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L'exposition permanente des Offices, au rez-de-chaussée du Palazzo Pitti, présente pour la première fois une collection unique de 78 icônes russes, constituée aux XVIe au XVIIIe siècle par les familles Médicis et Lorraine. Auparavant, elles n'étaient visibles que dans le cadre d’expositions temporaires. Les salles de l'ancienne résidence des grands ducs de Toscane, le palais Pitti, étaient réservées aux icônes.
On sait que l'écrivain russe Dostoïevski vivait à deux pas du Palazzo Pitti et visitait très souvent la Galerie des Offices.
L'exposition, qui a ouvert ses portes le 2 janvier 2022, est la plus ancienne collection d'icônes au monde en dehors de la Russie et, comme l'a déclaré l'ambassadeur de Russie en Italie, Sergueï Razov, "sera un événement important pour notre dialogue dans le domaine de la culture".
On sait que l'écrivain russe Dostoïevski vivait à deux pas du Palazzo Pitti et visitait très souvent la Galerie des Offices.
L'exposition, qui a ouvert ses portes le 2 janvier 2022, est la plus ancienne collection d'icônes au monde en dehors de la Russie et, comme l'a déclaré l'ambassadeur de Russie en Italie, Sergueï Razov, "sera un événement important pour notre dialogue dans le domaine de la culture".
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 16 Février 2022 à 08:24
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A l’occasion de sa visite en France, le Dimanche 13 février 2022, répondant à l’invitation du métropolite Jean de Doubna, Son Eminence le Métropolite Hilarion de Volokolamsk, membre permanent du Saint-Synode et président du Département des Affaires extérieures du Patriarcat de Moscou, a présidé la Divine Liturgie du dimanche du pharisien et publicain, en la cathédrale Saint-Alexandre-Nevsky à Paris, siège de l’Archevêché des églises orthodoxes de tradition russe en Europe Occidentale.
Ont concélébré avec lui Son Eminence le Métropolite Jean de Doubna, leurs Excellences les évêques Syméon de Domodedovo et Elisée de Reoutov, entourés par le clergé de la cathédrale.
Ont concélébré avec lui Son Eminence le Métropolite Jean de Doubna, leurs Excellences les évêques Syméon de Domodedovo et Elisée de Reoutov, entourés par le clergé de la cathédrale.
Prêtre Vladimir Zielinsky
Il y a une capacité merveilleuse propre à tous les personnages de l’Evangile : l’élévation des circonstances concrètes de la vie, d’histoires lointaines vécues par d’autres, à un moment de l’avenir qui sera vécu par chacun de nous.
Comme si le récit du Christ passait à travers chaque existence humaine et que chacune, scrutée en profondeur, nous dévoilait les mages suivant l’étoile qui les mena vers la grotte de Bethléem, ou l’annonce faite à Marie résonnant dans le message de salut apporté en secret a tout chacun par l’Ange gardien, ce message qui retentit d’inexpugnable espoir.
Le vieux juste, nommé Syméon, reçoit Jésus, âgé de quarante jours, bénit Dieu et part … vers la mort. Sa mission s’est accomplie, sa prière a recueilli toute sa vie-attente.
« Et l’Esprit Saint était sur lui », dit l’Evangile.
Après avoir conçu Jésus dans les entrailles de Marie, l’Esprit L’a amené au Temple dans les bras de sa Mère et a conduit Syméon en ce lieu de rencontre pour se manifester, pour laisser son empreinte au seuil de la mort de l’un et de la vie de l’Autre. L’Esprit « va où Il veut », mais partout où Il passe, Il y fait son habitation, temporaire ou permanente. Ses demeures construites en Evangiles sont dispersées dans les innombrables croisées des contacts et des destins scellées par l’image du Christ qui se forme en eux et par le « passage » de l’Esprit qui les a touchées. Quand nous parlons de l’Eglise invisible, je pense à ces demeures cachées où l’homme consciemment, mais aussi à son insu, vient à la rencontre de Dieu
Il y a une capacité merveilleuse propre à tous les personnages de l’Evangile : l’élévation des circonstances concrètes de la vie, d’histoires lointaines vécues par d’autres, à un moment de l’avenir qui sera vécu par chacun de nous.
Comme si le récit du Christ passait à travers chaque existence humaine et que chacune, scrutée en profondeur, nous dévoilait les mages suivant l’étoile qui les mena vers la grotte de Bethléem, ou l’annonce faite à Marie résonnant dans le message de salut apporté en secret a tout chacun par l’Ange gardien, ce message qui retentit d’inexpugnable espoir.
Le vieux juste, nommé Syméon, reçoit Jésus, âgé de quarante jours, bénit Dieu et part … vers la mort. Sa mission s’est accomplie, sa prière a recueilli toute sa vie-attente.
« Et l’Esprit Saint était sur lui », dit l’Evangile.
