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Le 11 octobre 2009 le Pape Benoît XVI proclame « Sainte » Jeanne Jugan,
Fondatrice des Petites Sœurs des Pauvres, à Rome.
Fondatrice des Petites Sœurs des Pauvres
29 août 1879 : le glas tinte au clocher de La Tour Saint Joseph. Il apprend au voisinage le retour à Dieu de la Petite Sœur Marie de la Croix, Jeanne Jugan pour ceux qui l’ont connue quarante ans plus tôt.
Sans bruit, la fondatrice des Petites Sœurs des Pauvres a rejoint Celui qu’elle avait « si grande envie de voir ». Sa mission terrestre est achevée. Deux mille quatre cents Petites Sœurs ont appris d’elle comment répondre à l’appel de Dieu dans le service des personnes âgées pauvres.
Quatre-vingt-six ans auparavant, Jeanne naît à Cancale, en pleine Révolution. Terre-neuvas comme la plupart des hommes de son pays, son père est à la grande pêche en ce 25 octobre 1792. Quatre ans plus tard, il disparaît en mer. Jeanne et ses trois frère et sœurs connaissent très tôt la pauvreté et le travail. Servante, aide-cuisinière dans un manoir proche de Cancale, infirmière à l’hôpital du Rosais de Saint Servan, employée de maison et garde-malade à domicile ..., Jeanne Jugan l’est successivement. A la demande en mariage d’un jeune marin, elle répondra : « Dieu me veut pour Lui, Il me garde pour une œuvre qui n’est pas connue, pour une œuvre qui n’est pas fondée ».
Jeanne Jugan ne veut que servir Dieu et les autres,
les pauvres surtout, les plus faibles, les plus démunis, fidèle à l’idéal de configuration à Jésus par Marie qu’enseigne saint Jean Eudes aux membres du Tiers Ordre de la Mère Admirable, association qu’elle rejoint vers l’âge de 25 ans.
Fondatrice des Petites Sœurs des Pauvres, à Rome.
Fondatrice des Petites Sœurs des Pauvres
29 août 1879 : le glas tinte au clocher de La Tour Saint Joseph. Il apprend au voisinage le retour à Dieu de la Petite Sœur Marie de la Croix, Jeanne Jugan pour ceux qui l’ont connue quarante ans plus tôt.
Sans bruit, la fondatrice des Petites Sœurs des Pauvres a rejoint Celui qu’elle avait « si grande envie de voir ». Sa mission terrestre est achevée. Deux mille quatre cents Petites Sœurs ont appris d’elle comment répondre à l’appel de Dieu dans le service des personnes âgées pauvres.
Quatre-vingt-six ans auparavant, Jeanne naît à Cancale, en pleine Révolution. Terre-neuvas comme la plupart des hommes de son pays, son père est à la grande pêche en ce 25 octobre 1792. Quatre ans plus tard, il disparaît en mer. Jeanne et ses trois frère et sœurs connaissent très tôt la pauvreté et le travail. Servante, aide-cuisinière dans un manoir proche de Cancale, infirmière à l’hôpital du Rosais de Saint Servan, employée de maison et garde-malade à domicile ..., Jeanne Jugan l’est successivement. A la demande en mariage d’un jeune marin, elle répondra : « Dieu me veut pour Lui, Il me garde pour une œuvre qui n’est pas connue, pour une œuvre qui n’est pas fondée ».
Jeanne Jugan ne veut que servir Dieu et les autres,
les pauvres surtout, les plus faibles, les plus démunis, fidèle à l’idéal de configuration à Jésus par Marie qu’enseigne saint Jean Eudes aux membres du Tiers Ordre de la Mère Admirable, association qu’elle rejoint vers l’âge de 25 ans.
Rédigé par l'équipe de rédaction le 11 Octobre 2009 à 14:46
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2 commentaires
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Permalien
Jean-Marie Guénois. Le Figaro.
La religion est partout. Même au ministère des Affaires étrangères.
L'ancien recteur de la Catho de Paris vient de faire sa première rentrée au ministère des Affaires étrangères pour conseiller les ambassadeurs.
Cet été, le Quai d'Orsay s'est doté d'un «pôle religions». Voulue par Bernard Kouchner, cette instance inédite a trouvé place au sein de «la direction de la prospective», chargée de discerner les enjeux d'avenir de la diplomatie française. Comme l'économie ou la politique, le facteur religieux entre désormais de plain-pied dans l'analyse des évolutions du monde. «Le fait religieux, commente le ministère, joue un rôle important dans les rapports entre les nations.»
Alors à qui confier une telle charge dans le cadre de la République laïque ? Paradoxalement, c'est un catholique qui a été choisi ! Non pour sa religion, évidemment, mais pour sa compétence, internationalement reconnue. Joseph Maïla, universitaire de 60 ans, spécialiste de l'islam, a passé sa vie à étudier les ressorts les plus subtils des conflits, et parmi eux la fougue ou la sagesse religieuse, facteurs souvent ignorés par les spécialistes des rapports de forces. Natif du Liban, Joseph Maïla, à côté d'une brillante carrière de professeur, en France où il vit depuis quarante ans, en Allemagne, au Canada, en Belgique, en Espagne et aux États-Unis, a souvent été appelé comme expert, en Afrique et au Moyen-Orient, pour débloquer des situations. Cette expérience, il l'a transformée en fondant le Centre de recherche sur la paix et l'Institut de formation à la médiation au sein de l'Institut catholique de Paris, dont il a été aussi le recteur. Au Quai d'Orsay, il n'est pas inconnu puisqu'il a siégé à la commission Juppé, qui a produit le livre blanc sur la politique étrangère et européenne de la France. Mais son véritable examen d'entrée, il l'a passé à la fin du mois d'août dernier, lors de la conférence des ambassadeurs, où un atelier sur les religions était proposé. Maïla, «jeune» titulaire du nouveau poste, fut stupéfait de voir affluer un nombre considérable d'ambassadeurs. Le public l'a harcelé de questions. Dès lors, le «pôle religions» s'imposait comme une nécessité. Depuis, les demandes ne cessent d'affluer sur son bureau. Pour y répondre, un secrétariat et deux chargés de mission, soit quatre personnes sur le total de 16 000 fonctionnaires du ministère. À qui il faut ajouter le conseiller pour les affaires religieuses et son équipe, fonction qui existe depuis 1920, en charge des relations institutionnelles avec les religions présentes en France, désormais complémentaire du «pôle religions».
La religion est partout. Même au ministère des Affaires étrangères.
L'ancien recteur de la Catho de Paris vient de faire sa première rentrée au ministère des Affaires étrangères pour conseiller les ambassadeurs.
Cet été, le Quai d'Orsay s'est doté d'un «pôle religions». Voulue par Bernard Kouchner, cette instance inédite a trouvé place au sein de «la direction de la prospective», chargée de discerner les enjeux d'avenir de la diplomatie française. Comme l'économie ou la politique, le facteur religieux entre désormais de plain-pied dans l'analyse des évolutions du monde. «Le fait religieux, commente le ministère, joue un rôle important dans les rapports entre les nations.»
