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En français, "Tawardos" = "Theodoros". C'est donc le patriarche Théodore II
Tawadros II est devenu, dimanche 4 nombre, le nouveau chef des Coptes orthodoxes d'Egypte, la plus grande communauté chrétienne du Moyen-Orient. Conformément à la règle dans cette Eglise, le petit Bichoy Girgis Masaad, les yeux bandés, a tiré le nom de Tawadros au sort dans un calice de verre, au cours d'une cérémonie religieuse dans la grande cathédrale Saint-Marc du Caire.
L'évêque Pachomius, qui assure l'intérim depuis la mort de Chenouda III en mars, a pris le papier choisi par le jeune garçon et l'a brandi en proclamant : "Evêque Tawadros". Les deux autres papiers, portant les noms des deux autres candidats (l'évêque Raphaël, 54 ans, du Caire, et le moine Raphaël Ava Mina, 70 ans) ont ensuite été montrés à la foule et aux caméras de télévision.
Aucun des trois candidats n'était présent à la cérémonie. Mais la cathédrale Saint-Marc était pleine à craquer pour la cérémonie de désignation, qui a duré plusieurs heures au milieu des prières, des psaumes chantés et des vapeurs d'encens. Plusieurs centaines de personnes n'avaient pu accéder à l'édifice bondé, et suivaient l'événement sur des écrans installés à l'extérieur. Une vingtaine de camions de la police étaient également garés devant la cathédrale pour assurer la sécurité.
Tawadros II est devenu, dimanche 4 nombre, le nouveau chef des Coptes orthodoxes d'Egypte, la plus grande communauté chrétienne du Moyen-Orient. Conformément à la règle dans cette Eglise, le petit Bichoy Girgis Masaad, les yeux bandés, a tiré le nom de Tawadros au sort dans un calice de verre, au cours d'une cérémonie religieuse dans la grande cathédrale Saint-Marc du Caire.
L'évêque Pachomius, qui assure l'intérim depuis la mort de Chenouda III en mars, a pris le papier choisi par le jeune garçon et l'a brandi en proclamant : "Evêque Tawadros". Les deux autres papiers, portant les noms des deux autres candidats (l'évêque Raphaël, 54 ans, du Caire, et le moine Raphaël Ava Mina, 70 ans) ont ensuite été montrés à la foule et aux caméras de télévision.
Aucun des trois candidats n'était présent à la cérémonie. Mais la cathédrale Saint-Marc était pleine à craquer pour la cérémonie de désignation, qui a duré plusieurs heures au milieu des prières, des psaumes chantés et des vapeurs d'encens. Plusieurs centaines de personnes n'avaient pu accéder à l'édifice bondé, et suivaient l'événement sur des écrans installés à l'extérieur. Une vingtaine de camions de la police étaient également garés devant la cathédrale pour assurer la sécurité.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 4 Novembre 2012 à 20:23
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6 commentaires
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Les solennités consacrées au bicentenaire de la cathédrale Notre-Dame-de-Kazan de Saint-Pétersbourg s’ouvrent le 21 septembre 2011 par une liturgie divine célébrée par le Patriarche de Moscou et de Toutes les Russies Cyrille. La grande cathédrale orthodoxe dans la ville sur la Neva est aussi un monument de la gloire militaire russe.
Les orthodoxes fêtent le 21 septembre la Nativité de la Vierge. L’icône de la Vierge de Kazan est l’une des plus honorées. Le Supérieur de la cathédrale l’archiprêtre Pavel Krasnotsvetov raconte : "La cathédrale a été érigée spécialement pour l’icône de la Vierge de Kazan qui se trouvait dans la ville depuis l’époque de son fondateur, l’empereur Pierre le Grand.
Les orthodoxes fêtent le 21 septembre la Nativité de la Vierge. L’icône de la Vierge de Kazan est l’une des plus honorées. Le Supérieur de la cathédrale l’archiprêtre Pavel Krasnotsvetov raconte : "La cathédrale a été érigée spécialement pour l’icône de la Vierge de Kazan qui se trouvait dans la ville depuis l’époque de son fondateur, l’empereur Pierre le Grand.