Après avoir conçu Jésus dans les entrailles de Marie, l’Esprit L’a amené au Temple dans les bras de sa Mère et a conduit Syméon en ce lieu de rencontre pour se manifester, pour laisser son empreinte au seuil de la mort de l’un et de la vie de l’Autre. L’Esprit « va où Il veut », mais partout où Il passe, Il y fait son habitation, temporaire ou permanente. Ses demeures construites en Evangiles sont dispersées dans les innombrables croisées des contacts et des destins scellées par l’image du Christ qui se forme en eux et par le « passage » de l’Esprit qui les a touchées. Quand nous parlons de l’Eglise invisible, je pense à ces demeures cachées où l’homme consciemment, mais aussi à son insu, vient à la rencontre de Dieu
Sa vie est exemplaire pour les moines, car, alors qu'il était moine au monastère des Grottes de Kiev, il tomba sous l'emprise du diable par orgueil et mit beaucoup d'années à sortir de cet état.
Par les prières des frères de la laure, il fit pénitence et fut digne de devenir évêque à Novgorod.
C'est un saint qui nous est si proche, et pourtant il a vécu il y a presque un millénaire, un siècle après la christianisation de la Russie !
Récit en russe de la vie de saint Nikita (20 mn) (Moinillon.net)
Dans ce récit, on apprend que le premier iconographe pensait représenter le saint avec une barbe, alors qu'il n'en portait pas. Il eut alors un songe : une voix lui ordonna de ne pas peindre de barbe, et d'informer les autres iconographes qu'il ne fallait pas représenter le saint avec une barbe, car il n'en portait pas.
Par les prières des frères de la laure, il fit pénitence et fut digne de devenir évêque à Novgorod.
C'est un saint qui nous est si proche, et pourtant il a vécu il y a presque un millénaire, un siècle après la christianisation de la Russie !
Récit en russe de la vie de saint Nikita (20 mn) (Moinillon.net)
Dans ce récit, on apprend que le premier iconographe pensait représenter le saint avec une barbe, alors qu'il n'en portait pas. Il eut alors un songe : une voix lui ordonna de ne pas peindre de barbe, et d'informer les autres iconographes qu'il ne fallait pas représenter le saint avec une barbe, car il n'en portait pas.
Commémoration le 30 janvier/ 12 février
Les Trois Hiérarques sont Basile le Grand (329-379), Grégoire de Nazianze (329-390), Jean Chrysostome (349-407)
Nés en Cappadoce, (la Turquie actuelle), ils sont entrés dans l’histoire sous le nom des «Trois Saints Hiérarques». De pieux savants au 12ème siècle, se disputant pour savoir lequel des trois était le plus grand, on eut recours au saint et docte évêque Jean, métropolite des Euchaïtes, pour résoudre la question. Celui-ci pria et, la nuit suivante, au cours d’une vision des trois saints, ceux-ci lui enjoignirent d’arrêter la dispute : « Nous sommes égaux devant Dieu, il n’y a pas de dispute entre nous ! ». Pour leur fête commune, Jean choisit le 30 janvier. Qui sont ces trois saints hiérarques ?
Les Trois Hiérarques sont Basile le Grand (329-379), Grégoire de Nazianze (329-390), Jean Chrysostome (349-407)
Nés en Cappadoce, (la Turquie actuelle), ils sont entrés dans l’histoire sous le nom des «Trois Saints Hiérarques». De pieux savants au 12ème siècle, se disputant pour savoir lequel des trois était le plus grand, on eut recours au saint et docte évêque Jean, métropolite des Euchaïtes, pour résoudre la question. Celui-ci pria et, la nuit suivante, au cours d’une vision des trois saints, ceux-ci lui enjoignirent d’arrêter la dispute : « Nous sommes égaux devant Dieu, il n’y a pas de dispute entre nous ! ». Pour leur fête commune, Jean choisit le 30 janvier. Qui sont ces trois saints hiérarques ?
Saint Ephrem nous apprend à remplacer l’Esprit de bavardage par l’esprit de chasteté, d’humilité, de patience et de charité. L’esprit de ces vertus est laconique.
Protopresbytre André Tkatchev
Traduction Elena Tastevin
Selon Saint Innocent traitant de la prière de Saint Ephrem le Syrien, l’orant prononce un mot et il croit que sa parole se dissout dans l’air et s’y dilue. Alors que ce faisant celui qui prie se met en voyage pour traverser les jours, les siècles et les esprits. Il demeure avec nous jusqu’au Jugement Dernier pour que l’Evangile s’accomplisse : « par tes paroles tu seras justifié et par tes paroles tu seras condamné ».
Selon Saint Jean Chrysostome, la charité de Dieu est grande parce qu’Il nous jugera sur nos propres paroles et non pas sur celles des autres. Selon l’un des textes messianiques d’Isaïe: « Il ne jugera point sur l'apparence, Il ne prononcera point sur un ouï-dire. Mais il jugera les pauvres avec équité, Et il prononcera avec droiture sur les malheureux de la terre; Il frappera la terre de sa parole comme avec une verge, Et du souffle de ses lèvres il fera mourir le méchant (Is 11 :2 – 4) ». Autrement dit, nos propres paroles seront notre verdict.
