Plateforme libre de discussion
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V. G.
Je vous propose un discours prononcé par Mgr Antoine en janvier 1967 à Paris, probablement à l'occasion de la "Semaine de l'Unité".
Ce texte reste d'actualité, même si le début est historiquement connoté: presque vingt ans après la fondation du COE (1948), le mouvement œcuménique semble à son apogée (1) Les représentants des Eglises orthodoxes ont clairement confirmé leurs positions exprimées précédemment dans [la Déclaration d'Oberlin]url: http://www.egliserusse.eu/blogdiscussion/Declaration-des-representants-orthodoxes-a-la-conference-d-Oberlin-1957_a953.html (1957 cf. ibid.) et l'Eglise catholique a rejoint le mouvement en 1964 "Unitatis Redintegratio. Ibid.
Mais Mgr Antoine met le doigt sur les difficultés profondes qui apparaissent derrière une convergence de façade et qui aboutiront aux profondes divergences actuelles. Il montre aussi combien cette recherche de l'Unité demande en fait un effort à chacun pour faire participer l'autre: "Il y a aussi le fait que nous n'arriverons jamais à rien si nous ne nous rappelons que par rapport à l'autre, qui est l'objet de notre dialogue, notre attitude doit être celle du Christ Lui-même; du Christ, du Dieu Un dans la Sainte Trinité, qui est le Dieu de tous et de chacun; du Dieu qui aime également les bons et les méchants, qui déverse Sa charité sur les bons et les méchants."
Et cet appel de notre regretté pasteur ne s'applique pas uniquement à nos rapports avec les hétérodoxes; il convient aussi à nos relations avec nos frères Orthodoxes car, là aussi, dès que nous avons une divergence de vues, nous avons tendance à oublier que "personne ne peut reconnaître dans le prophète de Galilée le Verbe incarné de Dieu et son Seigneur, si l'Esprit Saint lui-même ne le lui révèle".
Voici le texte de la conférence de Mgr Antoine (titres et notes de VG)
Je vous propose un discours prononcé par Mgr Antoine en janvier 1967 à Paris, probablement à l'occasion de la "Semaine de l'Unité".
Ce texte reste d'actualité, même si le début est historiquement connoté: presque vingt ans après la fondation du COE (1948), le mouvement œcuménique semble à son apogée (1) Les représentants des Eglises orthodoxes ont clairement confirmé leurs positions exprimées précédemment dans [la Déclaration d'Oberlin]url: http://www.egliserusse.eu/blogdiscussion/Declaration-des-representants-orthodoxes-a-la-conference-d-Oberlin-1957_a953.html (1957 cf. ibid.) et l'Eglise catholique a rejoint le mouvement en 1964 "Unitatis Redintegratio. Ibid.
Mais Mgr Antoine met le doigt sur les difficultés profondes qui apparaissent derrière une convergence de façade et qui aboutiront aux profondes divergences actuelles. Il montre aussi combien cette recherche de l'Unité demande en fait un effort à chacun pour faire participer l'autre: "Il y a aussi le fait que nous n'arriverons jamais à rien si nous ne nous rappelons que par rapport à l'autre, qui est l'objet de notre dialogue, notre attitude doit être celle du Christ Lui-même; du Christ, du Dieu Un dans la Sainte Trinité, qui est le Dieu de tous et de chacun; du Dieu qui aime également les bons et les méchants, qui déverse Sa charité sur les bons et les méchants."
Et cet appel de notre regretté pasteur ne s'applique pas uniquement à nos rapports avec les hétérodoxes; il convient aussi à nos relations avec nos frères Orthodoxes car, là aussi, dès que nous avons une divergence de vues, nous avons tendance à oublier que "personne ne peut reconnaître dans le prophète de Galilée le Verbe incarné de Dieu et son Seigneur, si l'Esprit Saint lui-même ne le lui révèle".
Voici le texte de la conférence de Mgr Antoine (titres et notes de VG)
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 5 Avril 2019 à 09:52
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29 commentaires
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Au patriarcat de Moscou, on estime que Constantinople doit reconnaître et corriger son « erreur » et appeler les « schismatiques » à se repentir.
Son service de presse annonce que le synode de l’Église orthodoxe ukrainienne (patriarcat de Moscou), lors de sa session de ce mercredi 3 avril, a appelé le patriarche de Constantinople à revenir sur le Tomos accordant l’autocéphalie à l’Église orthodoxe en Ukraine.
Dans le communiqué, il est indiqué que le patriarche œcuménique doit reconnaître son erreur et annuler le Tomos :
« Il faut reconnaître que les actes du patriarcat de Constantinople concernant l’Ukraine ont causé beaucoup de tort à l’orthodoxie ukrainienne et ont même porté atteinte à l’unité de l’orthodoxie. Nous considérons que le patriarcat de Constantinople et le patriarche Bartholomée personnellement doivent reconnaître leur erreur et œuvrer à sa rectification. »
Les membres du synode estiment que la question ukrainienne doit être réglée par une assemblée pan-orthodoxe.
Son service de presse annonce que le synode de l’Église orthodoxe ukrainienne (patriarcat de Moscou), lors de sa session de ce mercredi 3 avril, a appelé le patriarche de Constantinople à revenir sur le Tomos accordant l’autocéphalie à l’Église orthodoxe en Ukraine.
Dans le communiqué, il est indiqué que le patriarche œcuménique doit reconnaître son erreur et annuler le Tomos :
« Il faut reconnaître que les actes du patriarcat de Constantinople concernant l’Ukraine ont causé beaucoup de tort à l’orthodoxie ukrainienne et ont même porté atteinte à l’unité de l’orthodoxie. Nous considérons que le patriarcat de Constantinople et le patriarche Bartholomée personnellement doivent reconnaître leur erreur et œuvrer à sa rectification. »
Les membres du synode estiment que la question ukrainienne doit être réglée par une assemblée pan-orthodoxe.
