Plateforme libre de discussion
|
L'exposition ouvre ses portes le mardi 26 septembre et dure jusqu'au 14 janvier 2018.
Inauguré en 1987, l’Institut du monde arabe s’est intéressé progressivement aux chrétiens de cette région.
Une exposition sur le pèlerinage à La Mecque, il y a trois ans, avait montré la curiosité du grand public pour la connaissance des religions. La CROIX
L'exposition « Chrétiens d'Orient. Deux mille ans d'histoire » éclaire l'histoire d'une communauté plurielle et son rôle majeur au Proche-Orient, aux plans tant politique et culturel que social et religieux. Au fil du parcours, des chefs-d'œuvre du patrimoine chrétien sont à découvrir, dont certains montrés en Europe pour la première fois.
Né à Jérusalem, le christianisme s’est rapidement diffusé à tout le Proche-Orient : il s'est implanté en Egypte et dans les actuels Liban, Syrie, Jordanie et Irak. Tout au long de l’Histoire, les chrétiens ont joué un rôle majeur dans le développement politique, culturel, social et religieux de cette région du monde.
Inauguré en 1987, l’Institut du monde arabe s’est intéressé progressivement aux chrétiens de cette région.
Une exposition sur le pèlerinage à La Mecque, il y a trois ans, avait montré la curiosité du grand public pour la connaissance des religions. La CROIX
L'exposition « Chrétiens d'Orient. Deux mille ans d'histoire » éclaire l'histoire d'une communauté plurielle et son rôle majeur au Proche-Orient, aux plans tant politique et culturel que social et religieux. Au fil du parcours, des chefs-d'œuvre du patrimoine chrétien sont à découvrir, dont certains montrés en Europe pour la première fois.
Né à Jérusalem, le christianisme s’est rapidement diffusé à tout le Proche-Orient : il s'est implanté en Egypte et dans les actuels Liban, Syrie, Jordanie et Irak. Tout au long de l’Histoire, les chrétiens ont joué un rôle majeur dans le développement politique, culturel, social et religieux de cette région du monde.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 28 Décembre 2017 à 16:00
|
1 commentaire
|
Permalien
Installé à Vernon, il raconte comment les orthodoxes d’Irak fêtent Noël
En 2015, Amer Matti a fui la terreur infligée par Daesh en Irak. Orthodoxe, le jeune homme raconte comment on fête la Nativité dans son pays : entre fête religieuse et réunion familiale.
Pour les chrétiens d’Irak, Noël, c’est avant tout une grande fête religieuse qui se prépare plusieurs jours à l’avance :
« Là-bas, ce sont les habitants qui décorent les rues. Quinze ou dix jours avant le 24 décembre, tout le monde prépare la grande fête qui aura lieu dans l’église. C’est en groupe, avec les voisins et la famille, qu’on pose les guirlandes ».
Point de sapin en Irak ni de neige par 15 C° mais qu’importe. L’arbre symbolique de Noël est bien là, le plus souvent en plastique mais la magie opère tout de même grâce aux guirlandes et lumières : « On y glisse même des petits mots, des vœux que l’on souhaite que Dieu exauce pour nous ».
En 2015, Amer Matti a fui la terreur infligée par Daesh en Irak. Orthodoxe, le jeune homme raconte comment on fête la Nativité dans son pays : entre fête religieuse et réunion familiale.
Pour les chrétiens d’Irak, Noël, c’est avant tout une grande fête religieuse qui se prépare plusieurs jours à l’avance :
« Là-bas, ce sont les habitants qui décorent les rues. Quinze ou dix jours avant le 24 décembre, tout le monde prépare la grande fête qui aura lieu dans l’église. C’est en groupe, avec les voisins et la famille, qu’on pose les guirlandes ».
Point de sapin en Irak ni de neige par 15 C° mais qu’importe. L’arbre symbolique de Noël est bien là, le plus souvent en plastique mais la magie opère tout de même grâce aux guirlandes et lumières : « On y glisse même des petits mots, des vœux que l’on souhaite que Dieu exauce pour nous ».
Dans le calendrier julien, chez les romains, c'était la fête de la naissance du Sol Invictus (le Soleil Invaincu) car c'était le jour du solstice d'hiver : c'est en effet à partir de cette date que les jours se rallongent : le soleil renaît... Bien entendu cette fête est très ancienne: on peut imaginer nos ancêtres inquiets de cette progressive disparition de la lumière. Le soleil va-t-il disparaître complètement? Et quelle joie en ce jour qui marque le retour à l'accroissement, la renaissance de la lumière…
Pour nous il s'agit de la lumière divine: Fiat lux! "Ta naissance, ô Christ notre Dieu, a fait resplendir dans le monde la lumière de l’intelligence." (Tropaire de Noël).
