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Depuis vendredi le 27 novembre, le responsable de l'Eglise orthodoxe de Biélorussie est à Lyon. Il rend ainsi la visite qu'avait effectuée le cardinal Philippe Barbarin, archevêque catholique de Lyon, en juin dernier dans ce pays de l'Europe de l'Est. Accueilli solennellement vendredi soir à la Primatiale Saint-Jean par le cardinal lui-même, le métropolite orthodoxe a visité le lendemain la crypte de l'église Saint-Irénée et l'amphithéâtre des Trois Gaules, à la Croix-Rousse, lieux liés au début du christianisme à Lyon.
Dimanche la matinée a été consacrée à la communauté orthodoxe de Lyon et en fin d'après-midi le métropolite avait été invité à donner un sermon à la basilique de Fourvière pendant la messe célébrée par le cardinal. Enfin hier a été consacré à l'Institut des Sources chrétiennes.
La raison du voyage du cardinal Barbarin en Biélorussie avait été la remise d'une collection des volumes des Sources chrétiennes, édition critique des textes des écrivains chrétiens des premiers siècles, ainsi que leur traduction du latin, du grec, du syriaque, de l'arménien… à la faculté de théologie orthodoxe de Biélorussie.
Hier (photo), ce fut une occasion pour le métropolite de remercier l'Institut pour son travail et d'étudier les projets de collaboration avec l'Eglise orthodoxe russe, projets initiés à Lyon même il y a deux ans pendant la visite du métropolite Cyrille, élu depuis patriarche de l'orthodoxie russe.
"Le Progrès"
Dimanche la matinée a été consacrée à la communauté orthodoxe de Lyon et en fin d'après-midi le métropolite avait été invité à donner un sermon à la basilique de Fourvière pendant la messe célébrée par le cardinal. Enfin hier a été consacré à l'Institut des Sources chrétiennes.
La raison du voyage du cardinal Barbarin en Biélorussie avait été la remise d'une collection des volumes des Sources chrétiennes, édition critique des textes des écrivains chrétiens des premiers siècles, ainsi que leur traduction du latin, du grec, du syriaque, de l'arménien… à la faculté de théologie orthodoxe de Biélorussie.
Hier (photo), ce fut une occasion pour le métropolite de remercier l'Institut pour son travail et d'étudier les projets de collaboration avec l'Eglise orthodoxe russe, projets initiés à Lyon même il y a deux ans pendant la visite du métropolite Cyrille, élu depuis patriarche de l'orthodoxie russe.
"Le Progrès"
Rédigé par l'équipe rédaction le 2 Décembre 2009 à 09:33
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« Europe, patrie spirituelle », sera présentée à Rome le 2 décembre
Le patriarcat de Moscou a publié un livre sur le pape Benoît XVI. Intitulé « Europe, patrie spirituelle », il s'agit d'un volume en édition bilingue italienne et russe, qui recueille les discours que Joseph Ratzinger - Benoît XVI a consacré ces dix dernières années à l'Europe.
L'introduction de l'ouvrage est du président du département pour les relations ecclésiastiques extérieures du patriarcat de Moscou, l'archevêque Hilarion de Volokolamsk, et l'initiative éditoriale est du Département des relations ecclésiastiques extérieures du patriarcat de Moscou, en coopération avec l'Association internationale Sofia.
Un avis personnel:
J'imagine que tout croyant a été choqué par le résultat de la "votation" des Suisses contre les minarets. Cela rappelle les temps les plus tristes de l'anticléricalisme français: à la fin du XIX siècle, pendant la "bataille anticléricale" la communauté russe a eu le plus grand mal a obtenir un permis de construire pour l'église à Biarritz (l'empereur a du intervenir auprès du gouvernement de l'époque), et ce permis n'autorisait ni cloches ni clocher (voir photo). De même, bien entendu, les bolchéviques ont rasé les clochers, même quand ils conservaient les églises comme cinémas ou entrepôts, et les Etats musulmans extrémistes n'autorisent aucune construction chrétienne… Je trouve bien triste que la Suisse, que je croyais pays de la tolérance, se range maintenant dans ce camp là…
J'imagine que tout croyant a été choqué par le résultat de la "votation" des Suisses contre les minarets. Cela rappelle les temps les plus tristes de l'anticléricalisme français: à la fin du XIX siècle, pendant la "bataille anticléricale" la communauté russe a eu le plus grand mal a obtenir un permis de construire pour l'église à Biarritz (l'empereur a du intervenir auprès du gouvernement de l'époque), et ce permis n'autorisait ni cloches ni clocher (voir photo). De même, bien entendu, les bolchéviques ont rasé les clochers, même quand ils conservaient les églises comme cinémas ou entrepôts, et les Etats musulmans extrémistes n'autorisent aucune construction chrétienne… Je trouve bien triste que la Suisse, que je croyais pays de la tolérance, se range maintenant dans ce camp là…
Paris, éd. du Cerf, coll. « Histoire religieuse de l’Europe contemporaine », octobre 2009.
