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Nous complétons le Communiqué de l'ACRN par un article paru en 2012 dans Nice-Matin + Photos récentes.
Le cimetière a été aménagé sur une parcelle achetée par la Russie en 1867 sur la colline de Caucade, à une époque où la colonie russe était importante sur la Côte d'Azur
Le cimetière a été aménagé sur une parcelle achetée par la Russie en 1867 sur la colline de Caucade, à une époque où la colonie russe était importante sur la Côte d'Azur
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 1 Mars 2016 à 08:53
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L’ACRN (« Les Amis de la Cathédrale Russe de Nice ») regrette les débordements médiatiques actuels autour du cimetière russe de Caucade, alimentés par l’ancienne association en charge de la cathédrale russe de Nice, l’ACOR.
Elle apporte tout son soutien au Père Andrey Eliseev, recteur de la cathédrale, dans ses efforts bienveillants et son intérêt justifié pour redonner un aspect décent au cimetière russe de Nice, aujourd’hui à l’abandon.
Tombes profanées, végétation envahissante, arbres moribonds menaçant la sécurité des visiteurs, cette terre de sépulcres historiques a visiblement été abandonnée par une association qui en a depuis longtemps perdu une garde qu’elle continue à estimer légitime, alors même que la morale la plus élémentaire (comme le bon droit) lui donne tort à ce sujet.
Elle apporte tout son soutien au Père Andrey Eliseev, recteur de la cathédrale, dans ses efforts bienveillants et son intérêt justifié pour redonner un aspect décent au cimetière russe de Nice, aujourd’hui à l’abandon.
Tombes profanées, végétation envahissante, arbres moribonds menaçant la sécurité des visiteurs, cette terre de sépulcres historiques a visiblement été abandonnée par une association qui en a depuis longtemps perdu une garde qu’elle continue à estimer légitime, alors même que la morale la plus élémentaire (comme le bon droit) lui donne tort à ce sujet.
Le 1 mars 2016 á 17h dans la cathédrale St-Nicolas une pannychide sera célébrée en mémoire de Lydia Fedorovna Places.
Lydia Feodorovna, décédée le 1er mars 2010
Mgr Hilarion a exprimé ses condoléances à la suite du décès de Madame Lydia Places
Elle a été inhumée en l'église orthodoxe russe Saint-Nicolas de Nice, où a eu lieu la cérémonie précédant la mise en terre de Lydia Fedorovna Places au cimetière de la Turbie.
Ses amis étaient là.
Les anciens, qui de tout temps l’aimaient pour son cœur, droit et fidèle.
Les plus récents comme moi, qui en l’espace de quelques rencontres, comprirent à quel point le combat qu’elle menait pour sa cathédrale ne pouvait souffrir aucun compromis, qu’elles que soient les blessures encourues, et elles furent nombreuses et l’une bien cruelle. Et ce cœur maltraité et épuisé rendit finalement les armes, sans faire d’histoires et dans l’honneur.
Le père Jean était là, qui officiait assisté du père Michel. Le sermon qu’il prononça d’emblée portait sur la faiblesse du genre humain, entaché de péchés. On aime à penser que le discours s’adressait autant à celui qui le prononçait qu’à celle qu’il pouvait difficilement atteindre, puisqu’au Royaume de Dieu, détachée des paroles d’en bas.
Lydia Feodorovna, décédée le 1er mars 2010
Mgr Hilarion a exprimé ses condoléances à la suite du décès de Madame Lydia Places
Elle a été inhumée en l'église orthodoxe russe Saint-Nicolas de Nice, où a eu lieu la cérémonie précédant la mise en terre de Lydia Fedorovna Places au cimetière de la Turbie.
Ses amis étaient là.
Les anciens, qui de tout temps l’aimaient pour son cœur, droit et fidèle.