La première mention de la fête de Noël au 24 Décembre se trouve dans le calendrier romain des martyrs (le Martyrologue de 354 établi à partir d’un texte qui remonte à 336)." St Jérôme et St Léon écrivent sur le Mystère de Noël: "Jusqu’à ce jour les ténèbres croissaient, à partir d’aujourd’hui elles décroissent : la lumière croit, décroissent les ténèbres : le jour croit, l’erreur décroît, la vérité s’avance. Aujourd’hui naît notre soleil de justice ..." (St Jérôme, 347-420), St Augustin vers 415 dit: "Nous fêtons en ce jour, non le soleil, mais celui qui à fait le soleil et, en 425, l'empereur Théodose II codifie officiellement les cérémonies de la fête de Noël.
Pour nous il s'agit de la lumière divine: Fiat lux! "Ta naissance, ô Christ notre Dieu, a fait resplendir dans le monde la lumière de l’intelligence." (Tropaire de Noël).
La première mention de la fête de Noël au 24 Décembre se trouve dans le calendrier romain des martyrs (le Martyrologue de 354 établi à partir d’un texte qui remonte à 336)." St Jérôme et St Léon écrivent sur le Mystère de Noël: "Jusqu’à ce jour les ténèbres croissaient, à partir d’aujourd’hui elles décroissent : la lumière croit, décroissent les ténèbres : le jour croit, l’erreur décroît, la vérité s’avance. Aujourd’hui naît notre soleil de justice ..." (St Jérôme, 347-420), St Augustin vers 415 dit: "Nous fêtons en ce jour, non le soleil, mais celui qui à fait le soleil et, en 425, l'empereur Théodose II codifie officiellement les cérémonies de la fête de Noël.
Un jour du mois de Février 1965, un autobus rempli de voyageurs se rendait à la ville la plus proche. Le voisin immédiat du conducteur était un vieillard, grand et solide, d’environ soixante-quinze ans, à la barbe blanche. Il portait un chaud manteau à col de fourrure et un bonnet à oreillettes.
L’autobus avançait lentement car la neige tombait. Arrivé à un tournant de la route, ses chaînes arrière cassèrent. L’autobus freina et faillit s’écraser contre un autre autobus plein de monde, tout cela en l’espace d’un éclair. Notre conducteur perdit le contrôle de sa machine ; tous les cœurs frémirent. Les deux autobus s’arrêtèrent à un centimètre l’un de l’autre.
Le vieillard fît alors un signe de croix en s’écriant : «Gloire à Toi, Seigneur, gloire à Toi ! Que Ton nom soit béni, о sainte Mère de Dieu, Toi qui nous as sauvés !»...
L’autobus avançait lentement car la neige tombait. Arrivé à un tournant de la route, ses chaînes arrière cassèrent. L’autobus freina et faillit s’écraser contre un autre autobus plein de monde, tout cela en l’espace d’un éclair. Notre conducteur perdit le contrôle de sa machine ; tous les cœurs frémirent. Les deux autobus s’arrêtèrent à un centimètre l’un de l’autre.
Le vieillard fît alors un signe de croix en s’écriant : «Gloire à Toi, Seigneur, gloire à Toi ! Que Ton nom soit béni, о sainte Mère de Dieu, Toi qui nous as sauvés !»...
Il faut passer le mur de séparation entre Israéliens et Palestiniens pour arriver à Bethléem, un check-point, des graphes et puis enfin la ville.
Abîmée par les différents affrontements, les guerres qui se sont succédé, Bethléem se reconstruit et est aujourd’hui sous domination musulmane. Quand on remonte la rue principale, qu’on suit le flot de pèlerins, on peut que tomber sur cette Basilique de la Nativité. Considérée comme une des plus vielles églises au monde, elle a été bâtie là où la Vierge Marie a mis au monde Jésus
Pour rentrer, il faut emprunter une petite porte, que l’on appelle la porte de l’Humilité, s’abaisser, « pour saluer la Vierge », nous indique Marc, notre guide et ne pas se cogner la tête. La basilique est en réfection. Les poutres, qui datent du 17 ème siècle, sont en train d’être remplacées, « pour ne pas que le toit nous tombe dessus » souligne Marc. Si les poutres ont été changées au fur et à mesure des siècles, les murs datent bien du IVème, ils furent bâtis par l’empereur Constantin Ier le Grand, fils d’Hélène et abritent une étoile. Une étoile d’argent qui attire près de deux millions de personnes chaque année.