Alors à qui confier une telle charge dans le cadre de la République laïque ? Paradoxalement, c'est un catholique qui a été choisi ! Non pour sa religion, évidemment, mais pour sa compétence, internationalement reconnue. Joseph Maïla, universitaire de 60 ans, spécialiste de l'islam, a passé sa vie à étudier les ressorts les plus subtils des conflits, et parmi eux la fougue ou la sagesse religieuse, facteurs souvent ignorés par les spécialistes des rapports de forces. Natif du Liban, Joseph Maïla, à côté d'une brillante carrière de professeur, en France où il vit depuis quarante ans, en Allemagne, au Canada, en Belgique, en Espagne et aux États-Unis, a souvent été appelé comme expert, en Afrique et au Moyen-Orient, pour débloquer des situations. Cette expérience, il l'a transformée en fondant le Centre de recherche sur la paix et l'Institut de formation à la médiation au sein de l'Institut catholique de Paris, dont il a été aussi le recteur. Au Quai d'Orsay, il n'est pas inconnu puisqu'il a siégé à la commission Juppé, qui a produit le livre blanc sur la politique étrangère et européenne de la France. Mais son véritable examen d'entrée, il l'a passé à la fin du mois d'août dernier, lors de la conférence des ambassadeurs, où un atelier sur les religions était proposé. Maïla, «jeune» titulaire du nouveau poste, fut stupéfait de voir affluer un nombre considérable d'ambassadeurs. Le public l'a harcelé de questions. Dès lors, le «pôle religions» s'imposait comme une nécessité. Depuis, les demandes ne cessent d'affluer sur son bureau. Pour y répondre, un secrétariat et deux chargés de mission, soit quatre personnes sur le total de 16 000 fonctionnaires du ministère. À qui il faut ajouter le conseiller pour les affaires religieuses et son équipe, fonction qui existe depuis 1920, en charge des relations institutionnelles avec les religions présentes en France, désormais complémentaire du «pôle religions».
18 mois après avoir été décidé par le Saint Synode de l'Église russe, le séminaire russe en France a effectué sa première rentrée le 5 octobre 2009 et pravoslavie.ru lui consacre un grand article de Sergei Moudrov (Сергей Мудров). Je ne vais pas m'attarder sur la description des lieux, les conditions d'accueil et les programmes dispensés, ils sont disponible sur le site du séminaire, mais l'interview du recteur le hiéromoine Alexandre (Siniakov) donne un nouvel éclairage à l'ensemble du projet.
Dès le départ, le p. Alexandre insiste sur le coté multiculturel du projet: Paris a été choisi pour bénéficier du contexte intellectuel et universitaire français"; l'enseignement se fait en russe et français, ceux qui ne maitrisent pas notre langue suivant des cours accélérés car les séminaristes suivent des cours à la Sorbonne et à l'École pratique des hautes études, où ils devront passer des examens pour obtenir un double diplôme: celui du séminaire et un mastère de philosophie.
Les séminaristes devront aussi apprendre l'anglais et une autre langue européenne…
Ouvrant les contacts avec l'Occident pour les séminaristes venant de CEI, ce séminaire répond aussi aux besoins des enfants des nouveaux immigrants, ceux qui sont arrivés après 1990: ces jeunes ont des difficultés à étudier en Russie, par exemple pour des questions de visas, et "comme résultat, durant les 15 dernières années, nous avons ordonnés des prêtres qui n'avaient pas suivi de formation religieuse.
Le séminaire de Paris est appelé à palier ce problème" signale le p. Alexandre. Les professeurs viendront aussi tant de CEI que d'Europe occidentale. Comme le séminaire bénéficie du soutien des pouvoirs publics, il ne devrait pas y avoir de problèmes de visas pour les professeurs et les séminaristes venant de pays hors UE.
Une initiative panorthodoxe
Puis le P. Alexandre parle du coté interdiocésain, qui devient même inter-juridictionnel: "tous les évêques de l'Église orthodoxe russe en Europe centrale et occidental font partie du conseil de surveillance du séminaire (…), ainsi que Mgr Gabriel de Comane (qui a accepté d'y participer).
(iVG: le dernier communiqué de l'Archevêché parle "de la visite qu’il / Mgr Gabriel/ a effectuée, au début du mois de septembre au [Séminaire russe, d’Epinay-sous-Sénart, à l’invitation de la direction du séminaire"]i).
Dès le départ, le p. Alexandre insiste sur le coté multiculturel du projet: Paris a été choisi pour bénéficier du contexte intellectuel et universitaire français"; l'enseignement se fait en russe et français, ceux qui ne maitrisent pas notre langue suivant des cours accélérés car les séminaristes suivent des cours à la Sorbonne et à l'École pratique des hautes études, où ils devront passer des examens pour obtenir un double diplôme: celui du séminaire et un mastère de philosophie.
Les séminaristes devront aussi apprendre l'anglais et une autre langue européenne…
Ouvrant les contacts avec l'Occident pour les séminaristes venant de CEI, ce séminaire répond aussi aux besoins des enfants des nouveaux immigrants, ceux qui sont arrivés après 1990: ces jeunes ont des difficultés à étudier en Russie, par exemple pour des questions de visas, et "comme résultat, durant les 15 dernières années, nous avons ordonnés des prêtres qui n'avaient pas suivi de formation religieuse.
Le séminaire de Paris est appelé à palier ce problème" signale le p. Alexandre. Les professeurs viendront aussi tant de CEI que d'Europe occidentale. Comme le séminaire bénéficie du soutien des pouvoirs publics, il ne devrait pas y avoir de problèmes de visas pour les professeurs et les séminaristes venant de pays hors UE.
Une initiative panorthodoxe
Puis le P. Alexandre parle du coté interdiocésain, qui devient même inter-juridictionnel: "tous les évêques de l'Église orthodoxe russe en Europe centrale et occidental font partie du conseil de surveillance du séminaire (…), ainsi que Mgr Gabriel de Comane (qui a accepté d'y participer).
(iVG: le dernier communiqué de l'Archevêché parle "de la visite qu’il / Mgr Gabriel/ a effectuée, au début du mois de septembre au [Séminaire russe, d’Epinay-sous-Sénart, à l’invitation de la direction du séminaire"]i).
La canonisation e la famille Impériale a provoqué en Russie des réactions très différenciées: si d'une part il y a des hagiographes qui s'en félicitent, comme le fait par exemple le livre de Victor Loupan cité par ailleurs, d'autres, qui ne sont pas tous des nostalgiques du bolchévisme, s'indignent en soulignant les erreurs et les faiblesses de l'empereur et de sa famille. Dans tous les cas, personne ne comprend vraiment ce que signifie une canonisation et pourquoi Nicolas II a été proclamé "strastoterptsy". Un article dans le N° du 7/08/2009 du journal KIFA fait appel au p. Georges Mitrofanov (1) pour répondre aux questions les plus courantes sur le sujet. J'en reprends les principaux arguments.
Le p. Georges commence par affirmer que "les faits historiques ne permettent pas de considérer les membres de la famille impériale comme des martyres chrétiens. Mourir en martyre présuppose la possibilité de renier le Christ pour sauver sa vie. Mais la famille impériale a été massacrée comme famille impériale, par des gens qui la considérait comme le symbole de cette Russie impériale qu'ils détestaient.
La famille impériale a donc été mise au rang "strastoterptsy", continue le p. Georges, spécifique a l'Église russe, comme l'ont été les princes qui ont accepté les souffrances et la mort de la mains de leurs adversaires politiques, dans un esprit d’abnégation chrétienne. La commission de canonisation a étudié 7 rapports: 5 ont présenté l'action politique et ecclésiale du dernier empereur, et la commission a jugé qu'il n'y avait pas là matière à canonisation, mais les deux derniers, consacrés "aux derniers jours de la famille impériale" et "Positon de l'Église concernant le rang de "strastoterptsy" ont emporté la décision.
Le p. Georges commence par affirmer que "les faits historiques ne permettent pas de considérer les membres de la famille impériale comme des martyres chrétiens. Mourir en martyre présuppose la possibilité de renier le Christ pour sauver sa vie. Mais la famille impériale a été massacrée comme famille impériale, par des gens qui la considérait comme le symbole de cette Russie impériale qu'ils détestaient.
La famille impériale a donc été mise au rang "strastoterptsy", continue le p. Georges, spécifique a l'Église russe, comme l'ont été les princes qui ont accepté les souffrances et la mort de la mains de leurs adversaires politiques, dans un esprit d’abnégation chrétienne. La commission de canonisation a étudié 7 rapports: 5 ont présenté l'action politique et ecclésiale du dernier empereur, et la commission a jugé qu'il n'y avait pas là matière à canonisation, mais les deux derniers, consacrés "aux derniers jours de la famille impériale" et "Positon de l'Église concernant le rang de "strastoterptsy" ont emporté la décision.
