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PARIS (Sipa) -- La France est "attachée" à ce que soit construite la cathédrale orthodoxe souhaitée par la Russie dans le VIIe arrondissement de Paris, a assuré mardi Jean-Marc Ayrault, en rappelant toutefois que ce quartier proche de la tour Eiffel était protégé par des "règles d'architecture et de patrimoine".
"La France est attachée à ce que ce projet se fasse", a déclaré le Premier ministre français lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue russe Dmitri Medvedev.
Polémique autour d’une église orthodoxe à Paris 28/11/2012 BFM TV You Tub ou ICI
"Construire dans Paris, surtout dans un secteur qui est très protégé avec les règles d'architecture et de patrimoine, c'est plus difficile qu'ailleurs", a noté Jean-Marc Ayrault. "Je crois que nous sommes sur la bonne voie pour trouver le bon projet", a ajouté le chef du gouvernement. "Je suis sûr que cette solution va être trouvée." Lien tempsreel.nouvelobs
"La France est attachée à ce que ce projet se fasse", a déclaré le Premier ministre français lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue russe Dmitri Medvedev.
Polémique autour d’une église orthodoxe à Paris 28/11/2012 BFM TV You Tub ou ICI
"Construire dans Paris, surtout dans un secteur qui est très protégé avec les règles d'architecture et de patrimoine, c'est plus difficile qu'ailleurs", a noté Jean-Marc Ayrault. "Je crois que nous sommes sur la bonne voie pour trouver le bon projet", a ajouté le chef du gouvernement. "Je suis sûr que cette solution va être trouvée." Lien tempsreel.nouvelobs
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 22 Décembre 2012 à 13:55
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2 commentaires
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Le 12 décembre 2012, à l'initiative du Mouvement pour l'orthodoxie locale de tradition russe en Europe occidentale (OLTR) a été organisée à Paris une table ronde consacrée à la mémoire de l’archevêque Serge d’Eucarpie (Konovaloff, 1941-2003), hiérarque russe de premier plan.
Pendant dix années - de 1993 à 2003 - Mgr Serge était à la tête de l’Exarchat des paroisses orthodoxes russes en Europe occidentale (Patriarcat de Constantinople). La table ronde était associée au 10e anniversaire de la mort de Mgr Serge qui s’est présenté devant le Seigneur le 22 janvier 2003.
L’évêque Nestor de Chersonèse (P.M.) a participé a partagé ses souvenirs de Mgr Serge. Dans la période 2000-2004, en tant qu’étudiant à l’Institut de théologie Saint-Serge de Paris, le futur évêque de Chersonèse, alors hiéromoine, était placé sous l’autorité pastorale de l’Exarchat des paroisses russes sous la responsabilité de l’archevêque Serge qui, en 2001, l'a nommé recteur de la cathédrale du Christ-Sauveur à Asnières, non loin de Paris.
Pendant dix années - de 1993 à 2003 - Mgr Serge était à la tête de l’Exarchat des paroisses orthodoxes russes en Europe occidentale (Patriarcat de Constantinople). La table ronde était associée au 10e anniversaire de la mort de Mgr Serge qui s’est présenté devant le Seigneur le 22 janvier 2003.
L’évêque Nestor de Chersonèse (P.M.) a participé a partagé ses souvenirs de Mgr Serge. Dans la période 2000-2004, en tant qu’étudiant à l’Institut de théologie Saint-Serge de Paris, le futur évêque de Chersonèse, alors hiéromoine, était placé sous l’autorité pastorale de l’Exarchat des paroisses russes sous la responsabilité de l’archevêque Serge qui, en 2001, l'a nommé recteur de la cathédrale du Christ-Sauveur à Asnières, non loin de Paris.
A l’occasion du centenaire de la construction de la Cathédrale orthodoxe Saint Nicolas, une exposition consacrée à la présence russe à Nice et sur la Côte d’Azur est organisée au musée Masséna afin de célébrer et de témoigner des forts liens historiques et sentimentaux entre Nice et la Russie.
L’inauguration de cette exposition aura lieu ce samedi 15 décembre 2012 à 16 heures, en présence de Christian Estrosi et de Vladimir Pozdnyakov, Consul général de la Fédération de Russie à Marseille.La présence russe sur la Riviera sera évoquée dans les cinq salles de l’espace d’exposition temporaire du second étage de la villa Masséna.
Chaque salle aborde une thématique : Une famille impériale sur la Riviera, Le château de Valrose, un site russe au cœur de Nice, L’apport culturel et scientifique russe de Marie Baskirtseff, Ivan Aïvazovski, Anton Tchekhov, Alexis Korotneff et Léopold Bernstamm, la Cathédrale russe, les Ballets russes.