Abîmée par les différents affrontements, les guerres qui se sont succédé, Bethléem se reconstruit et est aujourd’hui sous domination musulmane. Quand on remonte la rue principale, qu’on suit le flot de pèlerins, on peut que tomber sur cette Basilique de la Nativité. Considérée comme une des plus vielles églises au monde, elle a été bâtie là où la Vierge Marie a mis au monde Jésus
Pour rentrer, il faut emprunter une petite porte, que l’on appelle la porte de l’Humilité, s’abaisser, « pour saluer la Vierge », nous indique Marc, notre guide et ne pas se cogner la tête. La basilique est en réfection. Les poutres, qui datent du 17 ème siècle, sont en train d’être remplacées, « pour ne pas que le toit nous tombe dessus » souligne Marc. Si les poutres ont été changées au fur et à mesure des siècles, les murs datent bien du IVème, ils furent bâtis par l’empereur Constantin Ier le Grand, fils d’Hélène et abritent une étoile. Une étoile d’argent qui attire près de deux millions de personnes chaque année.
Vladimir Legoyda s’est exprimé à propos de la résolution récemment adoptée par l’Assemblée des évêques à propos des fondements canoniques du mariage religieux.
« L’Eglise orthodoxe russe ne reconnait pas le principe du divorce religieux. Il peut arriver qu’un mariage puisse être reconnu comme ayant perdu sa canonicité.
- Si nous constatations des deuxièmes, voire des troisièmes mariages religieux, cela impliquerait qu’il existe un divorce religieux ?
Non, cette notion n’existe pas. Elle n’existe pas dans le droit canon et elle n’est pas mentionnée dans le document en question.
De quoi parlons-nous alors ?
« L’Eglise orthodoxe russe ne reconnait pas le principe du divorce religieux. Il peut arriver qu’un mariage puisse être reconnu comme ayant perdu sa canonicité.
- Si nous constatations des deuxièmes, voire des troisièmes mariages religieux, cela impliquerait qu’il existe un divorce religieux ?
Non, cette notion n’existe pas. Elle n’existe pas dans le droit canon et elle n’est pas mentionnée dans le document en question.
De quoi parlons-nous alors ?
Mgr Hermogène (1858-1918), d’abord évêque de Saratov, était un homme cultivé, un ascète au cœur pur et à la charité sans faille. Il fut amené à lutter contre la fermentation grandissante des idées révolutionnaires et s’y consacra sans restriction.
Ayant compris le danger de Raspoutine, il tenta d’obtenir de lui, par serment, la promesse de ne plus franchit le seuil du palais impérial. Raspoutine refusa. Alors, Mgr Hermogène, revêtu de l’étole et la croix en main, lança contre lui l’anathème puis, par télégramme, il supplia l’empereur Nicolas II de ne plus l’admettre chez lui. Le résultat de cette initiative se traduisit pour lui par sa retraite forcée au monastère de Jirovitsky à coté de Grodno, d’où il ne sortit qu’au début de la révolution. Il fut alors nommé évêque de Tobolsk.
En 1918 le patriarche Tikhon invita les orthodoxes à organiser des processions. L’heure était grave. A Tobolsk Mgr Hermogène fit préparer une procession mais il fut averti par les autorités qu’il serait arrêté.
Ayant compris le danger de Raspoutine, il tenta d’obtenir de lui, par serment, la promesse de ne plus franchit le seuil du palais impérial. Raspoutine refusa. Alors, Mgr Hermogène, revêtu de l’étole et la croix en main, lança contre lui l’anathème puis, par télégramme, il supplia l’empereur Nicolas II de ne plus l’admettre chez lui. Le résultat de cette initiative se traduisit pour lui par sa retraite forcée au monastère de Jirovitsky à coté de Grodno, d’où il ne sortit qu’au début de la révolution. Il fut alors nommé évêque de Tobolsk.
En 1918 le patriarche Tikhon invita les orthodoxes à organiser des processions. L’heure était grave. A Tobolsk Mgr Hermogène fit préparer une procession mais il fut averti par les autorités qu’il serait arrêté.
Les lecteurs de PO connaissent l' Higoumène Georges Leroy par les "Chroniques d'Abitibi": publiée il y a quelques années . De passage à Paris, il m'a fait part de ses impressions et m'a autorisé à les publier / VG /
Cher Vladimir,
voici mes impressions, après avoir concélébré en la Cathédrale de la Ste. Trinité, Quai Branly, à Paris :
À Paris, le pont Alexandre III franchit d'un bond élégant les eaux grises de la Seine. En aval, la tour Eiffel s'élance hardiment vers le ciel. Et juste au pied de celle-ci, à l'aplomb du fleuve, nous apercevons les silhouettes imprévues des bulbes dorés de la cathédrale de la Sainte Trinité. Il est impossible de ne pas la voir : elle se dresse juste en face de l'arrêt des bateaux-mouche, en l’un des endroits les plus touristiques de Paris.