Plusieurs communiqués ont annoncé l'issue positive de la réunion des groupes de travail pour le dialogue crées par l'Eglise Autonome d'Ukraine – Patriarcat de Moscou (EAU-MP) et le "patriarcat de Kiev" (KP) (cf. note dédiée et commentaire qui s'est déroulée le 2 octobre à la Laure des Grottes de Kiev. Le site Bogoslov.ru publie le texte complet du protocole d'accord et une analyse intéressante, qu'on peut trouver sur plusieurs sites religieux ukrainiens, par exemple kiev-orthodox.org.
Cette analyse relève en particulier plusieurs points marquants.
Rappelons d'abord que les deux groupes de travail ont été crées par les synodes respectifs des deux Églises, ce qui marque déjà un changement claire: on veut passer de la confrontation, parfois musclée quand il s'agissait de prendre le contrôle d'une église, au dialogue. Et il faut replacer l'événement dans le contexte crée par la visite patriarche Cyrille I en Ukraine: il a clairement souligné à plusieurs reprises qu'il souhaite mettre fin è la confrontation et ouvrir un dialogue avec les juridictions non canoniques d'Ukraine. Nous avons donc là la suite concrète des initiatives annoncées par patriarche Cyrille I. Le fait qu'un protocole commun ait été signé dès la première réunion est de bon augure, même s'il est bien spécifié qu'il ne s'agit pas de l'ouverture du dialogue mais uniquement de sa préparation, la suite dépendant de la décision des synodes: il y a maintenant un document accepté par les deux parties comme base pour l'ouverture du dialogue et c'est un pas en avant.
Certains point du document sont particulières significatifs:
Le point 4 proclame que "le dialogue doit se faire dans un esprit de paix et de concorde": cela semble un lieu commun mais devient très concret dans un contexte où des paroisses changent de juridiction avec violence, comme nous l'avons souligné, car cala rend bien évidement tout dialogue impossible. Il faudra donc que, dès le début du dialogue, les parties définissent une procédure de conciliation en cas de confrontation entre communautés paroissiales /commentaire de VG: nous connaissons aussi cette situation chez nous!/
Cette analyse relève en particulier plusieurs points marquants.
Rappelons d'abord que les deux groupes de travail ont été crées par les synodes respectifs des deux Églises, ce qui marque déjà un changement claire: on veut passer de la confrontation, parfois musclée quand il s'agissait de prendre le contrôle d'une église, au dialogue. Et il faut replacer l'événement dans le contexte crée par la visite patriarche Cyrille I en Ukraine: il a clairement souligné à plusieurs reprises qu'il souhaite mettre fin è la confrontation et ouvrir un dialogue avec les juridictions non canoniques d'Ukraine. Nous avons donc là la suite concrète des initiatives annoncées par patriarche Cyrille I. Le fait qu'un protocole commun ait été signé dès la première réunion est de bon augure, même s'il est bien spécifié qu'il ne s'agit pas de l'ouverture du dialogue mais uniquement de sa préparation, la suite dépendant de la décision des synodes: il y a maintenant un document accepté par les deux parties comme base pour l'ouverture du dialogue et c'est un pas en avant.
Certains point du document sont particulières significatifs:
Le point 4 proclame que "le dialogue doit se faire dans un esprit de paix et de concorde": cela semble un lieu commun mais devient très concret dans un contexte où des paroisses changent de juridiction avec violence, comme nous l'avons souligné, car cala rend bien évidement tout dialogue impossible. Il faudra donc que, dès le début du dialogue, les parties définissent une procédure de conciliation en cas de confrontation entre communautés paroissiales /commentaire de VG: nous connaissons aussi cette situation chez nous!/
L’agence RIA donne le résumé de l’intervention de Mgr Hilarion. Qu’un patrologue et théologien connu aie à dire des choses qui paraissent aller de soi peut paraître étrange. Mais cela reflète bien le niveau de conscience de l’opinion et montre l’ampleur du travail missionnaire que l’Eglise est appelée à conduire.
Un cycle de conférences destinées à la jeunesse a commencé dans l’un des plus grands auditoriums de Moscou.
L’archevêque Hilarion condamne le ritualisme ainsi que la dépendance sous toutes ses formes
L’archevêque de Volokolamsk Hilarion, président du département des relations extérieures du patriarcat de Moscou est intervenu le 6 octobre devant un jeune public réuni dans le grand auditorium du Musée Polytechnique de Moscou.
Il a condamné le ritualisme ainsi que diverses formes de dépendance de la personnalité parmi lesquelles l’appartenance à diverses sectes. La foi en les rituels est très répandue, a-t-il dit. Il s’agit d’un ensemble de gestes et de formules qu’il suffit d’observer pour être considéré comme appartenant à telle ou telle religion. Le port ou le refus du fichu, le port du jean par les femmes, la manière de se signer, tout ce qui est autorisé et tout ce qui ne l’est pas, ce qui est interdit… On ne réfléchit aux vraies questions que bien plus rarement. Malheureusement l’orthodoxie est devenue pour nombre de nos concitoyens de simples traditions dans leur vie quotidienne. Un enfant vient à naître : « Baptisons le », achat d’une maison ou d’une voiture : « Faisons les bénir pour mieux les garder », un mariage : « Célébrons le à l’église ».
De 70 à 80 % de nos habitants se disent orthodoxes. Cependant, fort peu d’entre eux savent ce qu’est la foi et vivent en conformité avec l’orthodoxie. Les jeunes ne trouvent aucun sens à la vie. Ils se lancent dans une course effrénée et vaine au bonheur. C’est bien ce qui induit toute sorte de dépendances : alcool, drogues, jeux d’argent.
Un cycle de conférences destinées à la jeunesse a commencé dans l’un des plus grands auditoriums de Moscou.
L’archevêque Hilarion condamne le ritualisme ainsi que la dépendance sous toutes ses formes
L’archevêque de Volokolamsk Hilarion, président du département des relations extérieures du patriarcat de Moscou est intervenu le 6 octobre devant un jeune public réuni dans le grand auditorium du Musée Polytechnique de Moscou.
Il a condamné le ritualisme ainsi que diverses formes de dépendance de la personnalité parmi lesquelles l’appartenance à diverses sectes. La foi en les rituels est très répandue, a-t-il dit. Il s’agit d’un ensemble de gestes et de formules qu’il suffit d’observer pour être considéré comme appartenant à telle ou telle religion. Le port ou le refus du fichu, le port du jean par les femmes, la manière de se signer, tout ce qui est autorisé et tout ce qui ne l’est pas, ce qui est interdit… On ne réfléchit aux vraies questions que bien plus rarement. Malheureusement l’orthodoxie est devenue pour nombre de nos concitoyens de simples traditions dans leur vie quotidienne. Un enfant vient à naître : « Baptisons le », achat d’une maison ou d’une voiture : « Faisons les bénir pour mieux les garder », un mariage : « Célébrons le à l’église ».
De 70 à 80 % de nos habitants se disent orthodoxes. Cependant, fort peu d’entre eux savent ce qu’est la foi et vivent en conformité avec l’orthodoxie. Les jeunes ne trouvent aucun sens à la vie. Ils se lancent dans une course effrénée et vaine au bonheur. C’est bien ce qui induit toute sorte de dépendances : alcool, drogues, jeux d’argent.
"Nicolas II - Le saint tsar"
VICTOR LOUPAN
« Ce n’est pas une biographie de plus sur le dernier tsar de Russie », avertit l’éditeur. Il est vrai que l’angle d’approche est tout à fait original. Sous la plume d’un auteur qui ne dissimule pas sa foi orthodoxe, merveilleux et réalité historique voisinent dans cette vie de saint Nicolas II, canonisé par l’Eglise russe en août 2000 avec sa famille et 1500 autres victimes de la révolution. La préface du patriarche de Moscou, qui se défend de toute nostalgie monarchiste, a alors valeur d’imprimatur.
