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"P.O." recommande vivement cette exposition qui reflète d'une manière très intéressante et complète la période récente de l'histoire russe lors de laquelle l’Église russe a recouvré la liberté. Alors que le régime communiste d'une manière providentielle sombrait, sans effusion de sang.L'exposition entend montrer cette histoire de l'intérieur, du point de vue des Soviétiques.
"URSS fin de parti(e)" commémore le 20e anniversaire du démantèlement de l'URSS et raconte l'histoire de la Perestroïka (1985-1991), qui a fait le lit de cette désintégration. Exposition visible au musée d'histoire contemporaine, à l'Hôtel National des Invalides à Paris.
Le 8 décembre 1991 les présidents des trois Républiques slaves - Boris Eltsine pour la Russie, Stanislav Chouchkevitch pour la Biélorussie et Léonide Kravtchouk pour l'Ukraine – signent dans la forêt Beloveja l'accord dénonçant l'union des républiques socialistes soviétiques. L'Union Soviétique a cessé d'exister. Pendant les années qui ont précédé, d'abord avec la Perestroïka instaurée par le régime, puis avec les mutations de la société, le système se trouve peu à peu fissuré. Un mouvement s'est mis en marche, que rien ni personne ne pourra ensuite arrêter.
"URSS fin de parti(e)" commémore le 20e anniversaire du démantèlement de l'URSS et raconte l'histoire de la Perestroïka (1985-1991), qui a fait le lit de cette désintégration. Exposition visible au musée d'histoire contemporaine, à l'Hôtel National des Invalides à Paris.
Le 8 décembre 1991 les présidents des trois Républiques slaves - Boris Eltsine pour la Russie, Stanislav Chouchkevitch pour la Biélorussie et Léonide Kravtchouk pour l'Ukraine – signent dans la forêt Beloveja l'accord dénonçant l'union des républiques socialistes soviétiques. L'Union Soviétique a cessé d'exister. Pendant les années qui ont précédé, d'abord avec la Perestroïka instaurée par le régime, puis avec les mutations de la société, le système se trouve peu à peu fissuré. Un mouvement s'est mis en marche, que rien ni personne ne pourra ensuite arrêter.
La Perestroïka vue de l'intérieur
En Occident, on salue le phénomène. Les soviétiques eux, perçoivent cette période à travers le prisme de leur vie quotidienne, moins glamour. Seuls les intellectuels éclairés accompagnent avec enthousiasme ce mouvement.
Les jeunes apprécient le mouvement, qui leur apporte chewing-gums, rock and roll et ouverture sur le monde. Pour la population adulte, c'est une autre histoire : le quotidien est devenu difficile, avec la désorganisation d'un système qui tenait bon an mal an, et que la perestroïka bouleverse, apportant avec elle le chaos, la pénurie, et une certaine forme de rigueur (la "loi sèche", prohibition de l'alcool à la soviétique, a été très mal perçue par la population).
A l'Ouest, on aime Gorbatchev, que l'on considère comme un homme moderne, ouvert au monde. En Union Soviétique, pas de "gorbimania", loin de là. Son image est nettement moins reluisante. "Bavard", voilà comment les soviétiques qualifient le personnage.
Composée en trois temps (réformes, révélations, révolutions), l'exposition montre de manière remarquable l'évolution opérée en URSS pendant ces années de perestroïka, à travers affiches, photographies, presse et télévision.
Plus de 200 documents d'archives
Les documents exposés et particulièrement une très belle collection d'affiches, proviennent du fond de la BDIC (bibliothèque documentaire internationale contemporaine). Affiches officielles, éditées par Plakat ou affiches semi-officielles, de l'Union des artistes, éditées par « Agitplakat » ou encore d'affichistes indépendants, plus rares.
Les photos exposées ont été soigneusement choisies dans un trésor : 40 000 photographies envoyées à l'association France-URSS pendant 30 ans, collection léguée en 1991 au musée d'histoire contemporaine.
