Plateforme libre de discussion
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L’histoire mouvementée de la famille Rostopchine est intimement liée à celle de la paroisse Saint-Louis via la figure emblématique de l’abbé Adrien Surugue (1753-1812) qui en deviendra le curé et convertira la comtesse Rostopchine au catholicisme.
Françoise Compoint
Je ne dis pas « culture ». Je dis bien destin. L’église Saint-Louis des Français, Paroisse catholique française prise entre deux pereouloks de l’ancien Moscou, celui que l’ex-maire de notre charmante ville a fort heureusement épargné, nonobstant sa modestie architecturale et le silence pensif qui règne au pied de son parvis, garde le secret d’une multitude de vies enrobées aux piments les plus exclusifs.
Crée en 1789 par Catherine II, consacrée en 1835, soit 46 ans plus tard, par le vice-doyen de Moscou, Monseigneur Igor Motchoulevski en présence « de toutes les autorités de la ville », l’histoire du Temple connaîtra une culmination tragique après la Révolution d’Octobre lorsque le service des prêtres en sera réduit à devenir clandestin, voire sporadique, puisque dès 1922 seuls deux prêtres non francophones seront habilités à célébrer leur office. Avec une moyenne constante de 25.000 à 30.000 paroissiens, on s’imagine aisément l’enjeu que cela pouvait représenter.
Françoise Compoint
Je ne dis pas « culture ». Je dis bien destin. L’église Saint-Louis des Français, Paroisse catholique française prise entre deux pereouloks de l’ancien Moscou, celui que l’ex-maire de notre charmante ville a fort heureusement épargné, nonobstant sa modestie architecturale et le silence pensif qui règne au pied de son parvis, garde le secret d’une multitude de vies enrobées aux piments les plus exclusifs.
Crée en 1789 par Catherine II, consacrée en 1835, soit 46 ans plus tard, par le vice-doyen de Moscou, Monseigneur Igor Motchoulevski en présence « de toutes les autorités de la ville », l’histoire du Temple connaîtra une culmination tragique après la Révolution d’Octobre lorsque le service des prêtres en sera réduit à devenir clandestin, voire sporadique, puisque dès 1922 seuls deux prêtres non francophones seront habilités à célébrer leur office. Avec une moyenne constante de 25.000 à 30.000 paroissiens, on s’imagine aisément l’enjeu que cela pouvait représenter.
Rédigé par Parlons d'orthodoxie le 13 Juin 2012 à 15:32
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Christian Estrosi, Maire de Nice, Président de la Métropole Nice Côte d’Azur et Son Excellence Alexandre Orlov, Ambassadeur de la Fédération de Russie en France étaient présents à l’inauguration du Festival du Livre de Nice organisé au sein du Jardin Albert 1er, le vendredi 8 juin 2012 à 14 heures 30.
Les écrivains de Saint Saint-Pétersbourg sont à l'honneur. « Pour un Russe, être à Nice, c’est déjà la joie », se réjouit Alexandre Orlov, ambassadeur de la Fédération de Russie en France. Cette joie est d’autant plus grande que la littérature slave est au cœur de cette dix-septième édition. « Les Russes et les Français ont grandi avec les mêmes livres », souligne le diplomate en citant d’un côté Dumas, Jules Verne, Saint-Exupéry, Victor Hugo et Stendhal, de l’autre Tolstoï, Gogol, Dostoïevski et Tchekhov.
Le maire en profite pour rappeler que le jumelage avec Saint-Pétersbourg doit se renforcer. Et Romain Slocombe, pour glisser que son grand-père maternel a espionné pour le compte de Lénine dans les années vingt. Lauréat du Ville de Nice Nice-Matin (lire par ailleurs), l’auteur de Monsieur le commandant surfe sur le vague à l’âme slave comme Emmanuelle Béart l’avait fait avant lui en évoquant, la veille à Cimiez, le sang russe qui coule dans ses veines.
Les écrivains de Saint Saint-Pétersbourg sont à l'honneur. « Pour un Russe, être à Nice, c’est déjà la joie », se réjouit Alexandre Orlov, ambassadeur de la Fédération de Russie en France. Cette joie est d’autant plus grande que la littérature slave est au cœur de cette dix-septième édition. « Les Russes et les Français ont grandi avec les mêmes livres », souligne le diplomate en citant d’un côté Dumas, Jules Verne, Saint-Exupéry, Victor Hugo et Stendhal, de l’autre Tolstoï, Gogol, Dostoïevski et Tchekhov.
