L’Église orthodoxe albanaise refuse de reconnaître l’Église orthodoxe en Ukraine
Le 8 mars, l’agence grecque Romféa, a annoncé que le synode de l’Église orthodoxe albanaise l’une des quinze Églises orthodoxes locales dans le monde, a refusé de reconnaître la nouvelle Église créée en Ukraine par le patriarcat de Constantinople.

La session du synode albanais où a été prise cette décision s’est tenue le 4 janvier, cependant c’est seulement le 7 mars que le texte en a été rendu public.

Les évêques de l’Église albanaise ont dit leur inquiétude devant la reconnaissance « tardive » par Constantinople du sacre épiscopal de Philarète Denissenko, excommunié et frappé d’anathème, « dont le sacre est invalide et privé de l’action et de la grâce de l’Esprit Saint ». De plus, l’Église albanaise s’interroge sur la canonicité du sacre d’Épiphane Doumenko primat de la toute nouvelle « Église orthodoxe d’Ukraine ».

« Comment peut-on, par condescendance, reconnaître en ces consécrations l’action de l’Esprit Saint, alors qu’elles ont été une offense à l’Esprit Saint ? »
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 11 Mars 2019 à 09:56 | 23 commentaires | Permalien

Archiprêtre Serge Boulgakov: Le Dimanche du Pardon
Dimanche de l’expulsion d’Adam du Paradis

Là où il n’y a pas de pardon, il ne peut y avoir d’amour, et nous nous éloignons de Dieu.

Le monde crée est mû par la vengeance, la loi vétérotestamentaire était la loi de la vérité mais non de l’amour : œil pour œil.

Le pardon est l’œuvre en nous de la grâce divine mais cette grâce ne nous est pas donnée sans notre acceptation.

L’Evangile nous apprend le pardon dans la prière de Jésus, dans la parabole de l’esclave implacable, dans le commandement de pardonner sept fois soixante-dix fois, telle est la volonté de Dieu exprimée aux apôtres.

Dieu, en la personne du Christ, a pardonné. Le don du pardon est une manifestation de notre similitude à Dieu, Dieu nous octroie et crée en nous la faculté du pardon. Colère de Dieu contre le refus du pardon, signe de non repentir. Le repentir est un élan du cœur vers Dieu et, par conséquent, une libération du péché, un état d’humilité. Le refus du pardon lorsqu’on est prisonnier de la hargne, lorsque l’on se détourne de Dieu, c’est la victoire du mal et du diable, la tentation par le mal, c’est s’éloigner de Dieu.

En quoi est la force du pardon, quelle en est la nature et qu’est-ce qu’elle n’est pas ? Il existe des contrefaçons du pardon : 1) l’indifférence par rapport au bien et au mal ou l’oubli sous couvert de non condamnation.

De même que Dieu ne tolère pas le mal et le péché quoi qu’en les pardonnant, de même l’homme ne doit pas tolérer le mal ; 2) l’impunité du mal, la non résistance au mal. Le mal, le péché demandent châtiment, ceci tout d’abord pour le bien de celui qui a transgressé ainsi que pour celui de la société, combat contre le mal, combat armé, s’il le faut. Le pardon n’a pas à laisser le mal se renforcer et au péché de triompher.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 9 Mars 2019 à 13:35 | -2 commentaire | Permalien

"Parlons d'orthodoxie" met en ligne cette analyse de l'émission hostile « Russie : l’influence de l’Église orthodoxe » la chaîne de télévision Public Sénat (13e chaîne), dans le cadre de l’émission " Un monde en docs". Il a été diffusé samedi 9 février et rediffusé le lendemain.

L'un des deux réalisateurs du documentaire est un journaliste catholique à La Croix et au Pèlerin, qui se présente par ailleurs comme œcuménique mais, qui comme beaucoup d'œcuménistes catholiques, se révèle être au fond hostile à l'Église orthodoxe.