J'ai eu l'honneur de concélébrer en la cathédrale de la Sainte-Trinité. À vrai dire, en franchissant le seuil des bâtiments jouxtant la cathédrale, je ne savais pas trop à quoi m'attendre. Assurément, c'est un endroit très officiel. Il bénéficie d'une surveillance rapprochée, chose indispensable par les temps qui courent. Je m'étais mentalement préparé un accueil poli mais froid… eh bien, ce fut tout le contraire qui m'arriva : un jeune homme souriant me conduisit jusqu'au sanctuaire, et le Recteur me reçut avec le sourire, et une très grande cordialité.
Cher Vladimir,
voici mes impressions, après avoir concélébré en la Cathédrale de la Ste. Trinité, Quai Branly, à Paris :
À Paris, le pont Alexandre III franchit d'un bond élégant les eaux grises de la Seine. En aval, la tour Eiffel s'élance hardiment vers le ciel. Et juste au pied de celle-ci, à l'aplomb du fleuve, nous apercevons les silhouettes imprévues des bulbes dorés de la cathédrale de la Sainte Trinité. Il est impossible de ne pas la voir : elle se dresse juste en face de l'arrêt des bateaux-mouche, en l’un des endroits les plus touristiques de Paris.
J'ai eu l'honneur de concélébrer en la cathédrale de la Sainte-Trinité. À vrai dire, en franchissant le seuil des bâtiments jouxtant la cathédrale, je ne savais pas trop à quoi m'attendre. Assurément, c'est un endroit très officiel. Il bénéficie d'une surveillance rapprochée, chose indispensable par les temps qui courent. Je m'étais mentalement préparé un accueil poli mais froid… eh bien, ce fut tout le contraire qui m'arriva : un jeune homme souriant me conduisit jusqu'au sanctuaire, et le Recteur me reçut avec le sourire, et une très grande cordialité.
Une exposition de photos intitulée "La charité en Russie" s'est ouverte à Rome. Les œuvres présentées, exécutées par des photographes d'art russes contemporains, reflètent la contribution de l'Eglise orthodoxe russe dans les actions de charité.
"L'exposition représente différents domaines de la charité, en commençant par l'aide aux enfants et aux invalides, aux personnes âgées, aux sourds, aux sans-abri, aux prisonniers et enfin aux efforts conjoints des Eglises orthodoxe russe et catholique romaine pour venir en aide aux réfugiés", a-t-on annoncé vendredi à Interfax à la Fondation "Grégoire le Théologien", l'un des organisateurs de l'exposition.
"L'exposition représente différents domaines de la charité, en commençant par l'aide aux enfants et aux invalides, aux personnes âgées, aux sourds, aux sans-abri, aux prisonniers et enfin aux efforts conjoints des Eglises orthodoxe russe et catholique romaine pour venir en aide aux réfugiés", a-t-on annoncé vendredi à Interfax à la Fondation "Grégoire le Théologien", l'un des organisateurs de l'exposition.
À l’approche des fêtes de fin d’année, le Centre spirituel et culturel russe à Paris a reçu un cadeau exceptionnel pour sa bibliothèque – une magnifique édition fac-similé du Recueil illustré des chroniques du XVIe siècle, un ouvrage créé en un seul exemplaire sur l’ordre du tsar Ivan le Terrible à des fins éducatives pour ses enfants, et jamais réédité par la suite.
Comme l’a noté l’ambassadeur de Russie en France Alexeï Mechkov, le Recueil illustré des chroniques est un monument de la littérature, de l’histoire et de l’art d’une portée mondiale. Il constitue une démonstration éloquente de l’existence et du développement sur le territoire de l’ancienne Russie, et plus tard de la principauté de Moscou, d’une culture originale, y compris d’une riche tradition littéraire des biographies historiques qui n’a rien à envier à la culture européenne, et ce bien avant Pierre le Grand et sa « fenêtre sur l’Europe ».
Comme l’a noté l’ambassadeur de Russie en France Alexeï Mechkov, le Recueil illustré des chroniques est un monument de la littérature, de l’histoire et de l’art d’une portée mondiale. Il constitue une démonstration éloquente de l’existence et du développement sur le territoire de l’ancienne Russie, et plus tard de la principauté de Moscou, d’une culture originale, y compris d’une riche tradition littéraire des biographies historiques qui n’a rien à envier à la culture européenne, et ce bien avant Pierre le Grand et sa « fenêtre sur l’Europe ».
L’archiprêtre Michel Tikhomirov 1869–1931
En 1924 la situation de l’Eglise orthodoxe était bien sombre dans la capitale de Saint Pétersbourg, devenue successivement Petrograd. L’église « vivante » (obnovlentcheskaya jyvaya tzerkovj)avait annexé presque tputes les paroisses de la ville et tous les prêtres non ralliés en avaient été exclus, à part deux, le père Xénophonte Vinogradov et le père Michel Tikhomirov. L’archiprêtre Vinogradov qui s’occupait de l’église grecque de Petrograd, jouissait de la protection de l’ambassade de Grèce. Il mourut en 1935.
