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Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 24 Avril 2020 à 09:02
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Chers archipasteurs, pasteurs, diacres, moines et à tous les fidèles enfants de l'Église orthodoxe russe
Éminences, honorés pères, vénérables moines et moniales, chers frères et sœurs !
LE CHRIST EST RESSUSCITÉ !
Par la grâce du Dieu très-bon, nous voici parvenus à la lumineuse nuit pascale, et nous nous réjouissons une fois encore de la glorieuse Résurrection du Christ. Je vous félicite tous, bien chers, de la venue de cette grande fête, de la solennité des solennités.
Près de deux mille ans nous séparent de l’événement que nous commémorons. Cependant, chaque année, l'Église fête la Résurrection du Seigneur avec la même émotion spirituelle, témoignant inlassablement de la dimension exceptionnelle de ce qui se produisit dans la grotte sépulcrale, sous les murs de l'antique Jérusalem.
Éminences, honorés pères, vénérables moines et moniales, chers frères et sœurs !
LE CHRIST EST RESSUSCITÉ !
Par la grâce du Dieu très-bon, nous voici parvenus à la lumineuse nuit pascale, et nous nous réjouissons une fois encore de la glorieuse Résurrection du Christ. Je vous félicite tous, bien chers, de la venue de cette grande fête, de la solennité des solennités.
Près de deux mille ans nous séparent de l’événement que nous commémorons. Cependant, chaque année, l'Église fête la Résurrection du Seigneur avec la même émotion spirituelle, témoignant inlassablement de la dimension exceptionnelle de ce qui se produisit dans la grotte sépulcrale, sous les murs de l'antique Jérusalem.
Eminences, Excellences, vénérables prêtres et diacres, moines et moniales, chers frères et sœurs.
En cette lumineuse nuit de Pâques je vous adresse des mots de salutation hérités de la profondeur des siècles : " Le Christ est ressuscité ! " Je vous félicite tous de la fête de la résurrection du Seigneur !
Nous avons franchi le chemin du Grand Carême. Nous sommes les témoins du merveilleux miracle de l'immense amour de Dieu pour le monde et pour l'homme qu'il a créés - miracle de la résurrection des morts de notre Seigneur Jésus-Christ.
En ces journées nous partageons tous l'annonce de l'heureux événement de la Résurrection de notre Sauveur et nous entendons en réponse des mots attestant de notre inébranlable foi commune en le triomphe de la vie éternelle surgie du vivifiant cercueil.
Souvenons-nous aujourd'hui que la bonne nouvelle de la Résurrection a été pour la première fois dans l'histoire de l'Eglise néotestamentaire prononcée par les Saints Apôtres. C'est à leur frère l'apôtre Thomas qu'elle était adressée : " Christ est ressuscité ! ". Thomas ne crut pas en cette annonce. Il n'y crut pas car la nouvelle de la Résurrection ne changea rien dans la vie des apôtres. Même après avoir vu leur Maître ressuscité ils continuaient à craindre leurs ennemis, les persécuteurs de Jésus. Ils sont restés confinés dans un local exigu habités par l'horreur et la peur. Qui craindre, pourquoi être triste ? La manifestation de la foi en le Christ ressuscité devient convaincante seulement quand elle se fonde sur l'expérience spirituelle personnelle. Cette expérience se base sur les mots, les actes, les pensées et les sentiments.
En cette lumineuse nuit de Pâques je vous adresse des mots de salutation hérités de la profondeur des siècles : " Le Christ est ressuscité ! " Je vous félicite tous de la fête de la résurrection du Seigneur !
Nous avons franchi le chemin du Grand Carême. Nous sommes les témoins du merveilleux miracle de l'immense amour de Dieu pour le monde et pour l'homme qu'il a créés - miracle de la résurrection des morts de notre Seigneur Jésus-Christ.
En ces journées nous partageons tous l'annonce de l'heureux événement de la Résurrection de notre Sauveur et nous entendons en réponse des mots attestant de notre inébranlable foi commune en le triomphe de la vie éternelle surgie du vivifiant cercueil.
Souvenons-nous aujourd'hui que la bonne nouvelle de la Résurrection a été pour la première fois dans l'histoire de l'Eglise néotestamentaire prononcée par les Saints Apôtres. C'est à leur frère l'apôtre Thomas qu'elle était adressée : " Christ est ressuscité ! ". Thomas ne crut pas en cette annonce. Il n'y crut pas car la nouvelle de la Résurrection ne changea rien dans la vie des apôtres. Même après avoir vu leur Maître ressuscité ils continuaient à craindre leurs ennemis, les persécuteurs de Jésus. Ils sont restés confinés dans un local exigu habités par l'horreur et la peur. Qui craindre, pourquoi être triste ? La manifestation de la foi en le Christ ressuscité devient convaincante seulement quand elle se fonde sur l'expérience spirituelle personnelle. Cette expérience se base sur les mots, les actes, les pensées et les sentiments.
En ce jour est suspendu au gibet / Celui qui a suspendu la terre sur les eaux..., / est couvert d’une couronne d’épines, le Roi des anges.