Le maire en profite pour rappeler que le jumelage avec Saint-Pétersbourg doit se renforcer. Et Romain Slocombe, pour glisser que son grand-père maternel a espionné pour le compte de Lénine dans les années vingt. Lauréat du Ville de Nice Nice-Matin (lire par ailleurs), l’auteur de Monsieur le commandant surfe sur le vague à l’âme slave comme Emmanuelle Béart l’avait fait avant lui en évoquant, la veille à Cimiez, le sang russe qui coule dans ses veines.
Traduction Séraphin Rehbinder pour "Parlons d’orthodoxie"
L’Évêque Mark de Berlin était l'un des personnages clés dans le processus du rétablissement de l'unité de l'Eglise orthodoxe russe. A l’occasion de l’anniversaire de ce rétablissement, il raconte le cheminement vers l'unité, les difficultés rencontrées et les joies ressenties.
L’entretien a été enregistré par la chaine de TV "Néophyte" pour le film « L'unité des fidèles » (1) et aimablement mis à la disposition du studio "Pravoslavie i Mir"
Quand nous parlons de ce qui s'est passé en 2007, nous ne pouvons pas parler de la réunification des églises, parce qu’il n’y avait jamais eu « des églises ». Il n’y a qu’une Eglise. Et l'Eglise Hors-Frontières s’est toujours considérée comme une partie de l'Église russe. Quelle partie et à quel endroit, n'a jamais été défini, mais le fait que nous ne nous considérions que comme une faisant partie d’un tout est attesté par notre comportement.
Nous n'avons jamais élu de patriarche, n'avons jamais prétendu que nous étions les seuls à parler au nom de l'Église russe. Disons, tout de même, que dans les années 30-40, tout le monde le percevait ainsi parce qu’en Russie personne ne pouvait s’exprimer. Tout au moins, chacun comprenait, que si quelqu’un y prenait la parole, ce n’était pas une parole libre. Néanmoins, nous avons toujours souligné que nous étions une partie d’une seule Eglise.
L’Évêque Mark de Berlin était l'un des personnages clés dans le processus du rétablissement de l'unité de l'Eglise orthodoxe russe. A l’occasion de l’anniversaire de ce rétablissement, il raconte le cheminement vers l'unité, les difficultés rencontrées et les joies ressenties.
L’entretien a été enregistré par la chaine de TV "Néophyte" pour le film « L'unité des fidèles » (1) et aimablement mis à la disposition du studio "Pravoslavie i Mir"
Quand nous parlons de ce qui s'est passé en 2007, nous ne pouvons pas parler de la réunification des églises, parce qu’il n’y avait jamais eu « des églises ». Il n’y a qu’une Eglise. Et l'Eglise Hors-Frontières s’est toujours considérée comme une partie de l'Église russe. Quelle partie et à quel endroit, n'a jamais été défini, mais le fait que nous ne nous considérions que comme une faisant partie d’un tout est attesté par notre comportement.
Nous n'avons jamais élu de patriarche, n'avons jamais prétendu que nous étions les seuls à parler au nom de l'Église russe. Disons, tout de même, que dans les années 30-40, tout le monde le percevait ainsi parce qu’en Russie personne ne pouvait s’exprimer. Tout au moins, chacun comprenait, que si quelqu’un y prenait la parole, ce n’était pas une parole libre. Néanmoins, nous avons toujours souligné que nous étions une partie d’une seule Eglise.
Communiqué : "Peintures murales de Saint Serge : une solution en vue" (1)
Avec la bénédiction de Mgr l’Archevêque Gabriel, une réunion de discussion et de concertation concernant la restauration des peintures murales de la façade de l’église Saint-Serge-de-Radonège, à Paris, a eu lieu, le 7 juin 2012, sous l’égide de la SISP (« Société Immobilière Sergievskoïé Podvorié »), société responsable du patrimoine de la Colline St Serge à Paris. Ont pris part à cette rencontre le nouveau gérant de la SISP, M. Serge Rehbinder, qui présidait la réunion, les responsables de l’Institut de Théologie Orthodoxe (ITO) et de la paroisse Saint-Serge, des représentants de l’Administration Diocésaine, ainsi que des experts et historiens d’art spécialisés.
