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La Vice-présidente de « Media-Soyouz » appelle les pouvoirs russes à cesser l’hypocrisie et à résoudre enfin le problème du cadavre de Lénine…
« Aucune loi nouvelle ni ancienne ne pourra arrêter les profanateurs d’églises et les soi-disant « impies » tant que la momie du principal sacrilège, blasphémateur et impie git au coeur du pays et dont les images « de l’original » sont omniprésentes, telles des idoles païennes », affirme Eléna Zélinskaya, Vice-présidente de l’association russe « Media Soyouz ».
« Les tentatives d’expliquer aux adolescents pourquoi il ne faut pas abattre un calvaire sont vouées à l’échec si on n’efface pas de nos rues et de nos places les noms de ceux qui ont voulu détruire les croix, les églises, et l’Orthodoxie elle-même. L’hypocrisie peut aider ceux qui la professent, mais elle n’est pas convaincante », écrit-elle dans son article dans le journal « Vzgliad ».
« Aucune loi nouvelle ni ancienne ne pourra arrêter les profanateurs d’églises et les soi-disant « impies » tant que la momie du principal sacrilège, blasphémateur et impie git au coeur du pays et dont les images « de l’original » sont omniprésentes, telles des idoles païennes », affirme Eléna Zélinskaya, Vice-présidente de l’association russe « Media Soyouz ».
« Les tentatives d’expliquer aux adolescents pourquoi il ne faut pas abattre un calvaire sont vouées à l’échec si on n’efface pas de nos rues et de nos places les noms de ceux qui ont voulu détruire les croix, les églises, et l’Orthodoxie elle-même. L’hypocrisie peut aider ceux qui la professent, mais elle n’est pas convaincante », écrit-elle dans son article dans le journal « Vzgliad ».
« Les incursions au XV siècle et la médiatisation du Domostroï (texte archaïque établissant les règles de la vie en famille) sont peut-être utiles en soi, mais elles ne font que retarder le moment où il faudra répondre aux questions cruciales. Par exemple, pourquoi ceux qui taguent aujourd’hui les murs d’une église avec des inscriptions abjectes sont des méchants, et ceux qui y ont installé des toilettes ne sont peut-être pas si bons que ça, mais pas mauvais non plus. Ils se sont exprimés au nom du peuple ? Nous aussi on est pour le peuple ! »
Selon Zélinskaya, aucun effort, aussi surhumain soit-il, « ne pourra dissocier dans l’histoire et les consciences le pouvoir communiste soviétique de l’incroyance ». « Des phénomènes monstrueux tels des drapeaux avec deux effigies – du bourreau et du Sauveur associées – voilà le principal sacrilège, nourri par les miasmes de cette hypocrisie », affirme la Vice-présidente.
« Vous êtes contre la justice juvénile ? C’est bien. Dans ce cas comment pouvez-vous ne pas considérer comme criminelle une organisation de jeunes qui obligeait les enfants à dénoncer leurs parents qui cachaient des icônes à la maison ? Vous avez oublié comment c’était ? Pourtant, vous avez appris à l’école le poème d’Edouard Bagritski glorifiant le geste de Valia, membre des pionniers communistes, qui jeta sa croix de baptême avant de mourir ? »
« On peut tout : faire des coquetteries avec l’Histoire, fraterniser avec les communistes, avaler d’odieuses comparaisons des commandements de Dieu avec les slogans des athées militants, tourner en rond timidement en évitant des prises de position fermes, on peut même leur trouver des justifications. On peut écouter sans frissonner certains prêtres nous racontant l’histoire d’un grand pays qui a eu l’arme la plus puissante du monde et où on a assassiné trois cent mille prêtres, sans s’encombrer de cette particule conjonctive « et ». On peut même, tel un schizophrène, diviser cette phrase en deux et considérer que chacune de ses parties existe par elle-même. L’arme la plus puissante – c’est une chose, et ceux qui ont tué, et sait-on s’ils ont tué, et peut-être qu’ils avaient raison de tuer, c’est vrai que parfois il y a eu des exagérations, certains camarades ont fait du zèle, mais globalement tout est normal, l’arme a été la meilleure au monde, c’est incontestable ».
« Il y a une chose qu’on ne peut faire, c’est arrêter le cynisme qui ne cesse de progresser, assurément », soutient Elena Zélinskaya.
Traduction Elena Lavanant
Rousskaya Linia "Елена Зелинская: Никакие законы не смогут остановить осквернителей храмов, пока главный осквернитель, святотатец и кощунник лежит в сердце страны"
Selon Zélinskaya, aucun effort, aussi surhumain soit-il, « ne pourra dissocier dans l’histoire et les consciences le pouvoir communiste soviétique de l’incroyance ». « Des phénomènes monstrueux tels des drapeaux avec deux effigies – du bourreau et du Sauveur associées – voilà le principal sacrilège, nourri par les miasmes de cette hypocrisie », affirme la Vice-présidente.
« Vous êtes contre la justice juvénile ? C’est bien. Dans ce cas comment pouvez-vous ne pas considérer comme criminelle une organisation de jeunes qui obligeait les enfants à dénoncer leurs parents qui cachaient des icônes à la maison ? Vous avez oublié comment c’était ? Pourtant, vous avez appris à l’école le poème d’Edouard Bagritski glorifiant le geste de Valia, membre des pionniers communistes, qui jeta sa croix de baptême avant de mourir ? »
« On peut tout : faire des coquetteries avec l’Histoire, fraterniser avec les communistes, avaler d’odieuses comparaisons des commandements de Dieu avec les slogans des athées militants, tourner en rond timidement en évitant des prises de position fermes, on peut même leur trouver des justifications. On peut écouter sans frissonner certains prêtres nous racontant l’histoire d’un grand pays qui a eu l’arme la plus puissante du monde et où on a assassiné trois cent mille prêtres, sans s’encombrer de cette particule conjonctive « et ». On peut même, tel un schizophrène, diviser cette phrase en deux et considérer que chacune de ses parties existe par elle-même. L’arme la plus puissante – c’est une chose, et ceux qui ont tué, et sait-on s’ils ont tué, et peut-être qu’ils avaient raison de tuer, c’est vrai que parfois il y a eu des exagérations, certains camarades ont fait du zèle, mais globalement tout est normal, l’arme a été la meilleure au monde, c’est incontestable ».
« Il y a une chose qu’on ne peut faire, c’est arrêter le cynisme qui ne cesse de progresser, assurément », soutient Elena Zélinskaya.
Traduction Elena Lavanant
Rousskaya Linia "Елена Зелинская: Никакие законы не смогут остановить осквернителей храмов, пока главный осквернитель, святотатец и кощунник лежит в сердце страны"
Rédigé par Parlons d'orthodoxie le 25 Octobre 2012 à 16:00
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