Le souverain est vénéré en tant que strastoterptsy, comme ayant accepté la mort dans un esprit d’abnégation chrétienne. Il a pris sur lui les péchés du peuple russe et s’est offert en victime expiatoire. L’auteur ne pousse cependant pas assez loin la réflexion sur le caractère métaphysique de l’immolation du tsar sur l’ordre de Lénine. Il aurait pu se référer au fameux discours de Robespierre sur la culpabilité de Louis XVI. L’assassinat de Nicolas II est véritablement l’acte fondateur du régime, sa déclaration de guerre au christianisme lui-même. C’est un acte de défiance absolue envers Dieu.
Les controverses au sujet de l’ancien tsar ont occupé les chercheurs et les médias russes tout au long des années 1990. Si, dans le grand public, beaucoup en sont restés à la caricature soviétique de « Nicolas le Sanglant », d’autres lui vouent une admiration sans bornes, se souvenant que sous son règne l’Empire connut une croissance économique sans précédent, et qu’une classe moyenne - préalable indispensable à la démocratisation des institutions - était en train de naître grâce aux réformes de Stolypine.
L’auteur VICTOR LOUPAN a choisi son camp.
VICTOR LOUPAN
« Ce n’est pas une biographie de plus sur le dernier tsar de Russie », avertit l’éditeur. Il est vrai que l’angle d’approche est tout à fait original. Sous la plume d’un auteur qui ne dissimule pas sa foi orthodoxe, merveilleux et réalité historique voisinent dans cette vie de saint Nicolas II, canonisé par l’Eglise russe en août 2000 avec sa famille et 1500 autres victimes de la révolution. La préface du patriarche de Moscou, qui se défend de toute nostalgie monarchiste, a alors valeur d’imprimatur.
Le souverain est vénéré en tant que strastoterptsy, comme ayant accepté la mort dans un esprit d’abnégation chrétienne. Il a pris sur lui les péchés du peuple russe et s’est offert en victime expiatoire. L’auteur ne pousse cependant pas assez loin la réflexion sur le caractère métaphysique de l’immolation du tsar sur l’ordre de Lénine. Il aurait pu se référer au fameux discours de Robespierre sur la culpabilité de Louis XVI. L’assassinat de Nicolas II est véritablement l’acte fondateur du régime, sa déclaration de guerre au christianisme lui-même. C’est un acte de défiance absolue envers Dieu.
Les controverses au sujet de l’ancien tsar ont occupé les chercheurs et les médias russes tout au long des années 1990. Si, dans le grand public, beaucoup en sont restés à la caricature soviétique de « Nicolas le Sanglant », d’autres lui vouent une admiration sans bornes, se souvenant que sous son règne l’Empire connut une croissance économique sans précédent, et qu’une classe moyenne - préalable indispensable à la démocratisation des institutions - était en train de naître grâce aux réformes de Stolypine.
L’auteur VICTOR LOUPAN a choisi son camp.
SERVICE DE PÈLERINAGE DU DIOCESE DE CHERSONESE EN FRANCE
avec la bénédiction de l'archevêque Innocent de Chersonèse
Fête de la Protection de Notre Toute Sainte Souveraine Mère de Dieu et toujours Vierge Marie
Dernier jour pour l’inscription : le 11 octobre
Chers frères et sœurs, nous vous invitons à prendre part à notre pèlerinage qui aura lieu
le mercredi 14 octobre 2009 où la Divine Liturgie sera célébrée à 9h00 en la cathédrale Notre-Dame de Chartres suivie de la vénération du Voile de la Vierge. (crypte Saint-Lubin, IX siècle).
Départ le 14 octobre à 07h00 de l’église des Trois-Saints-Docteurs.
Pour toutes questions concernant les réservations contactez nous au:
tel.: 01 75 43 97 23 (de 15h00 à 18h00)
06 29 97 16 64 – Violette MASLOV
avec la bénédiction de l'archevêque Innocent de Chersonèse
Fête de la Protection de Notre Toute Sainte Souveraine Mère de Dieu et toujours Vierge Marie
Dernier jour pour l’inscription : le 11 octobre
Chers frères et sœurs, nous vous invitons à prendre part à notre pèlerinage qui aura lieu
le mercredi 14 octobre 2009 où la Divine Liturgie sera célébrée à 9h00 en la cathédrale Notre-Dame de Chartres suivie de la vénération du Voile de la Vierge. (crypte Saint-Lubin, IX siècle).
Départ le 14 octobre à 07h00 de l’église des Trois-Saints-Docteurs.
Pour toutes questions concernant les réservations contactez nous au:
tel.: 01 75 43 97 23 (de 15h00 à 18h00)
06 29 97 16 64 – Violette MASLOV
Constantinople estime que le métropolite de Kiev et d’Ukraine Vladimir est le leader spirituel de tous les orthodoxes d’Ukraine.
Interfax fait savoir le 5 octobre que les représentants du patriarcat de Constantinople ont souligné lors de leur rencontre Mgr Vladimir que celui-ci symbolise l’unité de tous les fidèles d’Ukraine quelle que soit leur appartenance juridictionnelle. Les représentants de Constantinople ont exprimé leur gratitude au métropolite Vladimir « pour les efforts qu’il met en œuvre en vue d’unifier les orthodoxes d’Ukraine ». Ils ont rappelé que l’objectif de leur voyage est de contribuer au processus permettant de surmonter les divisions. Selon eux, le patriarcat de Constantinople ne conduirait aucune action unilatérale, il n’agirait qu’après s’être concerté avec l’Eglise orthodoxe d’Ukraine.
Le métropolite Vladimir a de son coté décoré ses hôtes ainsi que Piotr Youchtchenko, président de l’association « Pour une Église ukrainienne locale qui était présent à la réunion d’un ordre ecclésial. Faisaient partie de la délégation de l’église de Constantinople le métropolite de Gaule Emmanuel, l’archimandrite Elpidophore Lambrdianis, secrétaire du Saint Synode ainsi que le prêtre Vassilios Papathanasios.
Les membres de la délégation ont été reçus par le président Victor Youchtchenko. Ils ont rencontré Philarète Denissenko, responsable du «patriarcat de Kiev » autoproclamé non reconnu dans le monde orthodoxe.
Le président Youchtchenko a dit aux délégués de Constantinople « qu’il est indispensable d’approfondir et d’élargir le dialogue inter ecclésial afin de surmonter les contradictions inter orthodoxes et de créer en Ukraine une Eglise orthodoxe unifiée ».
Interfax fait savoir le 5 octobre que les représentants du patriarcat de Constantinople ont souligné lors de leur rencontre Mgr Vladimir que celui-ci symbolise l’unité de tous les fidèles d’Ukraine quelle que soit leur appartenance juridictionnelle. Les représentants de Constantinople ont exprimé leur gratitude au métropolite Vladimir « pour les efforts qu’il met en œuvre en vue d’unifier les orthodoxes d’Ukraine ». Ils ont rappelé que l’objectif de leur voyage est de contribuer au processus permettant de surmonter les divisions. Selon eux, le patriarcat de Constantinople ne conduirait aucune action unilatérale, il n’agirait qu’après s’être concerté avec l’Eglise orthodoxe d’Ukraine.
Le métropolite Vladimir a de son coté décoré ses hôtes ainsi que Piotr Youchtchenko, président de l’association « Pour une Église ukrainienne locale qui était présent à la réunion d’un ordre ecclésial. Faisaient partie de la délégation de l’église de Constantinople le métropolite de Gaule Emmanuel, l’archimandrite Elpidophore Lambrdianis, secrétaire du Saint Synode ainsi que le prêtre Vassilios Papathanasios.
Les membres de la délégation ont été reçus par le président Victor Youchtchenko. Ils ont rencontré Philarète Denissenko, responsable du «patriarcat de Kiev » autoproclamé non reconnu dans le monde orthodoxe.