Les plus récents comme moi, qui en l’espace de quelques rencontres, comprirent à quel point le combat qu’elle menait pour sa cathédrale ne pouvait souffrir aucun compromis, qu’elles que soient les blessures encourues, et elles furent nombreuses et l’une bien cruelle. Et ce cœur maltraité et épuisé rendit finalement les armes, sans faire d’histoires et dans l’honneur.
Le père Jean était là, qui officiait assisté du père Michel. Le sermon qu’il prononça d’emblée portait sur la faiblesse du genre humain, entaché de péchés. On aime à penser que le discours s’adressait autant à celui qui le prononçait qu’à celle qu’il pouvait difficilement atteindre, puisqu’au Royaume de Dieu, détachée des paroles d’en bas.
Les médias ont abondement commenté la rencontre historique entre le patriarche Cyrille et le pape François. Voici quelques extraits d’une interview accordée par le métropolite Hilarion, président du DREE du patriarcat de Moscou, à l’agence TASS
- Que peut-on répondre à ceux des orthodoxes russes qui désapprouvent la décision du patriarche Cyrille d’accepter la rencontre et le dialogue avec le pape François ? Comment rasséréner ces croyants qui craignent l’union des Eglises et les changements de rite ?
- « Il y a des fidèles de l’Eglise orthodoxe russe qui estiment que la division entre chrétiens est un état de choses qui va de soi. Certains groupes vont jusqu’à dire que cette division doit se perpétuer, s’approfondir et qu’il nous faut nous appliquer de toutes de nos forces pour qu’un tel rapprochement ne se produise jamais. Est-il nécessaire de les persuader du contraire ? Ils ne changeront de toute façon pas d’attitude.
- Que peut-on répondre à ceux des orthodoxes russes qui désapprouvent la décision du patriarche Cyrille d’accepter la rencontre et le dialogue avec le pape François ? Comment rasséréner ces croyants qui craignent l’union des Eglises et les changements de rite ?
- « Il y a des fidèles de l’Eglise orthodoxe russe qui estiment que la division entre chrétiens est un état de choses qui va de soi. Certains groupes vont jusqu’à dire que cette division doit se perpétuer, s’approfondir et qu’il nous faut nous appliquer de toutes de nos forces pour qu’un tel rapprochement ne se produise jamais. Est-il nécessaire de les persuader du contraire ? Ils ne changeront de toute façon pas d’attitude.
Des chercheurs de Novgorod ont découvert les restes d'un saint perdues après la Révolution de 1917.
"Les reliques thaumaturgiques du saint Antoine de Rome, placées dans une châsse précieuse, étaient conservées avant la Révolution d'octobre 1917 dans la cathédrale de la Nativité de la Vierge au monastère Saint-Antoine. Au cours de la campagne antireligieuse (lancée par les bolcheviks après la Révolution), en 1927, la châsse a été ouverte et les reliques ont été remises au musée antireligieux aménagé dans la cathédrale Sainte-Sophie au kremlin de Novgorod. Les reliques de saint Antoine le Romain s'y sont perdues et étaient considérées comme telles", a raconté un employé du musée du Kremlin de Novgorod.
"Les reliques thaumaturgiques du saint Antoine de Rome, placées dans une châsse précieuse, étaient conservées avant la Révolution d'octobre 1917 dans la cathédrale de la Nativité de la Vierge au monastère Saint-Antoine. Au cours de la campagne antireligieuse (lancée par les bolcheviks après la Révolution), en 1927, la châsse a été ouverte et les reliques ont été remises au musée antireligieux aménagé dans la cathédrale Sainte-Sophie au kremlin de Novgorod. Les reliques de saint Antoine le Romain s'y sont perdues et étaient considérées comme telles", a raconté un employé du musée du Kremlin de Novgorod.