On sait que la plupart des pays d'Europe orientale sont majoritairement de tradition chrétienne orthodoxe. Mais a-t-on toujours une connaissance historique du passé et même du présent de ces Églises orthodoxes ? C'est le but de ce livre : introduire à cette histoire, écrite pour un grand public, chrétien ou non chrétien.
À la suite de la révolution de 1917 en Russie, le communisme se répandit dans la majorité des pays de l'Europe orientale. En 1953, à la mort de Staline, la division entre Europe de l'Est et de l'Ouest était totale. À partir de la « perestroïka », dès la fin des années 1980, les changements politiques ont permis que l'Église orthodoxe se développe à nouveau en Europe orientale. Dans le contexte de l'Union européenne à partir de 1993, ces communautés orthodoxes vont participer à l'élaboration de l'Europe à venir. Certaines Églises orthodoxes ont déjà des représentations auprès de l'Union européenne à Bruxelles : les patriarcats de Constantinople, de Russie et de Roumanie, ainsi que l'Église de Grèce et celle de Chypre.
De nos jours, l'Europe se diversifie religieusement, y compris dans le cadre chrétien. Un nombre croissant de chrétiens orthodoxes viennent travailler et s'établir en Europe occidentale. Connaître l'histoire des communautés orthodoxes de l'Europe orientale au XXe siècle ne peut qu'aider à préparer l'avenir de cette nouvelle Europe encore en gestation, dans un esprit de dialogue informé.
Christine Chaillot (dir.)
Préface : métropolite Kallistos Ware
On sait que la plupart des pays d'Europe orientale sont majoritairement de tradition chrétienne orthodoxe. Mais a-t-on toujours une connaissance historique du passé et même du présent de ces Églises orthodoxes ? C'est le but de ce livre : introduire à cette histoire, écrite pour un grand public, chrétien ou non chrétien.
À la suite de la révolution de 1917 en Russie, le communisme se répandit dans la majorité des pays de l'Europe orientale. En 1953, à la mort de Staline, la division entre Europe de l'Est et de l'Ouest était totale. À partir de la « perestroïka », dès la fin des années 1980, les changements politiques ont permis que l'Église orthodoxe se développe à nouveau en Europe orientale. Dans le contexte de l'Union européenne à partir de 1993, ces communautés orthodoxes vont participer à l'élaboration de l'Europe à venir. Certaines Églises orthodoxes ont déjà des représentations auprès de l'Union européenne à Bruxelles : les patriarcats de Constantinople, de Russie et de Roumanie, ainsi que l'Église de Grèce et celle de Chypre.
De nos jours, l'Europe se diversifie religieusement, y compris dans le cadre chrétien. Un nombre croissant de chrétiens orthodoxes viennent travailler et s'établir en Europe occidentale. Connaître l'histoire des communautés orthodoxes de l'Europe orientale au XXe siècle ne peut qu'aider à préparer l'avenir de cette nouvelle Europe encore en gestation, dans un esprit de dialogue informé.
Christine Chaillot (dir.)
Préface : métropolite Kallistos Ware
La récente décision de la Cour Européenne des Droits de l’Homme selon laquelle la présence de crucifix dans les écoles publiques italienne serait une violation des droits de l’homme suscite une grande inquiétude l’Eglise Orthodoxe Russe. Interfax annonce le 30 novembre que l’archevêque Hilarion, responsable du Département des relations extérieures du patriarcat de Moscou vient d’écrire à ce sujet au cardinal Tarcisio Bertone, Secrétaire d’Etat à la Curie romaine.
Selon Mgr Hilarion « cette décision n’est pas une première dans la pratique de la CEDH dont l’orientation antichrétienne devient de plus en manifeste. « Nous proposons d’organiser dans le cadre du Conseil de l’Europe un séminaire où seraient représentés des experts ainsi que les communautés religieuses. Ce séminaire pourrait débattre des décisions de la CEDH concernant la vie religieuse.
Mgr Hilarion estime qu’il est très important de mobiliser les communautés religieuses d’Europe afin qu’elle puissent discuter des récentes décisions de la Cour de Strasbourg qui ces derniers temps sont manifestement adoptées sans tenir compte de la réalité historique et juridique qui est celle des Européens. La Cour est désormais devenue l’instrument d’une idéologie ultralibérale.
Selon Mgr Hilarion « cette décision n’est pas une première dans la pratique de la CEDH dont l’orientation antichrétienne devient de plus en manifeste. « Nous proposons d’organiser dans le cadre du Conseil de l’Europe un séminaire où seraient représentés des experts ainsi que les communautés religieuses. Ce séminaire pourrait débattre des décisions de la CEDH concernant la vie religieuse.
