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Le 12 février 2015, jour où, selon le calendrier julien l’Eglise orthodoxe commémore conjointement saint Basile le Grand, saint Grégoire le Théologien et saint Jean Chrysostome, l’église des Trois-Saints-Docteurs, principale église du patriarcat de Moscou à Paris
Homélie prononcée le 12 février 2014 à l'église des Trois-Saints-Docteurs à Paris par le hiéromoine Alexandre Siniakov.
Frères et sœurs bien-aimés, la fête des Trois Saints Docteurs – Basile le Grand, Grégoire le Théologien et Jean Chrysostome – est une originalité de la tradition liturgique byzantine. Chacun de ces trois évêques est célébré à des dates séparées, correspondant à leur naissance au ciel (pour les deux premiers, notamment). L’idée de rajouter, en plus de leur mémoire propre, une fête commune des trois est apparue à la fin du XIe siècle, certainement sous le règne de l’empereur Alexis Ier Comnène. On a ainsi réuni solennellement les trois docteurs les plus célèbres, les plus respectés, les plus aimés dans l’Empire byzantin.
Homélie prononcée le 12 février 2014 à l'église des Trois-Saints-Docteurs à Paris par le hiéromoine Alexandre Siniakov.
Frères et sœurs bien-aimés, la fête des Trois Saints Docteurs – Basile le Grand, Grégoire le Théologien et Jean Chrysostome – est une originalité de la tradition liturgique byzantine. Chacun de ces trois évêques est célébré à des dates séparées, correspondant à leur naissance au ciel (pour les deux premiers, notamment). L’idée de rajouter, en plus de leur mémoire propre, une fête commune des trois est apparue à la fin du XIe siècle, certainement sous le règne de l’empereur Alexis Ier Comnène. On a ainsi réuni solennellement les trois docteurs les plus célèbres, les plus respectés, les plus aimés dans l’Empire byzantin.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 11 Février 2015 à 10:08
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Philarète Denissenko, responsable du prétendu "patriarcat de Kiev" a décoré le sénateur Mc Cain d'un ordre ecclésial pour le soutien "qu'il a accordé à l'Ukraine lors des évènements du Maïdan et de l'occupation de la Crimée et du Donbass".
Le « patriarche » schismatique ukrainien, Philarète Denisenko, s’est rendu aux États-Unis, où il a décoré John McCain et a demandé aux États-Unis des armes pour l’Ukraine.
Cela a été commenté de la façon suivante par l’évêque Clément chef du département de l’information de l’Église orthodoxe d’Ukraine : « Le seul moyen juste pour parvenir à la paix est de s’adresser à Dieu, comme source éternelle de tout bien. Cependant, lorsque le croyant demande quelque chose à Dieu, il ne doit pas croire que sa demande sera réalisée de quelque façon naturelle. La prière agit toujours de façon étonnante, c’est-à-dire au contraire de la logique terrestre.
Le « patriarche » schismatique ukrainien, Philarète Denisenko, s’est rendu aux États-Unis, où il a décoré John McCain et a demandé aux États-Unis des armes pour l’Ukraine.
Cela a été commenté de la façon suivante par l’évêque Clément chef du département de l’information de l’Église orthodoxe d’Ukraine : « Le seul moyen juste pour parvenir à la paix est de s’adresser à Dieu, comme source éternelle de tout bien. Cependant, lorsque le croyant demande quelque chose à Dieu, il ne doit pas croire que sa demande sera réalisée de quelque façon naturelle. La prière agit toujours de façon étonnante, c’est-à-dire au contraire de la logique terrestre.
Le Christ est né dans une grotte, dans des conditions extrêmement modestes. La célébration de sa naissance vous incite-t-elle à aider davantage les nécessiteux?
Oui, je pratique davantage la charité en cette période. 21.83%
Non, je pratique la charité de manière égale tout au long de l'année. 50.7%
Non, je n'ai pas les moyens d'aider les autres. 27.47%
142 Votant(s)
Oui, je pratique davantage la charité en cette période. 21.83%
Non, je pratique la charité de manière égale tout au long de l'année. 50.7%
Non, je n'ai pas les moyens d'aider les autres. 27.47%
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La 6ème église du patriarcat de Moscou en Thaïlande, consacrée aux saints Néomartyrs impériaux, va être inaugurée à Hao Hin, station balnéaire située à environ 200 km au sud de Bangkok.