L’archiprêtre Tikhomirov, l’ancien aumônier d’un régiment de la Garde, dirigeait l’église de la Transfiguration (Preobrajenky), ancienne cathédrale de la Garde. Privé de toute aide, il n’avait plus une minute de liberté. Pendant la période du Grands Carême 1924, il devait confesser chaque jour deux à trois cent personnes, car les vrais orthodoxes ne voulaient pas avoir affaire à l’église progressiste révolutionnaire. Les confessions étaient courtes, mais le fait de se présenter dans cette église qui leur avait été laissée, constituait un témoignage de loyauté chrétienne. L’année suivante, en 1925, le père se trouva un peu soulagé par le retour à Petrograd de deux vicaires.
En 1924 la situation de l’Eglise orthodoxe était bien sombre dans la capitale de Saint Pétersbourg, devenue successivement Petrograd. L’église « vivante » (obnovlentcheskaya jyvaya tzerkovj)avait annexé presque tputes les paroisses de la ville et tous les prêtres non ralliés en avaient été exclus, à part deux, le père Xénophonte Vinogradov et le père Michel Tikhomirov. L’archiprêtre Vinogradov qui s’occupait de l’église grecque de Petrograd, jouissait de la protection de l’ambassade de Grèce. Il mourut en 1935.
L’archiprêtre Tikhomirov, l’ancien aumônier d’un régiment de la Garde, dirigeait l’église de la Transfiguration (Preobrajenky), ancienne cathédrale de la Garde. Privé de toute aide, il n’avait plus une minute de liberté. Pendant la période du Grands Carême 1924, il devait confesser chaque jour deux à trois cent personnes, car les vrais orthodoxes ne voulaient pas avoir affaire à l’église progressiste révolutionnaire. Les confessions étaient courtes, mais le fait de se présenter dans cette église qui leur avait été laissée, constituait un témoignage de loyauté chrétienne. L’année suivante, en 1925, le père se trouva un peu soulagé par le retour à Petrograd de deux vicaires.
Du 19 au 21 décembre à Paris, le Centre spirituel et culturel orthodoxe russe accueillera le premier « Salon de l’icône russe », organisé par le diocèse de Chersonèse.
Cet événement tiendra sa première édition, parallèlement à l’exposition du patrimoine iconographique de Léonide Ouspensky. Chaque jour, vous aurez la possibilité de découvrir les icônes de peintres contemporains, de les acheter, et de vous procurer tout le matériel nécessaire à la peinture et l’écriture des icônes.
Le 20 décembre à 19h00 un documentaire de Pavel Shilov intitulé « La naissance de l’icône » sera projeté dans l’amphithéâtre du centre. Unique dans son genre, ce salon aura lieu dans le hall de l’amphithéâtre du centre du mardi 19 au jeudi 21 décembre de 15h00 à 20h00.
Cet événement tiendra sa première édition, parallèlement à l’exposition du patrimoine iconographique de Léonide Ouspensky. Chaque jour, vous aurez la possibilité de découvrir les icônes de peintres contemporains, de les acheter, et de vous procurer tout le matériel nécessaire à la peinture et l’écriture des icônes.
Le 20 décembre à 19h00 un documentaire de Pavel Shilov intitulé « La naissance de l’icône » sera projeté dans l’amphithéâtre du centre. Unique dans son genre, ce salon aura lieu dans le hall de l’amphithéâtre du centre du mardi 19 au jeudi 21 décembre de 15h00 à 20h00.
4e lettre du métropolite Hilarion, primat de l’Église russe hors-frontière au clergé et aux fidèles de la cathédrale de la Sainte-Croix à Genève
En ce jour de la fête de l’icône de la Mère de Dieu de Koursk, j’exprime mes cordiales salutations à vous tous, vous souhaitant l’aide céleste et la protection de la Très bénie Vierge et Mère de Dieu. Devant cette sainte icône, nous prions aujourd’hui pour notre troupeau en Europe occidentale. Revenu de Moscou, je m’empresse de m’adresser à vous, mes chers pères, frères et sœurs.
Le Synode des évêques de l’Église russe hors-frontières, qui s’est réuni en séance élargie à l’occasion de l’Assemblée des évêques de l’Église orthodoxe russe, consacrée au centenaire du rétablissement du Patriarcat en Russie, a examiné avec minutie la situation à la cathédrale de l’Exaltation de la Croix à Genève et a écouté tant les membres de la commission épiscopale, que l’archevêque Michel de Genève
En ce jour de la fête de l’icône de la Mère de Dieu de Koursk, j’exprime mes cordiales salutations à vous tous, vous souhaitant l’aide céleste et la protection de la Très bénie Vierge et Mère de Dieu. Devant cette sainte icône, nous prions aujourd’hui pour notre troupeau en Europe occidentale. Revenu de Moscou, je m’empresse de m’adresser à vous, mes chers pères, frères et sœurs.