"Le Figaro'" propose un écho au discours du cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, à l'ouverture de l'Assemblee générale de la Conférence des évêques de France. L'article se trouve à cette page
Une recension de Carol SABA
(porte-parole de l'Assemblée des Evêques orthodoxes de France)
"... Viendra le jour: dans l'étendue des mondes ... ayant vaincu en tout la force de destruction - Pour glorifier le Créateur, nous nous lèverons des tombes, Accomplissant le commandement d'amour et de résurrection" (Mère Marie, 1945, peu avant sa fin tragique au camp de concentration de mort)
"La beauté sauvera le monde !" disait DOSTOEVSKI. L'ouvrage "La beauté salvatrice, Mère Marie SKOBTSOV" de Xénia KRIVOCHEINE, en est une belle illustration ! A plus d'un titre ! Cet ouvrage dont il convient de saluer la sensibilité ecclésiale mais aussi poétique, artistique et esthétique, est riche d'illustrations, au sens direct et indirect de l'expression. "La Beauté salvatrice" n'est pas que le titre de l'ouvrage publié aux éditions CERF 2012 et préfacé par Sa Sainteté le Patriarche Cyrille de Moscou et de toutes les Russies, mais c'est aussi, et surtout, une invitation à découvrir ce beau livre, qui décline page après page le parcours inspiré de cette sainte "contemporaine" de l'Eglise orthodoxe en France, mettant en relief à travers ses écrits, des éléments signifiants de son œuvre -peintures, dessins, broderies etc.- qui s'inscrit avec une beauté d'une rare expressivité dans la tradition de l'Eglise orthodoxe
(porte-parole de l'Assemblée des Evêques orthodoxes de France)
"... Viendra le jour: dans l'étendue des mondes ... ayant vaincu en tout la force de destruction - Pour glorifier le Créateur, nous nous lèverons des tombes, Accomplissant le commandement d'amour et de résurrection" (Mère Marie, 1945, peu avant sa fin tragique au camp de concentration de mort)
"La beauté sauvera le monde !" disait DOSTOEVSKI. L'ouvrage "La beauté salvatrice, Mère Marie SKOBTSOV" de Xénia KRIVOCHEINE, en est une belle illustration ! A plus d'un titre ! Cet ouvrage dont il convient de saluer la sensibilité ecclésiale mais aussi poétique, artistique et esthétique, est riche d'illustrations, au sens direct et indirect de l'expression. "La Beauté salvatrice" n'est pas que le titre de l'ouvrage publié aux éditions CERF 2012 et préfacé par Sa Sainteté le Patriarche Cyrille de Moscou et de toutes les Russies, mais c'est aussi, et surtout, une invitation à découvrir ce beau livre, qui décline page après page le parcours inspiré de cette sainte "contemporaine" de l'Eglise orthodoxe en France, mettant en relief à travers ses écrits, des éléments signifiants de son œuvre -peintures, dessins, broderies etc.- qui s'inscrit avec une beauté d'une rare expressivité dans la tradition de l'Eglise orthodoxe
L'église copte orthodoxe égyptienne choisira demain le 118e pape de son histoire, dans un contexte politique particulièrement volatile.
Trois candidats ont été retenus pour succéder au charismatique Chenoueda III, qui est mort en mars dernier à 88 ans, après un règne de 40 ans. Il s'agit de deux évêques, Raphael et Tawadros, et d'un moine, le père Raphael Ava Mina.
Aucun candidat n'est favorisé d'emblée. Selon le rite orthodoxe, le choix se fait par tirage au sort, à la cathédrale Saint-Marc, au Caire. Les noms des trois finalistes seront inscrits sur des billets et mis dans une boîte en verre. C'est un enfant, choisi au hasard parmi des centaines, qui pigera par la suite le nom du prochain patriarche. «Ils appellent ça le choix de Dieu», souligne George Saad, personnalité médiatique du Montréal égyptien.
Trois candidats ont été retenus pour succéder au charismatique Chenoueda III, qui est mort en mars dernier à 88 ans, après un règne de 40 ans. Il s'agit de deux évêques, Raphael et Tawadros, et d'un moine, le père Raphael Ava Mina.
Aucun candidat n'est favorisé d'emblée. Selon le rite orthodoxe, le choix se fait par tirage au sort, à la cathédrale Saint-Marc, au Caire. Les noms des trois finalistes seront inscrits sur des billets et mis dans une boîte en verre. C'est un enfant, choisi au hasard parmi des centaines, qui pigera par la suite le nom du prochain patriarche. «Ils appellent ça le choix de Dieu», souligne George Saad, personnalité médiatique du Montréal égyptien.
Du 8 novembre au 9 décembre 2012, à Moscou, l’exposition « Victoire : L’Eglise et le pouvoir soviétique » sera organisée au Musée d’Etat d’histoire contemporaine de Russie. Elle sera consacrée aux persécutions de l’Eglise à l’époque soviétique et sera installée dans six salles ont dit les organisateurs à Interfax-Religion L' initiative de cette exposition appartient à l’Université orthodoxe Saint-Tikhon et au musée.
