Plateforme libre de discussion
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Le père Serge Kim, le diacre Roman Onica et le lecteur Daniel Naberejny chantent l'antienne "Bienheureux..."
En soutien à tous les confrères, concélébrants et paroissiens des églises orthodoxes de Paris qui sont récemment tombés malades du virus Covid-19. Paris, 2021
Исполняют: диакон Роман Оника (соло, бас),
священник Сергий Ким (второй тенор),
чтец Даниил Набережный (первый тенор).
En soutien à tous les confrères, concélébrants et paroissiens des églises orthodoxes de Paris qui sont récemment tombés malades du virus Covid-19. Paris, 2021
Исполняют: диакон Роман Оника (соло, бас),
священник Сергий Ким (второй тенор),
чтец Даниил Набережный (первый тенор).
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 3 Avril 2021 à 11:39
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Christophe Lafontaine
Un archevêque orthodoxe Job Getcha plaide pour que les chrétiens fêtent Pâques ensemble dès 2025, l’année du 1 700e anniversaire du 1er concile œcuménique de Nicée. Le Vatican soutient l’idée mais prévient que ce ne sera pas facile.
***
Une seule date pour Pâques en signe d’unité des chrétiens. L’idée vient de prendre une nouvelle impulsion. Comme l’a rapporté le 9 mars l’agence allemande KNA (Katholische Nachrichten-Agentur), elle émane de l’archevêque orthodoxe Job Getcha de Telmessos, chef de la Mission permanente du Patriarcat œcuménique de Constantinople auprès du Conseil œcuménique des Eglises (COE).
La différence des dates de Pâques est l’un des nombreux signes de division entre les chrétiens. Les catholiques ainsi que les protestants suivent le calendrier grégorien, et les orthodoxes le calendrier julien. Ainsi cette année, les catholiques fêteront Pâques le 4 avril et les orthodoxes le 2 mai. Une célébration de Pâques simultanée, due aux hasards des calendriers, peut toutefois avoir lieu. Ce fut le cas notamment ces dernières années en 2007, 2010, 2011, 2014 et 2017.
Un archevêque orthodoxe Job Getcha plaide pour que les chrétiens fêtent Pâques ensemble dès 2025, l’année du 1 700e anniversaire du 1er concile œcuménique de Nicée. Le Vatican soutient l’idée mais prévient que ce ne sera pas facile.
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Une seule date pour Pâques en signe d’unité des chrétiens. L’idée vient de prendre une nouvelle impulsion. Comme l’a rapporté le 9 mars l’agence allemande KNA (Katholische Nachrichten-Agentur), elle émane de l’archevêque orthodoxe Job Getcha de Telmessos, chef de la Mission permanente du Patriarcat œcuménique de Constantinople auprès du Conseil œcuménique des Eglises (COE).
La différence des dates de Pâques est l’un des nombreux signes de division entre les chrétiens. Les catholiques ainsi que les protestants suivent le calendrier grégorien, et les orthodoxes le calendrier julien. Ainsi cette année, les catholiques fêteront Pâques le 4 avril et les orthodoxes le 2 mai. Une célébration de Pâques simultanée, due aux hasards des calendriers, peut toutefois avoir lieu. Ce fut le cas notamment ces dernières années en 2007, 2010, 2011, 2014 et 2017.
La Prière des Grandes Complies, "Seigneur des Puissances" est chantée dans toutes les paroisses de Tradition Russe, les quatre premiers jours de la première semaine du Grand Carême, lors de la célébration d'un office unique, l'Office des Grandes Complies, avec la lecture du "Grand Canon de Saint André de Crête".
Vous pouvez voir et entendre ci-dessus, le Chœur du Conservatoire TchaÏkovsky de Moscou sous la direction d'Alexei Rudnevsky , interpréter "Seigneur des Puissances" de Jean Liamine 1899-1944
Association des Amis du Compositeur Liamine
Vous pouvez voir et entendre ci-dessus, le Chœur du Conservatoire TchaÏkovsky de Moscou sous la direction d'Alexei Rudnevsky , interpréter "Seigneur des Puissances" de Jean Liamine 1899-1944
Association des Amis du Compositeur Liamine
Ce premier Dimanche de Carême, nous faisons mémoire du rétablissement des Saintes Icônes advenu sous le règne de Michel, empereur de Constantinople, et de sa mère Théodora, d'éternelle mémoire, et sous le pontificat du Saint Patriarche et Confesseur Méthode.
Les Icônes jadis avaient été bannies :
j'exulte quand je vois leur culte rétabli.