Le Synode des évêques de l’Église russe hors-frontières, qui s’est réuni en séance élargie à l’occasion de l’Assemblée des évêques de l’Église orthodoxe russe, consacrée au centenaire du rétablissement du Patriarcat en Russie, a examiné avec minutie la situation à la cathédrale de l’Exaltation de la Croix à Genève et a écouté tant les membres de la commission épiscopale, que l’archevêque Michel de Genève
Les premiers égyptiens coptes arrivèrent en France dans les années 1960.
Estimée à environ 100.000 fidèles aujourd’hui, la communauté copte de France s’est développée depuis une quarantaine d’années en provenance d’Egypte, où les chrétiens ont dénoncé la persistance de discriminations depuis le régime de Nasser (1954-1970).
Un nouveau diocèse copte-orthodoxe a été créé pour Paris et le nord de France ; son premier évêque titulaire, Anba Marc, a été intronisé samedi 25 novembre en l’église Sainte-Marie, dans l’Essonne.
La création de ce deuxième diocèse par le Saint Synode de l’Église copte-orthodoxe répond ainsi aux besoins d’une communauté qui ne cesse de croître sur le sol français, surtout depuis les bouleversements nés du « printemps arabe » en Égypte, les discriminations et attentats sanglants qui ont touché cette communauté chrétienne , la plus importante du Moyen-Orient (Les coptes représenteraient, selon plusieurs sources, au moins 10% de la population égyptienne).[
Estimée à environ 100.000 fidèles aujourd’hui, la communauté copte de France s’est développée depuis une quarantaine d’années en provenance d’Egypte, où les chrétiens ont dénoncé la persistance de discriminations depuis le régime de Nasser (1954-1970).
Un nouveau diocèse copte-orthodoxe a été créé pour Paris et le nord de France ; son premier évêque titulaire, Anba Marc, a été intronisé samedi 25 novembre en l’église Sainte-Marie, dans l’Essonne.
La création de ce deuxième diocèse par le Saint Synode de l’Église copte-orthodoxe répond ainsi aux besoins d’une communauté qui ne cesse de croître sur le sol français, surtout depuis les bouleversements nés du « printemps arabe » en Égypte, les discriminations et attentats sanglants qui ont touché cette communauté chrétienne , la plus importante du Moyen-Orient (Les coptes représenteraient, selon plusieurs sources, au moins 10% de la population égyptienne).[
Avec la bénédiction de l'évêque Nestor le livre de "SIGNES DE LUMIÈRE" du Frère Jean aux Editions "ART SACRÉ" - poèmes et photos" est en vente à la librairie du Centre spirituel et culturel du quai Branly. Il est préfacé par le père Boris Bobrinskoy, traduit en russe par Anna Davidenkoff.
Frère Jean est prêtre, il dépend canoniquement de l’Archevêché russe en Europe occidentale dans l’obédience du Patriarcat œcuménique de Constantinople. Ce recueil poétique et photographique témoigne, par une écriture de lumière, du quotidien d’un moine orthodoxe qui demeure émerveillé par la majesté du simple.
Frère Jean est prêtre, il dépend canoniquement de l’Archevêché russe en Europe occidentale dans l’obédience du Patriarcat œcuménique de Constantinople. Ce recueil poétique et photographique témoigne, par une écriture de lumière, du quotidien d’un moine orthodoxe qui demeure émerveillé par la majesté du simple.
Après la polémique de la statue de Jean-Paul II, Ploërmel est symbole de l’« identité chrétienne »
Installé sur un petit parking depuis 2006 la statue de Jean-Paul II surmonté d’une grande croix, attire en ce jour pluvieux quelques badauds qui immortalisent leur venue à Ploërmel.
La ville paisible de 10 000 habitants a gagné une notoriété internationale, depuis que le 25 octobre le Conseil d’État donnait six mois à la commune du Morbihan pour retirer la croix de la statue. Une polémique virulente s’en est suivie autour de la défense de l’« identité de la France »!
En ce week-end de décembre, dans les rues de Ploërmel, l’approche de Noël et sa « quinzaine commerciale » ont pris le pas sur une querelle qui suscite autant d’exaspération que d’incrédulité. Alors qu’elle achète son journal, une habitante, agacée, demande à ce qu’on laisse Jean-Paul II « tranquille ». Derrière la caisse de la petite épicerie, Candice affirme, en rendant la monnaie, que la statue « fait maintenant partie du paysage » et se désole de ne pas pouvoir vendre de carte postale du monument aux touristes de passage qui lui en demandent.