Et cette semaine va aussi être marquée par la bénédiction de la première pierre d'une église consacrée à St. Vladimir à Chiengmai, sixième plus grande ville de Thaïlande et capitale culturelle du nord de la Thaïlande et jeudi sera consacrée l'église à St Serge de Radonej sur l'ile de Chang.
Depuis quelques années, l'Eglise orthodoxe russe se développe en Thaïlande et au Cambodge. La première pierre de l'église des Saints-Martyrs à Hua Hin, en Thaïlande, a été posée par l'archevêque Marc d’Egorievsk, responsable de la direction des établissements à l’étranger du Patriarcat de Moscou, rapporte le 10 février 2014 le site internet du Patriarcat.
Lire aussi Construction d'églises orthodoxes dans les stations balnéaires
Et cette semaine va aussi être marquée par la bénédiction de la première pierre d'une église consacrée à St. Vladimir à Chiengmai, sixième plus grande ville de Thaïlande et capitale culturelle du nord de la Thaïlande et jeudi sera consacrée l'église à St Serge de Radonej sur l'ile de Chang.
Depuis quelques années, l'Eglise orthodoxe russe se développe en Thaïlande et au Cambodge. La première pierre de l'église des Saints-Martyrs à Hua Hin, en Thaïlande, a été posée par l'archevêque Marc d’Egorievsk, responsable de la direction des établissements à l’étranger du Patriarcat de Moscou, rapporte le 10 février 2014 le site internet du Patriarcat.
Lire aussi Construction d'églises orthodoxes dans les stations balnéaires
Révérend Père Nicolas Cernokrak, Doyen de l’Institut,
Révérends Pères,
Chers membres du corps enseignant et administratif,
Chers étudiants,
Mesdames et Messieurs,
Comme il est de coutume, l’archevêque, qui est aussi le recteur de l’Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge, est toujours présent à toutes les cérémonies officielles de notre Institut. Malheureusement, aujourd’hui, il ne m’est pas possible d’être présent à la séance solennelle étant chargé par l’Église Mère de participer à l’ordination de l’évêque auxiliaire de la métropole grec-orthodoxe de France, Mgr Irénée de Réghion. Pour cette raison, j’ai confié la tâche de me représenter parmi vous et de vous saluer de ma part au Révérend Père Nicolas Ozoline, professeur de l’Institut.
Révérends Pères,
Chers membres du corps enseignant et administratif,
Chers étudiants,
Mesdames et Messieurs,
Comme il est de coutume, l’archevêque, qui est aussi le recteur de l’Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge, est toujours présent à toutes les cérémonies officielles de notre Institut. Malheureusement, aujourd’hui, il ne m’est pas possible d’être présent à la séance solennelle étant chargé par l’Église Mère de participer à l’ordination de l’évêque auxiliaire de la métropole grec-orthodoxe de France, Mgr Irénée de Réghion. Pour cette raison, j’ai confié la tâche de me représenter parmi vous et de vous saluer de ma part au Révérend Père Nicolas Ozoline, professeur de l’Institut.
V.G.
Un résumé des querelles dogmatiques du 1er millénaire
"Noël, c’est une histoire extraordinairement complexe, où il est question de Logos, d’hypostase, "d’ousie", de "dichotomisme" et de "trichotomisme", de "noûs" et "d’économie" (du salut, rien à voir avec la signification actuelle de ce mot). Des termes qui nous paraissent barbares aujourd’hui, mais qui étaient couramment utilisés à l’époque. Et pas seulement par les théologiens. La population se passionnait pour ces débats."
«Danger subtil»
Le théologien Raymond Winling, professeur émérite de la Faculté de théologie de Strasbourg, s’emporte contre l’érosion du contenu de cette fête. Dans un livre qui vient de paraître*, il dénonce non seulement la commercialisation à outrance de Noël, mais aussi le «danger subtil» que représente la focalisation de la recherche sur l’historicité des faits au détriment du mystère.
