Plateforme libre de discussion
|
Quatrième dimanche après la Pentecôte
Chers frères et sœurs !
Tout à l’heure nous avons entendu l’Evangile selon saint Matthieu où un officier romain est venu pour demander à Jésus de guérir son serviteur malade. Jésus lui dit : « Je vais aller le guérir », mais l’officier lui répond que Jésus n’a pas à venir chez lui, qu’il n’est pas digne de l’accueillir dans sa maison, mais que Jésus a le pouvoir d’ordonner la guérison du serviteur, tout comme lui-même, le centurion, donne des ordres à ses serviteurs, ses subordonnés : « Dis seulement un mot et mon serviteur sera guéri », - dit-il. Jésus est très étonné de la foi de cet homme et, s’adressant à ses disciples et aux gens autour de Lui, Il dit : « En vérité, je vous le déclare, chez personne en Israël je n’ai trouvé une telle foi ». Puis Il s’adresse au Centurion : « Rentre chez toi ! Qu’il te soit fait comme tu as cru. » Et sur le chemin le serviteur fut guéri.
Qu’y a-t-il de si étonnant dans les paroles du Centurion que Jésus le félicite pour sa foi en montrant son acte de foi au-delà de tout Israël ?
Chers frères et sœurs !
Tout à l’heure nous avons entendu l’Evangile selon saint Matthieu où un officier romain est venu pour demander à Jésus de guérir son serviteur malade. Jésus lui dit : « Je vais aller le guérir », mais l’officier lui répond que Jésus n’a pas à venir chez lui, qu’il n’est pas digne de l’accueillir dans sa maison, mais que Jésus a le pouvoir d’ordonner la guérison du serviteur, tout comme lui-même, le centurion, donne des ordres à ses serviteurs, ses subordonnés : « Dis seulement un mot et mon serviteur sera guéri », - dit-il. Jésus est très étonné de la foi de cet homme et, s’adressant à ses disciples et aux gens autour de Lui, Il dit : « En vérité, je vous le déclare, chez personne en Israël je n’ai trouvé une telle foi ». Puis Il s’adresse au Centurion : « Rentre chez toi ! Qu’il te soit fait comme tu as cru. » Et sur le chemin le serviteur fut guéri.
Qu’y a-t-il de si étonnant dans les paroles du Centurion que Jésus le félicite pour sa foi en montrant son acte de foi au-delà de tout Israël ?
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 18 Juillet 2021 à 09:14
|
0 commentaire
|
Permalien
Le 17 juillet 1918, le Tsar Nicolas II et tous les membres de sa famille, retenus prisonniers par les bolcheviks, sont assassinés sans jugement à Ekaterineburg, à l’est de l’Oural.
Testament du tsar Nicolas II. Ecrit de la main de la Grande-Duchesse Olga Nikolaïevna en 1918 : « Le Père demande de transmettre à tous ceux qui lui sont restés dévoués, et à ceux sur lesquels ils peuvent avoir une influence qu'ils ne le vengent pas, puisqu'il a pardonné à tout le monde et prie pour tout le monde, pour qu'ils ne se vengent pas eux-mêmes et qu'ils se souviennent que le mal qui est maintenant dans le monde sera encore plus fort mais que le bien triomphera du mal, ainsi que l'amour ... "
Le Tsar aura régné sur la Russie de 1894 à 1917. Après avoir abdiqué en mars 1917, il s’était vu refuser le droit d’asile par les Britanniques. Relégué en Sibérie, il sera fait prisonnier par les bolcheviks. Il fut d’abord détenu au palais Tsarkoïe Selo, puis près de Tobolsk. La progression, en juillet 1918, des forces contre-révolutionnaires fit craindre aux Soviets que Nicolas ne soit libéré ; lors d’une réunion secrète, une sentence de mort fut prononcée pour le tsar et sa famille. Ils furent tués avec leurs serviteurs dans une cellule à Ekaterinbourg, dans la nuit du 16 juillet.
Pierre Gilliard, né en 1879 et mort le 30 mai 1962 à Lausanne était le précepteur des enfants du Tsar Nicolas II : les grandes-duchesses Olga, Tatiana, Maria, Anastasia et le tsarévitch Alexei. Gilliard raconte dans son livre : "Le 4 juillet 1918, le commissaire Yakov Yourovski prit le commandement de la villa Ipatiev. Il emmena avec lui dix hommes, qui seront chargés de l’exécution. Pendant quelques jours, il parcouru la région à cheval pour repérer un endroit sûr où faire disparaître les corps. Le 16 juillet au soir, Yourovski procura des pistolets à ses hommes. Après minuit, il demanda aux Romanov et à leurs suivants: Evgueni Botkine, la femme de chambre Anna Demidova, Ivan Kharitonov et Aloïs Troupp - de se préparer à être transférés dans un lieu plus sûr.
Testament du tsar Nicolas II. Ecrit de la main de la Grande-Duchesse Olga Nikolaïevna en 1918 : « Le Père demande de transmettre à tous ceux qui lui sont restés dévoués, et à ceux sur lesquels ils peuvent avoir une influence qu'ils ne le vengent pas, puisqu'il a pardonné à tout le monde et prie pour tout le monde, pour qu'ils ne se vengent pas eux-mêmes et qu'ils se souviennent que le mal qui est maintenant dans le monde sera encore plus fort mais que le bien triomphera du mal, ainsi que l'amour ... "
Le Tsar aura régné sur la Russie de 1894 à 1917. Après avoir abdiqué en mars 1917, il s’était vu refuser le droit d’asile par les Britanniques. Relégué en Sibérie, il sera fait prisonnier par les bolcheviks. Il fut d’abord détenu au palais Tsarkoïe Selo, puis près de Tobolsk. La progression, en juillet 1918, des forces contre-révolutionnaires fit craindre aux Soviets que Nicolas ne soit libéré ; lors d’une réunion secrète, une sentence de mort fut prononcée pour le tsar et sa famille. Ils furent tués avec leurs serviteurs dans une cellule à Ekaterinbourg, dans la nuit du 16 juillet.
