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Dans un message adressé à une rencontre œcuménique, le patriarche Bartholomée de Constantinople a appelé les jeunes chrétiens à résister à la sécularisation en Europe.
“Après la chute du mur de Berlin, l’Europe ne reconnaît plus au christianisme la place que l’histoire lui avait consacrée … Le christianisme est comme expulsé de l’histoire de l’Europe”, a déclaré le patriarche de Constantinople Bartholomée Ier, dont le siège est à Istanbul.
Le patriarche a lancé son appel dans un message adressé à une rencontre européenne de jeunes, organisée par la Communauté œcuménique de Taizé du 29 décembre au 2 janvier à Poznan, en Pologne.
“Or, nous tenons à rappeler ici que l’identité de l’Europe est avant tout chrétienne et qu’elle ne peut être envisagée sans cet héritage”, a-t-il déclaré dans son message. “La sécularisation de l’Europe prend ici la forme d’un rejet de Dieu de l’histoire. Néanmoins, la mobilisation des chrétiens de toute l’Europe, ainsi que le manifeste le rassemblement de Poznań constitue une initiative importante rappelant les racines chrétiennes de ce continent, son identité et ses valeurs.”
“Après la chute du mur de Berlin, l’Europe ne reconnaît plus au christianisme la place que l’histoire lui avait consacrée … Le christianisme est comme expulsé de l’histoire de l’Europe”, a déclaré le patriarche de Constantinople Bartholomée Ier, dont le siège est à Istanbul.
Le patriarche a lancé son appel dans un message adressé à une rencontre européenne de jeunes, organisée par la Communauté œcuménique de Taizé du 29 décembre au 2 janvier à Poznan, en Pologne.
“Or, nous tenons à rappeler ici que l’identité de l’Europe est avant tout chrétienne et qu’elle ne peut être envisagée sans cet héritage”, a-t-il déclaré dans son message. “La sécularisation de l’Europe prend ici la forme d’un rejet de Dieu de l’histoire. Néanmoins, la mobilisation des chrétiens de toute l’Europe, ainsi que le manifeste le rassemblement de Poznań constitue une initiative importante rappelant les racines chrétiennes de ce continent, son identité et ses valeurs.”
Rédigé par l'équipe de rédaction le 6 Janvier 2010 à 10:30
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Selon une tradition maintenant bien établie, comme chaque année au cours de
la neuvaine à Sainte Geneviève, l'église catholique Saint Etienne du Mont accueille
les orthodoxes qui viennent y vénérer ses saintes reliques.
Un moleben (office d'intercession) à sainte Geneviève sera célébré
dimanche 10 janvier, à 17h45, devant la châsse de la sainte, dans l'église Saint Etienne du Mont à Paris.
(5° arrondissement, M°Cardinal-Lemoine ou RER B Luxembourg).
Venez nombreux!
la neuvaine à Sainte Geneviève, l'église catholique Saint Etienne du Mont accueille
les orthodoxes qui viennent y vénérer ses saintes reliques.
Un moleben (office d'intercession) à sainte Geneviève sera célébré
dimanche 10 janvier, à 17h45, devant la châsse de la sainte, dans l'église Saint Etienne du Mont à Paris.
(5° arrondissement, M°Cardinal-Lemoine ou RER B Luxembourg).
Venez nombreux!
L'Etat russe va restituer à l'Eglise orthodoxe le célèbre monastère de Novodevitchi à Moscou et continuer à lui rendre des lieux de culte qui avaient été confisqués par le régime soviétique, a promis mardi le Premier ministre Vladimir Poutine au patriarche Kirill.
"Nous prévoyons de libérer complètement le monastère de Novodevitchi en 2010 et de le rendre à l'Eglise orthodoxe russe", a déclaré M. Poutine, selon des images retransmises à la télévision russe, au cours d'une rencontre à la résidence du patriarche à Moscou.
