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Selon un article du quotidien La Croix:
L’écrivain, à la fin de ses jours, poussé par ses disciples, était devenu une sorte de nouveau prophète, apôtre de la charité et de la non-violence, contestant l’enseignement de l’Église
Le 22 février 1901, le saint-synode de l’Église orthodoxe russe annonce l’excommunication de Léon Tolstoï . C’est l’aboutissement d’une évolution de l’écrivain. Dès 1881, il est revenu vers la religion, après avoir longtemps été sous l’influence des idées rationalistes. Il a entrepris de se rendre régulièrement à l’église.
Les dernières pages d’Anna Karénine, son roman paru en 1877, témoignent de cette évolution. Lévine, son personnage, est soudain illuminé de l’intérieur par l’évidence de sa foi nouvelle : « “Est-ce vraiment la foi ?” pensa-t-il, n’osant pas croire à son bonheur. “Mon Dieu, je Te remercie”, murmura-t-il retenant ses sanglots », fait-il dire à son personnage.
Mais Tolstoï le croyant se montre rapidement critique avec le clergé. Il lui reproche de flatter les riches et les puissants, quand le Christ prônait la pauvreté et la charité absolue. Le christianisme de Léon Nikolaïevitch est une recherche de l’abandon de soi dans l’amour de son prochain. L’écrivain veut vivre le message du Christ dans sa vie quotidienne. Il se sépare de ses biens au profit de sa famille, s’habille pauvrement, devient végétarien.
L’écrivain, à la fin de ses jours, poussé par ses disciples, était devenu une sorte de nouveau prophète, apôtre de la charité et de la non-violence, contestant l’enseignement de l’Église
Le 22 février 1901, le saint-synode de l’Église orthodoxe russe annonce l’excommunication de Léon Tolstoï . C’est l’aboutissement d’une évolution de l’écrivain. Dès 1881, il est revenu vers la religion, après avoir longtemps été sous l’influence des idées rationalistes. Il a entrepris de se rendre régulièrement à l’église.
Les dernières pages d’Anna Karénine, son roman paru en 1877, témoignent de cette évolution. Lévine, son personnage, est soudain illuminé de l’intérieur par l’évidence de sa foi nouvelle : « “Est-ce vraiment la foi ?” pensa-t-il, n’osant pas croire à son bonheur. “Mon Dieu, je Te remercie”, murmura-t-il retenant ses sanglots », fait-il dire à son personnage.
Mais Tolstoï le croyant se montre rapidement critique avec le clergé. Il lui reproche de flatter les riches et les puissants, quand le Christ prônait la pauvreté et la charité absolue. Le christianisme de Léon Nikolaïevitch est une recherche de l’abandon de soi dans l’amour de son prochain. L’écrivain veut vivre le message du Christ dans sa vie quotidienne. Il se sépare de ses biens au profit de sa famille, s’habille pauvrement, devient végétarien.
Rédigé par L'équipe de rédaction le 28 Août 2009 à 14:35
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C'est sous ce titre que le service analytique de Bogoslov.ru vient de faire paraître un article analysant le tournant des relations entre les patriarcats. Bogoslov.ru est généralement considéré comme très proche du patriarcat de Moscou et, venant après les déclarations de Mgr Hilarion (Alfeev), responsable du département des relations extérieures du patriarcat de Moscou, que nous avons commentées(1), nous pouvons considérer qu'il s'agit là de la position du patriarcat.
Comme nous l'avions aussi souligné sur ce blog, les relations compliquées de la dernière décennie ont tourné à la confrontation entre Moscou et Constantinople sur plusieurs sujets, mais les événements de cet été permettent de parler d'un véritable nouveau départ.
CHAMBEZY
Cette conférence panorthodoxe des 6-12 juin, largement commentée sur notre forum, était centrée sur la question de l'organisation de la diaspora orthodoxe, l'un des principaux points de désaccord entre les deux Patriarcats(2). L'article explique qu'il s'agit là d'une différence d'interprétation ecclésiologique: d'après le P. André Novikov, membre de la commission théologique du Synode, on considère traditionnellement que les paroisses et évêchés restent en union canonique avec l'Église autocéphale qui les a institués quel que soit leur situation géographique(3); mais Constantinople développe une ecclésiologie différente, d'après laquelle toutes les paroisses de la diaspora doivent dépendre de ce patriarcat quelle que soit l'Église autocéphale qui les a institués(4).
LA SITUATION EN FRANCE (majuscules de VG) apparaît comme particulièrement caractéristique: plusieurs juridictions orthodoxes y coexistent et l'auteur cite le message de l'archevêché de Chersonèse: constatant "ces dernières années, des tendances grandissantes de la part d’une juridiction /Constantinople/ à la domination au détriment du principe de conciliarité inhérent à l’Église orthodoxe".
Tous les espoirs reposaient sur la Conférence de Chambezy et une solution provisoire a été trouvée: la présidence des assemblées épiscopales sera assurée dans l'ordre des dytiques (donc par le représentant de Constantinople), mais les décisions y seront prises sur la base du consensus des Églises représentées et auront une portée consultative, sans aucune ingérence dans la juridiction diocésaine de chaque évêque ni aucune limitation pour l'activité de chaque Église(5). Il s'agit d'un bon compromis(6), dont l'auteur souligne l'importance, et le fait même qu'il ait été signé indique ce nouveau départ dans les relations entre les deux patriarcats.
