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La construction d'une cathédrale orthodoxe à Paris est un événement historique. La cathédrale sera construite au bord de la Seine à proximité du pont Alexandre III et deviendra non seulement un endroit pour les prières mais aussi un centre culturel russe.
Diaporama: L’Eglise orthodoxe s’implante à Paris
Des travaux débuteront en automne pour lancer la construction de la cathédrale en janvier prochain. Ce nouveau centre culturel russe quai Branly est déjà surnommé cathédrale-vague. La construction est financée par le budget russe et les dons. Cette cathédrale a une forte valeur symbolique et témoigne des liens culturels étroits entre la Russie et la France, dit le patriarche de l'Eglise orthodoxe russe Cyrille:« C'est à cause de ces liens que l'énorme vague d'immigration blanche a atteint les rives françaises.La France est devenue le pays d'accueil pour ceux qui avaient été rejetés par la Russie au cours de la guerre civile.
Diaporama: L’Eglise orthodoxe s’implante à Paris
Des travaux débuteront en automne pour lancer la construction de la cathédrale en janvier prochain. Ce nouveau centre culturel russe quai Branly est déjà surnommé cathédrale-vague. La construction est financée par le budget russe et les dons. Cette cathédrale a une forte valeur symbolique et témoigne des liens culturels étroits entre la Russie et la France, dit le patriarche de l'Eglise orthodoxe russe Cyrille:« C'est à cause de ces liens que l'énorme vague d'immigration blanche a atteint les rives françaises.La France est devenue le pays d'accueil pour ceux qui avaient été rejetés par la Russie au cours de la guerre civile.
Rédigé par "Voix de la Russie" le 11 Août 2011 à 11:13
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3 commentaires
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V. GOLOVANOW
A une semaine des JMJ de Madrid, l'Institut IFOP avec le journal La Croix a réalisé un sondage sur "Les jeunes Européens et le christianisme". Les sondés sont Français, britanniques, Allemands, Italiens et Espagnols. Les résultats sont ICI (pdf) mais pour moi ce sondage est surtout caractéristique de l'approche du fait religieux par nos "maîtres à penser."
Résumé du sondage:
La visibilité des chrétiens dans la société actuelle apparaît suffisante à une grande majorité des jeunes Européens. Plus de 60% considèrent que les Chrétiens "Sont suffisamment visibles". En France 68% choisissent cette réponse (maximum en Europe), alors que 25% répondent "Ne sont pas assez visibles et ne font pas assez parler d’eux" et 7% "Trop visibles et font trop parler d’eux" (minimum en Europe.
A une semaine des JMJ de Madrid, l'Institut IFOP avec le journal La Croix a réalisé un sondage sur "Les jeunes Européens et le christianisme". Les sondés sont Français, britanniques, Allemands, Italiens et Espagnols. Les résultats sont ICI (pdf) mais pour moi ce sondage est surtout caractéristique de l'approche du fait religieux par nos "maîtres à penser."
Résumé du sondage:
La visibilité des chrétiens dans la société actuelle apparaît suffisante à une grande majorité des jeunes Européens. Plus de 60% considèrent que les Chrétiens "Sont suffisamment visibles". En France 68% choisissent cette réponse (maximum en Europe), alors que 25% répondent "Ne sont pas assez visibles et ne font pas assez parler d’eux" et 7% "Trop visibles et font trop parler d’eux" (minimum en Europe.
Une interview accordée par le prince Ivan Schakovskoy à Interfax-Religion
(Elena Maler-Matiasova)
Le philosophe émigré Nikita Struve a récemment déclaré qu’il désapprouvait le projet de construction à Paris d’un centre spirituel et culturel orthodoxe. Selon lui, l’Eglise orthodoxe russe reste tributaire de l’Etat tandis que l’émigration aspire à rester indépendante de « la Russie post soviétique ». Une grande majorité d’émigrés partagerait cette vision à l’exception « d’une dizaine d’entre eux qui préfèreraient rejoindre Moscou ».