Mgr Hilarion estime qu’il est très important de mobiliser les communautés religieuses d’Europe afin qu’elle puissent discuter des récentes décisions de la Cour de Strasbourg qui ces derniers temps sont manifestement adoptées sans tenir compte de la réalité historique et juridique qui est celle des Européens. La Cour est désormais devenue l’instrument d’une idéologie ultralibérale.
Le site "Bogoslov.ru" (que nous recommandons vivement) vient de poster un texte du
père Antoine Lambrechts
En voici un extrait dans l'original.Pour ceux qui souhaiteraient le lire in extenso cliquez ICI
« Bien que je vive en Occident et que pour bien des choses j’estime et même j’aime l’Occident, je ne suis pourtant pas un “Occidentaliste”. J’aime beaucoup plus le monde grec que le monde latin, Byzance que le moyen âge occidental, et bien sûr l’Orthodoxie et non le Catholicisme romain. J’aime beaucoup aussi la Russie, toute sa culture et son histoire, bien que Byzance et “l’Orthodoxie patristique” me soient peut-être encore plus proches et plus chères »[1].
Ce credo – à la fois culturel et ecclésial – que Mgr Basile (Krivochéine) exprime, comme un cri du cœur, en 1956 à Oxford, dans une lettre à son neveu Nikita, est en quelque sorte caractéristique de son attitude à l’égard de l’Eglise catholique et de ses relations avec les Catholiques qu’il a rencontrés au cours de sa longue vie. Son regard est d’abord un regard de foi, une foi enracinée dans celle des Pères de l’Eglise ancienne, la foi des Pères grecs, les Cappadociens surtout, la foi aussi des “mystiques” byzantins, Syméon le Nouveau Théologien et Grégoire Palamas, son premier amour. On pourrait dire que sa vraie patrie ici sur terre était la foi des Pères. A partir de cette foi, il juge l’Eglise orthodoxe, qu’elle soit russe ou grecque, il juge aussi l’Eglise catholique. Son regard sur l’Eglise catholique est d’abord un regard de théologien et non celui d’un œcuméniste diplomate. Il n’aime pas les compromis et les amabilités au détriment de la vérité, de l’Orthodoxie ou de la tradition ecclésiale. En cela il est resté aussi toute sa vie moine athonite…
père Antoine Lambrechts
En voici un extrait dans l'original.Pour ceux qui souhaiteraient le lire in extenso cliquez ICI
« Bien que je vive en Occident et que pour bien des choses j’estime et même j’aime l’Occident, je ne suis pourtant pas un “Occidentaliste”. J’aime beaucoup plus le monde grec que le monde latin, Byzance que le moyen âge occidental, et bien sûr l’Orthodoxie et non le Catholicisme romain. J’aime beaucoup aussi la Russie, toute sa culture et son histoire, bien que Byzance et “l’Orthodoxie patristique” me soient peut-être encore plus proches et plus chères »[1].
Ce credo – à la fois culturel et ecclésial – que Mgr Basile (Krivochéine) exprime, comme un cri du cœur, en 1956 à Oxford, dans une lettre à son neveu Nikita, est en quelque sorte caractéristique de son attitude à l’égard de l’Eglise catholique et de ses relations avec les Catholiques qu’il a rencontrés au cours de sa longue vie. Son regard est d’abord un regard de foi, une foi enracinée dans celle des Pères de l’Eglise ancienne, la foi des Pères grecs, les Cappadociens surtout, la foi aussi des “mystiques” byzantins, Syméon le Nouveau Théologien et Grégoire Palamas, son premier amour. On pourrait dire que sa vraie patrie ici sur terre était la foi des Pères. A partir de cette foi, il juge l’Eglise orthodoxe, qu’elle soit russe ou grecque, il juge aussi l’Eglise catholique. Son regard sur l’Eglise catholique est d’abord un regard de théologien et non celui d’un œcuméniste diplomate. Il n’aime pas les compromis et les amabilités au détriment de la vérité, de l’Orthodoxie ou de la tradition ecclésiale. En cela il est resté aussi toute sa vie moine athonite…
En Russie, Mgr Hilarion Alfeyev, président du département des relations extérieures du Patriarcat de Moscou, a indiqué le 11 novembre être « totalement solidaire » avec le Vatican et le gouvernement italien après la sentence de la Cour européenne des droits de l´homme condamnant la présence de crucifix dans les salles de classe des écoles publiques de la péninsule, le 3 novembre dernier. « Nous estimons que l´activité de la Cour européenne ne doit pas se transformer en farce et que ces idées hyper-libérales ne doivent pas prévaloir », a renchéri le prélat orthodoxe, auprès de la presse étrangère.