Comme nous l'avions aussi souligné sur ce blog, les relations compliquées de la dernière décennie ont tourné à la confrontation entre Moscou et Constantinople sur plusieurs sujets, mais les événements de cet été permettent de parler d'un véritable nouveau départ.
CHAMBEZY
Cette conférence panorthodoxe des 6-12 juin, largement commentée sur notre forum, était centrée sur la question de l'organisation de la diaspora orthodoxe, l'un des principaux points de désaccord entre les deux Patriarcats(2). L'article explique qu'il s'agit là d'une différence d'interprétation ecclésiologique: d'après le P. André Novikov, membre de la commission théologique du Synode, on considère traditionnellement que les paroisses et évêchés restent en union canonique avec l'Église autocéphale qui les a institués quel que soit leur situation géographique(3); mais Constantinople développe une ecclésiologie différente, d'après laquelle toutes les paroisses de la diaspora doivent dépendre de ce patriarcat quelle que soit l'Église autocéphale qui les a institués(4).
LA SITUATION EN FRANCE (majuscules de VG) apparaît comme particulièrement caractéristique: plusieurs juridictions orthodoxes y coexistent et l'auteur cite le message de l'archevêché de Chersonèse: constatant "ces dernières années, des tendances grandissantes de la part d’une juridiction /Constantinople/ à la domination au détriment du principe de conciliarité inhérent à l’Église orthodoxe".
Tous les espoirs reposaient sur la Conférence de Chambezy et une solution provisoire a été trouvée: la présidence des assemblées épiscopales sera assurée dans l'ordre des dytiques (donc par le représentant de Constantinople), mais les décisions y seront prises sur la base du consensus des Églises représentées et auront une portée consultative, sans aucune ingérence dans la juridiction diocésaine de chaque évêque ni aucune limitation pour l'activité de chaque Église(5). Il s'agit d'un bon compromis(6), dont l'auteur souligne l'importance, et le fait même qu'il ait été signé indique ce nouveau départ dans les relations entre les deux patriarcats.
Service de pèlerinage du Diocèse de Chersonèse en France
- Chaque premier vendredi du mois, à 15 heures, il est possible de vénérer la Sainte Couronne d'épines de Notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ (en la cathédrale Notre Dame de Paris)
- Un acathiste est lu tous les vendredis, à 16 heures, devant les reliques de la Sainte Impératrice, égale aux apôtres, Hélène. (en l'église Saint Leu- Saint Gilles)
L'information sur les pèlerinages peut être complétée ou modifiée. Vous en serez avertis à l'avance par courrier .
Si vous souhaitez recevoir régulièrement les informations sur les pèlerinages organisés en France, envoyer nous votre adresse e-mail.
Information au n° Tél: + 33 175 43 97 23
E-mail : pilgrim@alsgroupe.com :
11 septembre (vendredi)
Décollation du chef du prophète et précurseur Saint Jean- Baptiste
Programme 1 :
- Office d'action de grâce et vénération du chef du Prophète et Précurseur
Saint Jean-Baptiste (en la cathédrale d'Amiens)
- Immersion dans la source de Saint Jean-Baptiste dans la ville de Saintines.
19, 20 septembre
(samedi –dimanche)
Pèlerinage de 2 jours en Normandie
Mémoire du miracle accompli par le Saint Archistratège Michel à Chonia (en Asie Mineure –III ème siècle)
- Visite du monastère du Mont-Saint-Michel
- Vénération du chef du Saint évêque Auber (fondateur du monastère du Mont-Saint-Michel au VIII siècle)
- Divine liturgie à Hauteville s/mer (église orthodoxe dédiée à la Sainte Vierge d'Iveron)
- Eglise Sainte Catherine: vénération des reliques de Sainte Catherine (à Honfleur).
- Chaque premier vendredi du mois, à 15 heures, il est possible de vénérer la Sainte Couronne d'épines de Notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ (en la cathédrale Notre Dame de Paris)
- Un acathiste est lu tous les vendredis, à 16 heures, devant les reliques de la Sainte Impératrice, égale aux apôtres, Hélène. (en l'église Saint Leu- Saint Gilles)
L'information sur les pèlerinages peut être complétée ou modifiée. Vous en serez avertis à l'avance par courrier .
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Information au n° Tél: + 33 175 43 97 23
E-mail : pilgrim@alsgroupe.com :
11 septembre (vendredi)
Décollation du chef du prophète et précurseur Saint Jean- Baptiste
Programme 1 :
- Office d'action de grâce et vénération du chef du Prophète et Précurseur
Saint Jean-Baptiste (en la cathédrale d'Amiens)
- Immersion dans la source de Saint Jean-Baptiste dans la ville de Saintines.
19, 20 septembre
(samedi –dimanche)
Pèlerinage de 2 jours en Normandie
Mémoire du miracle accompli par le Saint Archistratège Michel à Chonia (en Asie Mineure –III ème siècle)
- Visite du monastère du Mont-Saint-Michel
- Vénération du chef du Saint évêque Auber (fondateur du monastère du Mont-Saint-Michel au VIII siècle)
- Divine liturgie à Hauteville s/mer (église orthodoxe dédiée à la Sainte Vierge d'Iveron)
- Eglise Sainte Catherine: vénération des reliques de Sainte Catherine (à Honfleur).