L’inauguration de cette exposition aura lieu ce samedi 15 décembre 2012 à 16 heures, en présence de Christian Estrosi et de Vladimir Pozdnyakov, Consul général de la Fédération de Russie à Marseille.La présence russe sur la Riviera sera évoquée dans les cinq salles de l’espace d’exposition temporaire du second étage de la villa Masséna.
Chaque salle aborde une thématique : Une famille impériale sur la Riviera, Le château de Valrose, un site russe au cœur de Nice, L’apport culturel et scientifique russe de Marie Baskirtseff, Ivan Aïvazovski, Anton Tchekhov, Alexis Korotneff et Léopold Bernstamm, la Cathédrale russe, les Ballets russes.
On le croirait sorti d'un roman de Tolstoï, Il est originaire de Tiffauges en Vendée et a vécu en Terre Sainte avant de partir en Russie: depuis 18 ans, le père Basile est moine orthodoxe en Tchouvachie où il s'est russifié.
Barbe grisonnante et soutane noire, Basile Pasquiet est devenu un personnage incontournable au monastère de la Sainte-Trinité à Tcheboksary, capitale de la petite république de Tchouvachie (700 km à l'est de Moscou). Agé de 54 ans, "Vassili" (Basile, en russe) y a occupé toutes les fonctions avant de devenir l'Archimandrite ou le Supérieur, c'est-à-dire le chef du monastère où les fidèles lui baisent la main quand il traverse la cour pour aller de son bureau à l'église. "Je vis au rythme de l'Eglise russe orthodoxe et de son calendrier (julien)", dit le père Basile, qui célébrera Noël le 7 janvier, soit deux semaines après le Noël fêté par les catholiques, les protestants et certaines églises orthodoxes, notamment la grecque et la bulgare.
Barbe grisonnante et soutane noire, Basile Pasquiet est devenu un personnage incontournable au monastère de la Sainte-Trinité à Tcheboksary, capitale de la petite république de Tchouvachie (700 km à l'est de Moscou). Agé de 54 ans, "Vassili" (Basile, en russe) y a occupé toutes les fonctions avant de devenir l'Archimandrite ou le Supérieur, c'est-à-dire le chef du monastère où les fidèles lui baisent la main quand il traverse la cour pour aller de son bureau à l'église. "Je vis au rythme de l'Eglise russe orthodoxe et de son calendrier (julien)", dit le père Basile, qui célébrera Noël le 7 janvier, soit deux semaines après le Noël fêté par les catholiques, les protestants et certaines églises orthodoxes, notamment la grecque et la bulgare.
Vous pouvez trouver, sur cette page, un article sur le centenaire de l'église russe Saint-Nicolas à Nice.
Aux organisateurs, aux participants et aux hôtes des festivités à l’occasion du centenaire de la consécration de l'église Saint-Nicolas à Nice.
Excellents évêques, vénérables pères, chers frères et sœurs !
Je vous salue tous cordialement, vous qui êtes réunis dans l’une des plus belles églises russes en Europe occidentale, dédiée à Saint Nicolas le thaumaturge, afin de célébrer le centenaire de la consécration de ce lieu.
L’histoire de cette église est indissolublement liée à celle de la dynastie régnante de Russie. Le grand-duc Nicolas Alexandrovitch, fils de l’Empereur Libérateur Alexandre II, est décédé en 1865 à Nice d’une maladie subite. La volonté d'honorer la mémoire du défunt prince héritier pris corps peu après grâce à l’édification d’une église destinée à desservir la communauté russe. Les travaux furent menés à bien grâce au dernier tsar russe, saint Nicolas II, et à sa mère, l’impératrice veuve Marie Fédorovna. C’est le 17 décembre 1912 que l’église a été solennellement consacrée à Saint Nicolas, évêque de Myre.
L'église Saint-Nicolas est aujourd’hui l’un des monuments les plus remarquables de Nice. Son iconostase et certains des objets qui l’ornent sont désormais classés monuments historiques. J’espère qu’après l’achèvement des travaux de rénovation, c’est dans toute sa splendeur que l'église pourra être admirée par les Niçois et tous ceux qui viennent visiter la ville.
Que le Christ Sauveur vous renforce dans le bien, vous confère, grâce aux prières de Saint Nicolas le thaumaturge, en esprit d’union, dans la compassion, l’amour fraternel, la miséricorde, l’esprit d’humilité (1P,3,8).
Que la bénédiction de Dieu soit avec vous tous.
Cyrille, patriarche de Moscou et de toute la Russie
Excellents évêques, vénérables pères, chers frères et sœurs !