A Rostov sur le Don, peu avant la seconde guerre mondiale, l’église Saint Séraphin, située dans la rue Gailovskaya fut désaffectée et transformée en cinéma.
A droite, dans l’église, on pouvait voir une magnifique fresque représentant la Vierge. Lorsque l’église devint cinéma, cette fresque fut recouverte d’une épaisse couche de chaux, mais il arriva quelque chose de tout à fait imprévisible.
Chaque fois que l’on éteignait la lumière dans « la salle », l’icône apparaissait et brillait d’une telle lumière que l’écran s’obscurcissait. Avertie de cette étrange apparition, une commission municipale vint à plusieurs reprises voir ce qui se passait. A chaque séance, cette commission put constater le phénomène. On jugea que la couche de chaux n’était pas assez épaisse mais, en dépit des nouvelles couches surajoutées, l’icône s’illuminait toujours, attirant vers elle toute l’attention du public.
A droite, dans l’église, on pouvait voir une magnifique fresque représentant la Vierge. Lorsque l’église devint cinéma, cette fresque fut recouverte d’une épaisse couche de chaux, mais il arriva quelque chose de tout à fait imprévisible.
Chaque fois que l’on éteignait la lumière dans « la salle », l’icône apparaissait et brillait d’une telle lumière que l’écran s’obscurcissait. Avertie de cette étrange apparition, une commission municipale vint à plusieurs reprises voir ce qui se passait. A chaque séance, cette commission put constater le phénomène. On jugea que la couche de chaux n’était pas assez épaisse mais, en dépit des nouvelles couches surajoutées, l’icône s’illuminait toujours, attirant vers elle toute l’attention du public.
Vladimir Golovanow : Voici la conclusion de cet article particulièrement intéressant
Dans cette situation de désordre, tout le monde navigue à vue. Le monde orthodoxe est un acteur parmi d’autres, qui a lui aussi un patrimoine, une richesse. Et au-delà des prises de position parfois très conservatrices, il a même une culture du compromis et de la résilience qui peuvent être utiles : après tout (et cela leur a été reproché) les Églises orthodoxes ont su en leur temps composer avec les Mongols, les sultans ottomans ou avec le pouvoir athée soviétique. Elles sont habituées à évoluer dans un univers très sécularisé, avec un modèle particulier d’articulation entre le religieux et la politique. Elles peuvent participer dans toute leur diversité à la création de nouvelles convergences et de pôles de résistance face aux désordres, indispensables si l’on veut éviter les pires scénarios.
Or ces convergences, qui ne pourront uniquement se baser sur les alliances du passé, se devront d’être complexes. Elles pourront difficilement se limiter à un ordre américain, ou même, pour le monde orthodoxe, à un très improbable (pour le moment) ordre russo-américain. A vrai dire, les bouleversements actuels peuvent même créer des convergences encore impensables il y a peu. Après tout, tant que le catholicisme et l’orthodoxie étaient fortement territorialisés, adossés à deux espaces de civilisation clairement distincts, toutes les tentatives d’union voulues d’en haut, par les pouvoirs politiques et ecclésiastiques, ont échoué.
Dans cette situation de désordre, tout le monde navigue à vue. Le monde orthodoxe est un acteur parmi d’autres, qui a lui aussi un patrimoine, une richesse. Et au-delà des prises de position parfois très conservatrices, il a même une culture du compromis et de la résilience qui peuvent être utiles : après tout (et cela leur a été reproché) les Églises orthodoxes ont su en leur temps composer avec les Mongols, les sultans ottomans ou avec le pouvoir athée soviétique. Elles sont habituées à évoluer dans un univers très sécularisé, avec un modèle particulier d’articulation entre le religieux et la politique. Elles peuvent participer dans toute leur diversité à la création de nouvelles convergences et de pôles de résistance face aux désordres, indispensables si l’on veut éviter les pires scénarios.
Or ces convergences, qui ne pourront uniquement se baser sur les alliances du passé, se devront d’être complexes. Elles pourront difficilement se limiter à un ordre américain, ou même, pour le monde orthodoxe, à un très improbable (pour le moment) ordre russo-américain. A vrai dire, les bouleversements actuels peuvent même créer des convergences encore impensables il y a peu. Après tout, tant que le catholicisme et l’orthodoxie étaient fortement territorialisés, adossés à deux espaces de civilisation clairement distincts, toutes les tentatives d’union voulues d’en haut, par les pouvoirs politiques et ecclésiastiques, ont échoué.
Xenia Krivochèine
Mère Marie est largement connue en tant que poète de l'époque de "l'Age d'argent". Mais elle ne l'est pas suffisamment connue en tant qu'Artiste. L'œuvre de mère Marie - tableaux, estampes, broderies, le tout d'une rare expressivité se trouve chez des collectionneurs privés ou dans des paroisses orthodoxes en France et en Grande Bretagne. Peu de ces pièces ont été publiés. Le livre est accompagné d' un texte très fourni consacré à la vie et à l'art de la moniale, on y trouve de nombreuses références.
Mère Marie, a commencé par être connue en tant que poète lyrique sous le nom de Kouzmina-Karavaeva. Ses premières poésies ont été composées du vivant d'Alexandre Blok, époque entrée dans l'histoire de l'art sous le nom de " Siècle d'argent ". Son œuvre picturale et artistique est malheureusement restée bien plus confidentielle. Certains critiques estiment que mère Marie avait une vocation de peintre plus que de poète. Plusieurs raisons font que l'étude du patrimoine artistique de mère Marie est difficile. La vie ainsi que l'œuvre de mère Marie consistent de deux parties, ceci à cause de l'exil.