Pierre Gilliard, né en 1879 et mort le 30 mai 1962 à Lausanne était le précepteur des enfants du Tsar Nicolas II : les grandes-duchesses Olga, Tatiana, Maria, Anastasia et le tsarévitch Alexei. Gilliard raconte dans son livre : "Le 4 juillet 1918, le commissaire Yakov Yourovski prit le commandement de la villa Ipatiev. Il emmena avec lui dix hommes, qui seront chargés de l’exécution. Pendant quelques jours, il parcouru la région à cheval pour repérer un endroit sûr où faire disparaître les corps. Le 16 juillet au soir, Yourovski procura des pistolets à ses hommes. Après minuit, il demanda aux Romanov et à leurs suivants: Evgueni Botkine, la femme de chambre Anna Demidova, Ivan Kharitonov et Aloïs Troupp - de se préparer à être transférés dans un lieu plus sûr.
Le 10 juillet, un groupe de pèlerins du diocèse de Souroje, conduit par l'archiprêtre Joseph Skinner, a effectué un pèlerinage à l'église Saint-Pierre du VIIe siècle à Bradwell-on-Sea.
L'église a conservé son aspect d'origine à ce jour.
Dans l'ancien temple, la Divine Liturgie a été célébrée, des pèlerins venus de Londres, Bristol, Romford et diverses paroisses du comté de Kent ont prié et communié. Après le repas, les pèlerins ont lu un acathiste consacré à Saint Cedde , l'apôtre d'Essex.
L'église Saint-Pierre de Bradwell-on-Sea dans l'Essex est la plus ancienne église en activité en Angleterre. Elle a été construite en 654 sur les fondations d'un fort romain par l'un des cathéchiseurs des îles britanniques, Saint Cedde
L'église a conservé son aspect d'origine à ce jour.
Dans l'ancien temple, la Divine Liturgie a été célébrée, des pèlerins venus de Londres, Bristol, Romford et diverses paroisses du comté de Kent ont prié et communié. Après le repas, les pèlerins ont lu un acathiste consacré à Saint Cedde , l'apôtre d'Essex.
L'église Saint-Pierre de Bradwell-on-Sea dans l'Essex est la plus ancienne église en activité en Angleterre. Elle a été construite en 654 sur les fondations d'un fort romain par l'un des cathéchiseurs des îles britanniques, Saint Cedde
Extraits du livre de Jean-Claude Larchet "Le Starets Serge"
« Le détachement doit s’exercer vis-à-vis du présent, mais aussi de l’avenir et du passé. De là le conseil fréquemment donné par le Starets, de « vivre au jour le jour ».
Pour établir et entretenir cet état d’esprit, il recommande de prendre l’habitude de commencer chaque journée sans regarder en arrière et sans penser au lendemain, comme si elle était entièrement nouvelle et comme si c’était la seule que l’on eût devant soi.
D’une part, il ne faut pas s’inquiéter pour l’avenir : d’abord par ces craintes, on ne peut rien changer (l’enseignement du starets est ici axé sur l’enseignement du Christ dans l’Evangile, Lc, 22-31)
Ensuite, en se projetant dans l’avenir, on s’éloigne du présent et on risque de passer toute son existence à le négliger. Le Starets ne pousse pas pour autant à l’imprévision. Il affirme en même temps qu’ « il faut préparer l’avenir ».
« Le détachement doit s’exercer vis-à-vis du présent, mais aussi de l’avenir et du passé. De là le conseil fréquemment donné par le Starets, de « vivre au jour le jour ».
Pour établir et entretenir cet état d’esprit, il recommande de prendre l’habitude de commencer chaque journée sans regarder en arrière et sans penser au lendemain, comme si elle était entièrement nouvelle et comme si c’était la seule que l’on eût devant soi.
D’une part, il ne faut pas s’inquiéter pour l’avenir : d’abord par ces craintes, on ne peut rien changer (l’enseignement du starets est ici axé sur l’enseignement du Christ dans l’Evangile, Lc, 22-31)
Ensuite, en se projetant dans l’avenir, on s’éloigne du présent et on risque de passer toute son existence à le négliger. Le Starets ne pousse pas pour autant à l’imprévision. Il affirme en même temps qu’ « il faut préparer l’avenir ».
La rencontre du pape François avec une délégation du Patriarcat de Constantinople, conduite par le métropolite Emmanuel de Chalcédoine, fin juin, a provoqué une nouvelle vague de discussions sur la possibilité d’un accord entre le Phanar et le Vatican vers une « réunion » des catholiques et des orthodoxes.
Commentant ce sujet à la demande de la présentatrice de l'émission « L’Église et le monde », E. Gratcheva, le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou, a précisé qu’il s'agissait d’une rencontre annuelle : pour la fête des saints Pierre et Paul suivant la calendrier grégorien, une délégation du Patriarcat de Constantinople se rend à Rome et rencontre le pape.
Commentant ce sujet à la demande de la présentatrice de l'émission « L’Église et le monde », E. Gratcheva, le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou, a précisé qu’il s'agissait d’une rencontre annuelle : pour la fête des saints Pierre et Paul suivant la calendrier grégorien, une délégation du Patriarcat de Constantinople se rend à Rome et rencontre le pape.
Néomartyr Saint Alexandre /Schmorell/ (16 sept. 1917 - 13 juil. 1943) canonisé à Munich (4-5/02/2012) par l'Église russe en tant que Saint local
Новомученик Александр ШМОРЕЛЬ моли Бога о нас (16 сен.1917-13 июля 1943) канонизирован РПЦЗ 4-5 февраля 2012г.
Alexandre Schmorell a été décapité à Munich le 13 juillet 1943 par les nazis pour son activité au sein de le "Rose Blanche" — petit groupe chrétien opposé au régime hitlérien.