Le documentaire est très tendancieux, partial et malveillant. Se limitant à l'aspect politique et accumulant des petits morceaux de reportages sur des rencontres du patriarche Kirill avec Vladimir Poutine ou d'autres chefs d'État, il donne très largement une vision fausse de ce qu'est l'Église russe. Il est cependant en tout point conforme à la "pensée unique" véhiculée par les médias occidentaux "mainstream". Bien sûr Poutine est diabolisé, est présenté comme manipulant l'Église russe et le patriarche est présenté comme son complice et comme un serviteur du pouvoir.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 9 Mars 2019 à 09:53 | 10 commentaires | Permalien

L’Assemblée générale des paroisses orthodoxes d’Europe occidentale  s’est tenue le 23 février à Paris. Communiqué de l’Archevêché
Rappelons que le 27 novembre 2018 Sa Sainteté Bartholomée, patriarche œcuménique, a révoqué le Tomos de l’Archevêché. Il a en même temps suggéré aux paroisses de tradition russe de s’incorporer aux diocèses grecs locaux dépendant du Patriarcat de Constantinople.

L’Assemblée qui s’est tenue le 23 février 2019 était présidée par l’archevêque Jean de Charioupolis .

Sur les 206 participants 191 se sont prononcés pour le maintien de l’identité de l’archevêché. Il n’y a eu que 15 voix pour la dissolution de l’Archevêché. Il s’agit par conséquent d’un refus définitif opposé au patriarche Bartholomée. Les paroisses auront donc à choisir la juridiction dont elles vont dépendre.

Des sources fiables ont fait savoir que Monseigneur Jean a appelé de toutes ses forces à rejoindre le patriarcat de Moscou qui garantit une autonomie totale de l’archevêché. A la veille de l'assemblée Mgr Jean a, au cours d'un entretien avec un journaliste du site Orthodoxia.info Jorgos Ferdis, a précisé: "Rejoindre le PM est la seule voie envisageable pour l'archevêché". L'archevêque s'est dit désemparé par la décision du Phanar de dissoudre l'exarchat. Il a ajouté que trois métropolites relevant de Constantinople ont fomenté cette décision. Il s'agit de Mgr Emmanuel de France, de Mgr Athénagoras de Belgique et de Mgr Guennadios d'Italie.

Malheureusement l’Assemblée n’a pris aucune décision en ce qui concerne son appartenance canonique. Il a été décidé que la prochaine session de l’assemblée se tiendra en juin 2019. Monseigneur Jean dans son intervention de clôture a déclaré que s’il lui arrivait quelque chose l’Archevêché disparaîtrait et que si il était interdit par Constantinople il rejoindrait à titre personnel le patriarcat de Moscou. De surcroît il a exprimé le souhait que l’on cesse de commémorer le patriarche Bartholomée, ceci dans la Cathédrale de même que dans les autres paroisses.

Il a été donné lecture d’un message du métropolite Antoine (Sevriouk) archevêque de Vienne et de Budapest, dont la traduction est jointe ( et en russe) .

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 9 Mars 2019 à 08:05 | Permalien

LES TRIBULATIONS D'UN ORTHODOXE DE CHINE
Le journal du Monastère de Ste Elisabeth de Minsk nous présente un jeune Chinois, Martin Go, 25 ans, récemment converti à l'Orthodoxie

V. Golovanow

Il y a quatre ans j'avais écrit un article sur le "Nouveau départ pour l'Église orthodoxe de Chine" (1) et Hai Lin (Los Angeles) avait ajouté des commentaires particulièrement intéressants.

L’Eglise orthodoxe russe est présente dans ce pays depuis le XVII siècle: des Cosaques du Fort Albazin, construit par les Russes sur les bords du fleuve Amour, avaient été faits prisonniers par l’armée impériale chinoise en 1685 et sont devenus gardes de l’empereur; ils s’étaient mariés à des Chinoises tout en conservant leur foi orthodoxe. Une mission russe fut fondée en 1713, notamment pour répondre aux besoins pastoraux de cette population qui put croitre, et une communauté orthodoxe assez nombreuse existait au milieu du XIXe siècle.

La révolte des Boxers (1899 -1901) provoqua un grand nombre de destructions et massacres, 222 martyrs chinois furent canonisés par l'Église russe en 1902 sur une communauté estimée à 6000 croyants rassemblés autour de 32 églises. Cette communauté fut largement complétée par les Russes fuyant la révolution bolchévique, à l'instar du futur saint évêque Jean de Shanghai et San-Francisco...