Installé sur un petit parking depuis 2006 la statue de Jean-Paul II surmonté d’une grande croix, attire en ce jour pluvieux quelques badauds qui immortalisent leur venue à Ploërmel.
La ville paisible de 10 000 habitants a gagné une notoriété internationale, depuis que le 25 octobre le Conseil d’État donnait six mois à la commune du Morbihan pour retirer la croix de la statue. Une polémique virulente s’en est suivie autour de la défense de l’« identité de la France »!
En ce week-end de décembre, dans les rues de Ploërmel, l’approche de Noël et sa « quinzaine commerciale » ont pris le pas sur une querelle qui suscite autant d’exaspération que d’incrédulité. Alors qu’elle achète son journal, une habitante, agacée, demande à ce qu’on laisse Jean-Paul II « tranquille ». Derrière la caisse de la petite épicerie, Candice affirme, en rendant la monnaie, que la statue « fait maintenant partie du paysage » et se désole de ne pas pouvoir vendre de carte postale du monument aux touristes de passage qui lui en demandent.
Père Placide Deseille, « De l’Orient à l’Occident. Orthodoxie et catholicisme », Avant-propos de Bernard Le Caro, Éditions des Syrtes, Genève, 2017, 348 p.
C’est une excellente idée d’avoir rassemblé, dans ce volume, les riches études de l’Archimandrite Placide Deseille, qui datent pour beaucoup d’entre elles de l’époque déjà ancienne où il donnait des conférences régulières et très suivies à Montgeron, mais qui après des années passées n’ont pas pris une ride. Ces textes avaient été publiés sous forme de fascicules par son monastère, et de ce fait n’avaient pas connu toute la diffusion qu’ils méritaient. Le fait de les réunir permet des les avoir tous, mais aussi et surtout de monter un ensemble cohérent, consacré pour l’essentiel à une réflexion historique, théologique et spirituelle sur les rapports entre l’Orient et l’Occident chrétiens avant et après le schisme.
C’est une excellente idée d’avoir rassemblé, dans ce volume, les riches études de l’Archimandrite Placide Deseille, qui datent pour beaucoup d’entre elles de l’époque déjà ancienne où il donnait des conférences régulières et très suivies à Montgeron, mais qui après des années passées n’ont pas pris une ride. Ces textes avaient été publiés sous forme de fascicules par son monastère, et de ce fait n’avaient pas connu toute la diffusion qu’ils méritaient. Le fait de les réunir permet des les avoir tous, mais aussi et surtout de monter un ensemble cohérent, consacré pour l’essentiel à une réflexion historique, théologique et spirituelle sur les rapports entre l’Orient et l’Occident chrétiens avant et après le schisme.
Ce clip vidéo réalisé par Alexey Vozniuk, est dédié au premier anniversaire de la consécration de la cathédrale Sainte-Trinité (1, quai Branly, Paris, 7ème) du Centre spirituel et culturel orthodoxe russe.
Le soir du 8 décembre, à l'occasion du premier anniversaire de la consécration de la cathédrale de la Sainte-Trinité sur le quai Branly à Paris, entouré par le clergé de la cathédrale eu diocèse, l'évèque Nestor de Chersonèse à célébré un office d'action de grâce.
L'évêque de Region Irénée, vicaire de la métropole de la Gaule (Patriarcat de Constantinople), de nombreux invités et fidèles de la cathédrale et d'autres paroisses assistaient à l'office. SUITE
Le soir du 8 décembre, à l'occasion du premier anniversaire de la consécration de la cathédrale de la Sainte-Trinité sur le quai Branly à Paris, entouré par le clergé de la cathédrale eu diocèse, l'évèque Nestor de Chersonèse à célébré un office d'action de grâce.
L'évêque de Region Irénée, vicaire de la métropole de la Gaule (Patriarcat de Constantinople), de nombreux invités et fidèles de la cathédrale et d'autres paroisses assistaient à l'office. SUITE
Le monastère de Tézè
2 décembre 2017
Hièromoine Joseph Pavlinciuc
La prière liturgique, une nécessité fondamentale. L’épiclèse dans les liturgies orthodoxes des Saints Jean Chrysostome et Basile le Grand
Introduction
La prière liturgique est une nécessité fondamentale pour la vie ecclésiastique et plus largement pour toute la plénitude de la vie spirituelle. Les chrétiens, fidèles et clergé, se réunissent à chaque Liturgie pour rendre grâce au Seigneur, pour partager l’amour divin et pour communier au Précieux Corps et au Précieux Sang de notre Seigneur.
Le terme « liturgie » est composé de deux mots grecs signifiant « action du peuple » ou « action commune ». Λειτουργία / leitourgía, provient de l'adjectif λειτος / leïtos, « publique », dérivé de λεώς = λαός / laos, « peuple » et du nom commun ἐργον / ergon, « action, œuvre, service ».