Il repose au cimetière Am Perlacher Forst où se trouve également la tombe de ses amis assassinés par les nazis, situé — providentiellement — en face de la cathédrale orthodoxe russe actuelle de Munich
Cette exposition a été organisée pour commémorer le centenaire de la naissance d’Alexandre Schmorell, l’un des deux organisateurs du groupe antinazi « La Rose Blanche». Alexandre a été canonisé en 2007 par l’EORHF, aussi une importante délégation du diocèse de Munich avec à sa tête Monseigneur Marc (Arndt) assistait à la cérémonie ainsi que Madame Nora Teich, consul général de la RFA à Ekaterinbourg et des membres de la famille Schmorell.
Les parents d'Alexandre étaient tous deux originaires d'Orenbourg.
Des photos de famille et des documents concernant l’action clandestine de la « Rose Blanche », entre autre procès-verbaux des interrogatoires de Schmorell par la Gestapo ainsi que le refus opposé par SS Heinrich Himmler à la demande en grâce présentée par des membres de la famille Schmorell.
Новомученик Александр ШМОРЕЛЬ моли Бога о нас (16 сен.1917-13 июля 1943) канонизирован РПЦЗ 4-5 февраля 2012г.
Alexandre Schmorell a été décapité à Munich le 13 juillet 1943 par les nazis pour son activité au sein de le "Rose Blanche" — petit groupe chrétien opposé au régime hitlérien.
Il repose au cimetière Am Perlacher Forst où se trouve également la tombe de ses amis assassinés par les nazis, situé — providentiellement — en face de la cathédrale orthodoxe russe actuelle de Munich
Cette exposition a été organisée pour commémorer le centenaire de la naissance d’Alexandre Schmorell, l’un des deux organisateurs du groupe antinazi « La Rose Blanche». Alexandre a été canonisé en 2007 par l’EORHF, aussi une importante délégation du diocèse de Munich avec à sa tête Monseigneur Marc (Arndt) assistait à la cérémonie ainsi que Madame Nora Teich, consul général de la RFA à Ekaterinbourg et des membres de la famille Schmorell.
Les parents d'Alexandre étaient tous deux originaires d'Orenbourg.
Des photos de famille et des documents concernant l’action clandestine de la « Rose Blanche », entre autre procès-verbaux des interrogatoires de Schmorell par la Gestapo ainsi que le refus opposé par SS Heinrich Himmler à la demande en grâce présentée par des membres de la famille Schmorell.
Saint Justin de Tchéliyé (Popovitch)
Ô très glorieux Apôtres Pierre et Paul ! Vous avez parcouru irrésistiblement tout le chemin évangélique de la terre au ciel, car rien ne pouvait vous y arrêter ou vous en détourner, aucun malheur, aucun tourment, aucune affliction, aucune souffrance, aucune épreuve, aucune persécution, aucune menace, aucun danger, aucune crainte, aucune épée, aucun supplice, aucune mort. Aidez-nous, nous autres pécheurs, à parcourir sans honte ce chemin saint et à entrer dans le Royaume Céleste.
Pour le Seigneur Christ vous avez tout abandonné, mais ainsi vous L’avez acquis, Lui – le seul vrai Dieu du Ciel et de la terre, et avec Lui, tous Ses trésors : l’Eternelle Vérité Divine, l’Eternelle Justice Divine, l’Eternel Amour Divin, l’Eternelle Vie Divine. Accordez à nous aussi pécheurs quelques miettes de Sa Vérité Divine, de Son Amour Divin, de Sa Vie Divine, que fuient loin de nous sans se retourner, tout mensonge, toute injustice, toute haine, toute malice, toute malveillance, tout orgueil, toute concupiscence, toute colère, toute rage, toute envie, toute ruse, toute passion, tout mal, tout péché, toute mort, tout diable, tout enfer.
Ô très glorieux Apôtres Pierre et Paul ! Vous avez parcouru irrésistiblement tout le chemin évangélique de la terre au ciel, car rien ne pouvait vous y arrêter ou vous en détourner, aucun malheur, aucun tourment, aucune affliction, aucune souffrance, aucune épreuve, aucune persécution, aucune menace, aucun danger, aucune crainte, aucune épée, aucun supplice, aucune mort. Aidez-nous, nous autres pécheurs, à parcourir sans honte ce chemin saint et à entrer dans le Royaume Céleste.
Pour le Seigneur Christ vous avez tout abandonné, mais ainsi vous L’avez acquis, Lui – le seul vrai Dieu du Ciel et de la terre, et avec Lui, tous Ses trésors : l’Eternelle Vérité Divine, l’Eternelle Justice Divine, l’Eternel Amour Divin, l’Eternelle Vie Divine. Accordez à nous aussi pécheurs quelques miettes de Sa Vérité Divine, de Son Amour Divin, de Sa Vie Divine, que fuient loin de nous sans se retourner, tout mensonge, toute injustice, toute haine, toute malice, toute malveillance, tout orgueil, toute concupiscence, toute colère, toute rage, toute envie, toute ruse, toute passion, tout mal, tout péché, toute mort, tout diable, tout enfer.
Patriarche œcuménique : Histoire d’un titre
Le titre complet du primat de la première Église orthodoxe dans l’ordre des dyptiques est : « Archevêque de Constantinople – Nouvelle Rome et patriarche œcuménique ». L’adjectif « œcuménique », « universel », n’est clairement qu’un titre byzantin pompeux, un hommage à la tradition antique.
La doctrine orthodoxe, en effet, n’admet d’autre « juridiction universelle » que celle du Christ : comme les apôtres, unis par la fraternité, ont mené chacun la mission que leur avait confiée Dieu, indépendamment les uns des autres, de même les Églises locales qu’Il a fondées sont des sœurs, unies dans le Saint-Esprit comme les parties d’une unique Église sainte, catholique et apostolique.
Pourtant, des personnes peu au fait des finesses du droit canon et connaissant mal l’histoire ecclésiastique donnent à ce titre une autre acception. Partant du sens général du mot « universel », « œcuménique », ils voient dans ce mot une reconnaissance officielle du rôle de leader mondial de l’orthodoxie du premier des patriarches. Et ce, alors que le nombre de ses fidèles ne dépasse pas 6 millions [1] dans le monde entier, soit environ 2% du nombre total de chrétiens orthodoxes [2].