"C'est une nouvelle très importante, eu égard à l'importance historique et spirituelle du monastère pour Moscou et pour tout le pays", a répondu Kirill, qui recevait le chef du gouvernement à l'occasion du Noël orthodoxe, célébré le 7 janvier.
Le monastère, l'un des plus anciens et des plus beaux de Russie, fondé en 1524, avait été fermé en 1922. Il a depuis le statut de musée - relevant du Musée historique d'Etat - même s'il a retrouvé son activité religieuse en 1994, trois ans après la chute de l'URSS.
"Nous prévoyons de libérer complètement le monastère de Novodevitchi en 2010 et de le rendre à l'Eglise orthodoxe russe", a déclaré M. Poutine, selon des images retransmises à la télévision russe, au cours d'une rencontre à la résidence du patriarche à Moscou.
"C'est une nouvelle très importante, eu égard à l'importance historique et spirituelle du monastère pour Moscou et pour tout le pays", a répondu Kirill, qui recevait le chef du gouvernement à l'occasion du Noël orthodoxe, célébré le 7 janvier.
Le monastère, l'un des plus anciens et des plus beaux de Russie, fondé en 1524, avait été fermé en 1922. Il a depuis le statut de musée - relevant du Musée historique d'Etat - même s'il a retrouvé son activité religieuse en 1994, trois ans après la chute de l'URSS.
Mgr Hilarion, archevêque de Volokolamsk, a célébré le 3 janvier en l’église de la Vierge Joie des affligés le rite de retour en orthodoxie de personnes qui s’étaient séparées de l’Eglise.
Essentiellement, il s’agit de fidèles qui avaient été baptisées dans la foi orthodoxe mais qui l’avaient abjuré en adhérant, par exemple, à des sectes. Mgr Hilarion s’est réjoui dans son homélie de ce retour au sein de l’Eglise. Il a observé que l’adhésion aux sectes a des motifs différents, souvent il s’agit de personnes faibles n’ayant pas le courage de s’assumer, de faire preuve de responsabilité dans les décisions qu’elles prennent. Les sectes sont faites pour ceux qui sont spirituellement faibles tandis que l’Eglise requiert des âmes fortes.
Ce retour au sein de l’Eglise montre l’action de la Divine Providence ainsi que le courage dont ont fait preuve ceux qui sont présents. Nous devons remercier Dieu pour nous avoir fait renoncer à nos errances, pour nous aider à vivre en conformité avec l’Evangile, de suivre la voie du salut sans s’en écarter.
Essentiellement, il s’agit de fidèles qui avaient été baptisées dans la foi orthodoxe mais qui l’avaient abjuré en adhérant, par exemple, à des sectes. Mgr Hilarion s’est réjoui dans son homélie de ce retour au sein de l’Eglise. Il a observé que l’adhésion aux sectes a des motifs différents, souvent il s’agit de personnes faibles n’ayant pas le courage de s’assumer, de faire preuve de responsabilité dans les décisions qu’elles prennent. Les sectes sont faites pour ceux qui sont spirituellement faibles tandis que l’Eglise requiert des âmes fortes.
Ce retour au sein de l’Eglise montre l’action de la Divine Providence ainsi que le courage dont ont fait preuve ceux qui sont présents. Nous devons remercier Dieu pour nous avoir fait renoncer à nos errances, pour nous aider à vivre en conformité avec l’Evangile, de suivre la voie du salut sans s’en écarter.
Chers amis,
Ce lundi, la chère Nina Kauchtschischwili est passée de ce monde au Père.
Nous nous souvenons avec affection et gratitude de son travail passionné à l'organisation des Colloques œcuméniques internationaux de spiritualité orthodoxe, dont elle assurait avec nous le profil scientifique.
Nina Kauchtschischwili (20 août 1919 - 4 janvier 2010)
est passée de ce monde au Père.
