyrs de Sébaste sont des militaires chrétiens qui ont subi le martyre en 340 pour leur foi en Christ à Sébaste sur le territoire de l’actuelle Turquie. Les Romains exigeaient qu’ils sacrifiassent des offrandes aux dieux païens. Cette sainteté des premiers chrétiens a ressuscité de façon inattendue au XXe siècle. Deux systèmes totalitaires lui ont donné naissance et le siècle dernier est pourvu en nouveaux martyrs, combattants et victimes.
Au cours des dernières décennies en Russie, a été canonisée une multitude de nouveaux martyrisés du régime communiste. Chacun a son icône, son hagiographie, et maintenant des églises qui lui sont dédicacées. Il a même été créé un site internet véritable temple du polygone de Boutovo avec la liste de tous les fusillés, leur biographie et leur photographie. D’abord sur ce polygone de la mort une grande croix de bois a été érigée par des volontaires, puis a été construite une petite église de bois qui, avec le temps, ne pouvait plus contenir tous les croyants venus prier ; aujourd’hui un peu plus loin se dresse une grande église de tuffeau où tous les ans est célébré un pompeux office pontifical à la mémoire des victimes innocentes.
Mais, c’est étrange, on « commémore » ce jour une fois l’an, puis plus rien ; même dans les milieux ecclésiastiques, on ne s’efforce nullement de mentionner ces gens qui ont été assassinés par les bolcheviques de 1918 à 1939.
Bruno Retailleau "Je veux rendre hommage au Père Olivier Maire, supérieur des Montfortains assassiné par un criminel qu’il hébergeait par charité. Sa mort témoigne de la bonté de ce prêtre que je connaissais bien et et dont j’avais pu apprécier la profondeur de la foi. Sa mort est une grande perte"
Lire aussi Laurence Guillon : La mort des coquillages
Le prêtre Olivier Maire, âgé de 60 ans et membre de la communauté religieuse des Montfortains à Saint-Laurent-sur-Sèvre, accueillait cet homme « depuis plusieurs mois »
Un prêtre a été tué lundi en Vendée par un homme qu’il hébergeait, le présumé incendiaire de la cathédrale de Nantes en juillet 2020 qui s’est rendu en milieu de matinée à la gendarmerie pour se dénoncer, a-t-on appris de sources policières et proches du dossier.
Sorti des soins psychiatriques fin juillet
« Un homme s’est présenté en milieu de matinée à la brigade de gendarmerie de Mortagne-sur-Sèvre et a dit avoir tué un ecclésiastique ». Cet homme, de nationalité rwandaise, avait été placé sous contrôle judiciaire dans le cadre de l’enquête sur l’incendie de la cathédrale de Nantes en juillet 2020, selon une source proche du dossier. Bénévole au diocèse de Nantes, Emmanuel A., venu se réfugier en France, avait à l’époque reconnu être à l’origine de l’incendie. L’homme était sorti le 29 juillet de l’hôpital Georges Mazurelle à la Roche-Sur-Yon où il avait été en soins psychiatriques pendant un mois.
Lire aussi Laurence Guillon : La mort des coquillages
Le prêtre Olivier Maire, âgé de 60 ans et membre de la communauté religieuse des Montfortains à Saint-Laurent-sur-Sèvre, accueillait cet homme « depuis plusieurs mois »
Un prêtre a été tué lundi en Vendée par un homme qu’il hébergeait, le présumé incendiaire de la cathédrale de Nantes en juillet 2020 qui s’est rendu en milieu de matinée à la gendarmerie pour se dénoncer, a-t-on appris de sources policières et proches du dossier.
Sorti des soins psychiatriques fin juillet
« Un homme s’est présenté en milieu de matinée à la brigade de gendarmerie de Mortagne-sur-Sèvre et a dit avoir tué un ecclésiastique ». Cet homme, de nationalité rwandaise, avait été placé sous contrôle judiciaire dans le cadre de l’enquête sur l’incendie de la cathédrale de Nantes en juillet 2020, selon une source proche du dossier. Bénévole au diocèse de Nantes, Emmanuel A., venu se réfugier en France, avait à l’époque reconnu être à l’origine de l’incendie. L’homme était sorti le 29 juillet de l’hôpital Georges Mazurelle à la Roche-Sur-Yon où il avait été en soins psychiatriques pendant un mois.
SOMMAIRE DU N°338 JUILLET-AOÛT 2021
ENTRETIEN avec Nikita Krivochéine - Du goulag à la liberté
Né à Paris en 1934 dans une famille de la noblesse ayant fui le communisme, Nikita Krivochéine, en 1948, rejoint l’URSS avec ses parents qui pensent retrouver une Russie apaisée, ce qui lui vaudra de connaître le goulag avant de pouvoir revenir en France en 1971. Il raconte cela dans un livre poignant (1)
La NEF Vous avez eu un parcours inimaginable, né en France, puis départ pour l’URSS où vous connaîtrez le goulag et retour en France : pourriez-vous nous le résumer ?