Dans les années 1920 fut fondé le diocèse de Pékin de l'Église russe, qui comptait 103 paroisses en 1949. Mais la plupart des Russes quittèrent le pays après la prise de pouvoir des communistes et il n'y resta qu'envirent 10 000 orthodoxes. En 1956 le patriarcat de Moscou proclama l'autonomie de l’Eglise orthodoxe de Chine, mais cette Église ne put obtenir de statut officiel et se trouve privée toujours dans l'impossibilité d'avoir une vie liturgique complète. (ibid.)
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 8 Mars 2019 à 10:47 | 7 commentaires | Permalien

Le patriarche de Jérusalem exprime son soutien à l'Eglise orthodoxe d'Ukraine avec à sa tête le métropolite Onuphre
Sa Sainteté Théophile, patriarche de Jérusalem a, lors de sa rencontre à Jérusalem avec des représentants de l'Eglise orthodoxe d'Ukraine, dont Monseigneur Victor (Barychevsky), vicaire de la métropole de Kiev, exprimé son soutien à l'Eglise orthodoxe d'Ukraine avec à sa tête le métropolite Onuphre : "Le patriarche Théophile soutient l'Eglise orthodoxe canonique d'Ukraine.Il espère de tout cœur que l'orthodoxie universelle trouvera les forces indispensables pour surmonter la tentation et maintenir son unité".

Interfax religion Иерусалимский патриарх выразил поддержку Украинской православной церкви
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 7 Mars 2019 à 18:00 | -2 commentaire | Permalien

Allocution prononcée par l’archimandrite Savva (Toutounov) lors de son sacre épiscopal
Le 1er mars 2019 Sa Sainteté Cyrille Patriarche de Moscou et de toute la Russie a présidé au rite de nomination du vice-chancelier du Patriarcat de Moscou l’archimandrite Savva (Toutounov) au titre d’’évêque de Zelenograd, vicaire du Patriarche de Moscou et de toute la Russie. Au cours de sa nomination, l’archimandrite Savva s’est adressé au primat de l’Église orthodoxe russe et aux hiérarques concélébrants par un discours de nomination.

Votre Sainteté, Monseigneur très vénéré et saint ! Vénérables évêques !

En ce jour mes sentiments et mes pensées sont pleins de confusion. Sur votre décision, Votre Sainteté, et sur celle du Saint Synode, je m’engage sur un chemin auquel rien, si ce n’est la puissance divine, ne peut préparer l’homme.

« Le Dieu de nos pères t'a prédestiné à connaître sa volonté » (Actes, 22:14), voilà ce qu’a entendu jadis le futur apôtre des gentils. J’ose m’approprier cette parole. J’avais cinq ans lorsque pour la première fois j’ai franchi le seuil du sanctuaire du Seigneur dans une petite chapelle de la banlieue parisienne. Dans cette église se réunissaient pour prier ceux qui avaient quitté leur patrie et leurs descendants. Je n’ai pas gardé le souvenir des sentiments qu’il y a 35 ans a éprouvé ce tout jeune acolyte, mais plus jamais je n’ai quitté l’église ; je ne m’imagine pas vivre loin de l’espace sacré du sanctuaire, loin de la beauté, de la grandeur céleste des célébrations de notre Église.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 7 Mars 2019 à 08:22 | 35 commentaires | Permalien

Le patriarche Bartholomée refuse de débattre de la question ukrainienne avec l’ensemble des Églises orthodoxes
De sa réponse au patriarche Jean d’Antioche, il apparaît que le patriarche Bartholomée n’est pas disposé à débattre de la question de l’Église ukrainienne avec l’ensemble des Églises orthodoxes.

« Comme quatre Églises orthodoxes ont, sans raison ni ecclésiale, ni théologique, refusé de participer au saint Concile œcuménique [en Crète, en 2016 — IF], ce qui est injustifiable, et votre vénérable Église en faisait partie, le patriarche œcuménique est en droit de s’abstenir d’une telle assemblée de l’ensemble des Églises orthodoxes qui sera inutile et ne mettra en lumière que notre accord commun à reconnaître qu’il n’y a pas d’accord entre nous », est-il écrit dans la lettre du patriarche Bartholomée publiée ce matin sur le site officiel de l’Église orthodoxe russe.