Elle était une slaviste hors pair et une chercheuse infatigable de l'unité des chrétiens. Nous nous souvenons avec affection et gratitude de son travail passionné à l'organisation des Colloques œcuméniques internationaux de spiritualité orthodoxe - dont, dès le début, elle a assuré avec nous le profil scientifique de la section russe -, de son grand amour pour l'Église orthodoxe russe, de sa passion pour les interrogations profondes ouvertes par la pensée russe, dont elle était une extraordinaire connaisseuse, de sa foi vive, de son espérance ferme de l'unité des Églises voulue par le Seigneur.
Ce lundi, la chère Nina Kauchtschischwili est passée de ce monde au Père.
Nous nous souvenons avec affection et gratitude de son travail passionné à l'organisation des Colloques œcuméniques internationaux de spiritualité orthodoxe, dont elle assurait avec nous le profil scientifique.
Nina Kauchtschischwili (20 août 1919 - 4 janvier 2010)
est passée de ce monde au Père.
Elle était une slaviste hors pair et une chercheuse infatigable de l'unité des chrétiens. Nous nous souvenons avec affection et gratitude de son travail passionné à l'organisation des Colloques œcuméniques internationaux de spiritualité orthodoxe - dont, dès le début, elle a assuré avec nous le profil scientifique de la section russe -, de son grand amour pour l'Église orthodoxe russe, de sa passion pour les interrogations profondes ouvertes par la pensée russe, dont elle était une extraordinaire connaisseuse, de sa foi vive, de son espérance ferme de l'unité des Églises voulue par le Seigneur.
La communauté russe fidèle au calendrier julien, célèbre la Nativité jeudi 7 janvier en l'église orthodoxe et fêtera l'année nouvelle le 13 janvier à l'Hôtel du Palais
Dans la tradition orthodoxe, la fête de la Nativité de Jésus-Christ « tombe » le jeudi 7 janvier. Soit treize jours après la célébration de Noël par les catholiques et protestants. Une différence due au décalage entre le calendrier grégorien en usage en Occident depuis le XVIe siècle (du pape Grégoire) et le calendrier julien (comme Jules César) toujours en vigueur dans certaines églises orthodoxes.
À Biarritz, une soixantaine de familles se rassemble régulièrement à l'église orthodoxe Saint-Alexandre-Nevsky-et-de-la-Protection-de-la-Mère-de-Dieu, la seule à 100 kilomètres à la ronde. Cette dernière est rattachée à l'archevêché des Églises orthodoxes russes en Europe occidentale (1).
Autant dire que, le 6 janvier au soir, la jolie église sera quasiment trop exiguë pour accueillir les fidèles « habituels » en plus de ceux se déplaçant depuis le Pays basque espagnol notamment.
Dans la tradition orthodoxe, la fête de la Nativité de Jésus-Christ « tombe » le jeudi 7 janvier. Soit treize jours après la célébration de Noël par les catholiques et protestants. Une différence due au décalage entre le calendrier grégorien en usage en Occident depuis le XVIe siècle (du pape Grégoire) et le calendrier julien (comme Jules César) toujours en vigueur dans certaines églises orthodoxes.
À Biarritz, une soixantaine de familles se rassemble régulièrement à l'église orthodoxe Saint-Alexandre-Nevsky-et-de-la-Protection-de-la-Mère-de-Dieu, la seule à 100 kilomètres à la ronde. Cette dernière est rattachée à l'archevêché des Églises orthodoxes russes en Europe occidentale (1).
Autant dire que, le 6 janvier au soir, la jolie église sera quasiment trop exiguë pour accueillir les fidèles « habituels » en plus de ceux se déplaçant depuis le Pays basque espagnol notamment.
Le Festival "Ruskoff" souffle cette année ses 11 bougies!
L’occasion pour le Théâtre National de Nice d’ouvrir ses portes le 5 Janvier prochain, à la veille du Noël Russe, donnant ainsi le coup d’envoi de « l’Année Croisée France Russie 2010 ». C’est un événement qui répandra la joie dans toute la France, avec des spectacles sélectionnés au niveau national, par le Ministère de la Culture.