Selon Saint Innocent, nos paroles établissent le véritable portrait de notre « moi », celui qui sera jugé.
Protopresbytre André Tkatchev
Traduction Elena Tastevin
Selon Saint Innocent traitant de la prière de Saint Ephrem le Syrien, l’orant prononce un mot et il croit que sa parole se dissout dans l’air et s’y dilue. Alors que ce faisant celui qui prie se met en voyage pour traverser les jours, les siècles et les esprits. Il demeure avec nous jusqu’au Jugement Dernier pour que l’Evangile s’accomplisse : « par tes paroles tu seras justifié et par tes paroles tu seras condamné ».
Selon Saint Jean Chrysostome, la charité de Dieu est grande parce qu’Il nous jugera sur nos propres paroles et non pas sur celles des autres. Selon l’un des textes messianiques d’Isaïe: « Il ne jugera point sur l'apparence, Il ne prononcera point sur un ouï-dire. Mais il jugera les pauvres avec équité, Et il prononcera avec droiture sur les malheureux de la terre; Il frappera la terre de sa parole comme avec une verge, Et du souffle de ses lèvres il fera mourir le méchant (Is 11 :2 – 4) ». Autrement dit, nos propres paroles seront notre verdict.
Selon Saint Innocent, nos paroles établissent le véritable portrait de notre « moi », celui qui sera jugé.
par Emilie Van Taack
AVANT PROPOS
Ayant étudié l'histoire de l'archimandrite Irénée, j'ai été amenée à resituer certains évènements et j'aimerais exprimer ici quelques idées à ce propos. La première est le regret, qui devrait à mon avis être partagé par tous, qu'une œuvre aussi importante en son temps que l'Orthodoxie Occidentale se soit soldée par un échec. Cet échec n'a pas d'autre raison que les erreurs de ses dirigeants. Les nombreux fruits portés, cependant, nommément la conversion de tant d'occidentaux à l'Orthodoxie Universelle, manifestent l'aspect providentiel de l'entreprise.
Pour que l'œuvre elle-même puisse enfin recevoir sa pleine justification historique et qu'elle soit reconnue par tous, une tâche essentielle reste à accomplir: reconnaître les erreurs commises, les confesser devant Dieu et s'en repentir. Sans le repentir - le premier commandement de l'Evangile, l'Esprit Saint, l'Esprit de la Vérité, ne peut agir. En effet, « si nous disons que nous n'avons point de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la Vérité n'est point en nous. Si nous confessons nos péchés, Il est fidèle et juste pour nous les pardonner et pour nous purifier de toute iniquité. Si nous disons que nous n'avons point de péché, nous Le faisons menteur, et Sa parole n'est point en nous. » (1 Saint-Jean, 1, 8-10).
AVANT PROPOS
Ayant étudié l'histoire de l'archimandrite Irénée, j'ai été amenée à resituer certains évènements et j'aimerais exprimer ici quelques idées à ce propos. La première est le regret, qui devrait à mon avis être partagé par tous, qu'une œuvre aussi importante en son temps que l'Orthodoxie Occidentale se soit soldée par un échec. Cet échec n'a pas d'autre raison que les erreurs de ses dirigeants. Les nombreux fruits portés, cependant, nommément la conversion de tant d'occidentaux à l'Orthodoxie Universelle, manifestent l'aspect providentiel de l'entreprise.
Pour que l'œuvre elle-même puisse enfin recevoir sa pleine justification historique et qu'elle soit reconnue par tous, une tâche essentielle reste à accomplir: reconnaître les erreurs commises, les confesser devant Dieu et s'en repentir. Sans le repentir - le premier commandement de l'Evangile, l'Esprit Saint, l'Esprit de la Vérité, ne peut agir. En effet, « si nous disons que nous n'avons point de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la Vérité n'est point en nous. Si nous confessons nos péchés, Il est fidèle et juste pour nous les pardonner et pour nous purifier de toute iniquité. Si nous disons que nous n'avons point de péché, nous Le faisons menteur, et Sa parole n'est point en nous. » (1 Saint-Jean, 1, 8-10).
[Panagia Sumela,]url: https://fr.wikipedia.org/wiki/Monast%C3%A8re_de_Sumela un monastère orthodoxe de l'Église orthodoxe de Constantinople, construit à la fin du IVe après JC sur une falaise de calcaire dans la province turque de Trabzon, est devenu le centre d'un scandale survenu le week-end dernier.
Le fait est que malgré de la fermeture du sanctuaire et du risque de glissements de terrain, les autorités locales ont autorisé trois DJ (DJ Ahmet Şenterzi, Volkan Gündüz et Cengiz Can Atasoy) à y tourner une vidéo promotionnelle.