Avec la bénédiction de Mgr l’Archevêque Gabriel, une réunion de discussion et de concertation concernant la restauration des peintures murales de la façade de l’église Saint-Serge-de-Radonège, à Paris, a eu lieu, le 7 juin 2012, sous l’égide de la SISP (« Société Immobilière Sergievskoïé Podvorié »), société responsable du patrimoine de la Colline St Serge à Paris. Ont pris part à cette rencontre le nouveau gérant de la SISP, M. Serge Rehbinder, qui présidait la réunion, les responsables de l’Institut de Théologie Orthodoxe (ITO) et de la paroisse Saint-Serge, des représentants de l’Administration Diocésaine, ainsi que des experts et historiens d’art spécialisés.
Le mercredi 6 juin 2012, dans les locaux de l’Institut St Serge se tenait la 9ème Table ronde organisée par l’OLTR sous l’égide conjointe de l’Institut de Théologie Orthodoxe Saint-Serge à Paris, de l’Université Saint-Tikhon à Moscou et du Séminaire Orthodoxe russe de Epinay-sous-Sénart. Le thème de la table ronde était :
« Les Défis de l’Enseignement Religieux et Théologique dans l’orthodoxie russe »
Les intervenants étaient (dans l’ordre de leur présentation) :
· Père Nicolas Cernokrak, doyen de l’Institut de Théologie Orthodoxe Saint-Serge de Paris
· Père Alexandre Siniakov, recteur du Séminaire Orthodoxe russe en France
· Père Vladimir Vorobiev, recteur de l’Université Saint-Tikhon de Moscou
« Les Défis de l’Enseignement Religieux et Théologique dans l’orthodoxie russe »
Les intervenants étaient (dans l’ordre de leur présentation) :
· Père Nicolas Cernokrak, doyen de l’Institut de Théologie Orthodoxe Saint-Serge de Paris
· Père Alexandre Siniakov, recteur du Séminaire Orthodoxe russe en France
· Père Vladimir Vorobiev, recteur de l’Université Saint-Tikhon de Moscou
Le 4 juin une rencontre a eu lieu entre Vladimir Medinsky le nouveau ministre de la culture, Mgr Hilarion, métropolite de Volokolamsk et Youri Bondarenko, président de la fondation « Vozvraschtchenie (Retour) ». Le ministre a réitéré qu’il souhaitait octroyer à l’Eglise toute l’aide qui lui est indispensable. Mgr Hilarion a de son coté exprimé son soutien à la fondation présidée par Youri Bondarenko dont l’objectif est la restitution de leurs noms historiques à divers lieux dans les villes de l’ancienne Russie comme Rostov la Grande, Vladimir, Souzdal, Plioss.
Intervenant à la suite de cette rencontre lors de l’inauguration l’exposition consacrée à la Société Impériale de Palestine le ministre a confirmé qu’il soutient sans réserve le changement de nom des rues consacrées à la mémoire des bourreaux et des bandits révolutionnaires. C’est pour la première fois, autant que je m’en souvienne, qu’un haut responsable se prononce d’une manière aussi déterminée à propos des noms de lieux en Russie au cours de ces derniers 20 ans qui se sont écoulés depuis la renaissance de l’Etat russe.
Intervenant à la suite de cette rencontre lors de l’inauguration l’exposition consacrée à la Société Impériale de Palestine le ministre a confirmé qu’il soutient sans réserve le changement de nom des rues consacrées à la mémoire des bourreaux et des bandits révolutionnaires. C’est pour la première fois, autant que je m’en souvienne, qu’un haut responsable se prononce d’une manière aussi déterminée à propos des noms de lieux en Russie au cours de ces derniers 20 ans qui se sont écoulés depuis la renaissance de l’Etat russe.
Le numéro deux du Patriarcat de Moscou, vient de publier la traduction française du second tome de son étude sur l’orthodoxie.
Figure de proue de l’orthodoxie russe, le métropolite Hilarion de Volokolamsk s’est fait connaître à travers ses nombreuses publications théologiques, en particulier une somme en quatre volumes sur l’orthodoxie parue en 2008 et dont les éditions du Cerf viennent de publier la traduction du second tome. Découvert par les lecteurs français il y a trois ans, le premier volet de cette ambitieuse étude s’attachait à retracer la formation historique de l’Église orthodoxe, et à en définir les structures canoniques.
