Plateforme libre de discussion
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V, Golovanow le 7 juillet 2019 d'après Rachael Kennedy
Le pape François et Vladimir Poutine se sont rencontrés pour la troisième fois le 4 juillet alors que le président russe entamait sa visite d'État en Italie. La réunion a duré un peu moins d'une heure, conformément au protocole pontifical, et n'a pas donné lieu à un communiqué. D'après le service de presse du Saint Siège, elle a porté sur les situations en Syrie, en Ukraine et au Venezuela, thèmes déjà évoqués la veille par l'assistant du président russe Youri Ouchakov, qui a aussi déclaré que "les positions sont proches, quasi identiques" sur des questions telles que la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme religieux, la prévention des catastrophes économiques et technologiques et la protection des chrétiens dans les zones de conflit."
Y. Ouchakov a aussi ajouté que, après LA RENCONTRE HISTORIQUE DU PAPE FRANÇOIS ET DU PATRIARCHE DE MOSCOU CYRILLE à La Havane en 2016, les relations entre les Églises orthodoxe russe et catholique "ont atteint un nouveau niveau"… (2) Ainsi, ces discussions marquent aussi un rapprochement des deux branches concurrentes du christianisme dont la rivalité, souvent tendue, remonte à près de 1000 ans. Et c'est là qu'il faut revenir à 1054
Le pape François et Vladimir Poutine se sont rencontrés pour la troisième fois le 4 juillet alors que le président russe entamait sa visite d'État en Italie. La réunion a duré un peu moins d'une heure, conformément au protocole pontifical, et n'a pas donné lieu à un communiqué. D'après le service de presse du Saint Siège, elle a porté sur les situations en Syrie, en Ukraine et au Venezuela, thèmes déjà évoqués la veille par l'assistant du président russe Youri Ouchakov, qui a aussi déclaré que "les positions sont proches, quasi identiques" sur des questions telles que la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme religieux, la prévention des catastrophes économiques et technologiques et la protection des chrétiens dans les zones de conflit."
Y. Ouchakov a aussi ajouté que, après LA RENCONTRE HISTORIQUE DU PAPE FRANÇOIS ET DU PATRIARCHE DE MOSCOU CYRILLE à La Havane en 2016, les relations entre les Églises orthodoxe russe et catholique "ont atteint un nouveau niveau"… (2) Ainsi, ces discussions marquent aussi un rapprochement des deux branches concurrentes du christianisme dont la rivalité, souvent tendue, remonte à près de 1000 ans. Et c'est là qu'il faut revenir à 1054
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 10 Juillet 2019 à 12:19
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23 commentaires
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PO: Au nom de la glasnost nous mettons en ligne une lettre reçue de Maxime. Elle met en lumière une situation obscure.
Je fais le choix de donner quelques précisions importantes car elles permettront à chacun de savoir qui fait quoi au fameux Conseil de l'Archevêché: hormis Mgr Jean, sur les 12 membres, 8 sont opposés à la réunion avec Moscou.
A leur tête, nous trouvons Les Pères Sollogoub, Borjakhovsky et Fostiropoulos. De l'autre côté, nous avons Père Jean Gueit, Père Théodore Van der Voort, le Secretaire du CA et un membre laïc.
Lors du dernier Conseil, Mgr Jean a quitté la séance car ils se faisait tout simplement menacer verbalement et quasiment insulter. Attention, car le CA ne reflète pas ce que pense une bonne partie de l'Archevêché, à savoir que la seule option raisonnable, même si elle n'est pas l'idéal, est de rejoindre Moscou.
Je fais le choix de donner quelques précisions importantes car elles permettront à chacun de savoir qui fait quoi au fameux Conseil de l'Archevêché: hormis Mgr Jean, sur les 12 membres, 8 sont opposés à la réunion avec Moscou.
A leur tête, nous trouvons Les Pères Sollogoub, Borjakhovsky et Fostiropoulos. De l'autre côté, nous avons Père Jean Gueit, Père Théodore Van der Voort, le Secretaire du CA et un membre laïc.
Lors du dernier Conseil, Mgr Jean a quitté la séance car ils se faisait tout simplement menacer verbalement et quasiment insulter. Attention, car le CA ne reflète pas ce que pense une bonne partie de l'Archevêché, à savoir que la seule option raisonnable, même si elle n'est pas l'idéal, est de rejoindre Moscou.
Sa naissance a eu lieu six mois avant celle de Jésus, et selon le récit évangélique a été prévu par prophétie et annoncée par un ange
Comme celle de Jésus, la naissance de Jean est annoncée à Zacharie par l'archange Gabriel, qui lui dit que son fils à naître, Jean, sera rempli de l'Esprit Saint et aura la puissance d'Élie. Cependant le couple étant stérile, Zacharie douta des propos de l'archange qui le punit en le rendant muet et sourd. Ce n'est qu'à la naissance de l'enfant, après que Zacharie eut écrit sur une tablette « Jean est son nom » qu'il retrouva la parole et l'ouïe.