Lorsque Léon l'Isaurien, d'artisan et d'ânier qu'il était, prit le sceptre de l'empire, par concession de Dieu, le Patriarche Germain, qui tenait alors le gouvernail de l'Eglise, fut aussitôt appelé par lui pour s'entendre dire : « A ce qui me semble, Monseigneur, les Saintes Images ne diffèrent en rien des idoles ; ordonne donc qu'elles soient rapidement enlevées. Si elles représentent vraiment les Saints, qu'elles soient mises plus haut, afin que les pécheurs que nous sommes ne les souillent pas constamment de leurs baisers. »
Le Patriarche, cherchant à détourner l'empereur d'une telle aversion, lui dit : « Sire, ne te fâche pas, mais qui entendons-nous parler contre les Saintes "Icônes"? quelqu'un qui porte le nom de "Conon"! » Et lui : « Oui, c'est ainsi que j'étais appelé, quand j'étais enfant. »
Comme le Patriarche ne se laissait pas convaincre de se ranger à l'avis de l'empereur, celui-ci l'exila et mit à sa place Anastase, qui partageait ses idées. Et c'est ainsi que fut déclarée la guerre contre les Saintes Icônes. Suite
Les Icônes jadis avaient été bannies :
j'exulte quand je vois leur culte rétabli.
Lorsque Léon l'Isaurien, d'artisan et d'ânier qu'il était, prit le sceptre de l'empire, par concession de Dieu, le Patriarche Germain, qui tenait alors le gouvernail de l'Eglise, fut aussitôt appelé par lui pour s'entendre dire : « A ce qui me semble, Monseigneur, les Saintes Images ne diffèrent en rien des idoles ; ordonne donc qu'elles soient rapidement enlevées. Si elles représentent vraiment les Saints, qu'elles soient mises plus haut, afin que les pécheurs que nous sommes ne les souillent pas constamment de leurs baisers. »
Le Patriarche, cherchant à détourner l'empereur d'une telle aversion, lui dit : « Sire, ne te fâche pas, mais qui entendons-nous parler contre les Saintes "Icônes"? quelqu'un qui porte le nom de "Conon"! » Et lui : « Oui, c'est ainsi que j'étais appelé, quand j'étais enfant. »
Comme le Patriarche ne se laissait pas convaincre de se ranger à l'avis de l'empereur, celui-ci l'exila et mit à sa place Anastase, qui partageait ses idées. Et c'est ainsi que fut déclarée la guerre contre les Saintes Icônes. Suite
Le bâtiment de l'église Saints Pierre et Paul à Novgorod a été remis à l'archidiocèse catholique romain de la Mère de Dieu, avec son centre à Moscou.
Tout le mobilier liturgique et les œuvres d'art ont été confisqués après la Révolution d'Octobre 1917, les tours jumelles baroques ont été rasées, mais l'église n'a été fermée qu'en mars 1933, pendant les grandes campagnes anti-religieuses des années 1930. Elle sert à la société locale des automobilistes, puis en 1933 est transformée en cinéma « Rodina » ce qui évite sa démolition.
L'église est rendue au culte catholique en 1996, après l'enregistrement de la paroisse en 1993 , Le temple a été transféré à la communauté catholique locale . Elle est restaurée et son cent-dixième anniversaire est fêté avec éclat en 2003. Le temple est un monument d'importance fédérale. La première messe épiscopale a été célébrée dans l'église maintenant complètement rendue aux catholiques.
En 2009-2010, dans le cadre d'un programme fédéral, les tours du temple détruites à l'époque soviétique ont été restaurées
Tout le mobilier liturgique et les œuvres d'art ont été confisqués après la Révolution d'Octobre 1917, les tours jumelles baroques ont été rasées, mais l'église n'a été fermée qu'en mars 1933, pendant les grandes campagnes anti-religieuses des années 1930. Elle sert à la société locale des automobilistes, puis en 1933 est transformée en cinéma « Rodina » ce qui évite sa démolition.
L'église est rendue au culte catholique en 1996, après l'enregistrement de la paroisse en 1993 , Le temple a été transféré à la communauté catholique locale . Elle est restaurée et son cent-dixième anniversaire est fêté avec éclat en 2003. Le temple est un monument d'importance fédérale. La première messe épiscopale a été célébrée dans l'église maintenant complètement rendue aux catholiques.
En 2009-2010, dans le cadre d'un programme fédéral, les tours du temple détruites à l'époque soviétique ont été restaurées
Les offices sont célébrés tous les jours >>> Horaire des offices
L’ÉGLISE CATHÉDRALE DES TROIS SAINTS DOCTEURS À PARIS a désormais un nouveau site très complet en français et en russe
On peut y trouver l'histoire de la fondation de l'église, à commencer par "la sainte cave", celle de ses fondateurs appartenant à la première vague de l'émigration russe. Nombreuses photographies, reproductions des fresques ornant les murs de la paroisse, données à propos du clergé avec à sa tête l'archiprêtre Nicolas Rehbinder. Plusieurs rubriques consacrées aux pèlerinages, à l'école paroissiale à la chorale, l'enseignement etc.