« Depuis 20 ans, les historiens de l’Université orthodoxe Saint-Tikhon ont réuni plusieurs témoignages de confesseurs et de martyrs, ont suivi des milliers de vies, ont analysé l’histoire de querelles à l’intérieur de l’Eglise provoquées par les persécuteurs, ont rédigé des pages passionnantes sur la lutte de l’État athée contre l’Eglise orthodoxe », a déclaré l’archiprêtre Vladimir Vorobiev, recteur de l’Université.
D’après lui, le but de l’exposition est de montrer l’histoire de « la résistance spirituelle à l’athéisme et d'assimiler les leçons que nous ont donné nos martyrs ». Impressionnante exposition de PHOTOS
« Depuis 20 ans, les historiens de l’Université orthodoxe Saint-Tikhon ont réuni plusieurs témoignages de confesseurs et de martyrs, ont suivi des milliers de vies, ont analysé l’histoire de querelles à l’intérieur de l’Eglise provoquées par les persécuteurs, ont rédigé des pages passionnantes sur la lutte de l’État athée contre l’Eglise orthodoxe », a déclaré l’archiprêtre Vladimir Vorobiev, recteur de l’Université.
D’après lui, le but de l’exposition est de montrer l’histoire de « la résistance spirituelle à l’athéisme et d'assimiler les leçons que nous ont donné nos martyrs ». Impressionnante exposition de PHOTOS
Tomasz Orlowski, ambassadeur de Pologne en France, voit dans l'appel à la réconciliation entre les deux peuples lancé conjointement par les évêques polonais et le patriarche de Moscou une révolution spirituelle et politique.
Un appel commun des évêques polonais et russes a été signé par l'archevêque Jozef Michalik, président de la conférence des évêques de Pologne, et le patriarche de Moscou et de toutes les Russies, Cyrille Ier, lors de sa visite historique à Varsovie. Il a été lu dans toutes églises de Pologne et a été ratifié par le Saint-Synode le 4 octobre dernier. La Pologne et la Russie engagent un processus de rapprochement. Car, non seulement le voisinage pluriséculaire, mais également le riche héritage chrétien de l'Occident et de l'Orient, réunit nos peuples frères. Cet événement majeur ouvre la perspective réelle d'un avenir meilleur, alors que nombreux sont ceux qui se posent la question de savoir si l'évolution actuelle de la Russie va dans la bonne direction. Faut-il considérer, au moment où la politique russe dans le monde se durcit, que l'Église prend la relève pour rapprocher ses voisins occidentaux? Les changements, que nous espérons conjoncturels, laissent-ils la place à une approche plus apaisée et beaucoup plus structurelle? En effet, la volonté de réconciliation a son rythme propre et résiste aux interférences.
Un appel commun des évêques polonais et russes a été signé par l'archevêque Jozef Michalik, président de la conférence des évêques de Pologne, et le patriarche de Moscou et de toutes les Russies, Cyrille Ier, lors de sa visite historique à Varsovie. Il a été lu dans toutes églises de Pologne et a été ratifié par le Saint-Synode le 4 octobre dernier. La Pologne et la Russie engagent un processus de rapprochement. Car, non seulement le voisinage pluriséculaire, mais également le riche héritage chrétien de l'Occident et de l'Orient, réunit nos peuples frères. Cet événement majeur ouvre la perspective réelle d'un avenir meilleur, alors que nombreux sont ceux qui se posent la question de savoir si l'évolution actuelle de la Russie va dans la bonne direction. Faut-il considérer, au moment où la politique russe dans le monde se durcit, que l'Église prend la relève pour rapprocher ses voisins occidentaux? Les changements, que nous espérons conjoncturels, laissent-ils la place à une approche plus apaisée et beaucoup plus structurelle? En effet, la volonté de réconciliation a son rythme propre et résiste aux interférences.
Le journalisme et les relations publiques ont été débattus au cours du festival des médias orthodoxes « Vera i slovo » La foi et la parole.
Faut-il créer délibérément une image positive de l’Eglise dans la société et comment le faire ? Les médias orthodoxes doivent-ils traiter des problèmes de l’Eglise ou il ne convient pas de « laver son linge sale » en public ? Les participants de la table ronde « Religion et médias : entre les relations publiques et le journalisme » qui s’est tenue le 29 octobre dans le cadre du cinquième festival des médias orthodoxes « Vera i slovo », ont essayé de trouver des réponses à ces questions.
La table ronde était présidée par Vladimir Legoïda, responsable du département Synodal de l’information.
