Plateforme libre de discussion
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En décembre 2008 la publication libérale russe « Ejednevny Journal » et l’hebdomadaire « La Pensée Russe » avaient publié un article de Nikita Krivochéine («Charon, passeur négligent») consacré à l’état déplorable dans lequel se trouvaient les sépultures du général Anton Denikine, du philosophe Ivan Iline et de l’écrivain Ivan Chmelev dont les cendres avaient été transférées à Moscou des Etats-Unis et de France en 2004-2005.
L’article se terminait par un appel aux autorités russes, au Ministère des affaires étrangères, à la municipalité de la capitale de réparer cette situation déplorable.
Voila qu’il y a quelques semaines le patriarche Cyrille I et le premier ministre Vladimir Poutine ont inauguré et sanctifié de très beaux monuments funéraires aux trois célèbres défunts de l’émigration russe. La tombe d’Alexandre Soljenitsyne se trouve à proximité, le premier ministre est allé s’y recueillir.
Suit le texte russe de l’article «Харон – исправный перевозчик!», le 31 mai:
L’article se terminait par un appel aux autorités russes, au Ministère des affaires étrangères, à la municipalité de la capitale de réparer cette situation déplorable.
Voila qu’il y a quelques semaines le patriarche Cyrille I et le premier ministre Vladimir Poutine ont inauguré et sanctifié de très beaux monuments funéraires aux trois célèbres défunts de l’émigration russe. La tombe d’Alexandre Soljenitsyne se trouve à proximité, le premier ministre est allé s’y recueillir.
Suit le texte russe de l’article «Харон – исправный перевозчик!», le 31 mai:
Rédigé par Nikita Krivochéine le 31 Mai 2009 à 16:31
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André Malinine a eu un grave accident de scooter cette nuit. Il a un hématome cérébral et a été placé dans un coma artificiel à la suite d'une opération.
Nous prions tous pour son rétablissement et demandons les prières de tous.
Que le Seigneur, par les prières de saint Pantéléimon, le guérisse bien vite !
André est chef de chœur à l'église des Trois-Saints-Docteurs (Paris). Il dirige aussi l'ensemble orthodoxe " Volga".
Nous prions tous pour son rétablissement et demandons les prières de tous.
Que le Seigneur, par les prières de saint Pantéléimon, le guérisse bien vite !
André est chef de chœur à l'église des Trois-Saints-Docteurs (Paris). Il dirige aussi l'ensemble orthodoxe " Volga".
Rédigé par Nikita et Xenia Krivochéine, tous les amis d'André le 30 Mai 2009 à 21:59
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La revue "Souroj" vient de publier son numéro 104, ceci après une interruption due à des difficultés d'ordre administratif et financier. Le diocèse de Souroge a la charge des communautés de l'Église orthodoxe russe aux îles britanniques.
Cette publication a vu le jour avec la bénédiction du défunt métropolite Antoine (Bloom). L'équipe de rédaction dirigée par le père Michel Dudko souhaitait transformer ce bulletin diocésain en une revue susceptible d'attirer vers l'orthodoxie ses lecteurs anglophones. Le N° 104 est paru en quadrichromie, il est richement illustré. Le sous titre est resté le même "Revue consacrée à la vie et à la pensée orthodoxes". Au sommaire une histoire circonstanciée de l'Église orthodoxe à Londres, une interview avec Mgr Elisée, évêque de Souroge, le récit d'un délégué au Concile local de l'Église orthodoxe russe réuni en janvier 2009. La majeure partie des articles traite des icônes et de l'iconographie. L'un des textes de la revue est consacré au prêtre Paul Florensky, théologien et chercheur. Il est illustré de photos en provenance des archives de la famille.
Le numéro se termine par un reportage de Chine, pays où l'orthodoxie de tradition russe est en train de renaître.
"Souroj" sera une revue anglophone biannuelle.
Cette publication a vu le jour avec la bénédiction du défunt métropolite Antoine (Bloom). L'équipe de rédaction dirigée par le père Michel Dudko souhaitait transformer ce bulletin diocésain en une revue susceptible d'attirer vers l'orthodoxie ses lecteurs anglophones. Le N° 104 est paru en quadrichromie, il est richement illustré. Le sous titre est resté le même "Revue consacrée à la vie et à la pensée orthodoxes". Au sommaire une histoire circonstanciée de l'Église orthodoxe à Londres, une interview avec Mgr Elisée, évêque de Souroge, le récit d'un délégué au Concile local de l'Église orthodoxe russe réuni en janvier 2009. La majeure partie des articles traite des icônes et de l'iconographie. L'un des textes de la revue est consacré au prêtre Paul Florensky, théologien et chercheur. Il est illustré de photos en provenance des archives de la famille.
Le numéro se termine par un reportage de Chine, pays où l'orthodoxie de tradition russe est en train de renaître.
"Souroj" sera une revue anglophone biannuelle.
A la rencontre le 29 mai avec plus de 8 000 étudiants à Saint-Pétersbourg, le patriarche Cyrille a, entre de nombreux autres sujets abordés, rappelé son souhait de voir naître en Russie des aumôneries religieuses dans l'armée. "Pour des raisons purement historiques, nous ne parvenons pas à l'entente qui permettrait un travail pastoral permanent et la création des aumôneries militaires, même si un mission est déjà menée auprès des forces armées", a affirmé le patriarche Cyrille.
Selon le primat de l'Église orthodoxe russe, "il doit y avoir des prêtres auprès des militaires dans les casernes. Ils doivent partager avec eux les peines du service militaire, le danger, être un modèle non seulement en paroles, mais en actes. Pour réaliser ce potentiel de l'Église, il faut rétablir les aumôneries religieuses".
Selon le primat de l'Église orthodoxe russe, "il doit y avoir des prêtres auprès des militaires dans les casernes. Ils doivent partager avec eux les peines du service militaire, le danger, être un modèle non seulement en paroles, mais en actes. Pour réaliser ce potentiel de l'Église, il faut rétablir les aumôneries religieuses".