Découvrez le programme complet du festival Ruskoff sur www.festival-russe.com
L’occasion pour le Théâtre National de Nice d’ouvrir ses portes le 5 Janvier prochain, à la veille du Noël Russe, donnant ainsi le coup d’envoi de « l’Année Croisée France Russie 2010 ». C’est un événement qui répandra la joie dans toute la France, avec des spectacles sélectionnés au niveau national, par le Ministère de la Culture.
Découvrez le programme complet du festival Ruskoff sur www.festival-russe.com
Filippo Masser, chancelier de Jérusalem et de Chypre, laissa à la Scuola grande di S. Giovanni la célèbre relique de la Croix, qu'il avait reçue en don de Pietro Tommaso, en 1369, du patriarche de Constantinople. A cette relique, furent attribués plusieurs miracles, qui se trouvent décrits dans le livre réédité plusieurs fois avec le titre "Miracles de la Très Sainte Scuola de S. Giovanni Evangelista" .
On voulut y ajouter un autre miracle à l'époque de l'invasion française à Venise.
On voulut y ajouter un autre miracle à l'époque de l'invasion française à Venise.
Voici quelques nouvelles passées et à venir de l'association France-Oural.
Toute l'équipe permanente et le bureau vous souhaitent une excellente année 2010 et un joyeux Noël passé ou à venir.
On espère se retrouver nombreux au Kremlin-Bicêtre (PARIS) les 29-30 et 31 janvier
En cette fin d’année, toute l’équipe de l’association France-Oural est tournée vers les journées de
rencontres russophones « Russenko » de la fin janvier au Kremlin Bicêtre.
Elles seront une des premières manifestations de l’année de la Russie en France.
Grâce à l’accueil et au partenariat actif de la municipalité du Kremlin Bicêtre, du soutien de la Fondation Eltsine et d’une aide de la fondation Russki Mir, France-Oural peut avec quelques partenaires organiser cette manifestation dont vous trouverez les programmes.
Nous vous demandons à tous de venir et de faire venir vos amis car elle sera passionnante, variée et importante dans la vie de notre association. Le Prix Russophonie sera décerné à cette occasion le samedi 30 à 17h30 dans la salle d’honneur de laMairie. Un salon du livre, des tables rondes, des
expositions photos, de peinture et de sculpture, un salon gastronomique et artisanal, un ciné club ne devraient laisser personne sur sa faim.
cordialement Dimitri de Kochko
Association France-Oural
14, rue des Tapisseries, 75017 Paris
Tél. / fax: 01.46.22.55.18
Courriel: franural@globenet.org
Toute l'équipe permanente et le bureau vous souhaitent une excellente année 2010 et un joyeux Noël passé ou à venir.
On espère se retrouver nombreux au Kremlin-Bicêtre (PARIS) les 29-30 et 31 janvier
En cette fin d’année, toute l’équipe de l’association France-Oural est tournée vers les journées de
rencontres russophones « Russenko » de la fin janvier au Kremlin Bicêtre.
Elles seront une des premières manifestations de l’année de la Russie en France.
Grâce à l’accueil et au partenariat actif de la municipalité du Kremlin Bicêtre, du soutien de la Fondation Eltsine et d’une aide de la fondation Russki Mir, France-Oural peut avec quelques partenaires organiser cette manifestation dont vous trouverez les programmes.