Faut-il créer délibérément une image positive de l’Eglise dans la société et comment le faire ? Les médias orthodoxes doivent-ils traiter des problèmes de l’Eglise ou il ne convient pas de « laver son linge sale » en public ? Les participants de la table ronde « Religion et médias : entre les relations publiques et le journalisme » qui s’est tenue le 29 octobre dans le cadre du cinquième festival des médias orthodoxes « Vera i slovo », ont essayé de trouver des réponses à ces questions.
La table ronde était présidée par Vladimir Legoïda, responsable du département Synodal de l’information.
En avril dernier, en pleine affaire Pussy Riot (1), Guénady Ziouganov, le dirigeant du PC russe (KPRF), avait volé au secours de l'Eglise russe en déclarant "Si vous mettez côte à côte le code moral du fondateur du communisme et le Sermon sur la Montagne de Jésus Christ vous serez surpris: ils correspondent pratiquement mot pour mot." Puis, citant l'apôtre Paul "Que celui qui ne travaille pas ne mange pas"(2 Th 3.1), il a déclaré que c'est là la principale devise du communisme. (2)
Interrogé sur ces déclarations, le père Georges a d'abord dit (3) que, Ziouganov faisait de l'opportunisme en imitant son idole Staline, qui avait autorisé l'Eglise de 1941 à 1945 pour l'instrumentaliser à son profit puis, dès 1949, relancé les persécutions. "C'est la manière habituelle des communistes – s'approprier ce qui ne t'appartient pas et essayer d'en tirer profit".
"Deuxièmement, continue le père Georges, il faut regarder cela d'un point de vue chrétien. Si les communistes se présentent comme les représentants politiques du monde orthodoxe russe, c'est que quelque chose ne va pas dans ce que nous faisons.
Interrogé sur ces déclarations, le père Georges a d'abord dit (3) que, Ziouganov faisait de l'opportunisme en imitant son idole Staline, qui avait autorisé l'Eglise de 1941 à 1945 pour l'instrumentaliser à son profit puis, dès 1949, relancé les persécutions. "C'est la manière habituelle des communistes – s'approprier ce qui ne t'appartient pas et essayer d'en tirer profit".
"Deuxièmement, continue le père Georges, il faut regarder cela d'un point de vue chrétien. Si les communistes se présentent comme les représentants politiques du monde orthodoxe russe, c'est que quelque chose ne va pas dans ce que nous faisons.
Lc 8, 5-15: Le Seigneur dit au peuple venu à lui : « Le semeur est sorti pour semer sa semence. Comme il semait, du grain est tombé au bord du chemin ; on l’a piétiné et les oiseaux du ciel ont tout mangé. D’autre grain est tombé sur la pierre ; il a poussé et séché, faute d’humidité. D’autre grain est tombé au milieu des épines ; en poussant avec lui, les épines l’ont étouffé. D’autre grain est tombé dans la bonne terre ; il a poussé et produit du fruit au centuple. Sur quoi Jésus s’écria : « Celui qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende ! » Ses disciples lui demandèrent ce que signifiait cette parabole. Il dit : « A vous il est donné de connaître les mystères du Royaume de Dieu ; mais pour les autres, c’est en paraboles, pour qu’ils voient sans voir et qu’ils entendent sans comprendre.
Et voici ce que signifie la parabole : la semence, c’est la parole de Dieu. Ceux qui sont au bord du chemin, ce sont ceux qui entendent, puis vient le diable et il enlève la parole de leur cœur, de peur qu’ils ne croient et ne soient sauvés. Ceux qui sont sur la pierre, ce sont qui accueillent la parole avec joie lorsqu’ils l’entendent, mais ils n’ont pas de racines : pendant un moment ils croient, mais au moment de la tentation ils abandonnent.
Et voici ce que signifie la parabole : la semence, c’est la parole de Dieu. Ceux qui sont au bord du chemin, ce sont ceux qui entendent, puis vient le diable et il enlève la parole de leur cœur, de peur qu’ils ne croient et ne soient sauvés. Ceux qui sont sur la pierre, ce sont qui accueillent la parole avec joie lorsqu’ils l’entendent, mais ils n’ont pas de racines : pendant un moment ils croient, mais au moment de la tentation ils abandonnent.
L’archimandrite Sabba (Toutounov), responsable adjoint des services administratifs du patriarcat de Moscou
Le père Sabba réfléchit à la manière de maintenir ses liens avec le pays même lorsque l’on réside à l’étranger. Est-ce que la nostalgie de la patrie terrestre peut induire la volonté de rejoindre la patrie Céleste ?