Jean était un Nazaréen depuis sa naissance. Il a passé ses premières années dans les montagnes de Judée située entre Jérusalem et la mer Morte. Il a mené une vie simple, d'ascèse, "caché dans le désert", vêtu de peau de bête et se nourrissant de "sauterelles et de miel sauvage"
Adulte, il s'installe sur les bords du Jourdain, où il commence à pratiquer le « baptême de repentir pour la rémission des péchés » par immersion dans l'eau et prophétisé par Isaïe. Il réunit autour de lui de nombreux disciples, leur annonçant la venue du Messie
Comme celle de Jésus, la naissance de Jean est annoncée à Zacharie par l'archange Gabriel, qui lui dit que son fils à naître, Jean, sera rempli de l'Esprit Saint et aura la puissance d'Élie. Cependant le couple étant stérile, Zacharie douta des propos de l'archange qui le punit en le rendant muet et sourd. Ce n'est qu'à la naissance de l'enfant, après que Zacharie eut écrit sur une tablette « Jean est son nom » qu'il retrouva la parole et l'ouïe.
Jean était un Nazaréen depuis sa naissance. Il a passé ses premières années dans les montagnes de Judée située entre Jérusalem et la mer Morte. Il a mené une vie simple, d'ascèse, "caché dans le désert", vêtu de peau de bête et se nourrissant de "sauterelles et de miel sauvage"
Adulte, il s'installe sur les bords du Jourdain, où il commence à pratiquer le « baptême de repentir pour la rémission des péchés » par immersion dans l'eau et prophétisé par Isaïe. Il réunit autour de lui de nombreux disciples, leur annonçant la venue du Messie
Les orthodoxes sont nombreux à s’inquiéter pour le devenir de l'Archevêché Daru.
P.O. a reçu un abondant courrier dont les auteurs voulaient se renseigner sur cette date. En p.j. nous citons en trois langues la convocation datée du 5 juillet 2019 et signée par Mgr Jean de Charioupolis.
Il y écrit en particulier : "Fidèle à mon engagement de vous réunir à nouveau, je convoque donc pour le 7 septembre prochain une nouvelle Assemblée Générale extraordinaire sur le fondement de l'article 34 de nos statuts.
Nous procéderons ainsi à un vote sur notre avenir, et, si celui-ci conduit à un changement d'obédience, nous prendrons alors immédiatement date pour que la modification statuaire correspondante intervienne dans les prochains mois, au cours d'une nouvelle Assemblée Générale Extraordinaire ".
P.O. a reçu un abondant courrier dont les auteurs voulaient se renseigner sur cette date. En p.j. nous citons en trois langues la convocation datée du 5 juillet 2019 et signée par Mgr Jean de Charioupolis.
Il y écrit en particulier : "Fidèle à mon engagement de vous réunir à nouveau, je convoque donc pour le 7 septembre prochain une nouvelle Assemblée Générale extraordinaire sur le fondement de l'article 34 de nos statuts.
Nous procéderons ainsi à un vote sur notre avenir, et, si celui-ci conduit à un changement d'obédience, nous prendrons alors immédiatement date pour que la modification statuaire correspondante intervienne dans les prochains mois, au cours d'une nouvelle Assemblée Générale Extraordinaire ".
L'évêque Nestor /Sirotenko/ prend fin 2018 la tête en tant qu'archevêque de Chersonèse du diocèse nouvellement formé regroupant l'Espagne et le Portugal.
Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit !
Chers frères et sœurs, nous entrons dans la troisième semaine qui suit la Sainte Pentecôte.
La première semaine suivant cette fête nous avons évoqué le magnifique don de sainteté que le Seigneur a octroyé à ses disciples, aux apôtres, à tous ceux qui croient en Lui. La force vivifiante du Seigneur est, grâce à la descente du Saint Esprit dans le monde, agissante et présente au sein de l’Eglise. Nous œuvrons assidûment au salut de nos âmes. Comme le disait Saint Séraphin de Sarov « il nous faut chercher à être en unité avec le Saint Esprit ». Comment y aboutir ? Comment vivre de la vie de l’Esprit ?
Il nous faut en cela des repères tangibles. C’est dans la Parole de Dieu, telle que nous la rapportent les Saints Evangiles, que nous trouvons ces indispensables « feuilles de route ». Aujourd’hui, en cette troisième semaine qui suit la Pentecôte, nous avons à nouveau entendu le Sermon sur la Montagne.
Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit !
Chers frères et sœurs, nous entrons dans la troisième semaine qui suit la Sainte Pentecôte.
La première semaine suivant cette fête nous avons évoqué le magnifique don de sainteté que le Seigneur a octroyé à ses disciples, aux apôtres, à tous ceux qui croient en Lui. La force vivifiante du Seigneur est, grâce à la descente du Saint Esprit dans le monde, agissante et présente au sein de l’Eglise. Nous œuvrons assidûment au salut de nos âmes. Comme le disait Saint Séraphin de Sarov « il nous faut chercher à être en unité avec le Saint Esprit ». Comment y aboutir ? Comment vivre de la vie de l’Esprit ?
Il nous faut en cela des repères tangibles. C’est dans la Parole de Dieu, telle que nous la rapportent les Saints Evangiles, que nous trouvons ces indispensables « feuilles de route ». Aujourd’hui, en cette troisième semaine qui suit la Pentecôte, nous avons à nouveau entendu le Sermon sur la Montagne.