Nous publions ci-dessous la traduction française de l'article paru dans la "Pensée russe" de Victor Loupan, membre du conseil de l'église Saint-Alexandre-Nevski à Paris (rue Daru), relevant de l'exarchat des paroisses russes d'Europe occidentale du patriarcat de Constantinople.
Sous le titre « Le Kremlin n’a pas renoncé à récupérer l’église russe » le quotidien, Nice Matin a publié le 22 mai un nouvel article consacré au procès retentissant entre la Fédération de Russie et l’église orthodoxe de l’association cultuelle niçoise.
Ce litige de propriété concerne la cathédrale saint Nicolas, une des plus belles églises orthodoxes russes située hors des frontières de la Russie. La Pensée russe a publié plusieurs articles à ce sujet et aux conséquences qui en découlent –non seulement pour l’image de la Russie et de l’orthodoxie russe, mais aussi pour les habitants de Nice, fidèles de cette église. Nous avons décrit les nombreux scandales, concernant l’opposition entre le recteur, le Père Jean Gueit et les paroissiens. Rappelons à ce sujet que Christian Estrosi, principale figure politique locale et maire de la ville, a reçu une pétition signée par 90 paroissiens en protestation contre la gestion du recteur de la paroisse. Ce fait a joué un rôle déterminant dans le changement d’attitude des instances dirigeantes françaises concernant autant cette affaire que la rhétorique et la personnalité du Père Jean Gueit.
Sous le titre « Le Kremlin n’a pas renoncé à récupérer l’église russe » le quotidien, Nice Matin a publié le 22 mai un nouvel article consacré au procès retentissant entre la Fédération de Russie et l’église orthodoxe de l’association cultuelle niçoise.
Ce litige de propriété concerne la cathédrale saint Nicolas, une des plus belles églises orthodoxes russes située hors des frontières de la Russie. La Pensée russe a publié plusieurs articles à ce sujet et aux conséquences qui en découlent –non seulement pour l’image de la Russie et de l’orthodoxie russe, mais aussi pour les habitants de Nice, fidèles de cette église. Nous avons décrit les nombreux scandales, concernant l’opposition entre le recteur, le Père Jean Gueit et les paroissiens. Rappelons à ce sujet que Christian Estrosi, principale figure politique locale et maire de la ville, a reçu une pétition signée par 90 paroissiens en protestation contre la gestion du recteur de la paroisse. Ce fait a joué un rôle déterminant dans le changement d’attitude des instances dirigeantes françaises concernant autant cette affaire que la rhétorique et la personnalité du Père Jean Gueit.
L'agence de presse catholique Zenit rapporte les propos du père Igor Vyzhanov, secrétaire aux relations entre Églises du département des relations extérieures du patriarcat de Moscou, sur le progrès dans les relations entre l'Église catholique et l'Église orthodoxe russe.
« On perçoit un progrès dans les relations entre l'Église orthodoxe et l'Église catholique en Russie. Tout n'est pas résolu, mais il me semble que nous nous comprenons mieux qu'avant », a déclaré, à l'université de Navarre (Espagne) l'archiprêtre Igor Vyzhanov, secrétaire pour les relations interchrétiennes du département pour les relations extérieures du patriarcat de Moscou.
Le père Igor Vyzhanov, qui s'exprimait à la faculté de théologie, faisait un état des lieux des relations entre les deux Églises aujourd'hui, en présence notamment du délégué diocésain pour l'oecuménisme, Alfredo López Vallejos, et du vicaire général de Pampelune, Luis Oroz, rapporte à ZENIT un communiqué de l'université de Navarre.
Igor Vyzhanov souligne qu'« il existe une collaboration entre catholiques et orthodoxes russes » et exhorte les deux Églises à parler d'une même voix chrétienne : « Les possibilités sont nombreuses tout comme les questions que nous pouvons traiter ensemble, telles que la famille, l'avortement, le mariage..., tout ce qui touche la vie humaine ».
« On perçoit un progrès dans les relations entre l'Église orthodoxe et l'Église catholique en Russie. Tout n'est pas résolu, mais il me semble que nous nous comprenons mieux qu'avant », a déclaré, à l'université de Navarre (Espagne) l'archiprêtre Igor Vyzhanov, secrétaire pour les relations interchrétiennes du département pour les relations extérieures du patriarcat de Moscou.
Le père Igor Vyzhanov, qui s'exprimait à la faculté de théologie, faisait un état des lieux des relations entre les deux Églises aujourd'hui, en présence notamment du délégué diocésain pour l'oecuménisme, Alfredo López Vallejos, et du vicaire général de Pampelune, Luis Oroz, rapporte à ZENIT un communiqué de l'université de Navarre.
Igor Vyzhanov souligne qu'« il existe une collaboration entre catholiques et orthodoxes russes » et exhorte les deux Églises à parler d'une même voix chrétienne : « Les possibilités sont nombreuses tout comme les questions que nous pouvons traiter ensemble, telles que la famille, l'avortement, le mariage..., tout ce qui touche la vie humaine ».
Voici un extrait de l'intéressant discours de Séraphin Rehbinder, membre de l'exarchat des églises russes d'Europe occidentale du patriarcat de Constantinople, portant sur l'ambiguïté de l'organisation actuelle des contacts interorthodoxes en France:
Personne ne peut « décider » que « l’assemblée des évêques orthodoxes de France », telle que nous la connaissons, constitue le vrai « synode » de l’Église territoriale de France, car cette assemblée ne l’est pas. Personne ne peut « décider » que la seule apparence donnée à quelque chose constitue l’essence de cette chose. En l’occurrence, on a donné le nom de « assemblée des évêques » à un comité inter-épiscopal, sans que la nature de ce dernier ait changé d’un iota. Et ce fut sans doute une erreur, car tricher avec la réalité n’a aucun sens en matière ecclésiale. L’AEOF est en réalité, et par sa nature, une association réunissant des évêques appartenant à des Églises territoriales différentes, dont le diocèse comprend la France. Soit dit en passant, ils sont donc différents évêques du même diocèse ce qui est tout à fait contraire aux Saints Canons et cela constitue le nœud du problème. Cet organisme n’a donc aucune autorité ecclésiale véritable et entretenir l’ambiguïté à son sujet, volontairement ou non, ne peut qu’augmenter la confusion et compliquer les choses. Il vaudrait bien mieux, en effet, que cet organisme serve simplement de lieu de rencontre d’évêques œuvrant tous dans le même pays afin de développer des liens d’amitié et de collaboration. Ce serait bien plus utile que d’échafauder des plans et des stratégies qui n’aboutissent qu’à exacerber les incompréhensions et les hostilités.