Figure de proue de l’orthodoxie russe, le métropolite Hilarion de Volokolamsk s’est fait connaître à travers ses nombreuses publications théologiques, en particulier une somme en quatre volumes sur l’orthodoxie parue en 2008 et dont les éditions du Cerf viennent de publier la traduction du second tome. Découvert par les lecteurs français il y a trois ans, le premier volet de cette ambitieuse étude s’attachait à retracer la formation historique de l’Église orthodoxe, et à en définir les structures canoniques.
This year marks the 50th anniversary of the Diocese of Sourozh. A central part of the programme of celebrations of this important landmark in the life of our diocese will be the Diocesan Jubilee Congress, which will combine the summer meeting of the Diocesan Assembly with the annual residential weekend (the Diocesan Conference). This annual meeting provides a unique opportunity for people from around the diocese to gather in fellowship, prayer and discourse.
The keynote theme of the congress will be Councils and Conciliarity. The speakers will also develop the theme of the conciliar nature of the Church as reflected in the interdependence of clergy and laity and the worshipping community as the context for the development of the spiritual life of the human person.
Сурожская епархия Русской Православной Церкви в Великобритании и Ирландии отмечает свое 50-летие.
Центральным событием праздничных мероприятий, посвященных 50-летию Сурожской епархии станет епархиальный юбилейный конгресс, в программу которого войдут Летнее заседание Епархиального собрания и ежегодная Епархиальная конференция.
The keynote theme of the congress will be Councils and Conciliarity. The speakers will also develop the theme of the conciliar nature of the Church as reflected in the interdependence of clergy and laity and the worshipping community as the context for the development of the spiritual life of the human person.
Сурожская епархия Русской Православной Церкви в Великобритании и Ирландии отмечает свое 50-летие.
Центральным событием праздничных мероприятий, посвященных 50-летию Сурожской епархии станет епархиальный юбилейный конгресс, в программу которого войдут Летнее заседание Епархиального собрания и ежегодная Епархиальная конференция.
Le Ministre de la culture de la Fédération de Russie Vladimir Medinsky a proposé de renommer un certain nombre de rues à Moscou. La capitale doit avoir des rues portant les noms du grand-duc Serguei Alexandrovitch et de la sainte grande-duchesse Elizaveta Fedorovna. Selon ITAR–TASS, cette proposition a été formulée lors de l’ouverture de l’exposition « La Russie en Terre Sainte ».
L’exposition a été inaugurée aujourd’hui dans les locaux du « Manège ». Elle a été organisée au 130ème anniversaire de la coopération de la Société orthodoxe Impériale de Palestine. Le grand-duc Serguei Alexandrovitch était l’organisateur et le dirigeant de l’association Palestinienne. Il a grandement contribué au renforcement de la présence de l’Orthodoxie Russe en Palestine ainsi qu’aux activités de bienfaisance de la Russie dans la région. En 1905 le gouverneur général de Moscou, le grand-duc Serguei Alexandrovitch a été assassiné au Kremlin par le terroriste Kaliaev.
Alena Polskih, « Rosmedia » pour le site « Rousskij mir ».
Traduction Elena Tastevin
L’exposition a été inaugurée aujourd’hui dans les locaux du « Manège ». Elle a été organisée au 130ème anniversaire de la coopération de la Société orthodoxe Impériale de Palestine. Le grand-duc Serguei Alexandrovitch était l’organisateur et le dirigeant de l’association Palestinienne. Il a grandement contribué au renforcement de la présence de l’Orthodoxie Russe en Palestine ainsi qu’aux activités de bienfaisance de la Russie dans la région. En 1905 le gouverneur général de Moscou, le grand-duc Serguei Alexandrovitch a été assassiné au Kremlin par le terroriste Kaliaev.
Alena Polskih, « Rosmedia » pour le site « Rousskij mir ».
Traduction Elena Tastevin
Le 5 juin 2012, mémoire des saints Constantin et Hélène (leur fête a été reportée au mardi de la Pentecôte avec la bénédiction du Patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie), l’évêque Nestor de Chersonèse a célébré la Divine liturgie au métochion Saint-Séraphim-de-Sarov près l’église catholique Saint-Leu-Saint-Gilles, dans la crypte de laquelle sont conservées les précieuses reliques de la sainte impératrice Hélène.