Dans son discours à l'occasion de la fête nationale de l'Ukraine - le Jour de l'Indépendance - le président ukrainien Viktor Iouchtchenko est revenu, une fois de plus, sur l'affermissement de l'Église orthodoxe locale unifiée: "Nous avons commencé un vaste travail de rétablissement de la vérité et de la mémoire historique. Nous avons donné une impulsion à l'affermissement en Ukraine d'une seule Église orthodoxe locale. Profitant de l'occasion, du haut de cette tribune, je m'adresse au clergé orthodoxe ukrainien: commencez votre dialogue interconfessionnel ! C'est votre devoir. Sachez-le: aujourd'hui, l'Ukraine a besoin de l'unité spirituelle comme de l'air."
Source: site officiel de la présidence
Source: site officiel de la présidence
"Le Monde" 22.08.09
Une croix orthodoxe en bois sculptée de trois mètres de haut, qui se trouvait dans une propriété de l'Église orthodoxe roumaine en Seine-et-Marne, a été sciée et emportée par des inconnus, a annoncé samedi à l'AFP un responsable orthodoxe. Une plainte a été déposée jeudi auprès de la gendarmerie, a précisé le père Jean Boboc, prêtre de l'Église orthodoxe roumaine de Paris. Il n'a pas été en mesure de donner la date exacte du vol, cette propriété située à Ormesson (Seine-et-Marne) n'étant pas habitée.
Cette croix en bois avait été confectionnée par des artisans roumains et consacrée en 2003 par le métropolite Joseph, métropolite de l'Église orthodoxe roumaine d'Europe occidentale et méridionale, sur un terrain de 20 hectares destiné à accueillir un centre monastique.
Environ 500.000 Roumains ou Français d'origine roumaine vivent en France, selon le père Boboc.
Une croix orthodoxe en bois sculptée de trois mètres de haut, qui se trouvait dans une propriété de l'Église orthodoxe roumaine en Seine-et-Marne, a été sciée et emportée par des inconnus, a annoncé samedi à l'AFP un responsable orthodoxe. Une plainte a été déposée jeudi auprès de la gendarmerie, a précisé le père Jean Boboc, prêtre de l'Église orthodoxe roumaine de Paris. Il n'a pas été en mesure de donner la date exacte du vol, cette propriété située à Ormesson (Seine-et-Marne) n'étant pas habitée.
Cette croix en bois avait été confectionnée par des artisans roumains et consacrée en 2003 par le métropolite Joseph, métropolite de l'Église orthodoxe roumaine d'Europe occidentale et méridionale, sur un terrain de 20 hectares destiné à accueillir un centre monastique.
Environ 500.000 Roumains ou Français d'origine roumaine vivent en France, selon le père Boboc.
Le quotidien français La Croix publie le 21 août un entretien avec le hiéromoine Alexandre Siniakov, dont voici le contenu:
ENTRETIEN avec le hiéromoine Alexandre Siniakov, responsable des relations extérieures du diocèse de Chersonèse, recteur du séminaire orthodoxe russe en France
Quels changements observe-t-on dans l’Église russe orthodoxe depuis l’élection du patriarche Kirill, le 27 janvier ?
P. Alexandre Siniakov : L’élection du patriarche Kirill Ier n’a pas changé grand-chose sur le plan humain, puisqu’il était déjà le numéro deux du Patriarcat de Moscou (en tant que responsable des relations extérieures), si ce n’est qu’il est plus jeune et en meilleure santé que son prédécesseur, Alexis II. Sur le plan de l’organisation, le saint-synode, principal organe décisionnel de l’Église, s’est déjà réuni trois fois : en mars à Moscou, en mai à Saint-Pétersbourg et fin juillet à Kiev. Jamais auparavant cette instance ne s’était réunie aussi loin de Moscou. Lors de la première réunion, le nouveau patriarche a modifié l’organigramme en créant trois instances synodales : une commission Église et société, sous la direction du P. Vsevolod Chaplin (ancien vice-président des relations extérieures) ; un département Communications, confié à Vladimir Legoïda (un laïc : une première !) ; enfin, un organe conciliaire de réflexion rassemblant des prêtres, moines et moniales, mais aussi des laïcs de Russie et de l’étranger. La création de ces instances est significative du désir d’ouverture du Patriarcat à la société. Kirill Ier souhaite que l’Église participe davantage au débat public et que les laïcs y aient une place plus importante.
ENTRETIEN avec le hiéromoine Alexandre Siniakov, responsable des relations extérieures du diocèse de Chersonèse, recteur du séminaire orthodoxe russe en France
Quels changements observe-t-on dans l’Église russe orthodoxe depuis l’élection du patriarche Kirill, le 27 janvier ?
P. Alexandre Siniakov : L’élection du patriarche Kirill Ier n’a pas changé grand-chose sur le plan humain, puisqu’il était déjà le numéro deux du Patriarcat de Moscou (en tant que responsable des relations extérieures), si ce n’est qu’il est plus jeune et en meilleure santé que son prédécesseur, Alexis II. Sur le plan de l’organisation, le saint-synode, principal organe décisionnel de l’Église, s’est déjà réuni trois fois : en mars à Moscou, en mai à Saint-Pétersbourg et fin juillet à Kiev. Jamais auparavant cette instance ne s’était réunie aussi loin de Moscou. Lors de la première réunion, le nouveau patriarche a modifié l’organigramme en créant trois instances synodales : une commission Église et société, sous la direction du P. Vsevolod Chaplin (ancien vice-président des relations extérieures) ; un département Communications, confié à Vladimir Legoïda (un laïc : une première !) ; enfin, un organe conciliaire de réflexion rassemblant des prêtres, moines et moniales, mais aussi des laïcs de Russie et de l’étranger. La création de ces instances est significative du désir d’ouverture du Patriarcat à la société. Kirill Ier souhaite que l’Église participe davantage au débat public et que les laïcs y aient une place plus importante.