V.Golovanow
Partie 1: ceux qui sont favorables au rapprochement
Le rencontre historique entre le Pape et le patriarche de Moscou a suscité de nombreux commentaires qui faisaient état, pour la plupart, d'informations incomplètes ou erronées. Aussi il nous semble intéressant de proposer un état des lieux synthétique. Ce texte s'articule en trois parties:
- Position favorable au rapprochement
- Position opposée au rapprochement
- Position de l'Église russe
Introduction: l'organisation "conciliaire" de l'Orthodoxie
Les Orthodoxes sont estimés à 250 - 300 millions dans le monde et, contrairement au Catholicisme, ils n'ont pas une structure centralisée autour d'un primat universel mais s'organisent en 14 Églises locales indépendantes (dites autocéphales), dont les plus honorées ont le titre de patriarcats. Elles ont chacune une autorité territoriale sur des territoires canoniques qui se trouvent en Europe orientale et au Proche Orient. C'est là que résident la majeure partie des Orthodoxes (voir carte); mais il y a aussi des communautés émigrées des différentes Églises dans le monde entier formant la diaspora orthodoxe qui reflète aussi cette "diversité dans l'unité" (1) que revendique l'Orthodoxie.
Partie 1: ceux qui sont favorables au rapprochement
Le rencontre historique entre le Pape et le patriarche de Moscou a suscité de nombreux commentaires qui faisaient état, pour la plupart, d'informations incomplètes ou erronées. Aussi il nous semble intéressant de proposer un état des lieux synthétique. Ce texte s'articule en trois parties:
- Position favorable au rapprochement
- Position opposée au rapprochement
- Position de l'Église russe
Introduction: l'organisation "conciliaire" de l'Orthodoxie
Les Orthodoxes sont estimés à 250 - 300 millions dans le monde et, contrairement au Catholicisme, ils n'ont pas une structure centralisée autour d'un primat universel mais s'organisent en 14 Églises locales indépendantes (dites autocéphales), dont les plus honorées ont le titre de patriarcats. Elles ont chacune une autorité territoriale sur des territoires canoniques qui se trouvent en Europe orientale et au Proche Orient. C'est là que résident la majeure partie des Orthodoxes (voir carte); mais il y a aussi des communautés émigrées des différentes Églises dans le monde entier formant la diaspora orthodoxe qui reflète aussi cette "diversité dans l'unité" (1) que revendique l'Orthodoxie.
Voici ce que nous rapporte une grand-mère sous le régime Soviétique
«Ma petite Nina est revenue de l’école toute en larmes.
«Grand-maman, je ne veux plus retourner à l’école, plus jamais ! Un camarade vu la croix que je porte au cou ; il l’a saisie, il s’est mis à la tirer en appelant ses camarades qui m’ont tous entourée en se moquant de moi. La maîtresse est arrivée pour demander la raison de ce bruit. Elle m’a demandé alors : «Pourquoi portes-tu une croix ? »
— «Parce que je crois en Dieu, ai-je répondu. Maman croyait en Lui, grand mère croit en Lui et je continuerai à porter ma croix !»
La maîtresse m’a laissé partir à la maison en me disant que tu dois aller lui parler».
Je suis allée à l’école. L’institutrice m’a dit : «Ne savez-vous pas qu’il est défendu de porter une croix ? »
«Ma petite Nina est revenue de l’école toute en larmes.
«Grand-maman, je ne veux plus retourner à l’école, plus jamais ! Un camarade vu la croix que je porte au cou ; il l’a saisie, il s’est mis à la tirer en appelant ses camarades qui m’ont tous entourée en se moquant de moi. La maîtresse est arrivée pour demander la raison de ce bruit. Elle m’a demandé alors : «Pourquoi portes-tu une croix ? »
— «Parce que je crois en Dieu, ai-je répondu. Maman croyait en Lui, grand mère croit en Lui et je continuerai à porter ma croix !»
La maîtresse m’a laissé partir à la maison en me disant que tu dois aller lui parler».