Le primat de l’Église de Constantinople assure ne s’être mêlé du problème ecclésial en Ukraine que par « amour et abnégation […] sans intérêt ni pression, dans le seul souci de l’unité du peuple ukrainien, de la fin des divisions et du schisme […] selon la tradition et les canons. »
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 6 Mars 2019 à 08:54 | 7 commentaires | Permalien

L'ÉGLISE CONSTITUE-T-ELLE UN NOUVEAU GROUPE SOCIAL EN RUSSIE ?
V.G.

Dans la Russie impériale, le clergé constituait l'un des 5 "états" (soslovie en russe) qui organisaient la société russe* comme les 3 états de la France monarchique. Le clergé constituait une catégorie socio-professionnelle très spécifique, d'autant plus qu'elle était quasi héréditaire car les séminaires donnaient la priorité aux enfants issus des familles d'ecclésiastiques (les "popovichi") qui, d'ailleurs, n'avaient pas tellement d'autres voies /cf. /
Au recensement de 1897 il y avait prés de 600 000 membres du clergé, ce qui représentait 0,4% de la population (125 millions).

*(les 4 autres sont la noblesse, les marchands-entrepreneurs (kupsy), les bourgeois (meschani: artisans, employés, boutiquiers et colporteurs…) et les paysans. Pour tous les détails sur la société russe, lire l'excellent "Les Russes avant 1917" de Kyril Fitzlyon. 2003, éditions Autrement – collection "Mémoires".)
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 5 Mars 2019 à 12:38 | 5 commentaires | Permalien

L’Église orthodoxe serbe a formulé sa position officielle sur la situation de l’Église en Ukraine
Le Bureau de la presse et des médias de l’Église orthodoxe serbe a diffusé une déclaration dans laquelle il estsouligné, notamment, que la seule Église que le Patriarcat serbe connaisse et reconnaisse en Ukraine est l’Église orthodoxe ukrainienne, dont le chef est Sa Béatitude le métropolite Onuphre de Kiev et de toute l’Ukraine.

L’intrusion du Patriarcat de Constantinople sur le territoire de l’Église russe est caractérisée dans le document comme non-canonique, tandis que le « concile de réunification », convoqué avec la participation de Constantinople, est qualifié de « faux concile de désunion et de division », « ayant creusé encore plus profondément le gouffre de l’incompréhension et de la décomposition de la société de la malheureuse Ukraine ». Il est recommandé aux hiérarques et aux clercs serbes de s’abstenir de toute communion liturgique et canonique non seulement avec le « primat » de la nouvelle « EOd’U » et ses partisans, mais aussi avec tout hiérarque ou clerc ayant concélébré ou été en communion avec eux. L’Église orthodoxe serbe prie aussi le patriarche de Constantinople de revoir les décisions prises précédemment, afin de rétablir « la paix bénie et l’unité des saintes Églises locales. »
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 1 Mars 2019 à 15:15 | 3 commentaires | Permalien

Attitude hostile du patriarche Bartholomée quant à la présence de prêtres russes à Istamboul
Selon l’archiprêtre Nicolas Balashov, vice responsable du département des Relations ecclésiales extérieures de l’Église orthodoxe russe, le patriarche de Constantinople Bartholomée a toujours été réticent à la présence de prêtres russes à Istamboul.

« Déjà feu le patriarche Alexis II avait personnellement demandé l’accord du patriarche Bartholomée pour envoyer à Istamboul un prêtre russe qui aurait officié en partie sur le territoire de la datcha de l’ambassade russe, du consulat général aujourd’hui. Cette demande a été catégoriquement refusée, en des termes cassants et offensants pour feu le patriarche, » a déclaré le père Nicolas ce mercredi lors de la présentation du livre de Mikhaïl Shkarovski, historien de l’église, sur les relations entre les deux Églises.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 28 Février 2019 à 13:45 | 11 commentaires | Permalien

Jusqu’en 1917

Au XIXe siècle les églises russes en Europe occidentale dépendent de trois instances: le métropolite de Saint-Pétersbourg (subordination ecclésiastique), le Saint-Synode (nominations, contrôle) et le ministère des Affaires étrangères (nominations, contrôle, traitements du clergé).