La revue OGONIOK publie une interview de Benjamin Vladimirovich Simonov, chef de l'inspection des banques et établissements financiers à la Chambres de comptes, dans le siècle, et hégoumène Philippe pour l'Église. Il est présenté comme l'unique religieux travaillant comme fonctionnaire en Russie.
Le cumul d'un emploi civil et d'une fonction religieuse est monnaie courante chez-nous: la plupart de nos prêtres le font par nécessité, pour subvenir aux besoins de leur famille. Nombre d'entre eux sont fonctionnaires(1). Il n'en est pas de même en Russie où tous les membres du clergé se consacrent exclusivement à leur sacerdoce et sont normalement rémunérés par l'Église. D'où la curiosité provoquée par ce cas exceptionnel qui montre en tout cas que l'Église russe n'est pas aussi monolithique que certains le pensent: il suffit de regarder la tenue du P. Philippe dans son bureau pour constater qu'il n'a pas la tenue d'un moine en Russie.
Benjamin Vladimirovich était fonctionnaire quand il s'est fait moine, en 1992. Ses supérieurs ont laissé faire et la hiérarchie ecclésiale ne lui a pas demandé de renoncer à ses fonctions. Par la suite sa carrière civile s'est développée et il a été promu dans les sphères du pouvoir, avec la bénédiction de son évêque et l'accord du patriarche Alexis II. Cyrille I avait fait appel à ses compétences pour des questions financières avant de devenir patriarche. Ses collègues le respectent et, si la loi de la fonction publique interdit tout prêche sur le lieu de travail, certains viennent le voir comme prêtre à titre personnel.
L'interview ne parle pas vraiment de sa vocation, mais il précise que "le monachisme est, en quelque sorte un système égoïste. Ton premier but – c'est de te sauver toi-même.
Le cumul d'un emploi civil et d'une fonction religieuse est monnaie courante chez-nous: la plupart de nos prêtres le font par nécessité, pour subvenir aux besoins de leur famille. Nombre d'entre eux sont fonctionnaires(1). Il n'en est pas de même en Russie où tous les membres du clergé se consacrent exclusivement à leur sacerdoce et sont normalement rémunérés par l'Église. D'où la curiosité provoquée par ce cas exceptionnel qui montre en tout cas que l'Église russe n'est pas aussi monolithique que certains le pensent: il suffit de regarder la tenue du P. Philippe dans son bureau pour constater qu'il n'a pas la tenue d'un moine en Russie.
Benjamin Vladimirovich était fonctionnaire quand il s'est fait moine, en 1992. Ses supérieurs ont laissé faire et la hiérarchie ecclésiale ne lui a pas demandé de renoncer à ses fonctions. Par la suite sa carrière civile s'est développée et il a été promu dans les sphères du pouvoir, avec la bénédiction de son évêque et l'accord du patriarche Alexis II. Cyrille I avait fait appel à ses compétences pour des questions financières avant de devenir patriarche. Ses collègues le respectent et, si la loi de la fonction publique interdit tout prêche sur le lieu de travail, certains viennent le voir comme prêtre à titre personnel.
L'interview ne parle pas vraiment de sa vocation, mais il précise que "le monachisme est, en quelque sorte un système égoïste. Ton premier but – c'est de te sauver toi-même.
La Croix publie dans son édition du 20 août 2009 un article sur le séjour en France d'un groupe des enfants de Beslan:
Plus de trois cents personnes sont mortes, en 2004, dans la prise d’otages de l’école de Beslan, en Ossétie du Nord. Cinq ans après, un groupe de jeunes survivants est accueilli dans le Jura, dans un centre de vacances de la RATP.
En silence, arrivés tôt le matin, les 16 enfants montent dans le car, prêts à quitter l’aéroport Roissy- Charles-de-Gaulle. Leur fatigue est visible, après vingt-quatre heures de voyage depuis Beslan, en Ossétie du Nord, une république de la fédération de Russie, dans le Caucase. Un périple qui s’explique par la fermeture de la frontière entre la Russie et la Géorgie. Proche de leur ville, l’aéroport de Tbilissi – capitale de la Géorgie – ne leur était pas accessible. Le groupe a donc parcouru 600 km, en bus, pour rejoindre l’aéroport de Krasnodar, près de la mer Noire. Mais le moral est bon : Atzamaz, 12 ans, se dit « très content d’être en France ». Pressé d’arriver, il en a presque oublié de récupérer sa valise sur le tapis roulant de l’aéroport.
Plus de trois cents personnes sont mortes, en 2004, dans la prise d’otages de l’école de Beslan, en Ossétie du Nord. Cinq ans après, un groupe de jeunes survivants est accueilli dans le Jura, dans un centre de vacances de la RATP.