Selon l'un d’eux, ils voulaient présenter le monastère de Sumela au monde entier d'un point de vue différent, cela grâce à l'énergie de la musique. Cependant, ils n'ont pu recueillir que de nombreux commentaires indignés, y compris de la part de l'Église orthodoxe russe.
Le fait est que malgré de la fermeture du sanctuaire et du risque de glissements de terrain, les autorités locales ont autorisé trois DJ (DJ Ahmet Şenterzi, Volkan Gündüz et Cengiz Can Atasoy) à y tourner une vidéo promotionnelle.
Selon l'un d’eux, ils voulaient présenter le monastère de Sumela au monde entier d'un point de vue différent, cela grâce à l'énergie de la musique. Cependant, ils n'ont pu recueillir que de nombreux commentaires indignés, y compris de la part de l'Église orthodoxe russe.
Le détachement
L’une des vertus de base de la vie spirituelle est le détachement.
Le progrès dans la vie spirituelle se manifeste moins par des acquisitions brillantes que par un détachement progressif. Le Starets cite à cet égard cette parole du père Sophrony : « Notre enrichissement est un appauvrissement ».
Le détachement est une prise de distance. Il est important, dans la vie courante, de ne pas se laisser accabler par les pensées des choses matérielles, de ne pas se crisper sur elles, mais de garder vis-à-vis d’elles un certain détachement. En ayant ce détachement, nous pourrons non seulement être plus libres spirituellement mais mener plus facilement toutes nos entreprises.
Paradoxalement, on méprise d’autant mieux les choses et les situations que l’on est plus détaché à leur égard. Le Starets recourt à cette image : si l’on veut soulever une lourde pierre avec un levier, ce n’est pas près de la pierre que l’on aura plus de force mais loin d’elle.
L’une des vertus de base de la vie spirituelle est le détachement.
Le progrès dans la vie spirituelle se manifeste moins par des acquisitions brillantes que par un détachement progressif. Le Starets cite à cet égard cette parole du père Sophrony : « Notre enrichissement est un appauvrissement ».
Le détachement est une prise de distance. Il est important, dans la vie courante, de ne pas se laisser accabler par les pensées des choses matérielles, de ne pas se crisper sur elles, mais de garder vis-à-vis d’elles un certain détachement. En ayant ce détachement, nous pourrons non seulement être plus libres spirituellement mais mener plus facilement toutes nos entreprises.
Paradoxalement, on méprise d’autant mieux les choses et les situations que l’on est plus détaché à leur égard. Le Starets recourt à cette image : si l’on veut soulever une lourde pierre avec un levier, ce n’est pas près de la pierre que l’on aura plus de force mais loin d’elle.
Le Département synodal des relations de l'Église avec la société et les médias a appelé les autorités russes à revenir au Calendrier julien
Alexandre Chtchipkov, premier vice-président du Département synodal des relations entre l'Église, la société et les médias, estime que le renforcement de la conscience nationale en Russie incite à réfléchir au retour à l'« ancien style » traditionnel de la Russie - au calendrier julien,
«Depuis plus d'un siècle, nous célébrons plusieurs fêtes dites d'hiver, qui se succèdent. Nouvel An, suivi de Noël et, enfin, de l'Ancien Nouvel An. Nous ne pensons pas à quel point cet ordre est naturel, nous y sommes habitués. Mais cela vaut la peine de s'attarder sur ce sujet », écrit Chtchipkov dans un article publié vendredi dans « Nezavissimaya Gazeta ».
Alexandre Chtchipkov, premier vice-président du Département synodal des relations entre l'Église, la société et les médias, estime que le renforcement de la conscience nationale en Russie incite à réfléchir au retour à l'« ancien style » traditionnel de la Russie - au calendrier julien,
«Depuis plus d'un siècle, nous célébrons plusieurs fêtes dites d'hiver, qui se succèdent. Nouvel An, suivi de Noël et, enfin, de l'Ancien Nouvel An. Nous ne pensons pas à quel point cet ordre est naturel, nous y sommes habitués. Mais cela vaut la peine de s'attarder sur ce sujet », écrit Chtchipkov dans un article publié vendredi dans « Nezavissimaya Gazeta ».
Нomélie prononcée par le p. Alexandre (Siniakov)
Saint Tikhon avait raison : la souffrance endurée par de nombreux chrétiens dans les pays soumis pendant la majeure partie du XXe siècle à l’idéologie soviétique totalitaire ne restera pas stérile. Puisse leur témoignage rester toujours le fondement d’une nouvelle évangélisation, d’un second baptême, des pays de l’Europe orientale et servir d’exemple de courage et de fidélité aux chrétiens vivant partout dans le monde.
Ce dimanche 6 février l’Église orthodoxe russe fait mémoire des milliers de nouveaux martyrs et confesseurs de la foi qui ont rendu témoignage au Christ au cours des persécutions antireligieuses dans la Russie post-révolutionnaire du XXe siècle. C’est le concile de Moscou de 1917-1918, témoin des bouleversements de la Révolution et de la terreur instaurée par les pouvoirs bolcheviks, qui a décidé de commémorer les victimes des persécutions contre l’Église le 9 février (en réalité, 25 janvier du calendrier julien) ou le dimanche qui suit cette date.