Sa vie consciente commence à Moscou. Adolescente, elle tombe passionnément amoureuse, du poète symboliste Alexandre Blok . Il a 26 ans, elle 15. Liaison platonique, mais à jamais décisive . "Vous êtes entré dans mon cœur et vous n'en sortirez jamais", lui écrit-elle, bien plus tard. Cette passion survivra en elle, indifférente aux exils comme au passage des ans. "Nos rapports ne dépendent ni de l'espace ni du temps", dira-t-elle encore un jour a propos de celui a qui elle avait écrit : "Je peux continuer à vivre seulement parce que je sais que vous êtes a moi pour l'éternité."
L'amoureuse éperdue se marie avec un ami de son inaccessible poète, mais ce couple mal ajuste se défait. Elisabeth finit par avoir un enfant avec un autre, un "homme simple", comme Blok autrefois le lui avait conseillé. Sa première fille, Gayana, naît en Crimée. C'est là aussi que la trouve la révolution d'Octobre. Elle devient maire de la ville d'Anapa, se remarie avec un officier cosaque et finit par s'exiler a Paris avec ce second mari, sa première fille et deux nouveaux enfants. Ces tribulations ne présagent en rien sa future sainteté. Tout change à partir de 1927, année de la mort de sa plus jeune fille âgée de 5 ans. "Ma vie n'est plus la même", dit-elle.
Mère Marie est largement connue en tant que poète de l'époque de "l'Age d'argent". Mais elle ne l'est pas suffisamment connue en tant qu'Artiste. L'œuvre de mère Marie - tableaux, estampes, broderies, le tout d'une rare expressivité se trouve chez des collectionneurs privés ou dans des paroisses orthodoxes en France et en Grande Bretagne. Peu de ces pièces ont été publiés. Le livre est accompagné d' un texte très fourni consacré à la vie et à l'art de la moniale, on y trouve de nombreuses références.
Mère Marie, a commencé par être connue en tant que poète lyrique sous le nom de Kouzmina-Karavaeva. Ses premières poésies ont été composées du vivant d'Alexandre Blok, époque entrée dans l'histoire de l'art sous le nom de " Siècle d'argent ". Son œuvre picturale et artistique est malheureusement restée bien plus confidentielle. Certains critiques estiment que mère Marie avait une vocation de peintre plus que de poète. Plusieurs raisons font que l'étude du patrimoine artistique de mère Marie est difficile. La vie ainsi que l'œuvre de mère Marie consistent de deux parties, ceci à cause de l'exil.
Sa vie consciente commence à Moscou. Adolescente, elle tombe passionnément amoureuse, du poète symboliste Alexandre Blok . Il a 26 ans, elle 15. Liaison platonique, mais à jamais décisive . "Vous êtes entré dans mon cœur et vous n'en sortirez jamais", lui écrit-elle, bien plus tard. Cette passion survivra en elle, indifférente aux exils comme au passage des ans. "Nos rapports ne dépendent ni de l'espace ni du temps", dira-t-elle encore un jour a propos de celui a qui elle avait écrit : "Je peux continuer à vivre seulement parce que je sais que vous êtes a moi pour l'éternité."
L'amoureuse éperdue se marie avec un ami de son inaccessible poète, mais ce couple mal ajuste se défait. Elisabeth finit par avoir un enfant avec un autre, un "homme simple", comme Blok autrefois le lui avait conseillé. Sa première fille, Gayana, naît en Crimée. C'est là aussi que la trouve la révolution d'Octobre. Elle devient maire de la ville d'Anapa, se remarie avec un officier cosaque et finit par s'exiler a Paris avec ce second mari, sa première fille et deux nouveaux enfants. Ces tribulations ne présagent en rien sa future sainteté. Tout change à partir de 1927, année de la mort de sa plus jeune fille âgée de 5 ans. "Ma vie n'est plus la même", dit-elle.
Le 31 mars 1945 mère Marie (Skobtsov) périssait en martyre dans le camp de Ravensbrück
Сайт "Русская планета": Жизнь и подвиг в лагере смерти Равенсбрюк. По дорогам канонизированной матери Марии /Скобцовой/.
La revue et le site "Foma" ont produit un film de une minute pour raconter la vie et le destin de Mère Marie /Skobtsov/ 1891-1945
Au cours des dernières décennies le nom de cette femme admirable est devenu connu dans le monde entier: des ouvrages, de nombreux sites lui sont consacrées, des conférences se réunissent pour en parler
Сайт "Русская планета": Жизнь и подвиг в лагере смерти Равенсбрюк. По дорогам канонизированной матери Марии /Скобцовой/.
La revue et le site "Foma" ont produit un film de une minute pour raconter la vie et le destin de Mère Marie /Skobtsov/ 1891-1945
Au cours des dernières décennies le nom de cette femme admirable est devenu connu dans le monde entier: des ouvrages, de nombreux sites lui sont consacrées, des conférences se réunissent pour en parler
Vladimir Golovanow
"L'expérience des deux branches de l'orthodoxie russe – dans le GOULAG, et dans l'émigration – démontre que seul le mouvement à partir de la base peut reprendre l'Église aux forces de ce monde, la libérer pour le service au Dieu et des hommes"(*)
Père Georges Kotchetkov Rappelant que le patriarcat de Constantinople a décidé le 27 novembre 2018 "l’intégration et le rattachement des paroisses /de L’Archevêché/ aux différentes saintes métropoles du Patriarcat œcuménique dans les pays où elles se trouvent" et la décision de l'Assemblée Générale Extraordinaire de L’Archevêché (AGE) du 23 février 2019 " de ne pas dissoudre l’Archevêché, mais de le conserver comme entité ecclésiale unie selon sa forme primitive", le journal en ligne "Planète russe" a publié un beau plaidoyer pour le retour de l'Archevêché à l'Église russe (*).