La vierge de Vladimir ou Théotokos (= Marie) de Vladimir
L'icône de la Vierge de Vladimir est connue en Russie depuis 1131 alors qu'elle était apportée de Constantinople à Kiev.
En 1155, le prince André Bogolioubski partit vers le Nord pour fonder une nouvelle capitale. Ce fut Vladimir. Il apporta avec lui l'icône de Kiev. Il était captivé par sa splendeur. C'est à cette époque que l'icône commença à opérer des miracles et attira de nombreux fidèles.
En 1395, l'icône était transportée à Moscou. À trois reprises, lorsque menacée par une invasion de l'est, Moscou était sauvé par une intervention miraculeuse impliquant l'icône. L'icône se distingue par le bras de l'Enfant autour du cou maternel. Le visage de la Vierge qui nous regarde est empreint de chaleur et compréhension humaine, mais aussi d'une profonde tristesse.
Aujourd'hui, les pèlerins affluent toujours en grand nombre de toute la Russie, vers la Vierge de Vladimir.
L'icône de la Mère de Dieu, appelée aussi « icône de Vladimir», est conservée aujourd'hui dans la galerie Tretiakov à Moscou. C'est une icône dite miraculeuse du type Éléousa (tendresse miséricordieuse).
C'est une des plus anciennes icônes de ce type et, sans doute aussi, l'une des plus connues en Occident.
L'icône de la Vierge de Vladimir est connue en Russie depuis 1131 alors qu'elle était apportée de Constantinople à Kiev.
En 1155, le prince André Bogolioubski partit vers le Nord pour fonder une nouvelle capitale. Ce fut Vladimir. Il apporta avec lui l'icône de Kiev. Il était captivé par sa splendeur. C'est à cette époque que l'icône commença à opérer des miracles et attira de nombreux fidèles.
En 1395, l'icône était transportée à Moscou. À trois reprises, lorsque menacée par une invasion de l'est, Moscou était sauvé par une intervention miraculeuse impliquant l'icône. L'icône se distingue par le bras de l'Enfant autour du cou maternel. Le visage de la Vierge qui nous regarde est empreint de chaleur et compréhension humaine, mais aussi d'une profonde tristesse.
Aujourd'hui, les pèlerins affluent toujours en grand nombre de toute la Russie, vers la Vierge de Vladimir.
L'icône de la Mère de Dieu, appelée aussi « icône de Vladimir», est conservée aujourd'hui dans la galerie Tretiakov à Moscou. C'est une icône dite miraculeuse du type Éléousa (tendresse miséricordieuse).
C'est une des plus anciennes icônes de ce type et, sans doute aussi, l'une des plus connues en Occident.
Une semaine après avoir déclaré « obsolète » la pensée libérale, Vladimir Poutine est reçu ce jeudi 4 juillet par le pape François. Ce sera la sixième audience au Vatican pour le chef du Kremlin qui, dans une interview au vitriol au Financial Times à la veille du G20 au Japon, s’est déclaré haut et fort défenseur des « valeurs familiales traditionnelles de millions de gens ».
S’adressant ouvertement aux publics occidentaux, insistant sur la décadence des sociétés européennes, dénonçant leur volonté politique d’admettre l’homosexualité, Vladimir Poutine a critiqué « cette pensée libérale qui, à mon avis, est en train de disparaître ». Souvent photographié avec le patriarche orthodoxe Kirill, le président développe depuis des années ce même thème entre politique et religion : l’Occident, avec sa pensée libérale, est en déclin ; la Russie, défenseure des valeurs familiales, construit l’avenir.
Avec François, Vladimir Poutine reviendra sur ses pensées, lui qui l’a déjà rencontré en 2013 et 2015, mais s’est aussi entretenu en 2000 et 2003 avec Jean-Paul II et en 2007 avec Benoît XVI.
S’adressant ouvertement aux publics occidentaux, insistant sur la décadence des sociétés européennes, dénonçant leur volonté politique d’admettre l’homosexualité, Vladimir Poutine a critiqué « cette pensée libérale qui, à mon avis, est en train de disparaître ». Souvent photographié avec le patriarche orthodoxe Kirill, le président développe depuis des années ce même thème entre politique et religion : l’Occident, avec sa pensée libérale, est en déclin ; la Russie, défenseure des valeurs familiales, construit l’avenir.
Avec François, Vladimir Poutine reviendra sur ses pensées, lui qui l’a déjà rencontré en 2013 et 2015, mais s’est aussi entretenu en 2000 et 2003 avec Jean-Paul II et en 2007 avec Benoît XVI.
Les photos sont mises par V.G. Les vidéos proviennent de P.O.
La situation de l'Église orthodoxe ukrainienne, indépendante ou rattachée au patriarcat de Moscou, est en débat politique plus que religieux depuis plus de 25 ans que l'Ukraine est un état indépendant; les politiques s'en préoccupent régulièrement, le parlement (Rada) et le président Porochenko demandant au patriarcat de Constantinople d'instituer une Église autocéphale en Ukraine, alors que celui-ci renvoie à l'Église orthodoxe d'Ukraine canonique qui est autonome dans l'obédience du patriarcat de Moscou. La métropole de Kiev est en effet rattachée à ce patriarcat depuis plus de 450 ans mais la question revient dans l’actualité (1). Il est donc intéressant de revenir sur les circonstances de ce rattachement, qui fut aussi le résultat de considérations politiques bien plus que religieuses à la fin du XVIIе
Contexte historique
La métropole de Kiev, fondée après le baptême de St Vladimir en 988, occupait la 60e place dans les dyptiques du patriarcat de Constantinople. Après la conquête tatare (XIIIe siècle) le métropolite suivit le Grand Prince à Vladimir (1354), puis à Moscou, devenue capitale du principal état russe, tout en gardant le titre de "métropolite de Kiev et de toute la Rus" jusqu'à l'obtention du titre de "patriarche de toute les Russies" en 1589. La métropole de Kiev ne faisait alors plus partie de son obédience.