Le président Youchtchenko a dit aux délégués de Constantinople « qu’il est indispensable d’approfondir et d’élargir le dialogue inter ecclésial afin de surmonter les contradictions inter orthodoxes et de créer en Ukraine une Eglise orthodoxe unifiée ».
Les textes approuvés par Chambésy IV sont disponibles, en grec et en anglais, sur le site de la SCOBA (Conférence permanente des évêques orthodoxes canoniques en Amérique). En comparant avec les documents de 1993 on peut vérifier qu'il y a eu bon nombre d'amendements et ajouts, comme l'a expliqué Mgr Hilarion (cf. note dédiée)
Les précisions concernant les droits des Assemblées Épiscopales et de leurs présidents ont été abondamment commentés, mais je relève des détails intéressants dans les "Règles de Fonctionnement des Assemblées Episcopales de la Diaspora" par rapport à la situation en France:
- Les évêques qui ne résident pas dans la région mais y "assurent un ministère pastoral" font partie de l'Assemblée (art 1 point 2): Mgr Michel de Genève est bien dans ce cas.
- sous réserve de l'exactitude de la traduction, le "Comité Exécutif" (art 3) est composé des évêques "principaux" (Primatial) de chaque Église canonique de la région: ce n'est pas le cas actuellement et, pour Constantinople, cela devrait supprimer la duplication Daru/Métropole. Si je comprends bien l'article 4 pt. 2, c'est aussi de cette façon que sont désignés les Vice-présidents de l'Assemblée.
Les précisions concernant les droits des Assemblées Épiscopales et de leurs présidents ont été abondamment commentés, mais je relève des détails intéressants dans les "Règles de Fonctionnement des Assemblées Episcopales de la Diaspora" par rapport à la situation en France:
- Les évêques qui ne résident pas dans la région mais y "assurent un ministère pastoral" font partie de l'Assemblée (art 1 point 2): Mgr Michel de Genève est bien dans ce cas.
- sous réserve de l'exactitude de la traduction, le "Comité Exécutif" (art 3) est composé des évêques "principaux" (Primatial) de chaque Église canonique de la région: ce n'est pas le cas actuellement et, pour Constantinople, cela devrait supprimer la duplication Daru/Métropole. Si je comprends bien l'article 4 pt. 2, c'est aussi de cette façon que sont désignés les Vice-présidents de l'Assemblée.
Alexis Rastorguev
"....La Russie est un pays gigantesque, depuis longtemps c’est l’objet de sa fierté très spéciale. Son étendue a toujours été comme une métaphore de son importance, de sa force et de sa mission historique exceptionnelle ; tout cela passe aisément d’un pouvoir à l’autre malgré les formidables divergences des principes essentiels de leurs organisations étatiques, idéologiques ou religieuses : régime monarchique ou républicain, république ou tyrannie, nous sommes spéciaux, nous sommes incomparables, nous sommes exceptionnels et nous occupons implicitement la meilleure place dans l’Histoire."
"Leurs enfants continueront à se rassembler autour des églises pour les grandes fêtes mais le rêve d’éduquer la génération pour la Russie demeurera chimérique. Combien de Russes ont travaillé aux usines Renault ? Combien y avait-il d’églises russes à Boulogne-Billancourt ? Et de nos jours, ne reste-t-il que quelques noms de famille sur de vieilles plaques ? Maintenant ne reste-t-il qu’un souvenir ému de la première vague « blanche » d’émigration ?
Et c’est tout ? Eh bien, c’est déjà ça. Il n’y eut plus jamais d’autre Russie de 600 millions de personnes comme celle de Stolypine, plus de Russie de Wrangel ; il n’y eut plus jamais de Russie, composée d’un énorme territoire multi-ethnique et riche, sur laquelle règne un grand monarque. Et tant pis, cela ne pouvait pas être. Tout cela n’était que rêves russes du bon vieux temps de l’âge d’or des tsars. Mais ce qui fut sensiblement plus concret que tous ces rêves, c’est que les vies de tous ces gens-là ne se sont pas réalisées non plus. Il ne s’est trouvé aucun lieu pour cela.
Les politiciens ne sont pas devenus des hommes politiques, les soldats ne sont pas devenus généraux, les érudits ne sont pas devenus professeurs....
Quoique... quoique... tout cela n’est peut-être pas vrai. Ces gens qui figurent sur les photos d’un lointain passé ont encore une vie entière devant eux. Il y aura les grands écrits du monde slave et de la théologie de l’émigration russe, il y aura les œuvres de Gaïto Gazdanoff et de Serge Mamontoff, de Georges Florovsky et d’Alexandre Schmemann ; devant eux il y a encore tant de décennies au cours desquelles bouillonnera l’inlassable Roman Goul ; bientôt Antony Bloom deviendra « Vitiaz »...
Saints et militaires, pécheurs et ermites, tous errants du Grand Exode Russe ont pour toujours quitté leur pays. Bien d’autres partiront encore, il y aura encore la seconde guerre et encore des personnes déplacées, il y aura encore une troisième vague puis une quatrième ; errance incessante de notre peuple sans terre.
Et, malgré tout, la terre des émigrés russes, invisible et morcelée de par le monde, est devenue une partie de la seule patrie immatérielle ; pour nous tous, c’est la terre de la langue, la terre de la parole et du raisonnement, de la pensée et de la prière, dont chacun possède une parcelle'
"....La Russie est un pays gigantesque, depuis longtemps c’est l’objet de sa fierté très spéciale. Son étendue a toujours été comme une métaphore de son importance, de sa force et de sa mission historique exceptionnelle ; tout cela passe aisément d’un pouvoir à l’autre malgré les formidables divergences des principes essentiels de leurs organisations étatiques, idéologiques ou religieuses : régime monarchique ou républicain, république ou tyrannie, nous sommes spéciaux, nous sommes incomparables, nous sommes exceptionnels et nous occupons implicitement la meilleure place dans l’Histoire."
"Leurs enfants continueront à se rassembler autour des églises pour les grandes fêtes mais le rêve d’éduquer la génération pour la Russie demeurera chimérique. Combien de Russes ont travaillé aux usines Renault ? Combien y avait-il d’églises russes à Boulogne-Billancourt ? Et de nos jours, ne reste-t-il que quelques noms de famille sur de vieilles plaques ? Maintenant ne reste-t-il qu’un souvenir ému de la première vague « blanche » d’émigration ?
Et c’est tout ? Eh bien, c’est déjà ça. Il n’y eut plus jamais d’autre Russie de 600 millions de personnes comme celle de Stolypine, plus de Russie de Wrangel ; il n’y eut plus jamais de Russie, composée d’un énorme territoire multi-ethnique et riche, sur laquelle règne un grand monarque. Et tant pis, cela ne pouvait pas être. Tout cela n’était que rêves russes du bon vieux temps de l’âge d’or des tsars. Mais ce qui fut sensiblement plus concret que tous ces rêves, c’est que les vies de tous ces gens-là ne se sont pas réalisées non plus. Il ne s’est trouvé aucun lieu pour cela.
Les politiciens ne sont pas devenus des hommes politiques, les soldats ne sont pas devenus généraux, les érudits ne sont pas devenus professeurs....
Quoique... quoique... tout cela n’est peut-être pas vrai. Ces gens qui figurent sur les photos d’un lointain passé ont encore une vie entière devant eux. Il y aura les grands écrits du monde slave et de la théologie de l’émigration russe, il y aura les œuvres de Gaïto Gazdanoff et de Serge Mamontoff, de Georges Florovsky et d’Alexandre Schmemann ; devant eux il y a encore tant de décennies au cours desquelles bouillonnera l’inlassable Roman Goul ; bientôt Antony Bloom deviendra « Vitiaz »...
Saints et militaires, pécheurs et ermites, tous errants du Grand Exode Russe ont pour toujours quitté leur pays. Bien d’autres partiront encore, il y aura encore la seconde guerre et encore des personnes déplacées, il y aura encore une troisième vague puis une quatrième ; errance incessante de notre peuple sans terre.
