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Un article du métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou, sur le portail orthodoxe « Иисус /Jesus »
Il y a eu quatre mois, le 6 mai, que le patriarche Bartholomée de Constantinople a signé le « tomos » d’autocéphalie de « l’église orthodoxe d’Ukraine ». Épiphane Doumenko y était nommé chef de la nouvelle structure, avec le titre de « métropolite de Kiev et de toute l’Ukraine ». Le patriarche Bartholomée l’avait annoncé dans une lettre aux primats de toutes les Églises orthodoxes locales, exigeant qu’ils reconnaissent dans cette structure l’Église orthodoxe canonique d’Ukraine, en lieu et place de l’Église orthodoxe ukrainienne dirigée par Sa Béatitude Onuphre, métropolite de Kiev et de toute l’Ukraine.
Durant ces quatre mois, aucune Église orthodoxe locale n’a reconnu l’acte du patriarche Bartholomée, infraction criante aux canons. Plusieurs Églises ont officiellement désapprouvé cet acte, et annoncé qu’elles n’admettaient pas la légalisation des schismatiques, mais qu’elles soutenaient l’Église orthodoxe ukrainienne canonique, dirigée par le métropolite Onuphre. D’autres Églises se sont donné le temps d’étudier la situation. Mais aucune n’a soutenu l’iniquité qui venait d’être accomplie. Pourquoi ?
Il y a eu quatre mois, le 6 mai, que le patriarche Bartholomée de Constantinople a signé le « tomos » d’autocéphalie de « l’église orthodoxe d’Ukraine ». Épiphane Doumenko y était nommé chef de la nouvelle structure, avec le titre de « métropolite de Kiev et de toute l’Ukraine ». Le patriarche Bartholomée l’avait annoncé dans une lettre aux primats de toutes les Églises orthodoxes locales, exigeant qu’ils reconnaissent dans cette structure l’Église orthodoxe canonique d’Ukraine, en lieu et place de l’Église orthodoxe ukrainienne dirigée par Sa Béatitude Onuphre, métropolite de Kiev et de toute l’Ukraine.
Durant ces quatre mois, aucune Église orthodoxe locale n’a reconnu l’acte du patriarche Bartholomée, infraction criante aux canons. Plusieurs Églises ont officiellement désapprouvé cet acte, et annoncé qu’elles n’admettaient pas la légalisation des schismatiques, mais qu’elles soutenaient l’Église orthodoxe ukrainienne canonique, dirigée par le métropolite Onuphre. D’autres Églises se sont donné le temps d’étudier la situation. Mais aucune n’a soutenu l’iniquité qui venait d’être accomplie. Pourquoi ?
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 13 Mai 2019 à 21:19
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"A DES MAUX ÉTRANGES ON APPLIQUE D'ÉTRANGES REMÈDES."
"Beaucoup de bruit pour rien" William Shakespeare
Plusieurs évènements sont intervenus après l'AGE du 23 février: une lettre, publiée sur PO (1), a été adressée le 22 avril par Mgr Jean de Charioupolis au clergé de son archidiocèse, 8 membres élus du Conseil de l’Archevêché (sur 12?) ont réagi par une lettre ouverte publiée sur un site russe (en russe) et en commentaire à notre précédent article sur PO (2), une pétition lancée à une date inconnue par au moins un archiprêtre éminent recueil à cette heure* 95 signatures, dont 8 membres du clergé (3) et ce samedi 11 mai Mgr Jean réunit le clergé du diocèse pour l'Assemblée pastorale annoncée dans sa lettre du 22 avril. D'importance différente, ils provoquent remous et commentaires parmi les fidèles de l'Archevêché. Nous allons essayer d'en analyser brièvement la portée.
LA LETTRE DE MGR JEAN:
Très factuelle, elle fait un point de la situation en partant de la décision de l'AGE: "GARDER L'UNITÉ MAIS COMMENT?" (en gras dans le texte (1) et indiquant que ni les délégations auprès du Phanar, de l'EORE et de l'OCA, ni les contacts avec le patriarcat de Roumanie, n'ont permis d'avancer vers une solution. En revanche, les contacts à haut niveau avec Moscou ont permis de recevoir UNE PROPOSITION CONCRÈTE garantissant le respect de ces conditions. Et Mgr Jean convoque donc le clergé pour "CLARIFIER LA SITUATION ET CHOISIR AVEC VOUS TOUS LE MEILLEUR CHEMIN …".