La situation de l'Église orthodoxe ukrainienne, indépendante ou rattachée au patriarcat de Moscou, est en débat politique plus que religieux depuis plus de 25 ans que l'Ukraine est un état indépendant; les politiques s'en préoccupent régulièrement, le parlement (Rada) et le président Porochenko demandant au patriarcat de Constantinople d'instituer une Église autocéphale en Ukraine, alors que celui-ci renvoie à l'Église orthodoxe d'Ukraine canonique qui est autonome dans l'obédience du patriarcat de Moscou. La métropole de Kiev est en effet rattachée à ce patriarcat depuis plus de 450 ans mais la question revient dans l’actualité (1). Il est donc intéressant de revenir sur les circonstances de ce rattachement, qui fut aussi le résultat de considérations politiques bien plus que religieuses à la fin du XVIIе
Contexte historique
La métropole de Kiev, fondée après le baptême de St Vladimir en 988, occupait la 60e place dans les dyptiques du patriarcat de Constantinople. Après la conquête tatare (XIIIe siècle) le métropolite suivit le Grand Prince à Vladimir (1354), puis à Moscou, devenue capitale du principal état russe, tout en gardant le titre de "métropolite de Kiev et de toute la Rus" jusqu'à l'obtention du titre de "patriarche de toute les Russies" en 1589. La métropole de Kiev ne faisait alors plus partie de son obédience.
L’Espagne que nous ne connaissons pas. L’archiprêtre André Kordotchkine, recteur de la paroisse Sainte-Marie-Madeleine de Madrid partage ici avec nous son amour pour les reliques de saint Jacques le Majeur, le Suaire de notre Seigneur, une parcelle de la Sainte Croix et la geôle de la sainte martyre Léocadia.
Parfois on nous demande en quoi la vie orthodoxe à l’étranger diffère-t-elle de celle de la Russie. Il me semble qu’il y a une différence, importante, peut-être pas pour tous, mais pour beaucoup. Quand on vit à Moscou, par exemple, ou à Saint-Pétersbourg, si on a le cafard, on peut aller au monastère du Don ou sur les bords de la Smolenka, et alors ça va mieux, ou ça passe totalement. Si on est à Madrid, on n’a nulle part où aller, nulle part où recharger ses batteries.
C’est ce que je pensais quand je suis arrivé à Madrid, il y a douze ans, quand nous avons commencé à officier là où avant nous venaient des immigrés latino-américains ou marocains pour téléphoner chez eux ou vendre des pêches et des tomates. Ce n’est pas facile de commencer quelque chose, d’essuyer les plâtres, pensai-je. Mais petit à petit nous avons appris que nous n’étions pas les premiers. L’histoire passée de notre paroisse nous est apparue, elle remonte jusqu’au milieu du XVIIIe siècle, nous avons découvert un prêtre remarquable : le père Constantin Koustodiev qui officiait à Madrid dans les années 1860, nous avons feuilleté les pages de l’histoire de l’Église indivise en Espagne.
Parfois on nous demande en quoi la vie orthodoxe à l’étranger diffère-t-elle de celle de la Russie. Il me semble qu’il y a une différence, importante, peut-être pas pour tous, mais pour beaucoup. Quand on vit à Moscou, par exemple, ou à Saint-Pétersbourg, si on a le cafard, on peut aller au monastère du Don ou sur les bords de la Smolenka, et alors ça va mieux, ou ça passe totalement. Si on est à Madrid, on n’a nulle part où aller, nulle part où recharger ses batteries.
C’est ce que je pensais quand je suis arrivé à Madrid, il y a douze ans, quand nous avons commencé à officier là où avant nous venaient des immigrés latino-américains ou marocains pour téléphoner chez eux ou vendre des pêches et des tomates. Ce n’est pas facile de commencer quelque chose, d’essuyer les plâtres, pensai-je. Mais petit à petit nous avons appris que nous n’étions pas les premiers. L’histoire passée de notre paroisse nous est apparue, elle remonte jusqu’au milieu du XVIIIe siècle, nous avons découvert un prêtre remarquable : le père Constantin Koustodiev qui officiait à Madrid dans les années 1860, nous avons feuilleté les pages de l’histoire de l’Église indivise en Espagne.