Et, malgré tout, la terre des émigrés russes, invisible et morcelée de par le monde, est devenue une partie de la seule patrie immatérielle ; pour nous tous, c’est la terre de la langue, la terre de la parole et du raisonnement, de la pensée et de la prière, dont chacun possède une parcelle'
Voici les résultats du sondage mené depuis deux mois sur notre site au sujet du retour de l'Église orthodoxe russe au sein de la Conférence des Églises européennes. 327 votants y ont pris part.
La majorité d'entre eux (68 %) considère que le patriarcat de Moscou doit absolument rétablir sa participation à la KEK.
20 % pensent que l'Église russe doit y revenir, lorsque les conditions seront remplies.
7 % croient que le retour de l'Église russe dans la KEK n'est pas souhaitable.
Enfin, 4 % ont eu du mal à donner une réponse précise.
Un nouveau sondage, sur les relations entre l'Église orthodoxe russe et l'Église catholique romaine, est désormais en cours.
La majorité d'entre eux (68 %) considère que le patriarcat de Moscou doit absolument rétablir sa participation à la KEK.
20 % pensent que l'Église russe doit y revenir, lorsque les conditions seront remplies.
7 % croient que le retour de l'Église russe dans la KEK n'est pas souhaitable.
Enfin, 4 % ont eu du mal à donner une réponse précise.
Un nouveau sondage, sur les relations entre l'Église orthodoxe russe et l'Église catholique romaine, est désormais en cours.
Des représentants de l’Eglise Orthodoxe d’Ukraine et ceux des schismatiques ukrainiens (sous l’égide Philarète Dennissenko) vont tenir une rencontre de travail en vue de préparer le début du dialogue annonce Interfax le 2 octobre.
De par ailleurs, des membres de la Commission spéciale du Patriarcat de Constantinople participeront les 4 et 6 octobre à des pourparlers avec Méthode Koudriakov, leader de l’eglise orthodoxe autocéphale autoproclamée d’Ukraine.
L’archiprêtre Georges Kovalenko, attaché de presse du métropolite de Kiev et d’Ukraine Vladimir à ce propos que ces contacts sont les bienvenus mais que l’Eglise canonique continue à affirmer que des décisions concernant l’Ukraine ne peuvent être prises d’une manière unilatérale par le Patriarcat œcuménique sans concertation préalable avec l’Eglise Orthodoxe Russe.
Récemment « l’église autocéphale » avait exprimé le souhait d’être admise sous l’omophore de Constantinople.
De par ailleurs, des membres de la Commission spéciale du Patriarcat de Constantinople participeront les 4 et 6 octobre à des pourparlers avec Méthode Koudriakov, leader de l’eglise orthodoxe autocéphale autoproclamée d’Ukraine.
L’archiprêtre Georges Kovalenko, attaché de presse du métropolite de Kiev et d’Ukraine Vladimir à ce propos que ces contacts sont les bienvenus mais que l’Eglise canonique continue à affirmer que des décisions concernant l’Ukraine ne peuvent être prises d’une manière unilatérale par le Patriarcat œcuménique sans concertation préalable avec l’Eglise Orthodoxe Russe.
Récemment « l’église autocéphale » avait exprimé le souhait d’être admise sous l’omophore de Constantinople.
Interfax annonce la 30 septembre la sortie d’un livre consacré au métropolite de Leningrad et de Novgorod Nicodème (Rotov) qui aurait eu 8O ans en 2009. Mgr Nicodème a exercé une influence sans doute décisive sur la vie de l’Eglise Orthodoxe Russe au XX siècle. C’est une personnalité à l’étude laquelle s’attachent aujourd’hui de nombreux chercheurs.
Igor Vydrine, l’auteur de l’ouvrage, raconte la jeunesse du futur métropolite, la manière dont a mûri sa décision de consacrer sa vie à Dieu et à l’Eglise. Après avoir apporté ses vœux monastiques Mgr Nicodème occupe pendant de longues années la chaire de Yaroslavl. Par la suite il se consacre à la diplomatie ecclésiale. L’une de ses premières affectations est la Mission de l’Eglise orthodoxe Russe à Jérusalem. Avec le temps le métropolite Nicodème devient l’un des personnages les plus en vue de l’Eglise, il participe à l’élaboration d’un nouveau mode de rapports entre l’Eglise et l’Etat. Ceci dans le contexte plus que difficile des années Khrouchtchev-Brejnev. Mgr Nicodème s’applique à renforcer l’unité orthodoxe, à mettre en place un véritable dialogue avec Rome ce qui renforce la présence de l’orthodoxie russe dans les relations interconfessionnelles ainsi que sa situation dans le pays. Parmi les disciples de Mgr Nicodème il convient de nommer en premier le patriarche Alexis II, le métropolite Juvénal, le métropolite de Saint Pétersbourg Vladimir et de nombreux autres.
Igor Vydrine, l’auteur de l’ouvrage, raconte la jeunesse du futur métropolite, la manière dont a mûri sa décision de consacrer sa vie à Dieu et à l’Eglise. Après avoir apporté ses vœux monastiques Mgr Nicodème occupe pendant de longues années la chaire de Yaroslavl. Par la suite il se consacre à la diplomatie ecclésiale. L’une de ses premières affectations est la Mission de l’Eglise orthodoxe Russe à Jérusalem. Avec le temps le métropolite Nicodème devient l’un des personnages les plus en vue de l’Eglise, il participe à l’élaboration d’un nouveau mode de rapports entre l’Eglise et l’Etat. Ceci dans le contexte plus que difficile des années Khrouchtchev-Brejnev. Mgr Nicodème s’applique à renforcer l’unité orthodoxe, à mettre en place un véritable dialogue avec Rome ce qui renforce la présence de l’orthodoxie russe dans les relations interconfessionnelles ainsi que sa situation dans le pays. Parmi les disciples de Mgr Nicodème il convient de nommer en premier le patriarche Alexis II, le métropolite Juvénal, le métropolite de Saint Pétersbourg Vladimir et de nombreux autres.
La récente rencontre à Castel Gandolfo pourrait marquer un tournant décisif
ROME, Mercredi 30 septembre 2009 (ZENIT.org)
Nous publions ci-dessous une analyse des relations entre catholiques et orthodoxes, que le journaliste américain Robert Moynihan, directeur du mensuel « Inside the Vatican », propose aux lecteurs de ZENIT.
* * *
Parfois il n'y a pas de feux d'artifice. Les tournants peuvent s'opérer dans le silence, passer presque inaperçus.
Il pourrait en être ainsi avec le « Grand Schisme », la plus grave division de toute l'histoire de l'Eglise. La fin du schisme peut venir plus vite, et de façon plus inattendue, que beaucoup peuvent l'imaginer.
Le 18 septembre dernier, à Castel Gandolfo, le palais d'été des papes situé à une quarantaine de kilomètres de Rome, un archevêque orthodoxe russe du nom de Hilarion Alfeyev, 43 ans (un érudit, théologien, spécialiste en liturgie, compositeur et amateur de musique), a rencontré Benoît XVI, 82 ans (lui aussi un érudit, théologien, spécialiste en liturgie et amateur de musique), pendant près de deux heures, selon des sources bien informées. (Pour le moment, il n'y a pas de sources « officielles » sur cette réunion - et le Saint-Siège n'a toujours pas publié de communiqué.)
Ce silence laisse à penser que ce qui s'est passé était important - tellement important peut-être que le Saint-Siège n'estime pas prudent pour le moment de révéler publiquement la teneur de l'entretien.
Mais à en juger par de nombreux « signes », la rencontre a été exceptionnellement harmonieuse.
Si tel est le cas, cette rencontre du 18 septembre pourrait marquer un tournant décisif dans les relations entre la « Troisième Rome » (Moscou) et la « Première Rome » (Rome) - divisées depuis 1054.