(15ème Antienne des matines du vendredi saint)
Tu t’es laissé crucifier / Afin de faire jaillir pour moi le pardon / Ton côté fut transpercé pour me donner la source de vie / Tu t’es laissé percer de clous / Pour que la profondeur de tes souffrances / Me révèle la grandeur de ta Royauté
Stichère des matines du vendredi saint aux Béatitudes
Celui qui a souffert les crachats, les coups, les soufflets meurt pour la vie du Monde. Nous suivons ici Jésus jusqu’au Golgotha. Golgotha veut dire « lieu du crâne » et nous voyons bien le crâne d’Adam, au fond des enfers.Nous suivons Jésus non à la manière de ceux qui le suivaient de loin, mais à la manière de sa mère, de Jean et des saintes femmes. Jésus est mis à mort en dehors de la ville, devant les murs de Jérusalem. (Que nous avons déjà croisé lors d’autres fêtes... voir Les Rameaux, La Résurrection de Lazare). Seule la partie supérieure de la croix se détache contre le ciel, nous reliant à sa signification cosmique.
(15ème Antienne des matines du vendredi saint)
Tu t’es laissé crucifier / Afin de faire jaillir pour moi le pardon / Ton côté fut transpercé pour me donner la source de vie / Tu t’es laissé percer de clous / Pour que la profondeur de tes souffrances / Me révèle la grandeur de ta Royauté
Stichère des matines du vendredi saint aux Béatitudes
Celui qui a souffert les crachats, les coups, les soufflets meurt pour la vie du Monde. Nous suivons ici Jésus jusqu’au Golgotha. Golgotha veut dire « lieu du crâne » et nous voyons bien le crâne d’Adam, au fond des enfers.Nous suivons Jésus non à la manière de ceux qui le suivaient de loin, mais à la manière de sa mère, de Jean et des saintes femmes. Jésus est mis à mort en dehors de la ville, devant les murs de Jérusalem. (Que nous avons déjà croisé lors d’autres fêtes... voir Les Rameaux, La Résurrection de Lazare). Seule la partie supérieure de la croix se détache contre le ciel, nous reliant à sa signification cosmique.
L'Église orthodoxe russe a nié l'idée qu'il est impossible d'être infecté dans une église, y compris par le coronavirus.
"L'attitude envers l'église comme étant un lieu protégé avec un microclimat spécial peut induire en tentation . Cette opinion n'a pas été prouvée", a déclaré Mgr Pierre de Kalachinsk , diplômé de la Faculté de biologie de l'Université de Moscou travaillant à l'Institut de recherche des foyers naturels d' infection de la ville d'Omsk .
Il a noté que la maladie emporte jeunes et vieux, médecins et chercheurs, orthodoxes et catholiques, musulmans et athées. Une personne peut venir au temple déjà malade mais ne le sachant pas. Elle contaminera la plupart de ses voisins.
L'évêque a également réfuté le point de vue selon lequel, auparavant, lors d'épidémies, les gens allaient dans les temples.
"Les orateurs ne sont pas si familiers avec l'histoire, y compris l'histoire de l'Eglise. Dans le passé, il y avait aussi l'isolement et les quarantaines - vous ne devriez pas penser que c'est une nouvelle mesure. Bien sûr, le niveau de connaissance sur les causes et le cours des épidémies était complètement différent de celui d'aujourd'hui, moins de gens savaient qu'il était possible d'arrêter la peste, le choléra et la variole uniquement par la mise en quarantaine. Et dans de nombreux cas, ils se sont soignés et lu les prières à la maison ", a déclaré un représentant de l'Église.
"L'attitude envers l'église comme étant un lieu protégé avec un microclimat spécial peut induire en tentation . Cette opinion n'a pas été prouvée", a déclaré Mgr Pierre de Kalachinsk , diplômé de la Faculté de biologie de l'Université de Moscou travaillant à l'Institut de recherche des foyers naturels d' infection de la ville d'Omsk .
Il a noté que la maladie emporte jeunes et vieux, médecins et chercheurs, orthodoxes et catholiques, musulmans et athées. Une personne peut venir au temple déjà malade mais ne le sachant pas. Elle contaminera la plupart de ses voisins.
L'évêque a également réfuté le point de vue selon lequel, auparavant, lors d'épidémies, les gens allaient dans les temples.
"Les orateurs ne sont pas si familiers avec l'histoire, y compris l'histoire de l'Eglise. Dans le passé, il y avait aussi l'isolement et les quarantaines - vous ne devriez pas penser que c'est une nouvelle mesure. Bien sûr, le niveau de connaissance sur les causes et le cours des épidémies était complètement différent de celui d'aujourd'hui, moins de gens savaient qu'il était possible d'arrêter la peste, le choléra et la variole uniquement par la mise en quarantaine. Et dans de nombreux cas, ils se sont soignés et lu les prières à la maison ", a déclaré un représentant de l'Église.
Le Séminaire orthodoxe russe Sainte-Géneviève diffusion en direct des célébrations orthodoxes du Grand Carême
Chers frères et sœurs, nous vous invitons à suivre toutes les célébrations de notre communauté en direct sur notre chaîne YouTube
Voici les horaires des offices de la Semaine Sainte et de Pâques:
Lundi saint (13 avril):
19 h Vêpres et Liturgie des Dons Présanctifiés
Mardi saint (14 avril):
7 h 30 Matines
19 h Vêpres et Liturgie des Dons Présanctifiés
Mercredi saint (15 avril):
7 h 30 Matines
19 h Vêpres et Liturgie des Dons Présanctifiés
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Voici les horaires des offices de la Semaine Sainte et de Pâques:
Lundi saint (13 avril):
19 h Vêpres et Liturgie des Dons Présanctifiés
Mardi saint (14 avril):
7 h 30 Matines
19 h Vêpres et Liturgie des Dons Présanctifiés
Mercredi saint (15 avril):
7 h 30 Matines
19 h Vêpres et Liturgie des Dons Présanctifiés
Chers frères et sœurs, paroissiens de notre église !