Adresse: 5 Rue Pétel, 75015 Paris.
Téléphone: +33 (0)6 07 96 60 70.
Email: khram3sv@gmail.com .
Métro: Vaugirard (Adolphe-Chérioux), ligne 12
L’ÉGLISE CATHÉDRALE DES TROIS SAINTS DOCTEURS À PARIS a désormais un nouveau site très complet en français et en russe
On peut y trouver l'histoire de la fondation de l'église, à commencer par "la sainte cave", celle de ses fondateurs appartenant à la première vague de l'émigration russe. Nombreuses photographies, reproductions des fresques ornant les murs de la paroisse, données à propos du clergé avec à sa tête l'archiprêtre Nicolas Rehbinder. Plusieurs rubriques consacrées aux pèlerinages, à l'école paroissiale à la chorale, l'enseignement etc.
Adresse: 5 Rue Pétel, 75015 Paris.
Téléphone: +33 (0)6 07 96 60 70.
Email: khram3sv@gmail.com .
Métro: Vaugirard (Adolphe-Chérioux), ligne 12
Un signal alarmant nous vient de la Côte d'Azur, où la Russie risque de perdre un sanctuaire. Il s’agit de l'église Saint-Michel Archange à Cannes qui est en train de s'effondrer. Alors, notre patrimoine culturel peut-il être protégé en France?
A Nice, sur les cartes, ce lieu s'appelle le cimetière russe « Caucade », à l'entrée il est également écrit ainsi, mais en fait cela n'a pratiquement rien à voir avec la Russie: le tribunal de Nice a statué que le cimetière appartenait à une association française. Bien que pour la Russie, cet endroit soit historiquement important. Il a été acheté par le consulat russe en 1866 pour y inhumer les membres de la communauté orthodoxe russe de la Côte d'Azur. Le cimetière a été fondé au 19ème siècle par l'impératrice Alexandra Feodorovna, mère d'Alexandre II. Ceci est un cimetière privé, il est géré par l'association cultuelle ACOR de la paroisse Saint Nicolas et Sainte Alaxandra.
Christian Frizé, secrétaire de l’Association des Amis de la cathédrale Saint Nicolas à Nice (ACRN), a précisé : "La réalité est qu'ACOR Longchamp commercialise des tombes. Ils ont brûlé des cercueils, nous avons trouvé des restes. J'ai une confession audio enregistrée d'un jardinier qui travaille dans cette association, il a dit qu'il a vidé les tombes lui-même et mis les restes dans d'autres tombes", a déclaré Christian Frizé ... "Les gens d'ACOR assurent que les tombes ne sont pas ouvertes, au contraire, ils se sont engagés dans la restauration. Mais en novembre, une crypte historique ornée d’une croix en pierre a été démantelée"
A Nice, sur les cartes, ce lieu s'appelle le cimetière russe « Caucade », à l'entrée il est également écrit ainsi, mais en fait cela n'a pratiquement rien à voir avec la Russie: le tribunal de Nice a statué que le cimetière appartenait à une association française. Bien que pour la Russie, cet endroit soit historiquement important. Il a été acheté par le consulat russe en 1866 pour y inhumer les membres de la communauté orthodoxe russe de la Côte d'Azur. Le cimetière a été fondé au 19ème siècle par l'impératrice Alexandra Feodorovna, mère d'Alexandre II. Ceci est un cimetière privé, il est géré par l'association cultuelle ACOR de la paroisse Saint Nicolas et Sainte Alaxandra.
Christian Frizé, secrétaire de l’Association des Amis de la cathédrale Saint Nicolas à Nice (ACRN), a précisé : "La réalité est qu'ACOR Longchamp commercialise des tombes. Ils ont brûlé des cercueils, nous avons trouvé des restes. J'ai une confession audio enregistrée d'un jardinier qui travaille dans cette association, il a dit qu'il a vidé les tombes lui-même et mis les restes dans d'autres tombes", a déclaré Christian Frizé ... "Les gens d'ACOR assurent que les tombes ne sont pas ouvertes, au contraire, ils se sont engagés dans la restauration. Mais en novembre, une crypte historique ornée d’une croix en pierre a été démantelée"
La déclaration de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi répond négativement à la possibilité d’accorder des bénédictions aux couples formés par des individus du même sexe: "Ce n’est pas une discrimination injuste, aucun jugement sur les personnes".
L'Église n'a pas le pouvoir d’accorder une bénédiction aux unions de personnes de même sexe. Ces unions ne peuvent donc pas "être considérées licites". La déclaration de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi apporte une réponse à un "dubium" qui avait été présenté.
Il n'est donc pas licite pour les prêtres de bénir les couples de même sexe qui demandent une sorte de reconnaissance religieuse de leur union. Le Pape a été informé et a "donné son assentiment" à la publication de la réponse et de la note explicative qui l'accompagne, signée par le préfet de la Congrégation, le cardinal Luis Ladaria, et le secrétaire, l'archevêque Giacomo Morandi.