Il est vain de penser que l’on pourra avancer sur les problèmes de la diaspora en imposant les vues de tel ou tel parti dans l’Église à tel autre. Ils ne se résoudront que par l’approfondissement de notre foi commune, l’élimination de toutes les causes de désaccord et la prière.
Personne ne peut « décider » que « l’assemblée des évêques orthodoxes de France », telle que nous la connaissons, constitue le vrai « synode » de l’Église territoriale de France, car cette assemblée ne l’est pas. Personne ne peut « décider » que la seule apparence donnée à quelque chose constitue l’essence de cette chose. En l’occurrence, on a donné le nom de « assemblée des évêques » à un comité inter-épiscopal, sans que la nature de ce dernier ait changé d’un iota. Et ce fut sans doute une erreur, car tricher avec la réalité n’a aucun sens en matière ecclésiale. L’AEOF est en réalité, et par sa nature, une association réunissant des évêques appartenant à des Églises territoriales différentes, dont le diocèse comprend la France. Soit dit en passant, ils sont donc différents évêques du même diocèse ce qui est tout à fait contraire aux Saints Canons et cela constitue le nœud du problème. Cet organisme n’a donc aucune autorité ecclésiale véritable et entretenir l’ambiguïté à son sujet, volontairement ou non, ne peut qu’augmenter la confusion et compliquer les choses. Il vaudrait bien mieux, en effet, que cet organisme serve simplement de lieu de rencontre d’évêques œuvrant tous dans le même pays afin de développer des liens d’amitié et de collaboration. Ce serait bien plus utile que d’échafauder des plans et des stratégies qui n’aboutissent qu’à exacerber les incompréhensions et les hostilités.
Il est vain de penser que l’on pourra avancer sur les problèmes de la diaspora en imposant les vues de tel ou tel parti dans l’Église à tel autre. Ils ne se résoudront que par l’approfondissement de notre foi commune, l’élimination de toutes les causes de désaccord et la prière.
Voici un compte-rendu du VIIIe Congrès européen des représentants religieux à Lille, publié par l'agence de presse catholique Zenit. Le patriarcat de Moscou était représenté à ce forum par le père Georges Riabykh, vice-président du département des relations extérieures.
« La laïcité et les religions en Europe » et « le rôle des religions dans une culture de paix en Europe » étaient les thèmes des deux grandes conférences phares du 8ème Congrès européen des représentants religieux, organisé du 25 au 27 mai dernier par l'Institut Avicenne des sciences humaines de Lille, en partenariat avec le Conseil européen des leaders religieux, l'ECRL.
Ce congrès qui visait à promouvoir et à développer des initiatives et projets réalisés en termes de dialogue interculturel, mais surtout en termes de dialogue interreligieux, a vu la participation de nombreuses personnalités diplomatiques, académiques et religieuses, tels que des représentants de l'Union européenne (commission européenne, parlement européen, OSCE), des membres du conseil de l'ECRL, des communautés religieuses locales, des représentants de la ville de Lille et du Nord.
« La laïcité et les religions en Europe » et « le rôle des religions dans une culture de paix en Europe » étaient les thèmes des deux grandes conférences phares du 8ème Congrès européen des représentants religieux, organisé du 25 au 27 mai dernier par l'Institut Avicenne des sciences humaines de Lille, en partenariat avec le Conseil européen des leaders religieux, l'ECRL.
Ce congrès qui visait à promouvoir et à développer des initiatives et projets réalisés en termes de dialogue interculturel, mais surtout en termes de dialogue interreligieux, a vu la participation de nombreuses personnalités diplomatiques, académiques et religieuses, tels que des représentants de l'Union européenne (commission européenne, parlement européen, OSCE), des membres du conseil de l'ECRL, des communautés religieuses locales, des représentants de la ville de Lille et du Nord.
Interfax, 27 mai
Le Ministère turc des affaires étrangères estime que de telles initiatives des autorités ukrainiennes n'ont aucun fondement car le patriarche n'est pas en droit d'avoir des représentations à l'étranger sans l'assentiment des autorités du pays selon le quotidien "Aksam". Telle a été la réaction du département turc des affaires étrangères à la récente rencontre du président Iouchtchenko et du patriarche Barthélemy à Istanbul. Le chef de l'Etat ukrainien avait suggéré l'ouverture à Kiev d'une représentation du patriarcat de Constantinople. Il était question d'une église et d'un centre culturel
Cependant, conformément au Traité de paix de Lausanne 1923 le patriarche de Constantinople ne dispose pas d'un statut "universel" et n'est pas une personne juridique. Il n'existe aucune différence entre le statut juridique du patriarche et celui de l'imam de n'importe quelle mosquée. Les autorités turques ne reconnaissent pas le titre "patriarche de Constantinople" car cette ville n'existe plus. Le patriarche Barthélemy n'est pas, non plus, reconnu en tant que "patriarche œcuménique", il s'agit, en effet, d'une dénomination héritée de l'époque de l'Empire de Byzance.
La presse turque préfère parler du "patriarche du Phanar", quartier de la ville jadis habité par des Grecs et où se situe le patriarcat. Il est souligné qu'il s'agit seulement du responsable religieux de la peu nombreuse minorité grecque résidant en Turquie.