Nikita Krivocheine: Le Ciel a été clément, généreux : j’ai pu rentrer en France, m’y bien réintégré, y faire revenir mes parents, fonder un foyer. Parmi les jeunes émigrés emmenés en ex-URSS après la guerre ceux qui ont eu cette chance se comptent sur les doigts d’une main. Il m’été donné de voir de Paris l’effondrement du régime communiste, et cela sans que le sang soit versé ! Une grande vague de règlements de comptes meurtriers était plus que probable. Nous avons survécu en URSS corporellement ainsi que dans notre foi, notre vision. Mais combien de « rapatriés » ont préféré se faire « couleur muraille », se dépersonnalisé pour survivre. Mon retour en France a été et reste un très grand bonheur !
ENTRETIEN avec Nikita Krivochéine - Du goulag à la liberté
Né à Paris en 1934 dans une famille de la noblesse ayant fui le communisme, Nikita Krivochéine, en 1948, rejoint l’URSS avec ses parents qui pensent retrouver une Russie apaisée, ce qui lui vaudra de connaître le goulag avant de pouvoir revenir en France en 1971. Il raconte cela dans un livre poignant (1)
La NEF Vous avez eu un parcours inimaginable, né en France, puis départ pour l’URSS où vous connaîtrez le goulag et retour en France : pourriez-vous nous le résumer ?
Nikita Krivocheine: Le Ciel a été clément, généreux : j’ai pu rentrer en France, m’y bien réintégré, y faire revenir mes parents, fonder un foyer. Parmi les jeunes émigrés emmenés en ex-URSS après la guerre ceux qui ont eu cette chance se comptent sur les doigts d’une main. Il m’été donné de voir de Paris l’effondrement du régime communiste, et cela sans que le sang soit versé ! Une grande vague de règlements de comptes meurtriers était plus que probable. Nous avons survécu en URSS corporellement ainsi que dans notre foi, notre vision. Mais combien de « rapatriés » ont préféré se faire « couleur muraille », se dépersonnalisé pour survivre. Mon retour en France a été et reste un très grand bonheur !
Le 24 juillet/ 6 août, mémoire des Saints Martyrs BORIS et GLEB, nommés ROMAIN et DAVID au Saint Baptême; premiers Saints canonisés de l'Église russe, ils sont aussi les premiers représentants des Strastoterptsi, c'est-à-dire les Saints laïcs "qui ont souffert la passion sans résistance", catégorie de Saints particulière à l'hagiographie russe à laquelle appartiennent aussi le saint empereur Nicolas 1 et sa famille.
Mille ans déjà
C'était en 1015, le 24 juillet (calendrier julien évidemment!).
Mais revenons un peu avant.
En 988, le prince Vladimir de Kiev – païen adorateur de Peroun – se détourne de ses idoles et, comme Clovis en son temps, "brûle ce qu'il a adoré et adore ce qu'il a brûlé"... Bref, en 988, Vladimir reçoit le baptême (1).
Mille ans déjà
C'était en 1015, le 24 juillet (calendrier julien évidemment!).
Mais revenons un peu avant.
En 988, le prince Vladimir de Kiev – païen adorateur de Peroun – se détourne de ses idoles et, comme Clovis en son temps, "brûle ce qu'il a adoré et adore ce qu'il a brûlé"... Bref, en 988, Vladimir reçoit le baptême (1).
La culture européenne moderne, y compris Internet, aurait été impossible sans le développement de la pensée catholique, déclare Vladimir Legoyda , responsable du Service des relations de l'Église avec la société et les médias au Saint Synode.
« Si nous considérons la culture des orthodoxes, catholiques et protestants et regardons ensuite comment la civilisation européenne s'est développée, alors, d'une part, les réalisations modernes de cette civilisation sont sans aucun doute associées au développement de la pensée catholique. Il n'y aurait pas d'Internet sans scolastique », a déclaré V. Legoyda lundi lors d'une conférence de presse à Moscou.
« Si nous considérons la culture des orthodoxes, catholiques et protestants et regardons ensuite comment la civilisation européenne s'est développée, alors, d'une part, les réalisations modernes de cette civilisation sont sans aucun doute associées au développement de la pensée catholique. Il n'y aurait pas d'Internet sans scolastique », a déclaré V. Legoyda lundi lors d'une conférence de presse à Moscou.