1907-1911 : ces églises passent sous la juridiction de l’évêque de Cronstadt (Mgr Vladimir), auxiliaire du métropolite de Saint-Pétersbourg. Les nominations se font sur sa proposition, après consultation des autres instances. Mgr Vladimir assure les ordinations. Sa résidence est fixée à Rome.

En 1911, l’ordre ancien est rétabli.

1917-1940

Mars 1922 : Mgr Euloge, archevêque de Volhynie, est nommé par Mgr Benjamin, métropolite de Pétrograd, administrateur provisoire des paroisses russes en Europe occidentale (en qualité de vicaire du métropolite de Pétrograd). Il s’adresse à l’Administration ecclésiale suprême provisoire pour obtenir confirmation de ses pouvoirs (cet organisme est né en 1919, avec l’accord du patriarche Tikhon, dans le Sud blanc de la Russie).

5 mai 1922 : Le patriarche Tikhon dissout l’Administration ecclésiale, installée à Karlovtsy en Yougoslavie, qui reste cependant en fonctions. Il nomme Mgr Euloge, élevé à la dignité de métropolite, à la tête de toutes les paroisses russes en Europe. Mais Mgr Euloge refuse cette responsabilité, reste soumis à l’Administration ecclésiale en qualité de vice-président, et se contente de la direction des églises russes en Europe occidentale.

1923 : Mgr Euloge s’adresse au Concile de l’Église russe hors-frontières en proposant la création d’une métropole autonome en Europe sous la juridiction du patriarche de Moscou, ce qui est refusé par Karlovtsy. La même année, l’Administration ecclésiale provisoire hors-frontières, présidée par Mgr Antoine de Kiev, proclame qu’elle constitue (provisoirement) le pouvoir suprême dans l’Église russe toute entière.

1925 : L’Administration ecclésiale se transforme en Synode épiscopal en conservant les mêmes pouvoirs. La même année (en novembre), le Synode reconnaît l’autorité du métropolite Pierre qui dirige l’Église de Russie à titre provisoire.

1926 : Rupture de Mgr Euloge avec le Synode de Karlovtsy, qui a retiré de sous sa juridiction ses paroisses d’Allemagne.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 27 Février 2019 à 21:10 | 12 commentaires | Permalien

Le Saint Synode du Patriarcat de Moscou a décidé, entre autre ...
Le remplaçant du responsable des affaires intérieures du Patriarcat de Moscou, l’archimandrite Savva (Sabbas ) Toutounov a été élu vicaire du patriarche de Moscou et de toutes les Russie avec le titre d’ « évêque de Zélénograd » en conservant ses responsabilités au sein du département des affaires intérieures du Patriarcat de Moscou

Lire Archimandrite Sabba /Toutounov/: ma vocation à l’Eglise correspond à ma vocation autrefois dans la science
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 26 Février 2019 à 15:33 | 6 commentaires | Permalien

LA PRÉPARATION DU GRAND CARÊME
V.Golovanow

"Au bord des fleuves de Babylone nous étions assis et nous pleurions, en nous souvenant de Sion. Aux saules de ses vallées nous avions suspendu nos harpes. Car là, ceux qui nous tenaient captifs nous demandaient des hymnes et des cantiques, nos oppresseurs , des chants joyeux: «Chantez-nous un cantique de Sion!» Comment chanterions-nous le cantique de Yahweh, sur la terre de l'étranger? Si jamais je t'oublie, Jérusalem; que ma droite oublie de se mouvoir!...

Que ma langue s'attache à mon palais, si je cesse de penser à toi, si je ne mets pas Jérusalem au premier rang de mes joies! Souviens-toi, Yahweh, des enfants d'Edom; quand au jour de Jérusalem, ils disaient: «Détruisez, détruisez-la, jusqu'en ses fondements!» Fille de Babylone, vouée à la ruine, heureux celui qui te rendra le mal que tu nous as fait! Heureux celui qui saisira et brisera tes petits enfants contre la pierre! "

Psaume 137 chanté aux matines des trois dimanches préparatoires au Grand Carême après le polyeleos
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 26 Février 2019 à 14:34 | 2 commentaires | Permalien

L'Eglise de Roumanie pose ses conditions à la reconnaissance de la nouvelle Eglise d’Ukraine avec à sa tête le métropolite Épiphane
La prochaine session du Synode l'Eglise de Roumanie sera saisie de plusieurs questions: Garantie par les autorités d'Ukraine des droits et des libertés des communautés roumaines; mise en place d'un vicariat roumain intégré à la nouvelle Eglise du métropolite Épiphane ; publications d'ouvrages religieux en roumain; situation des 127 paroisses roumaines, principalement en Bukovine Nord intégrées actuellement à l'EOU (PM).