S'achèvent les quarante jours du Grand Carême. Dans le Triode, un des stichères aux vêpres ce soir annonce : " Achevant les quarante jours qui ont secouru l'âme - puissions nous voir la semaine Sainte de ta Passion."
Mais la quarantaine (qui se traduit également par « quarante jour») n'est malheureusement pas terminée!
Nous allons nous essayer, comme pendant les semaines précédentes, à prier dans nos maisons tout en suivant pas à pas notre Sauveur. Ces jours-ci, par Lui sont produites les œuvres étonnantes, redoutables et fabuleuses : la résurrection de Lazare mort depuis quatre jours et l'entrée du Seigneur à Jérusalem.
La résurrection de Lazare est, on peut le dire, le plus grand miracle jamais accompli sur terre. Seul Dieu incarné pouvait l'accomplir. Ce miracle est si frappant que "Plusieurs des Juifs venus chez Marie, qui avaient vu ce qu'il avait fait, crurent en lui" (Jean 11:45). Ce grand événement est précédé de rencontres étonnantes entre le Sauveur et les sœurs de Lazare, Marthe et Marie.
Ces rencontres et dialogues décrits dans le chapitre 11 de l'Évangile de Jean (que nous devons relire souvent) sont si impressionnants qu'ils ont été reflétés dans la littérature mondiale, comme, par exemple, dans le roman de F. M. Dostoïevski « Crime and châtiment». La lecture de ce passage par la pauvre Sonya à Raskolnikov a radicalement changé le sort des deux héros du roman et les a conduits au repentir et à l'amour.
S'achèvent les quarante jours du Grand Carême. Dans le Triode, un des stichères aux vêpres ce soir annonce : " Achevant les quarante jours qui ont secouru l'âme - puissions nous voir la semaine Sainte de ta Passion."
Mais la quarantaine (qui se traduit également par « quarante jour») n'est malheureusement pas terminée!
Nous allons nous essayer, comme pendant les semaines précédentes, à prier dans nos maisons tout en suivant pas à pas notre Sauveur. Ces jours-ci, par Lui sont produites les œuvres étonnantes, redoutables et fabuleuses : la résurrection de Lazare mort depuis quatre jours et l'entrée du Seigneur à Jérusalem.
La résurrection de Lazare est, on peut le dire, le plus grand miracle jamais accompli sur terre. Seul Dieu incarné pouvait l'accomplir. Ce miracle est si frappant que "Plusieurs des Juifs venus chez Marie, qui avaient vu ce qu'il avait fait, crurent en lui" (Jean 11:45). Ce grand événement est précédé de rencontres étonnantes entre le Sauveur et les sœurs de Lazare, Marthe et Marie.
Ces rencontres et dialogues décrits dans le chapitre 11 de l'Évangile de Jean (que nous devons relire souvent) sont si impressionnants qu'ils ont été reflétés dans la littérature mondiale, comme, par exemple, dans le roman de F. M. Dostoïevski « Crime and châtiment». La lecture de ce passage par la pauvre Sonya à Raskolnikov a radicalement changé le sort des deux héros du roman et les a conduits au repentir et à l'amour.
Dimanche des Rameaux /autrefois appelé en français Dimanche de l'Hosanne!/
Qui n'a pas rencontré du Seigneur quand, comme un roi, triomphant Il entra dans Jérusalem, et qui n'a pas crié alors, Hosanna au Fils de David! (Matthieu 21:15)?
Mais seulement quatre jours se sont écoulés, et la même foule avec les mêmes langues crie, Crucifie-le, crucifie-le! (Jean 19:6). Changement incroyable!
Mais pourquoi devrions-nous être surpris? N'avons-nous pas fait la même chose, quand après avoir reçu les saints mystères du Corps et du Sang du Seigneur, nous quittons à peine l'église avant de tout oublier, à la fois notre révérence et la miséricorde de Dieu envers nous.
Nous nous adonnons comme avant à des actes agréables pour nous, d'abord petits puis ensuite grands. Peut-être même qu'avant que quatre jours ne se soient écoulés, bien que nous ne criions point, "Crucifie-le!" nous crucifions le Seigneur en nous-mêmes. Le Seigneur voit tout cela, et Il souffre. Gloire à Ta patience, ô Seigneur!
Qui n'a pas rencontré du Seigneur quand, comme un roi, triomphant Il entra dans Jérusalem, et qui n'a pas crié alors, Hosanna au Fils de David! (Matthieu 21:15)?
Mais seulement quatre jours se sont écoulés, et la même foule avec les mêmes langues crie, Crucifie-le, crucifie-le! (Jean 19:6). Changement incroyable!
Mais pourquoi devrions-nous être surpris? N'avons-nous pas fait la même chose, quand après avoir reçu les saints mystères du Corps et du Sang du Seigneur, nous quittons à peine l'église avant de tout oublier, à la fois notre révérence et la miséricorde de Dieu envers nous.