Evoquant en outre la question de la rencontre entre le patriarche de Moscou Cyrille et Benoît XVI, Mgr Hilarion a affirmé qu´il n´avait pas été question jusqu´à présent d´un lieu et d´une date précise, mais qu´il existait une « volonté d´avancer ».
Evoquant en outre la question de la rencontre entre le patriarche de Moscou Cyrille et Benoît XVI, Mgr Hilarion a affirmé qu´il n´avait pas été question jusqu´à présent d´un lieu et d´une date précise, mais qu´il existait une « volonté d´avancer ».
Une table ronde "Coopération de l'Eglise orthodoxe russe avec les agences de l'ONU" aura lieu à Moscou les 26 et 27 novembre, a annoncé à RIA Novosti le hiéromoine Philippe (Riabikh), vice président du département des relations extérieures du Patriarcat de Moscou.
Selon lui, l'Eglise orthodoxe russe a beaucoup travaillé pour lancer la coopération avec des organisations internationales.
"Auparavant les organisations internationales n'avaient pas l'intention de coopérer avec des communautés religieuses. Maintenant après une série de rencontres et de négociations nous entamons une coopération pratique", a expliqué le père Philippe.
Il a souligné que le but du Patriarcat de Moscou est de "trouver un soutien, y compris financier, de la part des organismes internationaux pour les programmes sociaux de l'Eglise orthodoxe russe".
Selon lui, l'Eglise orthodoxe russe a beaucoup travaillé pour lancer la coopération avec des organisations internationales.
"Auparavant les organisations internationales n'avaient pas l'intention de coopérer avec des communautés religieuses. Maintenant après une série de rencontres et de négociations nous entamons une coopération pratique", a expliqué le père Philippe.
Il a souligné que le but du Patriarcat de Moscou est de "trouver un soutien, y compris financier, de la part des organismes internationaux pour les programmes sociaux de l'Eglise orthodoxe russe".
Le cardinal Jean-Pierre Ricard, archevêque de Bordeaux et vice-président du Conseil des Conférences épiscopales de l'Europe, se rendra en Russie, à l'invitation du patriarche Cyrille de Moscou, du 1er au 3 décembre prochain. Le cardinal Ricard sera accompagné dans ce voyage par Mgr Benoît Rivière, évêque d'Autun, et par Mgr Jacques Blaquart, évêque auxiliaire de Bordeaux. Du côté orthodoxe, les évêques français seront accompagnés par le hiéromoine Alexandre Siniakov, recteur du Séminaire orthodoxe russe en France.
L'invitation en Russie du cardinal Jean-Pierre Ricard est une réponse à celle qu'il avait faite au patriarche Alexis II de Moscou et de toute la Russie à se rendre en France en octobre 2007. Le cardinal Ricard était alors président de la Conférence des évêques de France. A ce titre, il a reçu le patriarche Alexis à la Maison des évêques (avenue de Breteuil) à Paris.
Le 3 décembre, les évêques français partageront un déjeuner avec le patriarche Cyrille de Moscou au siège du patriarcat. Ils visiteront la cathédrale Christ-Sauveur, le monastère Saint-Daniel et d'autres lieux symboliques de l'orthodoxie russe. Des rencontres avec les reponsables de la communauté catholique locale sont également prévues.
L'invitation en Russie du cardinal Jean-Pierre Ricard est une réponse à celle qu'il avait faite au patriarche Alexis II de Moscou et de toute la Russie à se rendre en France en octobre 2007. Le cardinal Ricard était alors président de la Conférence des évêques de France. A ce titre, il a reçu le patriarche Alexis à la Maison des évêques (avenue de Breteuil) à Paris.
Le 3 décembre, les évêques français partageront un déjeuner avec le patriarche Cyrille de Moscou au siège du patriarcat. Ils visiteront la cathédrale Christ-Sauveur, le monastère Saint-Daniel et d'autres lieux symboliques de l'orthodoxie russe. Des rencontres avec les reponsables de la communauté catholique locale sont également prévues.
L’élection d’Herman Van Rompuy comme premier président de l’UE peut être vue très positivement. Selon l’accord de Lisbonne, l’UE possède maintenant un visage, qui va la représenter. Je ne dirais pas qu’on ait choisi un président « technique, fonctionnaire », ni que cette désignation soit un compromis pour une période transitoire et qu’après il y aura des leaders brillants, mais cependant on voit là une preuve que l’Europe quitte la politique du globalisme et se concentre sur elle-même, en jouissant de la « paix éternelle » de Kant avec un goût de postmodernisme flétrissant.