Nous vous demandons à tous de venir et de faire venir vos amis car elle sera passionnante, variée et importante dans la vie de notre association. Le Prix Russophonie sera décerné à cette occasion le samedi 30 à 17h30 dans la salle d’honneur de laMairie. Un salon du livre, des tables rondes, des
expositions photos, de peinture et de sculpture, un salon gastronomique et artisanal, un ciné club ne devraient laisser personne sur sa faim.
cordialement Dimitri de Kochko
Association France-Oural
14, rue des Tapisseries, 75017 Paris
Tél. / fax: 01.46.22.55.18
Courriel: franural@globenet.org
Benoît XVI aurait donné récemment son accord de principe pour nommer saint Irénée « docteur de l'unité dans l'Église toute entière », selon le vœu du cardinal Barbarin. Irénée, évêque de Lyon au IIe siècle, est l'un des pères de l'Église.
En juillet dernier à Lyon, le patriarche Bartholomé de Constantinople, et le cardinal Barbarin, s'étaient recueillis dans la crypte de saint Irénée, en marge de la Conférence européenne des églises.
En juillet dernier à Lyon, le patriarche Bartholomé de Constantinople, et le cardinal Barbarin, s'étaient recueillis dans la crypte de saint Irénée, en marge de la Conférence européenne des églises.
La Turquie demandera à l'Italie de lui restituer les ossements de Saint-Nicolas, exposés depuis le début du second millénaire dans la basilique de Bari (sud) qui porte le même nom, a déclaré le ministre de la Culture, cité vendredi par la presse turque.
Le saint, originaire de Myre (en Lycie), l'actuelle Demre (sud, sur la Méditerranée) en Turquie, est, selon la tradition, l'ancêtre du Père Noël.
"Si nous construisons un musée dans cette ville (Demre), naturellement la première chose que nous allons demander sera les restes de Père Noël", a dit Ertugrul Günay, cité par le journal Milliyet.
Le saint, originaire de Myre (en Lycie), l'actuelle Demre (sud, sur la Méditerranée) en Turquie, est, selon la tradition, l'ancêtre du Père Noël.
"Si nous construisons un musée dans cette ville (Demre), naturellement la première chose que nous allons demander sera les restes de Père Noël", a dit Ertugrul Günay, cité par le journal Milliyet.
L’équipe de rédaction exprime à l’occasion du Nouvel An civil, à tous ceux qui viennent (et qui ne viennent pas encore) sur notre blog, ses meilleurs vœux de vie dans la grâce divine et de bonne santé ! Que 2010 nous soit une année clémente. Que la paix s’instaure enfin entre les Eglises, les juridictions et les croyants !
Que l’Eglise orthodoxe tout entière continue à accomplir sa mission aussi fructueusement qu’elle le fait jusqu’à présent avec l’aide de Dieu.
Tous nos vœux vont à Monseigneur Innocent dont nous sommes les paroissiens ainsi qu’à l’ensemble du clergé et des fidèles de l’archevêché de Chersonèse.
Ainsi qu’au nouveau séminaire orthodoxe en France.
Chers lecteurs, devenez auteurs : le blog en deviendra meilleur !
S Novym Godom !
Que l’Eglise orthodoxe tout entière continue à accomplir sa mission aussi fructueusement qu’elle le fait jusqu’à présent avec l’aide de Dieu.
Tous nos vœux vont à Monseigneur Innocent dont nous sommes les paroissiens ainsi qu’à l’ensemble du clergé et des fidèles de l’archevêché de Chersonèse.
Ainsi qu’au nouveau séminaire orthodoxe en France.
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S Novym Godom !
La tombe de Nicolas Gogol au cimetière Novodievitchi à Moscou a été reconstituée dans son état premier, un crucifix surmontant « un Golgotha » y sont présents à nouveau. Une cérémonie solennelle a eu lieu à cette occasion.