Nous nous adonnons comme avant à des actes agréables pour nous, d'abord petits puis ensuite grands. Peut-être même qu'avant que quatre jours ne se soient écoulés, bien que nous ne criions point, "Crucifie-le!" nous crucifions le Seigneur en nous-mêmes. Le Seigneur voit tout cela, et Il souffre. Gloire à Ta patience, ô Seigneur!
Homélie de Mgr Nestor, archevêque de Madrid et Lisbonne pour le samedi l’Acathiste à la Mère de Dieu
Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit !
Aujourd’hui, vendredi de la cinquième semaine du grand Carême, nous lisons l’Acathiste à la Mère de Dieu. Cet office nous rappelle que la très sainte Mère de Dieu n’accueille pas que nos afflictions et nos faiblesses, Elle nous défend aussi.
Cet office a été établi au cours de la période byzantine de l’histoire de l’Église après que Constantinople a été maintes fois menacée par les invasions des Perses et des Avars. C’est en mémoire de l’un de ces événements qu’a été écrit l’acathiste que nous lisons jusqu’à nos jours. Dans les églises de Grèce, il est lu tous les vendredis du grand Carême et ces offices rassemblent toujours beaucoup de croyants. Aujourd’hui, il nous rappelle comme les peuples chrétiens par le passé honoraient la Mère de Dieu. Elle était pour eux délivrance des malheurs et des dangers — c’est ce que nous rappellent de nombreux noms de villes, dédicaces d’églises, histoires de lieux saints, icônes et autres, et, bien sûr, cet acathiste qui est familier à beaucoup d’entre nous…
Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit !
Aujourd’hui, vendredi de la cinquième semaine du grand Carême, nous lisons l’Acathiste à la Mère de Dieu. Cet office nous rappelle que la très sainte Mère de Dieu n’accueille pas que nos afflictions et nos faiblesses, Elle nous défend aussi.
Cet office a été établi au cours de la période byzantine de l’histoire de l’Église après que Constantinople a été maintes fois menacée par les invasions des Perses et des Avars. C’est en mémoire de l’un de ces événements qu’a été écrit l’acathiste que nous lisons jusqu’à nos jours. Dans les églises de Grèce, il est lu tous les vendredis du grand Carême et ces offices rassemblent toujours beaucoup de croyants. Aujourd’hui, il nous rappelle comme les peuples chrétiens par le passé honoraient la Mère de Dieu. Elle était pour eux délivrance des malheurs et des dangers — c’est ce que nous rappellent de nombreux noms de villes, dédicaces d’églises, histoires de lieux saints, icônes et autres, et, bien sûr, cet acathiste qui est familier à beaucoup d’entre nous…
La cérémonie religieuse sera à suivre en direct, vendredi 10 avril à partir de 11h30 sur BFMTV. VIDEO
Le Lundi saint le 15 avril en 2019 un incendie majeur est survenu à la cathédrale Notre-Dame de Paris. Rappelons que c'était exactement il y a un an.
Les orthodoxes du monde entier ont souffert avec leurs frères catholiques +
Nous apprenons aujourd’hui que demain, Vendredi Saint, une liturgie sera pour la première fois à nouveau célébrée dans la cathédrale. Cela est d'autant plus signifiant en cette dure période de pandémie... Un espoir pour tous!
C'est l'archevêque de la capitale, Monseigneur Michel Aupetit, qui a confirmé la tenue de cet office religieux à BFMTV, précisant que celui-ci se ferait en comité très restreint.
Au départ, Monseigneur Michel Aupetit prévoyait la traditionnelle procession, mais "ce n’est plus possible évidemment" en raison du confinement. La cérémonie aura donc lieu "à l'intérieur de la cathédrale". "Nous allons faire une méditation autour de grands textes, par des acteurs professionnels comme Philippe Torreton, Judith Chemla... Et puis il y aura de la musique qui va accompagner, c'est Renaud Capuçon qui a accepté de venir jouer", a expliqué Monseigneur Aupetit
Une vénération suivra ainsi qu’une méditation très courte de ma part." précise l'archevêque. Il s’agit, selon ce dernier, de "permettre aux gens de rentrer puis de laisser quand même ce message de la tradition française" à l’intérieur de la cathédrale Notre-Dame de Paris, près d'un an après l'incendie qui l'a grandement endommagée.
Le Lundi saint le 15 avril en 2019 un incendie majeur est survenu à la cathédrale Notre-Dame de Paris. Rappelons que c'était exactement il y a un an.
Les orthodoxes du monde entier ont souffert avec leurs frères catholiques +
Nous apprenons aujourd’hui que demain, Vendredi Saint, une liturgie sera pour la première fois à nouveau célébrée dans la cathédrale. Cela est d'autant plus signifiant en cette dure période de pandémie... Un espoir pour tous!
C'est l'archevêque de la capitale, Monseigneur Michel Aupetit, qui a confirmé la tenue de cet office religieux à BFMTV, précisant que celui-ci se ferait en comité très restreint.
Au départ, Monseigneur Michel Aupetit prévoyait la traditionnelle procession, mais "ce n’est plus possible évidemment" en raison du confinement. La cérémonie aura donc lieu "à l'intérieur de la cathédrale". "Nous allons faire une méditation autour de grands textes, par des acteurs professionnels comme Philippe Torreton, Judith Chemla... Et puis il y aura de la musique qui va accompagner, c'est Renaud Capuçon qui a accepté de venir jouer", a expliqué Monseigneur Aupetit
Une vénération suivra ainsi qu’une méditation très courte de ma part." précise l'archevêque. Il s’agit, selon ce dernier, de "permettre aux gens de rentrer puis de laisser quand même ce message de la tradition française" à l’intérieur de la cathédrale Notre-Dame de Paris, près d'un an après l'incendie qui l'a grandement endommagée.