Elena Maler-Matiasova a interviewé pour Interfax-Religion le prince Ivan Shakovskoy représentant de l’une des lignées russes les plus anciennes, petit neveu de Mgr Jean, archevêque de San Francisco. Né à Paris, Ivan Schakovskoy s’est récemment installé en Russie. Il a répondu à plusieurs questions portant sur l’attitude des émigrés russes à l’égard de la Russie, de l’Eglise russe et du retour en son sein des paroisses orthodoxes russes de France
(Elena Maler-Matiasova)
Le philosophe émigré Nikita Struve a récemment déclaré qu’il désapprouvait le projet de construction à Paris d’un centre spirituel et culturel orthodoxe. Selon lui, l’Eglise orthodoxe russe reste tributaire de l’Etat tandis que l’émigration aspire à rester indépendante de « la Russie post soviétique ». Une grande majorité d’émigrés partagerait cette vision à l’exception « d’une dizaine d’entre eux qui préfèreraient rejoindre Moscou ».
Elena Maler-Matiasova a interviewé pour Interfax-Religion le prince Ivan Shakovskoy représentant de l’une des lignées russes les plus anciennes, petit neveu de Mgr Jean, archevêque de San Francisco. Né à Paris, Ivan Schakovskoy s’est récemment installé en Russie. Il a répondu à plusieurs questions portant sur l’attitude des émigrés russes à l’égard de la Russie, de l’Eglise russe et du retour en son sein des paroisses orthodoxes russes de France
CÉLINE CAREZ
Le patriarche Alexis II de Russie a jeté son dévolu en 2007 sur le monastère d’Epinay-sous-Sénart, propriété de l’Eglise catholique. Au grand dam de la mairie.
Une vierge polychrome du XVIIIe siècle accueille les visiteurs. Dans une odeur de bois ciré, des chants russes liturgiques résonnent, portés par une voix juvénile et cristalline. Le monastère d’Epinay-sous-Sénart, ancien domaine Sainte-Geneviève, propriété des sœurs auxiliatrices du purgatoire depuis 1952, est tombé dans le giron russe Après lui avoir loué les lieux deux ans durant, les religieuses catholiques viennent de le céder au séminaire russe orthodoxe.
L’opposition se réjouit
La propriété du XVIIIe et son parc magnifique de 4000 m2, caché derrière de hauts murs dans le vieux village à seulement quelques centaines de mètres des tours défraîchies de la cité, servent désormais à former une « nouvelle génération de prêtres ouverts à l’Occident », précise p. Alexandre Siniakov, recteur du séminaire. Des séminaristes orthodoxes russes, ukrainiens et haïtiens, de préférence polyglottes, de formation universitaire s’y croisent dans les couloirs silencieux pour décrocher un diplôme Saint-Synode du patriarcat de Moscou, l’équivalent en Russie et chez les orthodoxes de l’évêché de Paris…
Le patriarche Alexis II de Russie a jeté son dévolu en 2007 sur le monastère d’Epinay-sous-Sénart, propriété de l’Eglise catholique. Au grand dam de la mairie.
Une vierge polychrome du XVIIIe siècle accueille les visiteurs. Dans une odeur de bois ciré, des chants russes liturgiques résonnent, portés par une voix juvénile et cristalline. Le monastère d’Epinay-sous-Sénart, ancien domaine Sainte-Geneviève, propriété des sœurs auxiliatrices du purgatoire depuis 1952, est tombé dans le giron russe Après lui avoir loué les lieux deux ans durant, les religieuses catholiques viennent de le céder au séminaire russe orthodoxe.
L’opposition se réjouit
La propriété du XVIIIe et son parc magnifique de 4000 m2, caché derrière de hauts murs dans le vieux village à seulement quelques centaines de mètres des tours défraîchies de la cité, servent désormais à former une « nouvelle génération de prêtres ouverts à l’Occident », précise p. Alexandre Siniakov, recteur du séminaire. Des séminaristes orthodoxes russes, ukrainiens et haïtiens, de préférence polyglottes, de formation universitaire s’y croisent dans les couloirs silencieux pour décrocher un diplôme Saint-Synode du patriarcat de Moscou, l’équivalent en Russie et chez les orthodoxes de l’évêché de Paris…
Nous célébrons aujourd'hui, le 9 août, la mémoire du Saint et Grand-Martyr PANTELEIMON, et de l'Aveugle qui, guéri par lui, périt par le glaive.