Alexandre Avdéev, ministre de la culture de la fédération de Russie, a dit dans son allocution : « Pouvions nous célébrer le bicentenaire de la naissance de Gogol, prononcer de beaux discours alors que le tombeau de l’écrivain restait profané et dans un état regrettable ? Le crucifix en avait été arraché, la pierre emportées. Les cendres de l’écrivain ayant été déplacées dans un autre cimetière. La tombe est maintenant à nouveau telle qu’elle était lorsque l’écrivain a été mis en terre par les membres de sa famille. Son aspect est conforme aux dernières volontés de l’écrivain»
Nicolas Gogol avait été inhumé le 24 février 1852 au cimetière du monastère Saint Daniel à Moscou. Un crucifix de bronze reposant sur une pierre funéraire noire dite « Golgotha » avait été érigé sur sa tombe. Une citation du prophète Jérémie avait été gravée sur cette pierre : « Je rirai de mes paroles amères ».
Alexandre Avdéev, ministre de la culture de la fédération de Russie, a dit dans son allocution : « Pouvions nous célébrer le bicentenaire de la naissance de Gogol, prononcer de beaux discours alors que le tombeau de l’écrivain restait profané et dans un état regrettable ? Le crucifix en avait été arraché, la pierre emportées. Les cendres de l’écrivain ayant été déplacées dans un autre cimetière. La tombe est maintenant à nouveau telle qu’elle était lorsque l’écrivain a été mis en terre par les membres de sa famille. Son aspect est conforme aux dernières volontés de l’écrivain»
Nicolas Gogol avait été inhumé le 24 février 1852 au cimetière du monastère Saint Daniel à Moscou. Un crucifix de bronze reposant sur une pierre funéraire noire dite « Golgotha » avait été érigé sur sa tombe. Une citation du prophète Jérémie avait été gravée sur cette pierre : « Je rirai de mes paroles amères ».
Alexandre Jouravlev, célèbre pour avoir restauré « la Salle d’Ambre » du Palais Catherine à Tzarskoie Selo a été sauvagement assassiné par des criminels dans l’entrée de son immeuble le 28 décembre à Saint-Pétersbourg.
Le 29 décembre, une icône des saints martyrs Nicolas II et du Grand-Duc Alexis faite par Alexandre Jouravlev a été solennellement placée dans un cadre à la cathédrale Notre-Dame de Kazan à Saint-Pétersbourg.
Le 29 décembre, une icône des saints martyrs Nicolas II et du Grand-Duc Alexis faite par Alexandre Jouravlev a été solennellement placée dans un cadre à la cathédrale Notre-Dame de Kazan à Saint-Pétersbourg.
Les conseillers municipaux d'une petite ville de Lituanie, un pays à forte majorité catholique, ont "intronisé Jésus-Christ comme roi" de leur localité, dans l'espoir de regonfler le moral de la population en cette époque de crise économique.
"Introniser Jésus-Christ comme roi de notre municipalité, c'est déclarer solennellement qu'il est notre souverain et protecteur", a déclaré le maire de Salcininkai (sud-est), Zdzislav Palevic, cité par l'agence de presse balte BNS.
"Pendant cette période difficile pour le pays, quand la crise touche le monde entier, le rôle du Christ devient important non pas seulement dans la vie personnelle des gens, mais aussi dans la vie politique et culturelle", proclame l'acte d'intronisation adopté à l'unanimité.
"Introniser Jésus-Christ comme roi de notre municipalité, c'est déclarer solennellement qu'il est notre souverain et protecteur", a déclaré le maire de Salcininkai (sud-est), Zdzislav Palevic, cité par l'agence de presse balte BNS.
"Pendant cette période difficile pour le pays, quand la crise touche le monde entier, le rôle du Christ devient important non pas seulement dans la vie personnelle des gens, mais aussi dans la vie politique et culturelle", proclame l'acte d'intronisation adopté à l'unanimité.
C'est ce qui ressort d'une enquête Ifop publiée par la Croix. Très fouillée et détaillée, cette étude permet en particulier d’avoir une idée plus précise des catholiques "non pratiquants", qui restent attaché à cette identité et se tournent vers l’Église au moment des grandes étapes de la vie : naissance, mariage et surtout mort. On s'aperçoit qu'il s'agit avant tout d'une identification culturelle et cela ne va pas sans rappeler la situation en Russie, d'autant que, comme en Russie, la religion est aujourd’hui revenue au centre du débat sur l’identité nationale.