"Ces photos sont des photos de la vie politique et de la vie quotidienne. Elles étaient envoyées par le ministère des affaires étrangères. C'est intéressant à ce titre car cela montre l'image que l'Union soviétique voulait transmettre au monde" explique Annette Melot-Henry, l'une des commissaires de l'exposition, spécialiste de la photographie soviétique. "Il y a comment les choses sont montrées, mais aussi le volume, qui est révélateur. Pour certains événements, ils envoyaient des tonnes de photos, pour d'autres, rien" ajoute-t-elle.
L'exposition relate cette période à travers la presse, officielle et non officielle. Collection très riche également, issue de la BDIC de Nanterre.
Musée d’Histoire contemporaine, l’Hôtel national des Invalides, Paris 7e
Jusqu'au 26 février 2012
Ouvert tous les jours (sauf premier lundi du mois et jours fériés) de 10h00 à 17h00.
Prix d’entrée : 5 € / Tarif réduit : 3 €
Suite FRACEtv et PHOTOS
En Occident, on salue le phénomène. Les soviétiques eux, perçoivent cette période à travers le prisme de leur vie quotidienne, moins glamour. Seuls les intellectuels éclairés accompagnent avec enthousiasme ce mouvement.
Les jeunes apprécient le mouvement, qui leur apporte chewing-gums, rock and roll et ouverture sur le monde. Pour la population adulte, c'est une autre histoire : le quotidien est devenu difficile, avec la désorganisation d'un système qui tenait bon an mal an, et que la perestroïka bouleverse, apportant avec elle le chaos, la pénurie, et une certaine forme de rigueur (la "loi sèche", prohibition de l'alcool à la soviétique, a été très mal perçue par la population).
A l'Ouest, on aime Gorbatchev, que l'on considère comme un homme moderne, ouvert au monde. En Union Soviétique, pas de "gorbimania", loin de là. Son image est nettement moins reluisante. "Bavard", voilà comment les soviétiques qualifient le personnage.
Composée en trois temps (réformes, révélations, révolutions), l'exposition montre de manière remarquable l'évolution opérée en URSS pendant ces années de perestroïka, à travers affiches, photographies, presse et télévision.
Plus de 200 documents d'archives
Les documents exposés et particulièrement une très belle collection d'affiches, proviennent du fond de la BDIC (bibliothèque documentaire internationale contemporaine). Affiches officielles, éditées par Plakat ou affiches semi-officielles, de l'Union des artistes, éditées par « Agitplakat » ou encore d'affichistes indépendants, plus rares.
Les photos exposées ont été soigneusement choisies dans un trésor : 40 000 photographies envoyées à l'association France-URSS pendant 30 ans, collection léguée en 1991 au musée d'histoire contemporaine.
"Ces photos sont des photos de la vie politique et de la vie quotidienne. Elles étaient envoyées par le ministère des affaires étrangères. C'est intéressant à ce titre car cela montre l'image que l'Union soviétique voulait transmettre au monde" explique Annette Melot-Henry, l'une des commissaires de l'exposition, spécialiste de la photographie soviétique. "Il y a comment les choses sont montrées, mais aussi le volume, qui est révélateur. Pour certains événements, ils envoyaient des tonnes de photos, pour d'autres, rien" ajoute-t-elle.
L'exposition relate cette période à travers la presse, officielle et non officielle. Collection très riche également, issue de la BDIC de Nanterre.
Musée d’Histoire contemporaine, l’Hôtel national des Invalides, Paris 7e
Jusqu'au 26 février 2012
Ouvert tous les jours (sauf premier lundi du mois et jours fériés) de 10h00 à 17h00.
Prix d’entrée : 5 € / Tarif réduit : 3 €
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Rédigé par Parlons d'orthodoxie le 27 Décembre 2011 à 17:58
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