Mais il y a aussi d'autres positions au sein de L’Archevêché que nous analyserons en deuxième partie.
POUR LA RÉUNION AVEC L'ÉGLISE RUSSE
L' article de "Planète russe" fait appel à des personnalités de référence: Mgr Kalistos Ware ("l'un des hiérarques les plus émérites du patriarcat de Constantinople" pour l'auteur de l'article), le père Georges Kotchetkov, recteur de l'Institut St Philarète (Moscou), qui avait soutenu sa thèse à l'ITO St Serge (Paris) et Nikita Krivochéïne, petit-fils d'un ministre de Nicolas II, ancien prisonnier du Goulag, membre actuel du Conseil épiscopal de la métropole de Chersonèse et d'Europe occidentale de l'Église russe. N'appartenant pas à l'Archevêché mais le connaissant bien, ils ne participent pas au débat interne et donnent un avis extérieur amical.
"L'expérience des deux branches de l'orthodoxie russe – dans le GOULAG, et dans l'émigration – démontre que seul le mouvement à partir de la base peut reprendre l'Église aux forces de ce monde, la libérer pour le service au Dieu et des hommes"(*)
Père Georges Kotchetkov Rappelant que le patriarcat de Constantinople a décidé le 27 novembre 2018 "l’intégration et le rattachement des paroisses /de L’Archevêché/ aux différentes saintes métropoles du Patriarcat œcuménique dans les pays où elles se trouvent" et la décision de l'Assemblée Générale Extraordinaire de L’Archevêché (AGE) du 23 février 2019 " de ne pas dissoudre l’Archevêché, mais de le conserver comme entité ecclésiale unie selon sa forme primitive", le journal en ligne "Planète russe" a publié un beau plaidoyer pour le retour de l'Archevêché à l'Église russe (*).
Mais il y a aussi d'autres positions au sein de L’Archevêché que nous analyserons en deuxième partie.
POUR LA RÉUNION AVEC L'ÉGLISE RUSSE
L' article de "Planète russe" fait appel à des personnalités de référence: Mgr Kalistos Ware ("l'un des hiérarques les plus émérites du patriarcat de Constantinople" pour l'auteur de l'article), le père Georges Kotchetkov, recteur de l'Institut St Philarète (Moscou), qui avait soutenu sa thèse à l'ITO St Serge (Paris) et Nikita Krivochéïne, petit-fils d'un ministre de Nicolas II, ancien prisonnier du Goulag, membre actuel du Conseil épiscopal de la métropole de Chersonèse et d'Europe occidentale de l'Église russe. N'appartenant pas à l'Archevêché mais le connaissant bien, ils ne participent pas au débat interne et donnent un avis extérieur amical.
Centre spirituel et culturel orthodoxe russe 1, quai Branly, 75007 Paris
SYMPOSIUM ICONOLOGIQUE INTERNATIONAL 30-31 MARS 2019
ET EXPOSITION " ICONOGRAPHES SANS FRONTIÈRES" - 30 MARS - 10 MAI 2019
RESERVATION SYMPOSIUM kultura.branly@gmail.com
Le Vendredi 29 mars
Tradition et continuité dans l'iconographie contemporaine. Dialogues iconologiques.
09h00 - 13h00 CONFÉRENCES :
- Prêtre Jean-Baptiste Garrigou, directeur de l’atelier Saint-Jean-Damascène et recteur de la paroisse Saint-Irénée à Marseille – Souffle et liberté de l'Esprit.
- Jonathan Pageau, sculpteur d'icônes, éditeur et contributeur du portail web Orthodox Arts Journal, Québec, Canada –Le développement d'une pratique viable de l'icône en Amérique.
SYMPOSIUM ICONOLOGIQUE INTERNATIONAL 30-31 MARS 2019
ET EXPOSITION " ICONOGRAPHES SANS FRONTIÈRES" - 30 MARS - 10 MAI 2019
RESERVATION SYMPOSIUM kultura.branly@gmail.com
Le Vendredi 29 mars
Tradition et continuité dans l'iconographie contemporaine. Dialogues iconologiques.
09h00 - 13h00 CONFÉRENCES :
- Prêtre Jean-Baptiste Garrigou, directeur de l’atelier Saint-Jean-Damascène et recteur de la paroisse Saint-Irénée à Marseille – Souffle et liberté de l'Esprit.
- Jonathan Pageau, sculpteur d'icônes, éditeur et contributeur du portail web Orthodox Arts Journal, Québec, Canada –Le développement d'une pratique viable de l'icône en Amérique.
CONCERTS et PHOTOS - 21 et 28 MARS 2019 à 19h30 - Cathédrale orthodoxe russe de la Sainte-Trinité
GRANDEUR ET BEAUTE DE LA LANGUE MUSICALE RUSSE AU XXème SIECLE
Centenaire du compositeur Serge Troubatchev (1919-1995)
>>> Réservation ou kultura.branly@gmail.com et chantresorthodoxesrusses@gmail.com
Le diacre Serge Troubatchev (1919-1995) fut avec l’archimandrite Matthieu (Mormyl) l’un des acteurs principaux du renouveau du chant de l’Eglise Russe après la chute du système soviétique.
Issu d’une famille cléricale du diocèse d’Arkhangelsk, il consacre sa vie à la musique. Ayant achevé en 1954 avec succès le Conservatoire de Moscou en tant que chef d’orchestre, il est nommé chef de l’orchestre symphonique de la radio et de la télévision de Carélie. En 1961 il obtient le poste de professeur de direction d’orchestre à l’institut musical Gnéssine de Moscou, fonction qu’il occupera jusqu’à son départ à la retraite en 1980.
