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Victor Loupan et Basile de Tiesenhausen
Avec une violence devenue coutumière, Daniel Struve a attaqué sur son blog ACER - "Forum" Les débats notre article « Grandeur et misères de l’orthodoxie russe en France », publié dans La Croix et sur " Parlons d'orthodoxie". le 12 septembre 2011
Pour ceux qui ne l’ont pas lu, ce grand article (2/3 de page de journal) évoque le passé glorieux et le présent, hélas, problématique de l’orthodoxie russe en France. En évitant soigneusement d’aborder le fond de notre propos par ailleurs conciliant et modéré, M. Struve s’attache à nous insulter sur un point d’interprétation de l’histoire tragique de l’Eglise russe du XX siècle. Nous écrivons « Proportionnellement, l’exode touche l’Eglise plus encore que la société civile. Seuls quatre évêques demeurent en Russie soviétiques au début des années 1920 ! Parmi eux, le patriarche Tikhon canonisé depuis. » Daniel Struve prétend que c’est faux!
Nous essaierons ici de justifier notre thèse, tout en précisant que l’article était destiné aux lecteurs de La Croix, qui ne sont pas forcément au fait des nuances de notre histoire. Nous n’avions pas la place de développer ce point annexe par rapport à notre propos général. Nous le faisons donc ici, car cette histoire de quatre évêques doit être retenue et méditée.
Avec une violence devenue coutumière, Daniel Struve a attaqué sur son blog ACER - "Forum" Les débats notre article « Grandeur et misères de l’orthodoxie russe en France », publié dans La Croix et sur " Parlons d'orthodoxie". le 12 septembre 2011
Pour ceux qui ne l’ont pas lu, ce grand article (2/3 de page de journal) évoque le passé glorieux et le présent, hélas, problématique de l’orthodoxie russe en France. En évitant soigneusement d’aborder le fond de notre propos par ailleurs conciliant et modéré, M. Struve s’attache à nous insulter sur un point d’interprétation de l’histoire tragique de l’Eglise russe du XX siècle. Nous écrivons « Proportionnellement, l’exode touche l’Eglise plus encore que la société civile. Seuls quatre évêques demeurent en Russie soviétiques au début des années 1920 ! Parmi eux, le patriarche Tikhon canonisé depuis. » Daniel Struve prétend que c’est faux!
Nous essaierons ici de justifier notre thèse, tout en précisant que l’article était destiné aux lecteurs de La Croix, qui ne sont pas forcément au fait des nuances de notre histoire. Nous n’avions pas la place de développer ce point annexe par rapport à notre propos général. Nous le faisons donc ici, car cette histoire de quatre évêques doit être retenue et méditée.
Un fait historique justifie notre affirmation.
En 1923, privé de tous ses attributs par les bolcheviks, après avoir été emprisonné, torturé, jugé, humilié, le Saint Patriarche Tikhon convoque un déchirant Saint-Synode de l’Eglise russe qu’il appelle « provisoire », et auquel sont présents… trois hiérarques : l’archevêque de Tver Séraphin (Alexandrov), l’archevêque de l’Oural Tikhon (Obolenski) et l’évêque auxiliaire Ilarion (Troïtski). Ce Synode que nous considérons comme tragique a « reconstitué » sous la présidence du professeur et prêtre Vassili Vinogradov le Conseil diocésain de Moscou qui n’existait plus. Le père Vinogradov partira lui aussi en exil et rejoindra l’Eglise hors-frontières.
Où étaient les autres hiérarques ? Ils étaient morts, emprisonnés, renégats ou à l’étranger. Notre affirmation n’était donc pas infondée. L’Eglise russe libre, la vraie Eglise russe si l’on veut, se trouvait bien hors frontières dans les années 1920 et 1930.
Voilà ce qu’écrivait en 1995 le père Guéorgui Mitrofanov, historien bien connu de l’Eglise russe :« Entre 1918 et 1921 les bolcheviks ont tué 29 hiérarques (métropolites, archevêques, évêques) et 10.000 ecclésiastiques (moines, moniales, prêtres, diacres). A peu près le même nombre sera assassiné entre 1922 et 1923. »
Et voilà ce que dit un autre intellectuel de l’Eglise russe, le diacre Andrei Kouraiev, professeur au Séminaire de Moscou et auteur de nombreux ouvrages : « Entre 1920 et 1930, l’ensemble du clergé ou presque a été tué ou envoyé dans les camps de concentration. Le 6e département de la Guépéou, dirigé par Evguéni Toutchkov arrêtait et fusillait les évêques et les prêtres. C’est ainsi que fut fusillé en 1922 le métropolite de Petrograd Veniamine. Entre 1927 et 1940 le nombre paroisses est passé de 29.584 à moins de 500. Entre 1917 et 1935, 130.000 ecclésiastiques ont été arrêtés, et 95.000 fusillés. »
Ainsi donc, les évêques capables d’agir se trouvent dans leur majorité à l’étranger. C’est exactement ce que nous tentons de dire dans ce bref passage de notre article.