Mgr Hilarion était en visite à Rome pendant cinq jours en tant que représentant du nouveau patriarche orthodoxe russe, Kirill I de Moscou.L'archevêque Hilarion a rencontré un personnage-clé, le cardinal Walter Kasper. Le 17 septembre, le cardinal a affirmé sur Radio Vatican que l'entretien avec Mgr Hilarion avait été « très paisible ».cardinal Kasper a également fait une révélation surprenante : qu'il avait suggéré à l'archevêque que les Eglises orthodoxes forment une sorte de « Conférence des évêques au niveau européen » qui constituerait un « partenaire direct de coopération » dans les réunions futures.
Il s'agirait là d'une étape révolutionnaire dans l'organisation des Eglises orthodoxes.
ROME, Mercredi 30 septembre 2009 (ZENIT.org)
Nous publions ci-dessous une analyse des relations entre catholiques et orthodoxes, que le journaliste américain Robert Moynihan, directeur du mensuel « Inside the Vatican », propose aux lecteurs de ZENIT.
* * *
Parfois il n'y a pas de feux d'artifice. Les tournants peuvent s'opérer dans le silence, passer presque inaperçus.
Il pourrait en être ainsi avec le « Grand Schisme », la plus grave division de toute l'histoire de l'Eglise. La fin du schisme peut venir plus vite, et de façon plus inattendue, que beaucoup peuvent l'imaginer.
Le 18 septembre dernier, à Castel Gandolfo, le palais d'été des papes situé à une quarantaine de kilomètres de Rome, un archevêque orthodoxe russe du nom de Hilarion Alfeyev, 43 ans (un érudit, théologien, spécialiste en liturgie, compositeur et amateur de musique), a rencontré Benoît XVI, 82 ans (lui aussi un érudit, théologien, spécialiste en liturgie et amateur de musique), pendant près de deux heures, selon des sources bien informées. (Pour le moment, il n'y a pas de sources « officielles » sur cette réunion - et le Saint-Siège n'a toujours pas publié de communiqué.)
Ce silence laisse à penser que ce qui s'est passé était important - tellement important peut-être que le Saint-Siège n'estime pas prudent pour le moment de révéler publiquement la teneur de l'entretien.
Mais à en juger par de nombreux « signes », la rencontre a été exceptionnellement harmonieuse.
Si tel est le cas, cette rencontre du 18 septembre pourrait marquer un tournant décisif dans les relations entre la « Troisième Rome » (Moscou) et la « Première Rome » (Rome) - divisées depuis 1054.
Mgr Hilarion était en visite à Rome pendant cinq jours en tant que représentant du nouveau patriarche orthodoxe russe, Kirill I de Moscou.L'archevêque Hilarion a rencontré un personnage-clé, le cardinal Walter Kasper. Le 17 septembre, le cardinal a affirmé sur Radio Vatican que l'entretien avec Mgr Hilarion avait été « très paisible ».cardinal Kasper a également fait une révélation surprenante : qu'il avait suggéré à l'archevêque que les Eglises orthodoxes forment une sorte de « Conférence des évêques au niveau européen » qui constituerait un « partenaire direct de coopération » dans les réunions futures.
Il s'agirait là d'une étape révolutionnaire dans l'organisation des Eglises orthodoxes.
Le 25 septembre, à Minsk, patriarche Cyrille I a visité avec le président Lukachenko l'église-mémorial de tous les saints, actuellement en construction et le patriarche a annoncé qu'il viendra avec plaisir la consacrer l'an prochain.
"Cette basilique sera la dominante spirituelle du renouveau architectural de la ville," a dit le patriarche, et il a trouvé magnifique l'idée de crée ainsi un mémorial à tous ceux qui sont tombés pour leur patrie et à toutes les victimes des répressions politiques et des conflits.
Cette basilique dédiée à tous les saints doit devenir le mémorial des millions de Biélorusses qui ont été dispersés dans le monde par les révolutions, les guerres et les répressions. Des offices des morts y seront célébrés quotidiennement pour les victimes innocentes et dans la partie inférieure sera rassemblée de la terre provenant des champs des grandes batailles et des tombes des victimes civiles des guerres et des reprécisons.
De même ce mémorial contiendra les archives des batailles, répressions et pogroms dont les Biélorusses ont été les victimes. Les noms de ces victimes, les lieux et les dates de ces tragédies seront portées sur des plaques commémoratives tout autour de la basilique et des dossiers sur chaque tragédie seront conservés dans la bibliothèque.
Cette initiative, unique à ma connaissance, de rassembler en un monument unique la commémoration des combattants "tombés au champ d'honneur" et des victimes des persécutions politiques est peut être une solution pour réconcilier les russes avec leur passé: "les défenseurs de la Patrie" font l'objet d'une vénération traditionnelle qui ne faiblit pas. Y joindre les victimes des pogroms et répressions permet de commémorer ces derniers sans porter atteinte aux premiers…
"Cette basilique sera la dominante spirituelle du renouveau architectural de la ville," a dit le patriarche, et il a trouvé magnifique l'idée de crée ainsi un mémorial à tous ceux qui sont tombés pour leur patrie et à toutes les victimes des répressions politiques et des conflits.
Cette basilique dédiée à tous les saints doit devenir le mémorial des millions de Biélorusses qui ont été dispersés dans le monde par les révolutions, les guerres et les répressions. Des offices des morts y seront célébrés quotidiennement pour les victimes innocentes et dans la partie inférieure sera rassemblée de la terre provenant des champs des grandes batailles et des tombes des victimes civiles des guerres et des reprécisons.
De même ce mémorial contiendra les archives des batailles, répressions et pogroms dont les Biélorusses ont été les victimes. Les noms de ces victimes, les lieux et les dates de ces tragédies seront portées sur des plaques commémoratives tout autour de la basilique et des dossiers sur chaque tragédie seront conservés dans la bibliothèque.
Cette initiative, unique à ma connaissance, de rassembler en un monument unique la commémoration des combattants "tombés au champ d'honneur" et des victimes des persécutions politiques est peut être une solution pour réconcilier les russes avec leur passé: "les défenseurs de la Patrie" font l'objet d'une vénération traditionnelle qui ne faiblit pas. Y joindre les victimes des pogroms et répressions permet de commémorer ces derniers sans porter atteinte aux premiers…
Notre forum ayant une vocation évidente de promouvoir le dialogue à tous les niveaux, je trouve intéressant de commenter toutes les rencontres entre Chrétiens dont j'ai connaissance.
Ainsi orthodoxie.com rend compte du 5 ème colloque patristique catholique-orthodoxe organisé par la fondation Pro Oriente(1) à l’Académie ecclésiastique supérieure de Thessalonique (Grèce) autour du thème : « La sainteté et l’apostolicité de l’Église ».
Ce colloque est revenu sur le thème de la primauté au premier millénaire, pierre d'achoppement du dialogue catholique-orthodoxe actuel (et du débat inter-orthodoxe!) en partant de l’apostolicité et du rôle de Saint Pierre: comme le rapporte le compte rendu (je cite in extenso), "les conférenciers se sont accordés pour souligner que l’apostolicité concerne tous les aspects de la vie de l’Eglise.
Les discussions ont mis en évidence que le terme « apôtre » est porteur de multiples sens dans l’Eglise ancienne. Les participants ont distingué deux dimensions principales de l’apostolicité : l’une, missionnaire et historique, correspond au fait que les Apôtres sont envoyés dans le monde par le Christ, qui est lui-même le premier « apôtre » (envoyé) du Père ; l’autre, eschatologique, tient au fait que depuis la Pentecôte chaque assemblée eucharistique réunie autour d’un ministre anticipe la convocation des Apôtres par le Christ au Dernier jour.
Suivant la première perspective, certaines Eglises locales ont été distinguées historiquement comme « sièges apostoliques », notamment le siège de Rome où avaient été martyrisés les saints apôtres Pierre et Paul. Mais selon la seconde perspective, eschatologique, qui a prévalu en Orient, chaque Eglise locale est dépositaire de l’apostolicité dès lors qu’elle manifeste la catholicité de l’Una sancta dans la foi et les sacrements partagés avec les autres Eglises locales. Comme le développement de l’autorité de certains sièges locaux s’est trouvé étroitement lié à l’organisation des structures civiles de l’Empire romain chrétien, apostolicité et autorité ne paraissent pas avoir été strictement liées.