Le Saint et glorieux Martyr du Christ Pantéléimon naquit à Nicomédie d'un sénateur païen, Eustorgios, et d'une Chrétienne, Euboulie, qui lui donnèrent le nom de Pantoléon. Confié à un médecin réputé, Euphrosynos, pour son éducation, il parvint en peu de temps à une connaissance parfaite de l'art médical, au point que l'empereur Maximien, ayant remarqué ses qualités, projetait de le prendre au palais comme médecin personnel. Comme le jeune homme passait quotidiennement devant la maison où était caché Saint Hermolaos (cf. 26 juil.), le Saint Prêtre, devinant à son allure la qualité de son âme, l'invita un jour à entrer et se mit à lui enseigner que la science médicale ne peut procurer qu'un bien faible soulagement à notre nature souffrante et sujette à la mort, et que seul le Christ, le seul vrai Médecin, est venu nous apporter le Salut, sans remèdes et gratuitement. Le coeur exultant de joie à l'audition de ces paroles, le jeune Pantoléon commença à fréquenter régulièrement Saint Hermolaos et fut instruit par lui du grand Mystère de la foi.
Le Saint et glorieux Martyr du Christ Pantéléimon naquit à Nicomédie d'un sénateur païen, Eustorgios, et d'une Chrétienne, Euboulie, qui lui donnèrent le nom de Pantoléon. Confié à un médecin réputé, Euphrosynos, pour son éducation, il parvint en peu de temps à une connaissance parfaite de l'art médical, au point que l'empereur Maximien, ayant remarqué ses qualités, projetait de le prendre au palais comme médecin personnel. Comme le jeune homme passait quotidiennement devant la maison où était caché Saint Hermolaos (cf. 26 juil.), le Saint Prêtre, devinant à son allure la qualité de son âme, l'invita un jour à entrer et se mit à lui enseigner que la science médicale ne peut procurer qu'un bien faible soulagement à notre nature souffrante et sujette à la mort, et que seul le Christ, le seul vrai Médecin, est venu nous apporter le Salut, sans remèdes et gratuitement. Le coeur exultant de joie à l'audition de ces paroles, le jeune Pantoléon commença à fréquenter régulièrement Saint Hermolaos et fut instruit par lui du grand Mystère de la foi.
Plus de 50’000 jeunes français sont inscrits aux Journées mondiales de la jeunesse (JMJ), qui débutent le 16 août, à Madrid. 85% d’entre eux participeront pour la première fois au plus grand rassemblement mondial du genre. La majorité est composée de jeunes femmes, âgées de 20 ans, étudiantes, catholiques pratiquantes et engagées dans leur paroisse, a indiqué la Conférence des évêques de France (CEF).
La CEF a dévoilé le profil type du jeune français "JMJiste". Il s’agit à 56% d’une femme, étudiante (55%) ou lycéenne (30%), âgée de 20 ans. Elle est catholique pratiquante et va à la messe plusieurs fois par mois (88%).
96% des participants ont reçu une éducation religieuse et 73% participent habituellement à des activités d’Eglise (aumônerie, paroisse, mouvement, etc.). APIC
La CEF a dévoilé le profil type du jeune français "JMJiste". Il s’agit à 56% d’une femme, étudiante (55%) ou lycéenne (30%), âgée de 20 ans. Elle est catholique pratiquante et va à la messe plusieurs fois par mois (88%).
96% des participants ont reçu une éducation religieuse et 73% participent habituellement à des activités d’Eglise (aumônerie, paroisse, mouvement, etc.). APIC
Le début du Ramadan a été marqué le 4 août par un diner de rupture de jeune réunissant les représentants des trois religions monothéistes autour du maire d'Istanbul à l'ancien monastère des derviches tourneurs de Pera. Le Judaïsme était représentait par le grand rabbin de Turquie et le Christianisme par le patriarche de Constantinople Bartholomée I et les évêques catholique et arménien de la ville. Il y avait aussi des personnalités politiques et des hommes d'affaires.
