Il paraît regrettable que ce soit la Ligue des droits de l'homme, association super laïque, voire athée, qui a induit une action en justice afin d'obtenir l'interdiction de cette "exposition" blasphématoire!
Les corps qui y sont exposés après "traitement artistique" ont été exportés par la Chine communiste, ce sont des fusillés. La Chine détient les records mondiaux de l'application de la peine de mort.

L'Église catholique au territoire canonique de laquelle appartient la France, ne s'est pas, à ma connaissance, officiellement manifestée. Autant des Églises protestantes et orthodoxes...

Critère et mesure de la laïcisation à laquelle est voué notre siècle? Combien avait raison il y a quelques jours le patriarche Cyrille en déplorant les méfaits de la société de consommation.

Le diffuseur de l'exposition "Our body/A corps ouverts", interdite mardi matin par la justice, s'est déclaré "stupéfait" par une telle décision, estimant "incroyable qu'un juge seul" puisse interpréter de cette façon la loi de décembre 2008 sur la dignité du corps humain.

Il est "incroyable qu'un juge seul puisse interpréter la loi de décembre 2008", a déclaré mardi après-midi Pascal Bernardin.

La loi du 19 décembre 2008, modifiant notamment deux alinéas de l'article 16 du Code civil, rappelle que le respect dû au corps humain ne cesse pas après la mort et permet au juge toutes mesures pour mettre une terme aux atteintes illicites au corps humain, y compris après la mort.

Pascal Bernardin a précisé mardi qu'il fermerait l'exposition après avoir reçu la notification de la décision judiciaire, ce qui n'était pas le cas mardi en fin de journée. "C'est une exposition extraordinaire. Je ne pense pas qu'un tribunal d'appel (sic) puisse l'interdire", a-t-il dit insistant sur son caractère "scientifique", "pédagogique et esthétique" qui a fait se déplacer "120.000 visiteurs".

"Une fois que l'exposition a eu beaucoup de succès, des associations anti-chinoises ont profité du succès pour attaquer l'exposition", a-t-il estimé, faisant allusion à "Solidarité Chine" et "Ensemble contre la peine de mort" qui en ont demandé l'interdiction; les deux associations soupçonnaient même un trafic en raison de la provenance des corps.

Pascal Bernardin, flanqué du Dr Hervé Laurent, commissaire scientifique de l'exposition, a rappelé que les corps exposés appartenaient à une fondation chinoise qui les avaient obtenus légalement, le donneur ou sa famille ayant donné leur accord. "Il n'y a pas de traçabilité (NDLR: des corps)", a reconnu le Dr Laurent pour qui tout a été fait dans les règles, en accord avec les autorités chinoises.

Aucune date n'est encore fixée pour l'examen de cette affaire par la cour d'appel de Paris.

Rédigé par Nikita Krivochéine le 21 Avril 2009 à 19:24 | 3 commentaires | Permalien



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