Il est dit dans la déclaration du patriarcat roumain: "Il nous est indispensable d'obtenir des autorités laïques et religieuses d'Ukraine une promesse écrite de préserver l'identité ethnique et religieuse des Roumains en territoire ukrainien. Le vicariat orthodoxe ukrainien existe en Roumanie depuis 1990. En outre, le patriarcat de Roumanie souhaite que Constantinople éclaircisse son attitude quant aux évêques non canoniques ( Philarète Denissenko, Macaire Maletich etc.) qui ont été acceptés dans la nouvelle entité du patriarcat de Constantinople.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 22 Février 2019 à 12:41 | 9 commentaires | Permalien

La mémoire de saint Honorat d’Arles, nouvellement inscrit au ménologe de l’Église orthodoxe russe, a été pour la première fois honorée ce 29 janvier 2018
Le site de la bourgade de Novofedorovskoïe signale que ce saint peu connu des chrétiens d’Europe orientale a été célébré au désert Saint-Zossime du monastère de la Nouvelle Moscou.

Saint Honorat jouit d’une vénération particulière au monastère du « Désert Saint-Zosime » car dans ce couvent stauropégique de filles se trouve une châsse contenant des reliques du saint.

Le 28 janvier, veille de la commémoration de saint Honorat, a été célébrée une vigile solennelle et le lendemain une divine liturgie.

Saint Honorat est, selon Wikipédia, né en Gaule wallonne dans une famille de consul en 365.

En 410, après un pèlerinage en Grèce, il s’installe d’abord dans une grotte du massif de l’Esterel, puis sur l’une des îles de Lérins où il fonde la célèbre Abbaye de Lérins qui deviendra un important centre spirituel du sud de la France.

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 22 Février 2019 à 07:43 | 2 commentaires | Permalien

L’INSTITUT SAINT-SERGE, JOYAU TERNI DE L’ORTHODOXIE FRANÇAISE
La CROIX, Pierre Sautreuil , le 20/02/2019

En perte continue d’influence dans le monde orthodoxe, après avoir été un centre théologique de premier plan au XXe siècle, l’Institut Saint-Serge traverse une crise qui a provoqué le départ récent de son président.

Tout comme l’océan se reflète dans une goutte d’eau, le marasme que connaît l’Institut Saint-Serge semble épouser les contours de la crise qui ébranle l’orthodoxie mondiale. Alliant l’infiniment grand des questions ecclésiologiques à l’infiniment petit des chicanes immobilières, le déclin du plus prestigieux institut théologique orthodoxe d’Europe s’inscrit dans le temps long. La démission de son président, Jean-François Colosimo fin janvier, n’en est que la manifestation la plus récente.

Fondé en 1925 par des intellectuels et des théologiens russes ayant fui la révolution d’Octobre, l’Institut Saint-Serge est rapidement devenu un des centres les plus dynamiques de la théologie orthodoxe, que renouvelle dans l’exil une brillante génération de penseurs. Dès ses débuts, l’Institut assume une mission double.

Ancré dans l’Archevêché des églises russes en Europe occidentale (AERO, lié au Patriarcat de Constantinople), il en forme les clercs, tout en tâchant d’être un laboratoire libre de l’unité pan-orthodoxe, « un pont entre l’Orient et l’Occident », comme l’avait qualifié Jean-François Colosimo.

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 21 Février 2019 à 12:52 | 5 commentaires | Permalien

Santiago Mata "Holocausto católico" - Une étude sur les martyrs de XX-e siècle publiée en Espagne
Plus de dix mille chrétiens ont été tués en Espagne dans les années 30, lors de la terreur communiste.