"Beaucoup de bruit pour rien" William Shakespeare
Plusieurs évènements sont intervenus après l'AGE du 23 février: une lettre, publiée sur PO (1), a été adressée le 22 avril par Mgr Jean de Charioupolis au clergé de son archidiocèse, 8 membres élus du Conseil de l’Archevêché (sur 12?) ont réagi par une lettre ouverte publiée sur un site russe (en russe) et en commentaire à notre précédent article sur PO (2), une pétition lancée à une date inconnue par au moins un archiprêtre éminent recueil à cette heure* 95 signatures, dont 8 membres du clergé (3) et ce samedi 11 mai Mgr Jean réunit le clergé du diocèse pour l'Assemblée pastorale annoncée dans sa lettre du 22 avril. D'importance différente, ils provoquent remous et commentaires parmi les fidèles de l'Archevêché. Nous allons essayer d'en analyser brièvement la portée.
LA LETTRE DE MGR JEAN:
Très factuelle, elle fait un point de la situation en partant de la décision de l'AGE: "GARDER L'UNITÉ MAIS COMMENT?" (en gras dans le texte (1) et indiquant que ni les délégations auprès du Phanar, de l'EORE et de l'OCA, ni les contacts avec le patriarcat de Roumanie, n'ont permis d'avancer vers une solution. En revanche, les contacts à haut niveau avec Moscou ont permis de recevoir UNE PROPOSITION CONCRÈTE garantissant le respect de ces conditions. Et Mgr Jean convoque donc le clergé pour "CLARIFIER LA SITUATION ET CHOISIR AVEC VOUS TOUS LE MEILLEUR CHEMIN …".
"UN PROPHETE DE LA BEAUTE INCREEE" LE MOINE GREGOIRE KROUG 1969-2019 à l'occasion du 50 ème anniversaire du rappel à Dieu du célèbre moine iconographe.
Georges Ivanovitch Krug naquit à Saint-Pétersbourg le 5 janvier 1908.
C'est la première exposition consacrée à l'œuvre de Georges Kroug, ce peintre émigré de Russie, devenu moine juste après-guerre sous le nom de Grégoire et qui vécut durant plus de vingt ans à l'ermitage du Saint Esprit, dans la solitude de la forêt de Rambouillet. Ami et collaborateur de Léonide Ouspensky dès leur rencontre en 1931, il prit part égale dans le retour à l'icône traditionnelle dont, par la profondeur de son inspiration et son talent artistique exceptionnel, il fut comme l'indicateur spirituel.
Une centaine d'œuvres, venues de plusieurs pays d'Europe ont été rassemblées pour cette exposition qui retrace le parcours de ce peintre génial, unanimement apprécié de son vivant par tous les Chrétiens - plusieurs de ses œuvres, en effet, sont détenues par des communautés catholiques - parcours qui le mena, depuis les tentatives d'une iconographie occidentale, durant les vingt ans passés dans le monachisme érémitique, jusqu'à son accomplissement à la fois comme peintre et comme contemplatif.
Georges Ivanovitch Krug naquit à Saint-Pétersbourg le 5 janvier 1908.
C'est la première exposition consacrée à l'œuvre de Georges Kroug, ce peintre émigré de Russie, devenu moine juste après-guerre sous le nom de Grégoire et qui vécut durant plus de vingt ans à l'ermitage du Saint Esprit, dans la solitude de la forêt de Rambouillet. Ami et collaborateur de Léonide Ouspensky dès leur rencontre en 1931, il prit part égale dans le retour à l'icône traditionnelle dont, par la profondeur de son inspiration et son talent artistique exceptionnel, il fut comme l'indicateur spirituel.
Une centaine d'œuvres, venues de plusieurs pays d'Europe ont été rassemblées pour cette exposition qui retrace le parcours de ce peintre génial, unanimement apprécié de son vivant par tous les Chrétiens - plusieurs de ses œuvres, en effet, sont détenues par des communautés catholiques - parcours qui le mena, depuis les tentatives d'une iconographie occidentale, durant les vingt ans passés dans le monachisme érémitique, jusqu'à son accomplissement à la fois comme peintre et comme contemplatif.