D’abord, la candidature de Van Rompuy vient d’une position commune de la France et de l’Allemagne. C’est remarquable que ce tandem des deux pays-locomotives de l’intégration, qui en plus se dirige vers un partenariat stratégique avec la Russie, ait joué le rôle décisif. Cela signifie que le vecteur de fait ne s’est pas déplacé vers les nouveaux membres de l’UE, qui se dirigent plutôt vers l’ordre du jour transatlantique que vers le renfoncement de l’intégration de l’Europe. Quand à la Russie, la désignation de Van Rompuy est un événement plutôt positif que neutre.
D’abord, la candidature de Van Rompuy vient d’une position commune de la France et de l’Allemagne. C’est remarquable que ce tandem des deux pays-locomotives de l’intégration, qui en plus se dirige vers un partenariat stratégique avec la Russie, ait joué le rôle décisif. Cela signifie que le vecteur de fait ne s’est pas déplacé vers les nouveaux membres de l’UE, qui se dirigent plutôt vers l’ordre du jour transatlantique que vers le renfoncement de l’intégration de l’Europe. Quand à la Russie, la désignation de Van Rompuy est un événement plutôt positif que neutre.
Le président russe Dmitri Medvedev se rendra en visite le 3 décembre au Vatican où il rencontrera le pape Benoît XVI, en marge d'un déplacement en Italie et de pourparlers avec le chef du gouvernement italien, Silvio Berlusconi, a annoncé jeudi le Kremlin.
"Le président de Russie effectue une courte visite de travail (le 3 décembre) au Vatican où il s'entretiendra avec le pape Benoît XVI", indique un communiqué de la présidence russe.
"Ce sera la première rencontre officielle" entre l'actuel chef de l'Etat russe et Benoît XVI, a indiqué à l'AFP un porte-parole du Kremlin.
"Le président de Russie effectue une courte visite de travail (le 3 décembre) au Vatican où il s'entretiendra avec le pape Benoît XVI", indique un communiqué de la présidence russe.
"Ce sera la première rencontre officielle" entre l'actuel chef de l'Etat russe et Benoît XVI, a indiqué à l'AFP un porte-parole du Kremlin.
EGLISE ORTHODOXE RUSSE
PAROISSE DE LA PROTECTION de La-Très-Sainte-Mère de Dieu
Diocèse de Chersonèse- Patriarcat de MOSCOU
1, rue André Bonin – 69004 LYON
Dimanche 29 novembre
Doyenne des paroisses orthodoxes lyonnaises, la paroisse de la Protection de la Très Sainte Mère de Dieu, fondée en 1924, fête ses 85 ans, et les 85ans de la présence orthodoxe à Lyon, avec l'ensemble des paroisses orthodoxes.
PAROISSE DE LA PROTECTION de La-Très-Sainte-Mère de Dieu
Diocèse de Chersonèse- Patriarcat de MOSCOU
1, rue André Bonin – 69004 LYON
Dimanche 29 novembre
Doyenne des paroisses orthodoxes lyonnaises, la paroisse de la Protection de la Très Sainte Mère de Dieu, fondée en 1924, fête ses 85 ans, et les 85ans de la présence orthodoxe à Lyon, avec l'ensemble des paroisses orthodoxes.
Chers amis,
Le choeur des moines de Chevetogne vient de sortir un nouveau CD avec les chants slaves de la "Fête de la Rencontre" (Présentation du Seigneur au Temple), célébrée le 2 février. Un cadeau idéal pour la fête de Noël! Vous pouvez déjà entendre un extrait en ouvrant le site du monastère
La Rencontre
La fête de la Rencontre (en grec: Hypapante), que les Églises d’Orient et d’Occident célèbrent le 2 février, commémore le récit évangélique de la Présentation du Christ au Temple: comme tout garçon juif premier né, Jésus, le quarantième jour après sa naissance, fut porté par ses parents au Temple de Jérusalem pour y être consacré au Seigneur en étant racheté par le sacrifice de deux jeunes colombes.
Le choeur des moines de Chevetogne vient de sortir un nouveau CD avec les chants slaves de la "Fête de la Rencontre" (Présentation du Seigneur au Temple), célébrée le 2 février. Un cadeau idéal pour la fête de Noël! Vous pouvez déjà entendre un extrait en ouvrant le site du monastère
La Rencontre
La fête de la Rencontre (en grec: Hypapante), que les Églises d’Orient et d’Occident célèbrent le 2 février, commémore le récit évangélique de la Présentation du Christ au Temple: comme tout garçon juif premier né, Jésus, le quarantième jour après sa naissance, fut porté par ses parents au Temple de Jérusalem pour y être consacré au Seigneur en étant racheté par le sacrifice de deux jeunes colombes.