C'est le titre d'un ouvrage qui vient de paraître sur les persécutions religieuses durant la guerre civile espagnole, alors que l'Eglise ibérique s'apprête à en béatifier 526, dimanche 13 octobre, à Tarragone. Le livre "Holocausto católico" (éditions "La Esfera de los Libros") de l'historien et journaliste espagnol Santiago Mata est une étude de la répression des chrétiens en Espagne au XX s. Voir ici une grande interview de l'auteur

En expliquant le nom du livre, Santiago Mata dit "J’emploie ce terme dans un sens religieux, qui n’a rien à voir avec des événements postérieurs de type idéologico-politique ou raciste, comme c’est concrètement le cas de l’holocauste des nazis contre les juifs:

- En premier lieu, holocauste en grec signifie « tout brûlé » et c’est à quoi on prétendait lors de la Révolution espagnole : gommer toute trace de la religion catholique, ce qui s’est manifesté non seulement au moyen des assassinats mais par le feu.

- En second lieu, du point de vue subjectif, le martyr s’offre à Dieu « en holocauste » ou comme sacrifice pour expier ses péchés et ceux des autres y compris ceux qui le tuent. Il y en a qui utilisent ce terme dans leurs lettres d’adieu, par exemple le frère Aurelio Ángel Boix Cosials, qui avec 17 autres bénédictins de El Puey, sera béatifié ce dimanche, a écrit à ses parents: « Je considère comme une grâce très spéciale de donner ma vie en holocauste pour une cause aussi sacrée, pour le seul délit d’être un religieux ».
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 19 Février 2019 à 20:23 | -24 commentaire | Permalien

Prise de fonctions du titulaire de l’exarchat du patriarche de Moscou pour l’Asie, créé en réponse aux actions de Constantinople.
Le métropolite Serge, exarque du patriarche de Moscou pour l’Asie du sud-est, a célébré la liturgie dans la cathédrale de la Dormition de la Vierge de Singapour à l’occasion de la fête des Nouveaux martyrs et Confesseurs de la foi.

Le site officiel de l’Église orthodoxe russe indique que c’était la première célébration du nouvel exarque patriarcal en visite pastorale en Asie depuis sa nomination par le saint synode. L’exarchat pour l’Asie du sud-est comprend Singapour, le Vietnam, l’Indonésie, le Cambodge, les Corées du sud et du nord, le Laos, la Malaisie, la Birmanie, les Philippines et la Thaïlande.

Le père Alexandre Volkov, responsable du service de presse, a souligné aux journalistes que la création de cet exarchat est une réponse aux « actes anti canoniques » de Constantinople en Ukraine. Il avait déclaré à la fin de la session de décembre du saint synode : « Nous avons toujours eu de la considération pour le patriarche de Constantinople et avons fermé les yeux sur ses prétentions à exercer sa tutelle sur toutes les diasporas orthodoxes, tant en Europe occidentale que dans les autres parties du monde, mais cette attitude est, bien sûr, bien peu conforme avec la réalité. Ces prétentions de Constantinople n’ont aucun fondement. »
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 16 Février 2019 à 08:48 | 0 commentaire | Permalien

Site de l'OLTR - Editorial de Février 2019 - Crises et perspectives
L’OLTR a récemment exprimé sa plus vive inquiétude quant à la situation de l’Eglise orthodoxe en Ukraine. Nos craintes se sont, malheureusement, vérifiées. Toute notre admiration va à l’Eglise orthodoxe en Ukraine, sous l’omophore spirituelle de Mgr Onuphre, qui a su conserver son autorité sur l’Eglise ; ce qui, en fait, est une évidente réception du Concile de Moscou de 1917 quand l’Eglise se démarque de sa soumission au pouvoir politique. Nous reviendrons sur cette situation et sur ses conséquences sur l’Unité de l’Eglise orthodoxe.

Mais un autre bouleversement est apparu. Le patriarcat de Constantinople a décidé, très soudainement, de révoquer le Tomos de 1999 par lequel il octroyait le statut d’exarchat à l’Archevêché. Cette situation nouvelle impose à l’Archevêché de réfléchir à son destin.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 13 Février 2019 à 10:26 | 20 commentaires | Permalien

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