GRANDEUR ET BEAUTE DE LA LANGUE MUSICALE RUSSE AU XXème SIECLE
Centenaire du compositeur Serge Troubatchev (1919-1995)
>>> Réservation ou kultura.branly@gmail.com et chantresorthodoxesrusses@gmail.com
Le diacre Serge Troubatchev (1919-1995) fut avec l’archimandrite Matthieu (Mormyl) l’un des acteurs principaux du renouveau du chant de l’Eglise Russe après la chute du système soviétique.
Issu d’une famille cléricale du diocèse d’Arkhangelsk, il consacre sa vie à la musique. Ayant achevé en 1954 avec succès le Conservatoire de Moscou en tant que chef d’orchestre, il est nommé chef de l’orchestre symphonique de la radio et de la télévision de Carélie. En 1961 il obtient le poste de professeur de direction d’orchestre à l’institut musical Gnéssine de Moscou, fonction qu’il occupera jusqu’à son départ à la retraite en 1980.
L’Église orthodoxe russe appelle les autorités ukrainiennes à changer après les élections leur attitude vis-à-vis des fidèles de l’Église canonique et ne les poussent plus vers la nouvelle structure religieuse créée dans ce pays.
Le métropolite Hilarion, président du Département des relations ecclésiales extérieures du patriarcat de Moscou, a déclaré ce mardi à Moscou :
« Nous attendons que les autorités ukrainiennes honorent leurs promesses, maintes fois répétées, de laisser tous les fidèles des différentes confessions religieuses fréquenter les églises ou maisons de prières de leur choix, qu’elles ne les forceront pas à fréquenter quelque structure nouvellement créée par la volonté du pouvoir étatique, ce qui, nous le regrettons, se produit actuellement. C’est notre souhait, adressé au pouvoir actuel et à celui qui sera issu des prochaines élections. »
Selon le métropolite Hilarion, l’Église orthodoxe russe demande à ce qu’en Ukraine soient respectés les droits de l’Homme.
Le métropolite Hilarion, président du Département des relations ecclésiales extérieures du patriarcat de Moscou, a déclaré ce mardi à Moscou :
« Nous attendons que les autorités ukrainiennes honorent leurs promesses, maintes fois répétées, de laisser tous les fidèles des différentes confessions religieuses fréquenter les églises ou maisons de prières de leur choix, qu’elles ne les forceront pas à fréquenter quelque structure nouvellement créée par la volonté du pouvoir étatique, ce qui, nous le regrettons, se produit actuellement. C’est notre souhait, adressé au pouvoir actuel et à celui qui sera issu des prochaines élections. »
Selon le métropolite Hilarion, l’Église orthodoxe russe demande à ce qu’en Ukraine soient respectés les droits de l’Homme.
Larissa pour "PO"
Le journal britannique « The Church Times » dit que des chercheurs ont établi que les tout petits voient souvent des Anges dans leurs songes mais n’en parlent pas craignant les moqueries des adultes.
Les experts de l’Association des pédagogues britanniques croient que dans la majorité des cas leurs parents penseront qu’ils mentent.
Keith Adam, professeur à l’université de Lincoln, a interrogé près d’une centaine d’enfants ayant vu des rêves à contenu d’ordre religieux.
Elle a conclu que près d’un tiers des petits sondés n’ont jamais fait part de leurs rêves à qui que ce soit. Les enfants ont raconté avoir vu dans leur sommeil des Anges tout à fait semblables à ceux qui sont représentés sur les tableaux et les peintures murales. Parfois ces anges avaient le visage de parents proches décédés.
Keith Adams estime que les instituteurs des petites classes doivent avec attention écouter leurs élèves raconter leurs idées et leurs rêves d’ordre religieux. Ces entretiens font partie de l’éducation spirituelle préscolaire.
Le journal britannique « The Church Times » dit que des chercheurs ont établi que les tout petits voient souvent des Anges dans leurs songes mais n’en parlent pas craignant les moqueries des adultes.
Les experts de l’Association des pédagogues britanniques croient que dans la majorité des cas leurs parents penseront qu’ils mentent.
Keith Adam, professeur à l’université de Lincoln, a interrogé près d’une centaine d’enfants ayant vu des rêves à contenu d’ordre religieux.
Elle a conclu que près d’un tiers des petits sondés n’ont jamais fait part de leurs rêves à qui que ce soit. Les enfants ont raconté avoir vu dans leur sommeil des Anges tout à fait semblables à ceux qui sont représentés sur les tableaux et les peintures murales. Parfois ces anges avaient le visage de parents proches décédés.
Keith Adams estime que les instituteurs des petites classes doivent avec attention écouter leurs élèves raconter leurs idées et leurs rêves d’ordre religieux. Ces entretiens font partie de l’éducation spirituelle préscolaire.
Réflexions sur quelques éclaircissements ecclésiologiques fournis par le Père Afanassieff dans sa correspondance avec le Père Dumont
Christofor PANAITESCU
RESUME :
L’article étudie le contenu et l’actualité de trois lettres, reproduites en annexe, que N. Afanassieff et C. Dumont échangèrent à la suite du discours académique prononcé le 27 mars 1949 par le théologien orthodoxe à l’Institut Saint-Serge. Une brève présentation de cette correspondance est suivie d’une analyse de la réaction de ce dernier à l’accusation portée par son interlocuteur catholique d’avoir penché vers une ecclésiologie monophysite et vers une spiritualisation de la vie ecclésiale.