- Souvent les gens se disent que si leurs compatriotes s’exilent à l’étranger, c’est que notre pays est mauvais. On pourrait croire que ceux qui restent vivent dans « un mauvais pays ». Or, la Russie n’est pas le seul pays dont les habitants choisissent de s’établir à l’étranger. Au début des années 90 j’étais en terminale en France et nos enseignants nous parlaient de la fuite des cerveaux vers les Etats-Unis. La Russie ne fait donc pas exception.Faut-il avoir de ces phénomènes migratoires une appréciation d’ordre moral ? Chaque cas est individuel, chaque cas est l’expression d’un destin. Les voies du Seigneur sont impénétrables. Si quelqu’un ne se pose pas en critique lorsqu’il se décide d’aller vivre à l’étranger et ne se justifie pas en disant « tout est terrible en Russie » mais reconnaît qu’il s’en va parce qu’il ne sent pas à l’aise là où il est cela signifie que cette personne opte pour une approche plus responsable.
Le père Sabba réfléchit à la manière de maintenir ses liens avec le pays même lorsque l’on réside à l’étranger. Est-ce que la nostalgie de la patrie terrestre peut induire la volonté de rejoindre la patrie Céleste ?
- Souvent les gens se disent que si leurs compatriotes s’exilent à l’étranger, c’est que notre pays est mauvais. On pourrait croire que ceux qui restent vivent dans « un mauvais pays ». Or, la Russie n’est pas le seul pays dont les habitants choisissent de s’établir à l’étranger. Au début des années 90 j’étais en terminale en France et nos enseignants nous parlaient de la fuite des cerveaux vers les Etats-Unis. La Russie ne fait donc pas exception.Faut-il avoir de ces phénomènes migratoires une appréciation d’ordre moral ? Chaque cas est individuel, chaque cas est l’expression d’un destin. Les voies du Seigneur sont impénétrables. Si quelqu’un ne se pose pas en critique lorsqu’il se décide d’aller vivre à l’étranger et ne se justifie pas en disant « tout est terrible en Russie » mais reconnaît qu’il s’en va parce qu’il ne sent pas à l’aise là où il est cela signifie que cette personne opte pour une approche plus responsable.
V.G.
Commentaire de l'interview du Père Georges Mitrofanov (1)
Le père Georges a bien évidement raison sur son constat d'ensemble: l'Eglise n'a pas pu ou pas su répondre à tous les espoirs mis en elle et de ce fait son influence a baissé parmi l'intelligentsia. C'est imparable. Mais que représentent vraiment ces intellectuels? Il y a bien en Russie une tradition qui leur donne un rôle moteur et de ce fait leurs espoirs des années 1990 se répercutaient dans toute la société. Mais les intellectuels ont aussi déçu, probablement bien plus que l'Eglise, et leur rôle dans la société me semble bien s'être réduit. J'en prendrais comme marqueur le concept de "démocratie": très en vogue au début des années 1990, il permettait aux partis qui s'en réclamaient de gagner des majorités relatives au parlement et de faire élire Eltsine. Maintenant ces partis ne font pas 5% et le mot "démocrate" est presqu'une injure pour la majeure partie de la population!
Commentaire de l'interview du Père Georges Mitrofanov (1)
Le père Georges a bien évidement raison sur son constat d'ensemble: l'Eglise n'a pas pu ou pas su répondre à tous les espoirs mis en elle et de ce fait son influence a baissé parmi l'intelligentsia. C'est imparable. Mais que représentent vraiment ces intellectuels? Il y a bien en Russie une tradition qui leur donne un rôle moteur et de ce fait leurs espoirs des années 1990 se répercutaient dans toute la société. Mais les intellectuels ont aussi déçu, probablement bien plus que l'Eglise, et leur rôle dans la société me semble bien s'être réduit. J'en prendrais comme marqueur le concept de "démocratie": très en vogue au début des années 1990, il permettait aux partis qui s'en réclamaient de gagner des majorités relatives au parlement et de faire élire Eltsine. Maintenant ces partis ne font pas 5% et le mot "démocrate" est presqu'une injure pour la majeure partie de la population!
A l’occasion du 75e anniversaire du début de la « grande » terreur, la manifestation « Voix de la mémoire » se déroulera au « polygone » de Boutovo le 30 octobre, jour de la mémoire des victimes des répressions politiques et 75e anniversaire du début de la « grande terreur ». La manifestation commencera par la célébration d’un office de requiem pour les victimes de la terreur, en l’église des Saints-Néomartyrs-et-Confesseurs-de-Russie. Ensuite, la commémoration se poursuivra sur le lieu des inhumations, par la lecture des noms de ceux qui ont été fusillés à Boutovo, selon « les listes noires » du NKVD. Lien Orthodoxie.com
"PO" Témoins de Lumière : l’archipel des Solovki et Butovo, Golgothas russes
Les nouveaux martyrs de Boutovo, vus par des chrétiens d'occident
Contre l’oubli, vers le pardon
"PO" Témoins de Lumière : l’archipel des Solovki et Butovo, Golgothas russes
Les nouveaux martyrs de Boutovo, vus par des chrétiens d'occident
Contre l’oubli, vers le pardon
Le mercredi 24 octobre, la mairie de la ville de Tallinn a proposé au Conseil municipal de remettre à l'Église Orthodoxe d’Estonie (Patriarcat de Moscou) trois propriétés immobilières.