Je vous salue tous cordialement, vous qui êtes réunis dans l’une des plus belles églises russes en Europe occidentale, dédiée à Saint Nicolas le thaumaturge, afin de célébrer le centenaire de la consécration de ce lieu.
L’histoire de cette église est indissolublement liée à celle de la dynastie régnante de Russie. Le grand-duc Nicolas Alexandrovitch, fils de l’Empereur Libérateur Alexandre II, est décédé en 1865 à Nice d’une maladie subite. La volonté d'honorer la mémoire du défunt prince héritier pris corps peu après grâce à l’édification d’une église destinée à desservir la communauté russe. Les travaux furent menés à bien grâce au dernier tsar russe, saint Nicolas II, et à sa mère, l’impératrice veuve Marie Fédorovna. C’est le 17 décembre 1912 que l’église a été solennellement consacrée à Saint Nicolas, évêque de Myre.
L'église Saint-Nicolas est aujourd’hui l’un des monuments les plus remarquables de Nice. Son iconostase et certains des objets qui l’ornent sont désormais classés monuments historiques. J’espère qu’après l’achèvement des travaux de rénovation, c’est dans toute sa splendeur que l'église pourra être admirée par les Niçois et tous ceux qui viennent visiter la ville.
Que le Christ Sauveur vous renforce dans le bien, vous confère, grâce aux prières de Saint Nicolas le thaumaturge, en esprit d’union, dans la compassion, l’amour fraternel, la miséricorde, l’esprit d’humilité (1P,3,8).
Que la bénédiction de Dieu soit avec vous tous.
Cyrille, patriarche de Moscou et de toute la Russie
Le 15 décembre 2012, M. Basile de Tiesenhausen, ancien membre du conseil paroissial de la cathédrale orthodoxe russe Saint-Alexandre Nevsky (Paris) et ancien secrétaire général de l'Exarchat des églises orthodoxes russes d'Europe occidentale (Patriarcat de Constantinople), a donné une conférence au séminaire consacrée au statut juridique de l'Archevêché des églises orthodoxes russes d'Europe occidentale.
M. Tiesenhausen a présenté notamment, dans la première partie de sa conférence, l'histoire de l'Exarchat et ses rapports avec le Patriarcat de Constantinople et le Patriarcat de Moscou et, dans la seconde partie, l'actuel statut juridique de l'Archevêché et son application.
Cette conférence s'inscrivait dans le cadre du séminaire de master "Régime des cultes dans les pays francophones de l'Europe, dans la perspective de l'ecclésiologie orthodoxe".
PHOTOS
M. Tiesenhausen a présenté notamment, dans la première partie de sa conférence, l'histoire de l'Exarchat et ses rapports avec le Patriarcat de Constantinople et le Patriarcat de Moscou et, dans la seconde partie, l'actuel statut juridique de l'Archevêché et son application.
Cette conférence s'inscrivait dans le cadre du séminaire de master "Régime des cultes dans les pays francophones de l'Europe, dans la perspective de l'ecclésiologie orthodoxe".
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L'agence RIA Novosti annonçait 4 octobre 2007 que le président Sarkozy avait approuvé le souhait du patriarche Alexis II de voir construire à Paris une nouvelle église orthodoxe. C'est en cours de route que le principe d'une centre spirituel et culturel est venu s'ajouter au projet initial:
"Nicolas Sarkozy s'est dit attaché à la réunification des chrétiens d'Europe dans l'objectif de créer une société plus humaine et plus équitable. Il a souhaité du succès aux organisations orthodoxes de France et a soutenu l'initiative du patriarche de construire une nouvelle église orthodoxe à Paris"
"Nicolas Sarkozy s'est dit attaché à la réunification des chrétiens d'Europe dans l'objectif de créer une société plus humaine et plus équitable. Il a souhaité du succès aux organisations orthodoxes de France et a soutenu l'initiative du patriarche de construire une nouvelle église orthodoxe à Paris"
Les 22 et 23 novembre 2012, la deuxième assemblée plénière de la Conférence interconciliaire de l’Eglise orthodoxe russe s’est déroulée dans la cathédrale du Christ-Sauveur à Moscou. L’archimandrite Sabba (Toutounov), responsable adjoint des services administratifs du patriarcat de Moscou, s’entretient avec Bogoslov.ru
L’archiprêtre Paul Velikanov : Père Sabba, les 22 et 23 novembre une assemblée plénière de la Conférence interconciliaire de l’Eglise orthodoxe russe s’est réunie. Les projets des documents examinés avaient été publiés sur le site Bogoslov.ru fin mai et discutés, certains ont suscité plus d'intérêt que d'autres. La discussion sur notre site a-t-elle aidé la Conférence ?