Le Ministère turc des affaires étrangères estime que de telles initiatives des autorités ukrainiennes n'ont aucun fondement car le patriarche n'est pas en droit d'avoir des représentations à l'étranger sans l'assentiment des autorités du pays selon le quotidien "Aksam". Telle a été la réaction du département turc des affaires étrangères à la récente rencontre du président Iouchtchenko et du patriarche Barthélemy à Istanbul. Le chef de l'Etat ukrainien avait suggéré l'ouverture à Kiev d'une représentation du patriarcat de Constantinople. Il était question d'une église et d'un centre culturel
Cependant, conformément au Traité de paix de Lausanne 1923 le patriarche de Constantinople ne dispose pas d'un statut "universel" et n'est pas une personne juridique. Il n'existe aucune différence entre le statut juridique du patriarche et celui de l'imam de n'importe quelle mosquée. Les autorités turques ne reconnaissent pas le titre "patriarche de Constantinople" car cette ville n'existe plus. Le patriarche Barthélemy n'est pas, non plus, reconnu en tant que "patriarche œcuménique", il s'agit, en effet, d'une dénomination héritée de l'époque de l'Empire de Byzance.
La presse turque préfère parler du "patriarche du Phanar", quartier de la ville jadis habité par des Grecs et où se situe le patriarcat. Il est souligné qu'il s'agit seulement du responsable religieux de la peu nombreuse minorité grecque résidant en Turquie.
Le 27 mai 2009, veille de l'Ascension, le Saint-Synode de l'Église orthodoxe russe - organe conciliaire permanent d'administration ecclésiale - tiendra une réunion à son siège historique à Saint-Pétersbourg. Ce sera la première depuis la révolution bolchévique de 1917 et le concile local de 1917-1918 !
Le patriarche Cyrille et les membres du Saint-Synode (au nombre de douze) sont arrivés le 26 mai à Saint-Pétersbourg où des grands panneaux souhaitent "La bienvenue au patriarche et au Synode" de la part des habitants de la ville.
Avant la session synodale, le patriarche consacrera l'église du bâtiment du Saint-Synode (voisin de celui du Sénat), reconstruite après 80 ans d'abandon et de profanation. Il semblerait que des décisions importantes soient prises lors de cette réunion du Synode.
Le patriarche Cyrille et les membres du Saint-Synode (au nombre de douze) sont arrivés le 26 mai à Saint-Pétersbourg où des grands panneaux souhaitent "La bienvenue au patriarche et au Synode" de la part des habitants de la ville.
Avant la session synodale, le patriarche consacrera l'église du bâtiment du Saint-Synode (voisin de celui du Sénat), reconstruite après 80 ans d'abandon et de profanation. Il semblerait que des décisions importantes soient prises lors de cette réunion du Synode.
Agence France Presse 26.05.09
L'Église orthodoxe finlandaise a interdit à un de ses prêtres, candidat aux élections européennes du 7 juin sous l'étiquette des sociaux-démocrates, d'exercer ses fonctions tant qu'il mènera une carrière politique, a-t-elle annoncé mardi.
"Après beaucoup de réflexion et une audition organisée aujourd'hui, les évêques ont décidé d'interdire au prêtre Mitro Repo d'exercer ses fonctions de prêtre durant sa campagne aux élections européennes et son possible mandat au Parlement européen", a annoncé l'Eglise dans un communiqué.
Le prêtre ne sera pas autorisé à célébrer des offices religieux ou à porter sa soutane, sa croix ou tout autre symbole de la prêtrise, parce que la tradition orthodoxe interdit aux prêtres de s'engager politiquement. "Un prêtre est, comme son modèle, le serviteur de tous et ne peut donc pas représenter un groupe particulier de la société", estime l'Église.
"Je m'attendais à une décision complètement différente", a regretté l'ecclésiastique. "J'ai de nombreux collègues qui ont été actifs dans la vie politique et ont déjà été candidats à des élections", a-t-il dit à l'AFP. "Je n'ai pas le sentiment d'avoir été traité justement", a-t-il estimé, même s'il dit ne pas regretter de figurer sur la liste des sociaux-démocrates. Connu des Finlandais comme le Père Mitro et régulièrement présent dans les médias ou à la télévision vêtu de sa soutane, le prêtre est connu pour son sens de l'humour. Il est l'auteur de nombreux ouvrages et articles sur divers sujets comme la dépression et les fusillades dans les écoles. L'Eglise orthodoxe finlandaise compte 60.500 membres, contre 4,3 millions pour l'Eglise luthérienne.
L'Église orthodoxe finlandaise a interdit à un de ses prêtres, candidat aux élections européennes du 7 juin sous l'étiquette des sociaux-démocrates, d'exercer ses fonctions tant qu'il mènera une carrière politique, a-t-elle annoncé mardi.
"Après beaucoup de réflexion et une audition organisée aujourd'hui, les évêques ont décidé d'interdire au prêtre Mitro Repo d'exercer ses fonctions de prêtre durant sa campagne aux élections européennes et son possible mandat au Parlement européen", a annoncé l'Eglise dans un communiqué.
Le prêtre ne sera pas autorisé à célébrer des offices religieux ou à porter sa soutane, sa croix ou tout autre symbole de la prêtrise, parce que la tradition orthodoxe interdit aux prêtres de s'engager politiquement. "Un prêtre est, comme son modèle, le serviteur de tous et ne peut donc pas représenter un groupe particulier de la société", estime l'Église.
"Je m'attendais à une décision complètement différente", a regretté l'ecclésiastique. "J'ai de nombreux collègues qui ont été actifs dans la vie politique et ont déjà été candidats à des élections", a-t-il dit à l'AFP. "Je n'ai pas le sentiment d'avoir été traité justement", a-t-il estimé, même s'il dit ne pas regretter de figurer sur la liste des sociaux-démocrates. Connu des Finlandais comme le Père Mitro et régulièrement présent dans les médias ou à la télévision vêtu de sa soutane, le prêtre est connu pour son sens de l'humour. Il est l'auteur de nombreux ouvrages et articles sur divers sujets comme la dépression et les fusillades dans les écoles. L'Eglise orthodoxe finlandaise compte 60.500 membres, contre 4,3 millions pour l'Eglise luthérienne.