Saint Tikhon avait raison : la souffrance endurée par de nombreux chrétiens dans les pays soumis pendant la majeure partie du XXe siècle à l’idéologie soviétique totalitaire ne restera pas stérile. Puisse leur témoignage rester toujours le fondement d’une nouvelle évangélisation, d’un second baptême, des pays de l’Europe orientale et servir d’exemple de courage et de fidélité aux chrétiens vivant partout dans le monde.
Ce dimanche 6 février l’Église orthodoxe russe fait mémoire des milliers de nouveaux martyrs et confesseurs de la foi qui ont rendu témoignage au Christ au cours des persécutions antireligieuses dans la Russie post-révolutionnaire du XXe siècle. C’est le concile de Moscou de 1917-1918, témoin des bouleversements de la Révolution et de la terreur instaurée par les pouvoirs bolcheviks, qui a décidé de commémorer les victimes des persécutions contre l’Église le 9 février (en réalité, 25 janvier du calendrier julien) ou le dimanche qui suit cette date.
Xénia Grigorievna était mariée à un brillant colonel de la Garde impériale de Saint Petersbourg.
Elle menait une vie aisée et mondaine au sein de l'aristocratie impériale. Le décès de son époux changea totalement sa vie. Elle décida de simuler la folie pour s'offrir, avec résignation, à l'image du Christ en sa Passion, aux moqueries et aux mauvaises farces des garnements.
Sans gîte, pieds nus, revêtue été comme hiver de haillons bariolés, elle n'acceptait l'aumône que pour la redistribuer aux pauvres. Peu à peu les habitants reconnurent sa sainteté et cherchèrent ses conseils.
Grande fut alors son influence et sa renommée de sainteté. Elle s'endormit dans le Seigneur à l'âge de 71 ans et sa sépulture fut l'objet d'un véritable culte. Le tsar Alexandre III ayant été très gravement atteint lors d'un attentat au 19e siècle attribua sa guérison à sainte Xenia qu'il avait priée.
Elle fut canonisée en 1987 par le patriarcat de Moscou.
SAINTE XENIA (+ 1806)
Elle menait une vie aisée et mondaine au sein de l'aristocratie impériale. Le décès de son époux changea totalement sa vie. Elle décida de simuler la folie pour s'offrir, avec résignation, à l'image du Christ en sa Passion, aux moqueries et aux mauvaises farces des garnements.
Sans gîte, pieds nus, revêtue été comme hiver de haillons bariolés, elle n'acceptait l'aumône que pour la redistribuer aux pauvres. Peu à peu les habitants reconnurent sa sainteté et cherchèrent ses conseils.
Grande fut alors son influence et sa renommée de sainteté. Elle s'endormit dans le Seigneur à l'âge de 71 ans et sa sépulture fut l'objet d'un véritable culte. Le tsar Alexandre III ayant été très gravement atteint lors d'un attentat au 19e siècle attribua sa guérison à sainte Xenia qu'il avait priée.
Elle fut canonisée en 1987 par le patriarcat de Moscou.
SAINTE XENIA (+ 1806)
Fête de saint Séraphin Néo-Martyr, archevêque de Smolensk /1880-1937/ de l’Eglise orthodoxe Russe
En l’église de Saint-Séraphin-de-Sarov et de la Protection-de-la Mère-de-Dieu, le 8 décembre 2021, jour de mémoire de saint Séraphin, Néo-Martyr, archevêque de Smolensk, la divine Liturgie a été célébrée sous la présidence de son Eminence Mgr Jean, Métropolite de Doubna, Archevêque des églises orthodoxes de tradition russe en Europe Occidentale.
Cette liturgie a été concélébrée par l’archiprêtre Nicolas Cernokrak, recteur de la paroisse, le père Renaud-Michel Presty, prêtre de l’église de Saint-Séraphin, entourés par les pères Anatole Negruta, de l’ église de la Dormition à Ste-Geneviève-des-Bois, Iossif Pavlinciuc venu de la cathédrale Sainte-Trinité, Alexandre Machtalère, de la paroisse des Saints-Constantin-et Hélène à Clamart, les diacres Gérard Delemme de l’église de Saint-Séraphin et Vasile Vrancea, de la Cathédrale Saint-Alexandre-Nevsky. Deux acolytes André Gudko, secrétaire de l’Archevêque et Pierre Benic ont aidé à l'autel à la célébration liturgique pontificale. La chorale d’hommes était sous la direction du chef de chœur Serge N. Rehbinder.