Le Synode de l’Église russe hors-frontières confirme la fusion de ses diocèses de Grande-Bretagne et d’Europe occidentale et donne à l’évêque Irénée (Steenberg) le titre d’évêque de Londres et d’Europe occidentale
Une session régulière du Saint-Synode des évêques de l’Église orthodoxe russe hors-frontières s’est tenue à San Francisco du 27 au 28 juin 2019, à l’occasion du 25ème anniversaire de la canonisation de St Jean de Changhaï qui, de 1953 à 1962, était l’archevêque du diocèse d’Europe occidentale de cette Église. Les hiérarques suivants ont pris part à la séance du Synode, sous la présidence du métropolite Hilarion de New York et d’Amérique orientale : les archevêques Marc de Berlin et d’Allemagne, Cyrille de San Francisco et d’Amérique occidentale, Gabriel de Montréal et du Canada, les évêques Irénée de Richmond et d’Europe occidentale, (lequel est également secrétaire synodal pour les relations inter-orthodoxes de l’Église russe hors-frontières) et Nicolas de Manhattan. L’évêque Théodose de Seattle, bien que non-membre du Synode, a également participé à la session. Lors de sa séance du mercredi 29 juin, le Synode a confirmé sa décision de réunir les diocèses d’Europe occidentale et de Grande-Bretagne et Irlande en un seul diocèse de Grande-Bretagne et d’Europe occidentale, un processus déjà commencé lors de la session du Synode qui eut lieu à Londres en septembre 2018. SUITE
Une session régulière du Saint-Synode des évêques de l’Église orthodoxe russe hors-frontières s’est tenue à San Francisco du 27 au 28 juin 2019, à l’occasion du 25ème anniversaire de la canonisation de St Jean de Changhaï qui, de 1953 à 1962, était l’archevêque du diocèse d’Europe occidentale de cette Église. Les hiérarques suivants ont pris part à la séance du Synode, sous la présidence du métropolite Hilarion de New York et d’Amérique orientale : les archevêques Marc de Berlin et d’Allemagne, Cyrille de San Francisco et d’Amérique occidentale, Gabriel de Montréal et du Canada, les évêques Irénée de Richmond et d’Europe occidentale, (lequel est également secrétaire synodal pour les relations inter-orthodoxes de l’Église russe hors-frontières) et Nicolas de Manhattan. L’évêque Théodose de Seattle, bien que non-membre du Synode, a également participé à la session. Lors de sa séance du mercredi 29 juin, le Synode a confirmé sa décision de réunir les diocèses d’Europe occidentale et de Grande-Bretagne et Irlande en un seul diocèse de Grande-Bretagne et d’Europe occidentale, un processus déjà commencé lors de la session du Synode qui eut lieu à Londres en septembre 2018. SUITE
V. Golovanow
Les foucades du soi-disant "patriarche de Kiev" et les péripéties disloquant la pseudo-Église d'Ukraine schismatique, souvent citées sur PO, ne font pas sourire les Orthodoxes.
En revanche, un évènement survenu le 25 juin dernier et peu mentionné dans les média orthodoxes francophones a clairement mis en lumière la fracture qui traverse maintenant l'Orthodoxie: douze Églises orthodoxes refusent de reconnaitre créée en Ukraine le 4 janvier, reconnue par le seul patriarcat de Constantinople, et deux Églises n'ont pas pris position officiellement
LES 12 REFUS DE LA DÉCISION DU PHANAR
Les délégations officielles de dix Églises orthodoxes locales étaient réunies le 25 juin dernier à Kiev pour la fête onomastique du métropolite de Kiev Onuphre, qui occupe le siège primatial de depuis cinq ans. Outre l'Église russe, il y avait les représentants officiels des Églises d'Alexandrie, de Jérusalem, de Serbie, de Roumanie, de Bulgarie, de Chypre, de Pologne, des Terres Tchèques et de Slovaquie et de l'Église orthodoxe en Amériques. Le patriarche d’Antioche a pour sa part adressé une lettre au métropolite Onuphre, désigné comme "métropolite de Kiev et de toute l’Ukraine," dans laquelle il prie "notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ de vous renforcer et de vous accorder, ainsi qu’à votre Église et votre peuple la constance dans la foi,.." (1).
Il faut y ajouter l'Église d'Albanie, dont le synode a refusé de reconnaître l'EOU schismatique, (2) ce qui porte à douze les refus de la décision de Constantinople.
Les foucades du soi-disant "patriarche de Kiev" et les péripéties disloquant la pseudo-Église d'Ukraine schismatique, souvent citées sur PO, ne font pas sourire les Orthodoxes.
En revanche, un évènement survenu le 25 juin dernier et peu mentionné dans les média orthodoxes francophones a clairement mis en lumière la fracture qui traverse maintenant l'Orthodoxie: douze Églises orthodoxes refusent de reconnaitre créée en Ukraine le 4 janvier, reconnue par le seul patriarcat de Constantinople, et deux Églises n'ont pas pris position officiellement
LES 12 REFUS DE LA DÉCISION DU PHANAR
Les délégations officielles de dix Églises orthodoxes locales étaient réunies le 25 juin dernier à Kiev pour la fête onomastique du métropolite de Kiev Onuphre, qui occupe le siège primatial de depuis cinq ans. Outre l'Église russe, il y avait les représentants officiels des Églises d'Alexandrie, de Jérusalem, de Serbie, de Roumanie, de Bulgarie, de Chypre, de Pologne, des Terres Tchèques et de Slovaquie et de l'Église orthodoxe en Amériques. Le patriarche d’Antioche a pour sa part adressé une lettre au métropolite Onuphre, désigné comme "métropolite de Kiev et de toute l’Ukraine," dans laquelle il prie "notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ de vous renforcer et de vous accorder, ainsi qu’à votre Église et votre peuple la constance dans la foi,.." (1).