L'Église n'a pas le pouvoir d’accorder une bénédiction aux unions de personnes de même sexe. Ces unions ne peuvent donc pas "être considérées licites". La déclaration de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi apporte une réponse à un "dubium" qui avait été présenté.
Il n'est donc pas licite pour les prêtres de bénir les couples de même sexe qui demandent une sorte de reconnaissance religieuse de leur union. Le Pape a été informé et a "donné son assentiment" à la publication de la réponse et de la note explicative qui l'accompagne, signée par le préfet de la Congrégation, le cardinal Luis Ladaria, et le secrétaire, l'archevêque Giacomo Morandi.
Archevêque Job de Telmessos
En cette veille du début du Grand Carême, le Triode nous invite à méditer cette fois-ci non pas sur une parabole évangélique, mais sur un texte tiré du tout premier livre de l’Ancien Testament, de la Genèse.
En effet, il retrace d’une manière poétique le récit de la deuxième création (Gn 2, 4-25), avec la dure épreuve de la liberté de l’homme (Gn 3, 1-13) qui a conduit à l’expulsion d’Adam du Paradis (Gn 3, 14-24).
Il est clair que dans le récit biblique, aussi bien que dans le commentaire qu’en ont fait les Pères de l’Église, de même que l’hymnographie du Triode, Adam est un personnage qui récapitule l’humanité toute entière de la même manière que le fait le Christ. C’est saint Paul nous en donne la clef de lecture, lorsqu’il dit que « de même que tous meurent en Adam, ainsi tous revivront dans le Christ » (1 Co 15, 22).
Il en découle donc que l’histoire d’Adam est aussi notre propre histoire personnelle, et c’est pourquoi l’hymnographe chante : « Mon créateur, le Seigneur, prenant du limon de la terre, m’a formé. Il m’a donné une âme par son souffle vivifiant, de toutes choses visibles sur terre il m’établit comme chef et des Anges il m’a fait le concitoyen. Mais Satan, par l’entremise du serpent, perfidement m’a pris à l’hameçon et de la gloire divine m’a séparé, me livrant sur terre à la mort. Mais toi, Seigneur de tendresse, rappelle-moi vers toi » (vêpres, lucernaire).
En cette veille du début du Grand Carême, le Triode nous invite à méditer cette fois-ci non pas sur une parabole évangélique, mais sur un texte tiré du tout premier livre de l’Ancien Testament, de la Genèse.
En effet, il retrace d’une manière poétique le récit de la deuxième création (Gn 2, 4-25), avec la dure épreuve de la liberté de l’homme (Gn 3, 1-13) qui a conduit à l’expulsion d’Adam du Paradis (Gn 3, 14-24).
Il est clair que dans le récit biblique, aussi bien que dans le commentaire qu’en ont fait les Pères de l’Église, de même que l’hymnographie du Triode, Adam est un personnage qui récapitule l’humanité toute entière de la même manière que le fait le Christ. C’est saint Paul nous en donne la clef de lecture, lorsqu’il dit que « de même que tous meurent en Adam, ainsi tous revivront dans le Christ » (1 Co 15, 22).
Il en découle donc que l’histoire d’Adam est aussi notre propre histoire personnelle, et c’est pourquoi l’hymnographe chante : « Mon créateur, le Seigneur, prenant du limon de la terre, m’a formé. Il m’a donné une âme par son souffle vivifiant, de toutes choses visibles sur terre il m’établit comme chef et des Anges il m’a fait le concitoyen. Mais Satan, par l’entremise du serpent, perfidement m’a pris à l’hameçon et de la gloire divine m’a séparé, me livrant sur terre à la mort. Mais toi, Seigneur de tendresse, rappelle-moi vers toi » (vêpres, lucernaire).
« Maître Eckart, la mystique Rhénane et les orthodoxes » est le thème du Grand Entretien de cette 80ème édition qui porte sur la figure de Maître Eckart, un des plus célèbres mystiques chrétiens d’Occident qui ne manqua pas de s’intéresser de près aux écrits et prédications des Pères de l’Orient.
Les Editions Beauchesne viennent de lui consacré un triptyque d’ouvrages d’excellente facture : « maître Eckhart le prédicateur », « maitre Eckhart lecteur des pères latins », et enfin, « maître Eckart lecteur des pères grecs ».
Pour parler de la vie et de l’oeuvre de Maître Eckart, de ses motivations et de ses travaux avec les orthodoxes, je reçois celle qui a dirigé ces trois publications : Marie Anne Vannier, Professeur de Théologie à l’Université de Lorraine, Membre Senior de l’Institut Universitaire de France et spécialiste reconnue de Maître Eckart.