En silence, arrivés tôt le matin, les 16 enfants montent dans le car, prêts à quitter l’aéroport Roissy- Charles-de-Gaulle. Leur fatigue est visible, après vingt-quatre heures de voyage depuis Beslan, en Ossétie du Nord, une république de la fédération de Russie, dans le Caucase. Un périple qui s’explique par la fermeture de la frontière entre la Russie et la Géorgie. Proche de leur ville, l’aéroport de Tbilissi – capitale de la Géorgie – ne leur était pas accessible. Le groupe a donc parcouru 600 km, en bus, pour rejoindre l’aéroport de Krasnodar, près de la mer Noire. Mais le moral est bon : Atzamaz, 12 ans, se dit « très content d’être en France ». Pressé d’arriver, il en a presque oublié de récupérer sa valise sur le tapis roulant de l’aéroport.
Voici, pour réflexion en cette fête de la Transfiguration, un petit passage eschatologique du livre Job, un des livres les plus extraordinaires de l'Ancien Testament:
...Je dormirais, et alors j’aurais du repos, avec les rois et les conseillers du pays, qui se dressent des mausolées, ou avec des princes qui ont eu de l’or, qui ont rempli leurs maisons (mortuaires) d’argent, ou comme un avorton ignoré, comme ces fœtus informes qui n’ont pas vu la lumière. Là, les impies cessent d’être agités, et là trouvent du repos ceux dont la force est épuisée. Les captifs sont tranquilles ensemble ; ils n’entendent plus la voix de l’oppresseur. Le petit et le grand sont les mêmes là, et l’esclave est délivré de son maître.
Job 3, 13-19
...Je dormirais, et alors j’aurais du repos, avec les rois et les conseillers du pays, qui se dressent des mausolées, ou avec des princes qui ont eu de l’or, qui ont rempli leurs maisons (mortuaires) d’argent, ou comme un avorton ignoré, comme ces fœtus informes qui n’ont pas vu la lumière. Là, les impies cessent d’être agités, et là trouvent du repos ceux dont la force est épuisée. Les captifs sont tranquilles ensemble ; ils n’entendent plus la voix de l’oppresseur. Le petit et le grand sont les mêmes là, et l’esclave est délivré de son maître.
Job 3, 13-19
Le site «Pravoslavie.ru» publie le 14 août un entretien de Svetlana Boukharina avec le hiéromoine Alexis (Dumond), diocèse de Chersonèse, patriarcat de Moscou.
Le père Alexis, bilingue franco-russe, a été il y a trois ans accrédité par le Ministère de la défense en tant qu’aumônier orthodoxe de la Légion Étrangère. Cette formation est apparue dans l’armée française en 1831 à l’époque de la colonisation de l’Algérie.
Il serait simplifiant de considérer les étrangers et les Français qui s’engagent dans ces régiments d’élite comme des mercenaires. Ce sont des volontaires, ils sont actifs dans toutes les opérations du maintien de la paix conduites par l’ONU et l’OTAN, ils sont à la défense des faibles et des démunis. La solde qu’ils perçoivent est modeste, mais à la fin de leur engagement les légionnaires sont naturalisés français.
Des représentants de 138 ethnies servent dans ces unités. Les orthodoxes, russes, ukrainiens, biélorusses, roumains, bulgares, serbes, géorgiens, abkhazes, ossètes, grecs constituaient en 2003 plus de 40% du contingent.
Le père Alexis, bilingue franco-russe, a été il y a trois ans accrédité par le Ministère de la défense en tant qu’aumônier orthodoxe de la Légion Étrangère. Cette formation est apparue dans l’armée française en 1831 à l’époque de la colonisation de l’Algérie.
Il serait simplifiant de considérer les étrangers et les Français qui s’engagent dans ces régiments d’élite comme des mercenaires. Ce sont des volontaires, ils sont actifs dans toutes les opérations du maintien de la paix conduites par l’ONU et l’OTAN, ils sont à la défense des faibles et des démunis. La solde qu’ils perçoivent est modeste, mais à la fin de leur engagement les légionnaires sont naturalisés français.
Des représentants de 138 ethnies servent dans ces unités. Les orthodoxes, russes, ukrainiens, biélorusses, roumains, bulgares, serbes, géorgiens, abkhazes, ossètes, grecs constituaient en 2003 plus de 40% du contingent.
Nous avons souligné à plusieurs reprises sur ce forum les efforts déployés pour préserver l'unité de l'orthodoxie entrepris par l'Église russe. Il devient en effet de plus en plus évident que notre Église, présente sur les cinq continents et représentant plus de la moitié de toute l'Orthodoxie, en est un élément essentiel, "l'objectif du patriarche Cyrille, en renouant et reconstituant les liens interrompus, c'est de faire comprendre au plus grand nombre que l'Église porte au monde un message qui sauve et unifie" écrit le 6 aout Mgr Hilarion de Volokolamsk, président du département des relations extérieures, dans une interview. Après avoir rappelé les difficultés des 10 dernières années, au cours desquels "on a cassé beaucoup de bois entre Orthodoxes…" (et il cite l'Estonie comme un très mauvais exemple) il parle des deux premiers voyages du patriarche Cyrille à l'étranger et il me semble que son éclairage de la conférence de Chambesy (cf. note dédiée) va dans le même sens.
Dans le quotidien français La Croix, un article du père Michel Kubler revient sur la suppression en 1946 de l'Église gréco-catholique (uniate) en Ukraine, voulue par Staline. La plus grande partie de cette Église fut annexée de force au patriarcat de Moscou. Une opération analogue aboutira, en 1948, à l’intégration de force de l’Église gréco-catholique de Transylvanie dans le patriarcat orthodoxe de Roumanie.