Le titre complet du primat de la première Église orthodoxe dans l’ordre des dyptiques est : « Archevêque de Constantinople – Nouvelle Rome et patriarche œcuménique ». L’adjectif « œcuménique », « universel », n’est clairement qu’un titre byzantin pompeux, un hommage à la tradition antique.
La doctrine orthodoxe, en effet, n’admet d’autre « juridiction universelle » que celle du Christ : comme les apôtres, unis par la fraternité, ont mené chacun la mission que leur avait confiée Dieu, indépendamment les uns des autres, de même les Églises locales qu’Il a fondées sont des sœurs, unies dans le Saint-Esprit comme les parties d’une unique Église sainte, catholique et apostolique.
Pourtant, des personnes peu au fait des finesses du droit canon et connaissant mal l’histoire ecclésiastique donnent à ce titre une autre acception. Partant du sens général du mot « universel », « œcuménique », ils voient dans ce mot une reconnaissance officielle du rôle de leader mondial de l’orthodoxie du premier des patriarches. Et ce, alors que le nombre de ses fidèles ne dépasse pas 6 millions [1] dans le monde entier, soit environ 2% du nombre total de chrétiens orthodoxes [2].
ÉVANGILE DES MATINES: JEAN 21, 14-25
L’amour pour le Christ – « Cet évangile a deux choses à nous dire. Tout d’abord, il pose clairement la question unique, la question sur laquelle nous avons et nous aurons à répondre : ‘M’aimes-tu ?’ Tout, dans la vie chrétienne, se réduit à cette question. Pouvons-nous répondre avec Pierre : ‘Oui, Seigneur, Tu sais que je t’aime’ ? Nos actions ne donneraient-elles pas un lamentable démenti à cette affirmation. Cependant, répondre simplement que nous n’aimons pas le Seigneur serait méconnaître et étouffer les aspirations – si faibles soient-elles – que le Saint-Esprit met dans nos cœurs et dirige vers le Christ. Disons donc à jésus : ‘Seigneur, Tu sais tout, Tu sais que je t’aime. Je n’attends rien de moi ; j’attends tout de la grâce’.
L’autorité dans l’Eglise
Le deuxième enseignement donné par cet évangile concerne la nature de l’autorité dans l’Église. Le Seigneur confère ici à Pierre une autorité spéciale. On remarquera, d’abord, que cette autorité est fondée sur une primauté d’amour – ‘m’aimes-tu plus que ceux-ci ?’ – et ensuite qu’elle consiste dans un service humble et désintéressé – ‘paix mes agneaux’. Toute prééminence parmi les chrétiens qui ne serait pas une prééminence d’amour et de service ne correspond pas aux intentions de notre Seigneur.
L’amour pour le Christ – « Cet évangile a deux choses à nous dire. Tout d’abord, il pose clairement la question unique, la question sur laquelle nous avons et nous aurons à répondre : ‘M’aimes-tu ?’ Tout, dans la vie chrétienne, se réduit à cette question. Pouvons-nous répondre avec Pierre : ‘Oui, Seigneur, Tu sais que je t’aime’ ? Nos actions ne donneraient-elles pas un lamentable démenti à cette affirmation. Cependant, répondre simplement que nous n’aimons pas le Seigneur serait méconnaître et étouffer les aspirations – si faibles soient-elles – que le Saint-Esprit met dans nos cœurs et dirige vers le Christ. Disons donc à jésus : ‘Seigneur, Tu sais tout, Tu sais que je t’aime. Je n’attends rien de moi ; j’attends tout de la grâce’.
L’autorité dans l’Eglise
Le deuxième enseignement donné par cet évangile concerne la nature de l’autorité dans l’Église. Le Seigneur confère ici à Pierre une autorité spéciale. On remarquera, d’abord, que cette autorité est fondée sur une primauté d’amour – ‘m’aimes-tu plus que ceux-ci ?’ – et ensuite qu’elle consiste dans un service humble et désintéressé – ‘paix mes agneaux’. Toute prééminence parmi les chrétiens qui ne serait pas une prééminence d’amour et de service ne correspond pas aux intentions de notre Seigneur.
L’origine de cette icône remonte au VIII° saint Jean Damascène, grand défenseur du culte des icônes, fut condamné à avoir la main droite tranchée.Après l’exécution de la sentence, le Saint homme implora la Vierge Marie avec une confiance absolue en priant :
"il obtint un miracle, et sa main droite lui fut rendue.Jean Damascène fit ciseler une main d’argent qu’il suspendit à l’icône miraculeuse. C’est de là que vient le nom de Vierge aux trois mains".
Photo: lcône du Mont Athos, dans le Monastère de Hilandar
* * *
L'histoire de l'icône de la Mère de Dieu aux trois mains commence lorsque l'empereur Léon III l'Isaurien prescrit de détruire les saintes images, en 730, Saint Jean Damascène s'y oppose très vigoureusement. Pour éliminer cet intelligent adversaire, l'empereur Léon III envoie au Calife une lettre rédigée par des faussaires, selon laquelle Jean ne se proposait rien moins que de lui livrer Damas. Saint Jean Damascène servait le calife comme ministre.
"il obtint un miracle, et sa main droite lui fut rendue.Jean Damascène fit ciseler une main d’argent qu’il suspendit à l’icône miraculeuse. C’est de là que vient le nom de Vierge aux trois mains".
Photo: lcône du Mont Athos, dans le Monastère de Hilandar
* * *
L'histoire de l'icône de la Mère de Dieu aux trois mains commence lorsque l'empereur Léon III l'Isaurien prescrit de détruire les saintes images, en 730, Saint Jean Damascène s'y oppose très vigoureusement. Pour éliminer cet intelligent adversaire, l'empereur Léon III envoie au Calife une lettre rédigée par des faussaires, selon laquelle Jean ne se proposait rien moins que de lui livrer Damas. Saint Jean Damascène servait le calife comme ministre.