En l’église de Saint-Séraphin-de-Sarov et de la Protection-de-la Mère-de-Dieu, le 8 décembre 2021, jour de mémoire de saint Séraphin, Néo-Martyr, archevêque de Smolensk, la divine Liturgie a été célébrée sous la présidence de son Eminence Mgr Jean, Métropolite de Doubna, Archevêque des églises orthodoxes de tradition russe en Europe Occidentale.
Cette liturgie a été concélébrée par l’archiprêtre Nicolas Cernokrak, recteur de la paroisse, le père Renaud-Michel Presty, prêtre de l’église de Saint-Séraphin, entourés par les pères Anatole Negruta, de l’ église de la Dormition à Ste-Geneviève-des-Bois, Iossif Pavlinciuc venu de la cathédrale Sainte-Trinité, Alexandre Machtalère, de la paroisse des Saints-Constantin-et Hélène à Clamart, les diacres Gérard Delemme de l’église de Saint-Séraphin et Vasile Vrancea, de la Cathédrale Saint-Alexandre-Nevsky. Deux acolytes André Gudko, secrétaire de l’Archevêque et Pierre Benic ont aidé à l'autel à la célébration liturgique pontificale. La chorale d’hommes était sous la direction du chef de chœur Serge N. Rehbinder.
Portrait d'une sainte méconnue, la sainte patronne de la capitale belge
Sainte Gudule de Bruxelles (ou Gudule de Moorsel), née à Moorsel, elle est la sainte patronne de la ville de Bruxelles dont la cathédrale est consacrée à son nom.
Gudule, combien de fois avons-nous prononcé le prénom de cette sainte sans en connaître l'histoire. Avec l'archange Michel, elle veille sur Bruxelles. Selon les dires de l'hagiographe Onulphe d'Hautmont, relatés dans la "Vita Gudilæ", Gudule était la fille du comte de Brabant Witger et de sainte Amelberge de Maubeuge. Elle serait née vers 650 au château de Hamme dans le Brabant. Après la naissance de Gudule, sa mère Amelberge, qui sera elle-même vénérée comme sainte, embrassa la vie de religieuse.
Dès son plus jeune âge, Gudule vécut dans une atmosphère de piété et de soumission à Dieu. C’était, selon les légendes, une petite fille « chaste de corps, chaste d’esprit, affable envers tous, remarquable par sa patience et son humilité, forte dans sa foi ». Elle reçut sa première vraie éducation religieuse à l’Abbaye de Nivelles, auprès de sa marraine sainte Gertrude, à la mort de celle-ci en 659, elle revint à Hamme. La jeune Gudule partageait sa vie entre la prière et œuvres de charité. Elle se consacra entièrement à Dieu, jeûnant et priant avec zèle.
Sainte Gudule de Bruxelles (ou Gudule de Moorsel), née à Moorsel, elle est la sainte patronne de la ville de Bruxelles dont la cathédrale est consacrée à son nom.
Gudule, combien de fois avons-nous prononcé le prénom de cette sainte sans en connaître l'histoire. Avec l'archange Michel, elle veille sur Bruxelles. Selon les dires de l'hagiographe Onulphe d'Hautmont, relatés dans la "Vita Gudilæ", Gudule était la fille du comte de Brabant Witger et de sainte Amelberge de Maubeuge. Elle serait née vers 650 au château de Hamme dans le Brabant. Après la naissance de Gudule, sa mère Amelberge, qui sera elle-même vénérée comme sainte, embrassa la vie de religieuse.
Dès son plus jeune âge, Gudule vécut dans une atmosphère de piété et de soumission à Dieu. C’était, selon les légendes, une petite fille « chaste de corps, chaste d’esprit, affable envers tous, remarquable par sa patience et son humilité, forte dans sa foi ». Elle reçut sa première vraie éducation religieuse à l’Abbaye de Nivelles, auprès de sa marraine sainte Gertrude, à la mort de celle-ci en 659, elle revint à Hamme. La jeune Gudule partageait sa vie entre la prière et œuvres de charité. Elle se consacra entièrement à Dieu, jeûnant et priant avec zèle.
Originaire d'Arta dans l'Epire en Grèce, il partit, jeune adolescent, à Florence faire ses études classiques. Il suivit avec enthousiasme le dominicain Savonarole dans son mouvement de rénovation religieuse et spirituelle qui se termina tragiquement.
Saint Maxime, une fois ses études terminées, se rendit sur la Sainte Montagne de l'Athos, au monastère de Vatopedi, dans l'étude et la méditation. Appelé par le prince russe, Basile Ivanovitch, il vient en Russie pour traduire en slavon le psautier et d'autres livres liturgiques dont la traduction du grec était très imparfaite. Après avoir effectué ce travail, on l'obligea à rester pour continuer d'autres traductions.
Mais, accusé par certains de se mêler de ce qui ne le regardait pas, il fut condamné pour hérésie et relégué au monastère de Volokolamsk. On lui reprochait notamment de défendre la primauté du siège de Constantinople contre les prétentions de Moscou de s'y substituer comme "troisième Rome".