Un résumé des querelles dogmatiques du 1er millénaire
"Noël, c’est une histoire extraordinairement complexe, où il est question de Logos, d’hypostase, "d’ousie", de "dichotomisme" et de "trichotomisme", de "noûs" et "d’économie" (du salut, rien à voir avec la signification actuelle de ce mot). Des termes qui nous paraissent barbares aujourd’hui, mais qui étaient couramment utilisés à l’époque. Et pas seulement par les théologiens. La population se passionnait pour ces débats."
«Danger subtil»
Le théologien Raymond Winling, professeur émérite de la Faculté de théologie de Strasbourg, s’emporte contre l’érosion du contenu de cette fête. Dans un livre qui vient de paraître*, il dénonce non seulement la commercialisation à outrance de Noël, mais aussi le «danger subtil» que représente la focalisation de la recherche sur l’historicité des faits au détriment du mystère.
La construction d'une église orthodoxe commencera en avril à Varsovie. Aucune église n'a été bâtie au cours de ces derniers cent ans dans la capitale polonaise.
Le terrain attribué au chantier a une superficie de 1,5 ha. Le projet, très moderne par son architecture, évoque la cathédrale Sainte Sophie. Lien
Lire aussi De l'art religieux moderne en Russie
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Le patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie a critiqué la politiques menées par l’Église grecque-catholique ukrainienne et a remercié le Vatican pour son approche équilibrée de la crise ukrainienne.
«C'est la nouvelle détérioration des relations avec les Uniates en Ukraine, liée aux derniers évènements politiques dans ce pays qui constitue actuellement le facteur le plus dans nos relations avec l’Église catholique romaine," a dit le patriarche de Moscou. Il considère que, dès les premières manifestations à Kiev, fin 2013, L'Église grecque-catholique ukrainienne (EGCU) a soutenu l'une des parties en conflit "qui a cherchait a renverser le régime en utilisant des slogans nationalistes et souvent russophobes". La direction de l'EGCU et la plupart de ses représentants "ont fait des déclarations très politisées, qui n'ont pas contribué à surmonter la confrontation civile", a continué le patriarche.
«C'est la nouvelle détérioration des relations avec les Uniates en Ukraine, liée aux derniers évènements politiques dans ce pays qui constitue actuellement le facteur le plus dans nos relations avec l’Église catholique romaine," a dit le patriarche de Moscou. Il considère que, dès les premières manifestations à Kiev, fin 2013, L'Église grecque-catholique ukrainienne (EGCU) a soutenu l'une des parties en conflit "qui a cherchait a renverser le régime en utilisant des slogans nationalistes et souvent russophobes". La direction de l'EGCU et la plupart de ses représentants "ont fait des déclarations très politisées, qui n'ont pas contribué à surmonter la confrontation civile", a continué le patriarche.
Le 5 février 2015
Lettre ouverte à Son Éminence l’Archevêque Job de Telmessos Exarque des Églises orthodoxes russes
en Europe occidentale et aux Membres du Conseil de l’Archevêché 12, rue Daru 75 008 Paris
Copie au Secrétariat Général du
Saint Synode Patriarcal de Constantinople
« Chaque personne a le droit d’avoir ses opinions et de les exprimer (…) chaque opinion, chaque expression de l’opinion, pour autant que nous essayons de nous écouter les uns les autres et, d’autre part, que nous recherchons ensemble un consensus, chaque opinion n’est autre chose que l’enrichissement du corps du Christ. La pluralité des charismes dans l’Église enrichit le corps ecclésial. Autour du Christ, autour de l’autel, nous gardons donc la sérénité. Et je crois que, si nous avons la bonne volonté, si chacun a la bonne volonté de collaborer l’un avec l’autre, nous pouvons nous entendre et faire beaucoup de choses, en maintenant un esprit évangélique et non pas un esprit mondain, un esprit de parti ou un esprit de clivage. »