Les anciennes églises survivants du grand Nord seront incluses dans le registre des monuments en ruine. Une archive numérique de es édifices, sera créée dans les plus brefs délais.
Deux méthodes seront utilisées pour décrire en détail ces bâtiments : la photogrammétrie et le balayage laser. La première consiste à faire voler un drone équipé d’ un appareil photo numérique autour du temple et la prise d’une photographie panoramique circulaire de l'ensemble . En ce qui concerne les monuments, à propos desquels une décision de conservation sera prise par la suite, cela est généralement suffisant. Il est possible, sur la base des résultats de la photogrammétrie, d’élaborer un projet de restauration. La numérisation laser est plus onéreuse mais plus précise..
Deux méthodes seront utilisées pour décrire en détail ces bâtiments : la photogrammétrie et le balayage laser. La première consiste à faire voler un drone équipé d’ un appareil photo numérique autour du temple et la prise d’une photographie panoramique circulaire de l'ensemble . En ce qui concerne les monuments, à propos desquels une décision de conservation sera prise par la suite, cela est généralement suffisant. Il est possible, sur la base des résultats de la photogrammétrie, d’élaborer un projet de restauration. La numérisation laser est plus onéreuse mais plus précise..
A la fin de 1929 une terrible épidémie de typhus éclata aux îles Solovki. Sur 18.000 détenus, 5000 mille en furent atteints.
La position de l’Eglise clandestine en fut bien affermie aux Solovki. Les tchékistes du camp s’amusaient beaucoup du désarroi de l’Eglise et de sa souffrance. Lorsque de nouveaux détenus du clergé arrivaient, on les forçait à déclarer s’ils étaient pour ou contre l’Eglise officielle. Et pour ou contre la décision de Mgr Serge Stragorodsky . Avec une joie mauvaise, en les raillant, on leur demandait : « Quelle est votre attitude envers « nôtre » métropolite Serge qui dirige « l’église soviétique » ?
Le clergé de l’Eglise officielle montrait une grande prudence ; celui des catacombes se révélait plus actif. Malgré l’extraordinaire sévérité du régime à Solovki, et ai risque d’être torturé et fusillé, les évêques de l’Eglise secrète (catacombes) : Victor, Hilarion, Nectaire, Maxime, non seulement arrivaient à célébrer des services religieux clandestins, mais purent encore consacrer de nouveaux évêques.
La position de l’Eglise clandestine en fut bien affermie aux Solovki. Les tchékistes du camp s’amusaient beaucoup du désarroi de l’Eglise et de sa souffrance. Lorsque de nouveaux détenus du clergé arrivaient, on les forçait à déclarer s’ils étaient pour ou contre l’Eglise officielle. Et pour ou contre la décision de Mgr Serge Stragorodsky . Avec une joie mauvaise, en les raillant, on leur demandait : « Quelle est votre attitude envers « nôtre » métropolite Serge qui dirige « l’église soviétique » ?
Le clergé de l’Eglise officielle montrait une grande prudence ; celui des catacombes se révélait plus actif. Malgré l’extraordinaire sévérité du régime à Solovki, et ai risque d’être torturé et fusillé, les évêques de l’Eglise secrète (catacombes) : Victor, Hilarion, Nectaire, Maxime, non seulement arrivaient à célébrer des services religieux clandestins, mais purent encore consacrer de nouveaux évêques.
D'une grande intelligence, il fut éduqué par son grand-père qui était prêtre de village. Il fit ses études ecclésiastiques au séminaire de Puptelzk et, après quelques hésitations, devint novice à Optino.
Là il se mit à l'école de saint Macaire qui avait entrepris l'édition des Pères de l'Eglise. Il tomba alors si malade qu'il resta désormais cloué au lit pour le reste de sa vie, sans même pouvoir célébrer les Saints-Mystères.
Il n'en continua pas moins son oeuvre de traduction russe de la patristique à laquelle, progressivement, s'ajouta la charge de succéder à SAINT MACAIRE DE CORINTHE
Il devint starets.
Riches et pauvres, gens instruits et ignorants, intellectuels et hommes d'affaires venaient vers cet homme alité qui les recevait avec bonne humeur, s'adaptant à chacun.
On dit même qu'il répondit à celui qui s'étonnait de le voir parler de dindons avec une paysanne: "Toute sa vie est liée à ses dindons et la paix de son âme a autant de prix que celle des autres."Il organisa également pour les pauvres des associations de laïcs consacrés à la bienfaisance.
Là il se mit à l'école de saint Macaire qui avait entrepris l'édition des Pères de l'Eglise. Il tomba alors si malade qu'il resta désormais cloué au lit pour le reste de sa vie, sans même pouvoir célébrer les Saints-Mystères.
Il n'en continua pas moins son oeuvre de traduction russe de la patristique à laquelle, progressivement, s'ajouta la charge de succéder à SAINT MACAIRE DE CORINTHE
Il devint starets.
Riches et pauvres, gens instruits et ignorants, intellectuels et hommes d'affaires venaient vers cet homme alité qui les recevait avec bonne humeur, s'adaptant à chacun.
On dit même qu'il répondit à celui qui s'étonnait de le voir parler de dindons avec une paysanne: "Toute sa vie est liée à ses dindons et la paix de son âme a autant de prix que celle des autres."Il organisa également pour les pauvres des associations de laïcs consacrés à la bienfaisance.
Analyse de Archiprêtre Igor Prekoup, clerc de l’Église orthodoxe estonienne du Patriarcat de Moscou
Dans une interview à la chaîne de télévision grecque «4E » le métropolite Stéphane d’Estonie a parlé des confesseurs de la foi estoniens et des martyrs de l’Eglise estonienne : « Le martyre compte huit siècles d’histoire en Estonie. Les époques, cependant, se sont suivies sans se ressembler. Avant le XIIe siècle, nous avons été envahi par les Danois, puis les croisés allemands se sont installés pour deux siècles, suivis des Russes, pour les deux siècles suivants. L’histoire des XXe et XXIe siècles est en grande partie une histoire de martyre, car l’Eglise était forte. Pour un million et demi d’habitants, on comptait deux cent mille orthodoxes.