L’archiprêtre Paul Velikanov : Père Sabba, les 22 et 23 novembre une assemblée plénière de la Conférence interconciliaire de l’Eglise orthodoxe russe s’est réunie. Les projets des documents examinés avaient été publiés sur le site Bogoslov.ru fin mai et discutés, certains ont suscité plus d'intérêt que d'autres. La discussion sur notre site a-t-elle aidé la Conférence ?
L’Eglise orthodoxe russe met en garde contre la montée de l’islam fondamentaliste dans le Nord-Caucase et au Moyen-Orient. Lors d’une récente émission du programme "L’Eglise et le Monde" sur la chaîne Rossiya 24, où était également invité le célèbre théologien islamique Farid Salman, le métropolite Hilarion de Volokolamsk a appelé les chrétiens orthodoxes et les musulmans à s’unir dans la lutte contre les extrémistes wahhabites et salafistes en plein expansion.
Le métropolite Hilarion, chef du Département des relations ecclésiastiques externes du Patriarcat de Moscou, a rappelé que le wahhabisme et le salafisme sont devenus aujourd’hui "une très grave menace pour notre vie". Pour le responsable orthodoxe russe, une guerre non déclarée est en cours contre l’islam traditionnel dans le Nord-Caucase et contre la chrétienté au Moyen-Orient, dont la cause est la même: "l’intolérance religieuse". Il existe un islam traditionnel en Russie, qui est l’une des composantes de la société, mais il est de plus en plus menacé par des mouvements fondamentalistes influencés par l’étranger.
Le métropolite Hilarion, chef du Département des relations ecclésiastiques externes du Patriarcat de Moscou, a rappelé que le wahhabisme et le salafisme sont devenus aujourd’hui "une très grave menace pour notre vie". Pour le responsable orthodoxe russe, une guerre non déclarée est en cours contre l’islam traditionnel dans le Nord-Caucase et contre la chrétienté au Moyen-Orient, dont la cause est la même: "l’intolérance religieuse". Il existe un islam traditionnel en Russie, qui est l’une des composantes de la société, mais il est de plus en plus menacé par des mouvements fondamentalistes influencés par l’étranger.
New York, le 14 décembre 2012
Les médias russes ont il y a quelques jours fait savoir que Vladimir Poutine, président de la Fédération de Russie, s’est prononcé à propos du mausolée de la Place Rouge et de la momie de Lénine.
Le synode des évêques de l’Eglise orthodoxe russe hors frontières ne peut accepter la manière dont sont interprétées les paroles du président et les conclusions qui en sont tirées dans des titres de presse tapageurs. Les raccourcis des journaux peuvent conduire à une altération du message transmis.
Le site du président Poutine donne un verbatim de ce qui a été dit. Répondant à l’un de ses mandataires qui critiquait violemment les programmes de la télévision russe Poutine a reconnu que ces critiques étaient fondées et a parlé « de la perte de nos repères traditionnels ». Afin de parer à d’éventuelles critiques émanant de « collègues de gauche » le président a cité « le code des bâtisseurs du communisme » en précisant que les communistes avaient largement puisé à l’enseignement des « grandes religions » : « c’est ce que les communistes ont copié », « ils ont repris les traditions à leur compte ». « Ils l’ont fait habilement et dans l’esprit de l’époque ». « C’était une époque sanguinaire et terrible »…
Les médias russes ont il y a quelques jours fait savoir que Vladimir Poutine, président de la Fédération de Russie, s’est prononcé à propos du mausolée de la Place Rouge et de la momie de Lénine.
Le synode des évêques de l’Eglise orthodoxe russe hors frontières ne peut accepter la manière dont sont interprétées les paroles du président et les conclusions qui en sont tirées dans des titres de presse tapageurs. Les raccourcis des journaux peuvent conduire à une altération du message transmis.