Plusieurs notes ont déjà été consacrées aux questions de la primauté chez les Orthodoxes et je voudrais en signaler une analyse intéressante par le père dominicain Hyacinthe Destivelle dans son éditorial du dernier numéro de la revue Istina (1). La version électronique de l'éditorial est publiée sur le site Orthodoxie.com. En effet, c'est le sujet actuel du dialogue théologique international catholique-orthodoxe et c'est sous cet angle que le P. Destivelle l'aborde à l’approche de la prochaine session de la commission mixte de dialogue théologique qui aura lieu à Chypre en octobre prochain.
Le P. Destivelle est un grand spécialiste du sujet et il éclaire bien le problème que posent les débats interorthodoxes sur la conception et l’exercice de la primauté. Il souligne qu'ils sont "particulièrement vifs de nos jours" et analyse la différence des interprétations du rôle du patriarche de Constantinople entre celui-ci et le patriarcat de Moscou "qui rassemble la moitié des orthodoxes." Il souligne aussi l'absence de procédure permettant d'arbitrer un tel différent, en dehors de la conciliarité qui se manifeste à travers la synaxe des primats mais "n'a aucun moyen contraignant".
Le P. Destivelle est un grand spécialiste du sujet et il éclaire bien le problème que posent les débats interorthodoxes sur la conception et l’exercice de la primauté. Il souligne qu'ils sont "particulièrement vifs de nos jours" et analyse la différence des interprétations du rôle du patriarche de Constantinople entre celui-ci et le patriarcat de Moscou "qui rassemble la moitié des orthodoxes." Il souligne aussi l'absence de procédure permettant d'arbitrer un tel différent, en dehors de la conciliarité qui se manifeste à travers la synaxe des primats mais "n'a aucun moyen contraignant".
Moscou, Interfax, le 24 mai 2009
M. Vladimir Poutine, premier ministre de la Fédération de Russie, a déposé des gerbes sur les tombes d'émigrés russes au cimetière Notre Dame du Don à Moscou. Les cendres de l'écrivain Ivan Chmelev, du philosophe Ivan Iline et du général Anton Denikine avaient récemment été transférées en Russie, leur Patrie. Le patriarche Cyrille a béni ces sépultures le matin même, y a dit un office pour le repos de leurs âmes et a exprimé sa gratitude à ceux qui avaient installé ces beaux monuments funéraires.
"Il faut constater que les tombes de ces personnalités remarquables sont aujourd'hui si bien ornées, des monuments dignes d'eux ont été érigés", a dit le primat de l'Église russe. Vladimir Poutine s'est longuement entretenu avec l'archimandrite Tikhon, puis il s'est adressé aux journalistes présents: "Je vous conseille vivement la lecture du"Journal" de Denikine. Il y réfléchit à la Grande et à la Petite Russie, l'Ukraine. Denikine dit que personne n'est en droit de s'ingérer dans les relations entre les deux pays".
Puis le premier ministre a déposé un bouquet de roses rouges sur la tombe d'Alexandre Soljenitsyne, à proximité des sépultures des émigrés.
M. Vladimir Poutine, premier ministre de la Fédération de Russie, a déposé des gerbes sur les tombes d'émigrés russes au cimetière Notre Dame du Don à Moscou. Les cendres de l'écrivain Ivan Chmelev, du philosophe Ivan Iline et du général Anton Denikine avaient récemment été transférées en Russie, leur Patrie. Le patriarche Cyrille a béni ces sépultures le matin même, y a dit un office pour le repos de leurs âmes et a exprimé sa gratitude à ceux qui avaient installé ces beaux monuments funéraires.
"Il faut constater que les tombes de ces personnalités remarquables sont aujourd'hui si bien ornées, des monuments dignes d'eux ont été érigés", a dit le primat de l'Église russe. Vladimir Poutine s'est longuement entretenu avec l'archimandrite Tikhon, puis il s'est adressé aux journalistes présents: "Je vous conseille vivement la lecture du"Journal" de Denikine. Il y réfléchit à la Grande et à la Petite Russie, l'Ukraine. Denikine dit que personne n'est en droit de s'ingérer dans les relations entre les deux pays".
Puis le premier ministre a déposé un bouquet de roses rouges sur la tombe d'Alexandre Soljenitsyne, à proximité des sépultures des émigrés.
ROME, 24 mai 2009 (AFP) -
Une église orthodoxe russe, Sainte Catherine d'Alexandrie, a été inaugurée dimanche à Rome en présence de plusieurs hauts dignitaires religieux catholiques et orthodoxes, signe de la "proximité" des deux religions, a déclaré un cardinal.
"Nous sommes heureux que la communauté orthodoxe ait une église à Rome qui est le coeur de l'Eglise catholique. C'est le signe que nous sommes proches les uns des autres", a déclaré le cardinal Walter Kasper, président du Conseil pontifical pour l'unité des chrétiens.
L'église, dont la première pierre a été posée en 2001, a été construite à proximité de la résidence de l'ambassadeur de Russie à Rome.
Elle a été consacrée par le métropolite Valentin d'Orenbourg. Le maire de Moscou Iouri Loujkov, le cardinal français Roger Etchegaray et l'ancien chef de gouvernement italien et ministre des Affaires étrangères Lamberto Dini participaient également à la cérémonie.
Les rapports entre le Vatican et l'Église orthodoxe russe sont tendus depuis de nombreuses années, le patriarcat de Moscou accusant les catholiques de prosélytisme en Russie. Mais le nouveau patriarche russe Cyrille, intronisé début février, paraît en mesure d'améliorer ces épineuses relations ayant rencontré déjà trois fois, en tant que "ministre des Affaires étrangères" du patriarche Alexis II, mort en décembre, le pape Benoît XVI.
Une église orthodoxe russe, Sainte Catherine d'Alexandrie, a été inaugurée dimanche à Rome en présence de plusieurs hauts dignitaires religieux catholiques et orthodoxes, signe de la "proximité" des deux religions, a déclaré un cardinal.