En 1945, le régime communiste, qui avait mis la main sur l’Estonie, a fermé notre Eglise, l’a liquidée, a installé un métropolite venu de Russie de façon anticanonique, et c’est ainsi que les persécutions ont commencé. Les premières persécutions datent de 1920, avec le martyre du premier évêque estonien, Mgr Platon, à Tartu, avec deux autres prêtres... »
Mgr Stéphane a raison, l’histoire des martyrs en Estonie compte déjà huit siècles. Encore faudrait-il préciser qu’il s’agit de martyrs orthodoxes, et non de martyrs chrétiens en général.
Le peuple estonien, c’est un fait, a beaucoup souffert, il a été à deux doigts de disparaître, d’abord à cause de la peste, puis parce que l’Estonie a été un champ de bataille pendant la guerre de Livonie, puis pendant la guerre du Nord.
Dans une interview à la chaîne de télévision grecque «4E » le métropolite Stéphane d’Estonie a parlé des confesseurs de la foi estoniens et des martyrs de l’Eglise estonienne : « Le martyre compte huit siècles d’histoire en Estonie. Les époques, cependant, se sont suivies sans se ressembler. Avant le XIIe siècle, nous avons été envahi par les Danois, puis les croisés allemands se sont installés pour deux siècles, suivis des Russes, pour les deux siècles suivants. L’histoire des XXe et XXIe siècles est en grande partie une histoire de martyre, car l’Eglise était forte. Pour un million et demi d’habitants, on comptait deux cent mille orthodoxes.
En 1945, le régime communiste, qui avait mis la main sur l’Estonie, a fermé notre Eglise, l’a liquidée, a installé un métropolite venu de Russie de façon anticanonique, et c’est ainsi que les persécutions ont commencé. Les premières persécutions datent de 1920, avec le martyre du premier évêque estonien, Mgr Platon, à Tartu, avec deux autres prêtres... »
Mgr Stéphane a raison, l’histoire des martyrs en Estonie compte déjà huit siècles. Encore faudrait-il préciser qu’il s’agit de martyrs orthodoxes, et non de martyrs chrétiens en général.
Le peuple estonien, c’est un fait, a beaucoup souffert, il a été à deux doigts de disparaître, d’abord à cause de la peste, puis parce que l’Estonie a été un champ de bataille pendant la guerre de Livonie, puis pendant la guerre du Nord.
Le gouvernement de la Russie soutient une alternative orthodoxe à la Saint Valentin.
Le Patriarche Alexis II encourage la célébration de la fête des Saints Pierre et Fevronia, le 8 juillet (calendrier grégorien) et introduite pour la première fois en 2008.
Des représentants de l'Eglise orthodoxe russe considèrent en effet comme un succès le soutien apporté par l'Etat à la célébration de la fête orthodoxe russe des Saints Pierre et Fevronia, après la couverture médiatique dont ont fait l'objet les festivités, qui allaient de concerts à des mariages.
Célébrée le 8 juillet, cette fête pourrait, selon une partie de la population russe, éclipser désormais la Saint-Valentin.Le choix de cette fête n'est pas simplement religieux. Il a pour objectif d'encourager la vie de famille et de stimuler le taux de natalité en Russie, car le pays continue de subir un déclin de la population.
Le saint prince Pierre était le deuxième fils du prince Youri Vladimirovitch de Mourom (250 km à l'est de Moscou).Il fut atteint d'une lèpre que personne ne pouvait guérir. Mais un jour, il eut une vision : une jeune paysanne du nom de Févronia pourrait le guérir.
Févronia était une jeune fille pleine de sagesse et de beauté, connaissant l'art de guérir par les plantes ; même les animaux sauvages lui obéissaient.Le prince promit de l'épouser si elle le guérissait.Févronia le guérit en effet, mais le prince ne tint pas promesse. Le prince tomba alors de nouveau malade : Févronia le guérit une seconde fois et l'épousa.
Le Patriarche Alexis II encourage la célébration de la fête des Saints Pierre et Fevronia, le 8 juillet (calendrier grégorien) et introduite pour la première fois en 2008.
Des représentants de l'Eglise orthodoxe russe considèrent en effet comme un succès le soutien apporté par l'Etat à la célébration de la fête orthodoxe russe des Saints Pierre et Fevronia, après la couverture médiatique dont ont fait l'objet les festivités, qui allaient de concerts à des mariages.
Célébrée le 8 juillet, cette fête pourrait, selon une partie de la population russe, éclipser désormais la Saint-Valentin.Le choix de cette fête n'est pas simplement religieux. Il a pour objectif d'encourager la vie de famille et de stimuler le taux de natalité en Russie, car le pays continue de subir un déclin de la population.
Le saint prince Pierre était le deuxième fils du prince Youri Vladimirovitch de Mourom (250 km à l'est de Moscou).Il fut atteint d'une lèpre que personne ne pouvait guérir. Mais un jour, il eut une vision : une jeune paysanne du nom de Févronia pourrait le guérir.
Févronia était une jeune fille pleine de sagesse et de beauté, connaissant l'art de guérir par les plantes ; même les animaux sauvages lui obéissaient.Le prince promit de l'épouser si elle le guérissait.Févronia le guérit en effet, mais le prince ne tint pas promesse. Le prince tomba alors de nouveau malade : Févronia le guérit une seconde fois et l'épousa.
De catholique il est devenu orthodoxe. Saint Procope reposa dans le Seigneur à un âge avancé, le 8 juillet 1303, aux portes du monastère des Archanges. Béatification 1547 à Moscou
Son nom séculier, son prénom, sa date et lieu de naissance ne sont pas connus avec précision (selon certaines sources son nom serait Jacob Potharst). Comme saint Isaac, Procope était un riche marchand. Il n’était ni russe, ni orthodoxe de naissance. Procope est né à Lübeck et faisait du commerce à Novgorod grâce au traité des villes hanséatiques. Il fut profondément touché par les enseignements de l’orthodoxie et, renonçant au catholicisme latin, il fut baptisé dans l’Eglise du Christ.