Au cours du dîner Sa Sainteté a parlé du sens du carême et de sa valeur spirituelle; il a aussi souligné que ces simples explications sont très importantes pour les jeunes, qui ne voient dans le carême que l'abstinence physique…
Au cours du dîner Sa Sainteté a parlé du sens du carême et de sa valeur spirituelle; il a aussi souligné que ces simples explications sont très importantes pour les jeunes, qui ne voient dans le carême que l'abstinence physique…
Xenia KRIVOCHEINE
Nous parlons beaucoup ces derniers temps de l’émigration russe de « la première vague », de son admirable patrimoine artistique et culturel, du maintien, loin du pays, qu’elle a assumé de l’esprit de notre foi orthodoxe. Mais ce tableau n’est pas sans ombres : à la suite de la disparition de l’URSS la colonie émigrée est tombée dans une grande confusion et sa cohésion a commencé à se fissurer.
Les diasporas ont de tout temps vécu dans les dissensions. Chez les Russes de France il arrivait qu’au sein d’une même famille l’un aille prier dans les églises de l’EORHF, l’autre soit paroissien du patriarcat de Moscou et le troisième fréquente la cathédrale de la rue Daru. Il y a l’exemple d’une famille dont le père fidèle monarchiste avait un fils adepte de Trotski.
Mais tous étaient animés du même espoir : la fin des soviets, la possibilité d’aller prier dans les églises d’une Russie libérée, de se rendre sur les tombes des ancêtres.
Cela est arrivé, les rêves se sont réalisés. Plusieurs émigrés sont même allés vivre et travailler en Fédération de Russie. Des centaines de livres sont parus en Russie consacrés à l’émigration, de très nombreux films y ont été tournés. Une « Maison de la Russie à l’étranger » a été ouverte il y a quinze ans à Moscou sous les auspices d’Alexandre Soljenitsyne.
Nous parlons beaucoup ces derniers temps de l’émigration russe de « la première vague », de son admirable patrimoine artistique et culturel, du maintien, loin du pays, qu’elle a assumé de l’esprit de notre foi orthodoxe. Mais ce tableau n’est pas sans ombres : à la suite de la disparition de l’URSS la colonie émigrée est tombée dans une grande confusion et sa cohésion a commencé à se fissurer.
Les diasporas ont de tout temps vécu dans les dissensions. Chez les Russes de France il arrivait qu’au sein d’une même famille l’un aille prier dans les églises de l’EORHF, l’autre soit paroissien du patriarcat de Moscou et le troisième fréquente la cathédrale de la rue Daru. Il y a l’exemple d’une famille dont le père fidèle monarchiste avait un fils adepte de Trotski.
Mais tous étaient animés du même espoir : la fin des soviets, la possibilité d’aller prier dans les églises d’une Russie libérée, de se rendre sur les tombes des ancêtres.
Cela est arrivé, les rêves se sont réalisés. Plusieurs émigrés sont même allés vivre et travailler en Fédération de Russie. Des centaines de livres sont parus en Russie consacrés à l’émigration, de très nombreux films y ont été tournés. Une « Maison de la Russie à l’étranger » a été ouverte il y a quinze ans à Moscou sous les auspices d’Alexandre Soljenitsyne.
V. Golovanow
"Nous voulions rendre un hommage vivant à notre dernier archevêque, Mgr Job de Chicago et du Midwest, et, après avoir étudié un grand nombre d'options, nous avons opté pour un pèlerinage à Mexico, pour construire des maisons pour qui sont dans le besoin" raconte mathushka Ruth qui prépare ce projet depuis le début de 2010. Et c'est plus de 200 pèlerins de tous les USA qui se sont rassemblés du 12 au 18 juillet à Mexico, sous la conduite de Mgr Matthias de Chicago, pour construire sept maisons à l'orphelinat Saint-Innocent. Cette action a été financée par les participants et par une collecte dans les paroisses de l'OCA en février dernier.
"Nous voulions rendre un hommage vivant à notre dernier archevêque, Mgr Job de Chicago et du Midwest, et, après avoir étudié un grand nombre d'options, nous avons opté pour un pèlerinage à Mexico, pour construire des maisons pour qui sont dans le besoin" raconte mathushka Ruth qui prépare ce projet depuis le début de 2010. Et c'est plus de 200 pèlerins de tous les USA qui se sont rassemblés du 12 au 18 juillet à Mexico, sous la conduite de Mgr Matthias de Chicago, pour construire sept maisons à l'orphelinat Saint-Innocent. Cette action a été financée par les participants et par une collecte dans les paroisses de l'OCA en février dernier.