Le "patriarche Philarète" veut rétablir le patriarcat de Kiev qui, à la fin de l’an dernier, a été intégré à la nouvelle l’Église orthodoxe d’Ukraine.
Le patriarcat de Kiev existerait encore, c’est du moins ce que pense son ancien primat. Le 9 mai, les médias ont publié des fac-similés d’une invitation signée de Philarète et rédigée sur un papier à en-tête du patriarcat de Kiev qui a été dissous dès avant le concile d’unification. Tous les évêques de l’Église orthodoxe d’Ukraine ont reçu cette invitation et certains l’ont communiquée aux réseaux sociaux.
Philarète invite les fonctionnaires religieux à une rencontre fraternelle. Selon l’agence TSN, l’objectif de cette rencontre est d’examiner dans quelles conditions pourrait être rétabli le patriarcat de Kiev dont il souhaiterait redevenir le primat.
Le patriarcat de Kiev existerait encore, c’est du moins ce que pense son ancien primat. Le 9 mai, les médias ont publié des fac-similés d’une invitation signée de Philarète et rédigée sur un papier à en-tête du patriarcat de Kiev qui a été dissous dès avant le concile d’unification. Tous les évêques de l’Église orthodoxe d’Ukraine ont reçu cette invitation et certains l’ont communiquée aux réseaux sociaux.
Philarète invite les fonctionnaires religieux à une rencontre fraternelle. Selon l’agence TSN, l’objectif de cette rencontre est d’examiner dans quelles conditions pourrait être rétabli le patriarcat de Kiev dont il souhaiterait redevenir le primat.
Paris, le 22 avril 2019
Mgr Jean de Charioupolis,
Chers Pères’
Je me permets de m’adresser à vous en ce début de la Semaine Sainte afin de partager selon vos nombreuses demandes de suites de notre AG du 23 février de cette année.
Mgr Jean de Charioupolis,
Chers Pères’
Je me permets de m’adresser à vous en ce début de la Semaine Sainte afin de partager selon vos nombreuses demandes de suites de notre AG du 23 février de cette année.
V. Colovanow
Il y aurait en France quelques 85 paroisses orthodoxes non canoniques (voir carte):
ECOF: 26
VCO et autres: 13
Communautés russes indépendantes: 9 (dont le Couvent russe de l'Icône de La mère de Dieu de Lesna
Église Orthodoxe celtique: 6
Autres: 35
Source
Très souvent ces communautés trompent les fidèles par une pseudo-reconnaissance pompeuse. En voici un exemple récent tout à fait remarquable.
L’HABIT NE FAIT PAS LE MOINE
Le 23 avril, nous publiions un article sur Mgr Jean-Baptiste, évêque orthodoxe qui donne des messes en la chapelle de Prailles (commune de Saint-Martin-de-Sanzay). Des lecteurs nous ont alertés : « En réalité, il n’est nullement reconnu », précise l’un. Un autre n’hésite pas à le qualifier de « pseudo-évêque ».
Il y aurait en France quelques 85 paroisses orthodoxes non canoniques (voir carte):
ECOF: 26
VCO et autres: 13
Communautés russes indépendantes: 9 (dont le Couvent russe de l'Icône de La mère de Dieu de Lesna
Église Orthodoxe celtique: 6
Autres: 35
Source
Très souvent ces communautés trompent les fidèles par une pseudo-reconnaissance pompeuse. En voici un exemple récent tout à fait remarquable.
L’HABIT NE FAIT PAS LE MOINE
Le 23 avril, nous publiions un article sur Mgr Jean-Baptiste, évêque orthodoxe qui donne des messes en la chapelle de Prailles (commune de Saint-Martin-de-Sanzay). Des lecteurs nous ont alertés : « En réalité, il n’est nullement reconnu », précise l’un. Un autre n’hésite pas à le qualifier de « pseudo-évêque ».
Jacques Berset
La joie et la ferveur étaient indéniables, les 5 et 6 mai 2019, dans les rangs de la petite minorité catholique de Bulgarie – quelque 44’000 fidèles, sur une population de 7 millions d’habitants à près de 80% orthodoxes. Il n’en était cependant pas de même du côté orthodoxe, dans une Eglise réticente à l’œcuménisme, et pas seulement envers les catholiques.