Procope fut tellement influencé par l’idéal ascétique orthodoxe qu’il vendit ce qu’il possédait, distribua sa richesse aux pauvres et entra au monastère de Khoutyn, près de Novgorod.
Après avoir grandi pendant un temps dans l’obéissance et la pureté spirituelle, le saint quitta le monastère et partit pour le grand Oustioug où il entra dans la voie de la folie pour le Christ.
Son nom séculier, son prénom, sa date et lieu de naissance ne sont pas connus avec précision (selon certaines sources son nom serait Jacob Potharst). Comme saint Isaac, Procope était un riche marchand. Il n’était ni russe, ni orthodoxe de naissance. Procope est né à Lübeck et faisait du commerce à Novgorod grâce au traité des villes hanséatiques. Il fut profondément touché par les enseignements de l’orthodoxie et, renonçant au catholicisme latin, il fut baptisé dans l’Eglise du Christ.
Procope fut tellement influencé par l’idéal ascétique orthodoxe qu’il vendit ce qu’il possédait, distribua sa richesse aux pauvres et entra au monastère de Khoutyn, près de Novgorod.
Après avoir grandi pendant un temps dans l’obéissance et la pureté spirituelle, le saint quitta le monastère et partit pour le grand Oustioug où il entra dans la voie de la folie pour le Christ.
Le christianisme, le bouddhisme, l'hindouisme, le zoroastrisme et la mythologie grecque sont généralement considérés comme des religions totalement distinctes, largement définies par leurs différences.
Mais si vous les observez, vous verrez un symbole qui les relie toutes : l'auréole / le halo.
Cette aura autour de la tête d'un personnage saint exprime sa gloire ou sa divinité et est présente dans l'art du monde entier.
Il existe de nombreuses variantes, notamment des auréoles rayonnées (comme celle de la Statue de la Liberté) et des auréoles flamboyantes (que l'on retrouve dans l'art islamique ottoman, moghol et perse), mais la plus caractéristique et la plus répandue est l'auréole circulaire en forme de disque.
Mais si vous les observez, vous verrez un symbole qui les relie toutes : l'auréole / le halo.
Cette aura autour de la tête d'un personnage saint exprime sa gloire ou sa divinité et est présente dans l'art du monde entier.
Il existe de nombreuses variantes, notamment des auréoles rayonnées (comme celle de la Statue de la Liberté) et des auréoles flamboyantes (que l'on retrouve dans l'art islamique ottoman, moghol et perse), mais la plus caractéristique et la plus répandue est l'auréole circulaire en forme de disque.
Dans le christianisme, Jean le Baptiste est le prophète qui a annoncé la venue de Jésus de Nazareth. Il l'a baptisé sur les bords du Jourdain, laissant certains de ses disciples se joindre à lui. Précurseur du Messie, il est donc présenté dans les synoptiques comme partageant beaucoup de traits avec le prophète Élie, ce qu'il n'est pas dans l'Évangile selon Jean
par Xenia Krivocheine
L'histoire de la tête de Saint Jean Baptiste à Amiens est riche en péripéties tragiques, elle s'étale sur plusieurs siècles. Au cours des deux derniers millénaires elle a à plusieurs reprises disparu pour resurgir à nouveau. L'infâme Hérodiade avait enseveli la tête de saint Jean dans son verger tandis qu'elle rendit son corps aux disciples du martyr.
Des flots de pèlerins se mirent à affluer en Terre Sainte pour y vénérer la Sainte Croix et le Saint Sépulcre sous le règne de l'empereur Constantin et de sa mère Hélène. Une fois deux moines venus en pèlerinage virent en songe l'endroit où reposait la tête de St Jean.
Effectivement, les deux frères découvrirent la relique dans l'ancien verger du roi Hérode. Ils mirent la tête dans un sac et s'en allèrent à la recherche d'un travail. Chemin faisant un troisième compagnon se joignit à eux, c'était un potier. Fatigués de porter leur fardeau les deux moines le lui confièrent et ordonnèrent de ne pas essayer de regarder le contenu du sac.
par Xenia Krivocheine
L'histoire de la tête de Saint Jean Baptiste à Amiens est riche en péripéties tragiques, elle s'étale sur plusieurs siècles. Au cours des deux derniers millénaires elle a à plusieurs reprises disparu pour resurgir à nouveau. L'infâme Hérodiade avait enseveli la tête de saint Jean dans son verger tandis qu'elle rendit son corps aux disciples du martyr.
Des flots de pèlerins se mirent à affluer en Terre Sainte pour y vénérer la Sainte Croix et le Saint Sépulcre sous le règne de l'empereur Constantin et de sa mère Hélène. Une fois deux moines venus en pèlerinage virent en songe l'endroit où reposait la tête de St Jean.
Effectivement, les deux frères découvrirent la relique dans l'ancien verger du roi Hérode. Ils mirent la tête dans un sac et s'en allèrent à la recherche d'un travail. Chemin faisant un troisième compagnon se joignit à eux, c'était un potier. Fatigués de porter leur fardeau les deux moines le lui confièrent et ordonnèrent de ne pas essayer de regarder le contenu du sac.
Photo: L'archevêque Andronik Nikolsky avant d'être assassiné par les Bolchéviques à Perm.
Voici ce qu’a dit le père Touroukhanky à propos de la mort de l’archevêque de Perm Mgr Andronik :
« Comme j’ai été aumônier d’un régiment de l’armée sibérienne, j’eus l’occasion de parcourir assez longtemps les villes et les villages du diocèse de Perm, libérés à ce moment des bolcheviks et dont l’archevêque avait été Mgr Andronik. C’est lui qui m’avait autrefois ordonné prêtre, je m’efforçais de recueillir quelques renseignements concernant sa mort, sur laquelle couraient les bruits les plus divers et atroces. On disait surtout, dans l’Oural, qu’il aurait été enterré vivant, après avoir été conduit par la ville, les joues coupées et les yeux arrachés.