Il s'agit aussi de l'action de Dieu "pour" le Peuple et, enfin, une action de Dieu et du Peuple réuni au service du Salut du monde. Donc, la liturgie existe pour la gloire de Dieu et le Salut du monde.
Je vais insister sur la présentation spirituelle et pratique de la Divine Liturgie sans entrer dans les détails de l’explication historique, dogmatique et hymnographique.
2 décembre 2017
Hièromoine Joseph Pavlinciuc
La prière liturgique, une nécessité fondamentale. L’épiclèse dans les liturgies orthodoxes des Saints Jean Chrysostome et Basile le Grand
Introduction
La prière liturgique est une nécessité fondamentale pour la vie ecclésiastique et plus largement pour toute la plénitude de la vie spirituelle. Les chrétiens, fidèles et clergé, se réunissent à chaque Liturgie pour rendre grâce au Seigneur, pour partager l’amour divin et pour communier au Précieux Corps et au Précieux Sang de notre Seigneur.
Le terme « liturgie » est composé de deux mots grecs signifiant « action du peuple » ou « action commune ». Λειτουργία / leitourgía, provient de l'adjectif λειτος / leïtos, « publique », dérivé de λεώς = λαός / laos, « peuple » et du nom commun ἐργον / ergon, « action, œuvre, service ».
Il s'agit aussi de l'action de Dieu "pour" le Peuple et, enfin, une action de Dieu et du Peuple réuni au service du Salut du monde. Donc, la liturgie existe pour la gloire de Dieu et le Salut du monde.
Je vais insister sur la présentation spirituelle et pratique de la Divine Liturgie sans entrer dans les détails de l’explication historique, dogmatique et hymnographique.
Allocution du père Georges Sheshko:
Chers amis,
Monseigneur Nestor, souffrant, regrette de ne pas être parmi nous ce soir . Il m’a chargé de vous transmettre sa bénédiction ainsi que son message de bienvenue à l’occasion de l’inauguration de l’exposition consacrée à l’héritage iconographique de Léonide Ouspensky, célèbre iconographe et théologien de l’icône.
Monseigneur Nestor remercie du fond de son cœur et salue tous ceux qui ont œuvré avec persévérance pour organiser cette exposition, ceux qui se consacrent à faire rayonner le talent de Léonide Ouspensky. Je pense en premier à Madame Emilie van Taack.
Voici le message de Son Excellence :
« L’art et les talents de Léonide Ouspensky restent uniques non seulement grâce à sa manière de peindre, mais aussi parce que nous percevons en son œuvre l’immense effort intellectuel, théologique, spirituel en vue de transmettre, de raconter, d’expliquer ce qu’est l’essence de l’icône.
Chers amis,
Monseigneur Nestor, souffrant, regrette de ne pas être parmi nous ce soir . Il m’a chargé de vous transmettre sa bénédiction ainsi que son message de bienvenue à l’occasion de l’inauguration de l’exposition consacrée à l’héritage iconographique de Léonide Ouspensky, célèbre iconographe et théologien de l’icône.
Monseigneur Nestor remercie du fond de son cœur et salue tous ceux qui ont œuvré avec persévérance pour organiser cette exposition, ceux qui se consacrent à faire rayonner le talent de Léonide Ouspensky. Je pense en premier à Madame Emilie van Taack.
Voici le message de Son Excellence :
« L’art et les talents de Léonide Ouspensky restent uniques non seulement grâce à sa manière de peindre, mais aussi parce que nous percevons en son œuvre l’immense effort intellectuel, théologique, spirituel en vue de transmettre, de raconter, d’expliquer ce qu’est l’essence de l’icône.
Sondage
Derniers commentaires
-
Surprenantes fresques dans un monastère en Serbie
19/09/2024 13:35 - Patrick -
"Il n'y a aucune excuse pour ceux qui déclenchent des guerres", - Mgr Onuphre, Primat de l'Eglise d’Ukraine, PM
14/04/2023 05:58 - Gilles -
Le père George Egorov, sa visite pastorale à la Légion étrangère
12/12/2022 12:55 - Baron André -
OSCE demande à Russie ce cesser la destruction d'églises en Ukraine
10/05/2022 03:22 - pere jean -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
14/04/2022 19:15 - Hai Lin -
Deux hiérarques russes s’expriment à titre personnel à propos de la guerre et de la paix, de la situation en Russie
14/04/2022 10:39 - Marie Genko -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
14/04/2022 10:26 - Marie Genko -
Le Parlement Européen a condamné le patriarche Cyrille et a félicité le clergé orthodoxe qui s'est opposé à la guerre en Ukraine
13/04/2022 21:21 - Gilles -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
12/04/2022 23:05 - Théophile -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
12/04/2022 22:00 - Nadejda na Mir
Liens francophones