La découverte d’une lettre de Khrouchtchev au maître du Kremlin confirme de vieux soupçons.
On soupçonnait depuis longtemps la main du Kremlin derrière les manœuvres qui aboutirent en 1946 à la suppression de l’Église gréco-catholique d’Ukraine (1). Cette communauté de plusieurs millions de fidèles, dont le lien avec le Vatican était perçu comme un danger, fut alors intégrée de force, dans l’Église orthodoxe, au terme d’une parodie de synode à Lvov. Celui-ci, manipulé par Moscou, vota le « retour » à l’Église dont les « uniates » s’étaient séparés depuis l’union avec Rome votée à Brest-Litovsk en 1596. Il n’y eut cependant que 30 % de son clergé à accepter de rejoindre le Patriarcat de Moscou. Quelque 10 % des prêtres fondèrent une Église clandestine, 10 % partirent en exil.
La découverte d’une lettre de Khrouchtchev au maître du Kremlin confirme de vieux soupçons.
On soupçonnait depuis longtemps la main du Kremlin derrière les manœuvres qui aboutirent en 1946 à la suppression de l’Église gréco-catholique d’Ukraine (1). Cette communauté de plusieurs millions de fidèles, dont le lien avec le Vatican était perçu comme un danger, fut alors intégrée de force, dans l’Église orthodoxe, au terme d’une parodie de synode à Lvov. Celui-ci, manipulé par Moscou, vota le « retour » à l’Église dont les « uniates » s’étaient séparés depuis l’union avec Rome votée à Brest-Litovsk en 1596. Il n’y eut cependant que 30 % de son clergé à accepter de rejoindre le Patriarcat de Moscou. Quelque 10 % des prêtres fondèrent une Église clandestine, 10 % partirent en exil.
Le numéro d’août de la Revue du patriarcat de Moscou ("Journal Moskovskoj Patriarkhiï") publie une longue interview avec l’archevêque Hilarion, président du département des relations extérieures du Patriarcat de Moscou.
En voici quelques extraits :
Les problèmes de la diaspora orthodoxe ont été parmi ceux qui ont le plus occupé la récente rencontre panorthodoxe de Chambésy. Pourquoi ?
- Il avait été prévu que quatre sujets, d’ailleurs liés entre eux, seront prioritaires dans l’ordre du jour de la rencontre : la diaspora orthodoxe, l’autocéphalie et les modalités de son octroi, l’autonomie et son octroi, les diptyques qui déterminent l’ordre dans lequel sont mentionnés les primats des Églises orthodoxes. Il fut ultérieurement décidé de consacrer la rencontre panorthodoxe à l’examen de la question la plus difficile et épineuse de cette liste, celle de la diaspora. La commission orthodoxe préconciliaire s’était réunie en 1990 et 1993 tandis qu’une conférence consacrée à la diaspora a réuni en 1995 de nombreux spécialistes du droit canoniqu. Par la suite, la discussion fut interrompue car des difficultés étaient survenues dans les relations entre le patriarcat de Constantinople et celui de Moscou, difficultés dues à la mise en place en Estonie d’une juridiction ecclésiale parallèle dépendante de Constantinople.
La préparation du concile panorthodoxe a repris après la rencontre à Istanbul, en octobre 2008, des primats des Églises orthodoxes et des représentants des Églises orthodoxes locales. Il fut décidé de confier l’examen des problèmes de la diaspora à la prochaine session de la conférence préconciliaire. Le règlement de ces problèmes revêt une importance particulière pour un meilleur témoignage orthodoxe et une mission plus efficace dans de nombreuses régions du monde.
En voici quelques extraits :
Les problèmes de la diaspora orthodoxe ont été parmi ceux qui ont le plus occupé la récente rencontre panorthodoxe de Chambésy. Pourquoi ?
- Il avait été prévu que quatre sujets, d’ailleurs liés entre eux, seront prioritaires dans l’ordre du jour de la rencontre : la diaspora orthodoxe, l’autocéphalie et les modalités de son octroi, l’autonomie et son octroi, les diptyques qui déterminent l’ordre dans lequel sont mentionnés les primats des Églises orthodoxes. Il fut ultérieurement décidé de consacrer la rencontre panorthodoxe à l’examen de la question la plus difficile et épineuse de cette liste, celle de la diaspora. La commission orthodoxe préconciliaire s’était réunie en 1990 et 1993 tandis qu’une conférence consacrée à la diaspora a réuni en 1995 de nombreux spécialistes du droit canoniqu. Par la suite, la discussion fut interrompue car des difficultés étaient survenues dans les relations entre le patriarcat de Constantinople et celui de Moscou, difficultés dues à la mise en place en Estonie d’une juridiction ecclésiale parallèle dépendante de Constantinople.
La préparation du concile panorthodoxe a repris après la rencontre à Istanbul, en octobre 2008, des primats des Églises orthodoxes et des représentants des Églises orthodoxes locales. Il fut décidé de confier l’examen des problèmes de la diaspora à la prochaine session de la conférence préconciliaire. Le règlement de ces problèmes revêt une importance particulière pour un meilleur témoignage orthodoxe et une mission plus efficace dans de nombreuses régions du monde.