L’Eglise orthodoxe bulgare était certes entrée au Conseil œcuménique des Eglises (COE), mais s’en est finalement retirée en 1998. De même, elle a boycotté le Concile panorthodoxe qui s’est déroulé en juin 2016 en Crète, le qualifiant de “ni grand, ni saint, ni panorthodoxe”. Contrairement aux autres Eglises orthodoxes, l’Eglise bulgare ne participe pas à la commission théologique de dialogue catholico-orthodoxe.
La joie et la ferveur étaient indéniables, les 5 et 6 mai 2019, dans les rangs de la petite minorité catholique de Bulgarie – quelque 44’000 fidèles, sur une population de 7 millions d’habitants à près de 80% orthodoxes. Il n’en était cependant pas de même du côté orthodoxe, dans une Eglise réticente à l’œcuménisme, et pas seulement envers les catholiques.
L’Eglise orthodoxe bulgare était certes entrée au Conseil œcuménique des Eglises (COE), mais s’en est finalement retirée en 1998. De même, elle a boycotté le Concile panorthodoxe qui s’est déroulé en juin 2016 en Crète, le qualifiant de “ni grand, ni saint, ni panorthodoxe”. Contrairement aux autres Eglises orthodoxes, l’Eglise bulgare ne participe pas à la commission théologique de dialogue catholico-orthodoxe.
Ancien officier de marine, Jean Vanier avait fondé l’Arche en 1964. Il invitait sans relâche à regarder autrement, avec tout le respect qu’elles méritent, les personnes avec un handicap et toutes celles qui sont faibles et vulnérables. Il s’est éteint dans la nuit du lundi 6 au mardi 7 mai. La messe d’obsèques sera célébrée le 16 mai, à 14 heures, à Trosly-Breuil (Oise), là où a été fondé le premier foyer de L’Arche.
Il fallait le voir prendre sur ses genoux un enfant agité d’angoisse, le bercer tendrement, jusqu’à ce que s’esquisse, chez l’un comme l’autre, un sourire. Il fallait voir son visage s’éclairer dans la rencontre, des « grands » comme des « petits », et son regard très bleu allait chercher chacun jusqu’au plus profond de lui-même. Il fallait le voir pencher en avant son double mètre et parler d’une voix lente et douce comme s’il méditait tout haut et, soudain, se redresser pour évoquer l’histoire de Pauline, « en colère avec son corps » après quarante ans d’humiliation et qui, peu à peu, – « mais c’est un long chemin » – découvre « qu’elle a une place et qu’elle est importante » – et « c’est un beau chemin »…
Il fallait le voir prendre sur ses genoux un enfant agité d’angoisse, le bercer tendrement, jusqu’à ce que s’esquisse, chez l’un comme l’autre, un sourire. Il fallait voir son visage s’éclairer dans la rencontre, des « grands » comme des « petits », et son regard très bleu allait chercher chacun jusqu’au plus profond de lui-même. Il fallait le voir pencher en avant son double mètre et parler d’une voix lente et douce comme s’il méditait tout haut et, soudain, se redresser pour évoquer l’histoire de Pauline, « en colère avec son corps » après quarante ans d’humiliation et qui, peu à peu, – « mais c’est un long chemin » – découvre « qu’elle a une place et qu’elle est importante » – et « c’est un beau chemin »…
Mont Athos, le 24 avril 2019
Les conséquences de la création par le Patriarcat de Constantinople d'une nouvelle église schismatique en Ukraine et de l'octroi de l'autocéphalie à cette église continuent de se faire sentir dans tout le monde orthodoxe et l'enclave monastique du Mont Athos ne fait pas exception. La question a divisé les monastères, dont certains ont accepté et concélébré avec les représentants en visite de la nouvelle "église", et dont certains les rejettent catégoriquement comme schismatiques.
OrthoChristian a récemment publié une traduction de l'opinion des représentants de quatre monastères grecs qui ont vivement critiqué l'Eglise orthodoxe russe et le monastère russe Saint Panteleimon du Mont Athos.
Aujourd'hui, une lettre de 12 startsy athonites de diverses skites et cellules a été publiée en grec par Romfea et en russe par le Département des relations extérieures de l'Eglise orthodoxe russe. La lettre est datée du 17 mars, un mois après que la première délégation schismatique eut visité le mont Athos et célébré la Liturgie dans plusieurs monastères.