Comme le service de presse de la mairie l’a communiqué à Interfax, la demande concerne un terrain de 46 m2 dans la rue Herné où se trouve une chapelle ainsi que l’ensemble du terrain avec l’église de 1733 m2 et un terrain de 1870 m2 dans la rue Kaévouri avec les bâtiments qui s’y trouvent.
« Ces édifices sacrés sont déjà utilisés selon leur destination . L' entretien et la réparation seront plus faciles s’ils deviennent propriété des paroisses », a dit Eha Virk, le maire adjoint de Tallinn. Elle a également rappelé que le métropolite de Tallinn et de toute l’Estonie Cornelius avait sollicité à plusieurs reprises la transmission des édifices utilisés par les paroisses en propriété de l’Eglise.
Traduction Dimitri Garmonov
Interfax-religion
Comme le service de presse de la mairie l’a communiqué à Interfax, la demande concerne un terrain de 46 m2 dans la rue Herné où se trouve une chapelle ainsi que l’ensemble du terrain avec l’église de 1733 m2 et un terrain de 1870 m2 dans la rue Kaévouri avec les bâtiments qui s’y trouvent.
« Ces édifices sacrés sont déjà utilisés selon leur destination . L' entretien et la réparation seront plus faciles s’ils deviennent propriété des paroisses », a dit Eha Virk, le maire adjoint de Tallinn. Elle a également rappelé que le métropolite de Tallinn et de toute l’Estonie Cornelius avait sollicité à plusieurs reprises la transmission des édifices utilisés par les paroisses en propriété de l’Eglise.
Traduction Dimitri Garmonov
Interfax-religion
Pour financer le ravalement, une souscription est lancée par l'association culturelle orthodoxe La Trinité Saint-Hilaire en partenariat avec la Fondation du patrimoine Poitou-Charentes.
Le Père Philippe Maillard, ordonné en janvier 1987, est le recteur de la paroisse depuis le départ en retraite du Père Michel Evdokimov. Le Père Philippe est marié à la Matouchka Christiane, et ils ont deux enfants.
La paroisse Saint Hilaire à Poitiers appartient à l'Archevêché des Eglises de Tradition Russe en Europe Occidentale, exarchat du Patriarcat Oecuménique de Contantinople. L'Exarhat est placé sous la responsabilité pastorale de Monseigneur Gabriel de Comane, Archevêque
Le Père Philippe Maillard, ordonné en janvier 1987, est le recteur de la paroisse depuis le départ en retraite du Père Michel Evdokimov. Le Père Philippe est marié à la Matouchka Christiane, et ils ont deux enfants.
La paroisse Saint Hilaire à Poitiers appartient à l'Archevêché des Eglises de Tradition Russe en Europe Occidentale, exarchat du Patriarcat Oecuménique de Contantinople. L'Exarhat est placé sous la responsabilité pastorale de Monseigneur Gabriel de Comane, Archevêque
Le président de la Conférence des évêques catholiques de Russie a blâmé les attaques contre l’Eglise orthodoxe russe et le patriarche Cyrille.
L’archevêque Paolo Pezzi, président de la Conférence des évêques catholiques de Russie, estime que certains veulent bannir l’Eglise de la vie du peuple.
Dans sa lettre au patriarche Cyrille publiée le 24 octobre 2012, il parle de tentatives d’expulser l’Eglise de la vie de la société : « Parfois il y a l’impression qu’on veut mettre en doute le rôle de l’Eglise dans la société contemporaine en visant son expulsion complète de la vie des gens. L’Evangile et l’histoire mondiale nous montrent que l’Eglise sera toujours accueillie ou repoussée, aimée ou haïe. La présence des chrétiens dans le monde n’est pas un résultat de certaines stratégies ou prescriptions, mais découle de la foi, donc de la reconnaissance de présence du Christ et de Sa mission. »
L’archevêque Paolo Pezzi, président de la Conférence des évêques catholiques de Russie, estime que certains veulent bannir l’Eglise de la vie du peuple.