Saint Maxime, une fois ses études terminées, se rendit sur la Sainte Montagne de l'Athos, au monastère de Vatopedi, dans l'étude et la méditation. Appelé par le prince russe, Basile Ivanovitch, il vient en Russie pour traduire en slavon le psautier et d'autres livres liturgiques dont la traduction du grec était très imparfaite. Après avoir effectué ce travail, on l'obligea à rester pour continuer d'autres traductions.
Mais, accusé par certains de se mêler de ce qui ne le regardait pas, il fut condamné pour hérésie et relégué au monastère de Volokolamsk. On lui reprochait notamment de défendre la primauté du siège de Constantinople contre les prétentions de Moscou de s'y substituer comme "troisième Rome".
L’Unesco attend ce mardi des Turcs un rapport sur l’état de conservation de Sainte-Sophie. Ce symbole d’Istanbul, tour à tour église byzantine, mosquée ottomane puis musée républicain, est redevenu mosquée en juillet 2020. Certaines préoccupations demeurent.
La seule chose qu’on n’entend plus à l’intérieur de Sainte-Sophie, ce sont les bruits de pas. Les touristes, par centaines à certaines heures, se promènent en chaussettes sur le tapis couleur turquoise qui recouvre le marbre gris. Ils ont les yeux levés vers la grande coupole, les oreilles tournées vers le guide qui commente la visite. C’est un brouhaha multilingue.
Le président turc Erdogan garantit à Vladimir Poutine que les reliques chrétiennes de Sainte Sophie, à Istanbul, seront sauvegardées
Pendant que les touristes déambulent, s’assoient ou même s’allongent sur le tapis et font un selfie, des fidèles musulmans prient. Plus on avance vers les côtés et le bout de la nef - là où est situé le mihrab - plus on voit d’hommes, imperturbables, réciter le Coran ou se prosterner à toute heure. Des femmes aussi, mais à l’écart, dans une zone qui s’étire à gauche, derrière d’épaisses colonnes et un moucharabieh en bois. Et puis, cinq fois par jour, dans ce mélange de recueillement et d’agitation permanent, résonne l’appel à la prière.
La seule chose qu’on n’entend plus à l’intérieur de Sainte-Sophie, ce sont les bruits de pas. Les touristes, par centaines à certaines heures, se promènent en chaussettes sur le tapis couleur turquoise qui recouvre le marbre gris. Ils ont les yeux levés vers la grande coupole, les oreilles tournées vers le guide qui commente la visite. C’est un brouhaha multilingue.
Le président turc Erdogan garantit à Vladimir Poutine que les reliques chrétiennes de Sainte Sophie, à Istanbul, seront sauvegardées
Pendant que les touristes déambulent, s’assoient ou même s’allongent sur le tapis et font un selfie, des fidèles musulmans prient. Plus on avance vers les côtés et le bout de la nef - là où est situé le mihrab - plus on voit d’hommes, imperturbables, réciter le Coran ou se prosterner à toute heure. Des femmes aussi, mais à l’écart, dans une zone qui s’étire à gauche, derrière d’épaisses colonnes et un moucharabieh en bois. Et puis, cinq fois par jour, dans ce mélange de recueillement et d’agitation permanent, résonne l’appel à la prière.
Archevêque Basile (Krivochéine)
Des indications sur le rôle des anges et des démons dans la vie spirituelle apparaissent dans les textes de l’Église dès les tous premiers temps du christianisme.
Ce n’est cependant qu’avec l’apparition du monachisme et l’élaboration de l’enseignement ascétique du IVe siècle que cette question a été abordée de façon cohérente et systématique. La première œuvre où l’on trouve cette question traitée de façon conséquente est sans aucun doute la Vie de saint Antoine le Grand, par saint Athanase d’Alexandrie .
La Vie de saint Antoine le Grand peut être considérée comme un modèle caractéristique de la pensée orthodoxe sur le rôle joué par les puissances des ténèbres dans la lutte spirituelle de l’homme.
Cette Vie conserve jusqu’à nos jours sa valeur d’enseignement, même si des auteurs ultérieurs ont parfois approfondi notablement l’étude de la question. Saint Athanase, à l’instar de ses contemporains, concevait le monachisme non seulement comme une voie vers le salut et la sanctification personnelle, mais aussi et avant tout comme une lutte contre les puissances démoniaques des ténèbres.
Des indications sur le rôle des anges et des démons dans la vie spirituelle apparaissent dans les textes de l’Église dès les tous premiers temps du christianisme.
Ce n’est cependant qu’avec l’apparition du monachisme et l’élaboration de l’enseignement ascétique du IVe siècle que cette question a été abordée de façon cohérente et systématique. La première œuvre où l’on trouve cette question traitée de façon conséquente est sans aucun doute la Vie de saint Antoine le Grand, par saint Athanase d’Alexandrie .
La Vie de saint Antoine le Grand peut être considérée comme un modèle caractéristique de la pensée orthodoxe sur le rôle joué par les puissances des ténèbres dans la lutte spirituelle de l’homme.