Les conséquences de la création par le Patriarcat de Constantinople d'une nouvelle église schismatique en Ukraine et de l'octroi de l'autocéphalie à cette église continuent de se faire sentir dans tout le monde orthodoxe et l'enclave monastique du Mont Athos ne fait pas exception. La question a divisé les monastères, dont certains ont accepté et concélébré avec les représentants en visite de la nouvelle "église", et dont certains les rejettent catégoriquement comme schismatiques.
OrthoChristian a récemment publié une traduction de l'opinion des représentants de quatre monastères grecs qui ont vivement critiqué l'Eglise orthodoxe russe et le monastère russe Saint Panteleimon du Mont Athos.
Aujourd'hui, une lettre de 12 startsy athonites de diverses skites et cellules a été publiée en grec par Romfea et en russe par le Département des relations extérieures de l'Eglise orthodoxe russe. La lettre est datée du 17 mars, un mois après que la première délégation schismatique eut visité le mont Athos et célébré la Liturgie dans plusieurs monastères.
C’est un moment fort de la Pâques orthodoxe : le partage du “feu sacré”, surnommé aussi “le samedi des lumières”. A Jérusalem dans la basilique du Saint-Sépulcre, lieu où le Christ a été crucifié, des milliers de pèlerins ont participé à la cérémonie, en présence du patriarche grec Théophile III.
Ce rituel remonterait au moins au 4e siècle. La flamme se transmet de cierges en cierges, et s’envole dans tous les pays orthodoxes, pour la veillée pascale. Une semaine après les catholiques les chrétiens d’Orient célèbrent selon le calendrier Julien la résurrection du Christ.
Ce rituel remonterait au moins au 4e siècle. La flamme se transmet de cierges en cierges, et s’envole dans tous les pays orthodoxes, pour la veillée pascale. Une semaine après les catholiques les chrétiens d’Orient célèbrent selon le calendrier Julien la résurrection du Christ.
Carol Saba : « Orthodoxie ici et maintenant », mardi 07 mai 2019 à 19h30 sur KTO
Qui est Grégoire KROUG ? "Près de Paris, dans les Yvelines, vécut un ermite, le moine orthodoxe Grégoire KROUG, il peignit des icônes qui étaient sa prière". Ces paroles expressives d’un journal français qui faisant part du décès le 12 juin 1969 du moine Grégoire KROUG, illustrent parfaitement la relation intrinsèque, charnelle et spirituelle, qu'avait KROUG avec l'icône.
Qui est Grégoire KROUG ? "Près de Paris, dans les Yvelines, vécut un ermite, le moine orthodoxe Grégoire KROUG, il peignit des icônes qui étaient sa prière". Ces paroles expressives d’un journal français qui faisant part du décès le 12 juin 1969 du moine Grégoire KROUG, illustrent parfaitement la relation intrinsèque, charnelle et spirituelle, qu'avait KROUG avec l'icône.
Depuis janvier 2019, un moine et trois religieuses orthodoxes se sont installés dans l’ancienne abbaye bénédictine de Beinwil, dans le canton de Soleure. Ils y ont fondé un monastère masculin, le “Saint monastère de Jean Capodistrias”, et un monastère féminin, le “Saint monastère de l’Entrée de la Mère de Dieu au Temple”.
Sur une colline, près de la route reliant Unterbeinwil et Oberbeinwil, dans le Schwarzbubenland soleurois, un petit monastère s’intègre idéalement dans le paysage. Du XIe au XVIIe siècle, le lieu abritait des religieux bénédictins. Ils ont cependant quitté l’endroit à cause de l’isolement de la vallée et ont fondé le monastère de Mariastein, dans le même canton de Soleure.
Sur une colline, près de la route reliant Unterbeinwil et Oberbeinwil, dans le Schwarzbubenland soleurois, un petit monastère s’intègre idéalement dans le paysage. Du XIe au XVIIe siècle, le lieu abritait des religieux bénédictins. Ils ont cependant quitté l’endroit à cause de l’isolement de la vallée et ont fondé le monastère de Mariastein, dans le même canton de Soleure.
Un communiqué du 29 mars du Conseil de l’Archevêché (1) est la seule information officielle dont nous disposions après l’Assemblée générale extraordinaire du 23 février 2019 (AGE) qui a refusé la dissolution de l’Archevêché à près de 93% des voix.