Le père Nicolas Nikichine, recteur du métochion et plusieurs membres du clergé du diocèse de Chersonèse concélébraient. L’office était célébré en slavon et en français.
Le père Nicolas Nikichine, recteur du métochion et plusieurs membres du clergé du diocèse de Chersonèse concélébraient. L’office était célébré en slavon et en français.
Traduction pour "Parlons d'orthodoxie" Laurence Guillon
PRAVOSLAVIe i MIR
(L’archevêque Benjamin Fedtchenkov. Photo 1934 )
Le 22 février 1992, furent retrouvées les reliques du saint patriarche de Moscou et de toutes les Russies, Tikhon.
Depuis 1927, on considérait que le corps du Patriarche ne se trouvait pas dans son tombeau du monastère Donskoï : il avait été soit brûlé pat les tchékistes dans un crématorium, soit enseveli quelque part en secret par des moines. Mais, après avoir passé 67 ans dans une crypte humide, les reliques furent découvertes dans un état de conservation presque parfait.
Le service du Patriarche Tikhon aussi bien que l’apparition de ses reliques eurent lieu dans une période de trouble. La rencontre que décrit le métropolite Benjamin (Fedchenkov), se déroula également dans ce qui était pour lui une période de confusion spirituelle intérieure.
Le songe : la vision que j’ai eue du patriarche Tikhon
D’une façon générale, on ne doit pas croire aux songes. Et les saints pères parlent même particulièrement de la « vertu de ne pas croire aux songes » (le bienheureux Diadorque, dans la « Philocalie »). Mais quelquefois, ils sont de façon évidente crédibles. Je raconterai très brièvement la vision que j’ai eue du patriarche Tikhon.
PRAVOSLAVIe i MIR
(L’archevêque Benjamin Fedtchenkov. Photo 1934 )
Le 22 février 1992, furent retrouvées les reliques du saint patriarche de Moscou et de toutes les Russies, Tikhon.
Depuis 1927, on considérait que le corps du Patriarche ne se trouvait pas dans son tombeau du monastère Donskoï : il avait été soit brûlé pat les tchékistes dans un crématorium, soit enseveli quelque part en secret par des moines. Mais, après avoir passé 67 ans dans une crypte humide, les reliques furent découvertes dans un état de conservation presque parfait.
Le service du Patriarche Tikhon aussi bien que l’apparition de ses reliques eurent lieu dans une période de trouble. La rencontre que décrit le métropolite Benjamin (Fedchenkov), se déroula également dans ce qui était pour lui une période de confusion spirituelle intérieure.
Le songe : la vision que j’ai eue du patriarche Tikhon
D’une façon générale, on ne doit pas croire aux songes. Et les saints pères parlent même particulièrement de la « vertu de ne pas croire aux songes » (le bienheureux Diadorque, dans la « Philocalie »). Mais quelquefois, ils sont de façon évidente crédibles. Je raconterai très brièvement la vision que j’ai eue du patriarche Tikhon.
Un centre de la science et de la culture russe ouvrira prochainement ses portes à Bethléem, a annoncé lundi Sergueï Stepachine, président de la Société impériale orthodoxe de Palestine."L'inauguration solennelle du centre aura lieu en juin", a déclaré M. Stepachine lors d'une réunion de la Société.La construction du centre a été financée par la compagnie pétrolière Russneft et personnellement par son PDG Mikhaïl Goutseriev.
Situé non loin de l'endroit où Jésus-Christ est venu au monde, le centre de la science et de la culture russe abritera une école, des cours de russe et des espaces conçus pour des manifestations culturelles.
Situé non loin de l'endroit où Jésus-Christ est venu au monde, le centre de la science et de la culture russe abritera une école, des cours de russe et des espaces conçus pour des manifestations culturelles.
"Parlons d'orthodoxie" reprend un article terrifiant paru dans la revue "Foma". Prions pour ces martyrs!
Il y a 80 ans jour pour jour le gouvernement de l’URSS publiait un décret promulguant le début d’un plan quinquennal athée.La revue « Foma » publie à ce sujet un article qui rappelle que Staline s’était fixé pour objectif que le Nom même de Dieu soit oublié sur l’ensemble du territoire soviétique.