Le Saint-Synode de l'Eglise orthodoxe russe a approuvé le 27 juillet dernier un "rite de la prière de consolation pour les parents de ceux qui ont volontairement mis fin à leur vie".
Lire ici le texte de ce rite (en russe) et voici la traduction du préambule:
Les saint canons de l'Eglise interdisent de prier pour les suicides (Timothy 14) puisqu'ils ont délibérément rompu la communion avec Dieu. La justesse de cette règle est confirmée par l'expérience spirituelle des confesseurs qui eurent à supporter un poids insupportable et des tentations démoniaques après avoir osé prier pour des suicidés.
Cette règle de saint Timothée d'Alexandrie s'adressait aux membres déchus de l'Eglise. Toutefois, à l'heure actuelle, la plupart des suicidés sont des gens baptisés, mais n'ayant reçu aucune éducation religieuse ni aucune enseignement pastoral.
Lire ici le texte de ce rite (en russe) et voici la traduction du préambule:
Les saint canons de l'Eglise interdisent de prier pour les suicides (Timothy 14) puisqu'ils ont délibérément rompu la communion avec Dieu. La justesse de cette règle est confirmée par l'expérience spirituelle des confesseurs qui eurent à supporter un poids insupportable et des tentations démoniaques après avoir osé prier pour des suicidés.
Cette règle de saint Timothée d'Alexandrie s'adressait aux membres déchus de l'Eglise. Toutefois, à l'heure actuelle, la plupart des suicidés sont des gens baptisés, mais n'ayant reçu aucune éducation religieuse ni aucune enseignement pastoral.
Anna Danilova, rédacteur en chef de "Pravmir" à propos de la publication d'un texte de Nikita Struve dans "Ogoniek"
Traduction MARIE GENKO
Le philosophe Nikita Struve, dont les parents ont émigré en France au début du XXème siècle, proteste dans une interview donnée à "Ogoniok" contre la restitution à la Russie de la cathédrale Saint Nicolas à Nice: C’est en 2008 que le bail a été échu et un jugement a été prononcé en faveur de la restitution de l’église construite par la maison impériale à la Russie. Le rédacteur en chef du site « Pravoslavie i mir », Anna Danilova, se pose des questions à propos des affirmations de Monsieur Nikita Struve dans son interview à "Ogoniok".
Nikita Struve: "l’emplacement pour la future cathédrale orthodoxe à Paris a été acheté par le gouvernement russe"
Anna Danilova: N’est-ce pas le gouvernement qui a détruit une grande partie des églises en Russie? N’est-ce pas le gouvernement qui a, (dans le meilleurs des cas) déplacé les icônes dans des musées?N’est-ce pas au gouvernement qu’il convient à présent de restituer ne serait-ce qu’un peu de sa dette?
Traduction MARIE GENKO
Le philosophe Nikita Struve, dont les parents ont émigré en France au début du XXème siècle, proteste dans une interview donnée à "Ogoniok" contre la restitution à la Russie de la cathédrale Saint Nicolas à Nice: C’est en 2008 que le bail a été échu et un jugement a été prononcé en faveur de la restitution de l’église construite par la maison impériale à la Russie. Le rédacteur en chef du site « Pravoslavie i mir », Anna Danilova, se pose des questions à propos des affirmations de Monsieur Nikita Struve dans son interview à "Ogoniok".
Nikita Struve: "l’emplacement pour la future cathédrale orthodoxe à Paris a été acheté par le gouvernement russe"
Anna Danilova: N’est-ce pas le gouvernement qui a détruit une grande partie des églises en Russie? N’est-ce pas le gouvernement qui a, (dans le meilleurs des cas) déplacé les icônes dans des musées?N’est-ce pas au gouvernement qu’il convient à présent de restituer ne serait-ce qu’un peu de sa dette?
Elena Maler-Matiasova, professeur de philosophie russe à l’université des sciences humaines
Pravoslavie i Mir
« Il nous faut être indépendants de la Russie post soviétique », « Nous sommes différents de l’Eglise russe post soviétique et nous suivons notre propre vocation », « Je ne vois personne en Russie post soviétique susceptible de témoigner de la culture spirituelle russe » : c’est ce que a récemment écrit, d’une manière fort peu flatteuse, dans l’hebdomadaire « Ogoniok » Nikita Alexéevitch Struve, un représentant éminent de l’émigration russe. Ce n’est pas la première fois qu’il s’exprime dans cet esprit car il fait preuve d’une grande constance dans sa critique de la Russie actuelle. C’est le différent judiciaire à propos du statut de l’église saint Nicolas à Nice ainsi que le projet de la construction d’un Centre culturel russe à Paris qui sont l’objet du courroux de cet auteur.