Puis, tout en montrant les limites de sa conception du pouvoir dans l’Église, qui le conduit à tort à opposer le droit et la grâce, il reconnaît qu’Afanassieff a bien vu l’importance d’une ecclésiologie eucharistique pour surmonter le danger persistant du monophysisme ecclésial et répondre aux défis posés par le développement de la diaspora orthodoxe.
Christofor PANAITESCU
RESUME :
L’article étudie le contenu et l’actualité de trois lettres, reproduites en annexe, que N. Afanassieff et C. Dumont échangèrent à la suite du discours académique prononcé le 27 mars 1949 par le théologien orthodoxe à l’Institut Saint-Serge. Une brève présentation de cette correspondance est suivie d’une analyse de la réaction de ce dernier à l’accusation portée par son interlocuteur catholique d’avoir penché vers une ecclésiologie monophysite et vers une spiritualisation de la vie ecclésiale.
Puis, tout en montrant les limites de sa conception du pouvoir dans l’Église, qui le conduit à tort à opposer le droit et la grâce, il reconnaît qu’Afanassieff a bien vu l’importance d’une ecclésiologie eucharistique pour surmonter le danger persistant du monophysisme ecclésial et répondre aux défis posés par le développement de la diaspora orthodoxe.
"Le Petit Chaperon rouge'' de Charles Perrault, richement illustré par Xenia Krivochéine et mis en page par Daria Aleks, vient d’être publié sous les auspices de la cathédrale de la Sainte Trinité à Paris
Les dessins originaux se trouvent au Japon dans une collection particulière.
Nous espérons que ce beau livre fera la joie des enfants ainsi que de leurs parents. On peut l'acheter à la librairie de Centre spirituel orthodoxe, 1 quai Branly, Paris 7e
"Le Petit Chaperon rouge", française avec le charme slave
"Pendant les années 90 du siècle dernier j'ai régulièrement exposé à des Salons de peinture organisés par Pierre Guénеguan, collectionneur connu de tableaux, en particulier d’auteurs russes. Une fois il m'a appelé pour dire: "Des japonais se portent acquéreurs de ton Petit chaperon rouge. Ils sont ravis de voir que ce conte français tel que tu l'as traité s'est pénétré d'un charme tout à fait slave. J'ai volontiers accepté de me séparer des originaux tout en gardant les diapos de ces illustrations. Vingt ans se sont passés et cette nouvelle édition est de fait une deuxième naissance. Je suis heureuse de voir que le livre est devenu une passerelle entre la tradition française et la tradition russe."
Les dessins originaux se trouvent au Japon dans une collection particulière.
Nous espérons que ce beau livre fera la joie des enfants ainsi que de leurs parents. On peut l'acheter à la librairie de Centre spirituel orthodoxe, 1 quai Branly, Paris 7e
"Le Petit Chaperon rouge", française avec le charme slave
"Pendant les années 90 du siècle dernier j'ai régulièrement exposé à des Salons de peinture organisés par Pierre Guénеguan, collectionneur connu de tableaux, en particulier d’auteurs russes. Une fois il m'a appelé pour dire: "Des japonais se portent acquéreurs de ton Petit chaperon rouge. Ils sont ravis de voir que ce conte français tel que tu l'as traité s'est pénétré d'un charme tout à fait slave. J'ai volontiers accepté de me séparer des originaux tout en gardant les diapos de ces illustrations. Vingt ans se sont passés et cette nouvelle édition est de fait une deuxième naissance. Je suis heureuse de voir que le livre est devenu une passerelle entre la tradition française et la tradition russe."
Le « patriarche d’honneur » Philarète (Denisenko) a donné sa première interview au site ukrainien "GLAVCOM". C’est aussi la première fois qu’il s’exprime sur les événements qui se sont produits la veille du « concile de réunification » à Kiev et explique pourquoi il n’était pas invité à Constantinople pour la remise du tomos.
– Votre Sainteté, quelles émotions avez-vous éprouvées lorsque l’Ukraine a reçu le tomos ?
– Naturellement, nous sommes heureux que l’Église orthodoxe ukrainienne ait finalement reçu le tomos d’autocéphalie du patriarche œcuménique Bartholomée. Nous nous sommes adressés à lui plus d’une fois à ce sujet. Nous nous sommes adressés à lui au motif que, en 1924, l’Église de Pologne avait reçu l’autocéphalie, or elle était une partie de la métropole de Kiev. Ensuite, le patriarche œcuménique a fondé [notre autocéphalie] sur le fait qu’en 1686, la métropole de Kiev avait été illégalement réunie au Patriarcat de Moscou. Cela signifie que la Pologne est le territoire canonique du Patriarcat de Constantinople. Nous avons procédé de la même manière. Mais, pendant 25 ans, il [le patriarcat] ne se décidait pas à octroyer le tomos.
– Votre Sainteté, quelles émotions avez-vous éprouvées lorsque l’Ukraine a reçu le tomos ?
– Naturellement, nous sommes heureux que l’Église orthodoxe ukrainienne ait finalement reçu le tomos d’autocéphalie du patriarche œcuménique Bartholomée. Nous nous sommes adressés à lui plus d’une fois à ce sujet. Nous nous sommes adressés à lui au motif que, en 1924, l’Église de Pologne avait reçu l’autocéphalie, or elle était une partie de la métropole de Kiev. Ensuite, le patriarche œcuménique a fondé [notre autocéphalie] sur le fait qu’en 1686, la métropole de Kiev avait été illégalement réunie au Patriarcat de Moscou. Cela signifie que la Pologne est le territoire canonique du Patriarcat de Constantinople. Nous avons procédé de la même manière. Mais, pendant 25 ans, il [le patriarcat] ne se décidait pas à octroyer le tomos.