On comptait alors dans le pays plus de cinq millions d’athées militants rattachés à 60.000 et quelque cellules de cette association. Des universités ouvrières athées furent organisées dans le but de former les cadres appelés à conduire cette offensive. D’après le projet établi par la Commission antireligieuse toutes les églises et lieux de prières devaient être fermés en 1932-1933.
Pendant les deux années qui suivaient il fallait faire oublier toutes les traditions religieuses transmises par les familles et acquises dans les livres.
Il y a 80 ans jour pour jour le gouvernement de l’URSS publiait un décret promulguant le début d’un plan quinquennal athée.La revue « Foma » publie à ce sujet un article qui rappelle que Staline s’était fixé pour objectif que le Nom même de Dieu soit oublié sur l’ensemble du territoire soviétique.
On comptait alors dans le pays plus de cinq millions d’athées militants rattachés à 60.000 et quelque cellules de cette association. Des universités ouvrières athées furent organisées dans le but de former les cadres appelés à conduire cette offensive. D’après le projet établi par la Commission antireligieuse toutes les églises et lieux de prières devaient être fermés en 1932-1933.
Pendant les deux années qui suivaient il fallait faire oublier toutes les traditions religieuses transmises par les familles et acquises dans les livres.
PETROPAVLOVSK-KAMCHATSKY i
L'Eglise orthodoxe russe occupe à présent la place qui lui revient dans la vie de la société, mais ne participe pas à la prise de décisions d'Etat, a déclaré lundi le premier ministre russe Dmitri Medvedev.
"Je ne vois aucune pénétration agressive de l'Eglise orthodoxe russe ou d'une autre religion", a indiqué le chef du gouvernement dans le programme télévisé du journaliste et présentateur de renom Vladimir Pozner.
L'Eglise orthodoxe russe occupe à présent la place qui lui revient dans la vie de la société, mais ne participe pas à la prise de décisions d'Etat, a déclaré lundi le premier ministre russe Dmitri Medvedev.
"Je ne vois aucune pénétration agressive de l'Eglise orthodoxe russe ou d'une autre religion", a indiqué le chef du gouvernement dans le programme télévisé du journaliste et présentateur de renom Vladimir Pozner.
Tiré du livre de l’archimandrite Tikhon Chevkounov « Les saints, des hommes comme les autres »
Proposé et traduit par Elena Tastevin
Il était une fois en Ancien Egypte un moine qui devint ami avec un simple paysan. Un jour le paysan dit au moine : « Moi aussi, je vénère Dieu qui a créé ce monde ! Chaque jour je mets du lait de chèvre dans une gamelle et je la pose sous un palmier. La nuit Dieu vient et boit mon lait. Et Il l’aime bien puisqu’il n’en a jamais laissé une goutte ».
Le moine ne put s’empêcher de rire.
D’un air débonnaire il expliqua à son ami que Dieu n’a pas besoin de lait de chèvre. Mais le paysan insistait. Et le moine proposa d’observer à la dérobée ce qui se passait avec le lait dès qu’il était déposé.La nuit tombée, le moine et le paysan se cachèrent et au clair de lune ils virent qu’un petit renard s’approcha furtivement du palmier et but tout le lait.
Proposé et traduit par Elena Tastevin
Il était une fois en Ancien Egypte un moine qui devint ami avec un simple paysan. Un jour le paysan dit au moine : « Moi aussi, je vénère Dieu qui a créé ce monde ! Chaque jour je mets du lait de chèvre dans une gamelle et je la pose sous un palmier. La nuit Dieu vient et boit mon lait. Et Il l’aime bien puisqu’il n’en a jamais laissé une goutte ».
Le moine ne put s’empêcher de rire.
D’un air débonnaire il expliqua à son ami que Dieu n’a pas besoin de lait de chèvre. Mais le paysan insistait. Et le moine proposa d’observer à la dérobée ce qui se passait avec le lait dès qu’il était déposé.La nuit tombée, le moine et le paysan se cachèrent et au clair de lune ils virent qu’un petit renard s’approcha furtivement du palmier et but tout le lait.