Cette Vie conserve jusqu’à nos jours sa valeur d’enseignement, même si des auteurs ultérieurs ont parfois approfondi notablement l’étude de la question. Saint Athanase, à l’instar de ses contemporains, concevait le monachisme non seulement comme une voie vers le salut et la sanctification personnelle, mais aussi et avant tout comme une lutte contre les puissances démoniaques des ténèbres.
Une nouvelle église orthodoxe dépendant du Patriarcat de Roumanie, à La Courneuve (Seine-Saint-Denis), sera consacrée samedi 29 janvier. Ces dernières années, des communautés orthodoxes issues des différentes vagues migratoires s’implantent notamment en région parisienne, souvent aidées par les catholiques.
Au cœur d’une zone industrielle austère de La Courneuve (Seine-Saint-Denis), une nouvelle église orthodoxe sera consacrée samedi 29 janvier. Richement aménagée dans un bâtiment sans charme extérieur, non loin de salles de prière musulmanes et des installations d’une entreprise de recyclage, elle dépend du Patriarcat de Roumanie.
Au cœur d’une zone industrielle austère de La Courneuve (Seine-Saint-Denis), une nouvelle église orthodoxe sera consacrée samedi 29 janvier. Richement aménagée dans un bâtiment sans charme extérieur, non loin de salles de prière musulmanes et des installations d’une entreprise de recyclage, elle dépend du Patriarcat de Roumanie.
Depuis 15 ans, nous organisons chaque année au départ de Marseille et de sa région, un pèlerinage auprès des reliques de saint Antoine le grand, qui se trouve en Isère dans l’abbaye éponyme.
Cette année ce sera donc le samedi 29 janvier 2022, confessions et lecture de l’Acathiste et des heures à partir de 9h00, et Divine Liturgie devant les saintes reliques vers 10h00.
La communauté catholique romaine locale est très accueillante, nous fournit couvertures pendant l’office et agapes après !
Pour ceux qui le souhaitent il y a des possibilités de nuitées avant ou après.
Cette année ce sera donc le samedi 29 janvier 2022, confessions et lecture de l’Acathiste et des heures à partir de 9h00, et Divine Liturgie devant les saintes reliques vers 10h00.
La communauté catholique romaine locale est très accueillante, nous fournit couvertures pendant l’office et agapes après !
Pour ceux qui le souhaitent il y a des possibilités de nuitées avant ou après.
C'est à juste titre que sainte Nina est honorée par l'Église de la Géorgie comme égale-aux-apôtres.
Sainte Nina naquit à la fin du 3 e siècle en Cappadoce, où beaucoup de Géorgiens habitaient. Elle avait une étroite parenté avec le saint grand-martyr Georges; selon un ancien manuscrit, en effet, elle fut sa cousine germaine. À cause de cela, sa vénération pour le saint fut grande.
Son père Zabulon, soldat pieux et renommé, avait quitté sa patrie cappadocienne pour offrir ses services à l'empereur Maximien. Sa mère Suzanne, native elle aussi de la Cappadoce, fut la sœur de l'évêque de Jérusalem, que certains identifient avec Juvénal.
Les parents de Suzanne et de Juvénal moururent jeunes. Ainsi, les deux enfants restèrent orphelins et sans protection. Ils pensèrent alors aller à Jérusalem.
Ils prirent la route avec foi en Dieu, sans se soucier du lointain voyage. Arrivés à la Ville sainte, ils trouvèrent refuge dans l'église de la Résurrection. Juvénal se vit rapidement investi de la charge d'économe de la toute-sainte Tombe, tandis que Suzanne se mit au service de la très-pieuse Sara-Niophora de Bethléem, qui y était diaconesse.
Sainte Nina naquit à la fin du 3 e siècle en Cappadoce, où beaucoup de Géorgiens habitaient. Elle avait une étroite parenté avec le saint grand-martyr Georges; selon un ancien manuscrit, en effet, elle fut sa cousine germaine. À cause de cela, sa vénération pour le saint fut grande.
Son père Zabulon, soldat pieux et renommé, avait quitté sa patrie cappadocienne pour offrir ses services à l'empereur Maximien. Sa mère Suzanne, native elle aussi de la Cappadoce, fut la sœur de l'évêque de Jérusalem, que certains identifient avec Juvénal.
Les parents de Suzanne et de Juvénal moururent jeunes. Ainsi, les deux enfants restèrent orphelins et sans protection. Ils pensèrent alors aller à Jérusalem.
Ils prirent la route avec foi en Dieu, sans se soucier du lointain voyage. Arrivés à la Ville sainte, ils trouvèrent refuge dans l'église de la Résurrection. Juvénal se vit rapidement investi de la charge d'économe de la toute-sainte Tombe, tandis que Suzanne se mit au service de la très-pieuse Sara-Niophora de Bethléem, qui y était diaconesse.
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