Extrait du discours de présentation de l’archimandrite Job (Getcha), peu avant les « élections » à l’Assemblée diocésaine du 1er novembre 2013
Lettre ouverte à Son Éminence l’Archevêque Job de Telmessos Exarque des Églises orthodoxes russes
en Europe occidentale et aux Membres du Conseil de l’Archevêché 12, rue Daru 75 008 Paris
Copie au Secrétariat Général du
Saint Synode Patriarcal de Constantinople
« Chaque personne a le droit d’avoir ses opinions et de les exprimer (…) chaque opinion, chaque expression de l’opinion, pour autant que nous essayons de nous écouter les uns les autres et, d’autre part, que nous recherchons ensemble un consensus, chaque opinion n’est autre chose que l’enrichissement du corps du Christ. La pluralité des charismes dans l’Église enrichit le corps ecclésial. Autour du Christ, autour de l’autel, nous gardons donc la sérénité. Et je crois que, si nous avons la bonne volonté, si chacun a la bonne volonté de collaborer l’un avec l’autre, nous pouvons nous entendre et faire beaucoup de choses, en maintenant un esprit évangélique et non pas un esprit mondain, un esprit de parti ou un esprit de clivage. »
Extrait du discours de présentation de l’archimandrite Job (Getcha), peu avant les « élections » à l’Assemblée diocésaine du 1er novembre 2013
Séraphin Rehbinder
Les malheurs de l’église de Biarritz illustrent bien l’inconvénient qu’il y a d’avoir deux diocèses s’affirmant comme « russes », en France ; l’un reconnaissant comme son primat le Patriarche de Moscou, et l’autre, celui de Constantinople. Et nous n’évoquerons, ici, que les aspects pratiques, sans nous attarder sur l’anomalie canonique de cette situation.
L’église russe de Biarritz a été construite, à la fin du 19ième siècle, par des Russes fortunés qui séjournaient dans cette ville. Elle le fut avec l’aide de l’état russe, au nom duquel avait été acheté le terrain. Mais, en raison de l’ambiance anticléricale de l’époque, en France, elle fut édifiée comme une chapelle d’appartement, ce qui explique la présence d’un logement, au rez-de-chaussée.
Comme la plupart des églises construites, à cette époque, à l’étranger, elle fut consacrée à Saint Alexandre de la Néva et dépendait du Métropolite de Saint Pétersbourg (pour des raisons inconnues - il semble que ce soit à la demande d’un donateur important – elle fut aussi consacrée à la fête de la protection de la Mère de Dieu.) A l’époque, l’église de Biarritz était desservie par le même clergé que celle de Pau, elle aussi consacrée à Saint Alexandre de la Neva. Les offices étaient célébrés, à Pau en hiver, et à Biarritz en été.
Les malheurs de l’église de Biarritz illustrent bien l’inconvénient qu’il y a d’avoir deux diocèses s’affirmant comme « russes », en France ; l’un reconnaissant comme son primat le Patriarche de Moscou, et l’autre, celui de Constantinople. Et nous n’évoquerons, ici, que les aspects pratiques, sans nous attarder sur l’anomalie canonique de cette situation.
L’église russe de Biarritz a été construite, à la fin du 19ième siècle, par des Russes fortunés qui séjournaient dans cette ville. Elle le fut avec l’aide de l’état russe, au nom duquel avait été acheté le terrain. Mais, en raison de l’ambiance anticléricale de l’époque, en France, elle fut édifiée comme une chapelle d’appartement, ce qui explique la présence d’un logement, au rez-de-chaussée.
Comme la plupart des églises construites, à cette époque, à l’étranger, elle fut consacrée à Saint Alexandre de la Néva et dépendait du Métropolite de Saint Pétersbourg (pour des raisons inconnues - il semble que ce soit à la demande d’un donateur important – elle fut aussi consacrée à la fête de la protection de la Mère de Dieu.) A l’époque, l’église de Biarritz était desservie par le même clergé que celle de Pau, elle aussi consacrée à Saint Alexandre de la Neva. Les offices étaient célébrés, à Pau en hiver, et à Biarritz en été.