Je suis allée à l’école. L’institutrice m’a dit : «Ne savez-vous pas qu’il est défendu de porter une croix ? »
Le patriarche orthodoxe Kirill est très loin des terres saintes de la Russie éternelle et poursuit sa tournée dans l'hémisphère sud en visitant pour la première fois sur l'Antarctique et l'unique église orthodoxe du Continent austral. Sur son chemin Kirill a rencontré une colonie de manchots dont l'un deux semble avoir été fasciné à la vue du chef de l'Église orthodoxe de Russie.…
V.G.
"Le concile de Florence reste dans les mémoires comme une belle occasion manquée, mais il ne fut pas inutile puisqu’une vraie rencontre a eu lieu. Après un long espace de temps où des obstacles politiques ont rendu presque impossible une nouvelle vraie rencontre entre l’Occident et l’Orient chrétiens (domination ottomane puis persécution communiste), le 20e siècle a ouvert de nouvelles perspectives, avec la naissance du mouvement œcuménique puis le concile Vatican II et son ecclésiologie renouvelée, plus proche de celle des orthodoxes." Une étude de Marie-Hélène Congourdeau
Un récent débat télévisé sur KTO montré une grande méconnaissance de la réalité historique du Concile de Florence, avec des positons très tranchées dans lesquelles chaque parti ne fait référence qu'à une partie des données historiques.
Les positions sont bien tranchées: Antoine Arjakovsky, laïc orthodoxe souvent cité dans les media francophones, se place du côté "unioniste" et voit en Florence un concile œcuménique et un réel effort pour faire l’unité (comme l'Église catholique); en revanche pour la majorité des Orthodoxes, comme N. Lossky cité par l'historienne, «le concile de Florence représente le point à partir duquel le schisme entre l'Eglise catholique et l'Eglise orthodoxe est véritablement consommé.»
Aussi j'ai pensé intéressant de présenter cette courte étude , récente (20 Fev. 2012) et particulièrement claire de la byzantiniste réputée MH Congourdeau.
"Le concile de Florence reste dans les mémoires comme une belle occasion manquée, mais il ne fut pas inutile puisqu’une vraie rencontre a eu lieu. Après un long espace de temps où des obstacles politiques ont rendu presque impossible une nouvelle vraie rencontre entre l’Occident et l’Orient chrétiens (domination ottomane puis persécution communiste), le 20e siècle a ouvert de nouvelles perspectives, avec la naissance du mouvement œcuménique puis le concile Vatican II et son ecclésiologie renouvelée, plus proche de celle des orthodoxes." Une étude de Marie-Hélène Congourdeau
Un récent débat télévisé sur KTO montré une grande méconnaissance de la réalité historique du Concile de Florence, avec des positons très tranchées dans lesquelles chaque parti ne fait référence qu'à une partie des données historiques.
Les positions sont bien tranchées: Antoine Arjakovsky, laïc orthodoxe souvent cité dans les media francophones, se place du côté "unioniste" et voit en Florence un concile œcuménique et un réel effort pour faire l’unité (comme l'Église catholique); en revanche pour la majorité des Orthodoxes, comme N. Lossky cité par l'historienne, «le concile de Florence représente le point à partir duquel le schisme entre l'Eglise catholique et l'Eglise orthodoxe est véritablement consommé.»
Aussi j'ai pensé intéressant de présenter cette courte étude , récente (20 Fev. 2012) et particulièrement claire de la byzantiniste réputée MH Congourdeau.
A l'occasion du 85e anniversaire de sa fondation la paroisse des Trois-Saints-Docteurs à Paris vient de publier aux Éditions Sainte-Geneviève un livre-album de 160 pages - "Instants d'Éternité" - avec des photographies de Maria-Helena Buckley accompagnées des explications de Mgr Nestor (Sirotenko), évêque de Chersonèse, en russe et en français.
Cet album est le résultat d'un travail qui s'est étendu sur plusieurs années.