La conclusion de ce communiqué donne une orientation qui peut surprendre les observateurs : "Un échange constructif a été entamé /avec Constantinople/; il est prévu de poursuivre cette concertation pour envisager l’avenir de l’Archevêché." Cela peut laisser penser que la solution du maintien de l'Archevêché dans le patriarcat de Constantinople est actuellement privilégiée.
Pour autant, rien ne dit que le Phanar soit prêt à accepter le vote de l'AGE, ni que rester au sein de Constantinople soit acceptable pour toutes les paroisses de l'Archevêché: nous savons que le débat est loin d'être clos, puisque la nouvelle AGE, qui devait être convoquée "probablement en juin" cf. <http://exarchat.eu/spip.php?article2333 in fine, est reportée sine die. Il apparait aussi que certains prêtres de l'Archevêché ont cessé de commémorer le patriarche Bartolomé en se référant à la pratique canonique des autres Églises orthodoxes où les prêtres ne commémorent que leur évêque...
La conclusion de ce communiqué donne une orientation qui peut surprendre les observateurs : "Un échange constructif a été entamé /avec Constantinople/; il est prévu de poursuivre cette concertation pour envisager l’avenir de l’Archevêché." Cela peut laisser penser que la solution du maintien de l'Archevêché dans le patriarcat de Constantinople est actuellement privilégiée.
Pour autant, rien ne dit que le Phanar soit prêt à accepter le vote de l'AGE, ni que rester au sein de Constantinople soit acceptable pour toutes les paroisses de l'Archevêché: nous savons que le débat est loin d'être clos, puisque la nouvelle AGE, qui devait être convoquée "probablement en juin" cf. <http://exarchat.eu/spip.php?article2333 in fine, est reportée sine die. Il apparait aussi que certains prêtres de l'Archevêché ont cessé de commémorer le patriarche Bartolomé en se référant à la pratique canonique des autres Églises orthodoxes où les prêtres ne commémorent que leur évêque...
Bonjour à toutes et à tous,
L’inauguration du Centre Culturel Mère Marie Skobtsov s’est déroulée le lundi 29 avril 2019 au 91 rue Lecourbe, Paris 15e, en présence d’élus du 15e arrondissement, de responsables d’associations, de représentants des cultes, de médias, d’historiens, d’écrivains et d’un nombreux public intéressé par la personnalité et l’œuvre intellectuelle et sociale de Mère Marie. Nous remercions toutes les personnes présentes d'être venues et d'avoir rendu cette soirée inaugurale chaleureuse et mémorable.
Nous serions honorés si vous rejoigniez notre association (Bulletin d’adhésion en pièce jointe). N'hésitez pas à nous contacter si vous avez des informations à nous communiquer, et de notre côté, nous vous tiendrons au courant de nos activités à venir.
L’inauguration du Centre Culturel Mère Marie Skobtsov s’est déroulée le lundi 29 avril 2019 au 91 rue Lecourbe, Paris 15e, en présence d’élus du 15e arrondissement, de responsables d’associations, de représentants des cultes, de médias, d’historiens, d’écrivains et d’un nombreux public intéressé par la personnalité et l’œuvre intellectuelle et sociale de Mère Marie. Nous remercions toutes les personnes présentes d'être venues et d'avoir rendu cette soirée inaugurale chaleureuse et mémorable.
Nous serions honorés si vous rejoigniez notre association (Bulletin d’adhésion en pièce jointe). N'hésitez pas à nous contacter si vous avez des informations à nous communiquer, et de notre côté, nous vous tiendrons au courant de nos activités à venir.
LE PARALYTIQUE DE LA PISCINE DE BÉTHESDA (Jean 5, 1-5)
Ces dimanches qui suivent Pâques
"Je prépare une conférence à propos de ces dimanches qui suivent Pâques (de Thomas, des Femmes Myrophores, du Paralytique, de la Samaritaine, de l'Aveugle-né), du sens de ces lectures évangéliques et de toute cette période de la Pentecôte comme réponse à la question: où est cette "nouvelle vie de la nouvelle créature" que nous recevons dans le baptismal "co-ensevelissement avec le Christ"* pour Pâques? D'une part c'est le moment de la "joie", de la communion à la nouvelle vie ressuscitée, au" jour sans soir"* (le dimanche qui "se prolonge" liturgiquement toute la semaine).