"Nous sommes heureux que la communauté orthodoxe ait une église à Rome qui est le coeur de l'Eglise catholique. C'est le signe que nous sommes proches les uns des autres", a déclaré le cardinal Walter Kasper, président du Conseil pontifical pour l'unité des chrétiens.
L'église, dont la première pierre a été posée en 2001, a été construite à proximité de la résidence de l'ambassadeur de Russie à Rome.
Elle a été consacrée par le métropolite Valentin d'Orenbourg. Le maire de Moscou Iouri Loujkov, le cardinal français Roger Etchegaray et l'ancien chef de gouvernement italien et ministre des Affaires étrangères Lamberto Dini participaient également à la cérémonie.
Les rapports entre le Vatican et l'Église orthodoxe russe sont tendus depuis de nombreuses années, le patriarcat de Moscou accusant les catholiques de prosélytisme en Russie. Mais le nouveau patriarche russe Cyrille, intronisé début février, paraît en mesure d'améliorer ces épineuses relations ayant rencontré déjà trois fois, en tant que "ministre des Affaires étrangères" du patriarche Alexis II, mort en décembre, le pape Benoît XVI.
UN BON EXEMPLE?
D'autant que, par delà nos différences, nous retrouvons des motifs qui nous sont proches dans les raisons et les difficultés de ce rapprochement.
"Le Figaro" explique que les deux Églises protestantes historiques(1) se réunissent ce week-end pour franchir une étape décisive dans leur rapprochement. Il s'agit de deux familles, avec leur histoire, leur liturgie, leur théologie (les divergences sont aujourd'hui dépassées, l'une portait sur la présence du Christ dans l'eucharistie, l'autre sur la place de la loi dans la vie chrétienne, décisive pour les calvinistes), mais partageant leurs pasteurs et une foi commune, qui veulent ne faire qu'une Église tout en préservant leur style propre. Elles étaient déjà fédérées au sein de la Fédération protestante de France (FPF), créée en 1905, qui rassemble à ce jour dix-sept dénominations et réfléchit à l'admission de six autres Églises. Mais l'union en cours de discussion est d'essence ecclésiale et non plus fédérative: le principe en avait été adopté en 2007 et toutes les régions consultées depuis deux ans ont voté à une écrasante majorité en faveur de l'union. Toutefois les arcanes théologiques et juridiques sont telles qu'il faudra encore quatre années avant de célébrer définitivement cette union et les deux Églises se donnent jusqu'à 2013 pour finaliser ce projet.
Le président du conseil national de l'ÉRF a affirmé que le projet était motivé «par le besoin d'un meilleur témoignage de l'Évangile». Ce n'est pas «une simple clause de style» a-t-il assuré. Ni «un “machin" institutionnel” concocté par les “appareils” ecclésiastiques pour colmater la dégradation de la vie de nos Églises.». Pour lui, «nos Églises elles-mêmes nous apparaissaient comme des cercles trop fermés, trop identitaires, trop à l'image d'un protestantisme qui n'existe plus». Il a précisé : «Nous avons compris que nous ne pouvions plus fonctionner sur la seule base de la desserte pastorale, et que notre vie d'Église elle-même devait donner priorité à l'annonce de l'Évangile.» En clair, «annoncer» pour faire face à la poussée des mouvements évangéliques et continuer à exister comme une identité forte du protestantisme. Et le président de la FPF avait situé l'enjeu global : «Le protestantisme actuel voit deux types d'Églises se rapprocher : le type luthéro-réformé à dominante rationnelle, intellectuelle, avec un engagement sociopolitique fort ; l'autre à dominante émotionnelle et missionnaire marqué par un discours de séparation d'avec le monde. Mais ces deux types sont de plus en plus hybrides. Le côté militant et confessant des évangéliques est aujourd'hui prudemment repris par les luthéro-réformés qui ne craignent plus de parler d'évangélisation.»
D'autant que, par delà nos différences, nous retrouvons des motifs qui nous sont proches dans les raisons et les difficultés de ce rapprochement.
"Le Figaro" explique que les deux Églises protestantes historiques(1) se réunissent ce week-end pour franchir une étape décisive dans leur rapprochement. Il s'agit de deux familles, avec leur histoire, leur liturgie, leur théologie (les divergences sont aujourd'hui dépassées, l'une portait sur la présence du Christ dans l'eucharistie, l'autre sur la place de la loi dans la vie chrétienne, décisive pour les calvinistes), mais partageant leurs pasteurs et une foi commune, qui veulent ne faire qu'une Église tout en préservant leur style propre. Elles étaient déjà fédérées au sein de la Fédération protestante de France (FPF), créée en 1905, qui rassemble à ce jour dix-sept dénominations et réfléchit à l'admission de six autres Églises. Mais l'union en cours de discussion est d'essence ecclésiale et non plus fédérative: le principe en avait été adopté en 2007 et toutes les régions consultées depuis deux ans ont voté à une écrasante majorité en faveur de l'union. Toutefois les arcanes théologiques et juridiques sont telles qu'il faudra encore quatre années avant de célébrer définitivement cette union et les deux Églises se donnent jusqu'à 2013 pour finaliser ce projet.
Le président du conseil national de l'ÉRF a affirmé que le projet était motivé «par le besoin d'un meilleur témoignage de l'Évangile». Ce n'est pas «une simple clause de style» a-t-il assuré. Ni «un “machin" institutionnel” concocté par les “appareils” ecclésiastiques pour colmater la dégradation de la vie de nos Églises.». Pour lui, «nos Églises elles-mêmes nous apparaissaient comme des cercles trop fermés, trop identitaires, trop à l'image d'un protestantisme qui n'existe plus». Il a précisé : «Nous avons compris que nous ne pouvions plus fonctionner sur la seule base de la desserte pastorale, et que notre vie d'Église elle-même devait donner priorité à l'annonce de l'Évangile.» En clair, «annoncer» pour faire face à la poussée des mouvements évangéliques et continuer à exister comme une identité forte du protestantisme. Et le président de la FPF avait situé l'enjeu global : «Le protestantisme actuel voit deux types d'Églises se rapprocher : le type luthéro-réformé à dominante rationnelle, intellectuelle, avec un engagement sociopolitique fort ; l'autre à dominante émotionnelle et missionnaire marqué par un discours de séparation d'avec le monde. Mais ces deux types sont de plus en plus hybrides. Le côté militant et confessant des évangéliques est aujourd'hui prudemment repris par les luthéro-réformés qui ne craignent plus de parler d'évangélisation.»