Cet album est le résultat d'un travail qui s'est étendu sur plusieurs années.
V. Golovanow
Introduction du traducteur: un métissage historique
Le diocèse de Grodno, en Biélorussie, se trouve aux frontières de la Pologne et de la Lituanie. La région a été évangélisée par les missionnaires de Novgorod, a été incorporée au duché de Lituanie dès la fin du XIV puis au double royaume lituano Polonais jusqu'à son réunion à l'empire russe en 1795.
Elle faisait partie de la Pologne de 1920 à son occupation par l'Armée Rouge en 1939 et son incorporation à la RSS de Biélorussie en 1945... Une importante communauté juive y était établie depuis 1389 et l'un des 300 ghettos de Biélorussie y fut organisé par les nazis en novembre 1941 puis liquidé en février-mars 1943; 42 000 juifs passèrent par ce camp dont environ 20 600 furent exterminés.
Introduction du traducteur: un métissage historique
Le diocèse de Grodno, en Biélorussie, se trouve aux frontières de la Pologne et de la Lituanie. La région a été évangélisée par les missionnaires de Novgorod, a été incorporée au duché de Lituanie dès la fin du XIV puis au double royaume lituano Polonais jusqu'à son réunion à l'empire russe en 1795.
Elle faisait partie de la Pologne de 1920 à son occupation par l'Armée Rouge en 1939 et son incorporation à la RSS de Biélorussie en 1945... Une importante communauté juive y était établie depuis 1389 et l'un des 300 ghettos de Biélorussie y fut organisé par les nazis en novembre 1941 puis liquidé en février-mars 1943; 42 000 juifs passèrent par ce camp dont environ 20 600 furent exterminés.
Dans le courant de sa visite aux pays d’Amérique Latine, Sa Sainteté le Patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie a accordé une interview exclusive à Ed Schulz, animateur de l’émission « Les informations avec Ed Schultz » sur la chaîne de télévision Russia Today.
La rencontre historique (avec le Pape François de Rome, RT) a eu lieu ces derniers jours. Comment les chrétiens du monde entier doivent-ils interpréter cet évènement ? Cela signifie-t-il qu’une nouvelle ère commence pour la chrétienté ?
Je dirais que cette rencontre a certainement une grande importance. Il s’agit d’une tentative au plus haut niveau de comprendre ensemble où nous en sommes et où nous allons. La chrétienté, d’une part, la civilisation humaine de l’autre.
Pourquoi avoir choisi Cuba ?
La rencontre historique (avec le Pape François de Rome, RT) a eu lieu ces derniers jours. Comment les chrétiens du monde entier doivent-ils interpréter cet évènement ? Cela signifie-t-il qu’une nouvelle ère commence pour la chrétienté ?
Je dirais que cette rencontre a certainement une grande importance. Il s’agit d’une tentative au plus haut niveau de comprendre ensemble où nous en sommes et où nous allons. La chrétienté, d’une part, la civilisation humaine de l’autre.
Pourquoi avoir choisi Cuba ?
Un concert de chants orthodoxes russes sera donné en l’église Sainte Elisabeth de Hongrie, église conventuelle de l’Ordre de Malte, le samedi 27 février à 16h00 par l’ensemble vocal masculin « Chantres Orthodoxes Russes ».
Venez écouter des chants orthodoxes russes liés à la passion du Christ ainsi qu’à la lumineuse fête de Pâques
Le panorama de la musique liturgique et monastique russe, qui sera interprété, illustre la riche histoire de la musique orthodoxe russe depuis l’abandon du chant byzantin à la fin du XVIe siècle.
Venez écouter des chants orthodoxes russes liés à la passion du Christ ainsi qu’à la lumineuse fête de Pâques
Le panorama de la musique liturgique et monastique russe, qui sera interprété, illustre la riche histoire de la musique orthodoxe russe depuis l’abandon du chant byzantin à la fin du XVIe siècle.