N.Struve critique essentiellement la participation des autorités laïques russes à ces évènements. Que peut-il y avoir, en effet, de plus terrible pour un orthodoxe de tradition russe que cette conjonction du pays et de sa religion principale ? Ce rejet est cependant, à en croire l’auteur, partagé par la majorité des émigrés russes. Les arguments avancés sont tout à fait contradictoires.
Pravoslavie i Mir
« Il nous faut être indépendants de la Russie post soviétique », « Nous sommes différents de l’Eglise russe post soviétique et nous suivons notre propre vocation », « Je ne vois personne en Russie post soviétique susceptible de témoigner de la culture spirituelle russe » : c’est ce que a récemment écrit, d’une manière fort peu flatteuse, dans l’hebdomadaire « Ogoniok » Nikita Alexéevitch Struve, un représentant éminent de l’émigration russe. Ce n’est pas la première fois qu’il s’exprime dans cet esprit car il fait preuve d’une grande constance dans sa critique de la Russie actuelle. C’est le différent judiciaire à propos du statut de l’église saint Nicolas à Nice ainsi que le projet de la construction d’un Centre culturel russe à Paris qui sont l’objet du courroux de cet auteur.
N.Struve critique essentiellement la participation des autorités laïques russes à ces évènements. Que peut-il y avoir, en effet, de plus terrible pour un orthodoxe de tradition russe que cette conjonction du pays et de sa religion principale ? Ce rejet est cependant, à en croire l’auteur, partagé par la majorité des émigrés russes. Les arguments avancés sont tout à fait contradictoires.
V. GOLOVANOW
Voilà ce qu'a dit le père Vsévolod Tchapline, président du département synodal "Église et Société du patriarcat de Moscou", en nommant " Staline et Lénine, et Trotski, et Ouritski, et Sverdlov, les organisateurs des répressions staliniennes." Cette condamnation sans appel a été prononcée solennellement lors d'un office des morts (panihida) célébrée lundi 25 juillet à la Pierre des Solovki, érigée à Moscou devant l'ancien siège du KGB. Le haut responsable du patriarcat a souligné que "la société ne peut vivre en paix et n'aura pas d'avenir digne si ceux qui ont perpétré les crimes ne sont pas condamnés et si ceux qui ont souffert uniquement parce qu'ils appartenaient au clergé, à la noblesse, aux cosaques, à la paysannerie riche et travailleuse, à l'ordre des marchands-entrepreneurs et toutes les autres catégories qui avaient été déclarées entièrement ennemis de classe, ennemis du peuple ne sont pas réhabilités".
Voilà ce qu'a dit le père Vsévolod Tchapline, président du département synodal "Église et Société du patriarcat de Moscou", en nommant " Staline et Lénine, et Trotski, et Ouritski, et Sverdlov, les organisateurs des répressions staliniennes." Cette condamnation sans appel a été prononcée solennellement lors d'un office des morts (panihida) célébrée lundi 25 juillet à la Pierre des Solovki, érigée à Moscou devant l'ancien siège du KGB. Le haut responsable du patriarcat a souligné que "la société ne peut vivre en paix et n'aura pas d'avenir digne si ceux qui ont perpétré les crimes ne sont pas condamnés et si ceux qui ont souffert uniquement parce qu'ils appartenaient au clergé, à la noblesse, aux cosaques, à la paysannerie riche et travailleuse, à l'ordre des marchands-entrepreneurs et toutes les autres catégories qui avaient été déclarées entièrement ennemis de classe, ennemis du peuple ne sont pas réhabilités".
A Pamukkale, ancienne Hierapolis (Turquie) où mourut l'apôtre
Photos Pamukkale
Le tombeau de l'apôtre Philippe pourrait avoir été retrouvé, rapporte L'Osservatore Romano.