Le 5 mai 1922, le Saint Patriarche Tikhon est convoqué au tribunal, puis incarcéré, coupé du monde, au monastère Donskoï de Moscou. La presse bolchevique n’hésite pas à le traiter de « cannibale Tikhon ». Et, le 12 avril 1923, le Politburo demande la peine de mort pour le « soi-disant patriarche ».
C’est donc dans ce contexte que fut fondée en novembre 1921, en Serbie, une entité ecclésiale libre qui s’appellera plus tard Eglise orthodoxe russe hors frontières. Elle fut créée par un groupe d’évêques qui avaient l’avantage d’être à la foi vivants et libres. Les autres étant morts, emprisonnés ou incapables de fonctionner en l’Eglise.
Le 12 mai 1922, un groupe de prêtres (Vvedenski, Kalinovski, Krasnitski, Belkov) et un lecteur (Stadnik) se sont présentés devant le patriarche incarcéré, pour lui demander de « démissionner ». Ces personnes confectionneront avec l’aide de la Guépéou, la complicité du métropolite renégat d’Iaroslavl Agafanguel et de l’évêque parjure Antonin (Granovski) un faux document de démission du Saint Patriarche Tikhon. Antonin publiera même dans la Pravda un violent réquisitoire, intitulé : « L’Eglise démocratique contre le féodalisme ecclésial ».
La Guépéou et le pouvoir soviétique sont alors en train de concevoir, avec le soutien actif d’éléments « progressistes » prérévolutionnaires, une « nouvelle Eglise russe ». C’est ainsi que fut créée une structure appelée Direction Ecclésiale Suprême (Высшее Церковное Управление – ВЦУ) qui a nommé Antonin Granovski « métropolite ». Vers la fin de 1922, ces « rénovateurs » (обновленцы) de triste mémoire se voient attribuer par le pouvoir soviétique les deux-tiers des paroisses de Russie. Nous osons espérer que Daniel Struve ne considère pas ses gens-là comme « hiérarques de l’Eglise restés en Russie ».
Le concile des rénovateurs, réuni le 29 avril 1923 dans la Cathédrale du Christ-Sauveur (Moscou) réduit « l’ancien patriarche Tikhon » à l’état laïc, lui interdit de se dire « moine », l’accuse d’être au service de la « contre-révolution » et non pas de l’Eglise et l’appelle dans ses documents par son nom d’état civil : « Monsieur Vassili Bellavine ».
C’est donc dans ce contexte, nous le répétons avec force, que le Saint Patriarche Tikhon (dont l’icône est vénérée rue Daru) réunit un Saint-Synode légal, canonique, auquel sont présents trois hiérarques seulement: l’archevêque de Tver Séraphin (Alexandrov), l’archevêque de l’Oural Tikhon (Obolenski) et l’évêque auxiliaire Ilarion (Troïtski). Il faut se souvenir de leurs noms, car il n’y en avait pas d’autres !
Chose troublante, dérangeante, choquante : un an plus tard, lors d’une de leurs réunion préconciliaire, ces sinistres rénovateurs nomment le patriarche de Constantinople Georges VII président d’honneur de leur structure ! C’était en juin 1924. Tombé sous l’influence des kémalistes (modernistes et férocement antireligieux) au pouvoir en Turquie, SS Georges VII soutient les « rénovateurs de l’Eglise russe » pilotés par la Guépéou, au point de reconnaître leur « synode » comme légitime. Reconnaissance terrible qui permit à ces derniers de faire la déclaration suivante : « Désormais l’ex-patriarche Tikhon est le chef d’une secte ». («Отныне бывший Патриарх Тихон — глава секты.») C’est là, l’une des pages les plus noires dans les relations entre l’Eglise russe et le Phanar.
Nous sommes navrés de constater qu’un article aussi peu polémique et aussi conciliateur que le nôtre, qu’une affirmation peut-être trop elliptique mais parfaitement justifiée, aient pu provoquer une réaction aussi agressive. Nous disons que l’Eglise russe de l’étranger était le seul soutien institutionnel véritable dont pouvait encore jouir le patriarche Tikhon. Les trois évêques présents à son Synode de 1923 sont pour nous une preuve de cette terrible réalité.
Les défenseurs autoproclamés de l’Archevêché ne se rendent pas compte de l’image désastreuse qu’ils produisent.