Le site du président Poutine donne un verbatim de ce qui a été dit. Répondant à l’un de ses mandataires qui critiquait violemment les programmes de la télévision russe Poutine a reconnu que ces critiques étaient fondées et a parlé « de la perte de nos repères traditionnels ». Afin de parer à d’éventuelles critiques émanant de « collègues de gauche » le président a cité « le code des bâtisseurs du communisme » en précisant que les communistes avaient largement puisé à l’enseignement des « grandes religions » : « c’est ce que les communistes ont copié », « ils ont repris les traditions à leur compte ». « Ils l’ont fait habilement et dans l’esprit de l’époque ». « C’était une époque sanguinaire et terrible »…
« Lorsque je devais me rendre en Espagne, j’ai été instruit pas l’actuel Patriarche Cyrille qui était alors chef du Département des liens ecclésiastiques extérieurs. Il m’a répondu à ma question : quelle mission je devrai accomplir et qu’il faudrait construire une église à Madrid. Cela s’est produit il y a neuf ans. Notre paroisse se trouvait alors au rez-de-chaussée d’un immeuble d’habitation à plusieurs étages dans un local peu enviable de près de 40 mètres carrés où fonctionnaient précédemment une boutique de légumes et une station téléphonique. Il n’y avait pas de possibilités, notamment financières, d’envisager la construction d’une église. Néanmoins, nous avons engagé ce travail. Un terrain a été réservé à ces fins il y a deux ans. Madrid est, semble-t-il, dans l’histoire moderne la première capitale européenne dont la municipalité a accordé gratuitement un terrain dans un quartier prestigieux pour édifier une église russe » - le supérieur de la paroisse de la Nativité du Christ à Madrid l’archiprêtre Andrei Kordotchkine.
Les principaux travaux de construction de l’église de la Sainte Marie Madeleine égale aux apôtres étaient réalisés pendant moins d’une année. C’est inimaginable ! L’idée d’ériger une telle église a été conçue depuis longtemps.
Les principaux travaux de construction de l’église de la Sainte Marie Madeleine égale aux apôtres étaient réalisés pendant moins d’une année. C’est inimaginable ! L’idée d’ériger une telle église a été conçue depuis longtemps.
V.G. Partie 4
Je voudrais diviser notre seconde discussion en deux: parler un peu de la confession en commun des premiers siècles, de la transparence de chacun devant les autres et la responsabilité que tous prenaient les uns pour les autres et comprendre comment nous en sommes arrivés à la forme de confession que nous connaissons depuis quelques centaines d’années; puis confronter ensuite chacun d’entre nous, en commençant pas moi-même, aux grandes figures de l’ancien testament en ce qu’elles sont représentatives de nos péchés communs et en ce qu'elles peuvent nous permettre de nous en délivrer.
La communauté qui était devenue incapable de porter la croix de ses fidèles.
Je vous ai déjà dit que la transparence que l’on pouvait voir dans l'Église primitive n’existe plus aujourd’hui. Pourquoi? Parce qu’à un certain moment, quand l'Église a cessé d’être persécutée, quand il a cessé d’être dangereux d’être chrétien, Elle a accueilli une foule de personnes qui n’auraient jamais osé s’en approcher du temps des persécutions, qui n’auraient jamais osé se déclarer disciples du Christ, témoins du Christ dans un monde qui Lui était hostile. Il est devenu alors impossible de se confesser publiquement comme on le faisait avant; toute tentative aurait eu pour conséquence un rejet de la communauté chrétienne, la suspicion, la curiosité et la haine.
Je voudrais diviser notre seconde discussion en deux: parler un peu de la confession en commun des premiers siècles, de la transparence de chacun devant les autres et la responsabilité que tous prenaient les uns pour les autres et comprendre comment nous en sommes arrivés à la forme de confession que nous connaissons depuis quelques centaines d’années; puis confronter ensuite chacun d’entre nous, en commençant pas moi-même, aux grandes figures de l’ancien testament en ce qu’elles sont représentatives de nos péchés communs et en ce qu'elles peuvent nous permettre de nous en délivrer.
La communauté qui était devenue incapable de porter la croix de ses fidèles.
Je vous ai déjà dit que la transparence que l’on pouvait voir dans l'Église primitive n’existe plus aujourd’hui. Pourquoi? Parce qu’à un certain moment, quand l'Église a cessé d’être persécutée, quand il a cessé d’être dangereux d’être chrétien, Elle a accueilli une foule de personnes qui n’auraient jamais osé s’en approcher du temps des persécutions, qui n’auraient jamais osé se déclarer disciples du Christ, témoins du Christ dans un monde qui Lui était hostile. Il est devenu alors impossible de se confesser publiquement comme on le faisait avant; toute tentative aurait eu pour conséquence un rejet de la communauté chrétienne, la suspicion, la curiosité et la haine.
Evagre le Pontique (346-399)
Pendant la contemplation aussi les démons tentent de nous troubler. "Un nuage pèse sur les pensées, comme des ténèbres, et repousse la contemplation loin de l'intellect". Comment pouvons-nous combattre ces tentations démoniaques?
Nous devons être prudents, et demander conseil à Dieu. "Fais attention à ce que les mauvais démons ne te trompent pas par quelque vision. Sois concentré en esprit quand tu pries, et demande à Dieu que si ce qui te vient à l'esprit vient de lui, il te le fasse savoir, mais si cela ne vient pas de lui, alors qu'il chasse vite l'imposteur loin de toi".