Il y a toutefois une grande différence: en France la tendance est nettement baissière, le nombre de personnes se disant catholiques étant passé de 75 à 64% depuis 1978 et celui des "messalisants" (personnes déclarant se rendre à la messe tous les dimanches) dégringolant de 14 à 4,5 %. En Russie par contre, sur la même période, la tendance est inverse puisque on part de 0! Cela est très encourageant, même s'il reste aussi à espérer qu'une enquête aussi fine et précise nous permette d'avoir une aussi bonne vue de la religion en Russie!
Il y a toutefois une grande différence: en France la tendance est nettement baissière, le nombre de personnes se disant catholiques étant passé de 75 à 64% depuis 1978 et celui des "messalisants" (personnes déclarant se rendre à la messe tous les dimanches) dégringolant de 14 à 4,5 %. En Russie par contre, sur la même période, la tendance est inverse puisque on part de 0! Cela est très encourageant, même s'il reste aussi à espérer qu'une enquête aussi fine et précise nous permette d'avoir une aussi bonne vue de la religion en Russie!
Sur notre blog, 430 personnes ont participé au sondage sur l'avenir du dialogue entre catholiques et orthodoxes. Voici les résultats obtenus:
6.05 % de répondants pensent qu'il aboutira à un rapprochement théologique et dogmatique;
18.84 % - au rétablissement de la communion eucharistique;
13.95 % - à une résistance concertée au sécularisme et à l’agnosticisme contemporains;
4.19 % - à une plus grande concertation dans l’action sociale et «sur le terrain»;
56.97 % - à rien de ce qui est énoncé.
6.05 % de répondants pensent qu'il aboutira à un rapprochement théologique et dogmatique;
18.84 % - au rétablissement de la communion eucharistique;
13.95 % - à une résistance concertée au sécularisme et à l’agnosticisme contemporains;
4.19 % - à une plus grande concertation dans l’action sociale et «sur le terrain»;
56.97 % - à rien de ce qui est énoncé.
Traduisant un article de Blagovest-info.ru, Orthodoxie.com détaille la nouvelle conception de la paroisse orthodoxe exposé à la conférence diocésaine de la ville de Moscou, le 23 décembre, par le patriarche Cyrille qui est aussi évêque titulaire de Moscou. Nous en reprenons l'essentiel:
Le nouveau règlement paroissial accroit le rôle de la hiérarchie aux dépens des fidèles:
- Accroissement du rôle de l'évêque: alors que précédemment, l'organe suprême de direction de la paroisse était l'assemblée paroissiale, dont les décisions étaient confirmées par l'évêque, la nouvelle rédaction du règlement qualifie l'évêque titulaire d'« organe suprême de direction de la paroisse ». Les décisions de modifications des cadres sont de son ressort exclusif: nomination ou déplacement du recteur, modification de la composition du conseil paroissial, suppression de la paroisse, etc. Cette norme juridique « satisfait complètement les normes canoniques », précise le patriarche. Selon lui, « l'évêque titulaire dispose dans l'Église de la plénitude du pouvoir — cela nous est conféré par le Seigneur à travers les apôtres ».
Le nouveau règlement paroissial accroit le rôle de la hiérarchie aux dépens des fidèles:
- Accroissement du rôle de l'évêque: alors que précédemment, l'organe suprême de direction de la paroisse était l'assemblée paroissiale, dont les décisions étaient confirmées par l'évêque, la nouvelle rédaction du règlement qualifie l'évêque titulaire d'« organe suprême de direction de la paroisse ». Les décisions de modifications des cadres sont de son ressort exclusif: nomination ou déplacement du recteur, modification de la composition du conseil paroissial, suppression de la paroisse, etc. Cette norme juridique « satisfait complètement les normes canoniques », précise le patriarche. Selon lui, « l'évêque titulaire dispose dans l'Église de la plénitude du pouvoir — cela nous est conféré par le Seigneur à travers les apôtres ».