V. Golovanow
Un article de 1991 dans Pravoslavnaia Rus' (Правoславная Русь), périodique publié par l’Église Orthodoxe russe à l’étranger sous la signature du "moine Gorazd", donne une analyse orthodoxe très traditionnelle de ce sujet qui permet de les remettre en perspective. J’en donne ci-après l’essentiel en ajoutant des sous-titres pour faciliter la lecture.
RESTER PRUDENT ET DUBITATIF
Nos Pères Saints, sachant que Satan peut se transformer en ange de lumière, conseillaient d'être très prudents et dubitatifs face à toute apparition de l'autre monde. « Si tu pries bien en silence, espérant être avec Dieu, dit le vénérable Grégoire le Sinaïte, n'accepte jamais ce que tu viendrais à voir de sensuel ou de spirituel, à l'extérieur ou à l'intérieur de toi, même si cela devait être l'image du Christ, d'un Ange ou d'un Saint, ou si la lumière prenait forme et t'imprégnait l'esprit.
L'esprit en lui-même possède une force naturelle d'imagination et peut facilement créer des images transparentes de ce qu'elle désire ardemment, chez ceux qui n'en perçoivent pas le danger et se causent ainsi du mal à eux-mêmes. Dieu ne s'indigne pas contre celui qui porte une scrupuleuse attention à soi-même si, par peur de tomber dans l'égarement, il n'accepte pas ce qui vient de Lui sans s'interroger au préalable et s'éprouver comme il se doit. »
Un article de 1991 dans Pravoslavnaia Rus' (Правoславная Русь), périodique publié par l’Église Orthodoxe russe à l’étranger sous la signature du "moine Gorazd", donne une analyse orthodoxe très traditionnelle de ce sujet qui permet de les remettre en perspective. J’en donne ci-après l’essentiel en ajoutant des sous-titres pour faciliter la lecture.
RESTER PRUDENT ET DUBITATIF
Nos Pères Saints, sachant que Satan peut se transformer en ange de lumière, conseillaient d'être très prudents et dubitatifs face à toute apparition de l'autre monde. « Si tu pries bien en silence, espérant être avec Dieu, dit le vénérable Grégoire le Sinaïte, n'accepte jamais ce que tu viendrais à voir de sensuel ou de spirituel, à l'extérieur ou à l'intérieur de toi, même si cela devait être l'image du Christ, d'un Ange ou d'un Saint, ou si la lumière prenait forme et t'imprégnait l'esprit.
L'esprit en lui-même possède une force naturelle d'imagination et peut facilement créer des images transparentes de ce qu'elle désire ardemment, chez ceux qui n'en perçoivent pas le danger et se causent ainsi du mal à eux-mêmes. Dieu ne s'indigne pas contre celui qui porte une scrupuleuse attention à soi-même si, par peur de tomber dans l'égarement, il n'accepte pas ce qui vient de Lui sans s'interroger au préalable et s'éprouver comme il se doit. »
V.G
EXIGER UN TEL SIGNE DU DIEU-HOMME EST UN PÉCHÉ GRAVE
« Les pharisiens, ne se contentant pas des miracles qu'accomplissait le Seigneur, exigeaient de Lui un miracle particulier : un signe des cieux (Marc 8 : 12). Ce désir d'un signe des cieux était aussi parfois exprimé par le peuple. Ainsi, après la multiplication miraculeuse des cinq pains qui rassasièrent une nombreuse assemblée comprenant 5000 hommes, sans compter les femmes et les enfants, les témoins oculaires de ce miracle et participants à ces agapes dirent au Seigneur : "Quel miracle donc fais-tu, afin que nous le voyions et croyions en Toi ?
Nos pères ont mangé la manne dans le désert, selon ce qui est écrit : il leur sera donné à manger le pain du ciel " (Jean 6, 30-31). L'étonnante multiplication des pains dans les mains du Sauveur ne leur semblait pas suffisante : elle s'accomplit dans le silence avec une sainte humilité dont étaient empreintes toutes les actions du Dieu-Homme et il leur fallait que le ciel se couvrît d'épais nuages que le tonnerre grondât et l'éclair fulgurât, que les pains tombassent du ciel... » (6)
EXIGER UN TEL SIGNE DU DIEU-HOMME EST UN PÉCHÉ GRAVE
« Les pharisiens, ne se contentant pas des miracles qu'accomplissait le Seigneur, exigeaient de Lui un miracle particulier : un signe des cieux (Marc 8 : 12). Ce désir d'un signe des cieux était aussi parfois exprimé par le peuple. Ainsi, après la multiplication miraculeuse des cinq pains qui rassasièrent une nombreuse assemblée comprenant 5000 hommes, sans compter les femmes et les enfants, les témoins oculaires de ce miracle et participants à ces agapes dirent au Seigneur : "Quel miracle donc fais-tu, afin que nous le voyions et croyions en Toi ?
Nos pères ont mangé la manne dans le désert, selon ce qui est écrit : il leur sera donné à manger le pain du ciel " (Jean 6, 30-31). L'étonnante multiplication des pains dans les mains du Sauveur ne leur semblait pas suffisante : elle s'accomplit dans le silence avec une sainte humilité dont étaient empreintes toutes les actions du Dieu-Homme et il leur fallait que le ciel se couvrît d'épais nuages que le tonnerre grondât et l'éclair fulgurât, que les pains tombassent du ciel... » (6)
V.G.