Et de l'autre côté, c'est l'explication comment "vivre" de cette vie en "ce monde" et dans son temps déchu. Ce "message"** est-il compris par qui que ce soit? Je n'e suis pas certain." (1)
Ces dimanches qui suivent Pâques
"Je prépare une conférence à propos de ces dimanches qui suivent Pâques (de Thomas, des Femmes Myrophores, du Paralytique, de la Samaritaine, de l'Aveugle-né), du sens de ces lectures évangéliques et de toute cette période de la Pentecôte comme réponse à la question: où est cette "nouvelle vie de la nouvelle créature" que nous recevons dans le baptismal "co-ensevelissement avec le Christ"* pour Pâques? D'une part c'est le moment de la "joie", de la communion à la nouvelle vie ressuscitée, au" jour sans soir"* (le dimanche qui "se prolonge" liturgiquement toute la semaine).
Et de l'autre côté, c'est l'explication comment "vivre" de cette vie en "ce monde" et dans son temps déchu. Ce "message"** est-il compris par qui que ce soit? Je n'e suis pas certain." (1)
L’orthodoxie est l’un des six cultes reconnus officiellement par l’État belge (avec le catholicisme, le protestantisme, l’anglicanisme, le judaïsme et l’islam) à côté de la laïcité organisée.
Par ce statut légal, qui date de 1985, trois droits sont accordés aux orthodoxes de Belgique : la reconnaissance (initialement par l’État belge, aujourd’hui par les trois Régions et la Communauté germanophone) de paroisses déterminées, avec traitement pour leurs desservants et possibilités de subsides ; la possibilité d’intervention dans les médias (radio et télévision) ainsi que dans les hôpitaux et les prisons ; l’organisation de cours de religion chrétienne orthodoxe dans les établissements d’enseignement public.
Aujourd’hui, le nombre de chrétiens orthodoxes vivant en Belgique est d’environ 100 000 personnes, toutes provenances confondues (Grecs, Russes, Roumains, etc.). Le territoire belge compte plus d’une soixantaine de lieux de culte orthodoxe : paroisses, chapelles, missions, petits monastères. Ceux-ci sont desservis par trois évêques résidant dans le pays, une cinquantaine de prêtres et une quinzaine de diacres.
Par ce statut légal, qui date de 1985, trois droits sont accordés aux orthodoxes de Belgique : la reconnaissance (initialement par l’État belge, aujourd’hui par les trois Régions et la Communauté germanophone) de paroisses déterminées, avec traitement pour leurs desservants et possibilités de subsides ; la possibilité d’intervention dans les médias (radio et télévision) ainsi que dans les hôpitaux et les prisons ; l’organisation de cours de religion chrétienne orthodoxe dans les établissements d’enseignement public.
Aujourd’hui, le nombre de chrétiens orthodoxes vivant en Belgique est d’environ 100 000 personnes, toutes provenances confondues (Grecs, Russes, Roumains, etc.). Le territoire belge compte plus d’une soixantaine de lieux de culte orthodoxe : paroisses, chapelles, missions, petits monastères. Ceux-ci sont desservis par trois évêques résidant dans le pays, une cinquantaine de prêtres et une quinzaine de diacres.
Lundi 29 avril (lundi de Pâques) à 18h30 dans la paroisse Saint-Séraphin de Sarov (91, rue Lecourbe, Paris 15e), aura lieu la présentation officielle, en présence du maire du 15e, du Centre culturel Mère Marie Skobtsov (1891-1945), exilée à Paris en 1923, moniale orthodoxe, fondatrice d’un centre d’accueil pour déshérités et d’une paroisse dans le 15e, poétesse et artiste, résistante, déportée et gazée à Ravensbrück, Juste parmi les nations, canonisée en 2004.
En 2016, a eu lieu l’inauguration d’une rue du 15e arrondissement à Paris portant son nom.
En 2016, a eu lieu l’inauguration d’une rue du 15e arrondissement à Paris portant son nom.
Message pascal de Sa Sainteté le Patriarche Cyrille aux évêques, aux prêtres, aux diacres, aux moines et moniales, et à tous les fidèles de l’Église orthodoxe russe
Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ :
dans Sa grande miséricorde, il nous a engendrés de nouveau
par la Résurrection de Jésus Christ d'entre les morts.
(1 P, 1:3)
Éminents évêques, vénérables pères, moines et moniales, chers frères et sœurs !