Les Editions Beauchesne viennent de lui consacré un triptyque d’ouvrages d’excellente facture : « maître Eckhart le prédicateur », « maitre Eckhart lecteur des pères latins », et enfin, « maître Eckart lecteur des pères grecs ».
Pour parler de la vie et de l’oeuvre de Maître Eckart, de ses motivations et de ses travaux avec les orthodoxes, je reçois celle qui a dirigé ces trois publications : Marie Anne Vannier, Professeur de Théologie à l’Université de Lorraine, Membre Senior de l’Institut Universitaire de France et spécialiste reconnue de Maître Eckart.
Le père Alexis Ouminsky, archiprêtre de la paroisse de la Sainte Trinité à Khokhly parle du sens de la vie, de l’Eglise moderne et des conflits en cours
« Vous savez, j’ai entendu un jour un critique de l’Église dire lors d’une réunion que l’Église russe n’avait pas rempli sa mission historique au XIXe siècle en Russie, qu’elle devait lutter contre le servage...
Mais l’Église n’a pas de mission historique. Elle ne doit lutter ni contre le servage ni contre le système politique. L’Église n’a aucun but de lutte historique et politique. Plus encore: l’Église n’a aucun but dans la lutte contre le mal. La tâche que toute l’humanité progressiste se fixe. Par conséquent, s’il met l’objectif principal de la lutte contre le mal, il manquera toujours le mal.
Je dirai peut-être des choses bizarres. L’Église n’a pas pour but de lutter contre l’avortement, la criminalité, la toxicomanie, le mariage homosexuel. Pour une raison simple. L’Église ne combat pas le mal, elle s’oppose au mal. C’est très essentiel.
« Vous savez, j’ai entendu un jour un critique de l’Église dire lors d’une réunion que l’Église russe n’avait pas rempli sa mission historique au XIXe siècle en Russie, qu’elle devait lutter contre le servage...
Mais l’Église n’a pas de mission historique. Elle ne doit lutter ni contre le servage ni contre le système politique. L’Église n’a aucun but de lutte historique et politique. Plus encore: l’Église n’a aucun but dans la lutte contre le mal. La tâche que toute l’humanité progressiste se fixe. Par conséquent, s’il met l’objectif principal de la lutte contre le mal, il manquera toujours le mal.
Je dirai peut-être des choses bizarres. L’Église n’a pas pour but de lutter contre l’avortement, la criminalité, la toxicomanie, le mariage homosexuel. Pour une raison simple. L’Église ne combat pas le mal, elle s’oppose au mal. C’est très essentiel.
Au 3 mars, 145 membres du clergé et des moines de l'Église orthodoxe russe continuent de recevoir un traitement contre le coronavirus en Russie, a déclaré mercredi un groupe de travail dirigé par le patriarche Cyrille.
Ce nombre comprend six ecclésiastiques de Moscou, 129 ecclésiastiques des diocèses de Russie et dix personnes parmi le clergé et les moines des cloîtres régionaux qui sont directement sous la juridiction du patriarche.
Au total, depuis le début de l'épidémie, 4485 clercs et moines de l'Église orthodoxe russe ont été atteints du coronavirus, dont 403 clercs de Moscou, 3187 des diocèses de Russie et 895 clercs et de la stavropégie.
Ce nombre comprend six ecclésiastiques de Moscou, 129 ecclésiastiques des diocèses de Russie et dix personnes parmi le clergé et les moines des cloîtres régionaux qui sont directement sous la juridiction du patriarche.
Au total, depuis le début de l'épidémie, 4485 clercs et moines de l'Église orthodoxe russe ont été atteints du coronavirus, dont 403 clercs de Moscou, 3187 des diocèses de Russie et 895 clercs et de la stavropégie.
URSS en 1943. La jeune Séraphima, qui a perdu ses parents au tout début de la guerre, vit dans un orphelinat en Union Soviétique. Elle garde secrètement autour du cou une croix qui lui rappelle sa famille bien-aimée. Accompagnée dans sa solitude par le grand Saint Séraphim, elle commence un voyage initiatique et onirique qui va l’aider à percer le secret de l'orphelinat et à éclairer le sort de ses parents...
Les premières minutes
Premier extrait
Film russe sorti en 2015, date de diffusion VF 2021
Les premières minutes
Premier extrait
Film russe sorti en 2015, date de diffusion VF 2021
Le père Nikolaï Tikhonchuk à propos de son service en France en tant que prêtre et infirmier
Vladimir Basenkov
Il a vu l'église renaître l'Église dans le désert spirituel de la Sibérie, a été inspiré à servir par l'exemple du père Dimitri Smirnov, et sur les conseils de frère Jean (Krestyankine) s'est mis à porter la lumière du Christ vers "le côté français . " Sur la façon dont les chrétiens vivent en Europe, comment transférer la foi aux enfants, sur ce qui s'est passé lors d'une pandémie dans l'unité de soins intensifs d'un hôpital parisien et à quel moment les paroles du Sauveur "Prends ta croix et suis-moi" (Marc 8:34) sonnaient d'une manière nouvelle - notre conversation avec le père Nikolai Tikhonchuk, de l'église a Paris, Paroisse Orthodoxe Française Notre Dame Joie des Affligés et Sainte Geneviève diocèse de Chersonèse PM
***
- Père Nikolai - une première question: comment un prêtre venant d'Omsk s'est-il retrouvé à Paris?