MEJDOUGORIÉ
Le troisième fait miraculeux que nous voulons évoquer s'est déroulé en juin 1981 en Yougoslavie dans la petite ville de Mejdougorié.
Là, l'apparition affirma que ses révélations seraient pour le monde les dernières révélations véridiques. En novembre 1982, l'apparition déclara : « Quand ces révélations cesseront, seules quelques révélations trompeuses apparaîtront au monde. »
Cet endroit commença à attirer de plus en plus de gens du monde entier, bien que l'évêque catholique local, celui de la ville de Mostar, Pavao Zanitch, déniant la véracité de l'apparition, ait publiquement déclaré, au nom de la Conférence yougoslave des évêques, qu'il était inadmissible de faire un pèlerinage motivé par le caractère soi-disant surnaturel que l'on voudrait attribuer à de telles apparitions survenues à Medjougorié.
Déjà, en 1981, les témoins de l'apparition avaient communiqué ce message : « Sur la colline, où se sont produites les apparitions, il y aura un signe visible permanent : cela se passera bientôt et vous le verrez. Soyez patients et attendez un peu ». Et à nouveau : « Le signe apparaîtra le jour de la fête de l'Immaculée Conception en 1981, puis à Noël, puis au Nouvel An...». Il n'est pas nécessaire d'ajouter qu'il n'y a pas eu pour l'instant de signe.
MEJDOUGORIÉ
Le troisième fait miraculeux que nous voulons évoquer s'est déroulé en juin 1981 en Yougoslavie dans la petite ville de Mejdougorié.
Là, l'apparition affirma que ses révélations seraient pour le monde les dernières révélations véridiques. En novembre 1982, l'apparition déclara : « Quand ces révélations cesseront, seules quelques révélations trompeuses apparaîtront au monde. »
Cet endroit commença à attirer de plus en plus de gens du monde entier, bien que l'évêque catholique local, celui de la ville de Mostar, Pavao Zanitch, déniant la véracité de l'apparition, ait publiquement déclaré, au nom de la Conférence yougoslave des évêques, qu'il était inadmissible de faire un pèlerinage motivé par le caractère soi-disant surnaturel que l'on voudrait attribuer à de telles apparitions survenues à Medjougorié.
Déjà, en 1981, les témoins de l'apparition avaient communiqué ce message : « Sur la colline, où se sont produites les apparitions, il y aura un signe visible permanent : cela se passera bientôt et vous le verrez. Soyez patients et attendez un peu ». Et à nouveau : « Le signe apparaîtra le jour de la fête de l'Immaculée Conception en 1981, puis à Noël, puis au Nouvel An...». Il n'est pas nécessaire d'ajouter qu'il n'y a pas eu pour l'instant de signe.
AVANT-FÊTE DE L'ANNONCIATION A LA VIÈRGE MARIE.
Le 7 avril, la plus grande des fêtes qui se rencontre en cette période de l’année /le Carême/ est assurément la fête de l’Annonciation de la maternité divine faite par l’ange Gabriel à la Théotokos, la très sainte Vierge Marie
Tropaire de l’avant-fête de l'Annonciation - ton 4
En ce jour d'avant-fête nous chantons / le début de l'universelle jubilation; / voici que s'avance, en effet, Gabriel / pour annoncer à la Vierge la bonne nouvelle en disant : / Réjouis-toi, Pleine de grâce, le Seigneur est avec toi.
Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, et maintenant et toujours et pour les siècles des siècles. Amen.
Le 7 avril, la plus grande des fêtes qui se rencontre en cette période de l’année /le Carême/ est assurément la fête de l’Annonciation de la maternité divine faite par l’ange Gabriel à la Théotokos, la très sainte Vierge Marie
Tropaire de l’avant-fête de l'Annonciation - ton 4
En ce jour d'avant-fête nous chantons / le début de l'universelle jubilation; / voici que s'avance, en effet, Gabriel / pour annoncer à la Vierge la bonne nouvelle en disant : / Réjouis-toi, Pleine de grâce, le Seigneur est avec toi.
Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, et maintenant et toujours et pour les siècles des siècles. Amen.
Dans le diocèse de la ville de Moscou, on demande aux habitants de la capitale de ne pas être contrariés par l'annulation d'itinéraires spéciaux vers les cimetières pour Pâques et on rappelle que l'occasion de prier sur les tombes surviendrait à un autre moment.
"L'Église n'a pas de prescriptions pour visiter les cimetières les jours de Pâques. C'est une tradition populaire qui n'a aucun lien avec le culte ou avec l'église, la compréhension chrétienne de la nécessité de prier pour les morts", a déclaré jeudi le prêtre Alexander Volkov, responsable de la commission d'information du diocèse.
Il a admis qu'il n'était pas mauvais de venir sur les tombes des ancêtres au printemps lorsque la neige était tombée et de les remettre en ordre, mais il a noté que ce besoin n'était pas lié précisément aux jours de Pâques.
"Cette coutume populaire est en quelque sorte enracinée dans notre peuple, et c'est sur cette base que les autorités organisent régulièrement des transports vers les cimetières les jours de Pâques. Mais du point de vue de la perception de l'église, il ne fait aucune différence quand visiter les cimetières - avant Pâques, après Pâques ou en mai-juin ", a ajouté le prêtre.