En ce jour divin et très solennel, empli d’une joie toute particulière pour notre Seigneur Jésus-Christ ressuscité du tombeau, je vous félicite de tout mon cœur pour cette grande fête qui sauve le monde, et je vous adresse ce salut antique et vivifiant :
LE CHRIST EST RESSUSCITÉ !
Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ :
dans Sa grande miséricorde, il nous a engendrés de nouveau
par la Résurrection de Jésus Christ d'entre les morts.
(1 P, 1:3)
Éminents évêques, vénérables pères, moines et moniales, chers frères et sœurs !
En ce jour divin et très solennel, empli d’une joie toute particulière pour notre Seigneur Jésus-Christ ressuscité du tombeau, je vous félicite de tout mon cœur pour cette grande fête qui sauve le monde, et je vous adresse ce salut antique et vivifiant :
LE CHRIST EST RESSUSCITÉ !
Le message pascal du Monseigneur JEAN, métropolite de Chersonèse et d’Europe occidentale, Exarque du Patriarche en Europe occidentale
Le Christ est ressuscité !
Révérées Éminences, vénérables pères, chers frères et sœurs dans le Seigneur, enfants de l’Église orthodoxe en Europe occidentale, je vous adresse mes félicitations pour la grande fête de la Pâque du Seigneur, de la Résurrection d’entre les morts de notre Seigneur Jésus-Christ !
En la Résurrection du Christ toutes les prophéties de la Bible de la victoire sur la mort s’accomplissent. En la Résurrection du Christ la conviction qui habite au plus profond du cœur de chaque homme qu’il est éternel, trouve sa justification. En la Résurrection du Christ notre soif d’éternité est étanchée. En la Résurrection du Christ notre aspiration à vaincre la mort, qui nous pousse à nous dépasser, trouve un sens immuable.
De tout temps l’Église annonce à ses enfants la bonne nouvelle évangélique de la Résurrection du Christ. Notre Seigneur Jésus-Christ est ressuscité dans sa chair – nous aussi nous ressusciterons dans notre chair. Le corps ressuscité du Christ ne connaissait plus de barrière – notre corps aussi sera glorifié dans l’Esprit. Le Seigneur a établi son règne sur le monde – nous aussi la Gloire Céleste nous attend.
Le Christ est ressuscité !
Révérées Éminences, vénérables pères, chers frères et sœurs dans le Seigneur, enfants de l’Église orthodoxe en Europe occidentale, je vous adresse mes félicitations pour la grande fête de la Pâque du Seigneur, de la Résurrection d’entre les morts de notre Seigneur Jésus-Christ !
En la Résurrection du Christ toutes les prophéties de la Bible de la victoire sur la mort s’accomplissent. En la Résurrection du Christ la conviction qui habite au plus profond du cœur de chaque homme qu’il est éternel, trouve sa justification. En la Résurrection du Christ notre soif d’éternité est étanchée. En la Résurrection du Christ notre aspiration à vaincre la mort, qui nous pousse à nous dépasser, trouve un sens immuable.
De tout temps l’Église annonce à ses enfants la bonne nouvelle évangélique de la Résurrection du Christ. Notre Seigneur Jésus-Christ est ressuscité dans sa chair – nous aussi nous ressusciterons dans notre chair. Le corps ressuscité du Christ ne connaissait plus de barrière – notre corps aussi sera glorifié dans l’Esprit. Le Seigneur a établi son règne sur le monde – nous aussi la Gloire Céleste nous attend.
Hirmos de la 9e ode du canon des matines du Samedi Saint «Ne pleure pas, ô Mère» de F. Ivanov interprété par le chœur du Séminaire orthodoxe russe d'Épinay-sous-Sénart sous la direction de Sergey Volkov.
«Ne pleure pas, ô Mère, en voyant dans le tombeau le Fils que Tu as conçu sans semence ; car je me relèverai, et je serai glorifié, et, en tant que Dieu, j'exalterai sans cesse dans la gloire ceux qui te magnifient avec foi et amour.»
«Ne pleure pas, ô Mère, en voyant dans le tombeau le Fils que Tu as conçu sans semence ; car je me relèverai, et je serai glorifié, et, en tant que Dieu, j'exalterai sans cesse dans la gloire ceux qui te magnifient avec foi et amour.»
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