- Quand je suis arrivé à Paris, je n'étais pas encore prêtre. Si vous commencez l'histoire depuis le tout début, après avoir terminé mon service militaire, je suis entré à l'Université d'État d'Omsk, à la Faculté d'histoire, puis, au cours de mes études, j'ai découvert l'existence de l'Institut Saint-Tikhon et j’y suis venu en 1997. , et en est diplômé en 2002.
Je me suis retrouvé en France en 2005, grâce à un programme éducatif, qui s'adressait principalement aux étudiants orthodoxes d'écoles théologiques de différents pays, dans le but de poursuivre leur formation et d'approfondir leurs connaissances dans divers domaines de la science: patrologie, linguistique, histoire de l’église, droit canonique, etc. J'ai eu la chance de faire partie d'un petit groupe d'étudiants participant au programme.
Vladimir Basenkov
Il a vu l'église renaître l'Église dans le désert spirituel de la Sibérie, a été inspiré à servir par l'exemple du père Dimitri Smirnov, et sur les conseils de frère Jean (Krestyankine) s'est mis à porter la lumière du Christ vers "le côté français . " Sur la façon dont les chrétiens vivent en Europe, comment transférer la foi aux enfants, sur ce qui s'est passé lors d'une pandémie dans l'unité de soins intensifs d'un hôpital parisien et à quel moment les paroles du Sauveur "Prends ta croix et suis-moi" (Marc 8:34) sonnaient d'une manière nouvelle - notre conversation avec le père Nikolai Tikhonchuk, de l'église a Paris, Paroisse Orthodoxe Française Notre Dame Joie des Affligés et Sainte Geneviève diocèse de Chersonèse PM
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- Père Nikolai - une première question: comment un prêtre venant d'Omsk s'est-il retrouvé à Paris?
- Quand je suis arrivé à Paris, je n'étais pas encore prêtre. Si vous commencez l'histoire depuis le tout début, après avoir terminé mon service militaire, je suis entré à l'Université d'État d'Omsk, à la Faculté d'histoire, puis, au cours de mes études, j'ai découvert l'existence de l'Institut Saint-Tikhon et j’y suis venu en 1997. , et en est diplômé en 2002.
Je me suis retrouvé en France en 2005, grâce à un programme éducatif, qui s'adressait principalement aux étudiants orthodoxes d'écoles théologiques de différents pays, dans le but de poursuivre leur formation et d'approfondir leurs connaissances dans divers domaines de la science: patrologie, linguistique, histoire de l’église, droit canonique, etc. J'ai eu la chance de faire partie d'un petit groupe d'étudiants participant au programme.
L’Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge propose un nouvel enseignement : « Orthodoxie et médias ». Celui-ci a pour objectif de donner à la fois des pistes de réflexion et des réponses pratiques à la question : « Quels médias orthodoxes pour notre temps ? »
Lors des sessions, à distance en raison de la situation sanitaire, qui sont ouvertes à tous ceux qui s’intéressent à cette question, les participants pourront s’initier à l’histoire de la communication, découvrir une théologie de la communication, approfondir les enseignements de la Bible sur ce sujet, examiner ce qu’en dit le Christ et sa mise en œuvre, etc. Existe-t-il une spécificité chrétienne vis-à-vis de cette question ? Que peut offrir au monde, sur ce sujet, la tradition chrétienne ?
Lors des sessions, à distance en raison de la situation sanitaire, qui sont ouvertes à tous ceux qui s’intéressent à cette question, les participants pourront s’initier à l’histoire de la communication, découvrir une théologie de la communication, approfondir les enseignements de la Bible sur ce sujet, examiner ce qu’en dit le Christ et sa mise en œuvre, etc. Existe-t-il une spécificité chrétienne vis-à-vis de cette question ? Que peut offrir au monde, sur ce sujet, la tradition chrétienne ?
Les autorités de Moscou ont abandonné l'idée d'ériger un monument sur la place Loubianka. Comme l'a écrit le maire de la capitale Sergueï Sobianine dans son blog, le scrutin sur le site «Citoyen actif» sera arrêté.
Le 25 février, un vote a commencé sur le portail. Les Moscovites sont invités à choisir entre deux options monument à Alexandre Nevsky ou à Felix Dzerjinsky. Au moment d'écrire ces lignes, le monument Nevsky était en tête avec 55% des voix.