L’Eglise orthodoxe de Pologne est revenue au calendrier julien le 15 juin 2014, rejoignant ainsi les Églises de Jérusalem, Russie, Serbie et Géorgie ainsi que les monastères du Mont Athos et de Ste Catherine du Sinaï et de nombreuses paroisses dans d'autres juridictions, mais c'est le mois de janvier 2015 qui a vraiment marqué le changement: pour la première fois après 90 ans, la majorité des paroisses orthodoxes du pays ont fêté Noël et la Théophanie avec leurs voisins russes, biélorusses et ukrainiens et non avec les Catholiques…
Rappelons que la majeure partie de la Pologne actuelle faisait partie de l'empire russe avant la révolution et l'Orthodoxie s'y est développée dans les provinces orientales dans l'Église russe. La Pologne indépendante près la première guerre comprend beaucoup d'Orthodoxes, d'autant qu'elle inclut une large bande de territoire peuplée de Biélorusses et d'Ukrainiens. Le gouvernement nationaliste du maréchal Pilsudski lance une campagne de "polonisation" et va appuyer la recherche de l'indépendance de l'Église orthodoxe.
Rappelons que la majeure partie de la Pologne actuelle faisait partie de l'empire russe avant la révolution et l'Orthodoxie s'y est développée dans les provinces orientales dans l'Église russe. La Pologne indépendante près la première guerre comprend beaucoup d'Orthodoxes, d'autant qu'elle inclut une large bande de territoire peuplée de Biélorusses et d'Ukrainiens. Le gouvernement nationaliste du maréchal Pilsudski lance une campagne de "polonisation" et va appuyer la recherche de l'indépendance de l'Église orthodoxe.
Irinarkh CHEMANOVSKI
Journal de Sibérie (1903 - 1911)
Traduit du russe par Catherine le Roux et Eva Toulouze
En librairie en mars 2015
Ivan Chemanovski, Irinarkh de son nom orthodoxe, est envoyé à Obdorsk en Sibérie orientale entre 1897 et 1910 pour évangéliser les populations autochtones. Partant avec pour seule documentation quelques récits d’explorateurs, c’est un univers entièrement nouveau qu’il découvre. Ces chroniques révèlent une personnalité exceptionnelle : un prêtre russe con-vaincu du bien-fondé de sa mission mais aussi et surtout un anthropologue, un explorateur et un véritable écrivain. Ce témoignage littéraire et ethnographique rassemble les textes qu’il envoie régulièrement à la revue Le Messager orthodoxe (1903-1910).
Journal de Sibérie (1903 - 1911)
Traduit du russe par Catherine le Roux et Eva Toulouze
En librairie en mars 2015
Ivan Chemanovski, Irinarkh de son nom orthodoxe, est envoyé à Obdorsk en Sibérie orientale entre 1897 et 1910 pour évangéliser les populations autochtones. Partant avec pour seule documentation quelques récits d’explorateurs, c’est un univers entièrement nouveau qu’il découvre. Ces chroniques révèlent une personnalité exceptionnelle : un prêtre russe con-vaincu du bien-fondé de sa mission mais aussi et surtout un anthropologue, un explorateur et un véritable écrivain. Ce témoignage littéraire et ethnographique rassemble les textes qu’il envoie régulièrement à la revue Le Messager orthodoxe (1903-1910).
Selon la presse grecque, l’archevêque Anastasios de Tirana a été sollicité par l’entourage du nouveau premier ministre Alexis Tsipras pour présider le pays
Issu des rangs de la gauche radicale, le chef du gouvernement grec cherche ainsi à démontrer qu’il entretient de bons rapports avec l’Église orthodoxe, acteur incontournable en Grèce. Le bruit court avec insistance dans les médias depuis mardi 3 février. D’après le magazine grec To Vima, des membres de la nouvelle coalition grecque Syriza, associés aux moines du Mont Athos, tentent de convaincre l’archevêque Anastasios de Tirana, Durres et de toute l’Albanie de devenir le prochain président de la Grèce.
« L’évêque orthodoxe a une œuvre précise dans l’Église. Il ne peut accepter une charge politique », a fait savoir l’intéressé, arguant également de son engagement social à Tirana et de sa volonté de rester en Albanie.