L’un de nos auteurs nous écrit pour suggérer la publication du texte « O.C.A. news » qui suit:
Chers amis,
Ci-joint un texte trouvé sur « OCA news », texte du patriarche Cyrille qui serait à sa place sur le forum que vous modérez. Ce serait une bonne réponse à ceux qui se scandalisent et trouvent affligeant le fait que clercs et laïcs réfléchissent et expriment leur opinion sur les conditions ecclésiales concrètes dans lesquelles ils sont impliqués.
Moscou. Le patriarche Cyrille a récemment présenté un rapport destiné à une conférence des recteurs des écoles de théologie en Russie. On peut y lire :
« Nous parlons beaucoup d’obéissance dans nos écoles. Mais cela ne cache-t-il pas le désir d’avoir affaire avec des personnes dociles et apeurées, incapables de s’exprimer face à leurs supérieurs ? N’inculquons-nous pas à nos élèves en même temps que l’obéissance un comportement de flatteurs et hypocrites faisant des courbettes ? Est-ce que ces élèves pourront devenir des pasteurs spirituellement lucides et responsables ? Nous ne savons tous que trop bien qu’une apparence digne peut masquer l’hypocrisie, le cynisme et les faux-semblants. J’ai pris connaissance de plusieurs des rapports que vous m’avez fait parvenir quant aux procédures canoniques qu’il convient d’appliquer à l’égard de certains clercs. Je reçois un abondant courrier émanant des laïcs. Avec quel genre de prêtres devons-nous parfois avoir affaire ? Je lis tout cela avec le cœur lourd. D’une manière ou d’une autre ces clercs ont reçu une formation. Ils ne nous sont pas tombés du ciel.
Chers amis,
Ci-joint un texte trouvé sur « OCA news », texte du patriarche Cyrille qui serait à sa place sur le forum que vous modérez. Ce serait une bonne réponse à ceux qui se scandalisent et trouvent affligeant le fait que clercs et laïcs réfléchissent et expriment leur opinion sur les conditions ecclésiales concrètes dans lesquelles ils sont impliqués.
Moscou. Le patriarche Cyrille a récemment présenté un rapport destiné à une conférence des recteurs des écoles de théologie en Russie. On peut y lire :
« Nous parlons beaucoup d’obéissance dans nos écoles. Mais cela ne cache-t-il pas le désir d’avoir affaire avec des personnes dociles et apeurées, incapables de s’exprimer face à leurs supérieurs ? N’inculquons-nous pas à nos élèves en même temps que l’obéissance un comportement de flatteurs et hypocrites faisant des courbettes ? Est-ce que ces élèves pourront devenir des pasteurs spirituellement lucides et responsables ? Nous ne savons tous que trop bien qu’une apparence digne peut masquer l’hypocrisie, le cynisme et les faux-semblants. J’ai pris connaissance de plusieurs des rapports que vous m’avez fait parvenir quant aux procédures canoniques qu’il convient d’appliquer à l’égard de certains clercs. Je reçois un abondant courrier émanant des laïcs. Avec quel genre de prêtres devons-nous parfois avoir affaire ? Je lis tout cela avec le cœur lourd. D’une manière ou d’une autre ces clercs ont reçu une formation. Ils ne nous sont pas tombés du ciel.
La Présidence de la fédération de Russie va remettre au Patriarcat de Moscou l’église Saint Nicolas et la maison des pèlerins construites (1913-1917) par l’architecte Alexis Chtchoussev à Bari.
Les autorités italiennes ont restitué des édifices à la Russie le 13 novembre 2008. La signature de l’Acte de donation est prévue le 24 novembre et se déroulera en présence du patriarche Cyrille et de M. Vladimir Kojine, responsable des services administratifs de la Présidence de la Fédération de Russie
Les autorités italiennes ont restitué des édifices à la Russie le 13 novembre 2008. La signature de l’Acte de donation est prévue le 24 novembre et se déroulera en présence du patriarche Cyrille et de M. Vladimir Kojine, responsable des services administratifs de la Présidence de la Fédération de Russie
Libérées après neuf mois de prison
« Les mots ne sont pas assez forts pour exprimer notre gratitude envers Dieu et Ses enfants qui ont prié et travaillé pour obtenir notre libération » ont-elles déclaré à leur sortie de prison hier mercredi 18 novembre. Cela faisait plus de neuf mois qu’elles étaient retenues dans la prison d’Evin à Téhéran, une prison connue pour ses violations aux droits de l’homme.
Selon les informations obtenues, cette libération inhabituelle « est due à une pression internationale telle que le gouvernement ne pouvait plus la supporter. D'une part, leur détention était illégale. Et d'autre part, le gouvernement n'était pas prêt à les condamner pour apostasie. Ils ont déjà beaucoup d'autres casse-têtes politiques. Ils ne peuvent pas lutter sur tous les fronts en même temps. »
Ces deux chrétiennes de l’ombre ont été relâchées sans caution, mais nous ne savons pas encore sous quelles conditions. Les autorités iraniennes ont pris l’habitude de renvoyer en justice ou d’imposer de nouvelles restrictions aux chrétiens libérés, parfois plusieurs mois ou années après leur sortie de prison.