Un groupe islamiste du Caucase russe a revendiqué l'assassinat à Moscou fin novembre d'un prêtre orthodoxe, critique à l'égard de l'islam, dans une lettre diffusée samedi par Kavkazcenter.com, un site proche des mouvements rebelles de la région.
Le père Danil Syssoev, 35 ans, a été tué le 20 novembre dans l'église Saint-Thomas (dans le sud de la capitale) par un homme portant un masque anti-grippe, qui a tiré quatre fois sur sa victime.
"Un de nos frères, qui n'a jamais été au Caucase, a prêté serment à l'émir des musulmans Abou Oussman (ex-président indépendantiste tchétchène Dokou Oumarov, ndlr), en exprimant son souhait d'exécuter le maudit Syssoev", indique la lettre publiée par Kavkazcenter.com.
Le père Danil Syssoev, 35 ans, a été tué le 20 novembre dans l'église Saint-Thomas (dans le sud de la capitale) par un homme portant un masque anti-grippe, qui a tiré quatre fois sur sa victime.
"Un de nos frères, qui n'a jamais été au Caucase, a prêté serment à l'émir des musulmans Abou Oussman (ex-président indépendantiste tchétchène Dokou Oumarov, ndlr), en exprimant son souhait d'exécuter le maudit Syssoev", indique la lettre publiée par Kavkazcenter.com.
Le FIGARO
Laure Marchand, à Istanbul
Le patriarche estime que les orthodoxes vivant en Turquie se sentent parfois «crucifiés».
Une interview de Bartholomée diffusée sur la chaîne de télévision américaine CBS, dimanche dernier, a déclenché un tollé en Turquie. En évoquant la communauté orthodoxe grecque du pays et les difficultés auxquelles elle est confrontée, le patriarche œcuménique de Constantinople déclare que ses membres y sont «traités (…) comme des citoyens de seconde classe» et que «nous n'avons pas le sentiment de bénéficier de tous nos droits en tant que citoyens turcs». Au journaliste qui lui suggère de quitter la Turquie, le leader spirituel du monde orthodoxe répond qu'il s'agit «d'une terre sainte et sacrée» : «Nous préférons rester ici, même si nous sommes parfois crucifiés.» Et d'ajouter que, personnellement, il lui arrive également de se sentir «crucifié». C'est cette métaphore christique, abondamment critiquée par le parti islamo-conservateur au pouvoir (AKP, Parti de la justice et du développement) mais aussi par l'opposition nationaliste, qui se retrouve au cœur de la polémique.
Laure Marchand, à Istanbul
Le patriarche estime que les orthodoxes vivant en Turquie se sentent parfois «crucifiés».
Une interview de Bartholomée diffusée sur la chaîne de télévision américaine CBS, dimanche dernier, a déclenché un tollé en Turquie. En évoquant la communauté orthodoxe grecque du pays et les difficultés auxquelles elle est confrontée, le patriarche œcuménique de Constantinople déclare que ses membres y sont «traités (…) comme des citoyens de seconde classe» et que «nous n'avons pas le sentiment de bénéficier de tous nos droits en tant que citoyens turcs». Au journaliste qui lui suggère de quitter la Turquie, le leader spirituel du monde orthodoxe répond qu'il s'agit «d'une terre sainte et sacrée» : «Nous préférons rester ici, même si nous sommes parfois crucifiés.» Et d'ajouter que, personnellement, il lui arrive également de se sentir «crucifié». C'est cette métaphore christique, abondamment critiquée par le parti islamo-conservateur au pouvoir (AKP, Parti de la justice et du développement) mais aussi par l'opposition nationaliste, qui se retrouve au cœur de la polémique.
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