Issu des rangs de la gauche radicale, le chef du gouvernement grec cherche ainsi à démontrer qu’il entretient de bons rapports avec l’Église orthodoxe, acteur incontournable en Grèce. Le bruit court avec insistance dans les médias depuis mardi 3 février. D’après le magazine grec To Vima, des membres de la nouvelle coalition grecque Syriza, associés aux moines du Mont Athos, tentent de convaincre l’archevêque Anastasios de Tirana, Durres et de toute l’Albanie de devenir le prochain président de la Grèce.
« L’évêque orthodoxe a une œuvre précise dans l’Église. Il ne peut accepter une charge politique », a fait savoir l’intéressé, arguant également de son engagement social à Tirana et de sa volonté de rester en Albanie.
Au sujet de cet heureux événement, survenu le 2 février, le Service d'Communication du Département des Relations Ecclésiastiques Extérieures du Patriarcat de Moscou et le Service d'Information de l'Eglise Orthodoxe Serbe ont publié la déclaration commune suivante:
"Le 2 février 2015, suite à la décision du Tribunal de Skopje, l'Archevêque Jovan (Vraniskovsky) d'Ohrid, un hiérarque de l'Eglise Orthodoxe Serbe, a été relâché de la prison "Idrizovo".
Sa situation et sa condition physique avaient été discutées lors de la rencontre fraternelle entre Sa Sainteté le Patriarche Cyrille de Moscou et toute la Russie et Sa Sainteté le Patriarche Irénée de Serbie le 15 novembre 2014 à Belgrade.
"Le 2 février 2015, suite à la décision du Tribunal de Skopje, l'Archevêque Jovan (Vraniskovsky) d'Ohrid, un hiérarque de l'Eglise Orthodoxe Serbe, a été relâché de la prison "Idrizovo".
Sa situation et sa condition physique avaient été discutées lors de la rencontre fraternelle entre Sa Sainteté le Patriarche Cyrille de Moscou et toute la Russie et Sa Sainteté le Patriarche Irénée de Serbie le 15 novembre 2014 à Belgrade.
L’assemblée générale de la "Conférence interconciliaire de l’Église orthodoxe russe", qui s'est tenue les 29-30 janvier 2015 a décidé de transmettre le document «De la participation des fidèles à l’Eucharistie» (sur la préparation à la Sainte Communion) à la conférence épiscopale qui réunira la majorité des évêques à Moscou les 2-3 février 2015.
Ce document apparaît comme particulièrement utile pour unifier la pratique de la préparation des fidèles à la communion et il a fait l'objet d'un large débat depuis plus d'un an dans les diocèses et sur Internet. En attendant la publication du texte définitif et sa traduction, je propose ci-après les grandes lignes du dernier texte disponible, celui qui a été transmis aux diocèses le 11 septembre 2013 (Les sous titres sont ceux du document, les passages entre "" sont traduits in extenso.)
Ce document apparaît comme particulièrement utile pour unifier la pratique de la préparation des fidèles à la communion et il a fait l'objet d'un large débat depuis plus d'un an dans les diocèses et sur Internet. En attendant la publication du texte définitif et sa traduction, je propose ci-après les grandes lignes du dernier texte disponible, celui qui a été transmis aux diocèses le 11 septembre 2013 (Les sous titres sont ceux du document, les passages entre "" sont traduits in extenso.)
V.G.
Le métropolite Tikhon, primat de l’OCA depuis le 13 novembre 2012, est le deuxième "converti"(*) à avoir atteint cette fonction dans l'OCA et, plus généralement, à être devenu primat d'une Église Orthodoxe. Marc R. Mollard dans le civil, né à Boston le 15 juillet 1966, il était membre de l'Église épiscopalienne des États-Unis et s'est converti à l'Orthodoxie en 1989.