Le site Orthodoxie.com propose un sondage publié par InfoCatho sur l'identité religieuse en Russie.
Un récent sondage révèle que 72,6% des habitants de la Fédération de Russie doit être considérée comme orthodoxe, mais seulement de 3% d'entre eux vont à l'église chaque semaine, selon un récent sondage.
Les chiffres montrent que 72,6% des personnes interrogées déclarant orthodoxes et seulement 7,3% affirment être athée. Les proportions de ceux qui se disent appartenir à d'autres confessions religieuses sont de 1, 2%, pour le catholicisme tandis que le judaïsme, l'islam et le bouddhisme recueillent 6,3% des réponses.
La recherche du Centre Levada montre que parmi ceux qui se considèrent orthodoxes seulement 42% disent croire en Dieu "sans condition". L'étude note également que 55% de ces croyants déclarent fréquenter l'église à l'occasion des grandes fêtes, tandis que 12% disent ne jamais aller à l'église.
Un récent sondage révèle que 72,6% des habitants de la Fédération de Russie doit être considérée comme orthodoxe, mais seulement de 3% d'entre eux vont à l'église chaque semaine, selon un récent sondage.
Les chiffres montrent que 72,6% des personnes interrogées déclarant orthodoxes et seulement 7,3% affirment être athée. Les proportions de ceux qui se disent appartenir à d'autres confessions religieuses sont de 1, 2%, pour le catholicisme tandis que le judaïsme, l'islam et le bouddhisme recueillent 6,3% des réponses.
La recherche du Centre Levada montre que parmi ceux qui se considèrent orthodoxes seulement 42% disent croire en Dieu "sans condition". L'étude note également que 55% de ces croyants déclarent fréquenter l'église à l'occasion des grandes fêtes, tandis que 12% disent ne jamais aller à l'église.
Le prochain déplacement hors Moscou du patriarche Cyrille est prévu pour les 20-22 août. Il se rendra dans les monastères et ermitages de l’archipel des îles Solovki, haut lieu du martyr des peuples de la Russie dans les années vingt et trente du siècle dernier. Basile Goundïaev, grand-père de Cyrille I, a souffert dans ces camps de concentration pour avoir fondé une école orthodoxe du dimanche.
Parmi les déportés de ces camps, les premiers crées sous Lénine, le philosophe Florensky, l’académicien Serge Likhatchev, l’écrivain Oleg Volkov…
En août 2007 un grand crucifix y fut béni dans le monastère de la Transfiguration et solennellement transporté à Moscou pour être érigé au « polygone » de Boutovo, lieu où des dizaines de milliers de victimes de la vague de terreur de 1937-1938 furent exécutées.
En novembre 2008, une délégation de l'Église catholique de France, conduite par le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, a visité le monastère de Solovki pour rendre hommage aux martyrs chrétiens.
Parmi les déportés de ces camps, les premiers crées sous Lénine, le philosophe Florensky, l’académicien Serge Likhatchev, l’écrivain Oleg Volkov…
En août 2007 un grand crucifix y fut béni dans le monastère de la Transfiguration et solennellement transporté à Moscou pour être érigé au « polygone » de Boutovo, lieu où des dizaines de milliers de victimes de la vague de terreur de 1937-1938 furent exécutées.
En novembre 2008, une délégation de l'Église catholique de France, conduite par le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, a visité le monastère de Solovki pour rendre hommage aux martyrs chrétiens.
Le Pape Jean-Paul II avait marqué l'Église catholique par ses nombreux déplacements pastoraux. Il semble bien que le patriarche Cyrille de Moscou fasse de même: après la Turquie et l'Ukraine, il prévoit de visiter la Biélorussie en septembre et l'Égypte en novembre, annonce Mgr Hilarion de Volokolamsk, président du département des relations extérieures.
Cette visite au Patriarche d'Alexandrie et de toute l'Afrique confirme l'intention du patriarche Cyrille de rencontrer les primats orthodoxes dans l'ordre des dytiques(1). Au cours de son voyage pastoral de 9 jours en Ukraine le patriarche de Moscou a visité 7 diocèses et 9 monastères. (cf. photo)
Il est incontestable que ces déplacements pastoraux illustrent le souci d'unité de l'Orthodoxie, que nous avons souligné à plusieurs reprises, et le rôle prépondérant que l'Église russe jouera pour y parvenir.
Cette visite au Patriarche d'Alexandrie et de toute l'Afrique confirme l'intention du patriarche Cyrille de rencontrer les primats orthodoxes dans l'ordre des dytiques(1). Au cours de son voyage pastoral de 9 jours en Ukraine le patriarche de Moscou a visité 7 diocèses et 9 monastères. (cf. photo)
Il est incontestable que ces déplacements pastoraux illustrent le souci d'unité de l'Orthodoxie, que nous avons souligné à plusieurs reprises, et le rôle prépondérant que l'Église russe jouera pour y parvenir.
Les premiers déplacements à l'étranger du patriarche Cyrille de Moscou montrent un nouveau style et une nouvelle présence de l'Église russe dans le monde orthodoxe. La rencontre avec le patriarche Barthélemy de Constantinople, comme la visite pastorale en Ukraine (voir les notes et commentaires dédiés) démontrent son rayonnement bien au-delà des frontières de la Russie: dans son entretien avec le président Iouchtchenko, le patriarche Cyrille a souligné que dans le tomos du patriarche de Constantinople instituant le patriarcat de Moscou (1589) son titre était "Patriarche de Moscou, de Russie et de tous les pays du nord". Il n'en faut pas plus pour relancer les spéculations sur les idées "byzantines" qui ont, parfois effectivement fleuri en Russie.