Sobianine a noté qu'après deux jours de vote, les partisans d'Alexandre Nevsky ont gagné par une petite marge, mais "il est toujours évident que l'opinion publique est divisée ".
Le 25 février, un vote a commencé sur le portail. Les Moscovites sont invités à choisir entre deux options monument à Alexandre Nevsky ou à Felix Dzerjinsky. Au moment d'écrire ces lignes, le monument Nevsky était en tête avec 55% des voix.
Sobianine a noté qu'après deux jours de vote, les partisans d'Alexandre Nevsky ont gagné par une petite marge, mais "il est toujours évident que l'opinion publique est divisée ".
Земля вокруг православного собора Святого Николая в Ницце признана собственностью России
V.G.
Au Nom du Père et du Fils et du Saint Esprit,
L’Église nous prépare à entrer dans ce temps béni du Saint Carême et nous instruit par des paraboles. D’année en année, nous réentendons ces paraboles et nous les réapprenons. Pour nous, elles ont toujours un sens nouveau, nous les découvrons comme si c’était la première fois.
Dimanche dernier, nous avons entendu la parabole du Publicain et du Pharisien, aujourd’hui c’est la parabole du Fils Prodigue. Il y a des analogies entre les deux paraboles et aussi des différences.
Une des analogies c’est l’orgueil, le sentiment de la justice, le contentement de soi du pharisien d’une part, et du fils aîné d’autre part, lui qui a toujours accompli la volonté de son père. Tous deux ont le cœur dur. Le pharisien s’exalte au point de mépriser tous les autres hommes et, en particulier, le publicain qui se tient là en retrait. Quant au frère aîné, il n’a pas de compassion pour son frère dévoyé, il ne ressent pas la joie de le retrouver à la maison paternelle et refuse de participer au repas de fête.
Au Nom du Père et du Fils et du Saint Esprit,
L’Église nous prépare à entrer dans ce temps béni du Saint Carême et nous instruit par des paraboles. D’année en année, nous réentendons ces paraboles et nous les réapprenons. Pour nous, elles ont toujours un sens nouveau, nous les découvrons comme si c’était la première fois.
Dimanche dernier, nous avons entendu la parabole du Publicain et du Pharisien, aujourd’hui c’est la parabole du Fils Prodigue. Il y a des analogies entre les deux paraboles et aussi des différences.
Une des analogies c’est l’orgueil, le sentiment de la justice, le contentement de soi du pharisien d’une part, et du fils aîné d’autre part, lui qui a toujours accompli la volonté de son père. Tous deux ont le cœur dur. Le pharisien s’exalte au point de mépriser tous les autres hommes et, en particulier, le publicain qui se tient là en retrait. Quant au frère aîné, il n’a pas de compassion pour son frère dévoyé, il ne ressent pas la joie de le retrouver à la maison paternelle et refuse de participer au repas de fête.
Dix ans après avoir récupéré la cathédrale Saint-Nicolas, la Russie revendique la propriété de la seconde église orthodoxe de Nice, Saint-Nicolas-et-Sainte-Alexandra. Un combat dont elle vient de perdre un nouveau round le 25 février.
Mais le tribunal de Nice a reconnu la Russie comme propriétaire de trois terrains autour de la cathédrale orthodoxe Saint-Nicolas dans le centre-ville, a déclaré à TASS Yekaterina Kopylova, assistante juridique de l'ambassadeur de Russie en France.
Une bataille russe
La bataille acharnée entre la Russie et l’Association cultuelle orthodoxe russe (ACOR) de Nice ne date pas d’hier. En 2011, la cour d’appel d’Aix-en-Provence puis le tribunal de Nice contraignent l’ACOR à rendre aux envoyés de Vladimir Poutine les clés de la cathédrale Saint-Nicolas qu’elle gérait depuis près d’un siècle. Quelques années plus tard, une seconde injonction oblige le prince Alexis Obolensky, vice-président de l’ACOR et ancien administrateur laïc de Saint-Nicolas, à restituer trois reliques du tsar Alexandre II. Une chemise ensanglantée, une veste d’uniforme, un gilet, fiertés de sa paroisse depuis les années 1920.
Le dernier procès, dont l’audience s’est tenue le 17 novembre 2020, concerne l’église Saint-Nicolas-et-Sainte-Alexandra, le cimetière de Caucade et quelques terrains bordant la cathédrale. Le jugement du troisième round de ce conflit déséquilibré, rendu le 25 février, estime que l’ACOR est propriétaire au titre de la « prescription acquisitive ». La justice considère ainsi que l’association s’est comportée en propriétaire de manière publique et sans équivoque depuis un siècle.