"Dès ma jeunesse, dit-il dans une interview j'ai recherché la voie de la vraie foi en Christ, en cherchant Sa véritable Église parmi l'abondance des prédications existantes; j'ai aussi beaucoup réfléchi, étudié l'histoire et, en fin de compte, j'ai compris que l'enseignement chrétien le plus authentique, avec un esprit réellement apostolique, est préservé dans l'orthodoxie. Et puis j'assistai à un office à Chicago et j'ai senti que j'étais quelque part près du Ciel." En 1995 il prit l'habit sous le nom de Tikhon en l'honneur du saint patriarche de Moscou qui fut l'Illuminateur de l'Amérique du Nord, et fut ordonné prêtre cf. ICI
Lire aussi Intronisation du primat de l'OCA
(*) J'emplois le mot "converti" dans le sens utilisé par le père Serge Model: "ces Occidentaux « de souche » devenus orthodoxes" cf. "la leçon belge"
Le métropolite Tikhon, primat de l’OCA depuis le 13 novembre 2012, est le deuxième "converti"(*) à avoir atteint cette fonction dans l'OCA et, plus généralement, à être devenu primat d'une Église Orthodoxe. Marc R. Mollard dans le civil, né à Boston le 15 juillet 1966, il était membre de l'Église épiscopalienne des États-Unis et s'est converti à l'Orthodoxie en 1989.
"Dès ma jeunesse, dit-il dans une interview j'ai recherché la voie de la vraie foi en Christ, en cherchant Sa véritable Église parmi l'abondance des prédications existantes; j'ai aussi beaucoup réfléchi, étudié l'histoire et, en fin de compte, j'ai compris que l'enseignement chrétien le plus authentique, avec un esprit réellement apostolique, est préservé dans l'orthodoxie. Et puis j'assistai à un office à Chicago et j'ai senti que j'étais quelque part près du Ciel." En 1995 il prit l'habit sous le nom de Tikhon en l'honneur du saint patriarche de Moscou qui fut l'Illuminateur de l'Amérique du Nord, et fut ordonné prêtre cf. ICI
Lire aussi Intronisation du primat de l'OCA
(*) J'emplois le mot "converti" dans le sens utilisé par le père Serge Model: "ces Occidentaux « de souche » devenus orthodoxes" cf. "la leçon belge"
Le patriarche de Constantinople Bartholomée1er a confirmé la tenue d’un Grand concile orthodoxe à la Pentecôte 2016 à Istanbul. La nouvelle avait déjà été annoncée en mars dernier. L’événement, qui réunira les 14 Eglises orthodoxes autocéphales qui se reconnaissent comme telles entre elles, sera historique. Des thèmes sensibles devraient être débattus : l’autocéphalie, l’avenir de la diaspora orthodoxe, les relations avec les autres Églises chrétiennes, les questions éthiques et sociales, le calendrier liturgique et la primauté de Constantinople.
Le Musée Pera inaugure une exposition intitulée «Vita brevis ars longa : l’art de la médication à Byzance ». Elle restera ouverte du 11 février au 26 avril.
La commissaire de l’exposition, Madame Brigitte Pitarakis, précise que divers objets du culte y sont présentés, ainsi que des statuettes en marbre, des amulettes, du matériel médical, des plantes et des herbes, des manuscrits et des gravures portant sur la médecine ainsi que des livres et des photographies rares relevant de l’anthropologie. Il s’agit pour les organisateurs de montrer l’art de la médication et sa pratique à Byzance, depuis les derniers siècles de Rome et jusqu’aux dernières années de l’existence de l’Empire byzantin.
Apollon et Asclepias sont considérés par la légende comme étant les fondateurs de la médecine alors qu’en réalité ce sont Hippocrate et Dioscorides. Les méthodes de la médecine scientifique étaient tout autant répandues et usitées à Byzance que la vénération des saints guérisseurs. Des exemples de guérisons miraculeuses tels que les maintient la tradition orthodoxe sont également présentés.
La commissaire de l’exposition, Madame Brigitte Pitarakis, précise que divers objets du culte y sont présentés, ainsi que des statuettes en marbre, des amulettes, du matériel médical, des plantes et des herbes, des manuscrits et des gravures portant sur la médecine ainsi que des livres et des photographies rares relevant de l’anthropologie. Il s’agit pour les organisateurs de montrer l’art de la médication et sa pratique à Byzance, depuis les derniers siècles de Rome et jusqu’aux dernières années de l’existence de l’Empire byzantin.
Apollon et Asclepias sont considérés par la légende comme étant les fondateurs de la médecine alors qu’en réalité ce sont Hippocrate et Dioscorides. Les méthodes de la médecine scientifique étaient tout autant répandues et usitées à Byzance que la vénération des saints guérisseurs. Des exemples de guérisons miraculeuses tels que les maintient la tradition orthodoxe sont également présentés.