Il aurait été retrouvé à Pamukkale, ancienne Hierapolis, en Anatolie occidentale (Turquie), où l'apôtre Philippe mourut après avoir prêché en Grèce et en Asie mineure.La découverte a été faite par la mission archéologique italienne qui travaille depuis 1957 et qui est aujourd'hui composée d'une équipe internationale dirigée depuis 2000 par Francesco D'Andria, professeur à l'université de Salento.
L'Osservatore Romano souligne qu'en 2008, l'équipe avait retrouvé le chemin que les pèlerins parcouraient en procession pour rejoindre le lieu de sépulture de l'apôtre.
Photos Pamukkale
Le tombeau de l'apôtre Philippe pourrait avoir été retrouvé, rapporte L'Osservatore Romano.
Il aurait été retrouvé à Pamukkale, ancienne Hierapolis, en Anatolie occidentale (Turquie), où l'apôtre Philippe mourut après avoir prêché en Grèce et en Asie mineure.La découverte a été faite par la mission archéologique italienne qui travaille depuis 1957 et qui est aujourd'hui composée d'une équipe internationale dirigée depuis 2000 par Francesco D'Andria, professeur à l'université de Salento.
L'Osservatore Romano souligne qu'en 2008, l'équipe avait retrouvé le chemin que les pèlerins parcouraient en procession pour rejoindre le lieu de sépulture de l'apôtre.
V. Golovanow
Le président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou, s'est rendu en Serbie et au Monténégro du 20 au 22 juillet dernier. A Belgrade il a rencontré le ministre des affaires étrangères de Serbie et le Patriarche Irénée avec qui il a discuté des perspectives de collaboration entre les Églises orthodoxes russe et serbe et de la réalisation du projet de l’intérieur en mosaïque de la cathédrale Saint-Savva de Belgrade. D’autres questions concernant les relations bilatérales entre les deux Églises et les relations inter-orthodoxes ont été également abordées.
Au Monténégro Mgr Hilarion a rencontré le président de la république, avec qui il a parlé des relations entre l'état et l'Eglise et qu'il a congratulé au nom du patriarche Cyrile pour le 300e anniversaire de l’instauration de relations diplomatiques entre la Russie et le Monténégro (1). Le lendemain il a visité le monastère de Cetinje en compagnie du métropolite Amphiloque du Monténégro et du Littoral dont le monastère constitue la résidence.
Le président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou, s'est rendu en Serbie et au Monténégro du 20 au 22 juillet dernier. A Belgrade il a rencontré le ministre des affaires étrangères de Serbie et le Patriarche Irénée avec qui il a discuté des perspectives de collaboration entre les Églises orthodoxes russe et serbe et de la réalisation du projet de l’intérieur en mosaïque de la cathédrale Saint-Savva de Belgrade. D’autres questions concernant les relations bilatérales entre les deux Églises et les relations inter-orthodoxes ont été également abordées.
Au Monténégro Mgr Hilarion a rencontré le président de la république, avec qui il a parlé des relations entre l'état et l'Eglise et qu'il a congratulé au nom du patriarche Cyrile pour le 300e anniversaire de l’instauration de relations diplomatiques entre la Russie et le Monténégro (1). Le lendemain il a visité le monastère de Cetinje en compagnie du métropolite Amphiloque du Monténégro et du Littoral dont le monastère constitue la résidence.
Avec la bénédiction du Patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie, le métropolite Vladimir de Kichinev et de toute la Moldavie a conduit des pèlerins de Russie, d’Ukraine et de Moldavie sur les lieux saints de l’ancien empire byzantin, se trouvant sur l’actuel territoire de la Turquie. Du 10 au 17 juillet, les pèlerins ont visité entre autres Constantinople, Ephèse, Myre en Lycie et la Cappadoce.
Après leur pèlerinage sur les lieux saints de la Byzance chrétienne, le métropolite Vladimir et les pèlerins ont été reçus par le patriarche Bartholomée à sa résidence d’Istambul. Durant l’entretien, le métropolite Vladimir a parlé de la vie de l’Église dans les pays de l’ancienne Union soviétique, des difficultés et des succès de l’Église orthodoxe de Moldavie.
Après leur pèlerinage sur les lieux saints de la Byzance chrétienne, le métropolite Vladimir et les pèlerins ont été reçus par le patriarche Bartholomée à sa résidence d’Istambul. Durant l’entretien, le métropolite Vladimir a parlé de la vie de l’Église dans les pays de l’ancienne Union soviétique, des difficultés et des succès de l’Église orthodoxe de Moldavie.