L'humilité nous protège aussi contre les vexations des démons. "L'impassibilité d'une âme raisonnable est un mur spirituel qui la protège des démons". La prière est cependant une des armes les plus efficaces contre les démons, en particulier une prière courte et intense.
Pendant la contemplation aussi les démons tentent de nous troubler. "Un nuage pèse sur les pensées, comme des ténèbres, et repousse la contemplation loin de l'intellect". Comment pouvons-nous combattre ces tentations démoniaques?
Nous devons être prudents, et demander conseil à Dieu. "Fais attention à ce que les mauvais démons ne te trompent pas par quelque vision. Sois concentré en esprit quand tu pries, et demande à Dieu que si ce qui te vient à l'esprit vient de lui, il te le fasse savoir, mais si cela ne vient pas de lui, alors qu'il chasse vite l'imposteur loin de toi".
L'humilité nous protège aussi contre les vexations des démons. "L'impassibilité d'une âme raisonnable est un mur spirituel qui la protège des démons". La prière est cependant une des armes les plus efficaces contre les démons, en particulier une prière courte et intense.
L’higoumène Serge (Rybko), recteur de plusieurs églises de Moscou, missionnaire connu et membre du comité russe « Pour l’inhumation de la dépouille de Lénine » estime inadmissible la comparaison faite la veille par le président Vladimir Poutine de la momie de Lénine avec les reliques des saints.
« Les reliques des saints sont une chose, et les restes d’un sataniste, d'un dictateur, d' un monstre en sont une autre. Les reliques sont préservées dans des églises ou des cimetières alors que le corps de cet impie est expose dans une lieu public. Quoi de comparable », - a déclaré mardi le père Serge au correspondant d’« Interfax – Religion ». C'est ainsi qu'il a commenté les propos de V. Poutine à la rencontre avec ses mandataires électoraux : « On dit que le mausolée n’est pas conforme aux traditions. Pourquoi ? Des reliques se trouvent dans la Laure de Kiev et dans d’autres monastères. Elles sont accessibles au public».
Le prêtre a rappelé que la sainteté est déterminée plutôt par la vie qu’avait vécue la personne que par l’endroit où se trouve sa dépouille.
« Les reliques des saints sont une chose, et les restes d’un sataniste, d'un dictateur, d' un monstre en sont une autre. Les reliques sont préservées dans des églises ou des cimetières alors que le corps de cet impie est expose dans une lieu public. Quoi de comparable », - a déclaré mardi le père Serge au correspondant d’« Interfax – Religion ». C'est ainsi qu'il a commenté les propos de V. Poutine à la rencontre avec ses mandataires électoraux : « On dit que le mausolée n’est pas conforme aux traditions. Pourquoi ? Des reliques se trouvent dans la Laure de Kiev et dans d’autres monastères. Elles sont accessibles au public».
Le prêtre a rappelé que la sainteté est déterminée plutôt par la vie qu’avait vécue la personne que par l’endroit où se trouve sa dépouille.
V.Golovanow
Le slavon constitue une partie intégrante de la tradition liturgique de l'Eglise russe.
Il a absorbé de nombreux traits du grec ancien, la langue du Nouveau Testament et des saints Pères, et les particularités de la langue vernaculaire des anciens slaves, et l'expérience des saints ascètes qui s'adressaient à Dieu avec les mots des prières slavonnes. Le slavon est la langue liturgique utilisée par tous dans l'Eglise russe. Il n'est pas seulement la richesse de notre Eglise locale, mais aussi un trésor culturel de l'humanité qu'il faut garder et conserver.
Point 1 du "Projet de document sur le slavon dans la vie de l'Église russe du XXIe siècle" (1) traduction VG
Il s'agit de l'un des projets de documents actuellement soumis à la consultation publique par la CI (2). Ce projet a été élaboré en 2010, revu par la commission de rédaction présidée par le patriarche le 13 janvier 2011 et le Présidium de la CI a décidé le 26 juin 2012 de le diffuser aux diocèses et de la soumettre au débat. Il est donc disponible sur le site de la CI et le débat est très animé.(3) Je n'en connais pas de traduction et j'en propose ci-dessous un résumé (j'ai rajouté un sous titre à chacun des ponts du texte) avec un aperçu du débat in fine
Le slavon constitue une partie intégrante de la tradition liturgique de l'Eglise russe.