Il faut y ajouter l'Église d'Albanie, dont le synode a refusé de reconnaître l'EOU schismatique, (2) ce qui porte à douze les refus de la décision de Constantinople.
Le père Vladimir Zelinsky a diffusée un texte qui doit paraître dans le Messager № 210 de l'ACER
Rappelons que le 27 novembre 2018 Sa Sainteté Bartholomée, patriarche œcuménique, a révoqué le Tomos de l’Archevêché Il a en même temps suggéré aux paroisses de tradition russe de s’incorporer aux diocèses grecs locaux dépendant du Patriarcat de Constantinople. Malheureusement l’Assemblée qui s’est tenue le 23 février 2019 n’a pris aucune décision en ce qui concerne son appartenance canonique. Monseigneur Jean dans son intervention de clôture a déclaré que s’il lui arrivait quelque chose l’Archevêché disparaîtrait et que si il était interdit par Constantinople il rejoindrait à titre personnel le patriarcat de Moscou. De surcroît il a exprimé le souhait que l’on cesse de commémorer le patriarche Bartholomée, ceci dans la Cathédrale de même que dans les autres paroisses.
Une assemblée générale extraordinaire sera convoquée le 7 septembre 2019
НИКТО НЕ ХОТЕЛ ВЫБИРАТЬ
Протоиерей Владимир Зелинский
27 ноября 2018 года Патриарх Варфоломей вызывает в Стамбул нашего предстоятеля Архиепископа Иоанна Хариупольского и заявляет без обиняков: «У меня недобрая весть для вас. Русский Экзархат распущен. Вы становитесь викарием греческого митрополита во Франции Эммануила. Ваши приходы переходят в ведение греческих митрополий, они есть в каждой европейской стране. У нас для них особого места больше нет». И в каждой стране, где вежливым приглашением, где приказом явиться, греки не замедлили о том напомнить: отныне мы – их.
Rappelons que le 27 novembre 2018 Sa Sainteté Bartholomée, patriarche œcuménique, a révoqué le Tomos de l’Archevêché Il a en même temps suggéré aux paroisses de tradition russe de s’incorporer aux diocèses grecs locaux dépendant du Patriarcat de Constantinople. Malheureusement l’Assemblée qui s’est tenue le 23 février 2019 n’a pris aucune décision en ce qui concerne son appartenance canonique. Monseigneur Jean dans son intervention de clôture a déclaré que s’il lui arrivait quelque chose l’Archevêché disparaîtrait et que si il était interdit par Constantinople il rejoindrait à titre personnel le patriarcat de Moscou. De surcroît il a exprimé le souhait que l’on cesse de commémorer le patriarche Bartholomée, ceci dans la Cathédrale de même que dans les autres paroisses.
Une assemblée générale extraordinaire sera convoquée le 7 septembre 2019
НИКТО НЕ ХОТЕЛ ВЫБИРАТЬ
Протоиерей Владимир Зелинский
27 ноября 2018 года Патриарх Варфоломей вызывает в Стамбул нашего предстоятеля Архиепископа Иоанна Хариупольского и заявляет без обиняков: «У меня недобрая весть для вас. Русский Экзархат распущен. Вы становитесь викарием греческого митрополита во Франции Эммануила. Ваши приходы переходят в ведение греческих митрополий, они есть в каждой европейской стране. У нас для них особого места больше нет». И в каждой стране, где вежливым приглашением, где приказом явиться, греки не замедлили о том напомнить: отныне мы – их.
L’Ukraine compte désormais trois Eglises orthodoxes: la plus importante est l’Eglise orthodoxe ukrainienne (EOU-PM) dirigée par le métropolite de Kiev et de toute l’Ukraine Onuphre. Elle est auto-administrée, mais conserve un lien canonique et spirituel avec le Patriarcat de Moscou. Plus de 12’000 paroisses et 200 monastères sont restés fidèles à l’Eglise canonique. Il y a désormais deux autres Eglises non canoniques, celle de Philarète Denissenko, et la nouvelle Eglise orthodoxe autocéphale ukrainienne, avec laquelle il a définitivement pris ses distances.
“L’un, Drabinko, est venu avec une seule paroisse, et l’autre [Siméon Chostatsky] est venu avec 20 paroisses, mais il y a 300 paroisses dans son diocèse, alors quel genre d’unification est-ce donc ? C’est purement une formalité “, lance Philarète. Et de souligner que 13 Eglises orthodoxes locales ne reconnaissent pas la nouvelle Eglise comme une Eglise canonique et personne ne veut être en communion le métropolite Epiphane, “si ce n’est le patriarche œcuménique!”
La décision de Philarète Denissenko de restaurer le “Patriarcat de Kiev” montre que le projet de Constantinople de créer une nouvelle Eglise ukrainienne, “en fonction des intérêts politiques du moment”, a échoué, a déclaré pour sa part sur Interfax Nicolas Balachov, vice-président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou (DREE).