Le père Alexis est né le 9 février 1875 dans le village de Viélino (district de Bronnitsk, province de Moscou) dans la famille du prêtre Pierre Skvortsov.
En 1895, Alexis a terminé ses études au grand séminaire de Moscou et a été affecté en 1899 comme psalmiste à l’église de la Décollation-de-Saint-Jean-le-Précurseur du couvent de filles Saint-Jean à Moscou. Le 5 mars 1898, il fut ordonné diacre et en 1917 prêtre de la même église. En 1920, il fut honoré du port de la kamilavka.
Après qu’en 1918, époque de répression de l’Église orthodoxe russe, le monastère a été fermé par les incroyants et les cellules des sœurs transformées en prison pour condamnés politiques, l’église abbatiale Saint-Jean-le-Précurseur est devenue paroissiale, le père Alexis a continué d’y officier jusqu’à sa fermeture. Ensuite il a desservi la paroisse de la Dormition à Gjel (district de Bronnitsk).
En 1929, lorsque fut arrêté son recteur, le conseil de la paroisse de l’Archange-Michel du village de Zagornovo, situé non loin de Gjel, fit appel au père Alexis qui s’installa dans le village avec sa famille.
Au début des années trente, la section locale de la GPU a cherché le moyen d’arrêter le père Alexis.
En 1895, Alexis a terminé ses études au grand séminaire de Moscou et a été affecté en 1899 comme psalmiste à l’église de la Décollation-de-Saint-Jean-le-Précurseur du couvent de filles Saint-Jean à Moscou. Le 5 mars 1898, il fut ordonné diacre et en 1917 prêtre de la même église. En 1920, il fut honoré du port de la kamilavka.
Après qu’en 1918, époque de répression de l’Église orthodoxe russe, le monastère a été fermé par les incroyants et les cellules des sœurs transformées en prison pour condamnés politiques, l’église abbatiale Saint-Jean-le-Précurseur est devenue paroissiale, le père Alexis a continué d’y officier jusqu’à sa fermeture. Ensuite il a desservi la paroisse de la Dormition à Gjel (district de Bronnitsk).
En 1929, lorsque fut arrêté son recteur, le conseil de la paroisse de l’Archange-Michel du village de Zagornovo, situé non loin de Gjel, fit appel au père Alexis qui s’installa dans le village avec sa famille.
Au début des années trente, la section locale de la GPU a cherché le moyen d’arrêter le père Alexis.
Sainte Théodora /815_857/ était iconophile, ce qui entraîna des conflits avec son mari Вместе с Феодорой появилось тайное иконопочитание
Cette homélie a été prononcée par le hiéromoine Alexandre Siniakov, recteur du Séminaire orthodoxe russe en France, le dimanche 4 mars 2012, fête du Triomphe de l'Orthodoxie, à la cathédrale orthodoxe grecque Saint-Étienne à Paris.
Chers frères et sœurs, depuis le IXe siècle, le premier dimanche du Grand Carême, l’Eglise orthodoxe célèbre la restauration de la vénération des saintes images du Seigneur, de sa Mère toute pure et de ses saints.
C’est le triomphe de la foi orthodoxe sur l’hérésie iconoclaste ; c’est l’adoption définitive de la doctrine du septième concile œcuménique – celui de Nicée de 787 ; c’est la fin symbolique de l’époque des grandes controverses christologiques.
L’importance de la fête du Triomphe de l’Orthodoxie n’a cessé de grandir au cours du deuxième millénaire – période de grandes épreuves pour le christianisme byzantin – pour devenir une véritable solennité de la catholicité orthodoxe, de l’unité de l’Eglise et de la puissance de la foi chrétienne.
Cette homélie a été prononcée par le hiéromoine Alexandre Siniakov, recteur du Séminaire orthodoxe russe en France, le dimanche 4 mars 2012, fête du Triomphe de l'Orthodoxie, à la cathédrale orthodoxe grecque Saint-Étienne à Paris.
Chers frères et sœurs, depuis le IXe siècle, le premier dimanche du Grand Carême, l’Eglise orthodoxe célèbre la restauration de la vénération des saintes images du Seigneur, de sa Mère toute pure et de ses saints.
C’est le triomphe de la foi orthodoxe sur l’hérésie iconoclaste ; c’est l’adoption définitive de la doctrine du septième concile œcuménique – celui de Nicée de 787 ; c’est la fin symbolique de l’époque des grandes controverses christologiques.
L’importance de la fête du Triomphe de l’Orthodoxie n’a cessé de grandir au cours du deuxième millénaire – période de grandes épreuves pour le christianisme byzantin – pour devenir une véritable solennité de la catholicité orthodoxe, de l’unité de l’Eglise et de la puissance de la foi chrétienne.
Marie-Lucile Kubacki
Souvent évoqué comme une piste de réflexion pour résoudre le problème de l'accès au sacrement pour les divorcés remariés, le modèle orthodoxe mérite d'être examiné.
Certes, le remariage est autorisé, mais il n’est pas sacramentel. Il n’est pas pour autant bradé, puisqu’il fait l’objet d’un discernement nécessitant l’accord de l’évêque. Avec la miséricorde à la clé. Décryptage.
Jean-Pierre, catholique en instance de divorce, a rencontré Anne, veuve orthodoxe, il y a 20 ans. « Je me suis marié à 21 ans avec une certaine pression familiale, raconte-t-il. Quand je n’écrivais pas à ma fiancée, mes parents me rappelaient à l’ordre…
Mon couple ne fonctionnait pas. » Anne acquiesce : « Dans ma famille, on considérait qu’il valait mieux mourir que divorcer. Mon père m’a interdit de sortir l’année qui a précédé mon mariage, celle de mes 18 ans. À l’époque, il n’y avait pas de préparation au mariage».