« Les mots ne sont pas assez forts pour exprimer notre gratitude envers Dieu et Ses enfants qui ont prié et travaillé pour obtenir notre libération » ont-elles déclaré à leur sortie de prison hier mercredi 18 novembre. Cela faisait plus de neuf mois qu’elles étaient retenues dans la prison d’Evin à Téhéran, une prison connue pour ses violations aux droits de l’homme.
Selon les informations obtenues, cette libération inhabituelle « est due à une pression internationale telle que le gouvernement ne pouvait plus la supporter. D'une part, leur détention était illégale. Et d'autre part, le gouvernement n'était pas prêt à les condamner pour apostasie. Ils ont déjà beaucoup d'autres casse-têtes politiques. Ils ne peuvent pas lutter sur tous les fronts en même temps. »
Ces deux chrétiennes de l’ombre ont été relâchées sans caution, mais nous ne savons pas encore sous quelles conditions. Les autorités iraniennes ont pris l’habitude de renvoyer en justice ou d’imposer de nouvelles restrictions aux chrétiens libérés, parfois plusieurs mois ou années après leur sortie de prison.
Les pères Jerzy Popieluszko, Alexandre Men, Daniel Syssoev... Nouveaux martyrs de "la période de transition" qui commence à s'éterniser, à faire souffrir mêmes les meurtriers de ces prêtres: observer l'effondrement de la quasi séculaire "religion communiste" leur est tellement douloureux qu'ils trouvent une compensation dans le crime.
Sur Bogoslov.ru "Martyr pour le Christ", un texte de l'archiprêtre Maxime Kozlov consacré à la mémoire du père Daniel Sysoev
Voici un lien vers les textes que le père Daniel publiait sur les pages de "Live Journal".
Царствие Небесное новомученнику Даниилу!
Un prêtre orthodoxe, critique à l'égard de l'Islam, des sectes et des milieux ultranationalistes, a été assassiné par balles jeudi dans son église à Moscou, ont annoncé vendredi les enquêteurs cités par les agences russes.
Un homme portant un masque anti-grippe est entré dans l'église et a tiré quatre fois sur le père Danil Syssoev, 35 ans, et un autre officiant, a expliqué une source policière.
Les enquêteurs n'excluent pas que l'assassinat soit lié aux activités religieuses de la victime, a précisé le comité d'enquête du Parquet.
Danil Syssoev avait reçu à plusieurs reprises des menaces de mort. Il était critiqué par des organisations musulmanes russes pour ses commentaires sur l'Islam. Il aidait aussi les victimes de sectes et mouvements occultes, nombreux en Russie depuis la chute de l'URSS.
Il critiquait par ailleurs les mouvements ultrapatriotiques et les admirateurs de Staline ce qui lui avait valu nombre d'inimitiés, selon un professeur de l'Université religieuse de Moscou.
RIA NOVOSTI
Ouest-France
Sur Bogoslov.ru "Martyr pour le Christ", un texte de l'archiprêtre Maxime Kozlov consacré à la mémoire du père Daniel Sysoev
Voici un lien vers les textes que le père Daniel publiait sur les pages de "Live Journal".
Царствие Небесное новомученнику Даниилу!
Un prêtre orthodoxe, critique à l'égard de l'Islam, des sectes et des milieux ultranationalistes, a été assassiné par balles jeudi dans son église à Moscou, ont annoncé vendredi les enquêteurs cités par les agences russes.
Un homme portant un masque anti-grippe est entré dans l'église et a tiré quatre fois sur le père Danil Syssoev, 35 ans, et un autre officiant, a expliqué une source policière.
Les enquêteurs n'excluent pas que l'assassinat soit lié aux activités religieuses de la victime, a précisé le comité d'enquête du Parquet.
Danil Syssoev avait reçu à plusieurs reprises des menaces de mort. Il était critiqué par des organisations musulmanes russes pour ses commentaires sur l'Islam. Il aidait aussi les victimes de sectes et mouvements occultes, nombreux en Russie depuis la chute de l'URSS.
Il critiquait par ailleurs les mouvements ultrapatriotiques et les admirateurs de Staline ce qui lui avait valu nombre d'inimitiés, selon un professeur de l'Université religieuse de Moscou.
RIA NOVOSTI
Ouest-France
Notre blog a publié de nombreuses contributions consacrées à la situation canonique de l'orthodoxie en Europe Occidentale.