Claire L'Hoër
"Ces divers édifices nés de la tradition russe sont voués à des destins différents. L’église de Menton, qui dépend de l’évêque de Genève, est rattachée au patriarcat de New York, qui représente l’Église russe en exil. Le cas le plus curieux est celui de l’église russe de Nice. Les circonstances de sa construction en font, depuis un jugement rendu en janvier 2010, une enclave russe en territoire français. Il est en effet considéré que, malgré le financement assuré par la famille impériale, le monument n’appartient pas à la famille des Romanov, ni à l’association cultuelle qui s’en occupe depuis 1923, mais bien à la Fédération de Russie"
Un somptueux édifice à la façade ornée de mosaïques néobyzantines et surmonté de bulbes dorés en forme d’oignons renversés. Les deux phrases en vieux slavon, la langue cultuelle des chrétiens orthodoxes, semblent ne laisser nulle place au doute. Moscou, Nijni-Novgorod ? Nullement, nous sommes au n° 12 de la rue Daru, dans le VIIIe arrondissement de Paris, à égale distance du parc Monceau et de l’Arc de triomphe.
"Ces divers édifices nés de la tradition russe sont voués à des destins différents. L’église de Menton, qui dépend de l’évêque de Genève, est rattachée au patriarcat de New York, qui représente l’Église russe en exil. Le cas le plus curieux est celui de l’église russe de Nice. Les circonstances de sa construction en font, depuis un jugement rendu en janvier 2010, une enclave russe en territoire français. Il est en effet considéré que, malgré le financement assuré par la famille impériale, le monument n’appartient pas à la famille des Romanov, ni à l’association cultuelle qui s’en occupe depuis 1923, mais bien à la Fédération de Russie"
Un somptueux édifice à la façade ornée de mosaïques néobyzantines et surmonté de bulbes dorés en forme d’oignons renversés. Les deux phrases en vieux slavon, la langue cultuelle des chrétiens orthodoxes, semblent ne laisser nulle place au doute. Moscou, Nijni-Novgorod ? Nullement, nous sommes au n° 12 de la rue Daru, dans le VIIIe arrondissement de Paris, à égale distance du parc Monceau et de l’Arc de triomphe.
Le 26 juillet 2011, dans la salle synodale de la métropole de Kiev a eu lieu la rencontre du Patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie avec Sa Béatitude le Catholicos-Patriarche de toute la Géorgie Élie II.
Ont participé aux pourparlers, pour l’Église orthodoxe russe, le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou et l’archiprêtre Nicolas Balachov, vice-président du DREE, pour l’Église de Géorgie, le métropolite Théodore d’Akhaltsikhe, Tao-Klarjeti et Lazeti et le métropolite Guérassime de Zougdidi et Tsaishi, président du Département étranger de l’Église orthodoxe de Géorgie....Suite Mospat
Ont participé aux pourparlers, pour l’Église orthodoxe russe, le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou et l’archiprêtre Nicolas Balachov, vice-président du DREE, pour l’Église de Géorgie, le métropolite Théodore d’Akhaltsikhe, Tao-Klarjeti et Lazeti et le métropolite Guérassime de Zougdidi et Tsaishi, président du Département étranger de l’Église orthodoxe de Géorgie....Suite Mospat
Le patriarche de Moscou et de toute la Russie Cyrille est arrivé à Kiev pour participer à la Journée du Baptême de la Russie.
Cette année le patriarche de toute la Géorgie Eli II participera pour la première fois à cette fête.
En commentant à la demande d’ITAR-TASS la signification de la participation du patriarche géorgien à la fête, le Patriarcat de Moscou a souligné qu’il est important que la civilisation orthodoxe soit unie.
La Géorgie est devenue orthodoxe 500 ans avant la Russie....Suite "Voix de la Russie"
Cette année le patriarche de toute la Géorgie Eli II participera pour la première fois à cette fête.
En commentant à la demande d’ITAR-TASS la signification de la participation du patriarche géorgien à la fête, le Patriarcat de Moscou a souligné qu’il est important que la civilisation orthodoxe soit unie.
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