Interview exclusive du métropolite Hilarion de Volokolamsk /partie 1/, président du Département des relations ecclésiales extérieures accordée au portail « Pravoslavie i mir »
Quelle est l’atmosphère à Cuba ? Comment sont les relations avec Raúl Castro ? Y a-t-il eu une rencontre avec Fidel Castro ?
L’atmosphère est festive. Les scènes de la rencontre du Pape et de Patriarche ne quittent pas les écrans de la télévision cubaine.
Les contacts avec Raúl Castro ont commencé dès l’arrivée de Patriarche à Cuba, leurs relations durent depuis de nombreuses années. Alors qu’il était président du DREE, le Patriarche actuel s’est rendu à Cuba. C’est à son initiative qu’a été créée la paroisse de Cuba et qu’a ensuite commencé la construction d’une église. Et c’est lui qui a consacré l’église. Raúl Castro a, dès le début, soutenu ce projet. En 2009, alors que le métropolite Cyrille était devenu patriarche, il a rencontré le chef du gouvernement cubain lorsque celui-ci est venu à Moscou en visite officielle.
Quelle est l’atmosphère à Cuba ? Comment sont les relations avec Raúl Castro ? Y a-t-il eu une rencontre avec Fidel Castro ?
L’atmosphère est festive. Les scènes de la rencontre du Pape et de Patriarche ne quittent pas les écrans de la télévision cubaine.
Les contacts avec Raúl Castro ont commencé dès l’arrivée de Patriarche à Cuba, leurs relations durent depuis de nombreuses années. Alors qu’il était président du DREE, le Patriarche actuel s’est rendu à Cuba. C’est à son initiative qu’a été créée la paroisse de Cuba et qu’a ensuite commencé la construction d’une église. Et c’est lui qui a consacré l’église. Raúl Castro a, dès le début, soutenu ce projet. En 2009, alors que le métropolite Cyrille était devenu patriarche, il a rencontré le chef du gouvernement cubain lorsque celui-ci est venu à Moscou en visite officielle.
Asuncion, le 15 février
S’adressant aux journalistes qui l’accueillaient à l’aéroport de la capitale uruguayenne le patriarche Cyrille a dit : « Nous sommes dans un pays où la présence russe a été très forte. La distance entre la Russie et le Paraguay est énorme. Mais ceux des russes qui à l’époque se sont vus contraints d’abandonner leur patrie l’ont franchie et ont trouvé ici une nouvelle patrie. Je pense à ces compatriotes et je m’apprête à prier sur leurs tombes. La Russie et le Paraguay sont des pays à très forte tradition chrétienne, nos esprits et nos cœurs sont donc très proches. Que Dieu protège le Paraguay ! »
S’adressant aux journalistes qui l’accueillaient à l’aéroport de la capitale uruguayenne le patriarche Cyrille a dit : « Nous sommes dans un pays où la présence russe a été très forte. La distance entre la Russie et le Paraguay est énorme. Mais ceux des russes qui à l’époque se sont vus contraints d’abandonner leur patrie l’ont franchie et ont trouvé ici une nouvelle patrie. Je pense à ces compatriotes et je m’apprête à prier sur leurs tombes. La Russie et le Paraguay sont des pays à très forte tradition chrétienne, nos esprits et nos cœurs sont donc très proches. Que Dieu protège le Paraguay ! »
Interview exclusive du métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du Dépatement des relations ecclésiales extérieures accordée au portail « Pravoslavie i mir ».
Éminence, à la veille de la rencontre entre le Patriarche et le Pape, de nombreux commentateurs ont dit que l’important est le fait même de la rencontre, et non ce qui s’y est dit. Dites-nous quel a été le moment le plus important de cette rencontre.