Une image de sectarisme, d’intolérance, de hargne. Est-ce chrétien de faire feu de tout bois ? Est-ce chrétien de faire de nous des boucs émissaires ? Nous ne sommes pas moins attachés à l’Archevêché que Daniel Struve et ses amis. Notre vie en l’Eglise le prouve. Le mur d’incompréhension qui se dresse depuis quelques années entre les deux tendances qui se font face dans les paroisses de l’Archevêché (à Daru, à Saint-Serge, à Nice, ailleurs) nous gêne et nous attriste. Œuvrons au rapprochement plutôt qu’à a division. Nous sommes tous des frères en Christ, des dépositaires d’une histoire à la fois belle et tragique.
L’article que nous avons publié dans La Croix est légitime. Nous avons le droit d’exprimer nos opinions sans être cloués au pilori. Notre Dieu est amour. Notre Dieu n’est ni haine, ni orgueil.
La lutte fratricide n’a pas sa place dans l’Eglise. Les opinions exprimées par les uns et par les autres ne doivent pas servir de prétexte aux stigmatisations et aux règlements de comptes. Dieu nous a rendus libres. Libres de choisir entre le bien et le mal. Sachons faire bon usage de cette liberté. Et, surtout, tâchons d’agir dans un esprit de charité et d’amour du Christ.
En 1923, privé de tous ses attributs par les bolcheviks, après avoir été emprisonné, torturé, jugé, humilié, le Saint Patriarche Tikhon convoque un déchirant Saint-Synode de l’Eglise russe qu’il appelle « provisoire », et auquel sont présents… trois hiérarques : l’archevêque de Tver Séraphin (Alexandrov), l’archevêque de l’Oural Tikhon (Obolenski) et l’évêque auxiliaire Ilarion (Troïtski). Ce Synode que nous considérons comme tragique a « reconstitué » sous la présidence du professeur et prêtre Vassili Vinogradov le Conseil diocésain de Moscou qui n’existait plus. Le père Vinogradov partira lui aussi en exil et rejoindra l’Eglise hors-frontières.
Où étaient les autres hiérarques ? Ils étaient morts, emprisonnés, renégats ou à l’étranger. Notre affirmation n’était donc pas infondée. L’Eglise russe libre, la vraie Eglise russe si l’on veut, se trouvait bien hors frontières dans les années 1920 et 1930.
Voilà ce qu’écrivait en 1995 le père Guéorgui Mitrofanov, historien bien connu de l’Eglise russe :« Entre 1918 et 1921 les bolcheviks ont tué 29 hiérarques (métropolites, archevêques, évêques) et 10.000 ecclésiastiques (moines, moniales, prêtres, diacres). A peu près le même nombre sera assassiné entre 1922 et 1923. »
Et voilà ce que dit un autre intellectuel de l’Eglise russe, le diacre Andrei Kouraiev, professeur au Séminaire de Moscou et auteur de nombreux ouvrages : « Entre 1920 et 1930, l’ensemble du clergé ou presque a été tué ou envoyé dans les camps de concentration. Le 6e département de la Guépéou, dirigé par Evguéni Toutchkov arrêtait et fusillait les évêques et les prêtres. C’est ainsi que fut fusillé en 1922 le métropolite de Petrograd Veniamine. Entre 1927 et 1940 le nombre paroisses est passé de 29.584 à moins de 500. Entre 1917 et 1935, 130.000 ecclésiastiques ont été arrêtés, et 95.000 fusillés. »
Ainsi donc, les évêques capables d’agir se trouvent dans leur majorité à l’étranger. C’est exactement ce que nous tentons de dire dans ce bref passage de notre article.
Le 5 mai 1922, le Saint Patriarche Tikhon est convoqué au tribunal, puis incarcéré, coupé du monde, au monastère Donskoï de Moscou. La presse bolchevique n’hésite pas à le traiter de « cannibale Tikhon ». Et, le 12 avril 1923, le Politburo demande la peine de mort pour le « soi-disant patriarche ».
C’est donc dans ce contexte que fut fondée en novembre 1921, en Serbie, une entité ecclésiale libre qui s’appellera plus tard Eglise orthodoxe russe hors frontières. Elle fut créée par un groupe d’évêques qui avaient l’avantage d’être à la foi vivants et libres. Les autres étant morts, emprisonnés ou incapables de fonctionner en l’Eglise.
Le 12 mai 1922, un groupe de prêtres (Vvedenski, Kalinovski, Krasnitski, Belkov) et un lecteur (Stadnik) se sont présentés devant le patriarche incarcéré, pour lui demander de « démissionner ». Ces personnes confectionneront avec l’aide de la Guépéou, la complicité du métropolite renégat d’Iaroslavl Agafanguel et de l’évêque parjure Antonin (Granovski) un faux document de démission du Saint Patriarche Tikhon. Antonin publiera même dans la Pravda un violent réquisitoire, intitulé : « L’Eglise démocratique contre le féodalisme ecclésial ».