Catéchèse de Benoît XVI sur saint Germain de Constantinople
« Dans l’Église, Dieu parle et marche avec nous »
ROME, Mercredi 29 avril 2009 (ZENIT.org) - « Dans l'Église, Dieu parle et marche avec nous », titre L'Osservatore Romano du 30 avril à propos de la catéchèse de Benoît XVI, ce mercredi matin, sur saint Germain de Constantinople, en présence de quelque 40.000 visiteurs.
Pour sa part, Radio Vatican, en italien également, titre : « Que la foi nous aide à voir la lumière de Dieu dans l'Église et dans l'humanité, au-delà de la saleté du péché ». Et de préciser en citant la conclusion de la catéchèse du pape : « Même si le péché et la saleté obscurcissent son visage, la foi doit nous aider à voir la présence de Dieu dans l'Église et dans toute personne ».
Comment Benoît XVI en est-il venu à ces considérations en présentant ce patriarche courageux ? « Le Patriarche Germain de Constantinople eut un rôle significatif, au huitième siècle, durant la crise iconoclaste », a rappelé le pape en français.
En effet, a expliqué Benoît XVI, le patriarche « sut résister aux pressions de l'empereur Léon III qui était convaincu que le redressement de l'Empire devait commencer par une réorganisation des manifestations de la foi, face au risque d'idolâtrie auquel, selon lui, le peuple était exposé en raison d'un culte excessif des icônes ». Le patriarche Germain défendit le culte des icônes, mais, a expliqué le pape, « les rappels du Patriarche Germain à la tradition de l'Église et à l'efficacité d'images reconnues comme 'miraculeuses', ne servirent à rien : l'Empereur demeura inébranlable ».
« Dans l’Église, Dieu parle et marche avec nous »
ROME, Mercredi 29 avril 2009 (ZENIT.org) - « Dans l'Église, Dieu parle et marche avec nous », titre L'Osservatore Romano du 30 avril à propos de la catéchèse de Benoît XVI, ce mercredi matin, sur saint Germain de Constantinople, en présence de quelque 40.000 visiteurs.
Pour sa part, Radio Vatican, en italien également, titre : « Que la foi nous aide à voir la lumière de Dieu dans l'Église et dans l'humanité, au-delà de la saleté du péché ». Et de préciser en citant la conclusion de la catéchèse du pape : « Même si le péché et la saleté obscurcissent son visage, la foi doit nous aider à voir la présence de Dieu dans l'Église et dans toute personne ».
Comment Benoît XVI en est-il venu à ces considérations en présentant ce patriarche courageux ? « Le Patriarche Germain de Constantinople eut un rôle significatif, au huitième siècle, durant la crise iconoclaste », a rappelé le pape en français.
En effet, a expliqué Benoît XVI, le patriarche « sut résister aux pressions de l'empereur Léon III qui était convaincu que le redressement de l'Empire devait commencer par une réorganisation des manifestations de la foi, face au risque d'idolâtrie auquel, selon lui, le peuple était exposé en raison d'un culte excessif des icônes ». Le patriarche Germain défendit le culte des icônes, mais, a expliqué le pape, « les rappels du Patriarche Germain à la tradition de l'Église et à l'efficacité d'images reconnues comme 'miraculeuses', ne servirent à rien : l'Empereur demeura inébranlable ».
CITÉ DU VATICAN, 22 mai 2009 (AFP) - Benoît XVI souhaite que l'Europe "demeure fidèle à ses racines chrétiennes"
Le pape Benoît XVI a souhaité que l'Europe "demeure fidèle à ses racines chrétiennes", vendredi, en recevant au Vatican le président bulgare Georgui Parvanov. Le pape, qui s'exprimait en français, a souhaité que la Bulgarie "contribue efficacement à construire une Europe qui demeure fidèle à ses racines chrétiennes".
"Les valeurs de solidarité et de justice, de liberté et de paix, aujourd'hui constamment réaffirmées, trouvent en effet encore plus de force et de solidité dans l'enseignement éternel du Christ", a-t-il ajouté. Benoît XVI a reçu M. Parvanov, puis le président de la Macédoine George Ivanov, à l'occasion de la fête des saints Cyrille et Méthode, co-patrons d'Europe et célébrés dimanche.
Devant M. Ivanov, il a déclaré, en anglais, que les chrétiens doivent "sauvegarder le patrimoine d'idéaux et de valeurs" que ces deux saints ont transmis. "C'est de fait la plus précieuse contribution que les chrétiens peuvent offrir à la construction d'une Europe du troisième millénaire, qui aspire à un avenir de progrès, de justice et de paix pour tous", a affirmé Benoît XVI.
Le pape Benoît XVI a souhaité que l'Europe "demeure fidèle à ses racines chrétiennes", vendredi, en recevant au Vatican le président bulgare Georgui Parvanov. Le pape, qui s'exprimait en français, a souhaité que la Bulgarie "contribue efficacement à construire une Europe qui demeure fidèle à ses racines chrétiennes".
"Les valeurs de solidarité et de justice, de liberté et de paix, aujourd'hui constamment réaffirmées, trouvent en effet encore plus de force et de solidité dans l'enseignement éternel du Christ", a-t-il ajouté. Benoît XVI a reçu M. Parvanov, puis le président de la Macédoine George Ivanov, à l'occasion de la fête des saints Cyrille et Méthode, co-patrons d'Europe et célébrés dimanche.