"L'Église n'a pas de prescriptions pour visiter les cimetières les jours de Pâques. C'est une tradition populaire qui n'a aucun lien avec le culte ou avec l'église, la compréhension chrétienne de la nécessité de prier pour les morts", a déclaré jeudi le prêtre Alexander Volkov, responsable de la commission d'information du diocèse.
Il a admis qu'il n'était pas mauvais de venir sur les tombes des ancêtres au printemps lorsque la neige était tombée et de les remettre en ordre, mais il a noté que ce besoin n'était pas lié précisément aux jours de Pâques.
"Cette coutume populaire est en quelque sorte enracinée dans notre peuple, et c'est sur cette base que les autorités organisent régulièrement des transports vers les cimetières les jours de Pâques. Mais du point de vue de la perception de l'église, il ne fait aucune différence quand visiter les cimetières - avant Pâques, après Pâques ou en mai-juin ", a ajouté le prêtre.
Saint Séraphin de Sarov gardait dans sa cellule l'icône de la Mère de Dieu de Tendresse . Cette icône avait apparu au Saint lorsqu'il se trouvait dans les forêts de Sarov. Le Saint disait d'elle "Joie de toutes les joies". Il ne se séparait jamais de cette icône qu'il gardait dans sa cellule jusqu'à ce qu'il rende son âme à Dieu. Après son décès l'icône fut remise au monastère pour femmes de Divéevo.
Les fidèles faisaient à pied des centaines, voire des milliers de kilomètres pour pouvoir vénérer l'icône.
En 1927 les bolcheviques fermèrent le monastère. Les orthodoxes sauvèrent l'icône et la gardèrent chez eux. En juin 1991 elle fut remise au patriarche Alexis II. De nos jours elle se trouve constamment dans la résidence du patriarche à Moscou. Le format de l'icône est de 67X49 cm. Elle est peinte sur une toile tendue dans un cadre de cyprès.
Les fidèles faisaient à pied des centaines, voire des milliers de kilomètres pour pouvoir vénérer l'icône.
En 1927 les bolcheviques fermèrent le monastère. Les orthodoxes sauvèrent l'icône et la gardèrent chez eux. En juin 1991 elle fut remise au patriarche Alexis II. De nos jours elle se trouve constamment dans la résidence du patriarche à Moscou. Le format de l'icône est de 67X49 cm. Elle est peinte sur une toile tendue dans un cadre de cyprès.
N'oubliez pas que le Grand Canon pénitentiel de saint André de Crète - un des textes fondamentaux du Carême de Pâque
Dans la tradition slave, ces matines sont souvent célébrées le soir du mercredi. Cet office est appelé "la station de sainte Marie l'Egyptienne" qui sera fêtée le dimanche prochain. Le canon de saint André de Crète est lu autrement en quatre parties pendant les quatre premiers jours du Carême, pendant l'office des complies.
C'est une belle manière de commencer ce mois d'avril de 2020 !
LE CANON POÉTIQUE
La poésie liturgique byzantine s’est développée tout au long de l’histoire millénaire de l’Église indivise et un peu au-delà. Cette poésie prit naissance dans les pays de langue syriaque, autour des métropoles d’Antioche et d’Édesse. C’est au sixième siècle que la création poétique en langue grecque prit un essor particulier avec les kondakia de saint Roman le Mélode ; les hymnes de saint Jean Damascène leur succédèrent au siècle suivant.
Dans la tradition slave, ces matines sont souvent célébrées le soir du mercredi. Cet office est appelé "la station de sainte Marie l'Egyptienne" qui sera fêtée le dimanche prochain. Le canon de saint André de Crète est lu autrement en quatre parties pendant les quatre premiers jours du Carême, pendant l'office des complies.
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LE CANON POÉTIQUE
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Des groupes de prêtres ont été formés au sein du Département caritatif synodal du PM, qui sont prêts à tout moment à la demande des patients atteints de coronavirus à venir à leur hôpital ou à leur domicile, a déclaré mardi à Interfax le porte-parole du département, Vasily Roulinsky.
Selon lui, les prêtres seront de service 24h / 24. La veille, le chef du service synodal, Mgr Panteleimon, leur a expliqué les consignes de sécurité contre l'infection, les prêtres ont reçu des équipements de protection individuelle. En outre, l'évêque s'est entretenu avec des volontaires, assistants de prêtres d'hôpitaux, qui étaient également prêts à répondre aux appels à l'aide.
"La situation aujourd'hui est extrêmement grave. En prenant toutes les précautions, nous devons être prêts à aider notre prochain et à remplir notre devoir pastoral. Les prêtres ont toujours été avec les gens en temps de guerre et d'autres catastrophes. Il est important de comprendre comment agir dès maintenant afin que tous ceux qui voudraient pour commencer les sacrements, ils pouvaient le faire ", a expliqué l'évêque.
Selon lui, les prêtres seront de service 24h / 24. La veille, le chef du service synodal, Mgr Panteleimon, leur a expliqué les consignes de sécurité contre l'infection, les prêtres ont reçu des équipements de protection individuelle. En outre, l'évêque s'est entretenu avec des volontaires, assistants de prêtres d'hôpitaux, qui étaient également prêts à répondre aux appels à l'aide.