Je suis d’accord que le fait même de cette rencontre est important, même s’il n’y avait pas eu la Déclaration commune, le fait que pour la première fois dans l’histoire le Pape de Rome et le Patriarche de Moscou et de toute la Russie se rencontrent est un pas en avant incontestable dans les relations réciproques entre nos deux Églises. N’oublions pas que la première tentative d’organiser une telle rencontre remonte à 1996, devaient se rencontrer le pape Jean-Paul II et le patriarche Alexis II. La date et le lieu étaient fixés. Cependant quelques jours avant qu’elle ne se produise, il a fallu l’annuler parce qu’il n’a pas été possible de s’accorder sur certains points du document final qui avaient pour nous une importance fondamentale. Dans les années qui ont suivi, cette tentative a été tantôt renouvelée, tantôt bloquée. Et enfin, vingt ans plus tard elle a eu lieu.
Éminence, à la veille de la rencontre entre le Patriarche et le Pape, de nombreux commentateurs ont dit que l’important est le fait même de la rencontre, et non ce qui s’y est dit. Dites-nous quel a été le moment le plus important de cette rencontre.
Je suis d’accord que le fait même de cette rencontre est important, même s’il n’y avait pas eu la Déclaration commune, le fait que pour la première fois dans l’histoire le Pape de Rome et le Patriarche de Moscou et de toute la Russie se rencontrent est un pas en avant incontestable dans les relations réciproques entre nos deux Églises. N’oublions pas que la première tentative d’organiser une telle rencontre remonte à 1996, devaient se rencontrer le pape Jean-Paul II et le patriarche Alexis II. La date et le lieu étaient fixés. Cependant quelques jours avant qu’elle ne se produise, il a fallu l’annuler parce qu’il n’a pas été possible de s’accorder sur certains points du document final qui avaient pour nous une importance fondamentale. Dans les années qui ont suivi, cette tentative a été tantôt renouvelée, tantôt bloquée. Et enfin, vingt ans plus tard elle a eu lieu.
Traduction Nikita Krivocheine
Un tiers des Russes éprouvent du respect à l’égard du dictateur alors qu’il y a trois ans ce chiffre était, selon l’Institut Levada, de 21%.
Si au cours de la première décennie de ce siècle l’attitude de l’opinion à l’égard de Staline était négative 39% des sondés ont actuellement de Staline une appréciation positive. 30% des sondés éprouvent du respect à son égard, 7% ont pour lui de la sympathie et 2% de l’admiration. Chaque troisième personne interrogée s’est dite indifférente.
L’archiprêtre Serge Pravdolioubov /Moscou/ recteur de l’église de la Sainte Trinité à Moscou a commenté pour "Pravoslavie i mir" les résultats des derniers sondages.
Je ne vais pas entrer dans une analyse détaillée de ces chiffres car les études d’opinion ne sont pas un reflet complet et fidèle de la réalité. Il y a des personnes qui ont peur de s’exprimer sur un tel sujet. La jeune génération sait peu de la vie de Staline.
Un tiers des Russes éprouvent du respect à l’égard du dictateur alors qu’il y a trois ans ce chiffre était, selon l’Institut Levada, de 21%.
Si au cours de la première décennie de ce siècle l’attitude de l’opinion à l’égard de Staline était négative 39% des sondés ont actuellement de Staline une appréciation positive. 30% des sondés éprouvent du respect à son égard, 7% ont pour lui de la sympathie et 2% de l’admiration. Chaque troisième personne interrogée s’est dite indifférente.
L’archiprêtre Serge Pravdolioubov /Moscou/ recteur de l’église de la Sainte Trinité à Moscou a commenté pour "Pravoslavie i mir" les résultats des derniers sondages.
Je ne vais pas entrer dans une analyse détaillée de ces chiffres car les études d’opinion ne sont pas un reflet complet et fidèle de la réalité. Il y a des personnes qui ont peur de s’exprimer sur un tel sujet. La jeune génération sait peu de la vie de Staline.