“L’un, Drabinko, est venu avec une seule paroisse, et l’autre [Siméon Chostatsky] est venu avec 20 paroisses, mais il y a 300 paroisses dans son diocèse, alors quel genre d’unification est-ce donc ? C’est purement une formalité “, lance Philarète. Et de souligner que 13 Eglises orthodoxes locales ne reconnaissent pas la nouvelle Eglise comme une Eglise canonique et personne ne veut être en communion le métropolite Epiphane, “si ce n’est le patriarche œcuménique!”
La décision de Philarète Denissenko de restaurer le “Patriarcat de Kiev” montre que le projet de Constantinople de créer une nouvelle Eglise ukrainienne, “en fonction des intérêts politiques du moment”, a échoué, a déclaré pour sa part sur Interfax Nicolas Balachov, vice-président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou (DREE).
le 23 juin 2019: Sa Béatitude le Métropolite Tikhon de toute l'Amérique et du Canada de l'Eglise orthodoxe d'Amérique était l'invité du patriarche Bartholomée en Turquie ce week-end, concélébrant avec lui en Cappadoce, le dimanche de la Toussaint.
Le Métropolite Tikhon et une délégation de l'OCA ont été invités par le patriarche Bartholomée à participer à un pèlerinage annuel en Cappadoce avec un pèlerinage de 3 jours au patriarcat de Constantinople, rapporte le service de presse de l'Eglise orthodoxe en Amérique.
La Cappadoce est une région riche en histoire de l'Église, et la délégation de l'OCA a eu la chance de visiter les anciennes églises et les monastères de la région au cours de son voyage, ainsi que les églises qui furent fermées après l'échange démographique de 1922.
Le Métropolite Tikhon et une délégation de l'OCA ont été invités par le patriarche Bartholomée à participer à un pèlerinage annuel en Cappadoce avec un pèlerinage de 3 jours au patriarcat de Constantinople, rapporte le service de presse de l'Eglise orthodoxe en Amérique.
La Cappadoce est une région riche en histoire de l'Église, et la délégation de l'OCA a eu la chance de visiter les anciennes églises et les monastères de la région au cours de son voyage, ainsi que les églises qui furent fermées après l'échange démographique de 1922.
Un nouveau film dédié à l’héritage de l’iconographe orthodoxe Grégoire Kroug vient de paraître sur DVD chez les "Ouverture Productions" à l’occasion du 50e anniversaire de sa mort, sous l’intitulé « Dans la Paix de Père Grégoire avec le Père Archimandrite Barsanuphe ».
Le film a été réalisé sur l’initative du feu archimandrite Barsanuphe (Ferrier, +2018) à partir dès images d’archives de différentes époques, y compris les tournages exclusifs datés du 1968, effectués par une chaîne télévisive française au Skite du Saint-Esprit à Mesnil-Saint-Denis. Grâce à ces matériaux visuels nous vivont quelques moments mémorables avec le Père Grégoire (Kroug) pendant qu’il dessine une icône et l’archimandrite Serge (Chévitch), le Père-supérieur du Skit.
Le film a été réalisé sur l’initative du feu archimandrite Barsanuphe (Ferrier, +2018) à partir dès images d’archives de différentes époques, y compris les tournages exclusifs datés du 1968, effectués par une chaîne télévisive française au Skite du Saint-Esprit à Mesnil-Saint-Denis. Grâce à ces matériaux visuels nous vivont quelques moments mémorables avec le Père Grégoire (Kroug) pendant qu’il dessine une icône et l’archimandrite Serge (Chévitch), le Père-supérieur du Skit.
L'épisode du Tomos a suscité des troubles en Ukraine même comme à l'étranger. On apprend que cinq paroisses ukrainiennes en Allemagne ont décidé de se maintenir au sein de la juridiction du prétendu "patriarche Philarète" (PK). Aucune de ces paroisses n'a accepté de relever directement du patriarcat œcuménique et, donc, de la métropole grecque en Allemagne, c'est à dire de la nouvelle entité ecclésiale dirigée par le métropolite Épiphane. Ces paroisses désirent maintenir les liens qui les unissent à l'Ukraine.
Aucune Eglise locale n'a laissé sa diaspora rejoindre Constantinople. Les Eglises de Roumanie, de Bulgarie et de Serbie ont en Allemagne des métropoles et prennent en charge leurs fidèles, cela sans dépendre de Constantinople en quoi que ce soit. Source
Aucune Eglise locale n'a laissé sa diaspora rejoindre Constantinople. Les Eglises de Roumanie, de Bulgarie et de Serbie ont en Allemagne des métropoles et prennent en charge leurs fidèles, cela sans dépendre de Constantinople en quoi que ce soit. Source
Une soeur quasi-jumelle de l'horloge de la cathédrale Notre-Dame de Paris a été retrouvée à quelques kilomètres de là, relançant l'espoir de pouvoir reconstruire ce chef-d'oeuvre emporté par les flammes avec le toit- explique l'horloger Jean-Baptiste Viot
Il faut monter un petit escalier en colimaçon, aussi étroit que sombre, pour arriver à une sorte de remise, située sous les cloches de l'Église de la Sainte-Trinité à Paris. Là, parmi un bric-à-brac de statues d'anges oubliées, de sculptures abandonnées et de vieux meubles, une horloge gigantesque sommeille, derrière une cloison de bois à la peinture écaillée.