Devant M. Ivanov, il a déclaré, en anglais, que les chrétiens doivent "sauvegarder le patrimoine d'idéaux et de valeurs" que ces deux saints ont transmis. "C'est de fait la plus précieuse contribution que les chrétiens peuvent offrir à la construction d'une Europe du troisième millénaire, qui aspire à un avenir de progrès, de justice et de paix pour tous", a affirmé Benoît XVI.
UNE PROFONDE IMPREGNATION CULTURELLE
En regardant ces statistiques qui donnent des chiffres très différents sur la pratique religieuse en Russie, y compris dans nos notes précédentes, on pourrait avoir une impression d'incohérence totale ou, en ne s'arrêtant que sur quelques données, tirer des conclusions totalement erronées: lorsque certains observateurs parlent "du retour de la Sainte Russie", en se fondant sur 80% d'Orthodoxes et 90% des Russes fêtant Pâques, alors que d'autres considèrent "la Russie totalement déchristianisée par le bolchevisme", en mettant en avant que 1% à peine vont à l'église plus d'une fois par mois, ils s'appuient tous sur des chiffres vrais… Mais en y regardant de plus prés, on peut dresser un tableau assez cohérent en mettant tous ces chiffres en perspective.
En regardant ces statistiques qui donnent des chiffres très différents sur la pratique religieuse en Russie, y compris dans nos notes précédentes, on pourrait avoir une impression d'incohérence totale ou, en ne s'arrêtant que sur quelques données, tirer des conclusions totalement erronées: lorsque certains observateurs parlent "du retour de la Sainte Russie", en se fondant sur 80% d'Orthodoxes et 90% des Russes fêtant Pâques, alors que d'autres considèrent "la Russie totalement déchristianisée par le bolchevisme", en mettant en avant que 1% à peine vont à l'église plus d'une fois par mois, ils s'appuient tous sur des chiffres vrais… Mais en y regardant de plus prés, on peut dresser un tableau assez cohérent en mettant tous ces chiffres en perspective.
Nous ne savons que peu de choses de lui. Il naquit en Asie Mineure, devint évêque de Myre et, à ce titre, il assiste et souscrit au concile de Nicée en 325. Par contre, sa vie posthume est beaucoup plus riche, grâce aux légendes sans doute fondées sur la réputation de sa bonté envers les pauvres et les enfants. Son tombeau devient un lieu de pèlerinage, d'abord à Myre, puis à Bari en Italie où ses reliques furent transportées au XIème siècle pour les protéger des Musulmans. Chaque année, des délégations des Eglises orthodoxes, particulièrement de Russie, viennent se joindre au pèlerinage des catholiques latins, en une rencontre oecuménique significative. Le "bon saint Nicolas" est invoqué aussi bien en Orient où il est le patron des Russes, qu'en Occident où il est le patron des enfants et, si l'on peut parler ainsi, l'ancêtre du Père Noël.
Voir aussi sur les pages de l’Eglise Saint-Nicolas à Malá Strana.
Un internaute nous signale: "St Nicolas honoré en Lorraine est aussi le protecteur des filles à marier et des prisonniers. Deux épisodes de sa légende: l'un explique qu'il fournit secrètement une dot à trois soeurs dont le père trop pauvre ne pouvait les marier, l'autre rapporte qu'il exauça les prières du seigneur de Réchicourt (actuelle Moselle), prisonnier en Terre Sainte depuis des années, qui se retrouva miraculeusement libéré de ses chaînes sur le parvis de la basilique à St Nicolas de Port (Meurthe-et-Moselle)."
Délivre-nous de toutes nécessités, ô saint Père, par tes prières auprès du Seigneur. O saint pontife Nicolas, port tranquille où trouve un abri quiconque réclame ton secours au milieu de la tempête, prie le Christ qu’il daigne déployer pour nos âmes sa grande miséricorde.
Office orthodoxe des Sobors moscovites
Suit une prière invoquant Saint Nicolas de Myre:
Voir aussi sur les pages de l’Eglise Saint-Nicolas à Malá Strana.
Un internaute nous signale: "St Nicolas honoré en Lorraine est aussi le protecteur des filles à marier et des prisonniers. Deux épisodes de sa légende: l'un explique qu'il fournit secrètement une dot à trois soeurs dont le père trop pauvre ne pouvait les marier, l'autre rapporte qu'il exauça les prières du seigneur de Réchicourt (actuelle Moselle), prisonnier en Terre Sainte depuis des années, qui se retrouva miraculeusement libéré de ses chaînes sur le parvis de la basilique à St Nicolas de Port (Meurthe-et-Moselle)."
Délivre-nous de toutes nécessités, ô saint Père, par tes prières auprès du Seigneur. O saint pontife Nicolas, port tranquille où trouve un abri quiconque réclame ton secours au milieu de la tempête, prie le Christ qu’il daigne déployer pour nos âmes sa grande miséricorde.
Office orthodoxe des Sobors moscovites
Suit une prière invoquant Saint Nicolas de Myre:
XB!
Chers Frères,
Je me suis permis de reprendre une partie de votre article sur mon blog et de renvoyer mes visiteurs à la suite de l'article sur votre site. L'article paraîtra demain Vendredi
Je vous félicite de la tenue des articles de votre site et j'apprécie grandement que vous fassiez les nécessaires mises au point face aux innovations du Patriarcat de Constantinople concernant la Sainte Tradition Orthodoxe pour la diaspora.
Bien à vous en Christ,
M. Claude Lopez-Ginisty
"Pokrov"
Au Creux de Charpigny
1867 Saint-Triphon
Suisse
Blog
Blog acathistes
Chers Frères,
Je me suis permis de reprendre une partie de votre article sur mon blog et de renvoyer mes visiteurs à la suite de l'article sur votre site. L'article paraîtra demain Vendredi
Je vous félicite de la tenue des articles de votre site et j'apprécie grandement que vous fassiez les nécessaires mises au point face aux innovations du Patriarcat de Constantinople concernant la Sainte Tradition Orthodoxe pour la diaspora.
Bien à vous en Christ,
M. Claude Lopez-Ginisty
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