Ainsi orthodoxie.com rend compte du 5 ème colloque patristique catholique-orthodoxe organisé par la fondation Pro Oriente(1) à l’Académie ecclésiastique supérieure de Thessalonique (Grèce) autour du thème : « La sainteté et l’apostolicité de l’Église ».
Ce colloque est revenu sur le thème de la primauté au premier millénaire, pierre d'achoppement du dialogue catholique-orthodoxe actuel (et du débat inter-orthodoxe!) en partant de l’apostolicité et du rôle de Saint Pierre: comme le rapporte le compte rendu (je cite in extenso), "les conférenciers se sont accordés pour souligner que l’apostolicité concerne tous les aspects de la vie de l’Eglise.
Les discussions ont mis en évidence que le terme « apôtre » est porteur de multiples sens dans l’Eglise ancienne. Les participants ont distingué deux dimensions principales de l’apostolicité : l’une, missionnaire et historique, correspond au fait que les Apôtres sont envoyés dans le monde par le Christ, qui est lui-même le premier « apôtre » (envoyé) du Père ; l’autre, eschatologique, tient au fait que depuis la Pentecôte chaque assemblée eucharistique réunie autour d’un ministre anticipe la convocation des Apôtres par le Christ au Dernier jour.
Suivant la première perspective, certaines Eglises locales ont été distinguées historiquement comme « sièges apostoliques », notamment le siège de Rome où avaient été martyrisés les saints apôtres Pierre et Paul. Mais selon la seconde perspective, eschatologique, qui a prévalu en Orient, chaque Eglise locale est dépositaire de l’apostolicité dès lors qu’elle manifeste la catholicité de l’Una sancta dans la foi et les sacrements partagés avec les autres Eglises locales. Comme le développement de l’autorité de certains sièges locaux s’est trouvé étroitement lié à l’organisation des structures civiles de l’Empire romain chrétien, apostolicité et autorité ne paraissent pas avoir été strictement liées.
Maria Youdina est une artiste légendaire de l’époque soviétique, qui pourtant ne manque pas de titans, d’Oïstrakh à Richter, de Mravinski à Chostakovitch.
D’origine juive mais convertie à la religion orthodoxe deux ans après la révolution bolchévique de 1917, elle fut une farouche défenseure de la foi et de la liberté. Ouvrant ses concerts par un signe ostensible de croix, elle pouvait les conclure par une lecture des extraits du Docteur Jivago de Boris Pasternak lorsque celui-ci était un réprouvé. Son répertoire s’étendait de Bach jusqu’à la musique contemporaine occidentale, pourtant honnie par le régime, Stravinski, Krenek, Messiaen, Xenakis, Jolivet… Vivant de manière ascétique dans la mansarde rudimentaire d’une datcha, une large pièce désordonnée autour d’un piano, elle portait sur scène une unique robe de concert noire qu’il fallait parfois recoudre et réajuster au dernier moment. Résistante dans la plus noble acception du terme, elle était régulièrement bannie de concert ou d’enregistrement, interdite d’enseignement. Jugée peu fiable, elle ne fut jamais autorisée à traverser le rideau de fer, l’Occident ignora tout d’elle.
Il est d’ailleurs difficile d’expliquer qu’elle ait pu échapper au Goulag. L’anecdote la plus célèbre concernant Maria Youdina est que Staline l’aurait entendue en 1943 à la radio dans le Concerto n°23 de Mozart et en aurait été bouleversé. Il voulut la réentendre mais le concert avait seulement été diffusé en direct.
Des dizaines de moines, disciples du bonze Thich Nhat Hanh, ont été "violemment" évacués d'un monastère dans le centre du Vietnam, ont affirmé dimanche des fidèles de cette figure internationale du bouddhisme. Une foule de 50 à 60 personnes, armées de bâtons et de marteaux, aurait attaqué dimanche les bonzes, endommageant leurs chambres et les forçant à sortir, a indiqué par téléphone l'un d'eux, Nguyen Phuoc Loc. Plus d'une centaine de bonzes auraient dû alors quitter les lieux et seraient allés chercher refuge dans une autre pagode de la ville de Bao Loc, à une quinzaine de kilomètres de leur propre monastère dans la province de Lam Dong, a-t-il poursuivi.
Plus de 200 nones auraient elles été regroupées de force dans un bâtiment du monastère, a-t-il encore précisé, ajoutant que des policiers en uniforme gardaient les lieux. "Les soeurs ont été autorisées à rester cette nuit, mais seront forcées de quitter le monastère demain", a renchéri le frère Trung Hai, joint dans le village des Pruniers, dans le sud-ouest de la France. Ce village, fondé par Thich Nhat Hanh, est l'un des plus grands centres bouddhistes d'Europe.
Plus de 200 nones auraient elles été regroupées de force dans un bâtiment du monastère, a-t-il encore précisé, ajoutant que des policiers en uniforme gardaient les lieux. "Les soeurs ont été autorisées à rester cette nuit, mais seront forcées de quitter le monastère demain", a renchéri le frère Trung Hai, joint dans le village des Pruniers, dans le sud-ouest de la France. Ce village, fondé par Thich Nhat Hanh, est l'un des plus grands centres bouddhistes d'Europe.
SERVICE DE PELERINAGE DU DIOCESE DE CHERSONESE EN FRANCE
avec la bénédiction de Son Eminence Monseigneur Innocent, Archevêque de Chersonèse
Chers frères et soeurs, nous vous invitons
à prendre part à notre pèlerinage
qui aura lieu le mardi 6 octobre 2009
Départ à 7h00–de l’église des 3 Saints Docteurs (Paris)
Conception du juste et glorieux Prophète et Précurseur Saint Jean-Baptiste
Pèlerinage à Amiens (140 km de Paris) où la divine liturgie sera célébrée dans la cathédrale Notre Dame d’Amiens suivie de la vénération du chef de Saint Jean Baptiste. Un grand nombre de miracle s’est produit grâce à la présence du chef de Saint Jean Baptiste dans la capitale de la Picardie. Le chef se trouve être la relique majeure de l’une des plus belles cathédrale de France, Notre Dame d’Amiens.
A 15h00 – immersion dans la Sainte Source de Saint Jean Baptiste,
qui se trouve dans la ville de Saintines.
Dépêchez vous! Il reste peu de places.
Pour toutes questions concernant les réservations contactez nous au:
Tél : 01 75 43 97 23 (de 15h00 à 18h00)
06 29 97 16 64 – Madame Violette MASLOV
avec la bénédiction de Son Eminence Monseigneur Innocent, Archevêque de Chersonèse
Chers frères et soeurs, nous vous invitons
à prendre part à notre pèlerinage
qui aura lieu le mardi 6 octobre 2009
Départ à 7h00–de l’église des 3 Saints Docteurs (Paris)
Conception du juste et glorieux Prophète et Précurseur Saint Jean-Baptiste
Pèlerinage à Amiens (140 km de Paris) où la divine liturgie sera célébrée dans la cathédrale Notre Dame d’Amiens suivie de la vénération du chef de Saint Jean Baptiste. Un grand nombre de miracle s’est produit grâce à la présence du chef de Saint Jean Baptiste dans la capitale de la Picardie. Le chef se trouve être la relique majeure de l’une des plus belles cathédrale de France, Notre Dame d’Amiens.
A 15h00 – immersion dans la Sainte Source de Saint Jean Baptiste,
qui se trouve dans la ville de Saintines.
Dépêchez vous! Il reste peu de places.
Pour toutes questions concernant les réservations contactez nous au:
Tél : 01 75 43 97 23 (de 15h00 à 18h00)
06 29 97 16 64 – Madame Violette MASLOV
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Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
12/04/2022 23:05 - Théophile -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
12/04/2022 22:00 - Nadejda na Mir
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