Souvent évoqué comme une piste de réflexion pour résoudre le problème de l'accès au sacrement pour les divorcés remariés, le modèle orthodoxe mérite d'être examiné.
Certes, le remariage est autorisé, mais il n’est pas sacramentel. Il n’est pas pour autant bradé, puisqu’il fait l’objet d’un discernement nécessitant l’accord de l’évêque. Avec la miséricorde à la clé. Décryptage.
Jean-Pierre, catholique en instance de divorce, a rencontré Anne, veuve orthodoxe, il y a 20 ans. « Je me suis marié à 21 ans avec une certaine pression familiale, raconte-t-il. Quand je n’écrivais pas à ma fiancée, mes parents me rappelaient à l’ordre…
Mon couple ne fonctionnait pas. » Anne acquiesce : « Dans ma famille, on considérait qu’il valait mieux mourir que divorcer. Mon père m’a interdit de sortir l’année qui a précédé mon mariage, celle de mes 18 ans. À l’époque, il n’y avait pas de préparation au mariage».
C’est ce qu’annonce la publication Oukrainskie Novosti qui a obtenu une copie de cet accord de l’administration présidentielle ukrainienne .
Texte de l' accord >>> ICI
Dans un accord secret de coopération entre l’Ukraine et Constantinople il est précisé que le président Piotr Porochenko donne au patriarche Bartholomée le droit de jouir de plusieurs bâtiments, locaux et autres biens. Cela serait indispensable pour le bon fonctionnement des métochions du patriarcat œcuménique en Ukraine.
Cet accord a été signé le 3 novembre 2018 entre le président ukrainien et le patriarche Bartholomé lors d’une visite officielle de Porochenko en Turquie. La teneur de cet accord est restée jusqu’à présent confidentielle.
Texte de l' accord >>> ICI
Dans un accord secret de coopération entre l’Ukraine et Constantinople il est précisé que le président Piotr Porochenko donne au patriarche Bartholomée le droit de jouir de plusieurs bâtiments, locaux et autres biens. Cela serait indispensable pour le bon fonctionnement des métochions du patriarcat œcuménique en Ukraine.
Cet accord a été signé le 3 novembre 2018 entre le président ukrainien et le patriarche Bartholomé lors d’une visite officielle de Porochenko en Turquie. La teneur de cet accord est restée jusqu’à présent confidentielle.
Vladimir Golovanow
UN VIEUX DÉBAT CHEZ LES CATHOLIQUES
L'apparition du célibat obligatoire des prêtres en Occident daterait du IVe siècle en Espagne (Concile d"Elvire, 305) et a été étendu à tout le clergé catholique au Moyen Age (conciles de Latran, XIIe siècle, concile de Trente, 1545: «Celui qui dit que l’état conjugal est préférable à l’état de virginité et de célibat, qu’il soit anathème».).
Plus tard les prêtres mariés furent acceptés dans les Églises catholiques orientales, du fait de traditions locales, ainsi qu'en République tchèque… Le débat avait rebondi au moment de la Réforme protestante, mais la Contre-confirma la règle du célibat en approfondissant sa signification.
La question fut timidement posée à la fin du XXe siècle et refermée ("Sacerdotalis Caelibatus", 1967) et les lignes ne commencent à bouger que récemment.
"Je pense que, tôt ou tard, le clergé marié sera introduit dans l'Eglise catholique parce que ce n'est pas une innovation" disait en 2010 le métropolite de Volokolamsk Hilarion, président du département des relations extérieurs de l’Église orthodoxe russe en répondant à la question toujours aussi actuelle du scandale des prêtres pédophiles.
Et il a rappelé que les prêtres et même les évêques étaient mariés dans l'Église antique. "la présence du clergé marié réduit au minimum les problèmes qui existent aujourd'hui et se posent d’une façon aiguë dans l'Église catholique" considérait le métropolite. (1).
UN VIEUX DÉBAT CHEZ LES CATHOLIQUES
L'apparition du célibat obligatoire des prêtres en Occident daterait du IVe siècle en Espagne (Concile d"Elvire, 305) et a été étendu à tout le clergé catholique au Moyen Age (conciles de Latran, XIIe siècle, concile de Trente, 1545: «Celui qui dit que l’état conjugal est préférable à l’état de virginité et de célibat, qu’il soit anathème».).
Plus tard les prêtres mariés furent acceptés dans les Églises catholiques orientales, du fait de traditions locales, ainsi qu'en République tchèque… Le débat avait rebondi au moment de la Réforme protestante, mais la Contre-confirma la règle du célibat en approfondissant sa signification.
La question fut timidement posée à la fin du XXe siècle et refermée ("Sacerdotalis Caelibatus", 1967) et les lignes ne commencent à bouger que récemment.
"Je pense que, tôt ou tard, le clergé marié sera introduit dans l'Eglise catholique parce que ce n'est pas une innovation" disait en 2010 le métropolite de Volokolamsk Hilarion, président du département des relations extérieurs de l’Église orthodoxe russe en répondant à la question toujours aussi actuelle du scandale des prêtres pédophiles.
Et il a rappelé que les prêtres et même les évêques étaient mariés dans l'Église antique. "la présence du clergé marié réduit au minimum les problèmes qui existent aujourd'hui et se posent d’une façon aiguë dans l'Église catholique" considérait le métropolite. (1).
Canon de saint André de Crète qui est lu les quatre premiers jours du carême : du lundi au jeudi.
Film (1 h) réalisé à la laure des Grottes de Kiev.
Film (1 h) réalisé à la laure des Grottes de Kiev.
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Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
12/04/2022 23:05 - Théophile -
Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
12/04/2022 22:00 - Nadejda na Mir
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