D'après Ivan Blot (titres, illustrations et liens de VG)
Les vérités religieuses ne peuvent être validées scientifiquement
Dans son dernier livre «the Fatal Conceit, the Errors of Socialism» ? La prétention fatale, les erreurs du socialisme * le prix Nobel Friedrich Hayek écrit : « la vraie force qui s’oppose à la passion n’est pas la raison mais la morale traditionnelle ». La raison n’a pas d’énergie en elle-même. De plus, comme l’homme n’est pas capable de comprendre la sagesse contenue implicitement dans les traditions, la raison cherche à « libérer » l’homme des fardeaux de la civilisation, le travail discipliné, la responsabilité, l’honnêteté, la prise de risque, l’épargne. La raison vient au secours des instincts et favorise ainsi dans son inconscience le retour à la barbarie : c’est ce qu’Hayek reproche en profondeur au socialisme.
Les vérités religieuses ne peuvent être validées scientifiquement
Dans son dernier livre «the Fatal Conceit, the Errors of Socialism» ? La prétention fatale, les erreurs du socialisme * le prix Nobel Friedrich Hayek écrit : « la vraie force qui s’oppose à la passion n’est pas la raison mais la morale traditionnelle ». La raison n’a pas d’énergie en elle-même. De plus, comme l’homme n’est pas capable de comprendre la sagesse contenue implicitement dans les traditions, la raison cherche à « libérer » l’homme des fardeaux de la civilisation, le travail discipliné, la responsabilité, l’honnêteté, la prise de risque, l’épargne. La raison vient au secours des instincts et favorise ainsi dans son inconscience le retour à la barbarie : c’est ce qu’Hayek reproche en profondeur au socialisme.
L’archiprêtre Nicolas Balachov, vice-président du DREE du patriarcat de Moscou, s’est exprimé à propos du refus du nouveau Premier ministre grec de prêter serment sur l’Évangile.
Il a dit : « Quelles qu’elles soient les forces politiques grecques ne sont à même de ne pas compter avec l’existence de l’Église orthodoxe hellène. Le Premier ministre Alexis Tsipras a refusé de prêter serment sur l’Évangile comme le veut la tradition. La tradition orthodoxe est très forte en Grèce, c’est elle qui a déterminé l’histoire et la conception du monde de la nation grecque. Aussi, toute force politique ayant décidé d’ignorer l’existence de l’Église est privée de tout avenir.
C’est l’Église qui est le gardien et le garant du patrimoine spirituel si cher à la grande majorité des Grecs. Alexis Tsipras en est parfaitement conscient, et cela indépendamment de ses convictions et de ses vues personnelles ».
Il a dit : « Quelles qu’elles soient les forces politiques grecques ne sont à même de ne pas compter avec l’existence de l’Église orthodoxe hellène. Le Premier ministre Alexis Tsipras a refusé de prêter serment sur l’Évangile comme le veut la tradition. La tradition orthodoxe est très forte en Grèce, c’est elle qui a déterminé l’histoire et la conception du monde de la nation grecque. Aussi, toute force politique ayant décidé d’ignorer l’existence de l’Église est privée de tout avenir.
C’est l’Église qui est le gardien et le garant du patrimoine spirituel si cher à la grande majorité des Grecs. Alexis Tsipras en est parfaitement conscient, et cela indépendamment de ses convictions et de ses vues personnelles ».
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12/12/2022 12:55 - Baron André -
OSCE demande à Russie ce cesser la destruction d'églises en Ukraine
10/05/2022 03:22 - pere jean -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
14/04/2022 19:15 - Hai Lin -
Deux hiérarques russes s’expriment à titre personnel à propos de la guerre et de la paix, de la situation en Russie
14/04/2022 10:39 - Marie Genko -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
14/04/2022 10:26 - Marie Genko -
Le Parlement Européen a condamné le patriarche Cyrille et a félicité le clergé orthodoxe qui s'est opposé à la guerre en Ukraine
13/04/2022 21:21 - Gilles -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
12/04/2022 23:05 - Théophile -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
12/04/2022 22:00 - Nadejda na Mir
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