Dans sa lettre au patriarche Cyrille publiée le 24 octobre 2012, il parle de tentatives d’expulser l’Eglise de la vie de la société : « Parfois il y a l’impression qu’on veut mettre en doute le rôle de l’Eglise dans la société contemporaine en visant son expulsion complète de la vie des gens. L’Evangile et l’histoire mondiale nous montrent que l’Eglise sera toujours accueillie ou repoussée, aimée ou haïe. La présence des chrétiens dans le monde n’est pas un résultat de certaines stratégies ou prescriptions, mais découle de la foi, donc de la reconnaissance de présence du Christ et de Sa mission. »
Vladimir Golovanow
Revenant sur le dernier sondage du centre Levada (1) le père Georges (2) nous livre sa vision de la situation de l'Eglise en Russie dans une interview à Prevmir,ru (3). En voici l'essentiel
L'essentiel c'est de communier
Depuis le temps que ces sondages existent, les sondeurs ignorent toujours le marqueur essentiel qui permet des distinguer les pratiquants. C'est une autre question qu'il faut poser pour cela: est-ce que vous communiez ne fut-ce qu'une fois par an? Par ce que si un Orthodoxe ne communie pas, il ne fait pas partie de l'Eglise: s'il est baptisé –c'est un corps étranger dans l'Eglise; et s'il n'est pas baptisé – c'est un bavard irresponsable se prétendant orthodoxe. Dans le détail des réponses nous voyons que 1% des sondés va à l'église plusieurs fois par semaine, 4% - une fois par semaine, 3% - trois-quatre fois par mois, 6% - environ une fois par mois, 23%, c'est la catégorie la plus nombreuse – plusieurs fois par an, 16% - une fois l'an, 17% - plus rarement et 20% - jamais (4). Ces chiffres sont surprenants et, de mon coté, j'ai plusieurs fois questionné des amis de Novgorod la Grande (5).
C'est une ville provinciale plutôt active et, bien qu'il y ait peu de paroisses, certaines communautés sont assez dynamiques, avec un clergé majoritairement jeune et actif qui accorde beaucoup d'importance à la participation des paroissiens dans la vie eucharistique des communautés
Revenant sur le dernier sondage du centre Levada (1) le père Georges (2) nous livre sa vision de la situation de l'Eglise en Russie dans une interview à Prevmir,ru (3). En voici l'essentiel
L'essentiel c'est de communier
Depuis le temps que ces sondages existent, les sondeurs ignorent toujours le marqueur essentiel qui permet des distinguer les pratiquants. C'est une autre question qu'il faut poser pour cela: est-ce que vous communiez ne fut-ce qu'une fois par an? Par ce que si un Orthodoxe ne communie pas, il ne fait pas partie de l'Eglise: s'il est baptisé –c'est un corps étranger dans l'Eglise; et s'il n'est pas baptisé – c'est un bavard irresponsable se prétendant orthodoxe. Dans le détail des réponses nous voyons que 1% des sondés va à l'église plusieurs fois par semaine, 4% - une fois par semaine, 3% - trois-quatre fois par mois, 6% - environ une fois par mois, 23%, c'est la catégorie la plus nombreuse – plusieurs fois par an, 16% - une fois l'an, 17% - plus rarement et 20% - jamais (4). Ces chiffres sont surprenants et, de mon coté, j'ai plusieurs fois questionné des amis de Novgorod la Grande (5).
C'est une ville provinciale plutôt active et, bien qu'il y ait peu de paroisses, certaines communautés sont assez dynamiques, avec un clergé majoritairement jeune et actif qui accorde beaucoup d'importance à la participation des paroissiens dans la vie eucharistique des communautés
La conférence des évêques catholiques de Lituanie a manifesté sa solidarité avec le Patriarcat de Moscou face à la campagne anticléricale en Russie.
« Nous exprimons notre solidarité avec vous en cette période où, dans la Fédération de Russie, s'intensifient les attaques contre l’Eglise et la foi chrétienne. Nous prions pour vous et pour tous les fidèles et espérons que les hommes sauront profiter à bon escient de la liberté qui nous a été offerte par Dieu pour mener une vie paisible », a écrit Mgr Sigitas Tamkevicius, l’archevêque de Kaunas, président de la Conférence des évêques de Lituanie, dans la lettre envoyée à Mgr Hilarion, métropolite de Volokolamsk, président du DREE.