Voici l'annonce de la 9e Table ronde de l'OLTR à l'Institut Saint Serge «Les défis de l’enseignement religieux et théologique dans l’orthodoxie russe»
Pour mémoire, la liste des huit Tables rondes précédentes, leurs sujets, les intervenants:
Table ronde n°1 du dimanche 1er février 2004 sur le thème
L'avenir de l'Eglise orthodoxe en Europe occidentale et l'Archevêché des églises russes en Europe occidentale
Table ronde n°2 du dimanche 25 avril 2004 sur le thème
Les chemins de l’Eglise locale
Pour mémoire, la liste des huit Tables rondes précédentes, leurs sujets, les intervenants:
Table ronde n°1 du dimanche 1er février 2004 sur le thème
L'avenir de l'Eglise orthodoxe en Europe occidentale et l'Archevêché des églises russes en Europe occidentale
Table ronde n°2 du dimanche 25 avril 2004 sur le thème
Les chemins de l’Eglise locale
Par le père Jean Valentin Istrati (prêtre roumain)
Mes relations avec mon corps sont à la fois très compliquées et très prenantes. Ce corps constitue une partie de mon moi et j’y suis « incorporé ». C’est aussi une entité indépendante de mon « moi » et qui est sujette à la douleur. Je suis conscient des difficultés que j’éprouve à commander mon corps. Les pères du désert disaient que le corps est autant un excellent serviteur qu’un mauvais maître. Le corps a vocation à obéir à l’âme mais il tend à prendre les commandes de notre être tout entier.
Ma chair et mon sang représentent un tout, un ensemble de réalités et de limites qui me définissent mais cela d’une manière non exhaustive. Mon immortalité est située dans mon âme. Je crois cependant qu’à la fin des temps mon corps reviendra à la vie. L’une des restrictions qui limitent mon corps est d’ordre spatial. Je me trouve à chaque instant dans un endroit donné, et nulle part ailleurs. Mais cette unité de lieu inhérente à mon corps ne s’applique pas à la pensée, aux sentiments, à l’amour : ils peuvent, comme le vent, se transporter dans des endroits étrangers et lointains.
Mes relations avec mon corps sont à la fois très compliquées et très prenantes. Ce corps constitue une partie de mon moi et j’y suis « incorporé ». C’est aussi une entité indépendante de mon « moi » et qui est sujette à la douleur. Je suis conscient des difficultés que j’éprouve à commander mon corps. Les pères du désert disaient que le corps est autant un excellent serviteur qu’un mauvais maître. Le corps a vocation à obéir à l’âme mais il tend à prendre les commandes de notre être tout entier.
Ma chair et mon sang représentent un tout, un ensemble de réalités et de limites qui me définissent mais cela d’une manière non exhaustive. Mon immortalité est située dans mon âme. Je crois cependant qu’à la fin des temps mon corps reviendra à la vie. L’une des restrictions qui limitent mon corps est d’ordre spatial. Je me trouve à chaque instant dans un endroit donné, et nulle part ailleurs. Mais cette unité de lieu inhérente à mon corps ne s’applique pas à la pensée, aux sentiments, à l’amour : ils peuvent, comme le vent, se transporter dans des endroits étrangers et lointains.
Cyril Semenoff-Tian-Chansky
L’ensemble décoratif unique créé par D. S. Stelletsky en 1925-1927 à Saint-Serge n’est à ce jour ni classé ni inscrit à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques. En revanche, à des degrés divers, quatre personnes morales ont mission à conserver le mieux possible ce trésor artistique et spirituel de l’émigration russe. Ce sont l’Association Cultuelle Saint-Serge (c’est-à-dire la paroisse), l’Institut de Théologie Orthodoxe Saint-Serge, dont l’Archevêque Gabriel en est le recteur, la S.A.R.L. Immobilière Saint-Serge, propriétaire de l’ensemble des terrains, dont l’Archevêché a la part majoritaire, l’Association pour le Maintien et l’Entretien de l’Institut de Théologie Orthodoxe (A.M.E.I.TO.), présidée par l’Archevêque Gabriel.