La Guépéou et le pouvoir soviétique sont alors en train de concevoir, avec le soutien actif d’éléments « progressistes » prérévolutionnaires, une « nouvelle Eglise russe ». C’est ainsi que fut créée une structure appelée Direction Ecclésiale Suprême (Высшее Церковное Управление – ВЦУ) qui a nommé Antonin Granovski « métropolite ». Vers la fin de 1922, ces « rénovateurs » (обновленцы) de triste mémoire se voient attribuer par le pouvoir soviétique les deux-tiers des paroisses de Russie. Nous osons espérer que Daniel Struve ne considère pas ses gens-là comme « hiérarques de l’Eglise restés en Russie ».
Le concile des rénovateurs, réuni le 29 avril 1923 dans la Cathédrale du Christ-Sauveur (Moscou) réduit « l’ancien patriarche Tikhon » à l’état laïc, lui interdit de se dire « moine », l’accuse d’être au service de la « contre-révolution » et non pas de l’Eglise et l’appelle dans ses documents par son nom d’état civil : « Monsieur Vassili Bellavine ».
C’est donc dans ce contexte, nous le répétons avec force, que le Saint Patriarche Tikhon (dont l’icône est vénérée rue Daru) réunit un Saint-Synode légal, canonique, auquel sont présents trois hiérarques seulement: l’archevêque de Tver Séraphin (Alexandrov), l’archevêque de l’Oural Tikhon (Obolenski) et l’évêque auxiliaire Ilarion (Troïtski). Il faut se souvenir de leurs noms, car il n’y en avait pas d’autres !
Chose troublante, dérangeante, choquante : un an plus tard, lors d’une de leurs réunion préconciliaire, ces sinistres rénovateurs nomment le patriarche de Constantinople Georges VII président d’honneur de leur structure ! C’était en juin 1924. Tombé sous l’influence des kémalistes (modernistes et férocement antireligieux) au pouvoir en Turquie, SS Georges VII soutient les « rénovateurs de l’Eglise russe » pilotés par la Guépéou, au point de reconnaître leur « synode » comme légitime. Reconnaissance terrible qui permit à ces derniers de faire la déclaration suivante : « Désormais l’ex-patriarche Tikhon est le chef d’une secte ». («Отныне бывший Патриарх Тихон — глава секты.») C’est là, l’une des pages les plus noires dans les relations entre l’Eglise russe et le Phanar.
Nous sommes navrés de constater qu’un article aussi peu polémique et aussi conciliateur que le nôtre, qu’une affirmation peut-être trop elliptique mais parfaitement justifiée, aient pu provoquer une réaction aussi agressive. Nous disons que l’Eglise russe de l’étranger était le seul soutien institutionnel véritable dont pouvait encore jouir le patriarche Tikhon. Les trois évêques présents à son Synode de 1923 sont pour nous une preuve de cette terrible réalité.
Les défenseurs autoproclamés de l’Archevêché ne se rendent pas compte de l’image désastreuse qu’ils produisent.
Une image de sectarisme, d’intolérance, de hargne. Est-ce chrétien de faire feu de tout bois ? Est-ce chrétien de faire de nous des boucs émissaires ? Nous ne sommes pas moins attachés à l’Archevêché que Daniel Struve et ses amis. Notre vie en l’Eglise le prouve. Le mur d’incompréhension qui se dresse depuis quelques années entre les deux tendances qui se font face dans les paroisses de l’Archevêché (à Daru, à Saint-Serge, à Nice, ailleurs) nous gêne et nous attriste. Œuvrons au rapprochement plutôt qu’à a division. Nous sommes tous des frères en Christ, des dépositaires d’une histoire à la fois belle et tragique.
L’article que nous avons publié dans La Croix est légitime. Nous avons le droit d’exprimer nos opinions sans être cloués au pilori. Notre Dieu est amour. Notre Dieu n’est ni haine, ni orgueil.
La lutte fratricide n’a pas sa place dans l’Eglise. Les opinions exprimées par les uns et par les autres ne doivent pas servir de prétexte aux stigmatisations et aux règlements de comptes. Dieu nous a rendus libres. Libres de choisir entre le bien et le mal. Sachons faire bon usage de cette liberté. Et, surtout, tâchons d’agir dans un esprit de charité et d’amour du Christ.
Rédigé par Parlons d'orthodoxie le 16 Septembre 2011 à 09:37
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