« Nous exprimons notre solidarité avec vous en cette période où, dans la Fédération de Russie, s'intensifient les attaques contre l’Eglise et la foi chrétienne. Nous prions pour vous et pour tous les fidèles et espérons que les hommes sauront profiter à bon escient de la liberté qui nous a été offerte par Dieu pour mener une vie paisible », a écrit Mgr Sigitas Tamkevicius, l’archevêque de Kaunas, président de la Conférence des évêques de Lituanie, dans la lettre envoyée à Mgr Hilarion, métropolite de Volokolamsk, président du DREE.
Archevêque Basile (Krivochéine)
La liturgie orthodoxe, telle qu’elle s’est développée et a pris forme dans la période byzantine, avec sa structure élaborée, son action dramatique, son symbolisme, les hymnes liturgiques, les images sacrées, le chant, les vêtements, etc., constitue certainement, du point de vue purement historique, une des plus grandes créations du génie humain dans le domaine de l’art sacré. Elle continue la liturgie du Temple hébreu et de la synagogue et, en même temps, elle conserve quelque chose de la forme et de l’esprit de la tragédie grecque et de l’art hellénistique en général.
Toutefois, adopter une attitude esthétique et émotionnelle envers la liturgie orthodoxe serait complètement fausser son sens. En effet, cette liturgie souligne avec force le moment théologique et dogmatique, voire même intellectuel, qui lui donne son cadre et constitue son fondement et son contenu.Le mystère indicible de la présence divine est exprimé dans la liturgie par des symboles, actions ou paroles sacrées, ainsi qu’il convient à la religion du Verbe incarné. En conséquence, la liturgie orthodoxe, si saturée d’éléments bibliques et théologiques, évite, dans le développement de son action, toute interruption par des pauses ou intervalles de silence dans le chant et la récitation ; ils ne s’accorderaient pas avec son caractère dogmatique et corporatif.
La liturgie orthodoxe, telle qu’elle s’est développée et a pris forme dans la période byzantine, avec sa structure élaborée, son action dramatique, son symbolisme, les hymnes liturgiques, les images sacrées, le chant, les vêtements, etc., constitue certainement, du point de vue purement historique, une des plus grandes créations du génie humain dans le domaine de l’art sacré. Elle continue la liturgie du Temple hébreu et de la synagogue et, en même temps, elle conserve quelque chose de la forme et de l’esprit de la tragédie grecque et de l’art hellénistique en général.
Toutefois, adopter une attitude esthétique et émotionnelle envers la liturgie orthodoxe serait complètement fausser son sens. En effet, cette liturgie souligne avec force le moment théologique et dogmatique, voire même intellectuel, qui lui donne son cadre et constitue son fondement et son contenu.Le mystère indicible de la présence divine est exprimé dans la liturgie par des symboles, actions ou paroles sacrées, ainsi qu’il convient à la religion du Verbe incarné. En conséquence, la liturgie orthodoxe, si saturée d’éléments bibliques et théologiques, évite, dans le développement de son action, toute interruption par des pauses ou intervalles de silence dans le chant et la récitation ; ils ne s’accorderaient pas avec son caractère dogmatique et corporatif.
La Vice-présidente de « Media-Soyouz » appelle les pouvoirs russes à cesser l’hypocrisie et à résoudre enfin le problème du cadavre de Lénine…
« Aucune loi nouvelle ni ancienne ne pourra arrêter les profanateurs d’églises et les soi-disant « impies » tant que la momie du principal sacrilège, blasphémateur et impie git au coeur du pays et dont les images « de l’original » sont omniprésentes, telles des idoles païennes », affirme Eléna Zélinskaya, Vice-présidente de l’association russe « Media Soyouz ».
« Les tentatives d’expliquer aux adolescents pourquoi il ne faut pas abattre un calvaire sont vouées à l’échec si on n’efface pas de nos rues et de nos places les noms de ceux qui ont voulu détruire les croix, les églises, et l’Orthodoxie elle-même. L’hypocrisie peut aider ceux qui la professent, mais elle n’est pas convaincante », écrit-elle dans son article dans le journal « Vzgliad ».
« Aucune loi nouvelle ni ancienne ne pourra arrêter les profanateurs d’églises et les soi-disant « impies » tant que la momie du principal sacrilège, blasphémateur et impie git au coeur du pays et dont les images « de l’original » sont omniprésentes, telles des idoles païennes », affirme Eléna Zélinskaya, Vice-présidente de l’association russe « Media Soyouz ».
« Les tentatives d’expliquer aux adolescents pourquoi il ne faut pas abattre un calvaire sont vouées à l’échec si on n’efface pas de nos rues et de nos places les noms de ceux qui ont voulu détruire les croix, les églises, et l’Orthodoxie elle-même. L’hypocrisie peut aider ceux qui la professent, mais elle n’est pas convaincante », écrit-elle dans son article dans le journal « Vzgliad ».
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