Il faut monter un petit escalier en colimaçon, aussi étroit que sombre, pour arriver à une sorte de remise, située sous les cloches de l'Église de la Sainte-Trinité à Paris. Là, parmi un bric-à-brac de statues d'anges oubliées, de sculptures abandonnées et de vieux meubles, une horloge gigantesque sommeille, derrière une cloison de bois à la peinture écaillée.
Il n'y a pas eu de nouvelle information après de l’Assemblée Pastorale de "l'Archevêché des Églises russes en Europe occidentale" ("Daru") le 11 mai 2019 et il n'y en aura probablement pas avant la prochaine Assemblée Générale (AG) annoncée pour le 10 septembre.
Temps de réflexion et de préparation des différentes options qui nous permet une analyse sereine de la situation. Notre article précédent analysait (1) les mutations structurelles de l'Orthodoxie russe en France, dont "Daru" semble bien constituer l'enjeu. Le professeur Yves Hamant souligne qu'il y a « deux visions qui s’opposent sur le sort et la gestion de la diaspora et le sens de la primauté du patriarcat de Constantinople …. » (ibid.) Daru est un enjeu collatéral dans ce jeu de go dont l'Ukraine constitue le champs essentiel. Mais, pour l'Orthodoxie en France, le devenir de Daru est important, tant par son histoire et les valeurs dont l'Archevêché est porteur, que par son impact sur la future organisation de l'Orthodoxie en Europe occidentale.
Temps de réflexion et de préparation des différentes options qui nous permet une analyse sereine de la situation. Notre article précédent analysait (1) les mutations structurelles de l'Orthodoxie russe en France, dont "Daru" semble bien constituer l'enjeu. Le professeur Yves Hamant souligne qu'il y a « deux visions qui s’opposent sur le sort et la gestion de la diaspora et le sens de la primauté du patriarcat de Constantinople …. » (ibid.) Daru est un enjeu collatéral dans ce jeu de go dont l'Ukraine constitue le champs essentiel. Mais, pour l'Orthodoxie en France, le devenir de Daru est important, tant par son histoire et les valeurs dont l'Archevêché est porteur, que par son impact sur la future organisation de l'Orthodoxie en Europe occidentale.
Le numéro 264 de Contacts, revue française de l’orthodoxie, vient de paraître. Il est consacré à un hommage au père Nicolas Lossky, universitaire orthodoxe d’origine russe, prêtre du Patriarcat de Moscou, ancien professeur à l’Institut Saint-Serge, acteur du dialogue œcuménique au niveau international (comme membre actif du Conseil oecuménique des Églises).
Ce volume propose notamment un essai inédit de 36 pages du p. Nicolas « Les défis du mouvement œcuménique », qui résonne comme son testament spirituel. Suivent quatre articles repris du p. Nicolas Lossky et une série d’hommages dédiée aux multiples facettes d’un homme de foi au service de l’Église et de l’unité des chrétiens.
Ce volume propose notamment un essai inédit de 36 pages du p. Nicolas « Les défis du mouvement œcuménique », qui résonne comme son testament spirituel. Suivent quatre articles repris du p. Nicolas Lossky et une série d’hommages dédiée aux multiples facettes d’un homme de foi au service de l’Église et de l’unité des chrétiens.
Valerian Novitzky est né en 1897 dans la famille d’un simple prêtre de village.
Son saint patron est le martyr Valerian qui avait souffert pour sa foi du temps de l’Empire Romain. Qui pouvait deviner lors du baptême que le nouveau né était également destiné à endurer des souffrances terribles ?
Nous savons peu de choses de son enfance. Il a chanté dans la chorale de la paroisse dont son père avait la charge. Il s’est inscrit au séminaire de Minsk dont il n’a pas réussi à terminer les études car le séminaire fut fermé déjà en 1918. En 1921 le jeune Valerian est étudiant à la faculté de droit de l’université de Minsk.
En 1923, après la mort de son père, il décide de se consacrer à l’Eglise et devient prêtre pour être nommé recteur de la paroisse villageoise de son défunt père. Il expliquait sa décision en disant : « Il est indispensable de sauver la Foi ». C’était un homme d’une grande bonté, un prédicateur éloquent qui réussit pendant les sept qu’il passa dans cette paroisse à faire revenir à la foi de nombreux fidèles égarés.
Son saint patron est le martyr Valerian qui avait souffert pour sa foi du temps de l’Empire Romain. Qui pouvait deviner lors du baptême que le nouveau né était également destiné à endurer des souffrances terribles ?
Nous savons peu de choses de son enfance. Il a chanté dans la chorale de la paroisse dont son père avait la charge. Il s’est inscrit au séminaire de Minsk dont il n’a pas réussi à terminer les études car le séminaire fut fermé déjà en 1918. En 1921 le jeune Valerian est étudiant à la faculté de droit de l’université de Minsk.
En 1923, après la mort de son père, il décide de se consacrer à l’Eglise et devient prêtre pour être nommé recteur de la paroisse villageoise de son défunt père. Il expliquait sa décision en disant : « Il est indispensable de sauver la Foi ». C’était un homme d’une grande bonté, un prédicateur éloquent qui réussit pendant les sept qu’il passa dans cette paroisse à faire revenir à la foi de nombreux fidèles égarés.
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