"La situation aujourd'hui est extrêmement grave. En prenant toutes les précautions, nous devons être prêts à aider notre prochain et à remplir notre devoir pastoral. Les prêtres ont toujours été avec les gens en temps de guerre et d'autres catastrophes. Il est important de comprendre comment agir dès maintenant afin que tous ceux qui voudraient pour commencer les sacrements, ils pouvaient le faire ", a expliqué l'évêque.
Chères et chers amis et membres du Centre Culturel Mère Marie,
Nous espérons que vous et vos proches vous portez tous bien, et que vous traversez cette période de crise et de confinement sans trop de souffrances.
Le 31 mars, nous commémorerons les 75 ans du décès de Mère Marie. Nous avions un moment pensé pouvoir nous recueillir dans la rue qui porte son nom, en face du 77 rue de Lourmel, où se situait le foyer de Mère Marie. Malheureusement, ce ne sera pas possible cette année. Le travail de mémoire autour de l’œuvre, si diverse, de Mère Marie, continue cependant, individuellement et collectivement.
Nous pouvons tous nous remémorer Mère Marie, ainsi que les personnes qui ont œuvré avec elle, son fils Georges, le père Dimitri Klépinine et Elie Fondaminsky, en écoutant des émissions ou par des lectures, par exemple.
À ce propos, le livre de Xenia Krivochéine, "Comment la petite Lisa Pilenko est devenue Sainte Marie de Paris" vient de paraitre aux Editions Apostolia, et en Russie également.
Nous espérons que vous et vos proches vous portez tous bien, et que vous traversez cette période de crise et de confinement sans trop de souffrances.
Le 31 mars, nous commémorerons les 75 ans du décès de Mère Marie. Nous avions un moment pensé pouvoir nous recueillir dans la rue qui porte son nom, en face du 77 rue de Lourmel, où se situait le foyer de Mère Marie. Malheureusement, ce ne sera pas possible cette année. Le travail de mémoire autour de l’œuvre, si diverse, de Mère Marie, continue cependant, individuellement et collectivement.
Nous pouvons tous nous remémorer Mère Marie, ainsi que les personnes qui ont œuvré avec elle, son fils Georges, le père Dimitri Klépinine et Elie Fondaminsky, en écoutant des émissions ou par des lectures, par exemple.
À ce propos, le livre de Xenia Krivochéine, "Comment la petite Lisa Pilenko est devenue Sainte Marie de Paris" vient de paraitre aux Editions Apostolia, et en Russie également.
Aujourd’hui notre patrie traverse des épreuves difficiles. Vous savez, nous risquons vraiment d’être frappés d’une pandémie due à un terrible virus. Je reçois des nouvelles de différents pays, mais j’ai été particulièrement ému par la lettre d’une croyante orthodoxe d’Italie.
Je le répète, cette lettre m’a profondément ému. Cette femme écrit : « Saint Père, je comprends très bien les Moscovites, les habitants de Saint-Pétersbourg ou d’autres villes. Il vous semble que cette terrible épidémie est loin et que l’on ne sait pas quand elle viendra jusqu’à vous, qu’on ne sait pas si elle sera aussi terrible. Nous-mêmes nous pensions ainsi il y a deux semaines. Nous pensions que cette épidémie n’arriverait pas jusqu’à Rome. Et aujourd’hui, nous sommes confinés chez nous, les morgues et même les stades regorgent de cadavres que l’on n’arrive même pas à incinérer.
Les gens meurent comme on ne meurt qu’en temps de terrible épidémie. Nous restons parfois sans avoir à manger, la peur au ventre nous nous rendons au magasin le plus proche où nous achetons quelques produits alimentaires et rentrons vite à la maison, si nous traînons, nous risquons les contraventions de la police. Jamais nous n’aurions imaginer vivre cela. » Plus loin elle s’adresse à nous tous : « comment pouvez-vous ne pas comprendre cela ? »
Et pourquoi pouvons-nous ne pas comprendre cela ? C’est que, grâce à Dieu, dans aucune famille personne n’est mort, mais si quelqu’un meurt, alors d’un coup tout le monde comprendra, et même ce sera la panique.
Je le répète, cette lettre m’a profondément ému. Cette femme écrit : « Saint Père, je comprends très bien les Moscovites, les habitants de Saint-Pétersbourg ou d’autres villes. Il vous semble que cette terrible épidémie est loin et que l’on ne sait pas quand elle viendra jusqu’à vous, qu’on ne sait pas si elle sera aussi terrible. Nous-mêmes nous pensions ainsi il y a deux semaines. Nous pensions que cette épidémie n’arriverait pas jusqu’à Rome. Et aujourd’hui, nous sommes confinés chez nous, les morgues et même les stades regorgent de cadavres que l’on n’arrive même pas à incinérer.
Les gens meurent comme on ne meurt qu’en temps de terrible épidémie. Nous restons parfois sans avoir à manger, la peur au ventre nous nous rendons au magasin le plus proche où nous achetons quelques produits alimentaires et rentrons vite à la maison, si nous traînons, nous risquons les contraventions de la police. Jamais nous n’aurions imaginer vivre cela. » Plus loin elle s’adresse à nous tous : « comment pouvez-vous ne pas comprendre cela ? »
Et pourquoi pouvons-nous ne pas comprendre cela ? C’est que, grâce à Dieu, dans aucune famille personne n’est mort, mais si quelqu’un meurt, alors d’un coup tout le monde comprendra, et même ce sera la panique.
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