L’ensemble décoratif unique créé par D. S. Stelletsky en 1925-1927 à Saint-Serge n’est à ce jour ni classé ni inscrit à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques. En revanche, à des degrés divers, quatre personnes morales ont mission à conserver le mieux possible ce trésor artistique et spirituel de l’émigration russe. Ce sont l’Association Cultuelle Saint-Serge (c’est-à-dire la paroisse), l’Institut de Théologie Orthodoxe Saint-Serge, dont l’Archevêque Gabriel en est le recteur, la S.A.R.L. Immobilière Saint-Serge, propriétaire de l’ensemble des terrains, dont l’Archevêché a la part majoritaire, l’Association pour le Maintien et l’Entretien de l’Institut de Théologie Orthodoxe (A.M.E.I.TO.), présidée par l’Archevêque Gabriel.
Homélie de la Pentecôte (12 juin 2011)
Chers frères et sœurs pneumatophores ! Vous, chrétiens, porteurs de l’Esprit, célébrez avec une joie parfaite la fête de la perfection, la Pentecôte ! Célébrons la plénitude de la révélation trinitaire, célébrons l’accomplissement de toutes les prophéties, célébrons la perfection de notre salut ! La Pentecôte est en effet la fête de tous les accomplissements, c’est le jour où tout atteint la plénitude, c’est la solennité de la perfection du salut de Dieu.
D’abord, le jour de la Pentecôte, nous célébrons la plénitude de la révélation du Dieu-Trinité à sa création. La venue de l’Esprit Saint est la dernière étape de la manifestation de la Trinité dans l’histoire de l’univers. En effet, la Loi et les Prophètes ont révélé à l’humanité le Dieu unique, Créateur de toutes choses, visibles et invisibles. Le Fils, par sa naissance, sa mort et sa résurrection, s’est manifesté à nous comme le Verbe et la Sagesse du Père, coéternel et consubstantiel.
Chers frères et sœurs pneumatophores ! Vous, chrétiens, porteurs de l’Esprit, célébrez avec une joie parfaite la fête de la perfection, la Pentecôte ! Célébrons la plénitude de la révélation trinitaire, célébrons l’accomplissement de toutes les prophéties, célébrons la perfection de notre salut ! La Pentecôte est en effet la fête de tous les accomplissements, c’est le jour où tout atteint la plénitude, c’est la solennité de la perfection du salut de Dieu.
D’abord, le jour de la Pentecôte, nous célébrons la plénitude de la révélation du Dieu-Trinité à sa création. La venue de l’Esprit Saint est la dernière étape de la manifestation de la Trinité dans l’histoire de l’univers. En effet, la Loi et les Prophètes ont révélé à l’humanité le Dieu unique, Créateur de toutes choses, visibles et invisibles. Le Fils, par sa naissance, sa mort et sa résurrection, s’est manifesté à nous comme le Verbe et la Sagesse du Père, coéternel et consubstantiel.
V.G.
« La religion est le royaume de l'âme humaine et de la morale. Les hautes valeurs professées par toutes les religions seront toujours conservées et respectées par l'Etat », Nursultan Nazarbayev, président du Kazakhstan
Le Kazakhstan est en passe de réussir son pari de devenir un centre incontournable du dialogue interreligieux: ce IVème congrès a en effet rassemblé les 30-31 mai 2012 plus de 350 délégués de 40 pays, musulmans et chrétiens, juifs et bouddhistes, hindouistes, shintoïstes et zoroastriens. Les orthodoxes étaient fortement représentés par deux patriarches, Moscou et Jérusalem, Mgr Emmanuel de France représentant le patriarche de Constantinople. Le patriarche de Moscou était aussi accompagné par le métropolite Hilarion de Volokolamsk et le métropolite Alexandre d’Astana et du Kazakhstan
« La religion est le royaume de l'âme humaine et de la morale. Les hautes valeurs professées par toutes les religions seront toujours conservées et respectées par l'Etat », Nursultan Nazarbayev, président du Kazakhstan
Le Kazakhstan est en passe de réussir son pari de devenir un centre incontournable du dialogue interreligieux: ce IVème congrès a en effet rassemblé les 30-31 mai 2012 plus de 350 délégués de 40 pays, musulmans et chrétiens, juifs et bouddhistes, hindouistes, shintoïstes et zoroastriens. Les orthodoxes étaient fortement représentés par deux patriarches, Moscou et Jérusalem, Mgr Emmanuel de France représentant le patriarche de Constantinople. Le patriarche de Moscou était aussi accompagné par le métropolite Hilarion de Volokolamsk et le métropolite Alexandre d’Astana et du Kazakhstan
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