Mais le tribunal de Nice a reconnu la Russie comme propriétaire de trois terrains autour de la cathédrale orthodoxe Saint-Nicolas dans le centre-ville, a déclaré à TASS Yekaterina Kopylova, assistante juridique de l'ambassadeur de Russie en France.
Une bataille russe
La bataille acharnée entre la Russie et l’Association cultuelle orthodoxe russe (ACOR) de Nice ne date pas d’hier. En 2011, la cour d’appel d’Aix-en-Provence puis le tribunal de Nice contraignent l’ACOR à rendre aux envoyés de Vladimir Poutine les clés de la cathédrale Saint-Nicolas qu’elle gérait depuis près d’un siècle. Quelques années plus tard, une seconde injonction oblige le prince Alexis Obolensky, vice-président de l’ACOR et ancien administrateur laïc de Saint-Nicolas, à restituer trois reliques du tsar Alexandre II. Une chemise ensanglantée, une veste d’uniforme, un gilet, fiertés de sa paroisse depuis les années 1920.
Le dernier procès, dont l’audience s’est tenue le 17 novembre 2020, concerne l’église Saint-Nicolas-et-Sainte-Alexandra, le cimetière de Caucade et quelques terrains bordant la cathédrale. Le jugement du troisième round de ce conflit déséquilibré, rendu le 25 février, estime que l’ACOR est propriétaire au titre de la « prescription acquisitive ». La justice considère ainsi que l’association s’est comportée en propriétaire de manière publique et sans équivoque depuis un siècle.
La Yakoutie a beaucoup souffert des répressions staliniennes.
La Yakoutie, c’est la terre des mammouths et des hommes préhistoriques, un sol riche en diamants et or noir. C’est aussi une terre de missionnaires. Parmi eux : le père Roman, évêque de Yakoutie. Il explique à la revue Foma pourquoi les Yakoutes vous regardent droit dans les yeux, et ce qu’ils font quand leur voiture tombe en panne en plein hiver.
«Nous savons qu’avant 1916, le pays comptait 300 églises et chapelles où officiaient 200 prêtres, dont la moitié étaient Iakoutes. En 1993, la région ne recensait plus une seule église, plus un prêtre. En 2013, nous fêtons le vingtième anniversaire de la renaissance du diocèse iakoute : la contrée compte aujourd’hui 65 églises et 60 prêtres. Et il reste encore beaucoup de villes et villages reculés dont les habitants souhaitent avoir une église et un prêtre mais n’en ont toujours pas.
Pour répondre à cette demande, nous avons ouvert à Yakoutsk un séminaire de formation des prêtres pour la région. Je peux vous assurer que former un prêtre est autrement difficile que de bâtir une église ! La plupart des prêtres qui servent actuellement en Yakoutie sont originaires d’autres régions russes. Notre objectif est de former des prêtres parmi les locaux. Il faut des gens habitués à ce climat très dur, qui comprennent bien la vie d’ici dans toute la diversité de sa culture.
Quand je suis arrivé, il y a deux ans, j’ai amené avec moi un certain nombre de mes étudiants, prêtres eux aussi. Ils m’ont suivi parce que ce sont des héros. Mais je ne le leur dirai pas. Ils sont encore jeunes, ils risqueraient d’en tirer de l’orgueil.
La Yakoutie, c’est la terre des mammouths et des hommes préhistoriques, un sol riche en diamants et or noir. C’est aussi une terre de missionnaires. Parmi eux : le père Roman, évêque de Yakoutie. Il explique à la revue Foma pourquoi les Yakoutes vous regardent droit dans les yeux, et ce qu’ils font quand leur voiture tombe en panne en plein hiver.
«Nous savons qu’avant 1916, le pays comptait 300 églises et chapelles où officiaient 200 prêtres, dont la moitié étaient Iakoutes. En 1993, la région ne recensait plus une seule église, plus un prêtre. En 2013, nous fêtons le vingtième anniversaire de la renaissance du diocèse iakoute : la contrée compte aujourd’hui 65 églises et 60 prêtres. Et il reste encore beaucoup de villes et villages reculés dont les habitants souhaitent avoir une église et un prêtre mais n’en ont toujours pas.
Pour répondre à cette demande, nous avons ouvert à Yakoutsk un séminaire de formation des prêtres pour la région. Je peux vous assurer que former un prêtre est autrement difficile que de bâtir une église ! La plupart des prêtres qui servent actuellement en Yakoutie sont originaires d’autres régions russes. Notre objectif est de former des prêtres parmi les locaux. Il faut des gens habitués à ce climat très dur, qui comprennent bien la vie d’ici dans toute la diversité de sa culture.
Quand je suis arrivé, il y a deux ans, j’ai amené avec moi un certain nombre de mes étudiants, prêtres eux aussi. Ils m’ont suivi parce que ce sont des héros. Mais je ne le leur dirai pas. Ils sont encore jeunes, ils risqueraient d’en tirer de l’orgueil.
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