Il a absorbé de nombreux traits du grec ancien, la langue du Nouveau Testament et des saints Pères, et les particularités de la langue vernaculaire des anciens slaves, et l'expérience des saints ascètes qui s'adressaient à Dieu avec les mots des prières slavonnes. Le slavon est la langue liturgique utilisée par tous dans l'Eglise russe. Il n'est pas seulement la richesse de notre Eglise locale, mais aussi un trésor culturel de l'humanité qu'il faut garder et conserver.
Point 1 du "Projet de document sur le slavon dans la vie de l'Église russe du XXIe siècle" (1) traduction VG
Il s'agit de l'un des projets de documents actuellement soumis à la consultation publique par la CI (2). Ce projet a été élaboré en 2010, revu par la commission de rédaction présidée par le patriarche le 13 janvier 2011 et le Présidium de la CI a décidé le 26 juin 2012 de le diffuser aux diocèses et de la soumettre au débat. Il est donc disponible sur le site de la CI et le débat est très animé.(3) Je n'en connais pas de traduction et j'en propose ci-dessous un résumé (j'ai rajouté un sous titre à chacun des ponts du texte) avec un aperçu du débat in fine
A l'occasion de sa visite en France, le patriarche oecuménique Bartholomée a rencontré hier à Paris le cardinal André Vingt-Trois et le Premier ministre Jean-Marc Ayrault à l'hôtel Matignon. Aujourd'hui, il rencontre le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, avec les évêques orthodoxes de France, et, le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius. Demain, il doit rencontrer le président de la République, François Hollande, dans le milieu de l'après-midi. Orthodoxie.com et AEOF Principales Etapes de la Visite officielle de Sa Sainteté Bartholomée 1er en France[
Traduction Elena Tastevin
La construction d’une église orthodoxe arrive à sa fin à Madrid. Viktor Tcheretsky nous parle de l’importance de cette église pour la diaspora orthodoxe en Espagne ainsi que pour les Madrilènes.
Il s’agit de la première église orthodoxe russe à Madrid. Il n’y avait auparavant à Madrid qu’une petite église qui auprès de l’ambassade de Russie, cela avant 1917. Les habitants de Madrid sont certains que l'église blanche aux dômes dorés conçue par les architectes Alexeï Vorontsov et Jesus San Vicente et qui sera consacrée à Sainte Marie Madeleine s’inscrira bien dans le paysage de la capitale espagnole.
Ce ne sera pas une église comme les autres
« Nous avions vraiment besoin d’une église », - dit le père André Kordotchkine, recteur de la paroisse de la Nativité du Christ à Madrid. Aujourd’hui ce prêtre officie dans les locaux d’un ancien atelier de meuble qui ne peut pas accueillir tous les fidèles les dimanches. Autrefois la liturgie a été officié dans un ancien magasin de légumes. La catéchèse pour les enfants des migrants est enseignée au domicile du recteur à défaut d’un autre local.
La construction d’une église orthodoxe arrive à sa fin à Madrid. Viktor Tcheretsky nous parle de l’importance de cette église pour la diaspora orthodoxe en Espagne ainsi que pour les Madrilènes.
Il s’agit de la première église orthodoxe russe à Madrid. Il n’y avait auparavant à Madrid qu’une petite église qui auprès de l’ambassade de Russie, cela avant 1917. Les habitants de Madrid sont certains que l'église blanche aux dômes dorés conçue par les architectes Alexeï Vorontsov et Jesus San Vicente et qui sera consacrée à Sainte Marie Madeleine s’inscrira bien dans le paysage de la capitale espagnole.
Ce ne sera pas une église comme les autres
« Nous avions vraiment besoin d’une église », - dit le père André Kordotchkine, recteur de la paroisse de la Nativité du Christ à Madrid. Aujourd’hui ce prêtre officie dans les locaux d’un ancien atelier de meuble qui ne peut pas accueillir tous les fidèles les dimanches. Autrefois la liturgie a été officié dans un ancien magasin de légumes. La catéchèse pour les enfants des migrants est enseignée au domicile du recteur à défaut d’un autre local.
V.G.
Partie 3: faire l'effort de changer pour se réconcilier avec Dieu
Un saint père raconte qu'il y a trois volontés qui gouvernent le monde et qui le modèlent. La volonté de Dieu – toujours bonne, toujours prête à sauver; mais Dieu n'essaye pas de nous envoûter ou de nous contraindre. Saint Maxime de Confesseur ) dit que Dieu peut tout faire sauf nous obliger à L'aimer, parce que l'amour est un libre don de soi.