Le 31 juillet 2021, Mgr Nestor de Madrid et de Lisbonne a célébré la Divine Liturgie à la paroisse de l’icône de la Mère de Dieu de Kazan, Principauté d'Andorre ; Il y rencontré l'évêque de la principauté.
La rencontre a eu lieu avant l’office. L'évêque d'Urgell Joan Enric Vives Sicilia qui avec le président de la France est l'un des deux Princes-co-dirigeants d'Andorre, a salué les paroissiens et a exprimé sa joie à l'égard du développement de la communauté orthodoxe dans la principauté.
La rencontre a eu lieu avant l’office. L'évêque d'Urgell Joan Enric Vives Sicilia qui avec le président de la France est l'un des deux Princes-co-dirigeants d'Andorre, a salué les paroissiens et a exprimé sa joie à l'égard du développement de la communauté orthodoxe dans la principauté.
Le prophète Elie a exercé son ministère prophétique sous le règne de deux rois d'Israël, Achab et Ahazia, entre 873 et 852 av. J.-C.
Le prophète Elie est l’un des saints les plus vénérés par les catholiques comme par les orthodoxes. Le judaïsme, l’islam et les sectes protestantes le commémorent. Le personnage d’Elie est également présent dans religions païennes. Nous ne savons pas quelles sont les premières mentions d’Elie. Ce nom n’est peut-être d’ailleurs pas un nom propre. Selon la tradition il n’y a dans l’histoire de l’humanité que trois d’hommes s’étant transporté au Ciel de leur vivant : l’apôtre Jean, Enoch et Elie.
C’est précisément Elie qui est dans ce sens le précurseur du Christ. Les nombreux miracles qu’il a accomplis en témoignent. Résurrection des morts, envoi de la pluie lors de sécheresses, multiplication de l’huile et de la farine dans la maison d’une veuve, etc.
Le prophète Elie est l’un des saints les plus vénérés par les catholiques comme par les orthodoxes. Le judaïsme, l’islam et les sectes protestantes le commémorent. Le personnage d’Elie est également présent dans religions païennes. Nous ne savons pas quelles sont les premières mentions d’Elie. Ce nom n’est peut-être d’ailleurs pas un nom propre. Selon la tradition il n’y a dans l’histoire de l’humanité que trois d’hommes s’étant transporté au Ciel de leur vivant : l’apôtre Jean, Enoch et Elie.
C’est précisément Elie qui est dans ce sens le précurseur du Christ. Les nombreux miracles qu’il a accomplis en témoignent. Résurrection des morts, envoi de la pluie lors de sécheresses, multiplication de l’huile et de la farine dans la maison d’une veuve, etc.
Le 1er août 2021, le président russe Vladimir Poutine a visité le monastère de l’icône de la Mère de Dieu Konevskaya, situé sur l'île de Konevets, sur le lac Ladoga. Le monastère Konevsky a été construit au début du 19ème siècle, puis il a été en fait détruit et était dans un état déplorable.
En 2016, Vladimir Poutine a visité ce monastère et a donné des instructions pour restaurer à la fois le temple principal et le skite de l'icône de la Mère de Dieu. Des travaux de restauration ont été effectués, ainsi que des recherches d'archives. Tous les travaux ont été financés par la société Rosneft.
En 2016, Vladimir Poutine a visité ce monastère et a donné des instructions pour restaurer à la fois le temple principal et le skite de l'icône de la Mère de Dieu. Des travaux de restauration ont été effectués, ainsi que des recherches d'archives. Tous les travaux ont été financés par la société Rosneft.
Derniers commentaires
-
Surprenantes fresques dans un monastère en Serbie
19/09/2024 13:35 - Patrick -
"Il n'y a aucune excuse pour ceux qui déclenchent des guerres", - Mgr Onuphre, Primat de l'Eglise d’Ukraine, PM
14/04/2023 05:58 - Gilles -
Le père George Egorov, sa visite pastorale à la Légion étrangère
12/12/2022 12:55 - Baron André -
OSCE demande à Russie ce cesser la destruction d'églises en Ukraine
10/05/2022 03:22 - pere jean -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
14/04/2022 19:15 - Hai Lin -
Deux hiérarques russes s’expriment à titre personnel à propos de la guerre et de la paix, de la situation en Russie
14/04/2022 10:39 - Marie Genko -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
14/04/2022 10:26 - Marie Genko -
Le Parlement Européen a condamné le patriarche Cyrille et a félicité le clergé orthodoxe qui s'est opposé à la guerre en Ukraine
13/04/2022 21:21 - Gilles -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
12/04/2022 23:05 - Théophile -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
12/04/2022 22:00 - Nadejda na Mir
Liens francophones