J’ai fini par tomber entre les mains des bolcheviks et on m’enferma dans la prison de Tobolsk. Parmi les détenus se trouvaient deux anciens tchékistes qui avaient à l’époque travaillé pour la Tcheka de Perm. Ils me dirent que l’archevêque Andronik avait été fusillé, sur la demande des ouvriers d’un faubourg de la ville, et enterré au bord de la route menant à la banlieue ouvrière ».
Voici ce qu’a dit le père Touroukhanky à propos de la mort de l’archevêque de Perm Mgr Andronik :
« Comme j’ai été aumônier d’un régiment de l’armée sibérienne, j’eus l’occasion de parcourir assez longtemps les villes et les villages du diocèse de Perm, libérés à ce moment des bolcheviks et dont l’archevêque avait été Mgr Andronik. C’est lui qui m’avait autrefois ordonné prêtre, je m’efforçais de recueillir quelques renseignements concernant sa mort, sur laquelle couraient les bruits les plus divers et atroces. On disait surtout, dans l’Oural, qu’il aurait été enterré vivant, après avoir été conduit par la ville, les joues coupées et les yeux arrachés.
J’ai fini par tomber entre les mains des bolcheviks et on m’enferma dans la prison de Tobolsk. Parmi les détenus se trouvaient deux anciens tchékistes qui avaient à l’époque travaillé pour la Tcheka de Perm. Ils me dirent que l’archevêque Andronik avait été fusillé, sur la demande des ouvriers d’un faubourg de la ville, et enterré au bord de la route menant à la banlieue ouvrière ».
Examen des reliques de l'Archevêque Jean Maximovitch, saint Jean de Shanghai 1896-1966
Inspiré de l'article de "Tcerkovnie novosti" № 34 sept.octobre 1993
Le Mardi 29 septembre / 12 octobre 1993, après la célébration d'une pannikhide à l'intention de l'Archevêque Jean Maximovitch et l'enlèvement de la dalle de pierre qui couvre son tombeau, il a été procédé à l'ouverture de son cercueil et l'examen de ses reliques.
Les participants à cette cérémonie, qui s'y étaient préparés par le jeûne et la prière, étaient l'Archevêque Antony de San Francisco, l'Archevêque Laure de Syracuse, l'Evêque Cyrille de Seattle, sept prêtres, trois diacres, un lecteur et un laïc. Parmi les prêtres qui participaient se trouvait en particulier le hiéromoine Pierre (Loukianov) qui passa sa jeunesse auprès de l'Archevêque Jean.
Lire aussi Émigration russe en Chine. Saint Jean de Shanghai au milieu des enfants de l’orphelinat de saint Tikhon de Zadonsk.
Après qu'ils eurent prié dans la crypte, le hiéromoine Pierre tenta d'ouvrir la serrure du cercueil avec la clé qu'il avait conservée mais l'état rouillé de la serrure ne le permit pas. Pendant qu'on cherchait des outils, l'Archevêque Antony se mit à chanter "Ouvre nous les portes de la miséricorde", et les gonds du tombeau cédèrent en l'ouvrant. Avant que l'Archevêque Laure enlevât le voile de sa face, l'Archevêque Antony lut le Psaume 50.
Inspiré de l'article de "Tcerkovnie novosti" № 34 sept.octobre 1993
Le Mardi 29 septembre / 12 octobre 1993, après la célébration d'une pannikhide à l'intention de l'Archevêque Jean Maximovitch et l'enlèvement de la dalle de pierre qui couvre son tombeau, il a été procédé à l'ouverture de son cercueil et l'examen de ses reliques.
Les participants à cette cérémonie, qui s'y étaient préparés par le jeûne et la prière, étaient l'Archevêque Antony de San Francisco, l'Archevêque Laure de Syracuse, l'Evêque Cyrille de Seattle, sept prêtres, trois diacres, un lecteur et un laïc. Parmi les prêtres qui participaient se trouvait en particulier le hiéromoine Pierre (Loukianov) qui passa sa jeunesse auprès de l'Archevêque Jean.
Lire aussi Émigration russe en Chine. Saint Jean de Shanghai au milieu des enfants de l’orphelinat de saint Tikhon de Zadonsk.
Après qu'ils eurent prié dans la crypte, le hiéromoine Pierre tenta d'ouvrir la serrure du cercueil avec la clé qu'il avait conservée mais l'état rouillé de la serrure ne le permit pas. Pendant qu'on cherchait des outils, l'Archevêque Antony se mit à chanter "Ouvre nous les portes de la miséricorde", et les gonds du tombeau cédèrent en l'ouvrant. Avant que l'Archevêque Laure enlevât le voile de sa face, l'Archevêque Antony lut le Psaume 50.
Sondage
Derniers commentaires
-
Surprenantes fresques dans un monastère en Serbie
19/09/2024 13:35 - Patrick -
"Il n'y a aucune excuse pour ceux qui déclenchent des guerres", - Mgr Onuphre, Primat de l'Eglise d’Ukraine, PM
14/04/2023 05:58 - Gilles -
Le père George Egorov, sa visite pastorale à la Légion étrangère
12/12/2022 12:55 - Baron André -
OSCE demande à Russie ce cesser la destruction d'églises en Ukraine
10/05/2022 03:22 - pere jean -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
14/04/2022 19:15 - Hai Lin -
Deux hiérarques russes s’expriment à titre personnel à propos de la guerre et de la paix, de la situation en Russie
14/04/2022 10:39 - Marie Genko -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
14/04/2022 10:26 - Marie Genko -
Le Parlement Européen a condamné le patriarche Cyrille et a félicité le clergé orthodoxe qui s'est opposé à la guerre en Ukraine
13/04/2022 21:21 - Gilles -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
12/04/2022 23:05 - Théophile -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
12/04/2022 22:00 - Nadejda na Mir
Liens francophones