Mais il y a une autre volonté, satanique, une volonté sombre, toujours destructrice, toujours orientée vers le mal, cherchant à nous détruire et à travers nous, à détruire les autres et à s'opposer à Dieu et à Sa providence sur terre. Satan nous promet tout, Satan nous envoûte, Satan nous attire à lui, et à chaque fois il nous ment. Et à chaque fois que nous l'avons écouté et que nous nous rendons compte qu'il nous a menti, il nous murmure encore: « si tu t'étais enfoncé plus dans le péché, avec plus d'ardeur, tu aurais obtenu ce que je t'avais promis »; nous attirant ainsi de plus en plus profondément dans la fosse.
Et entre ces deux volontés, il y a la volonté humaine. Elle peut s'allier à la volonté divine qui s'offre à nous ou à celle de Satan qui veut nous emprisonner et nous entrainer dans la mort éternelle. De nos choix dépend ce qui se passe sur terre.
Partie 3: faire l'effort de changer pour se réconcilier avec Dieu
Un saint père raconte qu'il y a trois volontés qui gouvernent le monde et qui le modèlent. La volonté de Dieu – toujours bonne, toujours prête à sauver; mais Dieu n'essaye pas de nous envoûter ou de nous contraindre. Saint Maxime de Confesseur ) dit que Dieu peut tout faire sauf nous obliger à L'aimer, parce que l'amour est un libre don de soi.
Mais il y a une autre volonté, satanique, une volonté sombre, toujours destructrice, toujours orientée vers le mal, cherchant à nous détruire et à travers nous, à détruire les autres et à s'opposer à Dieu et à Sa providence sur terre. Satan nous promet tout, Satan nous envoûte, Satan nous attire à lui, et à chaque fois il nous ment. Et à chaque fois que nous l'avons écouté et que nous nous rendons compte qu'il nous a menti, il nous murmure encore: « si tu t'étais enfoncé plus dans le péché, avec plus d'ardeur, tu aurais obtenu ce que je t'avais promis »; nous attirant ainsi de plus en plus profondément dans la fosse.
Et entre ces deux volontés, il y a la volonté humaine. Elle peut s'allier à la volonté divine qui s'offre à nous ou à celle de Satan qui veut nous emprisonner et nous entrainer dans la mort éternelle. De nos choix dépend ce qui se passe sur terre.
L’exposition « Paul Florensky, un Léonard russe » a été inaugurée à Moscou le 23 novembre 2012 à la Maison de la photographie de Moscou.
L’exposition est consacrée à Paul Florensky (1882 - 1937), philosophe religieux russe, théologien, savant, poète et prêtre orthodoxe, et rapportée au 75e anniversaire de son martyre. Des objets provenant du musée-appartement de Paul Florensky y sont présentés : desseins, documents, illustrations de livres, portraits et photographies. C'était un penseur éminent,un homme d’une immense sphère d’intérêts, un bon père de famille. Les descendants du père Paul Florensky étaient présents au vernissage de l’exposition.
A propos du nom de l'exposition, Olga Nestertsev, commissaire de l’exposition a rappelé que le premier à nommer le père Florensky Léonard russe avait été le père Serge Bulgakov en 1921. Depuis, la comparaison du père Florensky au génie universel de l’époque de la Renaissance est devenue presque un lieu commun. L’exposition le confirme : on peut y voir non seulement des objets personnels, des portraits et des photographies, mais également des illustrations pour les cours de philosophie grecque classique ; des recherches en photographie, minéralogie, permafrost, production d’iode par les algues, etc. Florensky a publié de nombreuses recherches en philosophie, en théologie, philologie, et histoire de l’art, en mathématiques et physique, ethnographie et muséologie, électrotechnique et géologie.
L’exposition est consacrée à Paul Florensky (1882 - 1937), philosophe religieux russe, théologien, savant, poète et prêtre orthodoxe, et rapportée au 75e anniversaire de son martyre. Des objets provenant du musée-appartement de Paul Florensky y sont présentés : desseins, documents, illustrations de livres, portraits et photographies. C'était un penseur éminent,un homme d’une immense sphère d’intérêts, un bon père de famille. Les descendants du père Paul Florensky étaient présents au vernissage de l’exposition.
A propos du nom de l'exposition, Olga Nestertsev, commissaire de l’exposition a rappelé que le premier à nommer le père Florensky Léonard russe avait été le père Serge Bulgakov en 1921. Depuis, la comparaison du père Florensky au génie universel de l’époque de la Renaissance est devenue presque un lieu commun. L’exposition le confirme : on peut y voir non seulement des objets personnels, des portraits et des photographies, mais également des illustrations pour les cours de philosophie grecque classique ; des recherches en photographie, minéralogie, permafrost, production d’iode par les algues, etc. Florensky a publié de nombreuses recherches en philosophie, en théologie, philologie, et histoire de l’art, en mathématiques et physique, ethnographie et muséologie, électrotechnique et géologie.
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