Nous reprenons un texte de M.Séraphin Rehbinder qui vient d'être posté sur le forum "Orthodoxierusseoccident"
Chers Amis
George von ROSENSCHILD a bien voulu mettre en ligne, il y a quelques jours, la réaction de « DS » à une opinion que j’avais exprimée sur ce forum. George présente DS comme un anonyme, mais il est difficile de ne pas y reconnaître Daniel Struve, bien connu de nous tous pour son érudition et sa fougue à défendre ses idées, fougue parfois mal maîtrisée et qui peut froisser certains. Mais on ne peut nier que Danilka défend ses positions avec un certain talant ce qui ne veut pas dire néanmoins, que nous soyons d’accord avec ses idées.
Quoiqu’il en soit, cela me donne l’occasion de revenir sur certaines opinions répandues parmi des personnes proches du conseil de l’Archevêché.
En préambule je voudrais m’arrêter à nouveau sur l’histoire. Chacun a sa propre vision de l’histoire. Ne voyons nous pas, quasiment tous les jours, paraître des livres d’historiens appelant à revoir notre image de tel homme ou telle époque ? N’entendons nous pas constamment, et surtout en matière politique, des accusations de « falsification de l’histoire » et ce chaque fois qu’une question touche des évènements passés qui peuvent avoir une influence sur les évènements présents ? Car les querelles sur l’histoire renvoient en réalité aux désaccords d’aujourd’hui.
Nous reprenons un texte de M.Séraphin Rehbinder qui vient d'être posté sur le forum "Orthodoxierusseoccident"
Chers Amis
George von ROSENSCHILD a bien voulu mettre en ligne, il y a quelques jours, la réaction de « DS » à une opinion que j’avais exprimée sur ce forum. George présente DS comme un anonyme, mais il est difficile de ne pas y reconnaître Daniel Struve, bien connu de nous tous pour son érudition et sa fougue à défendre ses idées, fougue parfois mal maîtrisée et qui peut froisser certains. Mais on ne peut nier que Danilka défend ses positions avec un certain talant ce qui ne veut pas dire néanmoins, que nous soyons d’accord avec ses idées.
Quoiqu’il en soit, cela me donne l’occasion de revenir sur certaines opinions répandues parmi des personnes proches du conseil de l’Archevêché.
En préambule je voudrais m’arrêter à nouveau sur l’histoire. Chacun a sa propre vision de l’histoire. Ne voyons nous pas, quasiment tous les jours, paraître des livres d’historiens appelant à revoir notre image de tel homme ou telle époque ? N’entendons nous pas constamment, et surtout en matière politique, des accusations de « falsification de l’histoire » et ce chaque fois qu’une question touche des évènements passés qui peuvent avoir une influence sur les évènements présents ? Car les querelles sur l’histoire renvoient en réalité aux désaccords d’aujourd’hui.
Le maintien des racines chrétiennes de l’Europe est une condition indispensable de notre survie
Le patriarche Cyrille rappelle que l’Europe ne pourrait continuer à aller de l’avant si elle renonçait aux valeurs chrétiennes. Dans un message adressé à la conférence « Identité des valeurs européennes » organisée à Venise par le groupe PPE du Parlement Européen le patriarche Cyrille affirme que le christianisme est à la base des valeurs qui ont constitué l’Europe. Selon Interfax-religion le patriarche a précisé qu’il est impossible de prendre conscience de la richesse spirituelle de l’Europe, de comprendre la nature des forces qui ont permis à ce continent de se développer si l’on fait abstraction de la tradition chrétienne.
Le patriarche Cyrille rappelle que l’Europe ne pourrait continuer à aller de l’avant si elle renonçait aux valeurs chrétiennes. Dans un message adressé à la conférence « Identité des valeurs européennes » organisée à Venise par le groupe PPE du Parlement Européen le patriarche Cyrille affirme que le christianisme est à la base des valeurs qui ont constitué l’Europe. Selon Interfax-religion le patriarche a précisé qu’il est impossible de prendre conscience de la richesse spirituelle de l’Europe, de comprendre la nature des forces qui ont permis à ce continent de se développer si l’on fait abstraction de la tradition chrétienne.
A l’occasion de l’office des défunts célébré à la mémoire des combattants russes ayant séjourné sur la presqu’ile de Gallipoli, son excellence l’évêque Michel de Genève apportera avec lui
samedi 21 novembre à 14h45, les reliques des saintes martyres Elisabeth et Barbara.
La grande duchesse Élisabeth et la moniale Barbara ont été canonisée comme nouvelles martyres par l'Église Russe Hors Frontières en 1981 et en 2000 par le Patriarcat de Moscou.
samedi 21 novembre à 14h45, les reliques des saintes martyres Elisabeth et Barbara.
La grande duchesse Élisabeth et la moniale Barbara ont été canonisée comme nouvelles martyres par l'Église Russe Hors Frontières en 1981 et en 2000 par le Patriarcat de Moscou.
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