Le Courrier de Russie avait publié un article sur ce sujet le 9 juillet et j'en reproduis ci-dessous in extenso la deuxième partie. Il fait un point complet de la question et donne un éclairage intéressant et réellement partagé par certains milieux intellectuels russes. De plus son style journalistique rend la lecture attrayante, même si le manque de sources référencées nous met dans l'impossibilité d'en vérifier toutes les assertions…
Article de Inna Doulkina, "C’est Byzance !" Le Courrier de Russie, 9 Juillet 2009
Le Courrier de Russie avait publié un article sur ce sujet le 9 juillet et j'en reproduis ci-dessous in extenso la deuxième partie. Il fait un point complet de la question et donne un éclairage intéressant et réellement partagé par certains milieux intellectuels russes. De plus son style journalistique rend la lecture attrayante, même si le manque de sources référencées nous met dans l'impossibilité d'en vérifier toutes les assertions…
Article de Inna Doulkina, "C’est Byzance !" Le Courrier de Russie, 9 Juillet 2009
Mgr Paolo Pezzi, archevêque du diocèse catholique de la Mère de Dieu à Moscou, demande aux autorités moscovites un terrain ou un immeuble pour l'installation d'une nouvelle paroisse dans la capitale russe. Dans la lettre qu'il a transmise aux autorités de Moscou par l'intermédiaire du vice-maire S. Baïdakov, il note que l'Église catholique en Russie "a la possibilité d'exister paisiblement et de se développer, mais a besoin du soutien des autorités civiles".
L'archevêque souligne que les deux églises catholiques de Moscou - la cathédrale de l'Immaculée-Conception et Saint-Louis-des-Français sont surchargées: le dimanche, "jusqu'à 15 saintes messes sont célébrées dans la cathédrale". La troisième église se trouve à Lublino, un quartier éloigné du centre de la ville. Elle est toujours en travaux.
Mgr Paolo Pezzi demande également la restitution de la chapelle catholique Marie-Madeleine au cimetière Vvédenski de Moscou. De nombreux catholiques, dont des prêtres, sont enterrés près de cette chapelle où l'archevêque souhaite recommencer les offices à la mémoire des défunts.
L'archevêque souligne que les deux églises catholiques de Moscou - la cathédrale de l'Immaculée-Conception et Saint-Louis-des-Français sont surchargées: le dimanche, "jusqu'à 15 saintes messes sont célébrées dans la cathédrale". La troisième église se trouve à Lublino, un quartier éloigné du centre de la ville. Elle est toujours en travaux.
Mgr Paolo Pezzi demande également la restitution de la chapelle catholique Marie-Madeleine au cimetière Vvédenski de Moscou. De nombreux catholiques, dont des prêtres, sont enterrés près de cette chapelle où l'archevêque souhaite recommencer les offices à la mémoire des défunts.
Georges Nivat est un des plus éminents spécialistes de la Russie, de son histoire, de sa culture et de sa littérature.
Pour écouter l'émission cliquez sur le lien L'entretien commence à la suite des infos.
Nous évoquons avec lui son parcours bien sûr, et puisque nous commémorons aujourd’hui, le premier anniversaire de la mort de Alexandre Soljenitsyne – et que c’est un auteur qu’il a très bien connu et à qui il vient de consacrer une biographie - nous évoquons avec Georges Nivat le souvenir de cet auteur russe incontournable et trop mal connu en France.
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Nous évoquons avec lui son parcours bien sûr, et puisque nous commémorons aujourd’hui, le premier anniversaire de la mort de Alexandre Soljenitsyne – et que c’est un auteur qu’il a très bien connu et à qui il vient de consacrer une biographie - nous évoquons avec Georges Nivat le souvenir de cet auteur russe incontournable et trop mal connu en France.
Aujourd'hui:
L'Église russe fait mémoire de l'apparition miraculeuse de la Mère de Dieu la très sainte et toujours vierge Marie, qui sauva le monastère de Potchaïev de l'attaque des Turcs et des Tatares en 1675.
L'icône de la Vierge de Potchaev (le patriarche Cyrille vient de se rendre en pèlerinage dans cette laure) a été révélée en 1340. Un moine eut la vision de la Vierge debout sur une pierre , entourée de flammes. Le moine appela un frère, un berger se joignit à eux, tous trois rendirent grâce à Dieu.
Une empreinte du pied droit de la Vierge resta gravée suer cette pierre....
L'Église russe fait mémoire de l'apparition miraculeuse de la Mère de Dieu la très sainte et toujours vierge Marie, qui sauva le monastère de Potchaïev de l'attaque des Turcs et des Tatares en 1675.
L'icône de la Vierge de Potchaev (le patriarche Cyrille vient de se rendre en pèlerinage dans cette laure) a été révélée en 1340. Un moine eut la vision de la Vierge debout sur une pierre , entourée de flammes. Le moine appela un frère, un berger se joignit à eux, tous trois rendirent grâce à Dieu.
Une empreinte du pied droit de la Vierge resta gravée suer cette pierre....
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Communiqué des Evêques Orthodoxes de France au sujet de la guerre en Ukraine
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