« La grâce de Notre Seigneur Jésus Christ, l’amour de Dieu le Père et la communion du Saint-Esprit soit avec vous tous » (2 Co 13, 13)
1. Par la volonté de Dieu le Père de qui vient tout don, au nom de Notre Seigneur Jésus Christ et avec le secours de l’Esprit Saint Consolateur, nous, Pape François et Kirill, Patriarche de Moscou et de toute la Russie, nous sommes rencontrés aujourd’hui à La Havane. Nous rendons grâce à Dieu, glorifié en la Trinité, pour cette rencontre, la première dans l’histoire.
Avec joie, nous nous sommes retrouvés comme des frères dans la foi chrétienne qui se rencontrent pour se « parler de vive voix » (2 Jn 12), de cœur à cœur, et discuter des relations mutuelles entre les Eglises, des problèmes essentiels de nos fidèles et des perspectives de développement de la civilisation humaine.
1. Par la volonté de Dieu le Père de qui vient tout don, au nom de Notre Seigneur Jésus Christ et avec le secours de l’Esprit Saint Consolateur, nous, Pape François et Kirill, Patriarche de Moscou et de toute la Russie, nous sommes rencontrés aujourd’hui à La Havane. Nous rendons grâce à Dieu, glorifié en la Trinité, pour cette rencontre, la première dans l’histoire.
Avec joie, nous nous sommes retrouvés comme des frères dans la foi chrétienne qui se rencontrent pour se « parler de vive voix » (2 Jn 12), de cœur à cœur, et discuter des relations mutuelles entre les Eglises, des problèmes essentiels de nos fidèles et des perspectives de développement de la civilisation humaine.
Il s'agit de la première rencontre entre un chef de l'Eglise catholique et le patriarche de la plus importante des Eglises orthodoxes depuis le schisme entre Eglises d'Orient et d'Occident en 1054.
« Finalement ». C’est le premier mot qu’a prononcé avec douceur le pape François en échangeant une longue et chaleureuse accolade avec le patriarche de Moscou, Kirill. Une rencontre historique qui s’est déroulée dans un petit salon boisé de l’aéroport de La Havane, le 12 février, à 14h25 (heure locale) précisément. Dans un mouvement parfaitement symétrique, le primat de l’Église catholique et celui de l’Église orthodoxe russe se sont avancés l’un vers l’autre devant une forêt de caméras et d’appareils photos, avant un échange de baisers fraternel, se dire quelques mots et prendre place chacun sur un fauteuil blanc pour deux heures d’entretien.
« Finalement ». C’est le premier mot qu’a prononcé avec douceur le pape François en échangeant une longue et chaleureuse accolade avec le patriarche de Moscou, Kirill. Une rencontre historique qui s’est déroulée dans un petit salon boisé de l’aéroport de La Havane, le 12 février, à 14h25 (heure locale) précisément. Dans un mouvement parfaitement symétrique, le primat de l’Église catholique et celui de l’Église orthodoxe russe se sont avancés l’un vers l’autre devant une forêt de caméras et d’appareils photos, avant un échange de baisers fraternel, se dire quelques mots et prendre place chacun sur un fauteuil blanc pour deux heures d’entretien.
Le 12 février 2016, jour de la fête des Trois Saints Hiérarques, nous fêterons le 85ème anniversaire de la fondation de notre paroisse.
A cette occasion, une liturgie solennelle sera célébrée à 10h00 dans l’église et sera suivie d’agapes fraternelles dans la salle Saint Lambert de la Mairie du 15ème arrondissement. Un concert unique de musique russe sera également donné à 20h00dans la salle des fêtes de la Mairie.
A cette occasion, une liturgie solennelle sera célébrée à 10h00 dans l’église et sera suivie d’agapes fraternelles dans la salle Saint Lambert de la Mairie du 15ème arrondissement. Un concert unique de musique russe sera également donné à 20h00dans la salle des fêtes de la Mairie.
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